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23/11/2020

"Oui au dialogue avec Berlusconi mais impossible avec les souverainistes."

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Italie. Revue de presse.

Les nouvelles mesures sanitaires et économiques annoncées par l’exécutif pour contrer la diffusion du Coronavirus font les gros titres des médias. L’appel lancé à l’Europe par l’OMS sur la possibilité d’une troisième vague en début d’année est également cité : « Fêtes sans vacances à la neige ni réveillon » - ‘’Le tour de vis de Conte : ‘’les vacances ne devront pas provoquer une troisième vague’’ ‘’ (Corriere della Sera), « Virus, le Maire de Milan B. Sala lance l’alarme : ‘’il faut refonder le système sanitaire lombard’’ » - ‘’L’OMS lance l’alerte’’ (La Repubblica), « Un bonus à hauteur de 20 milliards pour les professions libérales »  - ‘’D’autres subventions en janvier. Le nombre de décès en baisse’’ (La Stampa), « Le bonus pour les habitations relance le secteur du bâtiment » (Sole 24 Ore), « Le virus se déplace en province » - ‘’La contagion frappe le Nord et touche les métropoles’’ (Il Messaggero), « L’OMS : il y a un risque de troisième vague » - ‘’Conte annonce des fêtes sous le signe de la prudence’’ (Il Mattino), « Stop aux vacances à la neige » - ‘’Azzolina annonce la reprise des cours en présentiel pour les classes supérieures d’ici le mois de décembre’’ (Fatto Quotidiano).

COULISSES, Corriere della Sera, de P. Di Caro « Gualtieri se dit ouvert à l’offre de Berlusconi » : « Le ministre de l’Economie, Roberto Gualtieri, accueille favorablement la disponibilité du leader de Forza Italia [à travailler avec le gouvernement], présentée hier par le biais d’une lettre publiée dans le Corriere della Sera. Le ministre considère cette disponibilité comme ‘’positive’’, se disant favorable à cette ‘’collaboration institutionnelle qui rejoint aussi les appels lancés par le Chef de l’Etat’’. Le Président de la Chambre Roberto Fico a pour sa part invité à rassembler toute l’opposition dans la lutte contre la Covid, voire avec une ‘’commission bicamérale des chefs de groupes’’. Toutefois, Matteo Renzi (Italia Viva) souhaite qu’une distinction soit préservée et séparer Forza Italia de l’ « axe » formé avec la Ligue et Fratelli d’Italia ».

ENTRETIEN, La Stampa, d’Andrea Orlando, vice-secrétaire du PD « ‘’Oui au dialogue avec Berlusconi mais impossible avec les souverainistes » : « ‘’Dans l’opposition, c’est une position radicalement anti-européenne qui persiste. La gestion, déjà difficile, des fonds communautaires serait impossible avec ceux qui tentent de démontrer à tout prix l’échec de l’Europe. Ils sont aussi tentés par le négationnisme face à la Covid. Tout cela rend impossible la collaboration avec la Ligue et Forza Italia’’ ».

ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Stefano Patuanelli (M5S), ministre du Développement Economique « Voici les raisons de cette loi » : « ‘’Cette norme [prévoyant pour l’exécutif la possibilité de poser son véto en cas d’Opa sur une société de télécommunications, ndlr] est juste et sert à combler le vide juridique qui persiste après l’arrêt de la Cour de justice de l’UE. Quel bénéfice pour Mediaset ? C’est un effet indirect, mais pas la raison d’être de la norme. Celle-ci a un caractère général et, à l’avenir, elle peut concerner d’autres entreprises. Je n’ai jamais négocié cette norme avec Fininvest. La décision sur cette norme est la mienne. Qu’il y ait un accord collégial avec le Palais Chigi est une chose évidente. Je préfère que ce soit une Autorité indépendante [l’AGCOM] qui décide plutôt que la politique. C’est quand même une norme temporaire en attente d’une réforme générale de la loi « Gasparri » actuellement en vigueur. Protéger une entreprise italienne est juste. Pour moi c’est une valeur. Je voudrais voir ce qui se passerait si une entreprise italienne se permettait d’écrire au gouvernement français ce que Vivendi a écrit au gouvernement italien. Bolloré est un grand entrepreneur, il comprend l’importance du réseau unique même pour Vivendi. Je ne pense pas qu’il veuille le saboter par dépit. Nous voulons travailler avec eux dans Tim. Quant à une entrée possible de Mediaset dans Tim, il n’y a pas de préjugés, mais je pense qu’il est prématuré d’en parler" ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/11/2020

