14/07/2020
L’AfD dénonce la transformation de Sainte-Sophie en mosquée.
Allemagne et Turquie. L’AfD (Allemagne) dénonce la transformation de Sainte-Sophie (Turquie) en mosquée.
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Le FPÖ dénonce la transformation de Sainte-Sophie en mosquée.
Autriche et Turquie. Le FPÖ (Autriche) dénonce la transformation de Sainte-Sophie (Turquie) en mosquée.
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"Conte-Merkel, des petits pas."
Italie. Revue de presse.
La visite du Président du Conseil G. Conte à Berlin en vue du Conseil Européen des 17 et 18 juillet fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs relèvent dans l’ensemble la ‘’distance’’ de vision entre G. Conte et A. Merkel sur les aides européennes : « Conte-Merkel, la distance demeure » - ‘’La Chancelière fait pression pour une entente, Conte ne veut pas céder’’ (Corriere della Sera), « Conte-Merkel, des petits pas » - ‘’Pas d’entente au rabais, peu de marges pour négocier’’ (La Stampa), « Conte-Merkel, fumée grise » (La Repubblica).
L’ouverture des JT est consacrée au Conseil des ministres devant décider sur les concessions du groupe Autostrade pour la reconstruction du pont de Gênes, au déplacement d’hier du Président du Conseil à Berlin en vue du Conseil Européen, à la célébration italo-slovène en honneur des victimes des « Foibe » (ravins) pendant la Seconde Guerre Mondiale, et au décret ministériel sur les nouvelles mesures de prévention face à la pandémie.
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Sondages anti Benetton, aucune crise pour le gouvernement » : « La question des concessions pour la reconstruction du Pont de Gênes, deux ans après son effondrement, est toujours en discussion. Le Conseil des ministres devra décider cette semaine si les reconduire ou pas. Hier soir, les bookmakers de la politique ont parié sur deux choses : il n'y aura aucune crise de gouvernement sur le dossier Autostrade et, au moins pour aujourd'hui, il n'y aura non plus de révocation des concessions à la famille Benetton. Le président du Conseil Conte, quant à lui, a quand même adopté une position beaucoup plus dure à l'égard de Benetton, poussé aussi par le M5S. Si cela ne tenait qu'à lui, la décision serait déjà prise : Benetton dehors de Autostrade et l'Etat à sa place ».
ARTICLE, Il Messaggero, C. Mangani « L’Intérieur craint des contaminations pour les débarquements fantômes » : « C’est la ministre Lamorgese, de retour de Trieste où elle a tenu une visioconférence avec ses collègues d’Allemagne, de France, d’Espagne, de Malte, de Libye, de Tunisie Algérie, Maroc et Mauritanie et en présence des Commissaires Européens Johansson et Vàrhely, qui a lancé l’alarme. Les flux des petites barques avec des migrants à bord sont hors de contrôle ‘’non pas des ONG, facilement contrôlables. Il a été important d’avoir eu une interlocution avec la Tunisie et la Libye, qui sont les pays d’où proviennent en grande partie ces migrants’’ a-t-elle expliqué. Ce n’est pas tant les risques de terrorisme mais plutôt celui des contagions du virus qui préoccupe. Le gouvernement tente la voie de nouveaux accords avec la Tunisie. Jeudi prochain, Lamorgese se rendra à Tripoli pour rencontrer son homologue : seront traités les dossiers tels les migrants, la menace terroriste et les accords qui devront être revus. Tunis renchérit cependant le prix pour arrêter les départs. Aujourd’hui le président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Aguila Saleh, se rendra à Rome pour rencontrer le président de la Chambre R. Fico et le ministre des Affaires Etrangères L. Di Maio »
ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo, « Conte : ‘’Pas de compromis au rabais. Isolés, nous ? Nous sommes 23 contre 4’’ » : « Au cours de leur rencontre d’hier au château Meseberg, la Chancelière allemande Angela Merkel a averti Giuseppe Conte que les résistances des pays « frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Suède et Danemark) pourraient être immuables et que l’Italie devra se préparer à céder sur quelques points à la table des négociations sur le Fonds de relance au Conseil européen de la semaine prochaine. Conte s’est montré résolu à poursuivre sur sa ligne dure, conscient que l’Italie n’est pas isolée mais unie à d’autres 22 pays contre les 4 réticents. A ce propos, il est contraire à la recherche d’un accord unanime des 27 qui ouvrirait la voie à un compromis au rabais. Quant aux modalités de distribution du fonds, il ne dissimule pas son désaccord à l’égard de la proposition du président Charles Michel prévoyant que les derniers 30% des financements soient liés à la croissance du PIB des Etats et il définit une « folie » les conditionnalités qui pourraient être imposées par la négociation et qui rendraient l’entente inutile ».
RETROSCENA (Coulisses), Il Messaggero, M. Conti : « La question des réformes demeure. Le front du Nord menace de bloquer Palais Chigi » : « La mission européenne de Giuseppe Conte s'est terminée à Berlin, où le président du Conseil a rencontré Angela Merkel pour lui demander d'utiliser les fonds non pas de manière arbitraire mais discrétionnaire. La distance de vision entre Giuseppe Conte et Angela Merkel sur les aides européennes reste et la Chancelière ne lâche pas. Elle fait pression pour une entente même si Conte ne veut pas céder et il y a peu de marges pour négocier. La proposition du président du Conseil européen, Charles Michel, prévoit de lier étroitement les ressources du Fonds de Relance aux réformes et de laisser au Conseil européen la tâche d'évaluer les plans de réforme de chaque pays qui veulent accéder au Fonds. Donc, ce ne sera pas la Commission européenne qui donnera le feu vert mais ce seront les gouvernements. L'Italie devrait donc rendre compte des réformes que la Commission réclame à plusieurs reprises dans ses recommandations annuelles : marché du travail, justice, retraites, numérique. Tout cela pourrait faciliter l'accès au MES tandis que celui au Recovery Fund serait, peut-être, un peu plus compliqué en raison des limites imposées par Angela Merkel. Mais, quelques jours avant le prochain Conseil européen des 17 et 18 juillet, ces limites pourraient convaincre le front du Nord de conclure l'accord dans le mois ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/07/2020
Le Bild ne conduira pas d'interview de politiciens de l'AfD.
