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28/09/2020

Facebook censure le discours d'un député FPÖ.

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Autriche. Le FPÖ dénonce le fait que Facebook a censuré le discours d’un député FPÖ critiquant les mesures anti-corona du gouvernement.

"Le revenu de citoyenneté arrive à son terme pour la moitié des familles."

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Italie. Revue de presse.

La politique intérieure, et notamment l’annonce du gouvernement de vouloir revoir les principales réformes-clé du précédent gouvernement M5S-Ligue (celle des retraites, dite « quota 100 » et du revenu de citoyenneté) en vue de la finalisation la loi de finances, fait les gros titre des médias italiens : « Le choix de Conte : le revenu de citoyenneté change » (Corriere della Sera), « Le revenu de citoyenneté arrive à son terme pour la moitié des familles » (Sole 24 Ore) « Départ à la retraite à 64 ans » - ‘’Le plan du gouvernement prévoit plus de flexibilité pour les métiers les plus pénibles’’ (Il Messaggero).

Les propos du gouverneur de la Banque d’Italie, I. Visco, exhortant le gouvernement à utiliser également le Mécanisme européen de stabilité (MES) sont également cités par le quotidien turinois et dans les pages intérieures des principaux journaux : « La Banque d’Italie fait pression sur l’utilisation du MES » - ‘’ Visco : ‘’Trop de préjudices sur le MES, je n’y vois que des avantages’’ ’’ (La Stampa).

  • Débat autour du recours au Mécanisme européen de stabilité (MES)

ARTICLE, La Repubblica T Ciriaco : « L’agenda de Conte : suppression des décrets de Salvini prévue d’ici 10 jours mais coup de frein sur le MES » : « C’est une feuille de route avec des objectifs déjà fixés et quelques impasses que Giuseppe Conte prépare en vue de ce qui s’annonce comme un automne compliqué. Il sait qu’il devra céder beaucoup au PD et qu’il devra laisser le M5S apaiser ses soubresauts internes. Le Président du Conseil proposera la modification des décrets sécurité au Conseil des ministres afin d’offrir un premier signal aux démocrates. C’est un premier pas, certes, mais les 5 Etoiles continuent de résister : ‘’il faut prendre en considération les indications fournies par Mattarella, il y a une discussion en cours sur la modification des décrets, nous trouverons une solution’’. Mais il faudra bien trouver un compromis, pour amadouer le PD sur l’autre thématique délicate : le MES. Conte reste prudent et attend des conditions politiques favorables. Selon le Palais Chigi, le plan de relance européen est ce « parapluie » en mesure de se « protéger » pour quelques semaines de la question du MES. Le 15 octobre s’ouvrira un grand débat politique et parlementaire sur le plan « Next Generation EU » et l’Italie devra mettre en place des projets à hauteur de 209 milliards d’euros, avec consultation de l’opposition. Il n’y a donc pas de raison de mettre l’exécutif en danger immédiatement ».

  • Tensions au sein du M5S

ANALYSE, La Repubblica, I. Diamanti « M5S, la métamorphose d’un “non-parti’’ qui s’est normalisé » : « Entre tensions et risque de scissions, le Mouvement s’est transformé en un parti politique qui reproduit aussi fidèlement que possible les caractéristiques de l’ancienne Démocratie Chrétienne. Le seul dirigeant ayant tenu sur la durée est B. Grillo. Di Maio obtient toutefois 70% des intentions de vote parmi les électeurs 5 Etoiles, devancé uniquement par G. Conte (77%). Les 5 Etoiles ne veulent pas assumer les changements car ils ont fait de leur diversité un étendard. Du coup l’incertitude, qui caractérise le M5S, est une constante, tout comme la volatilité de ses électeurs ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « Loi électorale, Di Maio s’exprime : ″le seuil à 3% est pertinent″ » : « Il est temps ″d’affronter le bicaméralisme″ affirme Luigi di Maio, ministre des Affaires Etrangères et leader de fait du M5S. Selon lui, la loi électorale doit inévitablement s’appuyer sur un modèle proportionnel, qui doit cependant être encadré par la mise en place d’un seuil électoral. Un seuil à 3% serait un ″seuil sain″ déclare-t-il. Au niveau de l’alliance gouvernementale, le ministre se dit ″d’accord avec Zingaretti″ et ne souhaite pas de remaniement. Sur les conflits traversant le M5S : ″Il faut bouger, avec plus d’idées et moins d’opinions. Je ne souhaite aucune scission, nous sommes une grande famille″. »

ARTICLE, Repubblica, S. Folli « Qui est mouillé dans l’affaire Tridico ? » : « L’affaire Tridico [une polémique autour de l’augmentation de salaire du Président de la Sécurité sociale INPS, ndt.] a révélé les étranges contradictions des Cinq Etoiles, qui souhaitent démontrer leur capacité à gouverner le pays tout en ne faisant qu’accroître les doutes sur leurs réelles aptitudes à être aux responsabilités. Il n’y a pourtant pas que la majorité qui ait été déstabilisée.  Si Di Maio et Conte ont eu connaissance des faits comme le dit Giorgia Meloni, il serait curieux que le troisième personnage à la tête de l’exécutif, Matteo Salvini, n’ait en rien été informé de ce qui s’est passé. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview de l’éditeur et écrivain allemand de la Nouvelle Droite Götz Kubitschek par Lionel Baland.

