12/02/2022
"La politique, nous préférons la faire nous-mêmes."
Pays-Bas. Hollande du Nord. Haarlemmermeer.
"
"La politique, nous préférons la faire nous-mêmes. Votez local. Votez Forza !"
19:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2022
"Le projet centriste conduit vers Mario Draghi."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre sur le premier jour de levée de certaines restrictions sanitaires (dont la fin de l’obligation de port du masque en extérieur) au vu de la baisse du taux de contagion de ces derniers jours : « Virus, l’Italie rouvre » - L’obligation du port du masque à l’extérieur est levée et le pass sanitaire pourrait disparaitre en juin.
ARTICLE, Sole 24 Ore, « Le gouvernement mis en échec sur le Green pass ; la Ligue et Forza Italia prêts à l’offensive aussi sur les établissements balnéaires » : « La majorité avance en ordre dispersé, marquée par les tensions internes à chaque parti alors que s’ouvre une longue année de campagne électorale. Hier, au Sénat, deux amendements du décret sur le pass sanitaire ont été approuvés malgré l’avis contraire du gouvernement. C’est un signal important, bien qu’il ne s’agisse pas en soi d’une révolution : les déplacements en provenance des îles sont facilités et les salons et manifestations culturelles en plein air pourront être autorisés. Un autre signal est le renvoi de la question autour des stations balnéaires à la semaine prochaine alors qu’elle devait être examinée aujourd’hui en Conseil des ministres. La concession des licences pour l’exploitation des plages cristallise en effet une grande tension politique sur fond de campagne électorale. Matteo Salvini a vivement réagi aux déclarations du commissaire européen chargé de l’Economie, Paolo Gentiloni, qui a rappelé que les concessions devaient faire l’objet d’appels d’offre. Le chef de la Ligue s’en est même pris au parti du député européen, son allié au gouvernement, apostrophant Enrico Letta sur la question. Forza Italia a usé d’arguments beaucoup moins agressifs mais a tout de même qualifié d’ ‘’inopportuns’’ les propos de Gentiloni. Dans ce secteur, la Ligue et Forza Italia sont les partis les plus exposés avec les ministres du développement économique (Giorgetti), du Tourisme (Garavaglia) et des Affaires régionales (Gelmini). Sans compter la forte concurrence avec Fratelli d’Italia sur ces questions. D’ailleurs, Salvini et Giorgia Meloni ne se parleraient toujours pas. Le chef de la Ligue s’est pourtant dit prêt hier à rencontrer ses alliés du centre-droit. Pendant ce temps, En Sicile, Forza Italia confirme la rupture avec Nello Musumeci, très proche de Meloni, et mise plutôt sur Gianfranco Micciché pour les régionales. Pourtant, il faudra bien mener la bataille électorale contre la gauche et tous deux savent qu’ils devront au moins trouver un accord pour les prochaines élections locales. A moins que le face à face pour remporter le leadership du centre-droit ne l’emporte sur la conquête de Palerme ou de Gênes. »
ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Le projet centriste conduit vers Mario Draghi » : « La majorité quasi-nationale n’est pas destinée à durer. Les élections de l’année prochaine modifieront le panorama politique mais nul ne peut dire comment. Certains sont en train de se concerter pour séparer le PD de l’alliance stratégique avec le restant de la troupe des 5 Etoiles. D’autres veulent pousser encore plus à droite, en dehors de la majorité, Fratelli d’Italia et le courant de la Ligue qui suit M. Salvini. Dans cet espace vide pourraient alors entrer les rescapés de Forza Italia et les différents segments qui se déclarent comme libéraux-démocrates, allant des renziens à +Europa et en passant si possible par le ‘’parti des présidents des régions’’ de marque léguiste. Ce rassemblement hétérogène – peut être trop hétérogène – serait censé devenir le partenaire privilégié du Parti Démocrate. Et puisque cet équilibre serait instable, on demanderait à Draghi de continuer son œuvre au Palais Chigi à la tête d’une majorité qui ne serait plus de « large coalition » mais une véritable coalition politique. Draghi deviendrait alors le point de repère des groupes centristes avec le soutien du PD. Tout cela nécessite toutefois une loi électorale proportionnelle, sans laquelle toute ambition centriste serait vouée à l’échec. Et puis, cela voudrait dire que le PD, qui cherche à être le premier parti italien, devrait alors renoncer à proposer le nom du prochain président du Conseil. C’est un projet politique de longue haleine qui n’est pas pour autant sans logique. Quel serait l’intérêt de garder Draghi au Palais Chigi, après l’avoir privé du rêve du Quirinal, pour ensuite le mettre à la porte quelques mois plus tard ? Il s’agit d’un projet permettant à Draghi de rester plus longtemps à la tête du pays et qui a au moins le mérite de représenter une opération politique. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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10/02/2022
"Grillo engage Casaleggio mais Giuseppe Conte est opposé à un nouveau vote sur [la plateforme] Rousseau."
Italie. Revue de presse.
L’enquête pour détournement de fonds publics visant Matteo Renzi dans le cadre de sa fondation ( Affaire Open, Renzi sera jugé » (Il Giornale)), ainsi que le débat sur un possible assouplissement des règles anticovid en Europe, (« De Paris à Londres, stop au pass sanitaire » (Corriere)), sont également cités.
Les JT couvrent essentiellement les mesures pour contrer la hausse des factures de gaz et d’électricité annoncées hier par le gouvernement.
