Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2022

"Le déclin n'est pas une fatalité."

FI-AN.jpg

Italie.

FdI 2.jpeg

Giorgia Meloni : "Le déclin n'est pas une fatalité."

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/04/22/fre...)

Espagne : la fin du cordon sanitaire contre Vox.

Présent.png

Vox.jpg

Espagne. Article d'Olivier Bault dans Présent :

Vox 1.png

Janez Janša et sa femme ont voté.

SDS.jpg

Slovénie. Le Premier ministre nationaliste Janez Janša et sa femme ont voté pour les législatives. 

Janez Janša et sa femme ont voté.jpg

23/04/2022

Le roman "1984" de George Orwell est censuré par l'université de Northampton.

Royaume-Uni. Le roman 1984 de George Orwell est censuré par l'université de Northampton qui le classe comme « dangereux », car pouvant être « offensant et perturbant ».

Northampton.jpeg

"43.000 demandeurs d'asile enregistrés en Grèce vivent en Allemagne."

AfD.jpg

Allemagne.

AfD 1.png

"43.000 demandeurs d'asile enregistrés en Grèce vivent en Allemagne. Chiffres de la semaine. AfD."

Réponse de l’écrivain belge Lionel Baland à l’écrivain belge Vincent Engel.

Réponse de l’écrivain belge Lionel Baland à l’écrivain belge Vincent Engel :
 
En tant qu’écrivain belge, vous vous inquiétez de la mainmise de Vincent Bolloré sur une partie de l’édition française, mais vous ne dénoncez pas le contrôle par le système de la quasi-totalité de l’édition et de la presse belge francophone.
 
Vous assimilez ce que vous appelez « l’extrême-droite » – précisons que les idées d’extrême-droite consistent à vouloir revenir à la situation d’avant la Révolution française, avec des auteurs contre-révolutionnaires comme Joseph de Maistre, Louis de Bonald et Antoine de Rivarol, ce qui n’a rien en commun avec le nationalisme, représenté par Marine Le Pen, né avec la Révolution française, puis en Allemagne avec Johann Gottlieb Fichte, en réaction à l’occupation napoléonienne – au « nazisme », alors que le national-socialisme n’était pas une idéologie nationaliste mais impérialiste visant à détruire les États-nations. Rappelons que les nationalistes belges Charles Claser et Robert Lentz ont fondé la Résistance pendant que les communistes restaient jusqu’en juin 1941 dans l’attentisme, que les politiciens du régime détallaient à Londres et que le dirigeant du parti socialiste Henri De Man chantait les louanges de la Collaboration. Quant aux adeptes de l’Ordre nouveau, qui n’ont rien en commun avec les nationalistes, ils sont allés en partie dans la Collaboration, en partie dans la Résistance, en partie dans l’attentisme – comme le montrent les travaux du professeur Francis Balace, ainsi que mes ouvrages consacrés aux mouvements de Résistance d’Ordre nouveau belge : le MNR/NKB, la Phalange et la Légion nationale.
 
Notons, par ailleurs, que vous passez sous silence les abominations du communisme à travers la planète tout au long du XXe siècle, ainsi que le pacte de non-agression signé entre l’URSS et le IIIe Reich.
 
Si le néo-libéralisme a bien, comme vous l’affirmez, conduit l’électorat populaire dans les filets des partis nationalistes, la gauche, que vous représentez, en est responsable puisqu’elle n’a plus voulu protéger le prolétariat face à un afflux de migrants sous-prolétaires précarisés organisé par la finance internationale afin de le pressuriser. Cette même gauche, internationaliste, n’a pas non plus combattu les délocalisations massives d’entreprises vers les pays à bas salaires. Cette gauche, bourgeoise et intellectuelle, coupée de la réalité des travailleurs, ne les représente plus et ces derniers préfèrent le bouclier nationaliste, plutôt qu’une gauche complice, dans les faits, de la finance internationale mondialiste.
 
Quant à votre affirmation prétendant que les idées nationalistes seraient inapplicables, elle relève de la propagande et pas des faits, puisque celles-ci ont cours en Pologne, Hongrie et Slovénie au grand bonheur des peuples de ces États-nations.
 
