Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/04/2022

JA21 prône l’application du modèle danois.

JA21.png

Pays-Bas. JA21 estime que les Pays-Bas ne peuvent pas faire face à l'afflux actuel de demandeurs d'asile. Ce parti prône l’application du modèle danois et désire le renvoi immédiat de ceux qui viennent de pays sûrs ainsi qu’un accueil humain des vrais réfugiés dans les pays de la région du monde dont ils sont originaires ou dans des pays partenaires.

"Bruxelles : avec un paiement en roubles, stop au gaz. Poutine : vous ne pouvez pas vous passer de nous."

Italie. Revue de presse.

La presse italienne revient ce matin notamment sur la perte du navire-amiral russe « Moskva », touché par des missiles lancés depuis l’Ukraine et vu comme une victoire remarquable pour la résistance ukrainienne, et sur les menaces de Moscou en cas d’arrêt d’importation du gaz et d’entrée dans l’OTAN de la Finlande et de la Suède. « Le navire amiral de Poutine a été coulé ». Le navire Moskva a coulé à pic après des heures d’incendie, Kiev déclare que c’est grâce à ses missiles, et Moscou dit que c’est à cause de la tempête (Repubblica), « Le navire amiral a été frappé », le Kremlin déclare que le navire a coulé, Poutine menace l’Europe, « notre gaz est indispensable, nous le vendons à d’autres pays » (Corriere della Sera). « Sur le gaz et l’arme nucléaire, les menaces de Poutine – Selon le chef du Kremlin, les pays hostiles ont besoin de notre fourniture de gaz. L’UE travaille à un embargo sur le pétrole » (Stampa). « Selon le Moscou, les pays baltes seront sous la menace atomique si la Finlande entre dans l’OTAN ». « La Russie menace de représailles si la Suède et la Finlande entrent dans l’OTAN. La CIA alerte sur le risque nucléaire (Repubblica). « Sur le pétrole, un embargo fin avril », L’Europe est prête à l’embargo après le second tour en France, les premiers effets de l’augmentation du prix de l’essence, à Rome et à Naples, les transports publics sont pris d’assaut » (Messaggero). « L’Italie vend encore des armes aux bouchers saoudiens », « l’arrêt de l’importation du pétrole russe après les élections en France » (Fatto Quotidiano)

Article, Corriere della Sera, F. Fubini : « Bruxelles : avec un paiement en roubles, stop au gaz. Poutine : vous ne pouvez pas vous passer de nous » : « La Commission européenne prépare des lignes directrices à envoyer rapidement aux entreprises européennes pour leur expliquer en quoi le décret de Moscou sur le paiement du gaz en roubles est incompatible avec les sanctions contre la Russie. Le décret de Poutine prévoit que les entreprises des « pays ennemis » devront payer le gaz, en euros, sur un compte de la Gazprombank et que celle-ci réalisera ensuite le change à la bourse de Moscou. Selon les experts de Bruxelles, ce système permettrait à la Russie de contourner les sanctions ainsi qu’à l’Etat russe de contrôler, influencer et fausser le processus de vente du gaz par le biais de la Banque centrale de Moscou qui, seule, aurait le pouvoir de fixer le taux de change entre euros et roubles, ôtant ainsi à l’importateur tout contrôle sur le temps des opérations et la contrevaleur du gaz. Si Poutine décidait d’adopter le décret, les entreprises européennes ne pourraient plus acheter de gaz russe. L’Europe devrait alors se priver de 37.5% de la totalité du gaz qu’elle importe. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/04/2022

Les électeurs de l'AfD sont les plus opposés à une livraison d'armes lourdes à l'Ukraine.

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne. Les électeurs de l'AfD sont les plus opposés à une livraison d'armes lourdes à l'Ukraine : "L'Allemagne doit-elle livrer des armes lourdes à l'Ukraine ? Oui / Non."

Allemagne.jpeg

Verts : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

AfD : patriotes

Le Royaume-Uni signe un accord avec le Rwanda pour lui sous-traiter l’accueil de ses migrants clandestins.

Royaume-Uni. Le Royaume-Uni signe un accord avec le Rwanda pour lui sous-traiter l’accueil de ses migrants clandestins :

https://www.fdesouche.com/2022/04/14/grande-bretagne-bori...

Matteo Salvini : "Je l’ai dit au Président du Conseil : il n’est pas vrai que nous voulions le faire tomber."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse. 

L’agression russe en Ukraine et la situation sur le terrain, ainsi que la possible adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, au moment où l’armée russe tente de s’emparer de la ville de Marioupol, fait les gros titres des médias italiens. 

SONDAGE, La Repubblica, I. Diamanti : « Inquiets à cause de la guerre, les Italiens préfèrent la paix à leur climatiseur » : « Selon un sondage Démos, réalisé en avril 2022, pour La Repubblica, plus de 9 Italiens sur 10 se disent inquiets au sujet de la guerre en Ukraine. En avril 2022, 61 % se sont dits « très inquiets », 30% « assez inquiets », 5% « peu inquiets », 3% « pas du tout », 1% sans opinion contre, en mars 2022, respectivement, 66% « très inquiets », 27% « assez inquiets », 4% « peu inquiets », 3% « pas du tout ». 70% sont favorables aux sanctions économiques contre la Russie (25% contre et 5% sans opinion). 59% sont favorables à un renoncement total au gaz et aux ressources énergétiques en provenance de Russie (37% défavorables, 4% ne se prononcent pas). 57% sont favorables au boycott des produits russes (39% contre, 4% ne se prononcent pas). 51% sont favorables à l’envoi d’aides militaires en Ukraine, 47% contre, 2% sans opinion. 32% sont favorables à l’augmentation des dépenses militaires, 65% contre et 3% sans opinions. En avril 2022, 76% jugent l’invasion russe « grave et injustifiée » (77% en mars 22), 20% jugent que l’invasion est « grave, mais que la Russie avait des raisons pour le faire » (18% en mars 22), 3% jugent que la Russie a bien fait d’intervenir (2% en mars 22), 1% ne se prononcent pas (3% en mars 22). 67% des Italiens seraient prêts à renoncer à certaines consommations énergétiques pour rendre plus efficaces les sanctions contre la Russie et chercher à mettre plus rapidement fin à la guerre (80% des électeurs du PD, 72% des M5S, 63% de Forza Italia, 60% de la Ligue, 58% de FdI). 60% des Italiens jugent positivement le gouvernement Draghi (92% du PD, 64% de la Ligue, 60% Forza Italia, 55% du M5S, 43% de FdI). Si les élections parlementaires avaient lieu aujourd’hui, 21.2% des Italiens voteraient PD, 20.7% Fratelli d’Italia, 16.8% la Ligue, 14.2% le M5S, 8.2% Forza Italia. »