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Allemagne. Interview de Götz Kubitschek :

https://www.breizh-info.com/2020/09/28/151142/gotz-kubits...

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Götz Kubitschek et sa femme Ellen Kositza

27/09/2020

Suisse : les électeurs ont rejeté l’initiative de limitation de l’immigration.

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Suisse. Les électeurs ont rejeté l’initiative de limitation de l’immigration :

https://www.lenouvelliste.ch/dossiers/votations-federales...

Vienne : le FPÖ donné à 11-12 % et la team Strache à 5-6 %.

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Autriche. Vienne. Un sondage Demox donne le FPÖ à 11-12 % et la DAÖ / Team Strache à 5-6 %, en vue des élections pour le Parlement de Vienne / Conseil municipal de Vienne d’octobre 2020.

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SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

G : écologistes

ÖVP : sociaux-chrétiens

Neos : libéraux

DAÖ / Team Strache : patriotes

"Ce n'est pas mon gouvernement."

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Belgique. Le Vlaams Belang organise, ce dimanche 27 septembre 2020, une manifestation à Bruxelles contre la future formation d’un gouvernement rassemblant divers partis du système :

https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_vlaams-belang-co...

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"Trajet de protestation vers Bruxelles. Ce n'est pas mon gouvernement."

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"Oui à l'initiative de limitation."

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Suisse.

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26/09/2020

Italie : résultats des élections régionales du 20 et 21 septembre 2020.

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Italie. Résultats des élections régionales du 20 et 21 septembre 2020 : 

https://elezioni.lastampa.it/2020/elezioni-regionali

Val d'Aoste : https://elezioni.repubblica.it/2020/elezioni-regionali/va...

Jean-Claude Rolinat analyse les résultats des élections italiennes.

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Italie. Jean-Claude Rolinat analyse les résultats des élections italiennes :

https://soundcloud.com/radiolibertes/regionales-italienne...

25/09/2020

Gera : Reinhard Etzrodt de l'AfD est devenu le président du Conseil municipal de Gera.

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Allemagne. Thuringe. Gera. Reinhard Etzrodt (AfD) est devenu le président du Conseil municipal de Gera. Alors que l’AfD ne dispose que de 12 mandats, il a obtenu lors d’un vote secret 23 voix sur 40. L’AfD est le premier parti en nombre de sièges au sein du Conseil municipal.

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L’AfD perd ainsi son groupe parlementaire au Schleswig-Holstein.

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Allemagne. Schleswig-Holstein. Le député au Parlement du Schleswig-Holstein Frank Brodehl a annoncé quitter l’AfD. Il considère que ce parti dérive vers le radicalisme. L’AfD perd ainsi son groupe parlementaire au Schleswig-Holstein.

[L’AfD perd donc son troisième groupe parlementaire : Brême, Basse-Saxe et Schleswig-Holstein.]

Frères d'Italie dénonce le fait que les médias prétendent que le PD a gagné, alors qu'il a reculé.

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Italie.

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"Mais la TV dit que le PD [Parti Démocrate, de centre-gauche] a gagné."

Divisions au sein du M5S.

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Italie. Revue de presse.

La préparation de la loi de finances, et notamment la réforme fiscale, fait les gros titres des médias italiens : « Une nouvelle fiscalité dès 2021, révolution pour le paiement en espèces » - ‘’La réforme fiscale en deux temps. Facilitations pour le paiement électronique’’ (La Stampa), « Réforme fiscale, une baisse des impôts de 6 milliards pour commencer » - ‘50 000 enseignants pourraient partir à la retraite »(Sole 24 Ore), « 500 000 travailleurs privés de l’assurance chômage » - ‘’Depuis le mois de mai, 400 000 artisans et 100 000 employés du secteur du tourisme ne touchent plus d’allocation chômage’’ (Il Messaggero).

La politique intérieure, et notamment les divisions au sein du M5S et les problèmes judiciaires de M. Salvini (Ligue), est également citée : « Procès au sein du M5S sans chefs » - ‘’L’assemblée du Mouvement désertée par les ténors, les Etats généraux en octobre’’ (Corriere della Sera), « Salvini face à deux procès » - ‘’Après Catane, le Parquet de Palerme s’apprête à son tour à ouvrir une enquête sur l’affaire « Open arms » ‘’ (La Repubblica).  