ARTICLE, La Repubblica, de L. De Cicco, « Grillo engage Casaleggio mais Giuseppe Conte est opposé à un nouveau vote sur [la plateforme] Rousseau » : « Le ‘garant’ du Mouvement, Beppe Grillo, sera aujourd’hui à Rome pour tenter de résoudre le problème que pose la direction du Mouvement 5 Etoiles. Le fondateur a de nouveau les pleins pouvoirs après que le tribunal de Naples a retiré à Giuseppe Conte son rôle de leader. Il a déjà consulté Davide Casaleggio auquel il est prêt à faire appel en lui demandant que ce soit sur sa plateforme ‘Rousseau’ [permettant une participation citoyenne directe] qu’ait lieu le vote qui devra sortir le M5S de l’impasse. Il s’agit d’élire le nouveau comité de Garants et d’entériner le nouveau règlement intérieur devant permettre à Conte de retrouver ses fonctions. Pourtant, le principal obstacle à cette solution est Giuseppe Conte lui-même qui avait été le principal acteur politique de la douloureuse rupture avec Casaleggio. L’entourage de Conte le confirme : ‘’d’un point de vue politique et légal, un retour sur la plateforme Rousseau serait difficile à expliquer’’. Pour Grillo, il n’y a pas d’alternative, c’est prévu par l’article 1er du statut : la consultation des inscrits ne peut se faire qu’à travers Rousseau. Il tentera donc de convaincre Conte lors de leur face à face d’aujourd’hui. Les parlementaires 5 Etoiles placent beaucoup d’espoir dans cette visite de Grillo au cours de laquelle il rencontrera probablement également Di Maio. Il cherche à anticiper toutes procédures judiciaires, les activistes qui ont fait déchoir Conte à Naples ont été contactés et ils ont posé trois conditions : le recours à Rousseau, l’élection du Comité de garantie et la possibilité pour chaque membre de se présenter à la direction du mouvement (par opposition à une consultation fermée, sur un modèle de question en ‘oui ou non’ à la candidature de Conte). Les militants pourraient alors renoncer à l’élection de l’organe collégial à 5 membres voué à remplacer la figure de leader. Autrement, Giuseppe Conte pourrait bien mettre sur pied son propre Mouvement entrainant avec lui les soutiens en sa faveur. Grillo sait que les inscrits au M5S voteraient probablement en masse pour Conte mais il est convaincu qu’il est bon d’ouvrir le Mouvement à d’autres candidatures. Le recours à Rousseau n’est pas si simple, notamment sur le plan logistique, et aurait un cout élevé : 30 000 euros par consultation. Pour Conte le temps presse et « l’action d’une force politique ne peut rester interrompue » de cette façon. Mais si Conte accepte Casaleggio, tout pourrait se faire dans la semaine. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2022
Le tribunal administratif de Cologne décidera si l'Office pour la protection de la Constitution peut qualifier l'ensemble de l'AfD d'"extrémiste de droite présumée".
23:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni sera à la CPAC 2022.
Italie et USA. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni sera, fin février 2022, en tant que présidente du Parti des conservateurs et réformistes européens, à la CPAC 2022 à Orlando aux USA. La CPAC est la plus grande et la plus influente réunion de conservateurs au monde.
23:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie organise une récolte de signatures pour l'élection directe du président de la République.
Italie.
"Signez pour l'élection directe du président de la République."
23:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : qui devrait diriger la coalition de centre droit ?
22:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hongrie : depuis 2010, le nombre de mariages a augmenté de 87 %, tandis que le nombre de divorces a diminué de 36 %.
Hongrie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le Premier ministre Viktor Orbán a introduit des politiques favorables à la famille.
Le nombre de mariages a augmenté de 87 %, tandis que le nombre de divorces a diminué de 36 %.
22:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni : je suis prête à diriger."
Italie. Revue de presse.
Les unes rendent compte du débat politique interne, notamment les tensions au sein du M5S et au sein de la coalition de centre droit, divisés après l'élection du Chef de l'Etat : « Grillo déçoit Conte : il faut respecter les décisions des juges » - Le gouvernement accélère sur la réforme de la justice mais les partis sont divisés (Corriere della Sera), « M5S, Grillo bloque Conte; c'est la bataille sur les nouveaux statuts » (La Repubblica), « Meloni : je suis prête à diriger » - La leader de FdI revendique la direction de la coalition. Salvini prévient : celui qui se présente seul aux élections est destiné à perdre (La Stampa), « Berlusconi : je suis prêt à refonder le centre droit » - Nous sommes fidèles à Draghi mais en 2023 nous pourrons élargir notre coalition (Il Giornale).
COMMENTAIRE, Repubblica, de Stefano Folli, « La seconde phase du gouvernement » : « Ce que nous vivons actuellement est sans doute la seconde phase du gouvernement, ou plutôt son début. On ne peut certainement pas parler d’un exécutif ‘’Draghi bis’’, car – heureusement – il n’y a eu aucune crise ni aucun remaniement. Mais il y a cependant une impression de nouveau départ après les semaines tendues que nous avons vécues, à la faveur duquel on a ressenti un besoin de stabilité, conduisant ainsi à une réélection de Mattarella. Or, il est connu que la stabilité n’est jamais une conquête définitive, et qu’il faut travailler tous les jours pour s’assurer de la conserver. Certes, ce n’est pas chose aisée, et tous ceux qui recommandent à Draghi de battre du poing sur la table ne semblent pas avoir compris qu’assurer un leadership ne signifie pas crier plus fort que les autres, surtout dans un climat marqué par les névroses du M5S et les tourments du centre-droit. Le Président du Conseil est le premier à savoir que diriger un exécutif l’année qui précède les élections signifie dialoguer et chercher des médiations possibles. Draghi a le prestige nécessaire pour obtenir le meilleur des forces politiques ainsi que de ses partenaires européens. Il ne s’agit pas d’un hasard qu’il ait souhaité rouvrir le dossier de la réforme de la justice malgré les fortes résistances des magistrats. Pour citer Churchill qui commentait les premières victoires des Alliés en Afrique du Nord : ce n’est pas le début de la fin, mais peut-être la fin du début. »
(Traduction : ambassade de France)
14:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2022
Italie : Frères d'Italie monte encore au détriment de la Ligue.