ENTRETIEN, Il Corriere della Sera, de Matteo Salvini, leader de la Ligue : « Je l’ai dit au Président du Conseil : il n’est pas vrai que nous voulions le faire tomber » : « Je ne veux pas faire tomber le gouvernement, même si sur certains sujets il se montre décevant – je fais référence aux débarquements de migrants. Et dire que j’ai passé des journées entières au tribunal pour en avoir empêché une centaine d’entrer… La nouveauté [après la réunion avec Draghi et Tajani au sujet de la loi de délégation fiscale, ndlr], c’est que le gouvernement est disposé à modifier le texte. Nous travaillerons à Pâques, mais nous comptons amener le gouvernement à adopter des positions partagées. Il avait le risque qu’avec le « système dual » les taxes sur les locations ou sur les titres d’Etats puissent augmenter. Nous pensons que la pression fiscale ne doit pas augmenter. Au sujet du cadastre, nous sommes tous d’accord sur la nécessité de faire émerger la partie invisible du marché immobilier. Mais c’est une chose de la rendre visible, une autre d’appliquer les valeurs du marché, qui feraient bondir les taxes. J’ai signalé un thème qui me tient particulièrement à cœur : l’annulation des dettes d’impôts fonciers. Si c’était moi le responsable des Finances, je me réjouirais de pouvoir compter sur le beau magot provenant de la paix fiscale. Je pense qu’aux élections administratives de juin, le centre-droit sera uni : c’est notre travail de faire en sorte qu’il le soit. Evidemment, Fratelli d’Italia doit être de la partie. Nous voyons tous les jours que les pays regardent leur intérêt particulier : les Allemands viennent de nous dire qu’ils ne peuvent pas renoncer au gaz russe. Nous, nous avons fait le choix clair d’être avec l’Occident, avec l’OTAN et en faveur de la coexistence pacifique des peuples. J’ai trouvé surréaliste la polémique contre le Pape, coupable d’avoir invité sous la même croix une femme ukrainienne et une femme russe. Je suis exaspéré [qu’on me reproche d’être ambigu envers la Russie] : tout le monde a eu des rapports de travail, et peut-être d’amitié, avec une large gamme de leaders et de pays pas toujours démocratiques. Moi, je soutiens qu’il faut faire le maximum pour arrêter la guerre. L’Ukraine a été agressée, ça ne fait aucun doute et c’est un fait d’une gravité absolue mais cela ne signifie pas qu’il faille déclarer la guerre au peuple russe. Bientôt, nous demanderons de faire voter notre motion sur le retour au nucléaire. Nous verrons ce qu’en disent ceux qui ne veulent plus du gaz russe. Le thème de la vie nous sépare d’avec la gauche : louer les utérus est une pratique barbare et au goût tout à fait nazi. Il est indécent que le corps d’une femme devienne une urne pour produire un enfant à acheter pour quelques milliers d’euros. »

SONDAGES, La Repubblica « La Ligue et le M5S paient cher leur soutien au gouvernement Draghi » : « Dans un contexte national et international très difficile, la confiance des citoyens envers Mario Draghi demeure élevée (+60%). Les rapports des partis avec le gouvernement, en revanche, ont altéré leur électorat potentiel. Le gouvernement Draghi obtient plus de consensus auprès des électeurs du PD (92%) et du centre gauche en général, formé surtout par des retraités et les électeurs plus âgés. Le soutien au gouvernement Draghi a cependant provoqué des difficultés au M5S et à la Ligue, soit les partis qui s’étaient affirmés comme interprètes des critiques des citoyens à l’égard de l’establishment et de la classe politique en général. Le M5S est passé de 32,7% de 2018 à 14,2%, divisant par deux ses voix. La Ligue aussi a vu un phénomène semblable par rapport aux élections européennes de 2019, passant de 34,3% à 16,8% d’aujourd’hui. La Ligue maintient sa popularité auprès des ouvriers et des professions libérales. En revanche, Fratelli d’Italia a élargi considérablement sa base électorale en se présentant comme principal parti d’opposition, passant de 4,4% des élections de 2018 à 20,7%. »

ARTICLE, La Repubblica « Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, la majorité est divisée » : « Après des heures de pourparlers difficiles, alors que la majorité se fissure, la réforme du CSM va vers le scrutin final en Commission Justice. Or, la grève de la magistrature a déjà été décidée. C’est le président de l’Association Nationale des Magistrats (ANM) Santalucia qui la qualifie d’‘’inévitable’’, car il s’agit ‘’d’une protestation contre une réforme qui ne tient pas compte de nos critiques’’. L’appel à la responsabilité du chef 5 Etoiles G. Conte semble tomber dans l’eau. Le dirigeant d’Italia Viva, M. Renzi, a déjà déclaré vouloir s’abstenir. On se dispute sur chaque aspect de la réforme, y compris sur le volet ‘’évaluation du magistrat’’, proposé par Azione de C. Calenda. La Ligue finit par voter l’amendement de Fratelli d’Italia – pourtant rejeté par Forza Italia – avec l’alibi de ‘’cohérence avec les référendums proposés’’, quitte pourtant à voter pour la proposition du gouvernement permettant un seul passage dans une carrière entre la fonction de magistrat et d’avocat. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/04/2022

Giorgia Meloni : "Pour une Europe plus forte, avec moins de globalisation et plus de valeurs."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La guerre en Ukraine, et notamment l'avancée des troupes de Moscou dans l'Est du pays, fait toujours les gros titres des quotidiens italiens. Les commentaires mettent en exergue l'enlisement des pourparlers ainsi que l'agonie de la ville de Marioupol « Poutine marche vers le Donbass » - Le Tsar confirme l'objectif militaire et ferme la porte aux négociations. Le martyr de Marioupol, qui dénonce l'utilisation d'armes chimiques (Corriere della Sera), « Le coup de poing de Poutine » -  Le chef du Kremlin annonce vouloir aller de l'avant. Les Etats-Unis pourraient annoncer d'autres sanctions sur le gaz (La Repubblica), « Zelensky demande l'interruption des fournitures de gaz de Poutine » - Le chef ukrainien lance un nouvel appel devant le parlement de Lituanie (Stampa), « Poutine ferme la porte aux négociations » (Sole 24 Ore), « Le centre de Marioupol tombe aux mains des Russes  » -  Les troupes de Moscou entrent dans la ville, la bataille dans le port fait rage. C'est le coup de froid entre Zelensky et Scholz sur le gaz russe (Il Messaggero), « Poutine dit non à une trêve » (Fatto Quotidiano), « Le plan secret du Tsar » - Mis en difficulté, Poutine renoncerait à Odessa pour s'emparer du Donbass, de Marioupol et de la Crimée (Il Giornale). 