Matteo Salvini et Silvio Berlusconi se sont téléphoné.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini et celui de Forza Italia Silvio Berlusconi se sont téléphoné. Ils ont parlé d’impôts, d’emploi, du fait que des mesures gouvernementales ignorent des millions d’Italiens. Ils se sont mis d’accord sur des objectifs communs pour les producteurs, les retraités et les citoyens en difficulté.

20/11/2020

Le Parti du Progrès est donné à 12 %.

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Norvège. Le Parti du Progrès est donné à 12 %.

Les Démocrates suédois sont donnés à 25 %.

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Suède. Les Démocrates suédois sont donnés à 25 % au sein d’un sondage Sentio, premier parti du pays devant les sociaux-démocrates donnés à 23 %.

Chega donné à 7 %.

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Portugal. Au sein d’un sondage Intercampus, Chega est donné à 7 %.

Bade-Wurtemberg : l'AfD donnée à 12 %.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/baden-wuerttem...)

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Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

"Pourquoi Berlusconi prend ses distances avec Salvini."

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Italie. Revue de presse.

ANALYSE, La Stampa, de G. Orsina « Pourquoi Berlusconi prend ses distances avec Salvini » : « Sur le court terme, Berlusconi a intérêt à dialoguer avec la majorité. Tout d’abord, en s’appuyant sur l’urgence pandémique, les appels de Mattarella à la collaboration et sur l’état comateux du gouvernement Conte, il peut augmenter son poids politique et sa visibilité publique. Il peut marquer sa différence avec ses alliés/adversaires de la Ligue et de Fratelli d’Italia sans que cela ait des retombées négatives puisque jusqu’au printemps il n’y aura pas de possibilité d'élections anticipées. Il peut défendre avec davantage de force ses entreprises et  il peut enfin se présenter en tant qu’homme d’Etat parce que, jusqu’à récemment, d’aucuns le jugeaient comme un clown voire une menace pour la démocratie. Ce qui ne veut pas dire, sur le moyen terme, que Forza Italia s'apprête à entrer dans la majorité. Non seulement en raison des résistances du M5S mais aussi car il n’a pas intérêt à embarquer sur un navire qui commence à prendre l’eau. Sur le long terme, les choses sont plus compliquées. La rupture au sein du centre-droit représente en partie celle entre l’establishment européen et le souverainisme. Il faudra voir aussi comment le post-Covid aura changé la sensibilité de l’électorat ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/11/2020

Allemagne : les législatives devraient avoir lieu en septembre 2021.

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Allemagne. Le ministre CSU de l’Intérieur Horst Seehofer propose le 26 septembre 2021 comme date pour les prochaines élections législatives.

"Berlusconi prêt à voter le budget. Conte ouvre au dialogue mais la Ligue lui barre la route."

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Italie. Revue de presse.