La réponse indirecte du Président de la République S. Mattarella aux propos du Premier Ministre britannique sur la gestion de la pandémie en Italie et en Allemagne, est aussi reprise. L’ensemble des commentateurs évoquent une réponse nécessaire à une « faute de goût » de B. Johnson, ce dernier ayant comparé les deux pays en expliquant les chiffres plus élevés de contaminations au Royaume-Uni en raison d’une législation plus ‘’respectueuse de la liberté’’ : « Mattarella répond à Johnson : ‘’Les Italiens sont libres mais sont également sérieux’’ » (Corriere, Repubblica, Stampa, Messaggero).

Les JT ouvrent sur la réunion de la majorité au Palais Chigi sur la technologie 5G, sur les frictions au sein du M5S en vue du congrès national et sur la hausse des contaminations au Covid-19  dans le monde (notamment en France).

Sur Twitter, le hashtag #RaffaeleFitto (en référence à la nouvelle sur la positivité au Covid du candidat du centre droit aux élections régionales dans les Pouilles) domine.

  • Réunion au Palais Chigi autour du réseau 5G

ARTICLE, La Stampa C. Bertini et I. Lombardo « Le gouvernement resserre l’étau sur le réseau 5G, abandonner Huawei n’est plus un tabou » : « C’est un avertissement que le gouvernement lance à Pékin, mais aussi une preuve d’amour envers son allié, les Etats-Unis. Dans 4 jours, Mike Pompeo se rendra à Rome et voudra une réponse claire de la part du gouvernement italien sur une thématique qui traine depuis trop longtemps, selon les Américains. Selon l’exécutif, des décisions devront être prises en considérant comme ‘’prioritaire’’ ‘’une stratégie technologique dans le cadre européen’’ »

  • Tensions au sein du M5S

ARTICLE, Fatto Quotidiano L. de Carolis et P. Zanca « Crimi était au rendez-vous mais pas les ministres, le vote sur le congrès se fera par mail » : « L’alibi était parfait : la réunion fixée par Conte sur la 5G pour Di Maio, Bonafede, Fraccaro et Patuanelli. A cela s’est ajouté la quarantaine de Catalfo. Toujours est-il que l’assemblée conjointe du M5S sur les Etats généraux a été désertée par tous les ministres exception faite d’Azzolina et de Dadone. Ce qui renforce l’idée d’un Mouvement en lambeaux, divisé en castes. Di Battista aussi était absent, ainsi que le président de la Chambre Fico. Il y avait en revanche Crimi, le régent, lui qui avait annoncé la veille qu’il serait absent. En direct sur Internet avec les députés et les sénateurs, il a évoqué trois scénarii : l’élection directe du nouveau chef, ou bien d’une direction, ou encore la voie de la consultation par territoires. La majorité a décidé pour cette dernière solution. Bref, il faudra prévoir des mois de travaux pour arriver aux Etats généraux ».

ARTICLE, Corriere della Sera « Zingaretti dit : ‘’que le gouvernement commence à pédaler’’ et fait pression pour le recours au Mécanisme européen de stabilité (MES) en tant de président de la région Latium » : « C’est un sentiment d’impatience qui plane au siège du Parti démocrate face à la lenteur du Président du Conseil sur cette question. ‘’Il n’y a plus d’alibi’’, explique Zingaretti au Huffington Post. Et il répète comme un mantra que ‘’le gouvernement est comme une bicyclette, si elle s’arrête, elle tombe’’. C’est la métaphore qu’il a choisie pour pousser le gouvernement à recourir rapidement au MES et à engager une réforme électorale ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Giancarlo Giorgetti, vice-secrétaire de la Ligue « Attention, le système proportionnel sera un désastre pour l’Italie » : « ‘’Prodi a raison : seul le système majoritaire peut assurer des gouvernements stables. Si les partis de majorité ont peur du majoritaire car celui-ci nous [le centre droit, ndt.] fait gagner, alors instituons une Assemblée constitutionnelle pour réécrire ensemble les règles. Le projet de la « Ligue nationale » est encore valable mais nous devons être davantage inclusifs et corriger nos erreurs. J’en ai parlé à Salvini’’ ».

ENTRETIEN, La Stampa, d’Enrico Letta, ancien Président du Conseil : « A présent, le gouvernement est plus stable. Revenons au système électoral dit ‘’Mattarellum’’ » : « ‘’Maintenant que le gouvernement s’est stabilisé [après les élections régionales et le référendum constitutionnel, ndlr], c’est le moment de faire ce qu’il convient. Attention, le front eurosceptique est loin d’être mort. Il faudrait revenir au mode de scrutin dit « Mattarellum », qui est un système mixte, 75% majoritaire et 25% proportionnel. Il faut aussi abolir les décrets sécurité de Salvini. Le plan de l’UE pour revoir le règlement de Dublin nous aide dans cette direction’’ ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Graziano Delrio, chef de groupe PD à la Chambre « La période n’est plus aux reports, notamment sur les décrets sécurité » : « ‘’La majorité a fait un travail sérieux, partagé et coordonné par la ministre de l’Intérieur Lamorgese. Il faut maintenant changer les décrets signés par Salvini. Les migrants qui étaient insérés dans un parcours d’accueil sont devenus du jour au lendemain des invisibles, et donc exposés à la délinquance’’ ».