Italie.
Parti Démocrate : centre-gauche
Frères d'Italie : patriotes
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Azione + Europa : libéraux
21:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Affiche du PVV pour les municipales à Utrecht.
Pays-Bas. Utrecht.
Geert Wilders : "Votez PVV. Utrecht. Liste 11."
20:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Haye : Groep de Mos/ Hart voor den Haag donné à 17,6 %.
Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Un sondage réalisé auprès des habitants de La Haye disposant du droit de vote donne le parti Groep de Mos/ Hart voor den Haag à 17,6 % pour les élections municipales de mars 2022.
20:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
""Il faut traiter avec Poutine " : de la Ligue au M5S, le réseau transversal du parti pro-russe."
Italie. Revue de presse.
Les tensions au sein du Mouvement 5 Etoiles, après l’invalidation par le tribunal de Naples des nouveaux statuts du parti et de l’élection de Giuseppe Conte à la présidence de celui-ci pour irrégularités, font les gros titres de la presse italienne : « M5S, le juge suspend Conte » - La saisine contestant sa nomination et les nouveaux statuts a été jugée recevable, les pouvoirs passent à Grillo, le Mouvement est dans le chaos (Corriere della Sera), « Les 5 Etoiles décapités » - Le tribunal de Naples suspend l’ensemble de la direction du mouvement. Conte dit que son rôle est politique, pas juridique, et s’en prend à Di Maio. Une scission est possible (La Repubblica), « L’énième attaque bureaucratique contre Conte » - Le leader annonce une nouvelle consultation des militants incluant les nouveaux inscrits (Fatto Quotidiano), « Conte déchu » - La direction suspendue par le tribunal de Naples, le Mouvement se voit privé de leadership (Il Giornale).
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COULISSES, Repubblica, de M. Pucciarelli, « Une déconvenue pour l’ancien Président du Conseil qui renforce ses ennemis » : « À la suite de la publication de la décision du tribunal de Naples (qui a décidé de suspendre le statut du M5S voulu par Conte, ndlr) la confusion régnait au sein de l’entourage de Conte, entre ceux qui proposent d’en profiter pour repartir de zéro, et ceux qui pointent du doigt la démission de Di Maio intervenant bizarrement juste avant la décision du tribunal. Conte a finalement choisi de donner une réponse politique : ‘’mon leadership ne dépend pas de décisions prises dans les tribunaux’’. Mais en réalité, c’est une phase chaotique de l’histoire du M5S à laquelle on s’apprête à assister : l’association Rousseau prétend retrouver son ancien statut de plateforme centrale de consultation, le retour d’Alessandro Di Battista se fait toujours plus sentir, les adversaires de Conte demandent que l’on revienne à une direction collégiale et Grillo serait bien tenté de remonter les bretelles à ses enfants qui ne l’écoutent pas. Quant à la fameuse rencontre entre Di Maio et Conte, elle a été reportée à nouveau et l’on ne sait pas quand elle aura lieu. Hier, lors de son intervention à l’émission Otto e mezzo, Conte a également abordé le sujet épineux de la limite des deux mandats : ‘’il faut garder le principe de cette règle, mais je voudrais en discuter avec Grillo et imaginer des dérogations possibles.’’. Et voici un énième sujet sur lequel se déchaineront les passions des puristes du Mouvement qui dénoncent la perte d’identité du M5S. L’essoufflement que craint Conte est donc déjà réel, mais il est aussi le fruit d’une prophétie auto-réalisatrice. »
ANALYSE, La Repubblica, « ‘’Il faut traiter avec Poutine " : de la Ligue au M5S, le réseau transversal du parti pro-russe. » : « Il y a des régions du monde qui s'effondreraient sans une touche d'autoritarisme. La Russie en fait partie", soutient Vito Petrocelli, ancien membre de l'extrême gauche, aujourd'hui président M5S de la Commission des affaires étrangères du Sénat. Il est connu pour être pro-chinois. Et Poutine ? "Il n'est pas un champion de la démocratie, mais..." Mais... "Il n'est pas juste de le juger avec un prisme trop occidental : ceux qui le critiquent, comme les Américains, ont leurs propres problèmes à régler". " "L'intégrité territoriale de l'Ukraine doit être préservée, mais si elle rejoint l'OTAN, les Russes auront des bases de missiles à 400 kilomètres de Moscou. Il faut l'éviter si nous ne voulons pas une guerre", affirme Paolo Grimoldi, chef de la délégation parlementaire à l'OSCE et ancien secrétaire de la ligue en Lombardie. Ce sont deux voix d'un monde politique composite et souterrain, qui croise la Ligue, Fratelli d'Italia, des pans du M5S et des ex-cinq étoiles, et qui peut être défini, pour des raisons complexes, comme pro-russe. "Ils ne comprennent pas que Poutine a changé et que l'Occident a été affaibli", critique un membre influent du PD. Les membres de la Ligue recherchent en Russie une fascination autoritaire, un goût pour l'homme fort. Il y a ensuite Giuseppe Conte, qui a soutenu l'idée de Matteo Salvini de nommer à la présidence le président du Conseil d'État, Franco Frattini, dont les sympathies pro-russes ne sont pas un mystère. Au M5S, beaucoup de choses ont changé : Luigi Di Maio est maintenant fermement atlantiste. Et même un autre pro-russe, Manlio Di Stefano, a changé de discours. Pas dans la Ligue. Un représentant tel que le député véronais Vito Comencini cultive des relations continues avec la Crimée. Grimoldi est d'avis qu'en cas de conflit "l'Ukraine ne tiendrait pas, car de Kiev à Donetsk ce sont des Russes : ils auraient des problèmes de stabilité interne". Silvio Berlusconi a toujours eu une relation personnelle avec Poutine. Valentino Valentini, député de Forza Italia, l'a toujours accompagné dans ses déplacements par le passé et a été décoré de l'ordre de Lomonosov par le dirigeant russe en 2005. Malgré la crise actuelle entre Fratelli d'Italia et la Ligue, le soutien à Moscou reste un point d’entente. Guido Crosetto, le candidat de Giorgia Meloni au Quirinal, a tweeté que "la chose la plus stupide que l'Occident (principalement l'Europe) puisse faire est de pousser la Russie vers Pékin". Au téléphone, il a ajouté : "Ma position est parfaitement pro-occidentale, si nous ne parlons pas, les matières premières, indispensables à la transition écologique, finiront entre les mains des Chinois". »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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07/02/2022