Allemagne. L’AfD critique fortement la décision du rédacteur en Chef du quotidien à grande diffusion Bild, Julian Reichelt, de ne pas conduire des interviews de politiciens de l’AfD. Celui-ci a déclaré : « Une interview avec l’AfD n’aura pas lieu chez nous. Aussi durant la campagne pour les législatives de 2021, l’AfD sera tenue hors de la télévision du média Springer (qui édite le Bild). »
Reichelt critique également la Rundfunk Berlin-Brandenburg (média télévisuel de service public) qui a réalisé l’interview du numéro deux de l'aile nationaliste de l’AfD Andreas Kalbitz.
L’AfD estime que la presse, pourtant largement subsidiée avec l'argent du contribuable, ne joue pas son rôle de quatrième pouvoir contrôlant l’exécutif et le législatif.
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En octobre 2019, alors que l’UDC s'est à peu près maintenue chez les électeurs plus âgés, son score est passé de 29 à 19 % chez les jeunes.
Suisse. Les grands partis politiques ont de la peine à séduire les jeunes, montre une enquête menée par l'institut Fors après les élections fédérales d'octobre 2019. Le Parti socialiste et l'UDC ont ainsi surtout perdu des plumes du côté des électeurs de moins de 35 ans.
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Pologne : le président conservateur sortant Andrzej Duda est réélu.
Pologne. Le président conservateur sortant Andrzej Duda est réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du pays. Il a obtenu 51,21% des votes, contre 48,79% pour son rival pro-européen et libéral, le maire de Varsovie Rafal Trzaskowski.
Andrzej Duda
13:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni : "Berlusconi ne se séparera pas de nous."
Italie. Revue de presse.
La question des concessions pour la reconstruction du nouveau pont de Gênes, et notamment la décision du Président du Conseil G. Conte de ne pas reconduire celle d’Autostrade (famille Benetton) fait les gros titres des médias italiens : « Autostrade, la révocation probable » - ‘’Ligne dure de Conte’’ (La Repubblica), « Conte : stop aux Benetton » - ‘’Le Président du Conseil demandera à Atlantia de sortir de la société’’ (La Stampa), « Conte : Les Benetton se moquent de nous’’ » (Fatto Quotidiano).
L’urgence sanitaire, avec d’une part l’hypothèse du gouvernement de prolonger l’état d’urgence jusqu’en octobre et d’autre part la présence de migrants positifs au Coronavirus sur un navire au large de la Calabre, est aussi largement commentée : « Alerte contamination depuis l’étranger » - ‘’Tensions pour l’arrivée de migrants positifs’’ (Corriere della Sera), « Pic des migrants positifs » - ‘’Hypothèse hospitalisation à Rome. Etat d’urgence jusqu’en octobre’’ (Il Messaggero), « Nouvelles mesures restrictives pour les vols, état d’urgence jusqu’en octobre » (Il Mattino).
ARTICLE, La Stampa, F. Capurso « Conte ‘’que les Benetton sortent d’Autostrade’’» : « G. Conté est décidé à révoquer les concessions à Autostrade per l’Italia : ‘’ils n’ont pas encore compris que ce gouvernement n’acceptera pas de sacrifier le bien public sur l’autel de leurs intérêts privés. Ils ont bénéficié de conditions bien trop favorables, cela suffit’’. Le dernier mot sera prononcé mardi au Palais Chigi. Un changement de cap après 24 heures de fortes pressions venant du M5S et qui laisse à la famille Benetton une seule issue : céder toutes leurs participations dans Aspi avec des modalités qui se sont pas trop pénalisantes du point de vue financier, peine la révocation des concessions. La tension au sein de la majorité est très élevée. Les alliés du PD et d’Italia Viva sont en train de tenter de convaincre le Président du Conseil de revenir sur ses pas mais ils trouvent un mur devant eux. Les démocrates espèrent que derrière cette ligne dure de Conte se cache une tentative d’obtenir une négociation davantage favorable. Selon les analystes, le coût d’un changement de contrôle au sein d’Autostrade pourrait coûter entre les 5 et 8 milliards. Un éventuel groupement d’actionnaires entre CDP, Unipol, Generali, Poste Vita et un fonds international pourrait intervenir et éviter toute insinuation de nationalisation ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia : « " Aucune magouille et aucun gouvernement avec le M5S. Berlusconi ne se séparera pas de nous ’’» : « " Nous sommes prêts à dialoguer avec Conte mais pas pour des réformes à long terme, il faut sortir rapidement de la crise économique, après l'épidémie du coronavirus, et relancer l'économie pour faire repartir les familles, les entreprises, les investissements et défendre l'emploi. Une fois l'urgence sanitaire passée, il faudra aller voter au plus vite. Si ce gouvernement devait échouer, le Président de la République ne prendrait certainement pas la responsabilité d'en former un sans élections. J'ai parlé à Silvio Berlusconi, après les déclarations de Prodi sur une possible collaboration de Forza Italia avec le gouvernement, et il avait l'air amusé. Il n'y aura aucune magouille et aucun gouvernement avec le M5S, la seule solution demeure celle des élections pouvant donner une vision claire et des réponses courageuses à la crise. Je ne vois pas de nécessité de prolonger l'état d'urgence, les raisons semblent être plutôt politiques, afin de disposer d'une liberté d'action prolongée. Il ne faut pas demander le MES parce qu'il y a la conditionnalité et l'Europe ne nous offre rien. En ce qui concerne le dossier Autostrade, j'ai toujours été favorable à la révocation mais, en deux ans, rien ne s'est passé " ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo: « Etat d’urgence, hypothèse 31 octobre » : « L'état d'urgence pourrait être prolongé par le gouvernement jusqu'au 31 octobre. Le président du Conseil Conte souligne que cette hypothèse est nécessaire non pas pour avoir les pleins pouvoirs mais pour être prêts face à une nouvelle vague du virus. Conte souligne que les polémiques sont inutiles : il ne s'agit pas de renforcer sa popularité mais de travailler sur un projet politique