COULISSES, Corriere della Sera, de M. T. Meli « Les pressions du PD sur Conte pour qu’il tende la main à Forza Italia » : « Maintenant, plusieurs ministres s’interrogent sur le destin du gouvernement ‘’nous durerons jusqu’en janvier, mais après ?’’. Chaque jour, l’exécutif a du mal à prendre des décisions. C’est la raison pour laquelle le PD souhaiterait que l’on écoute les appels à l’ouverture lancés par Forza Italia ; autrement, la tension risque de monter : ‘’au Sénat, l’écart des voix est tellement incertain que ce sera la guerre’’. C’est G. Del Rio qui prévient que ‘’la majorité ne doit pas se sentir autosuffisante et il faut faire un effort pour écouter les demandes des groupes d’oppositions’’. Forza Italia serait disposée à voter le budget même avec un creusement de la dette, situation qui requiert une majorité qualifiée. Le Palais Chigi fait filtrer que Conte est tout à fait disponible au dialogue avec Forza Italia mais pas à l’entrée des « bleus » dans la majorité. Ceci dit, le vote pourrait être reporté à début décembre. Les démocrates souhaiteraient que Conte soit davantage disponible au dialogue avec FI et plus ouvert sur la question de l’utilisation du MES. Les démocrates accusent également les 5 Etoiles d’être en congrès perpétuel et de bloquer ainsi le gouvernement ».

ARTICLE La Repubblica E. Lauria « Berlusconi prêt à voter le budget. Conte ouvre au dialogue mais la Ligue lui barre la route » : « Berlusconi répond à l’appel de Mattarella à une meilleure collaboration et le Parti démocrate s’en réjouit. Berlusconi va même plus loin et se dit disponible à voter également en faveur de la loi de finance. C’est donc le jour des « accolades virtuelles » au nom de l’intérêt national et du contexte d’urgence. Mais l’irritation est évidente chez la Ligue et Fratelli d’Italia et les deux partis décident de s’en prendre à ce qu’ils appellent la « loi des combines », c’est-à-dire le droit de véto que le gouvernement se réserverait en cas d’OPA de Vivendi sur Mediaset, groupe de la famille Berlusconi. C’est ainsi que les deux partis « souverainistes » ont soulevé dans deux commissions parlementaires, à titre préjudiciel, un doute de constitutionnalité sur la loi « de sauvetage de Mediaset ». Un véritable acte d’hostilité » pour Berlusconi.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/11/2020

Interview de Lionel Baland par l'organe de presse espagnol El Correo de Espana.

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Espagne. Lionel Baland est interrogé par l'organe de presse espagnol El Correo de Espana à propos de la situation des partis patriotiques en Europe  :

https://elcorreodeespana.com/politica/115609208/El-global...

Aucun soutien pour les groupes qui veulent imposer la charia.

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Pays-Bas. La motion de Roon (PVV), à propos du fait que les groupes qui veulent imposer la charia ne doivent recevoir aucun soutien, a obtenu le soutien de l'ensemble des groupes au sein de la Chambre des députés.

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"Votez pour le retour des Pays-Bas."

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Pays-Bas.

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"Votez pour le retour des Pays-Bas."

Le PVV de Geert Wilders s’oppose à toute obligation de vaccination contre le covid-19.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders s’oppose à toute obligation de vaccination contre le covid-19.

"Plus tristes, moins confiants ; la vague qui nous a changé."

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Italie. Revue de presse.

SONDAGE, Il Messaggero, « Plus tristes, moins confiants ; la vague qui nous a changé » : « Le sondage de SWG, mené jusqu’au 15 novembre, dépeint une Italie loin de l’enthousiasme civique de mars dernier. A peine 27% des sondés se disent optimistes, pour 29% c’est la morosité qui domine. Les Italiens font plus confiance aux médecins qu’aux hommes politiques : 85% comptent sur le système de santé contre 39% sur le gouvernement. Pourtant, seuls 42% sont prêts à se faire vacciner et 34% refuseraient le vaccin, et ce même s’il était obligatoire pour 14%. Face à cette seconde vague, contrairement à la première, la colère et la mélancolie dominent nettement sur l’espoir. Il y a beaucoup de rancœur vis-à-vis des institutions et de leur mauvaise gestion du rebond de l’épidémie. En moyenne, seule la moitié des Italiens trouvent claires les mesures auxquelles ils sont soumis. »