"Meloni rejette la proposition de fédération du centre droit lancée par Salvini."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne titre tout d’abord sur les tensions au sein des deux coalitions de droite et de gauche dans la perspective de l’adoption d’une réforme électorale nécessaire pour accompagner celle de la réduction du nombre de parlementaires prévue à partir de 2023 : « Conte : je ne permettrai pas les attaques internes » - Le leader du M5S s’exprime au sujet de L. Di Maio ; Meloni rejette la proposition de fédération du centre droit lancée par Salvini (La Stampa) « Les partis font pression pour des aides supplémentaires contre la flambée des prix mais le gouvernement freine » - Salvini : nous avons un an devant nous pour reformer le centre droit (Corriere della Sera). Le ralentissement de la crise sanitaire, et notamment la baisse du taux de contagion permettant l’assouplissement de certaines restrictions, dont la simplification des quarantaines dans les écoles , est également citée : « Fin de l’obligation de port du masque dans les zones blanches » - A partir de vendredi prochain, moins de restrictions et réouverture des discothèques (Il Messaggero) , « Virus, moins de restrictions et de cours à distance » (Corriere della Sera), « Contagions et hospitalisations, les signes de la fin de la pandémie » (Il Giornale). Enfin, la crise ukrainienne fait la Une du quotidien La Repubblica « Kiev, Salvini ouvre à Moscou » - Pour le chef de la Ligue, il est fondamental d’avoir de bons rapports avec les Russes et il invite le ministre Di Maio à agir pour éviter un conflit. Les leaders de la coalition sont divisés. Les Etats-Unis lancent l’alerte : les troupes du Kremlin seraient prêtes à une invasion, 70% des capacités nécessaires sont sur place.
ENTRETIEN, Stampa, de Giuseppe Conte, « Di Maio n’a pas intérêt à me pousser à bout. Draghi doit se montrer courageux au sujet de la loi budgétaire. » : « ‘’Elire Elisabetta Belloni au Quirinal aurait été un tournant dans notre histoire, l’introduction d’une nouveauté notamment avec l’élection d’une femme, mais les partisans du conservatisme sont intervenus. Les déclarations de Di Maio au sujet de Belloni m’ont beaucoup étonné, car il a toujours été le premier à défendre le principe de ne pas gâcher des noms en faisant des déclarations publiques. Je fais tout mon possible pour qu’il y ait moins de verticalité au sein du M5S, nous nous efforçons de définir collectivement une ligne politique et mon rôle consiste ensuite à la résumer et la défendre. Aller dans des directions opposées ne revient pas tant à affaiblir mon leadership, mais plutôt à créer de la confusion et faire du mal au Mouvement. Il ne peut pas y avoir des agendas personnels, doubles ou triples. Le comportement de Di Maio a généré de la souffrance et du malaise au sein du M5S, c’est aussi pour cela que j’ai estimé que la démission de Di Maio de son poste au sein du Comité de Garantie était légitime. Si je pense que Di Maio devrait démissionner de son poste de Ministre des Affaires étrangères ? J’ai été très clair avec Draghi sur notre volonté de réaliser un pacte avec les citoyens pour renforcer l’action du gouvernement : aucun remaniement n’est envisagé pour l’instant. Je travaille pour créer un Mouvement accueillant, mais où personne, moi le premier, ne doit penser être indispensable. Actuellement, il faut faire face à l’augmentation du prix des factures de gaz et d’électricité qui risque de compromettre la relance économique ainsi que la modification de la loi budgétaire. Cela fait des semaines que nous le demandons à Draghi car nous avons besoin de réponses courageuses pour assurer une relance forte et stable. Enfin, concernant la réforme de la loi électorale, j’estime que le système proportionnel est l’instrument le plus efficace pour aborder la phase politique que nous traversons : il permettra davantage de dialogue entre les forces politiques et de mieux se différencier en proposant une offre politique plus claire et plus en ligne avec son électorat’’. »
ENTRETIEN, La Verità, de Riccardo Molinari, chef de groupe de la Ligue à la Chambre « LeU a plus de poids que nous dans le gouvernement : c’est inacceptable » : « ‘’Il est nécessaire que notre présence au sein du gouvernement soit considérée avec le même poids que celle des autres. La Ligue, en termes de voix, est le deuxième groupe parlementaire. Parfois, les positions de LeU comptent plus que les nôtres : nous ne pouvons plus l’accepter. Nous devons sortir de la logique selon laquelle l’urgence signifie la suppression totale du débat parlementaire. Le Président Mattarella a lancé un message très clair sur l’importance de la démocratie parlementaire et sur le risque que font peser des technocrates d’imposer leur point de vue. La Ligue n’a pas demandé un remaniement mais elle demande à avoir plus d’espace. La provocation de Giorgetti sur sa possible démission avait comme but de souligner une certaine gêne. Nous soutenons le gouvernement par sens de responsabilité, mais il n’est pas possible qu’un seul décide, tandis que les autres obéissent. Il y a un an, nous avions décidé d’entrer dans le gouvernement pour apporter une aide aux secteurs les plus touchés par la pandémie : les professions libérales. Nous avons vécu une cohabitation difficile avec le centre gauche et les 5 Etoiles, mais ce n’est pas un mariage, nous restons à condition d’être écoutés et respectés. Fratelli d’Italia nous a lancé des piques qui n’étaient pas des caresses. Nous voulons renforcer l’alliance de centre droit, mais si quelqu’un ne veut pas de cette alliance, il est clair que nous regarderons ailleurs. Quand Salvini a lancé le projet de fédération de centre droit, il s’adressait à ceux qui sont en train de partager avec nous la responsabilité d’un gouvernement, et pas à ceux qui restent dehors et jouent à tout détruire, faisant semblant que le Covid n’existe pas.’’ »