important et de garder la courbe épidémiologique sous contrôle. Notre système sanitaire national peut affronter la saison à venir avec une relative tranquillité. Le Conseil des ministres et le Parlement discuteront d'ici fin juillet afin de prendre la meilleure décision possible pour les citoyens sur la prolongation de l'état d'urgence ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini « Le plan de l’Intérieur : réquisition de navires et de casernes pour isoler les contaminés et assurer la quarantaine » : « Des navires et des casernes seront utilisés pour isoler les migrants irréguliers arrivant en Italie. Le gouvernement mettra à disposition de la Région Calabre un immeuble séquestré à la mafia pour faire face à l’urgence de ces dernières heures. Ceux qui seront positifs au tampon seront en revanche isolés. Les lieux choisis pour ce faire seront présidés par les forces de l’ordre afin d’éviter le mécontentement des habitants, qui est exploité par des formations politiques. Les experts ont signalé qu’après le bloc des vols provenant de pays à risque contagion, les organisations criminelles ont accéléré les débarquements, promettant la possibilité d’un transfert dans d’autres pays européens. Aujourd’hui se tiendra à Trieste une réunion internationale avec les ministres de l’Intérieur des pays africains. A cette occasion, la ministre Lamorgese demandera la collaboration de l’UE en soulignant le risque de devoir contraster des milliers de débarquements cet été ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Jole Santelli, présidente de la Région Calabre : « " Il faut immédiatement bloquer les navires en mer, je crains l'effondrement du tourisme ’’» : « " Je demande des réponses au gouvernement parce qu'il y a une alerte contamination depuis l’étranger et un pic de migrants positifs. Il faut immédiatement bloquer les navires en mer et prévoir une quarantaine pour tous ceux qui arrivent. L'Etat a le devoir moral de protéger tous ceux qui ont lutté contre le virus et qui risquent maintenant d'être exposés à une très grave vague de retour de la contagion. La situation est dramatique et si le gouvernement ne répond pas, je serai obligée d'intervenir " ».
ARTICLE, La Stampa, F. Albanese, « Mille débarquements à Lampedusa pendant le weekend. Ce qui préoccupe maintenant est la route tunisienne » : « De jeudi à dimanche derniers, Lampedusa a enregistré l’arrivée de plus de 1 000 migrants, en provenance principalement de Tunisie. Pour le procureur adjoint d’Agrigento, Salvatore Vella, cet événement est indicatif d’un flux important de migrants qui continuera pendant l’été et qui concernera en particulier la route tunisienne. La peur d’être revenus à une situation comparable à il y a quelques ans est tangible, emphatisée par le silence assourdissant qui semble provenir de Rome. Le président de la région Sicile exhorte en effet le gouvernement à donner des réponses immédiates à cette situation, destinée à transformer la Sicile en une terre de frontière, tandis que la ministre de l’Intérieur, Lamorgese, assure que la question fera l’objet de discussions avec le président du Conseil Conte ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, A. D’Argenio, « Conte prêt à négocier chez Merkel. Moins d’argent, mais pas de conditionnalité » : « Giuseppe Conte est prêt à changer de cap cet après-midi, pendant la rencontre avec Angela Merkel au château Meseberg. Conte était résolu initialement à ne pas faire de concessions sur le chiffre total prévu par le Fonds de relance, 750 milliards, dont 500 à fonds perdu et 250 de prêts. Soit un chèque à hauteur de 172 milliards pour l’Italie. Mais après avoir rencontré son homologue hollandais Rutte, qui a fait comprendre que pour le feu vert, les pays ‘’frugaux’’ auraient demandé des réformes douloureuses (comme par exemple l’effacement anticipé de la réforme des retraites Quota 100), il a changé de stratégie. C’est en fait l’idée d’une Troïka, même si « soft », que Conte juge inconcevable. Préoccupations qui seront évoquées à Meseberg lors de la rencontre avec Merkel. Conte fera pression pour que l’on revienne au système précédent, selon lequel c’est Bruxelles qui décide si approuver ou pas le plan nationale de réforme. De cette manière, le pouvoir de véto des pays du Nord serait fortement dilué. Conte rappellera à la Chancelière que le Recovery Fund est un instrument franco-allemand et qu’il est temps ‘’de rappeler votre leadership’’. Autrement, l’Italie bloquera les « rebates », soit les remises pour les pays du Nord sur les versements au budget européen, qui sont vitaux pour Kurz, Rutte et compagnie ».
ENTRETIEN, La Repubblica, d'Olivier Roy, islamologue et politologue français : « " Le choix d'Erdogan ouvre une sérieuse fracture dans l'alliance avec Poutine ’’» : « " La transformation de la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul en mosquée par le président Erdogan a ouvert une sérieuse fracture dans les relations avec Poutine, puisque la première basilique de l'histoire chrétienne est, avant tout, un symbole pour le peuple russe orthodoxe. Il est compréhensible que le pape François ait dit qu'il était « très affligé ». Trop longtemps nous avons laissé à la Turquie la tâche de gérer l'Islam en Europe, Ankara ne nous aide pas à combattre le fondamentalisme. Erdogan est de plus en plus seul face aux alliances dans la région du Moyen-Orient et il ne peut compter que sur le Qatar. L'influence de la Turquie en Libye et en Syrie est une force illusoire : ses succès militaires dépendent des prochains choix de la Russie. Le dialogue entre Erdogan et Poutine ne tient qu'à un fil. Parmi les Européens, Emmanuel Macron a pris la position la plus dure contre la Turquie mais Macron n'a aucune leçon à donner à Erdogan puisque, du point de vue du droit international, la France a soutenu une force rebelle tandis que la Turquie, avec l'Italie, s'est rangée du côté du gouvernement officiel. " ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"Défendons Sainte-Sophie !"