Ajoutons que le socialisme, que vous prônez, ne peut être réalisé que par l’État et que les personnes qui partagent vos idées devraient défendre l’État-nation et le souverainisme, plutôt que se réjouir, au nom de l’internationalisme, du démantèlement de l’État-nation par le néo-libéralisme en vogue parmi les partis politiques du système.
 
 

Vincent Engel.png

22/04/2022

Frères d'Italie organisera à Milan une congrès programmatique. 

FI-AN.jpg

Italie. Du vendredi 29 avril au dimanche 1 mai 2022, Frères d'Italie organise à Milan une congrès programmatique. 

FdI 1.jpeg

Giorgia Meloni

Le tribunal de l’État de Berlin rejette la demande d’Andreas Kalbitz.

AfD.jpg

Allemagne. Le tribunal de l’État de Berlin a rejeté la demande d’Andreas Kalbitz de recouvrement de son appartenance à l’AfD. Le juge a déclaré qu’Andreas Kalbitz a fait de fausses déclarations lorsqu’il a adhéré à l’AfD en 2013.

Kalbitz.jpeg

Die Rep.jpg

Andreas Kalbitz avait été éjecté de l’AfD pour avoir caché lors de son adhésion au parti une ancienne appartenance à la Heimattreuen Deutschen Jugend (HDJ) et aux Republikaner.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/02/12/la-...)

AfD : "Pas d'armes lourdes pour l'Ukraine !"

AfD.jpg

Allemagne et Ukraine. Le groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés s'oppose à la livraison d'armes à l'Ukraine.

AfD 1.png

Alice Weidel : "Pas d'armes lourdes pour l'Ukraine ! Les armes ne créent pas la paix !"

Matteo Salvini et Viktor Orban se rencontrent à Rome.

Ligue.jpg

Fidesz.png

FI-AN.jpg

Italie et Hongrie. Matteo Salvini et Viktor Orban se rencontrent à Rome :

https://www.euractiv.fr/section/politique/news/les-leader...

Salvini Orban.jpg

Le pape François a reçu le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Fidesz.png

Vatican et Hongrie. Le pape François a reçu le Premier ministre hongrois Viktor Orban :

https://www.7sur7.be/monde/le-pape-a-recu-le-premier-mini...

Orban Pape.jpg

Victor Orban et le pape François

"La majorité est agitée par le retour des populismes."

Ligue.jpg

M5S.jpg

Fidesz.png

Italie. Revue de presse.

L’offensive russe sur la ville de Marioupol, et notamment le drame des derniers résistants assiégés et la crainte d’un nouveau massacre de civils, fait les gros titres des quotidiens italiens. « Nous sommes assiégés, mais Marioupol résiste » - Le Tsar proclame la chute de la ville mais Kiev et Washington démentent. Le drame de ceux qui n’arrivent pas à s’enfuir (Corriere della Sera), « Borrell : Poutine, tu ne gagneras pas » - Le Haut-Représentant de l’UE annonce que l’aide militaire à Kiev augmentera tant que les Russes ne se retireront pas. Poutine renonce à attaquer l’aciérie de Marioupol « la ville est désormais entre nos mains ». Une fosse commune avec des milliers de victimes aurait été trouvée (La Repubblica), « A Marioupol il n’y a que le silence » - Poutine demande à Shoïgu d’épargner l’usine-tombeau. Zelensky s’adresse à l’UE « il nous faut 7 milliards par mois » face aux pertes économiques (La Stampa), « Poutine annonce « Marioupol est entre nos mains » » - Washington dénonce le bluff du Kremlin. Mystère sur la mort de trois oligarques (Il Messaggero), « Le bluff de Poutine qui n’attaque pas l’usine pour faire croire à un triomphe » (Il Giornale). Repubblica, avec Funke et Ouest-France, met en Une l’entretien du Président Emmanuel Macron sur la guerre en Ukraine « Travaillons pour la paix » - C’est à nous de dialoguer avec Poutine (La Repubblica). Enfin, la campagne pour les élections présidentielles françaises est citée en Une par certains quotidiens et largement dans les pages intérieures des principaux journaux.