PREMIER PLAN, Corriere della sera, de P. Di Caro, « Meloni prévient : ‘’nous nous présenterons seuls aux élections si nous n’avons pas de garanties.’’ » : « L’intervention de Meloni d’hier soir à l’émission Non è l’Arena sur La7 a débuté par une forte critique du système de pass sanitaire, ‘’une religion dont on ne peut même pas débattre’’. La leader de FdI s’est évidemment exprimée au sujet de la proposition de Salvini de constituer un grand parti républicain sur le modèle américain en affirmant : ‘’cela ne me concerne pas’’. Prenant ses distances de ses alliés qui ont décidé de ‘’voter pour un président du PD et de gouverner avec le PD’’, Meloni déclare que désormais toutes ses forces seront consacrées au renforcement de son parti des ‘’conservateurs.’’ Mais c’est au sujet de la réforme de la loi électorale que Meloni surprend le plus son auditoire : même si l’on optait finalement pour un système proportionnel, ‘’avec les chiffres actuels, il sera difficile de se passer de FdI’’, ‘’je demanderai un pacte pour éviter les « arrangements » politiques ainsi qu’une plus grande clarté au sujet d’alliance avec le PD et le M5S, je veux savoir si mes alliés comptent rester dans mon camp.’’ En somme, le délitement du centre-droit, que Meloni elle-même a reconnu hier soir, semble destiné à grandir et à durer sur le long terme. »
SONDAGE, Messaggero, de D. Pirone, « Le Centre en voie de construction atteint 15% d’intentions de vote. » : « Avec la crise des coalitions provoquée par les élections éprouvantes du Président de la République et à un an des prochaines élections, on parle de plus en plus de la naissance d’un grand centre. S’il est encore difficile d’affirmer avec certitude de quelles forces sera constitué ce ‘’Grand centre’’, Antonio Noto de Noto Sondaggi et Fabrizio Masia de EMG Different s’accordent sur le poids de son électorat qui serait aux alentours de 15%. Enzo Risso, directeur scientifique d’Ipsos, affirme que cet électorat regroupe ‘’des Italiens qui détestent la politique du conflit, qui demandent plus de stabilité et de gouvernabilité, qui sont dynamiques dans le secteur économique et légèrement modérés en politique.’’. Ipsos a mené une étude plus approfondie sur le profil-type de l’électeur de ‘’centre-centre’’ : 26% ne vote pas, 20% vote actuellement pour le M5S et 11% préfère actuellement Meloni et Salvini. Concernant la répartition territoriale, les centristes s’élèvent à 18% dans le Nord-Est et ils représenteraient 11% des électeurs des grandes villes. Il est cependant encore difficile de prévoir ce que représentera véritablement ce grand centre lors des prochaines élections de 2023 : comme le confirme un des plus grands experts des systèmes électoraux, Roberto D’Alimonte, l’émergence ou pas d’un grand centre dépend fortement de la loi électorale qui sera finalement adoptée. »
ARTICLE, La Repubblica, « Salvini tend la main à Poutine et appelle au ‘dialogue avec Moscou sur l’Ukraine’ » : « Pour le leader de la Ligue, il est ‘fondamental’ de maintenir de bonnes relations avec la Russie. Une position que ne partage pas le gouvernement italien. Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio reste fidèle à la ligne des Etats-Unis, la plus dure vis-à-vis du Kremlin, qui a également le soutien du Parti démocrate. Cette position creuse un peu plus le fossé avec Giuseppe Conte, qui est plus proche du Kremlin. Pour Matteo Salvini, c’est l’Italie qui aurait le plus à perdre en cas de détérioration précipitée de la situation entre l’Ukraine et la Russie. Les tensions et le manque de dialogue sont pour lui directement liés au risque de pénurie d’énergie en Europe et plus particulièrement en Italie. Comme lorsque dans la course à la présidentielle ils avaient tenté ensemble de promouvoir Elisabetta Belloni alors que Luigi Di Maio freinait cette candidature, Salvini se place à nouveau du côté de Giuseppe Conte, qui avait déjà exprimé des positions russophiles lors de son premier gouvernement. Ce qui laisse penser au ministre des Affaires étrangères qu’il s’agit avant tout d’un calcul sur le plan de la politique intérieure, alors qu’il ‘ne se passe pas un jour sans que le ministre ne parle de la situation ukrainienne’ souligne la Farnesina. Luigi Di Maio et Lorenzo Guerini, le ministre de la Défense, se présenteront aujourd’hui devant les commissions conjointes Affaires étrangères et Défense de la Chambre et du Sénat. En attendant, Mario Draghi a déjà pris le dossier en main en téléphonant personnellement à Poutine afin de s’assurer que les fournitures de gaz à l’Italie n’étaient pas en jeu. Le PD dénonce quant à lui le silence de trop nombreux partis italiens sur la situation à l’Est de l’Europe qui se montrent ainsi favorables à Poutine. Une accusation qui concernerait aussi Salvini et rappelle l’affaire Metropol sur des financements obscurs du parti en lien avec la Russie pour laquelle une enquête visant l’ancien porte-parole de Matteo Salvini est encore en cours. Une ombre qui refait surface à chaque fois que le leader léghiste tente de prôner le dialogue avec Moscou. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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06/02/2022
"Pouvoir se rendre au bistrot sans QR-code."