LETTRE au directeur du Foglio, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Pour une Europe plus forte, avec moins de globalisation et plus de valeurs » : « Je tiens à préciser que Fratelli d’Italia n’est pas un parti antieuropéen comme on aime le faire croire. Il est en revanche lz protagoniste d’une famille politique européenne, les Conservateurs Européens, qui ont pris le choix d’une idée différente d’Europe, différente par rapport à celle qui a été bâtie jusque-là. Nous sommes pour une Europe confédérale, qui soit respectueuse de la souveraineté nationale des pays membres. Avec Enrico Letta je partage l’idée d’une Europe plus forte et qui puisse avoir une âme. Ce sont les défis de l’avenir qui nous l’imposent. C’est cependant sur la manière avec laquelle rendre cette Europe plus forte que ma vision diffère de manière inexorable avec le dirigeant du Parti démocrate. La gauche voudrait fédérer davantage les pays de l’Union par le biais d’une cession plus importante de notre souveraineté. Or, j’estime que c’est une erreur grave car cela divise au lieu de nous unir. Le 24 février, l’Europe s’est présentée au rendez-vous de l’Histoire sans politique étrangère et de défense et presque totalement dépendante sur le plan économique et des matières premières, avec des chaines de valeur trop longues et trop souvent délocalisées, et divisée sur les sanctions. Le processus d’intégration européenne a trahi son esprit original : il a fini par mettre au centre les marchés et la finance à la place des personnes. Quand vous avez la guerre à vos portes, il faut une dissuasion que seule une capacité militaire adaptée peut donner. »

ENTRETIEN, La Repubblica, de Matteo Renzi, leader d’Italia viva, par C. Vecchio : « Macron passera. La gauche réformiste, c’est lui. Mélenchon est comme les Cinq Etoiles » : « Je pense que Macron passera. J’espère que Macron passera, pour la France, mais surtout pour l’Europe et pour nos enfants. Si Macron gagne, l’Europe change. S’il perd, c’en est fini de l’Europe. Le mécontentement existe et il est même fort, particulièrement sur les sujets quotidiens, à commencer par le pouvoir d’achat. Il se passe ce qu’il s’est passé, chez nous, en 2018 : Le Pen ressemble à Salvini, Mélenchon au M5S. Heureusement, le second tour permet aux citoyens de trancher. Je crois au le bon sens de nos cousins transalpins. Macron n’est pas le problème mais la solution : il a été très bon. A la différence de Hollande et de Sarkozy, il peut être réélu. Il faut arrêter de prendre le fait d’être compétent pour de l’élitisme. Être capable ne signifie pas nécessairement faire partie de l’élite : cela veut dire savoir faire les choses - ce qui, souvent, ne réussit pas aux populistes. Quand le PD a pris parti pour Hidalgo, j’ai dit que c’était de la folie. Ou bien la gauche est réformiste « à la Macron », ou bien elle est radicale « à la Mélenchon » : il n’y a pas d’autres options possibles. Letta l’a compris et fait passer le PD à une position réformiste. Espérons que ça tienne. Entre Macron et Le Pen, même les plus radicaux voteront Macron : l’antifascisme est une chose sérieuse en France. J’espère que les jeunes [qui votent Mélenchon et attendent des réponses radicales] regagnent en lucidité et comprennent que, même pour un radical, un réformiste vaut mieux qu’un néofasciste. Les Rouges qui, au nom de la pureté idéologique, mettent sur le même plan Macron et Le Pen sont les meilleurs amis de la droite. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Serbie : résultats des municipales 2022.

SNS.jpg

Serbie Unie.png

Serbie saine.jpg

NADA.png

Dveri.jpg

POKS.png

Assez est assez.png

Serbie. Lors des élections municipales se déroulant dans la capitale Belgrade, ainsi que dans 13 autres municipalités, le 3 avril 2022 à Aranđelovac, Bajina Bašta, Bor, Doljevac, Kladovo, Knjaževac, Kula, Lučani, Majdanpek, Medveđa, Sečanj, Sevojno, et Smederevska Palanka, la liste du SNS ou autour du SNS du président de la République ex-nationaliste Aleksandar Vučić arrive première.

Les partis patriotiques suivants obtiennent des élus dans certaines de ces municipalités : Serbie Unie, Serbie saine, NADA, Dveri, POKS, Assez est assez, Gardiens du serment serbe, SRS.

Serbie : résultats des élections municipales à Belgrade en 2022.

SNS.jpg

NADA.png

Dveri.jpg

POKS.png

Serbie. Belgrade. Lors des élections municipales à Belgrade le 3 avril 2022, les partis patriotiques obtiennent les résultats suivants :

la liste autour du SNS du président de la République ex-nationaliste Aleksandar Vučić obtient 38.15% et 48 sièges (soit -16 sièges)

la coalition nationale-conservatrice NADA obtient 6.28% et 7 sièges (soit +7)

le parti ultranationaliste les Gardiens du serment serbe décroche 3.52% et 4 sièges (soit +4)

la coalition nationaliste Dveri–POKS reçoit 3.40 % et 4 sièges (soit +4)

12/04/2022

Giorgia Meloni à propos de l'Union Européenne.

FI-AN.jpg

Italie. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni : « Pour moi, l’Europe doit être un géant politique et un nain bureaucratique. À la place, nous avons un nain politique et un géant bureaucratique. »

Giorgia Meloni.jpeg

Berlusconi soutient Macron, Salvini fait l’éloge de Marine Le Pen alors que Giorgia Meloni prend ses distances avec elle.

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse. 

La « bataille finale » à Marioupol, suite à l’offensive russe sur la ville portuaire représentant un point stratégique pour le Kremlin, ainsi que le nombre important de morts civils côté ukrainien, fait les gros titres des quotidiens italiens « La bataille finale de Marioupol » - Le port serait déjà sous le contrôle russe. Kiev annonce des milliers de morts civils ; le Chancelier autrichien se rend chez Poutine pour une rencontre « dure et non amicale » (Corriere della Sera), « La résistance de Marioupol » - Au moins 10 000 civils tués dans la ville qui ne se plie pas à l’invasion russe. Une pluie de bombes sur le Donbass (La Repubblica), « La fin de Marioupol » - Le maire de la ville annonce environ 10 000 civils tués. Le port tombe aux mains des Russes, le Donbass est assiégé (La Stampa), « La bataille finale de Marioupol, où l’on combat dans chaque maison » - Les marins ukrainiens affirment n’avoir plus de munitions (Il Messaggero). La campagne électorale française en vue du second tour est également citée. Les observateurs relèvent comment le centre droit italien est divisé sur les candidats : Berlusconi soutenant « Macron l’Européen », Salvini faisant l’éloge de Marine Le Pen alors que G. Meloni prend ses distances avec le Rassemblement National « Les plans de Macron et de Le Pen » (Corriere della Sera), « Macron cherche à séduire les électeurs du monde ouvrier ; Marine Le Pen mise sur les populistes » (La Repubblica), « Macron et Le Pen cherchent à élargir leur base » (La Stampa), « Le centre droit italien se divise sur la France : Meloni affirme n’avoir aucune entente avec Marine Le Pen (Il Messaggero), « Le sort de l’Europe entre les mains d’un communiste » - Les quelque 17 millions d’électeurs de Mélenchon seront déterminants. Les candidats cherchent les voix des jeunes (Il Giornale).