Italie et Turquie.
"Défendons Sainte-Sophie ! Le présidium de la Ligue au consulat de Turquie [à Milan] avec Matteo Salvini. Le lundi 13 juillet."
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Le Premier ministre slovène : "S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu."
Slovénie. Le Premier ministre slovène : « S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu. » :
http://www.fdesouche.com/1400199-le-premierministre-slove...
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Manifestation contre l'entrée de la Turquie en Europe.
Italie. Le lundi 13 juillet 2020 a lieu à Milan une manifestation contre l'entrée de la Turquie en Europe.
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11/07/2020
Le député du Vlaams Belang Barbara Pas fera partie de la commission spéciale Covid-19 à la Chambre.
Belgique. Le député du Vlaams Belang Barbara Pas fera partie de la commission spéciale Covid-19 à la Chambre. La seconde vice-présidence ira à la N-VA, en l’occurrence au député Kathleen Depoorter :
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_coronavirus-en-b...
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Geert Wilders : "Pas un centime pour l’Italie !"
Pays-Bas et Italie. Alors que le Premier ministre italien Giuseppe Conte est reçu par le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le président du PVV Geert Widers est apparu en tenant un panneau en mains : « Pas un centime pour l’Italie ! »
Geert Wilders : "Pas un centime pour l’Italie !"
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10/07/2020
"Virus, l’Italie referme."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures restrictives sur les vols provenant des pays présentant un risque élevé de contamination, après les cas positifs sur un vol provenant de Dacca, font les gros titres des médias italiens : « L’entrée interdite à 13 pays » - ‘’L’Italie bloque les routes et les vols, de la Bosnie au Brésil’’ (Corriere della Sera), « Virus, l’Italie referme » - ‘’La ligne du ministre Speranza s’impose’’ (La Repubblica), « Speranza : Etat d’urgence Covid jusqu’au 31 décembre » (La Stampa), « Urgence Covid vers une prorogation » - ‘’Craintes sur une deuxième vague’’ (Il Messaggero), « Covid, l’état d’urgence doit être prorogé de 6 mois » (Il Mattino).
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, P. Russo, « L’Italie bloque l’accès en provenance de 13 pays. L’état d’urgence est prolongé jusqu’à la fin de l’année » : « Face à l’apparition de nouveaux foyers de contagion dans la péninsule et à une épidémie encore agressive dans le monde qui donnerait un coup fatal à l’économie du pays, l’Italie privilégie la ligne de la prudence : elle a décidé de fermer les frontières suspendant tous les vols directs et indirects en provenance de 13 pays : Arménie, Bahreïn, Bangladesh, Brésil, Bosnie, Chili, Kuweit, Macédoine du Nord, Moldavie, Oman, Panama, Pérou et République dominicaine, et elle a opté pour une prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 31 décembre. Cette décision permettra au gouvernement d’utiliser les instruments du Décret du président du Conseil des Ministres (Dpcm), prenant des mesures d’urgence sans passer par le Parlement, et à la Protection civile d’obtenir plus rapidement les produits essentiels pour la sécurité publique, comme les masques et les tests, en vue notamment de l’ouverture des écoles prévue pour le mois de septembre ».
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Arzilli « L’alerte de Lamorgese pour septembre : ‘’il y a un risque de tensions sociales’’» : « Il y a ‘’un risque concret que la crise économique liée au Covid-19 produise des tensions sociales en automne’’. La ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, lance l’alerte à l’émission Agorà Estate (Rai 3), signalant la crainte que la récession puisse tourner en colère sociale. La situation nous raconte de magasins aux volets fermés, d’usines qui ferment, de secteurs à genou, comme celui du commerce et du tourisme et d’un taux de chômage qui monte. Dans tout cela il y a aussi les retards de versement d’amortisseurs sociaux et l’infiltration de la mafia dans les difficultés économiques de commerçants et d’entrepreneurs. Il y a aussi la crainte que les extrémistes de droite et de gauche puissent profiter et exploiter les protestations ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera G. Bianconi « Le paradoxe d’une loi qui fait des discriminations » : « Le verdict vise une des réformes-symbole du précédent gouvernement à traction Ligue-M5S et que le nouvel exécutif devrait modifier comme prévu, selon aussi les remarques soulevées par le Chef de l’Etat. Selon les juges, ‘’la loi ne facilite pas l’objectif du contrôle du territoire déclaré par le décret’’ ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Le MES, clé des prochains scénarios » : « S’il est vrai qu’avec l’âge on devient plus sage, comme a ironisé Romano Prodi hier à Bologne, Berlusconi devrait se décider à soutenir un ‘’gouvernement Ursula’’ fondé sur le « oui » au MES et à un programme européen. Par ailleurs, le centre gauche devrait, lui aussi, faire des accords avec l’ancien adversaire. Cela fut le cas en 2011-2013 pour le gouvernement Monti. Du coup, le fonds sauve-Etats est devenu la pierre angulaire sur laquelle les gouvernements se forment ou tombent. Prodi a eu le mérite de placer le MES au centre du débat politique, car c’est bien l’emplacement qu’il mérite. Pourquoi alors s’étonner du rappel à la disponibilité de Berlusconi ? Le leader de Forza Italia, voulant récupérer de la crédibilité, ne fait pas mystère de sa volonté de faire plaisir à A. Merkel en qualité qu’associé plausible du Parti Populaire. Prodi a également mis un séparatif entre Forza Italia et le club souverainiste Salvini-Meloni. Le recours au MES, avec la signification politique qui en suit, ne déterminerait pas uniquement une crise au gouvernement de Rome mais modifierait aussi les rapports de force en vue des prochains rendez-vous institutionnels, à commencer par l’élection du Président de la République ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/07/2020
Christoph Blocher justifie sa demande de rente, l’UDC est partagée.