Pays-Bas.
"Vous êtes-vous vaccinés pour votre santé ou pour des accès ? Pouvoir se rendre au bistrot sans QR-code."
23:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Expulser [des migrants illégaux] libère des habitations."
Allemagne. Junge Alternative, la section Jeunesse de l'AfD :
"Expulser [des migrants illégaux] libère des habitations."
23:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Groningue : "Notre liberté de retour !"
Pays-Bas. Province de Groningue. Groningue. Affiche du Forum voor Démocratie de Thierry Baudet pour les élections municipales :
"Notre liberté de retour ! Vote le 16 mars FvD."
01:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2022
Affiche de Leefbaar Rotterdam : "Simplement pour Rotterdam."
Pays-Bas. Rotterdam. Affiche de Leefbaar Rotterdam (Rotterdam vivante) pour les élections municipales :
"Simplement pour Rotterdam."
19:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Affiche de la LPF Westland pour les municipales.
Pays-Bas. Province de Hollande du Sud. Westland.
"Nous disons ce que nous pensons. Nous faisons ce que nous disons."
19:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Affiche Hart voor Den Haag / Groep de Mos.
Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Affiche Hart voor Den Haag / Groep de Mos (Cœur pour La Haye / groupe de Mos) pour les municipales :
Affiche : Richard de Mos
Distribution de tracts
19:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Haye est pleine."
Pays-Bas. Den Haag (La Haye). Couverture du programme du PVV à La Haye pour les municipales :
"La Haye est pleine."
01:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2022
"L’ouverture de Berlusconi à l’égard des centristes : avec un rôle moteur pour Forza Italia au sein de la coalition."
Italie. Revue de presse.
La prestation de serment hier par le Président de la République devant les Chambres réunies, et notamment le discours sur les priorités du nouveau septennat, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent l'invitation de S. Mattarella à mettre en oeuvre les réformes nécessaires pour relancer le pays face aux nouveaux défis : « Mattarella : et maintenant reconstruisons le pays » - Dans son discours, le Chef de l'Etat critique les décrets d'urgence. Applaudi 55 fois, il demande une réforme en profondeur de la justice (Corriere della Sera), « L'Italie de la dignité » - Le Chef de l'Etat prête serment et rend hommage à la centralité du Parlement. Dans son discours, il souligne la nécessité de mener la lutte contre les inégalités et contre la pauvreté (La Repubblica), « La dignité d'un pays » - S. Mattarella prête serment, dans son discours il cite les inégalités, la défense des droits et la justice (La Stampa), « Mattarella : L'Italie doit redémarrer » (Il Messaggero), « Mattarella rend la justice » - Dans son discours, il lance une dure attaque contre les magistrats. Voici l'agenda de son septennat (Il Giornale), « Les élus applaudissent la réforme qu'ils bloquent » - La réforme de la justice est enlisée depuis neuf mois (Fatto Quotidiano). La mort du chef de Daech al Quraishi en Syrie, suite à une opération militaire américaine, est également citée en Une.
PREMIER PLAN, Repubblica, de G. Casadio, « A la proportionnelle ou Rosatellum. Seul le centre met des freins à la droite » : « Que l’on opte pour une loi électorale proportionnelle ou que l’on conserve le système du Rosatellum [un mélange de majoritaire et de proportionnelle qui favorise les coalitions, ndlr], il est certain que les centristes joueront un rôle décisif. Une simulation faite par Youtrend qui prend en compte les opinions des différentes forces politiques, montre que rien n’est certain. Il faut bien faire attention au positionnement des forces centristes (IV, Azione + Europa et Coraggio Italia) ainsi qu’à FI. La simulation met en avant 6 scénarios possibles : dans le premier cas, si l’on conserve le Rosatellum, le centre-droit (FI, Ligue et FdI) avec Coraggio Italia peut se retrouver face à une coalition centriste (IV, + Europa et Azione) et un axe PD-M5S-LEU. Cette configuration avantagerait le centre-droit bien que d’une courte avance. Si le pôle centriste s’élargit (IV, + Europa, Azione, CI et FI) face à un centre-droit réduit (Ligue et FdI) et un centre-gauche inchangé, aucune coalition n’aurait assez de voix pour gouverner à elle seule. Le troisième scénario prévoit que le M5S se présente seul, comme en 2018, lorsque le Rosatellum s’avéra gagnant pour les 5 étoiles. Cependant, cette fois-ci, la fragmentation bénéficierait au centre-droit à condition qu’il fasse preuve d’unité. Le quatrième scénario qui prend toujours en compte le Rosatellum, si IV ainsi que + Europa et Azione rejoignaient l’axe PD-M5S, c’est cette large coalition de centre-gauche qui remporterait la partie. Le fort attachement de Renzi à l’actuelle loi électorale, peut-il être interprété comme la volonté de consolider l’entente renouvelée avec Letta ? La position de Brunetta est quant à elle plus surprenante : si la position officielle de FI est de conserver le système majoritaire, Brunetta n’est pas opposé à une réforme. Enfin, la simulation Youtrend imagine deux scénarios possibles si l’on passe à un système proportionnel : si FI, FdI et la Ligue s’allient après s’être présentés séparément, c’est eux qui remporteraient la victoire. Cependant, si le système proportionnel pourrait encourager une maxi liste de centre avec FI, personne ne pourra parvenir à une majorité absolue sans un accord avec les centristes. »
ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Sept années différentes et quelques surprises » : « L’ovation à la Chambre est le seul point commun que le discours de S. Mattarella a avec celui de G. Napolitano en 2013, lui aussi réélu à la Présidence de la République. Tous ces applaudissements ne doivent pas nous leurrer. Fort de l’expérience de Napolitano, Mattarella évitera de se sentir trop flatté. Dans ces applaudissements il y a sans doute de l’estime pour lui, mais aussi le soulagement d’avoir échappé à une dissolution anticipée des Chambres en raison de l’instabilité politique générale. Mattarella représente une garantie de stabilité pour l’année qui précède la fin de la mandature. Mais représentera-t-il aussi une garantie pour l’avancement du plan de réformes ? Sur ce point, Mattarella a été prudent. En revanche, il ne l’a pas été sur des points très sensibles : les rapports avec les juges, avec un Conseil de la Magistrature qui doit se réformer pour qu’il ne soit pas à la merci de courants internes, et la tentative de restituer la centralité perdue au Parlement, humilié par l’utilisation excessive de décrets de loi et de motions de confiance. Les partis et le gouvernement Draghi sont avertis : dans le chemin vers la reprise post-Covid il y a beaucoup à faire pour tous, si possible avec une ambiance de cohésion nationale. Le Président a voulu, avec son style à lui qui est différent de celui de ses prédécesseurs, marquer un passage vers une nouvelle phase. C’est ce qui a pu être constaté dans l’attitude froide envers le Président du Conseil, avec l’accent qui a été mis sur des sujets éthiques avant même que politiques : l’effort de regarder au-delà de l’urgence. Comme s’il avait voulu dire à Draghi et à tous les protagonistes de cette course tourmentée au Quirinal, qu’il est temps de se remettre au travail sur la pandémie, sans doute, mais surtout sur la relance économique et le malaise social. Certains ont voulu y voir un discours « présidentialiste » (chose invraisemblable au vu de la sensibilité constitutionnelle de Mattarella) et affirment que l’Italie serait prête pour un système semi-présidentiel. Ce serait alors le comble si, en raison des circonstances, Mattarella devait être la personne devant appliquer cette solution. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Massimiliano Romeo, chef des groupes parlementaires de la Ligue au Sénat, « Des déclarations importantes au sujet de l’autonomie. Draghi ? Nous n'entraverons pas son travail, mais il doit nous écouter. » : « J’ai beaucoup apprécié le discours du Président Mattarella et notamment les passages concernant la justice qui doit être réformée. La Ligue a proposé un référendum qui pourrait transformer cette réforme en fait. Concernant l’instabilité de la majorité, je tiens à rappeler que Salvini et Giorgetti les premiers ont demandé que les tensions autour de l’élection du président de la République n’aient pas de répercussions sur le gouvernement. Nous n’avons aucune intention d’entraver l’activité du gouvernement, mais nous demandons que nos objections soient plus prises en considération. Je comprends la froideur à l’égard de l’idée d’un grand parti républicain à l’américaine proposée par Salvini, mais il est nécessaire de retrouver l’unité. Je suis persuadée qu’à la fin, une fois que les esprits se seront apaisés, nous parviendrons à un accord pour nous présenter unis aux prochaines élections administratives. Enfin, la loi électorale n’est pas une priorité, mais comme nous avons tous voté pour Mattarella, nous devrions viser un Mattarellum. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/02/2022
La gauche danoise, au pouvoir, pratique une politique migratoire restrictive.
Danemark. La gauche, au pouvoir, pratique une politique migratoire restrictive :
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/immigra...
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"La Ligue prend ses distances et s’abstient sur le vote des nouvelles mesures sanitaires."
Italie. Revue de presse.
L’adoption en conseil des ministres d’un décret prévoyant un assouplissement des restrictions anti-Covid pour les personnes vaccinées à partir du 7 février, fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent néanmoins l’abstention des trois ministres de la Ligue, qui seraient en désaccord avec les différences introduites « entre les personnes vaccinées et non vaccinées », pouvant anticiper la sortie du parti de M. Salvini de la majorité d’ici l’été « Draghi, l’Italie sera plus ouverte » - Les restrictions pour les personnes vaccinées ont été levées, même en zone rouge. Les leçons en présentiel seront plus simples, le pass sanitaire est désormais illimité (Corriere della Sera), « Draghi rouvre l’Italie mais Salvini lui lance un défi » - Les ministres de la Ligue ne votent pas les nouvelles mesures pour l’école (La Repubblica), « Draghi : maintenant nous rouvrons l’Italie » - Mais il y a la rupture de la Ligue, les ministres déplorant une discrimination envers les enfants non-vaccinés (La Stampa), « Nous sortons du cauchemar » - Ecoles, pass illimité et adieu à la zone rouge, levée des restrictions pour les personnes vaccinées ou guéries. Un calendrier pour un retour à la normalité (Il Giornale) - « Un gouvernement mourant discrimine les personnes guéries » - Règles et limites, les ministres de la Ligue abandonnent le conseil des ministres (Fatto Quotidiano). La disparition de l’actrice Monica Vitti est également citée avec large couverture photographique en Une.