ENTRETIEN de Luca Zaia, président de la Région Vénétie : « La Ligue rassemble davantage. Ces voix doivent s’accompagner d’un projet politique solide », Corriere della Sera « ‘’Mon succès électoral est la reconnaissance de mon travail de la part des Vénitiens. Mais aussi un signe de protestation contre Rome, en raison d’une politique anachronique et qui est loin du peuple. Je n’ai aucune ambition au niveau national, je ne suis absolument pas intéressé et ne l’étais pas non plus quand les opportunités [de se lancer au niveau national] étaient offertes. Il faut abandonner un centralisme médiéval et miser sur l’autonomie, qui pour nous reste la mère de toutes les batailles’’. »

ARTICLE, Repubblica, A. Zinniti, « Migrants : dans le projet, un retour des services pour l’intégration » : « L’objectif du pacte européen est encore loin, mieux vaut valider le nouveau décret immigration en Italie. La ministre Lamorgese n’a pas mâché ses mots quand elle a analysé  la situation, soulignant notamment que ‘’sur le mécanisme des rapatriements’’, elle doute de ‘’sa rapidité et de son efficacité’’, et souhaite que soit mis à l’ordre du jour le décret immigration, qui est depuis des semaines sur la table de G. Conte. Il s’agit du texte signé le 12 août par tous les chefs de délégation des partis de la majorité, M5S compris : obligation de secours en mer et impossibilité donc d’interdire l’accès dans des eaux territoriales à des bateaux de sauvetage, annulation des amendes à hauteur de millions d’euros infligées aux Ong et retour à la formule d’origine d’une amende allant de 10 à 50.000 euros. L’hypothèse, confirmée hier par Lamorgese face au comité parlementaire de Schengen, qu’elles soient requalifiées en délit et non plus en sanction administrative, a déchaîné les réactions des ONG. Or, ce n’est qu’un retour à l’ancien code de la navigation : cela sera décidé éventuellement au moment de l’adoption des nouveaux décrets et va bien au-delà des modifications demandées par le Président Mattarella au moment de la transposition en loi du second décret Salvini. Le projet prévoit une augmentation des protections spéciales et le retour à un système d’accueil diffus, mais qui offrira surtout des possibilités d’intégration aux demandeurs d’asile et pas seulement aux réfugiés. Ce sont les point cruciaux des neuf articles de ce décret-loi ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/09/2020

Le procès de Matteo Salvini : le 3 octobre 2020.

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Italie. Le 3 octobre 2020, le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini sera devant un tribunal à Catane pour avoir défendu les frontières de son pays. Il risque 15 ans de prison.

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"Plan sur les migrants, Rome insatisfaite : "L’UE doit faire plus.""

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Italie. Revue de presse.

Les suites des élections en Italie, la discussion sur le pacte sur les migrations et les projets de réforme de la fiscalité sont à la une des journaux italiens.  La Stampa publie un long entretien du président du Conseil italien : « G. Conte, pas de remaniement, à présent une baisse des impôts » ; « Au gouvernement, le nouveau défi est la réforme de la loi électorale » (La Repubblica) ; « La campagne pour la loi électorale : A présent, nous voulons choisir » (Il Fatto Quotidiano) ; « Sur les migrants, seulement un « mini-pacte » (Corriere della Sera), « Rencontre sur le pacte sur les migrations à Bruxelles, l’affaire du bateau Alan Kurdi surgit » ( La Stampa) ; « Migrants : l’UE apporte son aide à Rome » (La Repubblica) ; « En Allemagne, le budget est prêt » (Il Sole) ; « Budget : vers l’allocation unique » (Messaggero).

Sur Twitter, le hashtag #Grillo domine suite aux déclarations de Beppe Grillo au Parlement européen qui a affirmé ‘ne plus croire en la démocratie représentative mais seulement en la démocratie directe ‘.

ARTICLE, Repubblica, A. D’Argenio, « Le nouveau pacte européen sur les migrants : ‘’Solidarité obligatoire’’ – « La proposition de von der Leyen : ceux qui n’acceptent pas d’accueillir les personnes sauvées en mer devront prendre en charge leur rapatriement. Lamorgese : il faut dépasser le système de Dublin » : « Pour Conte, la proposition de Bruxelles est un ‘’pas en avant important pour une politique migratoire vraiment européenne. Maintenant, le Conseil européen doit conjuguer solidarité et responsabilité. Il faut des certitudes sur les rapatriements et la redistribution : les pays d’arrivée ne peuvent gérer seuls les flux au nom de l’Europe’’. La Ministre Lamorgese y voit ‘’des éléments de discontinuité par rapport au passé mais sans dépassement net du système de Dublin que nous souhaitons’’. ‘’L’Italie’’, ajoute-t-elle, ‘’continuera de porter ses exigences ». La Ligue et Fratelli d’Italia attaquent. C’est un difficile exercice d’équilibre pour Bruxelles qui prévoit ‘’un mécanisme automatique de solidarité pour les personnes sauvées en mer’’ ».

COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco, « Le PD : ‘’au premier Conseil des ministres, stop aux décrets sécurité’’ – Conte craint le véto du M5S » : « Les Démocrates souhaitent un texte rapidement, et une conversion des décrets avant la session sur la loi de finances. Conte jure qu’à la fin une solution sera trouvée mais le palais Chigi craint des répercussions sur la popularité du président du Conseil, estimant, sondages en main, que toucher le dossier immigration avantagerait Salvini. Ce thème est politique et lié inévitablement à ce qui se discute actuellement au niveau européen, avec une proposition vue comme un pas en avant mais pas une révolution. Des éclaircissements seront demandés par le gouvernement lors des négociations mais il est clair que beaucoup dépendra de la médiation de Merkel, la réforme tombant pendant le semestre européen. »

ARTICLE, Stampa, F. Grignetti, « Plan sur les migrants, Rome insatisfaite : ‘’L’UE doit faire plus’’ » - « Lamorgese : c’est un pas en avant, mais on ne dépasse pas le système Dublin. Le cas Alan Kurdi éclate » : « La solidarité européenne est toujours difficile dans le domaine de la redistribution et des rapatriements. Une certitude inexistante. Si l’on prend l’affaire du bateau Alan Kurdi, avec 125 migrants à bord, sauvés dans les eaux libyennes. Le bateau, après des jours passé au large de Malte et de l’Italie, est en route vers Marseille. Ce serait la première fois qu’un navire humanitaire demande à arriver dans un port français. Et Paris, avant de devoir affronter le problème, s’est dépêchée de demander hier officiellement à l’Italie de les accueillir, assurant qu’elle participerait à un quota de relocalisation. Les discussions ont immédiatement débuté entre ministres de l’Intérieur. En somme, la négociation sur le plan européen sera compliquée ».

ARTICLE, Sole, B. Romano, « Migrants, l’Europe est déjà divisée. Incertitude sur le principe de Dublin » - « L’obligation de relocalisation n’est pas prévue, mais il existe une clause de solidarité. Ceux qui refusent d’accueillir les réfugiés devront prendre en charge le rapatriement des autres » : « En substance, l’espoir de Bruxelles est celui de créer un cercle vertueux avec une stratégie à trois piliers plus cohérente par rapport à celle utilisée jusqu’à présent : moins d’émigrés, moins de réfugiés, moins de relocalisations. Sur le front politique, les libéraux se sont plaints de ‘’l’absence de propositions relatives à l’immigration légale’’. La populaire R. Metsola s’est dite ‘’heureuse’’ du plan de la Commission. La socialiste K. Piri a demandé un ‘’mécanisme de relocalisation permanent et obligatoire’’. Alors que la Hongrie exige des ‘’frontières imperméables’’, le président du Conseil italien est resté prudent : c’est ‘’un pas important vers une politique migratoire vraiment européenne’’ ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, G. Buccini : « Migrants, un compromis sans courage et sans vision » : « Un demi-million de personnes débarquées en Italie et seulement treize mille migrants relocalisées en Europe sont, de notre point de vue, la synthèse de toute l’injustice subie au cours des cinq dernières années. Le Pacte pour les migrations présenté hier à Bruxelles par la Commission ne produira pas le changement nécessaire et, sur les relocalisations, fait même un pas en arrière par rapport au Traité de Malte. Conte a plus que jamais besoin d’un appui à Bruxelles car il doit faire face aux pressions du PD qui, fort du résultat électoral, lui impose de revoir les décrets Salvini. La ministre Lamorgese a déjà préparé un plan, mais il faudrait faire des choix plus courageux. Il faudrait une révision radicale du système d’accueil. Pour vaincre face aux passeurs qui font du trafic d’êtres humains, la solution n’est pas celle des improbables blocus navals : il faut rouvrir et réglementer les flux, en créant des couloirs humanitaires pour les réfugiés et des entrées légalisées pour les migrants économiques. Conte et Zingaretti y arriveront difficilement, ne pouvant pas compter sur une stratège formidable comme Angela Merkel, sur laquelle Ursula von der Leyen mise tout. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Parti du Progrès donné à 13 %.

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Norvège. Le Parti du Progrès est donné à 13 % au sein d’un sondage Norstat.

Sahra Wagenknecht à propos des études de médecine.