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et S. Mattera, « L’Italie envisage désormais d’envoyer des armes plus lourdes à la résistance ukrainienne. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « La majorité est agitée par le retour des populismes » : « Les images qui nous arrivent du M5S et de la Ligue nous indiquent un retour à leurs pulsions d’antan, populistes, souverainistes, eurosceptiques et anti-Otan. Les 5 Etoiles, sur le plan international, dévoilent leur composante pro-Poutine en demandant d’arrêter l’envoi d’armes à l’Ukraine et en invoquant sa reddition face à l’agression russe. Son dirigeant G. Conte montre quant à lui une équidistance plutôt singulière sur les élections présidentielles françaises alors que son parti lui demande de clarifier sa position sur l’Otan. Ce sont là des faits qui confirment une régression du Mouvement, qui tente de récupérer l’hémorragie d’électeurs en reprenant les thématiques de son populisme d’origine. Pour la Ligue, les accolades hier à Rome entre son chef Salvini et le président V. Orban, le plus pro-Poutine d’Europe de l’Est, ont suscité des doutes. Salvini a provoqué la perplexité en soulignant ‘’ la pleine harmonie avec Orban’’ allant de la ‘’lutte contre l’immigration illégale’’ à la défense ‘’des valeurs et des racines de l’Occident’’. Quant à la situation internationale, il s’est borné à souligner la ‘’sagesse du Pape’’ qui a demandé ‘’le cessez-le-feu’’. Pas un mot de condamnation à l’encontre de Poutine. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/04/2022

Allemagne : plus de 140 procédures d’enquête contre des personnes utilisant publiquement le "Z" de l’offensive russe en Ukraine.

Allemagne. Plus de 140 procédures d’enquête ont été lancées contre des personnes utilisant publiquement le « Z » de l’offensive russe en Ukraine. 

Début avril 2022, un chauffeur de camion autrichien arrêté sur un parking d’autoroute en Bavière avec un autocollant « Z » et un autre « Fuck Nato » (baise l’OTAN) a dû enlever ces derniers et laisser une caution de 2.500 euros car il ne réside pas en Allemagne.

Tino Chrupalla appelle les électeurs français à voter pour Marine Le Pen.

AfD.jpg

RN.png

Allemagne et France. Le co-dirigeant de l'AfD Tino Chrupalla appelle les électeurs français à voter pour Marine Le Pen lors du second tour de l'élection présidentielle.

AfD 1.jpg

"Votez Marine ! Chers Français, votez pour Marine Le Pen !"

"Les femmes irlandaises ne sont pas en sécurité dans l'Irlande multiculturelle."

NP.png

Irlande.

Irelande.jpeg

"Les femmes irlandaises ne sont pas en sécurité dans l'Irlande multiculturelle."

Tino Chrupalla apprécie le fait qu'Olaf Scholz fasse preuve de retenue dans l’envoi d’armes lourdes à l’Ukraine.

AfD.jpg

Allemagne et Ukraine. Le co-dirigeant de l’AfD Tino Chrupalla apprécie le fait que le chancelier social-démocrate allemand Olaf Scholz fasse preuve de retenue dans l’envoi d’armes lourdes à l’Ukraine.

DS.jpg

Le député suédois des Démocrates suédois Charlie Weimers réagit à ce propos et estime que les patriotes doivent soutenir les patriotes et pas les impérialistes comme Vladimir Poutine.

Le Forum voor Democratie estime que les Pays-Bas ne peuvent accueillir des centaines de milliers d’Ukrainiens.

FvD.png

Pays-Bas. Le Forum voor Democratie dénonce le fait que le gouvernement ouvre la porte à des centaines de milliers d’Ukrainiens que le pays ne peut, selon le Forum voor Democratie, accueillir par manque d’habitations. Le parti plaide en faveur de l’accueil des réfugiés ukrainiens dans les pays situés près de l'Ukraine.

"Avec ou sans Rome : l'obligation du masque à l'école doit cesser !"

die Freiheitlichen.jpg

Italie. Tyrol du Sud / Haut-Adige.

F 1.jpeg

"Avec ou sans Rome : l'obligation du masque à l'école doit cesser !"

La presse italienne commente le débat Macron-Le Pen.

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

RN.png

Italie. Revue de presse. 