Suisse. Christoph Blocher, figure historique de l'UDC et milliardaire, a demandé le versement rétroactif de sa rente d'ancien ministre :
https://lesobservateurs.ch/2020/07/09/lhysterie-anti-bloc...
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L'AfD de Bavière dénonce le bilan en matière de lutte contre le coronavirus du ministre-président CSU de Bavière.
Allemagne. Bavière. L'AfD de Bavière dénonce le bilan en matière de lutte contre le coronavirus du ministre-président CSU de Bavière.
"Record en Bavière. Chaos du corona. Cas confirmés. Morts. Ministre-président fort ? Bilan faible !"
Corinna Miazga est présidente de l'AfD de Bavière.
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"L’exclusion de la société Autostrade (famille Benetton) de la reconstruction du pont de Gênes."
Italie. Revue de presse.
L’exclusion de la société Autostrade (famille Benetton) de la reconstruction du pont de Gênes, décidée par le gouvernement et validée mercredi soir par la Cour Constitutionnelle, fait les gros titres des médias italiens. La presse écrite rapporte notamment la ‘’satisfaction’’ du M5S qui en faisait un point d’honneur sur les ‘’responsabilités’’ du groupe Autostrade dans l’écroulement du Pont Morandi en 2018 : « Rejet de l’appel d’Autostrade » - ‘’La Cour Constitutionnelle considère légitime l’exclusion dans la reconstruction du pont de Gênes’’ (Corriere della Sera), « Ultimatum à Autostrade » - ‘’Aujourd’hui réunion du gouvernement sur les concessions’’ (La Repubblica), « Chaos gouvernement, ultimatum à la famille Benetton » (La Stampa), « Pour la Cour Constitutionnelle l’exclusion d’Aspi était légitime » (Sole 24 Ore), « Cour Constitutionnelle, Autostrade perd son pari » - ‘’Négociations sur la révocation’’ (Il Messaggero), « Drapeau blanc sur le Pont » (Il Giornale).
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa e G. Vitale, « Aujourd’hui l’ultimatum du gouvernement : un contrôle public de la société ou la concession va sauter » : « Après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle sur la légitimité de l’exclusion du concessionnaire de la reconstruction du pont Morandi de Gênes, la rencontre prévue pour aujourd’hui au Ministère des Infrastructures sera caractérisée par le lancement d’un ultimatum très clair à la société Autostrade, de propriété de la famille Benetton : soit elle acceptera les conditions établies par le gouvernement, dont le contrôle public sur la même société, soit la révocation de la concession sera mise en place. Pour Conte, ‘’l’attribution du pont à la famille Benetton constitue seulement un passage technique et obligé, le véritable problème étant représenté par tout le système de concessions actif depuis 2008’’. La ministre De Micheli, contrariée par les accusations de vouloir s’accorder avec la famille Benetton, se montre résolue à approuver une modification du décret, attribuant la gestion du nouveau pont au maire de Gênes, Marco Bucci ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giancarlo Cancellieri, vice-ministre aux Infrastructures, « Le Pd et Renzi ne doivent pas freiner. Le gouvernement risque sur la famille Benetton » : « ‘’La ministre De Micheli ne m’a pas averti à propos du renouvellement de la concession du pont Morandi à la société Autostrade. Ce passage devait être obligatoire. Mais le problème principal est qu’il ne fallait pas arriver au 8 juillet sans avoir pris une décision. A la confrontation du Conseil des Ministres le M5S soutiendra avec conviction trois propositions : l’éviction, ou du moins une forte réduction, de la famille Benetton ; une baisse de 15% sur les tarifs de péage et la déréglementation du processus des concessions. Une cérémonie d’inauguration du nouveau pont avec la consigne de l’œuvre à ceux qui sont accusés de négligence pour l’effondrement du précédent serait honteuse’’ ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un dialogue ambigu entre silences et provocation » : « Ils se rencontreront probablement la semaine prochaine et cet adverbe est obligatoire, étant donné les tensions et les malentendus entre Giuseppe Conte et une grande partie de l'opposition. Le dialogue avec Palais Chigi, stratégie choisie par Silvio Berlusconi, ne suffit pas pour calmer le conflit, au contraire il exacerbe en effet l'intolérance de la Ligue de Salvini et de FdI de Giorgia Meloni. Le président du Conseil joue sur les divisions d'une opposition résignée à le rencontrer et, pour l'irriter, il alterne les propositions de dialogue avec de longs silences. Conte s'accroche à la majorité M5S-PD, en espérant contenir le choc d'une crise économique accélérée par le coronavirus, alors que la Ligue et FdI poursuivent un schéma de rupture et d'élections anticipées ».