ANALYSE, La Repubblica, S. Folli « Ces différences entre Rome et Paris » : « Existe-t-il une version italienne de Mélenchon ? En réalité, il n’y a pas de véritable sosie. Jadis, on l’aurait comparé à F. Bertinotti. Aujourd’hui, c’est G. Conte qui, de manière pas complètement explicite, se propose pour le rôle. Certes, il n’a pas la malice du politicien français, si l’on pense à ce qu’il a dit sur les plateaux télévisés ‘’Marine Le Pen a soulevé des sujets pour lesquels les 5 Etoiles sont eux-aussi sensibles’’. Alors que Mélenchon a clairement dit dimanche qu’aucune voix ne devait aller à Marine Le Pen. Par ailleurs, Conte représente la seule personnalité politique à avoir donné un avis positif sur la candidate du Rassemblement National. Salvini et Conte emploient un langage différent mais disent la même chose : ils sont tous les deux séduits par les deux versions d’un populisme qui se ressemblent et dont les racines se trouvent dans un mécontentement réel et diffusé. Chez nous, E. Letta n’est pas le Macron italien : dans son programme européen ambitieux qui plairait à Jacques Delors, il ne peut pas se passer d’un Conte qui fait un clin d’œil à la fois à Mélenchon et à Le Pen. C’est là un problème que le centre gauche devra tôt ou tard résoudre. A droite, Salvini maintient son ambiguïté, tandis que Giorgia Meloni garde ses distances de l’extrême droite française (et propoutinienne). Il faut voir maintenant si cette posture est ou pas définitive au cas où Marine Le Pen devait sortir gagnante lors du second tour. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/04/2022

De faux passeports ukrainiens apparaissent sur le marché.

Ukraine et Allemagne. Les passeports ukrainiens, autrefois peu désirés, sont désormais très prisés car ils donnent accès en Allemagne à un logement gratuit et à des avantages, ainsi qu’à un droit de séjour illimité. En conséquence, de faux passeports ukrainiens apparaissent sur le marché.

passeport ukrainien.jpg

"La Ligue félicite Marine Le Pen mais avait misé sur un score plus impressionnant."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Les résultats du premier tour des élections présidentielles en France font les gros titres des quotidiens italiens, qui relèvent en général un « nouveau duel Macron-Le Pen » comme en 2017, ainsi que les voix des électeurs de Mélenchon, jugées déterminantes lors du second tour. La plupart des observateurs met en exergue le « défi sur l’avenir de l’Europe » et la « survie du populisme malgré la pandémie et la guerre » (Corriere), en réfléchissant à l’impact des résultats en Europe et sur la politique intérieure italienne. « Macron devant, Le Pen est plus éloignée » - le Président sortant peut compter sur le soutien des Verts et des Républicains ; mais les voix « antisystème » ont atteint la barre des 50% (Corriere della Sera), « La France [divisée] entre Macron et Le Pen » - Les électeurs de Mélenchon (21%) seront déterminants. Zemmour échoue mais la vague populiste frôle les 50% des voix (La Repubblica), « Le défi pour l’Europe » - Au premier tour, Macron devance Le Pen mais la bataille est encore ouverte (La Stampa), « Elysée, le coup de pouce pour Macron » - L’effet-Poutine sur les élections, tous les candidats sont contre Marine Le Pen, sauf Zemmour (Il Messaggero). Le conflit russo-ukrainien est également cité avec large couverture photographique en Une : « Horreurs et victimes, Poutine est prêt pour l’assaut final sur le Donbass (Corriere della Sera), « Les fosses communes » (La Repubblica), « Donbass, c’est l’assaut final » (Il Messaggero), « Guerre et flambée des prix » - Les secteurs de l’alimentaire, de la chimie et de l’acier sont les plus impactés (Sole 24 Ore).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, A. Cazzullo « C’est l’Europe qui est en jeu » : « Emmanuel Macron est devant et sera très probablement réélu. Toutefois, ceux qui pensaient qu’avec le rappel à l’ordre marqué par la pandémie puis par la guerre, la bête souverainiste aurait baissé la tête, doivent changer d’avis. Ces 24% remportés par Marine Le Pen valent plus que les 60% de voix d’Orban : en France, il n’y a pas un média qui soit de son côté. Or, plusieurs Français ne veulent plus entendre parler de l’élite et de son candidat, E. Macron. A l’évidence, la guerre en Ukraine n’a pas affaibli les populistes pro-Poutine. Si Le Pen devait l’emporter, dans deux semaines, ce serait alors une victoire pour V. Poutine : le front occidental serait divisé. Marine veut faire disparaitre l’UE et elle veut que Paris sorte du commandement intégré de l’Otan. C’est aussi ce que Mélenchon disait au sujet de la responsabilité de l’Otan sur l’agression russe. Ce qui ne veut pas dire que la majorité des Français soit prorusse. Le problème, c’est qu’il y a d’autres priorités : les prix, les salaires, le pouvoir d’achat. Ce sont là des sujets sur lesquels Le Pen et Mélenchon se battent depuis des semaines. Macron a été un bon Président, il a su faire baisser le chômage et a contrôlé la pandémie en inventant le pass sanitaire. Toutefois, il a donné l’impression de ne pas savoir parler à cette France profonde, celles des banlieues et des campagnes, qui craint et qui subit la globalisation et l’immigration. Si vraiment Marine Le Pen devait l’emporter, l’Europe ne serait plus la même. Le monde non plus. Ce résultat peut déjà galvaniser les souverainistes italiens. A commencer par Meloni qui est dans l’opposition, mais surtout Salvini : ce populiste – converti à l’européisme, qui soutient Draghi et qui fait réélire Mattarella – pourrait entendre à nouveau l’appel de la forêt. Les 5 Etoiles aussi – passés des gilets jaunes à Macron et Enrico Letta – sentent que le vent pourrait à nouveau tourner. Encore une fois, la cloche de Notre Dame sonne aussi pour nous. »