L’offensive russe dans l’Est de l’Ukraine, et notamment l’essai d’un nouveau missile balistique par Moscou, fait les gros titres des quotidiens italiens : « Donbass, l’avancée russe subit un coup d’arrêt » - Les troupes sont enlisées, d’autres armes sont fournies à l’Ukraine mais Poutine teste un super-missile (Corriere della Sera), « La course aux armes » - Poutine dégaine le missile intercontinental Sarmat et prévient : il peut battre toute sorte de résistance (La Repubblica), « Le défi de Poutine » - Un super missile a été testé mais les sanctions affaiblissent l’économie russe (Sole 24 Ore), « Le défi de Poutine » - La Russie teste un super missile pouvant parcourir 5 000 kilomètres en 15 minutes (Il Messaggero), « L’Allemagne abandonne l’envoi d’armes » - Scholz interrompt l’envoi d’armes à Kiev alors que Draghi veut envoyer l’artillerie lourde (Fatto Quotidiano). Le débat télévisé d’hier soir entre M. Le Pen et E. Macron est aussi largement cité. Les observateurs relèvent dans l’ensemble « un vrai débat qui ne change pas les équilibres électoraux» (Repubblica) et qui a vu le Président sortant « être celui qui convainc le plus mais peu empathique » (Corriere), « plus incisif notamment en politique étrangère » (Stampa), dans « un débat où la Russie était au centre des arguments » (Sole 24 Ore) : « Moscou, économie et environnement : Macron attaque mais Le Pen résiste » (Corriere della Sera), « Macron accuse Marine Le Pen pendant le duel télévisé : vous êtes avec le Kremlin (La Repubblica), « Voile, roubles et retraites, Macron remporte le duel avec Marine Le Pen » (Il Messaggero)« Le débat télévisé avant le second tour » - Macron attaque : de l’argent russe à Le Pen, mais celle-ci nie tout lien avec Moscou (Il Messaggero).

 

ARTICLE, Corriere della Sera, d’A. Cazzullo, « Le Président sortant marque davantage de points mais son attitude de prof ne séduit pas » : « Sur le volet économique, Macron bat Marine Le Pen à plate couture. Ce n’est pas surprenant puisqu’Emmanuel Macron est un technocrate, ancien ministre des Finances et président de la République alors que Marine Le Pen est une leader politique qui a fait de la propagande toute sa vie. Macron a tenté sans vraiment y parvenir de ne pas trop prendre des airs de professeur. Il se limite à souligner les contradictions de son adversaire, comme sur la suppression de la TVA qui profiterait davantage à la grande distribution qu’aux consommateurs. Et Marine Le Pen se perd également sur les questions géopolitiques ou environnementales, notamment en s’attaquant à l’Europe. D’un point de vue linguistique, c’est la même chose : Macron est plus précis, émaille son discours de chiffres, de sigles, mais ne touche pas le cœur des téléspectateurs. Le Pen est plus directe, basique et immédiate mais elle s’embrouille parfois, perd ses mots. Elle est à l’aise avec les slogans, moins avec les raisonnements. Quant à l’attitude, le Président sortant ne résiste pas longtemps, finissant par renoncer à son aplomb présidentiel, et l’interrompt sans cesse alors qu’elle apparait plus décontractée, gesticule, sourit mais n’a pas la stature présidentielle. Lui n’arrive pas à se débarrasser de l’image de président des riches ; elle se veut plus rassurante et protectrice et soulève même la question des jeunes et de leurs souffrances au cours de ces années de pandémie. Les deux candidats ont un échange intéressant sur l’Europe, mais rien de très novateur sur les idées, en particulier pour Macron. La vision qu’il a de l’Europe est bonne mais son insistance sur le ‘’couple franco-allemand’’ n’est pas très agréable. De façon générale, sur la vision de chacun, on pourrait éventuellement reprocher à Emmanuel Macron de se projeter trop loin mais les idées de Marine Le Pen, de la relance du charbon à la France puissance mondiale détachée de l’Europe, appartiennent assurément au monde d’hier. »