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Conte : " Il ne faut pas rouvrir les négociations. Si le Recovery Fund saute, toute le reste sautera » : « Le président du Conseil Conte ne cache pas toute son inquiétude à une semaine de la réunion décisive du Conseil européen sur les prêts et les aides de Bruxelles. Depuis Madrid, il a réaffirmé l'importance de la proposition de Bruxelles sur les 750 milliards du Recovery Fund, puisqu'il s'agit d'un accord très équilibré. Il a également ajouté qu'il ne fallait absolument pas accepter un compromis au rabais qui pourrait constituer un risque pour la clôture de l'accord et de l'ensemble du "marché unique". La nouvelle qu'Angela Merkel a parlé de 500 milliards et non pas de 750 milliards pour le Recovery Fund est arrivée comme une douche froide sur le président du Conseil, qui a quand même tenté de montrer de l'optimisme devant les journalistes en soulignant qu'il existait une proposition de la Commission von der Leyen et que tous les leaders européens devaient partager la nécessité d'achever la négociation sur la proposition de la Commission ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, M. Bresolin : « Le Conseil UE décidera sur le Recovery Fund. Merkel tente les pays du Nord mais piège l'Italie » : « Berlin veut retirer à la Commission le pouvoir d'adopter les différents Recovery Plan nationaux pour le donner au Conseil UE, c'est-à-dire aux gouvernements. Et les gouvernements pourraient décider, par majorité qualifiée, si les réformes et les investissements proposés par chaque capitale sont en ligne avec les priorités de l'UE. Une solution qui plaît aux pays du Nord mais qui ne va pas du tout dans le sens souhaité par le gouvernement italien. Hier, Merkel a présenté à David Sassoli toutes les difficultés du moment, en soulignant que la situation n'était pas facile. Tous les ambassadeurs sont en train de négocier, sans répit, les différents aspects du dossier dans le but de réduire les distances pour permettre à leurs leaders respectifs de trouver l'accord lors du sommet des 17 et 18 juillet. La solution proposée par Ursula von der Leyen laissait essentiellement à l'exécutif UE le pouvoir d'adopter les plans nationaux, en consultant les autres gouvernements à travers une procédure spéciale qui aurait éventuellement permis au Conseil de s'exprimer pour bloquer une proposition. En revanche, Conte a demandé de garantir au Parlement le dernier mot sur les projets de dépenses et le contrôle sur les dépenses des fonds ».
ARTICLE, La Repubblica, C. Tito « Le twitt américain dans le match sur Huawei » : « ‘’Pourquoi le Président du Conseil italien Giuseppe Conte a rencontré en privé le principal lobbyiste de Huawei ?’’ Un Twitt très dur de la Républicaine DeAnna, très proche de Donald Trump, est immédiatement retwitté par le Président lui-même. Cette question soulève deux aspects fondamentaux pour l’Italie : la relation entre le gouvernement de Rome et les Etats-Unis et le rapport avec Huawei. Car il s’agit d’un match crucial pour Washington. Pour les Américains le raisonnement est clair : d’un côté les ennemis, de l’autre les amis. Pas de nuances. L’autre point concerne David Casaleggio. Car c’est lui qui s’est rendu au Palais Chigi l’autre jour. Si le Twitt américain ne le cite pas, la coïncidence temporelle ne permet aucun doute sur le co-fondateur du Mouvement 5 Etoiles. Ce serait alors un gigantesque conflit d’intérêt. Par ailleurs, Casaleggio&assiciati est une société de consultation pour les entreprises et la politique n’est jamais compatible avec les affaires et les complicités typiques de cette activité. Il faudrait que Casaleggio, désormais acteur politique, s’en souvienne. Et la Présidence du Conseil aussi ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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08/07/2020
Des députés nationalistes flamands reçoivent une enveloppe avec de la poudre blanche.
Belgique. Au minimum sept députés du Vlaams Belang et un de la N-VA ont reçu une enveloppe avec de la poudre blanche. La police a ouvert une enquête.
23:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les prévisions sur le PIB encore plus mauvaises pour l’Italie – 11,2%."
Italie. Revue de presse.
L’adoption par le Conseil des Ministres du décret « simplification » pour relancer les travaux publics et l’économie du pays fait les gros titres des médias italiens : « Le gouvernement débloque 130 chantiers » (Corriere della Sera), « Le pari des chantiers » - ‘’Des règles plus simples pour assigner les travaux publics en dessous de 5 millions d’euros’’ (La Repubblica), « Décret simplification : les chantiers débloqués uniquement en automne » (Il Messaggero), « Chantiers débloqués, priorité au Sud » (Il Mattino), « La grande bouffe des chantiers ‘’grande vitesse’’ » (Fatto Quotidiano), « Gênes, le nouveau pont assigné à la famille Benetton » - ‘’Perplexité de la ministre des Transports : la concession aux responsables de l’écroulement du Pont Morandi ‘’ (La Stampa).
Les questions européennes, et notamment les prévisions de croissance de la Commission Européenne, sont également évoquées : « PIB, l’Italie lanterne rouge d’Europe avec -11,2% » (Sole 24 Ore), « Pedro Sanchez : ‘’un pacte Italie-Espagne pour le tournant de l’UE’’ » - ‘’ Entretien du PM espagnol qui prône pour l’accord sur le Recovery Fund dès juillet’’ (Corriere della Sera).
ARTICLE, La Stampa, N. Corratelli, « Voici le plan Conte : 130 grandes œuvres, lancées « sauf accord » : « Prévoyant encore une marge pour des modifications techniques, le président du Conseil, Giuseppe Conte, définit le décret Simplification comme « un résultat éclatant et un tremplin pour l’Italie ». Il permettra la réalisation de 130 œuvres stratégiques à travers l’investissement de 200 milliards, qui proviendront directement du Fonds de relance dès qu’il sera rendu disponible. A travers un moratoire de 12 mois pour le code des marchés publics, la nouvelle norme ne prévoira plus d’appels d’offres jusqu’à 5 millions d’euros et décrétera jusqu’au 31 juillet 2021 une limitation de la responsabilité au seul préjudice financier avec préméditation. Par ailleurs, elle permettra un accès rapide aux services des administrations publiques, avec une conséquente facilitation des rapports avec les citoyens ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Mission de Conte à Lisbonne ‘’je n’accepterai pas des compromis au rabais » : « La ‘’ligne rouge’’ de Giuseppe Conte est celle d’obtenir en Europe une ‘’réponse politique ambitieuse’’ face à la crise dramatique qui a frappé l’Italie en raison du virus et parce-que, avec les prévisions terribles sur le PIB, ‘’un compromis au rabais n’est pas acceptable’’. Le Président du Conseil joue son va-tout au prochain Conseil Européen des 17 et 18 juillet. Il ne peut pas se permettre d’erreurs et doit tisser davantage d’alliances cruciales qui serviront dans les pourparlers pour le Recovery Fund. Le message aux ‘’faucons’’ est clair : si les aides n’arrivent pas à un niveau adéquat pour le pays qui a le plus souffert pour le virus, l’Italie se mettra de travers sur le budget communautaire. C’est le message que Conte remettra à La Haye ce vendredi, à Berlin le 13 et à Paris le 16 juillet ».