Allemagne. Sahra Wagenknecht du parti post-communiste die Linke déclare : « Comment un pays riche comme l'Allemagne n'arrive-t-il pas à former lui même ses travailleurs ? Dans les études de médecine, il y a chaque année 43.000 candidatures, desquelles, à cause du numerus clausus, seulement 9.000 reçoivent une place d'étude. Et ensuite nous prenons des médecins d'Irak, de Syrie et du Niger ou d'autres pays pauvres - plus cynique, il n'y a pas. »

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L’AfD dénonce le pacte sur la migration et l’asile.

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Allemagne. L’AfD dénonce le pacte sur la migration et l’asile présenté par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le groupe des élus de l'AfD de Basse-Saxe n'existe plus.

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Allemagne. Basse-Saxe. À la suite de disputes internes existant depuis longtemps entre l’aile libérale et l’aile nationaliste du parti, Dana Guth et deux autres élus ont quitté le groupe des élus de l’AfD qui comptait neuf membres et, en conséquence, ne bénéficient plus du statut de groupe d’élus, ce qui entraîne une perte de 100.000 euros par mois, ainsi que de divers avantages.

[Lors d’un congrès ayant eu lieu une semaine auparavant, Dana Guth n’avait pas été réélue au poste de présidente de l’AfD de Basse-Saxe, car elle avait été battue par le tenant de l’aile nationaliste Jens Kestner.]

Le co-président du groupe des élus de l’AfD au niveau fédéral Alexander Gauland demande  l’expulsion du parti de Dana Guth.

23/09/2020

Le Vlaams Belang bloque la rue de la Loi.

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Belgique. Le Vlaams Belang a bloqué la rue de la Loi, où se trouve le siège des principales institutions du pays :

https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_formation-federa...

"Meloni récupère les électeurs perdus par Berlusconi."

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Italie. Revue de presse.

Le débat au sein de la coalition au lendemain des élections régionales, qui ont vu un renforcement du PD au détriment de son allié, le M5S, fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs relèvent les revendications des démocrates voulant maintenant dicter l’agenda des réformes sur lesquelles les 5 Etoiles ont longtemps temporisé (décrets sécurité, utilisation du MES, le droit du sol, etc.). Entretemps, le Président du Conseil exclut un remaniement et ouvre aux demandes du PD de revoir les décrets de sécurité adoptés par le précédent gouvernement Ligue-M5S : « Gouvernement, le PD demande la relance » - ‘’Zingaretti : nous sommes le premier parti, maintenant les réformes et le MES. Conte exclut un remaniement’’ (Corriere della Sera), « M5S, le règlement de comptes » - ‘’Di Battista contre le leadership du Mouvement. Zingaretti ‘’maintenant les réformes et les décrets sécurité’’ (La Repubblica), « Conte fait virer le gouvernement à gauche » - ‘’Ouverture de Conte sur le droit du sol et sur les décrets sécurité. La défaite provoque la guerre au sein du M5S’’ (La Stampa), « Conte exclut un remaniement et se concentre sur la relance » (Sole 24 Ore), « Les électeurs ont choisi l’alliance M5S-PD » (Fatto Quotidiano) , « Le plan du M5S : se débarrasser de Raggi » - ‘’les 5 Etoiles proposent Zingaretti comme vice-président du Conseil et un candidat partagé pour la mairie de Rome’’ (Il Messaggero), « Conte se plie au PD et les 5 Etoiles implosent » (Il Giornale).

Politique intérieure/élections régionales et référendum sur la réduction du nombre des parlementaire

  • Le PD demande à influencer l’agenda politique :

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Perrone, « Zingaretti dicte son agenda ‘’et maintenant il faut plus d’esprit d’équipe’’ » : « Hier soir, Zingaretti avait demandé aux parlementaires et à ses collaborateurs de la ‘’sobriété’’, car ‘’les résultats sont parlants’’. En conférence de presse au siège du PD, il a proposé au gouvernement un ‘’un nouvel agenda’’ car ‘’c’est une nouvelle phase qui commence’’. Zingaretti a lancé un message précis à Conte : ‘’nous espérons que l’esprit d’équipe se renforcera’’ (même en vue de l’élection du Président de la République). Ce qui se traduit par éviter des sorties « solitaires » du Président du Conseil et privilégier les décisions collégiales. Le dirigeant du PD demande à ce qu’il y ait des ‘’modifications des décrets de sécurité dès le premier Conseil des ministres’’ car il faudra ensuite ‘’se concentrer sur le Recovery Fund’’, décider de comment dépenser l’argent communautaire, qui doit servir aussi à offrir ‘’un grand plan d’emploi pour les jeunes et les femmes’’. Sur le Recovery Fund, une ‘’collaboration avec les oppositions sera utile’’. Enfin, sur le MES (mécanisme européen de stabilité), Zingaretti demande à ce qu’il n’y ait pas d’ ‘’approches idéologiques’’, afin d’éviter l’opposition du M5S. Pour cette raison, il a demandé au ministre Speranza de ‘’présenter un grand plan pour la santé publique’’. Dans cette liste, le remaniement ne figure pas car ‘’c’est un point que le président du Conseil évaluera en toute indépendance ». Zingaretti demande à ce que s’ouvre ‘’une nouvelle phase 2’’ et propose aussi ‘’le dépassement du modèle du bicaméralisme parfait’’, pour contenter Italia Viva de Renzi et avoir en échange le feu vert à la réforme électorale ».