ARTICLE, Il Foglio, de Giuliano Ferrara, « Le Pen tient tête à Macron et la précision à outrance n’est pas si efficace » : « S’il n’est pas possible de dire qui l’emportera dans les urnes, il semblerait qu’hier se soit Marine qui l’ait emporté. Une petite vengeance froide, cinq ans plus trad. Et ce malgré son nom, son parcours, ses idées, ses liens périlleux en France et à l’étranger, sa volonté de fermer un des pays les plus ouverts au monde, malgré les tendances souverainistes et le programme économique digne du Moyen-Age. Macron reste le président des riches et elle la candidate du peuple. Elle commence en faisant référence au peuple, semble sereine, se lance dans une longue tirade sur la précarité, la souffrance, la concorde et la justice, mais c’est efficace. Lui est plus formel, soulignant les crises inédites, la France qui doit être renforcée et devenir une grande puissance écologique du XXIème siècle. Moins efficace mais très sérieux. Chacun se lance dans la joute verbale, Le Pen est sérieuse, pas sarcastique, elle encaisse les coups mais avec un style présidentiel. Elle réplique sur la TVA mais sent qu’elle est moins crédible sur ces thèmes, s’emmêle sur d’autres questions économiques, un terrain trop glissant pour elle. Lui l’attaque sur les compétences, elle en appelle à son ancrage dans la vraie vie. Très calme, elle dit des choses connues mais le dit bien. Lui est très académique, sournois, ironique, mais habile et technique. Il s’adresse aux informés, aux villes, à ceux qui savent ou veulent savoir. Elle a changé par rapport au débat d’il y a 5 ans, plus crédible, et cela ne passe pas inaperçu. On se gardera bien toutefois de dire à ce stade qui prendra le dessus dimanche. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Regarder Paris en pensant à Rome » : « Même ceux qui le nient sont en train de regarder avec attention ce qui se passe de l’autre côté des Alpes. Il est clair que les élections présidentielles en France sont pleines de messages directs et indirects vers l’autre versant des Alpes. Une France avec une présidente d’extrême droite serait le phare de tous les partis extrémistes éparpillés dans l’Union. En Italie, nous verrons alors Salvini (Ligue) sortir de l’ombre où il a été absorbé depuis quelque temps. Quant à Meloni (Fratelli d’Italia), elle serait appelée à garder une cohérence et à rester froide à l’égard de Marine Le Pen. En tout cas, un tel scénario pousserait le centre droit devant un dilemme : se transformer en force conservatrice et libérale ou bien suivre le sillage du Rassemblement National. Au centre gauche, parmi ceux qui soutiennent Macron, figure Enrico Letta (PD) mais surtout Matteo Renzi (Italia Viva), qui voit une possibilité de redorer son image et sa popularité. Certains, comme Gozi, Calenda, Bonino et Dalla Vedova, estiment qu’une victoire de Macron favoriserait la naissance d’une fédération libérale et démocratique de leurs (petits) partis avec un PD enfin indépendant du M5S ou du moins en laissant aux 5 Etoiles un rôle marginal. Par ailleurs, le leadership de Giuseppe Conte semble en forte difficulté. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/04/2022

"Enfin la fin de l'obligation du port du masque à l'école."

FPÖ.jpg

Autriche. Haute-Autriche. Le vice-gouverneur FPÖ de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner :

FPÖ 1.jpg

"Depuis longtemps superflu : enfin la fin de l'obligation [en Autriche] du port du masque à l'école."

Frères d'Italie poursuit son ascension au détriment de la Ligue.

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie.

Italie 1.jpeg

Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione + Europa : libéraux

"Le Pacte des 27 sur l’entrée de l’Ukraine dans l’UE."

Italie. Revue de presse. 

Le siège de l’aciérie de Marioupol et l'avancée de l'armée russe dans le Donbass font les gros titres des quotidiens italiens avec large couverture photographique en Une. Les commentaires mettent également en exergue l'escalade de l'offensive russe et la possibilité qu’elle ait déjà conduit à faire des victimes civiles à l'intérieur de l'usine Azovstal. La visioconférence d'hier entre le président des Etats-Unis et les alliés occidentaux est aussi citée. « Marioupol, les bombes sur les résistants » - Biden et les alliés occidentaux annoncent de nouvelles sanctions et la fourniture d'armes à Kiev (Corriere della Sera), « Une pluie de feu » - Une offensive acharnée sur l’aciérie Azovstal. Biden fait pression sur ses alliés pour un embargo sur le pétrole russe et la fourniture de nouvelles armes à Kiev (La Repubblica), « Les cendres de Marioupol  » - Le siège des forces russes sur l'usine Azovstal (Stampa), « La grande offensive dans l'Est » (Sole 24 Ore), « L'UE paiera le coût de la guerre » - Les prévisions économiques du FMI évoquent une contraction du PIB européen alors que les Etats-Unis s'en sortent plutôt bien (Fatto Quotidiano), « Des bombes au nom de Lénine » - Poutine jette le masque et érige une statue du dictateur dans le centre-ville de Marioupol (Il Giornale).