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, de L. Palmerini, « Mattarella ‘’ça suffit avec les polémiques’’ » : « Le Président de la République italienne s’est adressé aux maires lors de la visioconférence de l’Anci (Assocation nationale des communes italiennes) au sujet du conflit permanent entre pouvoir central et régions. Il a invité à ne pas ‘’se disperser dans des polémiques ou dans la course à d’illusoires avantages individuels’’ et a regretté le manque de consensus et de coopération. Il a invité les maires à décider sans craindre l’impopularité : ils ne doivent pas hésiter à recourir aux arrêtés communaux et ont le devoir de prendre les décisions rendues nécessaires par la situation sanitaire sur le territoire qu’ils administrent, qui peut être différente de la situation régionale ou nationale. Bien entendu, ils ne sont pas les seuls destinataires de son message. Sergio Mattarella attendait entre autres de Giuseppe Conte qu’il instaure un espace de dialogue au Parlement, entre majorité et opposition. Cela aurait aussi pu être un espace de discussion avec le COPASIR qui a déploré un manque de communication avec le gouvernement. Le président de la Chambre œuvre en faveur d’un comité des chefs des formations politiques. Mais les récentes dynamiques impliquant notamment Berlusconi, Salvini, Giuseppe Conte, le Mouvement 5 Etoiles, ont plutôt tendance à fermer les possibilités du dialogue. Sur l’Europe, il a préféré se féliciter du travail accompli grâce à l’UE, tout en passant outre les retards de l’Italie sur le Plan de Relance européen, qu’il a pourtant bien à l’esprit. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Pour la majorité, l’affaire fait l’effet d'un électrochoc : les accusations du Mouvement 5 Etoiles à l’encontre des ministres Speranza et Gualtieri » : « Le M5S a lâché sa bombe hier soir en Conseil des ministres : la nécessité de désigner, aujourd’hui même, un nouveau commissaire à la Santé en Calabre, le quatrième. La coalition doit pour cela mettre de côté les rivalités. Plusieurs noms circulent. Mais malgré les rappels à l’ordre du Président de la République, Giuseppe Conte se retrouve isolé, entre un Parti démocrate et Mouvement 5 Etoiles préoccupés chacun par des questions différentes et par son propre poids au sein de la coalition. Les ministres se rejettent la responsabilité de l’échec des nominations précédentes. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg vers lequel se dirige la coalition. PD et M5S se déchirent également au sujet du MES et les sulfureuses déclarations sur l’abattement de la dette publique de David Sassoli, encensé par Di Maio et suspecté par le Parti démocrate de briguer la présidence du Conseil, voire celle de la République. »

EDITORIAL, Stampa, S. Stefanini, « Pologne, Hongrie, et les valeurs de l’Europe » : « Pologne et Hongrie avaient clairement dit qu’elles auraient bloqué le budget pluriannuel de l’UE, y compris le Recovery fund, en raison de la clause contraignant les états récipiendaires à observer la légalité constitutionnelle pour obtenir les financements. Un message pas vraiment subtil, sur lequel le Parlement européen avait forcé la main à Budapest et Varsovie, qui l’ont renvoyé à l’expéditeur. Si la crise était annoncée, elle n’en est pas moins grave, non seulement pour le budget et les financements importants post-pandémie impatiemment attendus en Italie – ils arriveront, mais pour l’avenir de l’Union européenne. La présidence allemande tente de recoudre patiemment la toile et porter le paquet à bon port d’ici Noël. Le véto de la Hongrie et de la Pologne révèle cependant une crise plus profonde de consensus autour de l’UE. La confluence populisme-souverainisme pose problème sur deux plans : de valeur et fonctionnel. La croissante tendance à l’égoïsme et particularités nationales, au-delà de ces deux pays, paralysent l’UE. De normales controverses entre Etats-membres ne peuvent garder en otage les décisions ou initiatives communautaires. Lundi, pendant que Hongrie et Pologne bloquaient le budget, la Bulgarie coupait la route au début des négociations d’adhésion avec la Macédoine du nord et l’Albanie pour un différend avec Skopje sur la reconnaissance des racines historico-culturelles bulgares de la nation de Macédoine du nord. Le nœud du budget ne sera pas facile à dénouer : une petite concession de l’UE ne suffit pas à Budapest et Varsovie, et l’Union ne peut pas céder sur l’Etat de droit. Mais au final, avec la pression des délais, de la crédibilité et de la pandémie, on y arrivera. Par contre, le consensus interne, sans lequel il est impossible d’agir et d’être des acteurs internationaux, sera plus difficile à obtenir. Quand, après le 21 janvier, Washington appellera Bruxelles sur le commerce, nous devrons être d’accord entre nous pour répondre ».