  • Un Mouvement 5 Etoiles déchiré qui chercherait un nouveau leadership :

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino « Le M5S organise son au congrès en pleine polémique. Di Battista déplore ‘’la pire des défaites’’» : « Il aura fallu 24 heures pour attendre le séisme inévitable qui devait frapper le M5S. C’est-à-dire le conflit entre Di Maio (qui tente de revenir à la direction) et Di Battista (qui cherche à rester dans le jeu). Entre les deux, R. Fico déplore une ‘’guerre entre bandes’’ afin de l’éviter. Di Maio continue de se présenter comme le leader de fait, s’attribuant la paternité de la victoire du oui au référendum et revendiquant la nécessité de bâtir des alliances. Di Battista entre lourdement dans le débat en critiquant ‘’un excès de jubilation face à la pire des défaites dans l’histoire du M5S’’ et en lançant une pique : ‘’nous avons fait l’expérience d’un leadership fort et nous avons vu les votes en notre faveur divisés par deux avec entretemps une défaite impressionnante aux élections européennes’’. Pour sa part, Fico déplore ‘’les personnalismes et les égoïsmes’’. Seule la mise en place rapide des « Etats généraux » semble faire consensus entre ces trois figures du parti. Entretemps, lCrimi ne cache pas son agacement d’être critiqué par tous et Casaleggio pourrait bientôt préparer une surprise, comme plusieurs le craignent ».

COULISSES, La Repubblica, T. Ciriaco « Conte craint maintenant les votes au Sénat et demande un peu de temps au PD » : « Avec un peu d’embarras, le président du Conseil demande au secrétaire du Parti démocrate d’avoir un peu de ‘’patience’’ jusqu’aux Etats généraux du M5S. Une crise politique est possible car le Mouvement 5 Etoiles est ‘’hors de contrôle’’. Au Sénat, le risque d’une scission pourrait attendre au tournant, car une dizaine de défections suffirait à être fatale. Conte admet qu’au Sénat, il n’y a pas de majorité « jaune-rouge » sûre permettant d’adopter le MES ou la réforme du droit du sol. Dans l’immédiat, le défi le moins compliqué serait celui de revoir les décrets de sécurité. Ce regain de réalisme au Palais Chigi s’explique par la gravité de l’implosion du M5S. L’adoption du MES n’est pas écartée mais juste reportée, permettant ainsi au M5S de calmer la guérilla interne, éviter des scissions immédiates et aller aux Etats généraux pour réparer les désastres électoraux de ces deux dernières années ».

ENTRETIEN, La Stampa, d’Alfonso Bonafede, ministre de la Justice et chef de la délégation M5S au gouvernement, « Il est urgent d’organiser les Etats Généraux du parti portant sur des valeurs et non sur des étiquettes » : « ″concentrons-nous sur le Plan de Relance, comme l’a dit le Premier ministre Conte. Pour le bâtir, nous mettrons en place un comité chargé de plancher sur l’annulation des arriérés, la digitalisation, les bâtiments judiciaires et pénitentiaires. Ces sujets seront ceux vers lesquels nous nous concentrerons″. Sur les ″décrets sécurité″, le ministre affirme : ″La majorité a déjà travaillé sur diverses améliorations et modifications en partant du périmètre indiqué par le président Mattarella″.

  • Le centre droit revoit sa stratégie :

ENTRETIEN Corriere della Sera, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue : « De mauvais choix de candidatures dans le Sud. Il faut des candidats provenant du monde des entreprises et des professions libérales » : « ‘’Au Sud, notamment dans les Pouilles et en Campanie, la proposition de candidats de la part du centre-droit n’a pas été à la hauteur. Aujourd’hui je réunirai les coordinateurs régionaux et nous réfléchirons ensemble sur les erreurs que nous avons faites et où. En Toscane, Susanna a fait une très belle campagne électorale, dans une région qui est un fief de la gauche depuis l’après-guerre : on est passé de 20 à 40% en 5 ans. La modération [que l’on me prête] pendant la campagne électorale s’explique par le fait qu’après le virus, les gens veulent voir des faits et peu de polémiques. L’impact des enquêtes en cours [sur les finances de la ligue, ndlr] ? Stop, je ne parlerai pas de cela, je respecte le travail des juges. Le bon score de Fratelli d’Italia ? S’il y a plus de voix pour notre coalition, c’est une bonne nouvelle. Si une équipe gagne, c’est toute l’équipe qui gagne. Sil elle perd, elle perd avec les choix de tous. En tout cas, je ne ferai pas de commentaire sur les erreurs des autres, encore moins sur celles de nos alliés. Conte doit nous écouter, il ne peut pas gouverner avec un parti qui s’évapore et contre une coalition qui a désormais 15 présidents régionaux sur 20’’ ».

