24/12/2020
Meloni : "Je ne ferai jamais partie d’un gouvernement qui serait né grâce au vote des transfuges."
Italie. Revue de presse.
ENTRETIEN, La Repubblica, de Francesco Boccia (PD), ministre pour les Affaires régionales « ‘’En cas de crise, il y aura des élections anticipées’’ » : « ‘’ Un gouvernement tient debout si ceux qui en font partie veulent être ensemble et savent ce qu’ils veulent faire. S’il n’y a plus de conditions, le président de la République décidera de ce que nous ferons. Affirmer que pour le PD, à ce stade, il n’y a pas d’autre voie que les élections - comme l’a fait D. Franceschini –, cela ne signifie pas ne pas connaître la Constitution, mais se dire opposé à toute forme d’imbroglio ou d’exécutifs contre-nature. Car nous ne formerons jamais un gouvernement avec les partis de droite. Renzi devrait savoir très bien cela. Le comité d’experts ? Il n’était pas central avant et il n’a pas été abandonné. Par ailleurs, une équipe de surveillance du Plan de relance national est demandée par l’Union européenne, donc je ne comprends toujours pas où est le problème. L’Europe nous a demandé de bien faire et de faire vite avec de meilleures procédures que celles que nous utilisons habituellement. Il n’y a donc pas de structure avec plus de pouvoirs de gouvernement et de parlement. Nous devons ensuite prendre en compte les sujets auxquelles il est bon de réfléchir : la réforme de la justice et la réforme de l’administration publique. Mais je vois qu’on est plus passionné par certains slogans que par les contenus du Plan de Relance’’».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giorgia Meloni, Secrétaire de Fratelli d’Italia : « “ Salvini le sait, je ne ferai jamais partie d’un gouvernement qui serait né grâce au vote des transfuges’’ » : « ‘’Je trouve tout à fait surréaliste qu’en pleine épidémie les partis de la majorité passent leur temps à parler de portefeuilles ministériels, des services secrets, de postes de sous-secrétaires, de « verifica », toute une panoplie inutile fleurant bon la première République. Les gouvernements qui ne se maintiennent qu’en s’assurant de conserver leurs positions ne font pas le bien du pays. Pour ma part, je ne suis pas favorable à entrer dans un gouvernement avec un parti de gauche, que ce soit le PD, Italia Viva ou le M5S. L’Italie a besoin d’une vision qui lui fait cruellement défaut aujourd’hui. Depuis janvier, on a dépensé 108 milliards pour la crise, et 38 de plus sont prévus dans la loi de finances. Cet argent a-t-il produit des résultats ? Quelqu’un sait-il comment ils ont été dépensés ? Non, ils ont été dilapidés pour faire plaisir aux partis et aux courants de la majorité. Sur le fait que l’on ne pourrait pas aller aux urnes à cause du contexte épidémique, je ne suis pas d’accord : ils l’ont fait aux Etats-Unis, la démocratie ne peut pas être otage du virus. Sur l’hypothèse d’un exécutif de transition, Matteo Salvini connait ma position et le fait que j’y suis opposée, car je ne partage pas la thèse selon laquelle on ne pourrait pas aller au vote, argument que la gauche utilise pour servir ses intérêts. Un gouvernement de centre-droit pourra toujours voir le jour, et je serai toujours prête à en faire partie, mais je doute que cela soit possible sous cette mandature, et je ne veux pas que l’avenir de notre coalition soit soumis à l’incertitude créée par les deux ou trois transfuges qui pourraient changer d’avis à chaque passage de texte devant le parlement. Sur le vaccin, j’attends de voir ce que me dira mon médecin traitant avant d’aller me faire vacciner’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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23/12/2020
"Votez PVV. Liste 2."
Pays-Bas. Geert Wilders.
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"Conte négocie avec Renzi sur les fonds européens."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria, G. Vitale « Conte négocie avec Renzi sur les fonds européens : adieu au comité d'experts et la rupture s'éloigne » : « Le président du Conseil veut donner avant la fin de l'année le feu vert au plan de relance italien et renvoyer à janvier le thème de la gouvernance. Il a eu un échange constructif entre Conte et la délégation d’Italia Viva. Mais la crise ne peut encore être exclue : les tensions sur le MES demeurent. Les problèmes sont loin d'être résolus au sein de la majorité mais Renzi et Conte signent une trêve de Noël. L'idée d'un remaniement gouvernemental continue de planer, et reste évoquée par beaucoup de membres de la majorité. Lors de la rencontre avec les parlementaires d’Italia Viva, Conte a assuré que le comité d'experts sur le Plan de Relance, constitué de 6 super managers, n'aura aucun pouvoir de substitution mais aura seulement un rôle de pilotage des dépenses '’comme prévu par l'UE’'. En ce qui concerne la coordination politique, le groupe pourrait être élargi et non pas limité à Conte, Gualtieri et Patuanelli. Reste aussi l'hypothèse de renforcer le gouvernement avec deux vice-président M5S et PD et de donner un ministère de poids à Italia Viva ».
ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, de Luigi Di Maio (M5S), ministre des Affaires Etrangères » : « ‘’Certains continuent à évoquer l’idée d’un remaniement, mais quand une crise s’ouvre, on ne sait pas comment elle finira. Et le résultat pourrait être d’aller au vote. Toute action pour essayer de remplacer Conte conduirait aux urnes. Ces dernières heures Italia Viva a employé un ton différent, plus responsable. Et de toutes façons, je n’envisage pas de majorité différente de celle que nous avons actuellement. Pour nous, Conte est sans aucun doute une figure de référence. Avec le PD nous n’avons jamais parlé d’élections législatives. Nous déciderons ensemble la façon de changer la gouvernance du Plan de Relance. Les ministères doivent être impliqués directement, car ils connaissent mieux les dossiers. La « machine » ne doit pas donner l’impression de se substituer à la politique et il ne faut pas penser que ce comité d’experts est composé d’envahisseurs. Quant à l’affaire K. Haftar, nous l’avons rencontré neuf fois dans le courant de l’année. Mais depuis trois mois, nos relations étaient interrompues. Nous avons refusé sa demande de libérer 4 passeurs libyens [incarcérés en Italie]. En échange de la libération, nous avons renoué des relations avec lui. En ce qui concerne les affaires Regeni et Zaki, le ministère travaille dans la discrétion. Actuellement nous travaillons aux cas de Regeni, Zaki et de Chico Forti. Nous ne nous arrêterons pas’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"L'UDC vous souhaite de joyeuses fêtes."
Suisse.
12:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2020
"Plan de Relance, trêve au sein du gouvernement."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Corriere della Sera, de A. Trocino « Plan de Relance, trêve au sein du gouvernement, Italia Viva reconnaît un changement [dans l’attitude de Conte] » : « L’objectif est de déjouer les dangers d’une crise de gouvernement provoquée par les protestations d’Italia Viva, mais aussi du fait que le projet de Plan de Relance a été peu partagé [avec les autres partis de gouvernement]. C’est pourquoi le Président du Conseil, dans ses entretiens avec les partis de majorité, se montre disposé à une trêve, à une réouverture du dossier, à l’évaluation de la mise en place d’un groupe de travail et à davantage d’implication du Parlement. Cette stratégie se déployer sur des délais courts, explique Conte : ‘’il faudra arriver au décret pas plus tard qu’entre les 26 et 31 décembre, sinon ce sera un très mauvais signal’’. Des premiers signes d’apaisement arrivent d’Italia Viva, par le biais de son chef de groupe au Sénat, Ettore Rosato, qui a déclaré : ‘’hier quelque chose a changé’’. Le Président du Conseil, accompagné du ministre de l’Economie R. Gualtieri et du ministre pour les Affaires Européennes E. Amendola, explique aux démocrates qu’il y aura un instrument de contrôle ‘’comme demandé par l’UE’’ mais sans aucune structure centralisée pouvant se substituer aux prérogatives des ministères, des régions et des maires. Pour sa part, le PD exprime son inquiétude sur l’absence de réformes sur l’emploi et se donne deux jours pour faire des propositions sur l’architecture du Plan de relance. Conte explique que ‘’la réforme de la justice sera un pilier’’ et annonce une répartition des fonds selon laquelle ‘’60% iront à la transition verte et numérique, 40% à l’école, l’éducation et la recherche, l’égalité des genres, la cohésion territoriale et la santé’’. Conte rassure en ajoutant que ‘’pour la Santé il n’y aura pas que des aides directes mais aussi des projets transversaux’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"Si Conte devait tomber, le seul scénario serait les élections."
Italie. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni estime que si le gouvernement Conte devait tomber, le seul scénario serait les élections.
00:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/12/2020
Roland Hartwig est exclu du groupe de travail interne de l’AfD qu’il dirigeait.
Allemagne. Roland Hartwig est exclu du groupe de travail interne de l’AfD qu’il dirigeait, à cause d'un différent de point de vue avec le codirigeant du parti Jörg Meuthen.
23:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Meuthen contredit Gauland.