ARTICLE/UNE, Sole 24 Ore, B. Romano « Les prévisions sur le PIB encore plus mauvaises pour l’Italie – 11,2% » : « Aux prises avec les effets néfastes de l’épidémie éclatée en hiver, la Commission Européenne a revu à la baisse ses prévisions économiques dans la zone euro pour 2020 et 2021, tout en exprimant l’espoir que ‘’le pire est peut-être passé’. La reprise est en train de commencer mais elle risque d’être incertaine et de provoquer de nouvelles divergences entre les pays membres. La prévision la plus décevante est celle concernant l’Italie : la récession, cette année, risque d’être le double par rapport à celle de l’Allemagne. Toujours pour l’Italie, selon la Commission, le secteur de l’Industrie devrait voir une amélioration avant celui du tourisme. En général, les données justifient la politique monétaire expansive de la Banque Centrale Européenne ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Evangelisti « Des certificats Covid faussés, même les contaminés voyagent » : « C’est un vrai trafic de faux documents attestant la négativité au Covid qui explique le chiffre important des contaminés enregistré parmi les passagers des vols devant du Bangladesh. C’est le président de l’association « ital-bangla » qui dénonce ‘’il y a de la corruption, n’importe qui peut l’acheter, il suffit de payer environ 30-50€’’. La situation risque ainsi de devenir hors de contrôle. Les avions partant du Bangladesh risquent de se transformer en bombes virales. A Rome, les Bangladais positifs sont 77, dont 36 sont arrivés par le vol de lundi après-midi ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2020
Croatie : le Mouvement patriotique de Miroslav Skoro arrive en troisième position avec 16 sièges et 10,89 % des voix.
Croatie. Lors des élections législatives du 5 juillet 2020, le Mouvement patriotique de Miroslav Skoro arrive en troisième position avec 16 sièges et 10,89 % des voix :
https://fr.euronews.com/2020/07/06/le-chanteur-miroslav-s...
15:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le décret pour faire repartir le pays adopté."
Italie. Revue de presse.
L’adoption du décret simplification dans la nuit en Conseil des ministres est très commentée : « Marchés et règles, la dernière bataille du gouvernement - Ok au plan de réformes pour l’Union européenne » (Corriere della Sera), « Gouvernement : le décret pour faire repartir le pays adopté » (Repubblica), « Administration publique, la grande fuite : plus de retraités que d’employés – Liste de 50 infrastructures prioritaires. Covid, procédures rapides pour hôpitaux et écoles » (La Stampa, Sole 24 Ore).
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, « La carte que Conte doit jouer dans l’UE. Des réformes jamais faites, c’est une révolution » : « Aujourd’hui débute la tournée de Giuseppe Conte dans les capitales européennes. Dix jours pendant lesquels il devra montrer à l’Europe que l’Italie est prête pour repartir, entreprenant en premier lieu toutes les réformes nécessaires pour accélérer les processus décisionnels et intercepter les investissements. Les premières rencontres, respectivement avec le premier Ministre portugais, Antonio Costa, et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devraient permettre à Conte d’obtenir leur soutien pour les négociations sur le Fonds de relance et l’accès au Fonds de sauvetage. L’étape de La Haye constituera la véritable épreuve pour le président qui devra faire changer d’avis son homologue hollandais, Mark Rutte, de ses réticences à l’égard de l’Italie : Conte devra alors le convaincre de la stabilité du pays, démontrée par la récente adoption du décret Simplification et, en même temps, il devra donner l’impression que son gouvernement dispose d’une majorité solide, même si les suspicions de sa substitution ou d’un prochain remaniement n’ont pas été
ENTRETIEN, La Repubblica, de Fabio Massimo Castaldo, vice-président du Parlement européen M5S : « "Le non au MES demeure, les garanties ne sont pas suffisantes et l'UE pourrait changer d'avis" » : « " Le M5S est contraire au MES et l'Italie ne doit pas le demander. Il n'y a pas de nouveautés en ce moment pouvant nous faire réévaluer ce mécanisme et les doutes sur le système de contrôle prévu après-programme demeurent. Les dépenses sanitaires ne peuvent pas être utilisées à des fins électorales. Les règles sont déjà écrites, rien ne pourra faire changer notre position. Nous avons remarqué que l'Espagne, le Portugal et la Grèce n'ont pas activé le MES. Il n'y a pas de méfiance à l'égard de l'UE mais j'exprime une position majoritaire au sein du M5S puisque l'UE a fait une déclaration d'intention qui n'a aucune valeur juridique ou contraignante et elle pourrait changer d'avis à l'avenir " ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 11 %.
Allemagne. L’AfD est donnée à 11 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
13:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/07/2020
"L’ouverture de Berlusconi, le non de Salvini."
Italie. Revue de presse.
La politique intérieure, et notamment la finalisation des décrets « simplification » et « relance » faisant partie des réformes qui seront présentées à la Commission Européenne pour le Recovery Fund, font les gros titres des médias italiens : « Moins d’impôts, plus de trains et voucher Internet, voici le plan pour l’Union Européenne » (Corriere della Sera), « Le MES n’est pas un piège » - ‘’Le Secrétaire Général de l’UE pour le Fonds sauve-Etats explique : ni Troïka ni austérité’’ ‘’ (La Repubblica), « Travaux publics, des procédures plus rapides » - ‘’Le Conseil des ministres adoptera le décret ce soir : dans le plan de relance pour l’UE une baisse d’impôts et de la TVA’’ (Il Messaggero), « Covid, raz-de-marée sur le PIB des régions » - ‘’Le plan national pour les réformes finalisé’’ (La Stampa), « Côte de popularité : Zaia devant tous pour les régions, Decaro pour les maires » (Sole 24 Ore).