ARTICLE, La Repubblica « La Vallée d’Aoste : la Ligue déstabilisée, l’alliance autonomistes-PD s’étoffe » : « La Ligue est le premier parti dans cette région mais cela ne lui suffira pas pour gouverner, le centre droit étant absent (tout comme le M5S). La ligue risque alors de passer à l’opposition car l’Union Valdotaine et les démocrates seraient prêts à s’allier. Du coup, dans la bataille des régions, la victoire finale de 4 contre 3 pourrait être remportée par le centre gauche ».

ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, présidente du parti Fratelli d’Italia« Fratelli d’Italia a fait sa part, alors que d’autres non. Il faut que le centre-droit joue plus collectivement » : « ″Nous sommes le seul parti qui monte partout par rapport aux européennes et aux dernières régionales.″ Sur le Plan de Relance : ″ Nous sommes toujours prêts à coopérer pour le bien du pays mais jusqu’à maintenant, le gouvernement n’a pas voulu travailler avec nous. La majorité actuelle ne voudra utiliser les fonds arrivant de Bruxelles que pour créer du consensus. De plus, ce Parlement est délégitimé et n’a pas la possibilité de faire les réformes constitutionnelles nécessaires, notamment sur la loi électorale. Je suis convaincue que les deux chambres devraient être dissoutes.″ »

ARTICLE, Il Giornale A. M. Greco « Berlusconi évalue la relance : ‘’le souverainisme n’a pas accompli l’exploit’’ » : « Depuis sa résidence milanaise, S. Berlusconi est encore en train de digérer les résultats des élections et ne fait pas de commentaire. Il a parlé avec tous les barons de Forza Italia par téléphone (Tajani, Giacomoni, G. Fontana et Gasparri) puis a félicité les nouveaux présidents régionaux de centre droit (Marches, Ligurie, Vénétie). Dans ce contexte difficile et dans la perspective de la réduction du nombre de parlementaires, Berlusconi montre la voie à ses hommes : il faut chercher l’intérêt du pays avant tout et le dialogue avec le gouvernement pour bâtir ensemble des projets pour le Recovery Plan et les réformes constitutionnelles ».

  • Analyses sur les élections

ARTICLE, La Stampa, A. Ghisleri, « La coalition PD-M5S à deux points du centre-droit. Meloni récupère les électeurs perdus par Berlusconi » : « La première donnée qui ressort nettement de ces élections est l’importance des ″indécis″, qui représentent 36,9% de l’électorat, surtout des jeunes et des retraités recherchant sans cesse de nouveaux repères dans le paysage politique. En ce qui concerne les partis du gouvernement, PD et M5S, ils sortent renforcés des élections en ayant obtenu des résultats qui se rapprochent de ceux du centre-droit : alors que la distance qui sépare les deux coalitions était de 6-7 % il y a quelques mois, elle se rapproche désormais des 2%. Le PD, particulièrement, a eu de belles performances dans toutes les régions, sauf en Vénétie. Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, s’est lui montré très fragile. Le nombre de voix qu’il a perdues est presque équivalent à celles gagnées par Fratelli d’Italia, le parti de Giorgia Meloni. La Ligue de Salvini s’érode de manière significative par rapport aux élections européennes de 2019, en perdant presque 2 millions de voix. »

ARTICLE, La Repubblica E. Lauria « L’effondrement des populistes qui perdent 3,2 millions de voix en un an » : « La perte brusque de confiance pour le M5S et la Ligue a marqué une tendance qui se manifestait déjà ses dernières années. Certains évoquent un « effet Covid » qui a fait passer à l’arrière-plan des sujets souvent exploités par la droite et qui ne marchent plus comme avant ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland sur les élections régionales en Italie.

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Italie. Élections régionales en Italie. La donne politique ne change pas :

https://www.breizh-info.com/2020/09/23/150948/elections-r...

22/09/2020

Le centre-droit emporte Macerata.

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Italie. Marches. Lors des élections municipales de ce 20 et 21 septembre 2020 dans les Marches, le centre-droit emporte, après 25 ans, la ville de Mecarata : Sandro Parcaroli est élu au premier tour avec 52 %.

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"Pour une Macerata au sein de laquelle vous aimerez vivre et travailler."

Val d’Aoste : la Ligue obtient 23,9 %.

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Italie. Val d’Aoste La Ligue obtient, lors de l’élection du conseil régional de cette région à statut spécial, 23,9 %. [Le dirigeant de la région est élu par le conseil régional et pas par les électeurs.]

Carlo Doria de la Ligue élu sénateur lors d’une partielle.

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Italie. Sardaigne. Sassari. Élection partielle pour le Sénat. Carlo Doria de la Ligue, représentant le centre-droit, est élu sénateur avec 40,25%.

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Carlo Doria