ARTICLE, La Repubblica, R. Castelletti « Poutine mise sur Marine pour obtenir un soutien contre les sanctions » : « A Moscou personne ne s’exprime et c’est surtout la retenue qui l’emporte. Les JT du soir ont à peine cité le résultat du premier tour en France. Toutefois, plusieurs souhaitent que Marine Le Pen l’emporte. Tout propos lancé pendant la campagne électorale de la dirigeante du Rassemblement National, pouvant faire le jeu du Kremlin, a été repris avec une certaine bienveillance. Comme lorsqu’elle a dit que les sanctions contre le pétrole russe étaient un vrai « harakiri » ou qu’elle transformera l’UE en une « alliance de nations européennes basée sur la souveraineté » ou encore que la France sortira de l’Otan. Certains, comme K Gasanov, chercheur auprès de l’Université russe de l’Amitié entre les peuples et membre du Conseil russe des Affaires internationales RIAC, affirme ‘’avec Le Pen à l’Elysée, ce serait le début de la fin des sanctions et les entreprises françaises ne seraient pas contraintes de quitter le marché russe’’. Il est vrai que ses députés européens ont toujours voté unis pour défendre les intérêts de Moscou. Certes, l’agression russe en Ukraine a poussé Marine Le Pen à faire un virage retentissant, mais elle a gardé une certaine ambiguïté. Comme lorsqu’elle a déserté la visioconférence de Zelensky avec l’Assemblée Nationale ou quand elle revendique une « équidistance » entre les Etats-Unis et la Russie, sans nommer Poutine. »

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, F. Basso : « Bruxelles : attention au second tour : ‘’un référendum sur l’UE et sur Poutine’’ » : « Guy Verhofstad, ancien Premier ministre belge, figure de proue de Renew Europe, groupe du mouvement d’Emmanuel Macron au Parlement européen, a twitté dès les premiers résultats : « Macron remporte le premier tour… mais la vraie bataille vient de commencer. Deux semaines pour tenir loin de l’Elysée les alliés de Poutine ! Deux semaines pour renforcer la liberté, l’égalité et la fraternité face à l’autoritarisme et à la haine ! » Par ailleurs, on s’attend, dans les prochaines semaines, à une bataille des forces européistes en faveur du Président sortant, Emmanuel Macron. Le second tour risque de se transformer en vote pour ou contre l’Union Européenne, comme l’a twitté la cheffe de groupe des socialistes au Parlement européen, invitant « tous les progressistes à voter pour bloquer Le Pen qui met en péril la démocratie et la paix sociale ». Le Parti Populaire Européen qui soutenait Pécresse devrait, à la lumière des déclarations de cette dernière, soutenir Macron pour faire barrage à l’anti-européisme. La quatrième victoire d’Orban à la tête de la Hongrie a été un coup dur pour Bruxelles qui espérait un changement. La victoire de Le Pen à Paris, surtout dans le contexte actuel de grande tension avec la Russie, mettrait en grande difficulté le projet européen. »

ENTRETIEN, La Repubblica, d’Enrico Letta, secrétaire du Parti démocrate, « La droite se bat en donnant des réponses au malaise [des citoyens] ; si les populistes arrivaient à l’Elysée, l’Europe se briserait » : « ‘’Le premier tour de la présidentielle française est encourageant, il montre que, face aux souverainistes, ceux qui veulent une Europe plus unie et plus forte l’emportent. Contrairement à Salvini ou Le Pen qui voudraient détruire l’Europe et renvoyer ceux qui nous donnent 200 milliards de fonds et nous protègent. Il est également positif que cette fois Mélenchon ait immédiatement appelé à voter contre Le Pen, alors que la dernière fois une partie de ses électeurs s’étaient reportés à droite. L’inquiétante analogie entre la France et l’Italie me frappe : que ce soit Salvini, Meloni et Berlusconi ou Le Pen, Mélenchon et Zemmour, les partis qui avaient montré une grande proximité avec Poutine par le passé représentent la moitié de l’électorat. Les forces libérales et progressistes ont sous-estimé le risque populiste. Il nous faut répondre au malaise social, facteur de radicalisation. L’Europe doit passer à la vitesse supérieure pour offrir des réponses fortes et unies aux inquiétudes des citoyens. En n’étant pas capables de construire une Union forte parce qu’entravée par les vétos nous favorisons ceux qui cherchent à l’affaiblir. Je pense notamment aux politiques migratoires ou à la Défense commune. Il faut donc mener au plus vite une réforme des Traités afin que les décisions puissent être prises non plus à l’unanimité mais à la majorité. Par ailleurs, nous devons à tout prix éviter la troisième récession en dix ans pour l’Italie, notamment avec une intervention de Bruxelles contre l’augmentation des prix de l’énergie. Concernant les relations internationales, les pays membres et Bruxelles devraient réajuster leur boussole stratégique de façon à ouvrir le dialogue avec la Chine, l’Inde et la Turquie. Le repli dans une optique exclusivement occidentale de ces dernières années a été une énorme erreur. Nous avons participé à l’opposition de l’Occident contre le reste du monde. Je pense que les intérêts de l’Italie et de l’Europe et ceux des Etats-Unis convergent mais qu’il n’y a pas d’identité de position, d’où l’importance de la Défense commune européenne. Sur le plan énergétique, c’est difficile mais je ne vois pas d’alternative possible : nous devons nous affranchir de notre dépendance à Moscou.’’ »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « L’ombre souverainiste française inquiète également Draghi qui craint désormais Salvini et Conte » : « L’inquiétude d’une vague souverainiste qui irait de Paris à Rome pèse sur le chef du gouvernement. Draghi reste inquiet face aux pressions de la Ligue, craignant que la guérilla politique n’augmente au cours des deux prochaines semaines, lorsque l’Europe se concentrera sur la campagne présidentielle française. Emmanuel Macron a l’avantage mais la victoire reste à conquérir. En attendant, cela fait trois semaines que l’opposition de la Ligue et du Mouvement 5 Etoiles est devenue systématique. Il ne suffit plus d’appeler au ‘’bon sens’’ des leaders de la majorité pour surmonter les entraves et l’agenda du gouvernement risque réellement d’être paralysé. Au fur et à mesure que la guerre en Ukraine se complique, les pièges se multiplient. Mario Draghi peine à trouver des compromis. Demain et après-demain, il rencontrera les leaders du centre-droit, prêt à céder quelque chose s’il voit que de leur côté ils cherchent également une entente. A l’inverse, il poursuivra sur sa lancée s’il s’aperçoit que leur objectif est de mettre l’exécutif en difficulté. Le Président du Conseil est convaincu que les stratégies de la Ligue et du M5S pourraient s’associer pour faire sombrer le gouvernement. Le silence de Salvini à l’égard de la Russie de Poutine inquiète et le leader de la Ligue continue à œuvrer pour entraîner Forza Italia dans sa critique de l’exécutif. L’issue des élections françaises sera décisive pour la stabilité du gouvernement. Draghi a beaucoup investi sur Macron dans la première partie de son mandat. Salvini et Conte semblent se tenir prêt à profiter de la déstabilisation de l’Union pour contraindre le gouvernement à capituler avant la fin de la législature. Le premier point faible du gouvernement est le gaz et Draghi doit se rendre ce matin à Alger pour signer les nouveaux accords qui permettront de couvrir un tiers du vide que le gaz russe laissera tôt ou tard, que ce soit sur décision européenne ou de Poutine. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de M. Favale, « ‘’Bravo Le Pen’’, la Ligue félicite [la candidate] mais avait misé sur un score plus impressionnant » : « Le rêve d’un passage devant le Président sortant se brise dès les sondages à la sortie des urnes. La droite italienne comptait sur Marine Le Pen pour se relancer en vue des prochaines élections politiques en Italie. Elle est finalement témoin du barrage qui se prépare pour empêcher une arrivée du Rassemblement national à l’Elysée. Le centre-gauche, à commencer par le Parti démocrate, salue l’avantage pris par Macron mais doit également prendre acte des propos du leader 5 Etoiles, Giuseppe Conte, qui se dit ‘’sensible à certains des thèmes abordés par Le Pen mais éloigné de sa vision politique’’. Au fur et à mesure que les résultats se précisent, les chances de la candidate de droite de battre Macron se réduisent. Le parti Fratelli d’Italia reste silencieux. Quant à Forza Italia, le parti a assurément une vision plus proche de celle du leader d’En Marche que du Rassemblement national. L’ancienne Présidente de la Chambre, Laura Boldrini, invite Macron à prêter attention au malaise social exprimé par le large consensus autour de Mélenchon. Elle souligne le risque de victoire ‘’des amis de Poutine et des ennemis de l’Europe’’ à travers Marine Le Pen. Les partisans de Renzi d’Italia Viva soutiennent avec conviction Macron, qui représenterait les réformistes libéraux face aux populistes de droite (Le Pen) et de gauche (Mélenchon) et le reste ayant totalement disparu. Les 5 Etoiles ont quant à eux changé d’approche vis-à-vis de Macron par rapport à l’époque des gilets jaunes : ‘’je voterais pour lui’’ déclare Luigi Di Maio. Giuseppe Conte se veut plus prudent. »