ARTICLE, Avvenire, V. Spagnolo, « Rapatriements, message à l’Union européenne » : « En usant de son habituel franc-parler, la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese s’est exprimée devant la commission Affaires constitutionnelles de la Chambre des députés, qui examine la modification des controversés "décrets-sécurités" de Matteo Salvini : "Nous n’arrivons pas à rapatrier rapidement, notamment parce que l’Europe n’a pas d’accords de rapatriement avec les pays africains. Mon souhait est qu’il y ait des accords au niveau européen, pour avoir plus de poids." Le plan de la Commission présenté en septembre "ne prend pas en compte les réformes de l’accord de Dublin que nous voudrions", signale la ministre. Les négociations italiennes visent à des mécanismes de solidarité et de redistribution obligatoires. La solidarité de tous les pays européens envers les pays de débarquement est nécessaire" ajoute-t-elle. La ministre porte également la "prévision de canaux de migration réguliers" visant à contrecarrer la traite d’êtres humains. En tout cas il est nécessaire "de secourir et de mettre en sécurité" les personnes en mer. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/11/2020

La Ligue donnée à 23 % et Frères d'Italie à 16,7 %.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

"Le M5S doit avoir plus de place dans l’exécutif."

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Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN, La Repubblica, de Luigi Di Maio, Ministre des Affaires Etrangères (M5S), « ‘Le M5S doit avoir plus de place dans l’exécutif. Casaleggio et Di Battista doivent soutenir la majorité’’» : « Q. Comment devront-ils changer les rapports entre le M5S et l’association Rousseau ? ‘’Après ces deux jours de rencontres, l’exigence que certains services de la Plateforme Rousseau soient directement gérés par le Mouvement qui a été retenue : ceux qui garantissent l’autonomie économique du M5S et ceux qui concernent la certification des listes électorales. Ceci dit, le contrat de service demeure une des hypothèses. Q. Vos parlementaires doivent trouver une maison en Europe : Renew Europe de Macron ou plutôt les Socialistes ? R. Je ne vais pas faire de déclarations pour lancer un jeu de loto mais je crois qu’il existe différentes opportunités à saisir pour nous renforcer. Q. Le groupe de Macron n’oublie pas la tentative d’accord avec les « Gilets Jaunes » lors de la dernière campagne électorale… R. Ce fut une erreur, je l’ai répété à plusieurs reprises. Nous avons un rapport excellent avec Paris. Avec Le Drian également je travaille très bien. Q. Pourquoi la France n’a-t-elle pas invité l’Italie à la réunion contre le terrorisme, alors ? R. Il s’agissait d’une réunion entre chefs d’Etat et de gouvernement, non pas de ministres des Affaires Etrangères. Q. Êtes-vous d’accord avec l’idée du Président du Parlement Européen Sassoli d’effacer les dettes Covid ? R. C’est un argument que nous sommes en train de soutenir avec plusieurs de nos parlementaires. Le virus avance rapidement : l’UE doit être plus rapide sinon nous risquons de rester derrière ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/11/2020

Frères d'Italie poursuit le grignotage de la Ligue.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

"Les 5 Etoiles deviennent un parti."