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Marco Cremonesi, « Salvini avertit le gouvernement ; La Ligue prend ses distances et s’abstient sur le vote des nouvelles mesures sanitaires » : « Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu hier, les membres de la Ligue qui font aussi partie de l’exécutif - Giancarlo Giorgetti, Massimo Garavaglia et Erika Stefani - n’ont pas participé au vote du décret sur les nouvelles mesures sanitaires. Une partie de leurs propositions ont pourtant été prises en compte, comme le pass sanitaire ‘’illimité’’ ou la tolérance vis-à-vis des étrangers vaccinés avec le vaccin Spoutnik. Mais, comme elle n’a de cesse de le répéter depuis deux jours, ‘’la Ligue n’est plus disposée à faire des concessions’’. Matteo Salvini de son côté s’est entretenu avec le ministre de l’Economie Daniele Franco sur les prix de l’énergie. Il dit vouloir demander au ministre et à Draghi une ‘’aide conséquente et immédiate, à hauteur de 5 milliards, en faveur des familles et des entreprises qui ont des difficultés à payer leur facture de gaz’’. La substitution de l’administrateur général de Monte dei Paschi di Siena, Guifo Bastianini, contrarie Salvini et n’a pas amélioré l’ambiance générale. D’autre part, il est certain que Giancarlo Giorgetti éprouve un malaise croissant depuis un moment déjà, notamment ‘’vis-à-vis de ceux qui, au gouvernement, en particulier Speranza, s’expriment comme s’il n’y avait pas d’autre façon possible d’agir, bien qu’ils aient été démentis par les faits à plusieurs reprises’’, explique l’un de ses proches, or cette ‘’vérité proclamée conditionne la vie des gens’’. Sans être anti-pass sanitaire, le ministre dit ‘’ne pas être davantage disposé à mettre de côté la Constitution et ses principes libéraux’’. La rumeur d’une possible démission de Giorgetti circule depuis samedi et il avait déjà déserté la réunion entre le gouvernement et les experts. Ainsi, la Ligue semble avoir décidé de prendre ses distances vis-à-vis du reste de l’exécutif, mais gare à ceux qui disent que les léghistes cherchent à miner le gouvernement. »
SONDAGE, Repubblica, d’I. Diamanti, « Des coalitions fragmentées. Salvini à pic. Seul FdI connaît une croissance. » : « D’après un sondage démos, l’élection du président de la République a été très suivie par les Italiens. 58% des sondés ont apprécié la décision finale d’opter pour un Mattarella bis et on remarque que la confiance qui lui est accordée s’élève à 68% et elle n’est ‘’minoritaire’’ que chez les électeurs de FdI. Si la position de FdI est discutable pour les personnes interrogées, elle a du moins le mérite d’être claire et semble être une stratégie gagnante. En effet, le parti de Giorgia Meloni est celui qui a le plus monté cette dernière année. Une autre donnée particulièrement significative est que le jugement exprimé à l’égard du gouvernement ne se reflète pas sur la majorité : en somme, les Italiens résument le gouvernement à la seule personne de Draghi et considèrent les forces politiques qui l’entourent un simple ''complément''. Les coalitions aussi ont perdu en force au cours de ces élections et apparaissent de plus en plus fragmentées aussi bien dans les faits qu’aux yeux des citoyens. Il s’agit donc d’une opinion ‘’réaliste’’ qui concerne le centre-droit comme le centre-gauche. Le ‘’spectacle des élections’’ a consolidé des questionnements déjà présents. En effet, la majorité des citoyens (58%) se dit favorable à une élection directe du président de la République, ou à défaut à une révision et simplification qui ne soustrait pas grands électeurs de la prérogative de l’élection du président de la République. Mattarella est le seul vainqueur de cette partie confirmant ainsi l’image d’un ‘’présidentialisme de fait’’ qui s’est affirmée ces dernières années. Et il s’agit d’un problème. Pour notre système politique. Et pour notre démocratie. »
ARTICLE, Il Foglio « Vive la taxonomie européenne » : « Ursula von der Leyen a décidé de gérer personnellement la proposition sur la taxonomie, aussi parce que l’Allemagne a besoin de beaucoup de gaz, après avoir décidé d’abandonner le nucléaire. Le projet transmis aux pays membres le 31 janvier dernier a provoqué un tollé auprès de certains gouvernements, députés européens, experts et groupes d’investissement. La critique la plus sévère est la suivante : en choisissant des critères trop souples sur le nucléaire et le gaz pour faire plaisir à la France et à l’Allemagne, la Commission nuit à la crédibilité de la taxonomie et du Green Deal. Le pari de von der Leyen est que, malgré le mécontentement, les gouvernements n’oseront pas rejeter sa taxonomie. Toutefois, outre les socialistes et les verts, même une partie des membres du PPE est contre ce plan. Hier, trois commissaires (provenant de pays qui sont contre le nucléaire) ont voté contre le texte : l’Autrichien J. Hahn, l’Espagnol Borrell, et la Portugaise Ferreira. D’autres, des poids lourds, ont exprimé leurs réserves : le Hollandais Timmermans, la Danoise Vestager, le Belge Reynders et l’Italien Gentiloni. Ce dernier a réussi à faire inclure une phrase, pour spécifier que la classification concernait également les énergies de transition. Or, le vote favorable de Gentiloni va contre la ligne exprimée par le Parti Démocrate et le M5S. ‘’L'inclusion de l'énergie nucléaire est une erreur profonde pour nous. Et le gaz n'est pas l'avenir", a déclaré M. Letta (PD) le 5 janvier. "Le nucléaire et le gaz ne font pas partie de cet avenir de changement, de durabilité et de protection de l'environnement qu'il faut encourager", a déclaré en écho Giuseppe Conte (M5S) le lendemain. Lors des réunions de l'UE de ces derniers mois, le ministre Roberto Cingolani a toujours soutenu l'inclusion du gaz et du nucléaire, même s'il s'agit de ceux de nouvelle génération. Au sein de la coalition gouvernementale, ce sont la Ligue, Forza Italia et Italia viva qui soutiennent l'énergie nucléaire dans la taxonomie. Hier, les députés européens de Matteo Salvini ont applaudi la Commission et demandé que le gouvernement Draghi "suive la même direction". Conte, en revanche, a promis de s'opposer "à cette solution dans tous les forums". Il est urgent de clarifier et de faire des choix, dont dépendent non seulement l'avenir écologique de l'Italie, mais aussi sa sécurité énergétique. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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02/02/2022
Frères d'Italie donné premier et la Ligue troisième.
Italie. Un sondage publié dans La Stampa donne les patriotes de Frères d’Italie en première position et ceux de la Ligue en troisième.
Frères d'Italie : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
Ligue : patriotes
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
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