ENTRETIEN, il Secolo XIX, de Matteo Salvini, « A Gênes, l’urgence est finie, Bucci gagnera au premier tour » : ‘Je crois que les votes pour Mélenchon n’iront pas vers Macron : ce candidat aussi s’oppose aux réductions des dépenses sociales, tandis que Macron est l’hériter de l’étatisme et de l’austérité. Ce sont des données très intéressantes, le schéma droite-gauche a été dépassé. Cela me fait sourire quand j’entends parler de risques pour l’Europe, c’est ça la démocratie, c’est magnifique. Tout le monde a eu des relations d’amitié avec Poutine par le passé, de la gauche à la droite, en Italie comme en Europe. La guerre change les attitudes et le jugement que l’on porte su lui, nous sommes pourla liberté, la démocratie et l’Occident, et la paix est pour moi une valeur suprême. Défendre l’Ukraine est uen valeur sacro-sainte, mais chaque parole ou geste qui éloigne de la paix est inutile. Il faut arrêter les bombes et ne pas risquer de conduire l’Europe et le monde dans une guerre totale. ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/04/2022

Le président du Jobbik, Péter Jakab, compte parmi les 10 députés du parti.

Jobbik.jpg

Hongrie. Les 10 députés du Jobbik sont :

Hajnalka Szabó

Péter Balassa

János Bencze

Ferenc Varga

Sas Zoltán

Lukács László György

Koloman Brenner

Dániel Zsiga-Kárpát

Végh Noémi

Péter Jakab

Péter Jakab.jpg

photo : Péter Jakab

(https://vtr.valasztas.hu/ogy2022/orszaggyules-osszetetele)

(https://www.parlament.hu/web/house-of-the-national-assemb...)

Parmi les 135 députés du Fidesz figurent Viktor Orbán et Judit Varga.

Fidesz.png

Hongrie. Parmi les 135 députés du Fidesz figurent Viktor Orbán et Judit Varga.

Viktor Orban.jpeg

Viktor Orbán

Judit Varga.jpeg

Judit Varga

(https://vtr.valasztas.hu/ogy2022/orszaggyules-osszetetele)

László Toroczkai et Dóra Dúró figurent parmi les six élus de Mi Hazánk.

Mi Hazank.jpg

Hongrie.

Mi Hazank.png

(https://vtr.valasztas.hu/ogy2022/orszaggyules-osszetetele)

09/04/2022

Ukraine : l’Union Européenne bafoue l’avis des électeurs néerlandais.

UE et Ukraine. Alors qu’en 2016, 61 % des Néerlandais ont voté contre lors du référendum sur l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne, en avril 2022, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ouvre la porte de l’Union Européenne à l’Ukraine, un pays ultra-corrompu et dévasté par la guerre, sans qu’aucune consultation de la population de l’Union Européenne ou des Pays-Bas ne soit organisée. Le 10 juillet 2018, aux Pays-Bas, le référendum d'initiative populaire a été officiellement aboli.

Ursula von der Leyen s’est rendue à Kiev, capitale de l’Ukraine. Durant le voyage en train, elle a, selon l’agence de presse Reuters, déclaré : « Il faut habituellement des années avant que le Conseil européen accepte une candidature, mais l'Ukraine l'a fait en une semaine ou deux et je veux que l'on avance dans cette direction aussi vite que possible. » Elle espère présenter « dès cet été la candidature de l'Ukraine au Conseil européen ».

Arrivée sur place, elle a remis au président ukrainien Volodymyr Zelensky les documents officiels pour introduire une demande d'adhésion de son pays à l'Union Européenne.

Le Monde.png

FPÖ : distribution d'œufs de Pâques.

FPÖ.jpg

Autriche. Distribution d'œufs de Pâques.

FPÖ 1.jpg

FPÖ 2.jpg

Le FPÖ donné à 19 %.

FPÖ.jpg

Autriche.

FPÖ 1.jpeg

SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

MFG : anti-vaccin obligatoire

08/04/2022

Serbie : résultats des partis patriotiques lors des législatives.

SNS.jpg

Serbie Unie.png

NADA.png

Dveri.jpg

POKS.png

Souverainistes.jpg

Serbie. Lors des élections législatives du 3 avril 2022, la coalition constituée autour du SNS, le parti du président de la République ex-nationaliste Aleksandar Vučić, et intitulée « Aleksandar Vučić - Ensemble nous pouvons tout faire » obtient 44.22 % et 120 sièges sur 250 (soit - 68 sièges).