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Italie. Revue de presse.

La conclusion des « Etats généraux » du Mouvement 5 Etoiles marquant une transformation vers un parti traditionnel est aussi largement citée : « Les 5 Etoiles deviennent un parti » - ‘’Le Mouvement se transforme, Di Battista lance le défi pour le leadership’’ (La Repubblica), « Le M5S passe des polémiques à la trêve » - ‘’Fico et Di Maio contre Di Battista’’ (Fatto Quotidiano).

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Cuzzocrea, « A l’heure des comptes, la vraie bataille concerne la direction du mouvement » : « La révolution du Mouvement 5 Etoiles demeure inachevée : il se transformera bien en parti politique, mais le flou autour de sa direction reste entier même après plusieurs semaines de discussions. Les principales hypothèses avancées jusqu’ici, dont celle proposée par Di Maio, privilégient le modèle collégial. C’est la future direction du parti qui devra notamment décider des rapports à entretenir avec Davide Casaleggio et qui devra gérer l’éventuel manque de collaboration de sa part sur les listes d’adhérents. Alessandro Di Battista à l’inverse dit réfléchir à son nouveau rôle au sein des 5 Etoiles. Le départ de Casaleggio et de Di Battista reste encore hypothétique. Au moins quatre députés du parlement européen en revanche ont clairement pris position. Ils rejoindront prochainement les rangs des Verts européens, et le reste de la délégation s’est déjà rapprochée du groupe Renew porté par Emmanuel Macron. Ce n’est pas un hasard si hier Di Maio évoquait l’importance d’un rattachement stable à une famille européenne. L’époque des gilets jaunes est belle est bien révolue. »

ARTICLE, Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Di Maio et Fico contre Di Battista » : « Le Mouvement 5 Etoiles doit retrouver un cap et son unité, alors qu’il révèle toutes ses faiblesses, qui ont maintenant un nom et un prénom : Alessandro Di Battista. Ce dernier est désormais seul contre tous, mais il pèse trop et est trop populaire pour être évincé. Il le sait bien lui aussi et veut faire monter les enchères. Mais il en sort amoindri, surtout après que le Président de la Chambre Roberto Fico lui a imputé la responsabilité d’avoir fait émerger ‘’des courants, des stratégies pour obtenir du consensus et personnalisé le débat : celui qui a fait ses armes dans la vieille politique ne peut pas se racheter aujourd’hui une ‘virginité’ »’’. Toutefois, il est probable que Di Battista figurera bien dans l’équipe de direction, qui sera composée de 5 ou 7 personnalités, avec probablement Taverna, Appendino, Fico, Di Maio, D’Incà, et Buffagni ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Vito Crimi, secrétaire par intérim du M5S : « Alessandro cherche à blesser ; Rousseau ne fournira que certains services » : « ‘’A l’issue de ces Etats généraux, que nous avons voulus très participatifs et démocratiques, je ferai moi-même dans les prochains jours une synthèse, avec l’aide de 34 correspondants. Les modalités de vote sur les différentes questions sont encore à définir. Le vote sur l’organe collégial de direction se fera ensuite. Il s’agira d’un organe représentatif, nous voterons donc pour des candidats distincts. Certaines attributions de l’association Rousseau devront désormais être gérées en interne (certifications des listes et des candidats, communication…) et certains services de la plateforme devront être réglementés. J’ai trouvé Di Battista très offensif vis-à-vis du Mouvement, nous ne nous mettons à genoux devant personne et il ne me semble pas qu’il ait été dénigré. Quant à Davide Casaleggio, il était peut-être absent parce qu’il aurait voulu faire un discours plus approfondi, mais je ne l’avais invité que pour un passage rapide, comme celui fait par le Président du Conseil’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/11/2020

"Soutenez le made in Italy. Achetez local. Frères d'Italie."