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « Le Pacte des 27 sur l’entrée de l’Ukraine dans l’UE : on peut suspendre la procédure si Kiev capitule » : « Rien de formel ni d’officiel, c’est presque un accord tacite, mais cela répond à la tension qui agite les 27 quant à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE : si nécessaire, tout le processus pourrait être suspendu et remis à zéro. La crainte est en particulier que l’Ukraine entre ‘’trop tard’’ dans l’UE, après que son territoire et ses institutions tombent sous contrôle russe ou d’un gouvernement fantoche piloté par Moscou. Il faut donc aller vite sur les échéances : les différents questionnaires à remplir par le gouvernement de Kiev, l’avis de la Commission dirigée par Ursula von der Leyen puis le verdict du Conseil européen, d’ici le 24 juin, pour que l’Ukraine ait le statut de ‘’pays candidat’’. Or nul ne sait ce qui arrivera au cours de ces deux prochains moins, d’où la nécessité d’un ‘’frein de secours’’ que tous demandent implicitement. Du reste, tous les pays ne sont pas d’accord sur le fait d’accélérer de façon inédite la procédure d’adhésion de Kiev. Il apparait évident que l’évaluation par les institutions bruxelloises sera plus ‘’politique’’ que ‘’technique’’. ‘’La Commission est prête à soutenir l’Ukraine, elle fait partie de notre famille européenne’’ a déclaré Ursula von der Leyen. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/04/2022

Matteo Renzi : "L’actuelle majorité au gouvernement résistera jusqu’en 2023."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La nouvelle phase de l’offensive russe dans le Donbass fait les gros titres des médias italiens. Les commentateurs relèvent notamment « l’escalade » de l’offensive russe dans l’Est de l’Ukraine et la résistance de la ville de Marioupol. La prise de distance de la présidente de la Banque russe sur les retombées économiques des sanctions, minimisées hier par V. Poutine, est aussi mise en exergue dans les pages intérieures.  « Le massacre à Lviv et l’attaque dans l’Est » - Le président Zelensky annonce que l’assaut russe dans le Donbass a commencé. Poutine récompense les auteurs du massacre de Boutcha. Polémiques au Kremlin sur les sanctions (Corriere della Sera), « La double bataille » - Marioupol résiste et garde le second front contre les Russes ouvert alors que l’offensive dans le Donbass a commencé (La Repubblica), « Donbass, c’est le dernier acte »  - Un massacre de civils à Lviv et à Kreminna (La Stampa), « Boutcha, les auteurs du massacre ont été primés » - Des aides aux entreprises italiennes en Russie ont été allouées. Draghi, testé positif, doit renoncer à ses voyages au Congo et en Angola (Il Messaggero), « Les négociations désormais sorties des radars, Poutine entame l’ultime attaque» (Fatto Quotidiano), « Les mensonges de Poutine sont dévoilés » - Le navire russe a bien coulé et les sanctions ont de lourdes retombées sur l’économie russe (Il Giornale).