Parmi la nouvelle coalition de gauche « Unis pour la Victoire de la Serbie », obtenant 14.12 % et 38 sièges, figure un parti national-conservateur intitulé « Patrie » qui représente les Serbes du Kosovo.

La coalition de trois partis « SPS–JS–ZS », socialiste, Serbie Unie –  qui est un parti national-conservateur – et écologiste décroche 11.77 % et 31 sièges (soit -1).

La coalition nationale-conservatrice et monarchiste Alternative nationale démocratique (NADA) obtient 5.55 % et 15 sièges. Elle est composée du Parti démocratique de Serbie, du Mouvement pour la restauration du Royaume de Serbie – dirigé par Vojislav Mihailović, petit-fils du chef des Tchetniks Draža Mihailović – et Ensemble pour Šumadija.

L’alliance entre les nationalistes de Dveri et les nationaux conservateurs monarchistes du POKS (Mouvement pour la restauration du Royaume de Serbie) obtient 3,93% et 10 sièges (soit + 10).

Le parti ultranationaliste intitulé Parti serbe des gardiens du serment obtient 3.83 % et 10 sièges (soit + 10).

Les Souverainistes – de droite – obtiennent 2.34 % et pas d’élu.

Les ultranationalistes du Parti radical serbe (SRS) n’ont pas d’élu avec 2.23 %.

Vladimir Poutine a assisté aux funérailles de Vladimir Jirinovski.

Russie Unie.jpg

Russie. Vladimir Poutine a assisté aux funérailles de l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski.

Poutine.jpeg

"Ces Italiens qui sont neutres sur Poutine, alors qu’un sondé sur trois ne veut pas de sanctions."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse. 

L’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et les nouvelles sanctions adoptées par l’UE prévoyant notamment un embargo graduel sur le charbon russe font les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent une « Russie de plus en plus isolée » (Stampa) et soulignent qu’elle subit un « déshonneur à l’instar de la Libye de Kadhafi » (Repubblica). La rencontre de M. Draghi avec son homologue hollandais M. Rutte, à Rome, est aussi citée dans les pages intérieures. « Embargo et armes contre Poutine » - L’UE prend des décisions sur l’énergie russe ; l’Otan annonce plus d’aides militaires à Kiev et l’ONU chasse Moscou du Conseil pour les droits de l’Homme (Corriere della Sera), « Ce qui reste de Marioupol » - Des photos documentent la destruction totale de la ville, les soldats russes ont été interceptés à Boutcha :  « tuons les civils ». Le gouvernement italien met en place plus de sobriété énergétique pour ses bâtiments publics (La Repubblica), « Le front du Donbass » - On va vers un règlement de comptes dans la région contestée par les parties. Un vote historique suspend Moscou du Conseil des droits de l’Homme (La Stampa), « Charbon russe, feu vert à un stop graduel » (Sole 24 Ore), « Marioupol, la ville fantôme » - Poutine critique la posture italienne ; Draghi lui répond : ce sont les massacres qui sont indécents (Il Messaggero), « Le plan pour une guerre sans fin » - Johnson envoie ses tanks et les négociations s’enlisent (Fatto Quotidiano).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de Marco Galluzzo, « Un nouveau train de sanctions est approuvé ; Draghi négocie avec Rutte sur le gaz. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, G. Vernetti : « La ligne de partage du droit » : « Hier matin, l’Assemblée générale de l’ONU a voté la résolution de « suspension du droit de participation de la Russie au Conseil des Droits de l’Homme ».

SONDAGES, La Stampa, N. Carratelli « Ces Italiens qui sont neutres sur Poutine, alors qu’un sondé sur trois ne veut pas de sanctions » : « M. Draghi l’a répété plusieurs fois ‘’l’Italie est aux côtés de l’Ukraine’’, malgré le positionnement à part de Salvini. Or, cela ne vaut pas pour tous les Italiens. Selon le dernier sondage Ipsos, seuls 57% des Italiens sont du côté de l’Ukraine, alors que 5% se disent ouvertement du côté de la Russie. Au milieu, nous trouvons ces 38% de sondés qui préfèrent rester neutres. D’après les chercheurs de l’institut Ipsos ‘’on a l’impression que les prorusses soient bien plus nombreux ’’ qu’on ne le croit. Par exemple, 34% des sondées estiment que la Russie a raison de se sentir menacée par l’Otan et 32% sont contre le maintien des sanctions ‘’face à une augmentation des prix’’. Le début des négociations a réduit les craintes de voir la guerre s'étendre à l'échelle mondiale : pour plus de 50 %, elle restera une affaire entre la Russie et l'Ukraine ou, tout au plus, cela s'étendra à d'autres pays d'Europe orientale. De même, pour 45% d'entre eux, la probabilité d'une utilisation des armes nucléaires est faible ou nulle. Cependant, 85% des Italiens sont très ou assez inquiets des conséquences de ce conflit. Ils s'inquiètent notamment des conséquences économiques, tant pour leur famille que pour le pays dans son ensemble : hausse des prix des biens et services, risques pour l'épargne, dégradation des comptes publics, ralentissement des exportations et de la production industrielle. Mais la crainte d'une participation directe de l'Italie aux opérations militaires est également en hausse, jusqu'à 30 %. Enfin, Pour 37% des sondés, les médias italiens sont trop biaisés en faveur de l'Ukraine et du président Zelensky. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

07/04/2022

Saxe : l'AfD donnée première à 28 %.

AfD.jpg

Allemagne. Saxe. L'AfD est donnée première en vue des élections pour le Parlement de Saxe de l'été 2024.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

Saxe.png

CDU : démocrates-chrériens

AfD : patriotes

die Linke ; post-communistes

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Freie Wähler : Électeurs libres

Sonstige : autres

Forum voor Democratie : la victoire du Fidesz et de Victor Orban marque le début réussi de la résistance contre la Grande Réinitialisation.

FvD.png

Fidesz.png

Pays-Bas et Hongrie. Pour le Forum voor Democratie de Thierry Baudet, la victoire du Fidesz et de Victor Orban marque le début réussi de la résistance contre la Grande Réinitialisation (Great Reset) : le nationalisme européen s'est réveillé à l'époque d'un monde globalisé.