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Italie.

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"Soutenez le made in Italy. Achetez local. Frères d'Italie."

"En 2020, 30.000 migrants sont arrivés. Blocus naval immédiat. Frères d'Italie."

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Italie.

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"En 2020, 30.000 migrants sont arrivés. Blocus naval immédiat. Frères d'Italie."

13/11/2020

L’AfD discute de l’introduction d’un revenu de base réservé aux seuls Allemands.

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Allemagne. L’AfD discute de l’introduction d’un revenu de base réservé aux seuls Allemands. La politique sociale est un sujet qui divise et a été, jusqu’à présent, évitée par l’AfD, partagée entre une aile libérale radicale et une aile sociale-patriotique. Des représentants des deux ailes désirent introduire, lors d’un congrès prévu à Kalkar fin novembre 2020, une proposition allant dans ce sens.

La Ligue donnée à 25 % et Frères d’Italie à 16 %.

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Italie. Un sondage EMG Acqua donne la Ligue à 25 % et Frères d’Italie à 16 %. Le Parti Démocrate de centre-gauche est donné à 20 %. Le M5S est donné à 15 % et Forza Italia de Silvio Berlusconi à 7 %.

Thuringe : 88 % des électeurs de l'AfD pensent que l’on doit faire fortement attention à ses propos.

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Allemagne. Thuringe. Un sondage de la chaîne de télévision publique ARD montre que 88 % des électeurs de l’AfD et 45 % de tous les citoyens de Thuringe pensent que l’on doit faire fortement attention, de nos jours, dans la vie quotidienne, à ses propos, afin de ne pas en subir les conséquences.

"Mouvement 5 Etoiles, le pacte entre les ténors pour isoler Di Battista."

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement La hausse du nombre de contaminationsles nouvelles règles plus restrictives pour 5 régions et les débuts de la nouvelle administration Biden.

ENTRETIEN, La Stampa, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères « ‘’La Campanie est dans une situation désespérée, il faut immédiatement des zones rouges’’ » « Il n’est pas possible d’administrer un territoire à coup de déclarations, il faut intervenir avec détermination, les Italiens demandent une politique avec des idées claires. En Campanie il faut des restrictions immédiatement, il ne fallait pas en arriver là. C’est ma région d’origine, je suis affligé. La santé publique a été utilisée comme une carte prépayée et maintenant nous en payons les conséquences. Le gouvernement est intervenu, c’est la coopération loyale entre institutions qui a manqué. Il faut maintenant étendre les zones rouges. Quant à l’hypothèse d’un confinement national, je crois qu’il est nécessaire d’intervenir avec discernement et nous nous référons comme toujours au comité scientifique. Sur l’ouverture des écoles, c’est un débat absurde qui s’est ouvert et il n’a eu lieu qu’en Italie. La campagne contre la ministre Azzolina a été aberrante. Nous avons même agi mieux que les autres pays européens sur les écoles. Sur la date pour la disponibilité des vaccins en Italie, je serais prudent et j’éviterais des annonces. Sur l’affaire Autostrade, le procureur est intervenu, c’est maintenant aux politiques d’agir et avec fermeté. Il y a eu 43 victimes et les écoutes téléphoniques montrent que les responsables d’ASPI se fichaient des câbles rouillés. Jusque-là nous avons bien travaillé avec l’administration Trump et je suis sûr que nous continuerons à travailler au mieux avec celle de Biden. Quant à l’avenir du M5S : j’espère que le congrès finira par choisir une direction collégiale pouvant regrouper toutes les âmes du Mouvement’’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Berlusconi profite de la faiblesse du gouvernement » : « La Rai est comme souvent le thermomètre de l’état des relations en politique intérieure. Sans la crise de la Covid-19, l’actuelle coalition au gouvernement aurait sûrement déjà fait naufrage. Depuis un certain temps, le Parti démocrate tolère mal l’arrogance du partenaire 5 Etoiles, qui s’est affaibli depuis 2018, même s’il se montre très habile à conserver le pouvoir. Dès que l’urgence Covid sera retombée, il faudra voir si Conte est capable de maintenir l’équilibre de la coalition jusqu’en juillet 2021, période à partir de laquelle aucun remaniement du gouvernement ne sera possible jusqu’à la prochaine élection du Président de la République. Il lui faudra pour cela plus de collaboration de la part de l’exécutif. Berlusconi a bien saisi la situation. Mais lui aussi rencontre des difficultés pour protéger sa société Mediaset du groupe français Vivendi et bénéficie déjà de l’appui de Conte dans cette bataille. Mais rien n’est moins sûr que le soutien de Forza Italia à la coalition au sein du Sénat. Berlusconi n’a pas l’intention de remettre en cause véritablement l’alliance de droite avec Matteo Salvini et Giorgia Meloni.»