L’ouverture des JT est consacrée à la finalisation du ‘’programme national des réformes’’ du gouvernement pour relancer l’économie, aux ‘’micro-foyers’’ Covid-19 relevés dans la Péninsule, malgré une baisse générale des cas positifs et au transfert des 180 migrants au large de Porto Empedocle (Sicile) sur un paquebot pour être placés en quarantaine.
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Stefano Buffagni, vice-ministre du Développement Economique : « " Aujourd’hui, le Recovery Fund est pour nous la priorité. Le remaniement ? L’action 5 Etoiles doit être plus incisive"» : «"Le Recovery Fund est pour moi prioritaire pour relancer le pays sur les infrastructures, la formation et les thèmes stratégiques. Le MES est devenu désormais fictif. Toute distraction est maintenant politiquement et stratégiquement incorrecte. Je pense que le MES n’est pas utile, nous n’en avons pas besoin avec tout ce que la BCE est en train de faire. Les critiques de Confindustria ? Les entrepreneurs sont très doués pour les mots mais pas pour les bonnes idées : ils se contentent de bavardages de salon. L’action du gouvernement doit augmenter sa force : il faut un fort changement de rythme. Elle doit être plus concrète et incisive et entraînée par les 5 Etoiles ’’ ».
ENTRETIEN, Il Giornale de dimanche, de Silvio Berlusconi : « Les alliés doivent y réfléchir : nous avons le droit d’essayer de changer ce gouvernement » : « Forza Italia, Ligue et Fratelli d’Italia sont des partis différents mais unis dans une alliance très solide basée sur des valeurs partagées et un projet de gouvernement important et moderne. Je ne crois pas qu’au sein du Parlement actuel existent les conditions pour donner naissance à un gouvernement adéquat à la gravité de la situation du pays. La voie maîtresse reste celle de redonner la parole aux Italiens. C’est une solution qui est à présent très difficile à réaliser. Si les conditions ne permettent pas d’aller aux urnes dans des brefs délais, le centre-droit pourrait alors réfléchir, ensemble, à une nouvelle majorité pour une politique plus adéquate à la crise et plus en accord avec la volonté des Italiens’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Caccia: « L’ouverture de Berlusconi, le non de Salvini » : « Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia, a commenté l’entretien de Silvio Berlusconi dans le Giornale et a souligné qu’il ne s’agissait pas du tout d’un attentat à l’unité du centre-droit. Berlusconi, dans son entretien, a réaffirmé que les élections sont effectivement la voie principale, mais a également suggéré la possibilité d'un nouvel exécutif si certaines forces politiques étaient prêtes à créer un gouvernement différent et meilleur que celui-ci. Tajani a précisé que ce serait alors un gouvernement d’unité nationale, auquel Matteo Salvini a déjà dit non en soulignant qu’il fallait aller voter rapidement. Giorgia Meloni, leader de FDI, à la fin de la manifestation unitaire du centre-droit de samedi à Rome, a également rejeté la possibilité d’un gouvernement jaune-rouge-bleu. Tajani a ajouté que, si le Quirinal ne pensait pas dissoudre les Chambres, le centre-droit devrait prendre l’initiative et tenter de proposer un gouvernement alternatif sous sa direction, avec éventuellement le soutien extérieur des modérés du M5S. Tajani a confirmé qu’aucun accord avec le PD n’existait à ce stade ».
ARTILCE, La Stampa M. Sasso « Alerte foyer pour le virus de retour, débat sur les traitements sanitaires obligatoires pour ceux qui refusent les traitements » : « Ce sont les nouveaux cas de gens contaminés à l’étranger et de retour en Italie, notamment des pays extra-Schengen, où l’épidémie est hors de contrôle, qui commencent à faire peur. Dans cette perspective, les comportements vus sur les plages, ces derniers jours, sans masques et sans distanciation, préoccupent. Les présidents des régions où se trouvent les nouveaux foyers, prennent leurs précautions. A Rome, ce sont les tampons pour la communauté du Bangladesh qui ont été décidés. Le président du Latium Zingaretti demande des tests dans les aéroports pour les vols provenant des pays à risque. Après le cas en Vénétie, le ministre de la Santé R. Speranza a demandé des traitements sanitaires obligatoires pour ceux qui refusent l’hospitalisation ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Nicola Giammarioli, secrétaire général du Fonds de Sauvetage européens MES : « ‘’Si l’Italie utilise le fonds MES, il n’y aura ni conditionnalités ni austérité’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2020
Vienne : le FPÖ donné à 10 % et la liste de HC Strache à 5 %.
Autriche. Vienne. Un sondage en vue des élections du 11 octobre 2020 pour le Conseil municipal de Vienne / Parlement de l’État de Vienne donne le FPÖ à 10 % et la liste de Heinz-Christian Strache à 4 % (soit en dessous des 5 % nécessaires afin d'obtenir des élus).
SPÖ : sociaux-démocrates
ÖVP : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FPÖ : patriotes
Neos : libéraux
HC : patriotes
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04/07/2020
"Le Luxembourgeois n'est pas raciste, mais bien lié à la patrie !"
Luxembourg.
"Le Luxembourgeois n'est pas raciste, mais bien lié à la patrie ! Les conservateurs."
20:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Grand rassemblement des patriotes à Rome.
Italie. Giorgia Meloni (Frères d'Italie) et Matteo Salvini (Ligue) ont pris part, ce 4 juillet 2020, à un rassemblement à Rome en vue de réclamer des élections.
Giorgia Meloni
Antonio Tajani, Giorgia Meloni et Matteo Salvini
Matteo Salvini
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0)