"L'irritation de Giorgia Meloni et l'attentisme des autres partis face à un éventuel retour au système électoral proportionnel en disent long."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Les nouvelles sanctions européennes et américaines contre le Kremlin et la réunion de l’Otan à Bruxelles, au lendemain de nouvelles révélations sur des exactions commises en Ukraine, font les gros titres de la presse italienne. Les observateurs commentent également la loi de finances rectificative adoptée par le gouvernement Draghi prévoyant des aides aux ménages et aux entreprises dans la perspective d’une réduction des hydrocarbures venant de Russie et d’un ralentissement de l’économie italienne. « Des sanctions pour stopper les atrocités » - Biden annonce des mesures visant les filles de Poutine. Les viols à Boutcha, les crématoires mobiles à Marioupol et les 400 victimes à Gostomel (Corriere della Sera), « La vente d’enfants » - Les ONG dénoncent le risque d’un trafic d’enfants. L’Otan défie la Russie et la Chine : un sommet avec les alliés du Pacifique (La Repubblica), « Le brasier humain en Ukraine » - A Marioupol, des civils brûlés vifs lors des bombardements sur un hôpital. L’Otan lance l’alerte : la guerre sera longue (La Stampa), « Gaz russe, l’hypothèse d’un blocus » - Draghi nous demande : préfère-t-on la paix ou son climatiseur ? Dans le prochain budget, des aides sont prévues en cas d’interruption du gaz (Il Messaggero), « La paix ou la climatisation ? » - Draghi pose ses conditions et adopte un plan économique « de guerre » avec 5 milliards d’aides tout en annonçant un été de sacrifices (Il Giornale), « La guerre est une bonne affaire » - voici ceux qui s’enrichissent : Leonardo, qui fait +44% de bénéfices, mais aussi les géants énergétiques américains (Fatto Quotidiano).

PREMIER PLAN, La Repubblica, S. Mattera : « Une loi de finances de guerre. Draghi : ‘’le contexte est dramatique’’ » : « Le président du Conseil, Mario Draghi, et le ministre de l’économie, Daniele Franco, ont présenté au Conseil des Ministres le Document d’économie et de finances (Def), aux perspectives sombres. L’incertitude domine. Pour l’heure, la prévision est celle d’une chute du PIB de 4.7% (estimé en octobre) à 3.1%. La tendance le porterait à 2.9% mais, explique Franco, les mesures prises par le gouvernement le stimuleraient un peu. Les données, cependant, sont provisoires car l’inconnue de la guerre est énorme, particulièrement parce que l’Italie est prête à s’aligner avec l’UE sur le blocage des importations de gaz russe. Les retombées seraient lourdes en automne et impliqueraient des rationnements. Pour faire face aux contrecoups du conflit, Draghi fait pression en faveur d’une « réponse européenne » qui prévoirait un nouveau plan de relance ainsi que le plafonnement des prix du gaz (auquel restent opposés l’Allemagne et les Pays-Bas).  Draghi cherchera à convaincre son homologue hollandais, Rutte, lors de leur rencontre, aujourd’hui, à Rome. Les décisions européennes (y compris au sujet du pacte de stabilité) interviendront au mois de mai, soit trop tard. C’est pourquoi Draghi a demandé aux chefs des délégations d’approuver le Def d’ici le 20 avril, de manière à ce que le gouvernement puisse signer tout de suite après le nouveau décret pour les aides. Les ressources proviennent, souligne Franco, d’une gestion « prudente » des comptes publics. Le budget mobilisé s’élève à 9.5 milliards mais 4.5 ont déjà été dépensés : il en reste 5 pour les nouvelles mesures mais il n’est pas exclu d’en débloquer davantage, sans toutefois s’endetter. Pour cela, le Def confirme un déficit à 5.6%, tandis que la dette chute de 4 points, à 147%. Draghi rencontrera aujourd’hui les syndicats : le secrétaire de la CGIL déplore que le Def ait été lancé avant la rencontre tandis que Carlo Bonomi, président de Confindustria, trouve les chiffres trop optimistes. Au Conseil des Ministres, le vote est unanime mais le mécontentement est diffus au sein de la majorité, de la Ligue au M5S en passant par le PD. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Des frictions qui sont le reflet de logiques typiquement électorales » : « L'irritation de Giorgia Meloni et l'attentisme des autres partis face à un éventuel retour au système électoral proportionnel en disent long. Cela montre comment, derrière les divisions sur la fiscalité, les rallonges budgétaires et la politique étrangère, se cachent surtout des calculs et des manœuvres électorales. Une dérive que Mario Draghi a encore soulignée hier, en rappelant la nécessité de l'unité du pays comme jadis démontrée au moment de la pandémie. En réalité, les partis politiques ont les yeux rivés sur les élections et tentent d’élaborer un mode de scrutin pouvant les avantager. Par conséquent, la dirigeante de Fratelli d’Italia estime avoir tout intérêt à garder le système majoritaire, ce qui devrait lui permettre de diriger la coalition de centre droit. Et, en cas de victoire, de se porter candidate au Palais Chigi en faisant entrer tous ses proches. Raison pour laquelle la Ligue et Forza Italia freinent. Ils savent bien qu’avec un mode de scrutin proportionnel, elle serait mise à l’écart. Le M5S aussi chercherait cette solution, de manière à pouvoir faire valoir sa voix, évitant une coalition décidée d’avance. Le PD est traditionnellement pour la solution majoritaire depuis R. Prodi. Pourtant, au sein de son parti, plusieurs seraient tentés par la solution proportionnelle, comme évoquée par le maire de Rome Zingaretti, idée soutenue aussi par ceux qui craignent l’effondrement de la « large coalition » avec les 5 Etoiles et son alliance instable. Le débat, malgré la crise économique et énergétique, demeure sur le fond. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Elena Bonetti, ministre de la Famille et pour l’Egalité des chances, « Le Family Act est désormais une loi ; il prévoit un chèque universel et davantage de places en crèche pour lutter contre la baisse de la natalité » : « Le Family Act est un ensemble articulé de mesures et de réformes de fond devant amener à un véritable changement de paradigme dans le domaine des politiques familiales. Celles-ci ne sont plus envisagées comme un coût mais comme un investissement. Le grand objectif est d’endiguer la baisse de la natalité qui ne sera bientôt plus viable pour l’Italie et contre laquelle nous souhaitons ainsi intervenir avec force. Le Family Act est avant tout basé sur la garantie de ressources économiques stables : il prévoit l’octroi d’un chèque universel aux familles, mais également des ressources économiques pour les dépenses liées à l’éducation, comme la mise en œuvre de services éducatifs territoriaux dès la crèche. Une réforme des congés parentaux est aussi prévue, en particulier l’allongement de la durée minimum du congé paternel actuellement de 10 jours. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD se félicite du rejet de l'obligation vaccinale à partir de 60 ans.

AfD.jpg

Allemagne. L’AfD se félicite du fait que le gouvernement du chancelier social-démocrate (SPD) Olaf Scholz a échoué à faire voter par les députés une obligation vaccinale contre la Covid à partir de 60 ans.

AfD 2.png