ARTICLE, La Repubblica, d’A. Cuzzocrea, « Mouvement 5 Etoiles, le pacte entre les ténors pour isoler Di Battista » : « Le mouvement 5 Etoiles est en pleine mutation et tente de le faire dans la discrétion. Travailler à un terrain d’entente avec le Parti démocrate dans les grandes villes, revoir les rapports avec l’association Rousseau et son directeur… des questions que le mouvement doit éclaircir durant les Etats généraux qui s’achèveront ce week-end. On attend un profond remaniement, même si tous les ténors devraient rester, alors que Di Battista reste en retrait. Luigi Di Maio aura probablement un rôle de second plan, au moins en apparence, pour laisser la place de dirigeant au sein du directoire probablement à une femme, Paola Taverna. En effet, le mouvement sera notamment amené à voter sur la constitution d’un organe collégial de direction plutôt que de faire le choix d’un dirigeant unique. Malgré la volonté affichée de ne pas rediscuter de la limite des deux mandats, la question agite particulièrement les proches du mouvement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/11/2020

"Le croche-pied de la Ligue sur les télévisions."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Il Messaggero « Le croche-pied de la Ligue sur les télévisions » : « Le coup aurait été concocté par Calderoli avec l’approbation de Salvini. En commission pour les affaires constitutionnelles du Sénat, la Ligue a voté contre l’amendement Mediaset-Vivendi pour rendre plus difficiles les rachats d’entreprises italiennes par des acheteurs étrangers. C’est un signal que la Ligue a voulu adresser à Forza Italia, cette dernière étant ‘’accusée’’ de faire des combines avec la majorité. FI a répété que la mesure servait à sauvegarder toutes les entreprises italiennes, pas uniquement celle de la famille Berlusconi ».

ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Matteo Salvini, secrétaire national de la Ligue « ‘’Le dialogue avec le gouvernement ? Je veux plutôt voir des faits’’ » : « ‘’c’est une méthode que je n’apprécie pas et je tiens à le dénoncer. Il n’est pas possible d’insérer un amendement nocturne sur une thématique aussi délicate que la protection du marché de l’information et, par-dessus-le-marché, dans un décret sur la Covid. Mediaset est une grande entreprise avec des milliers d’employés mais il faut une réforme structurelle qui soit faite de manière transparente. Je veux être clair : nous, à la Ligue, nous avons été les premiers à dénoncer des tentatives de rachat [depuis l’étranger] et à demander des mesures pour ce faire. La proposition de Berlusconi de participer à la préparation de la loi de finances ? Il manque encore 100 décrets d’actuation, il n’y a pas de chômage partiel (CIG) pour environ 100 000 travailleurs, qu’ils remédient à leurs erreurs. Il semblerait que la seule urgence soit celle de démanteler les décrets sécurité quitte à saturer les travaux de la Chambre. Quant au dépassement du déficit, là aussi tout dépend de la méthode : s’ils nous expliquent comment ils veulent dépenser cet argent, nous sommes disposés à voter pour’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)