SONDAGE, La Repubblica, « Un Italien sur quatre se méfie des informations des médias sur les horreurs commises par les Russes : "C’est la propagande de Kiev" : « Le sondage récemment réalisé par Demos pour Repubblica souligne l'ampleur de l'attention portée par les Italiens à la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Près de sept personnes sur dix se disent (très ou assez) informées. Dans la majorité des cas, on juge que les JT couvrent bien le conflit. Les Italiens, en revanche, se disent beaucoup moins satisfaits du rôle joué par les talk-shows. Ils mettent l'accent sur le conflit en Ukraine au point de le transformer en un "spectacle permanent", dans lequel des "acteurs" de différentes professions et origines jouent devant les images de la tragédie. Dans l'ensemble, cependant, la "communication" autour de la guerre suscite le scepticisme des citoyens. Plus de la moitié des Italiens (interrogés par Demos) considèrent en effet que les informations sur le conflit sont "déformées et pilotées". Près d'une personne sur quatre, en particulier, la considère comme biaisée. Et exprime une approche "négationniste", presque complotiste. En d'autres termes, ils pensent que les nouvelles et les images des massacres perpétrés sont en grande partie fausses ou falsifiées par le gouvernement ukrainien. Et, donc, "inspirées" par Volodomyr Zelensky pour délégitimer la figure de Vladimir Poutine et "criminaliser" les actions de l'armée russe. La méfiance à l'égard des informations sur la guerre est particulièrement répandue chez les électeurs de Fratelli d'Italia : 60%. Mais elle est également majoritaire au sein de la base de la Ligue et du M5S ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Renzi, chef de file du parti Italia Viva et ancien Président du Conseil, « L’actuelle majorité au gouvernement résistera jusqu’en 2023 ; [quand ce sera le moment des élections], l’actuel chef du gouvernement pourra faire ce qu’il veut » : « La crédibilité dont bénéficie Mario Draghi est la valeur ajoutée de l’Italie en ce moment. Le gouvernement actuel tiendra jusqu’en 2023 [jusqu’à la fin de la législature], malgré les doutes de la droite sur la réforme du cadastre ou Italia Viva qui juge inutile la réforme concernant la justice : une entente sera trouvée. Sur les élections en général, je souhaiterais que les citoyens qui décident directement, de la même façon qu’ils choisissent et élisent les maires, qui administrent ensuite pendant 5 ans. Je suis défavorable aux systèmes de type proportionnel. Mais les regroupements et alliances de forces politiques sont encore fluides, nous verrons ce que nous ferons le moment venu. Italia Viva bénéficie d’une crédibilité élevée. Silvio Berlusconi a juré fidélité à Matteo Salvini, mais avec lui tout peut changer jusqu’au dernier moment ; nous verrons bien. Nous comptons avoir un poids décisif pour le prochain gouvernement. Concernant la guerre en Ukraine, Poutine est l’agresseur et le responsable de tout ce qu’il se passe mais c’est un abus de langage que de le comparer à Hitler. Je suis un atlantiste convaincu et je suis toujours du côté des Etats-Unis et de l’OTAN. Toutefois dans cette affaire je me sens plus proche de Macron que de Biden. L’Europe ne peut pas être spectatrice du bras de fer entre les Etats-Unis et la Chine. J’aimerais que l’Europe ait un rôle de protagoniste, pas seulement en se coordonnant sur l’envoi d’armes et les sanctions mais en ayant également une initiative diplomatique coordonnée. Afin de gérer la vague de réfugiés ukrainiens nous aurions besoin d’un commissaire spécial, comme le général Figliuolo durant la crise sanitaire. Il faudrait une structure travaillant en accord avec le ministère de l’Intérieur, les maires et les associations pour aider ces personnes à vivre et à s’intégrer." »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/04/2022

"Bonnes Pâques à vous et aux êtres qui vous sont chers."

Ligue.jpg

Italie.

Ligue 1.jpeg

"Bonnes Pâques à vous et aux êtres qui vous sont chers."

16/04/2022

Article de Lionel Baland sur l'ouvrage "Patriotisme solidaire. La question sociale vue de droite" de l'écrivain allemand de la Nouvelle droite Benedikt Kaiser.

Breizh-info.png

Allemagne. Article sur l'ouvrage Patriotisme solidaire. La question sociale vue de droite de l'écrivain allemand de la Nouvelle droite Benedikt Kaiser présent au colloque de l'Institut Iliade :

https://www.breizh-info.com/2022/04/16/185143/patriotisme...

Patriotisme solidaire.jpg

Benedikt Kaiser.jpg

Benedikt Kaiser

 

AfD.jpg

La figure de proue de la tendance nationaliste du parti patriotique allemand AfD Björn Höcke recommande la lecture de l'ouvrage..jpeg

La figure de proue de la tendance nationaliste du parti patriotique allemand AfD Björn Höcke recommande la lecture de l'ouvrage.