Allemagne. Le co-dirigeant de l’AfD Jörg Meuthen a contredit le co-président du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alexander Gauland, qui a prétendu que le parti est le bras parlementaire de mouvements de protestation de rue. Meuthen considère que l’AfD est un parti citoyen conservateur-libéral.
22:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ceuta : Vox donné à 28,3 %.
Espagne (Afrique). Ceuta. Un sondage SyM donne Vox premier parti de Ceuta avec 28,3 %.
16:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hongrie : front commun contre Viktor Orban.
Hongrie. Un front commun annoncé contre Viktor Orban aux législatives en 2022, réunissant le Jobbik et des partis de gauche :
https://www.lefigaro.fr/international/hongrie-un-front-co...
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
" Conte, acculé par la défiance de Renzi, convoque les partis."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, La Repubblica, d’A. Cuzzocrea, « Conte, acculé par la défiance de Renzi, convoque les partis et accélère sur le Plan de Relance ».
ARTICLE, Corriere della Sera, « Franceschini prévient : s’il y a une crise, allons au vote. Ce sera Conte contre Salvini, et nous pouvons l’emporter » : « Qui sait si les propos de Fransceschini (ministre des biens culturels, PD) témoignent d’une réelle stratégie ou sont simplement un artifice, s’ils supposent simplement une manœuvre pour piéger Renzi ou un moyen de le dissuader de poursuivre son offensive. Ces derniers jours, le chef de groupe PD au gouvernement répète toujours le même argument. Il pense que la stratégie de Renzi est fondée sur un calcul, partant du principe qu’une crise ne déboucherait pas sur des élections, car l’élection à venir du président de la République permettrait de maintenir l’actuelle coalition en place, car celle-ci mettrait à l’abri le poste au Quirinal d’un candidat désigné par Salvini. Mais Franceschini propose une autre lecture : si l’on fait le décompte des grands électeurs amenés à élire le futur président de la République, la coalition au gouvernement et les forces d’opposition sont en réalité à égalité, ce qui n’a pas échappé au chef de la ligue. Dans ce contexte, sans être certain d’avoir le nombre suffisants de voix, Renzi aurait un rôle déterminant, ne souhaitant valider aucun scénario (ni Conte 3, ni gouvernement d’unité autour de Draghi), en ayant juste une stratégie de déstabilisation. Par conséquent, il serait préférable pour Franceschini d’aller tout de suite au vote, avec le système actuel, en imaginant une coalition M5S, PD, une liste de gauche et une « liste Conte », sans Italia Viva évidemment qui a provoqué la crise. Il semble difficile toutefois de savoir comment cette alliance pourra faire le poids face au centre-droit. Pour Franceschini, ‘’Conte a encore une certaine prise sur l’opinion publique, il se présenterait comme la victime d’un complot et pourrait conquérir des votes à droite’’ ».
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Silvio Berlusconi, ancien Président du Conseil et fondateur de Forza Italia « Le dialogue avec le Président du Conseil se porte bien mais je m’oppose à l’idée d’un gouvernement de grande coalition » : « Hier, Silvio Berlusconi a appelé l’armateur des bateaux des pécheurs de Mazzara et s’est félicité de leur libération ‘’C’est Poutine qui vous a fait libérer, en appelant le général Haftar’’. Il suit avec grande préoccupation l’histoire de la nouvelle forme de Coronavirus et s’exprime sur le plan de vaccination italien : ‘’ Nous avions demandé au gouvernement de discuter ensemble de cette question, mais l’exécutif a estimé qu’il devait faire seul’’. En ce qui concerne la pérennité de l’exécutif, ‘’le chef de l’Etat décidera s’il faudra aller ou pas aux élections anticipées : je ne crois pas aux gouvernements techniques et je ne vois pas de nouveaux gouvernements possibles à l’horizon. FI, pour le bien du pays, est disposé à travailler avec ce gouvernement, même s’il ne nous plaît pas. C’est ainsi que nous avons obtenu plusieurs résultats importants dans la loi de finances’’. Sur le Plan de Relance, Berlusconi reconnaît que "Conte est certainement habile dans les relations personnelles, mais le Plan de Relance européen naît fondamentalement de l’engagement du PPE. Ces derniers mois, j’ai personnellement accompli un grand travail de persuasion en Europe, et je doute que l’Italie aurait été traitée aussi généreusement sans cela. Je crois que l’argent du Recovery Fund doit être investi dans l’avenir des jeunes" mais "il devra avoir aussi donner une place à la ville de Rome et au Sud’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/12/2020
"Un Noël tricolore est un Noël solidaire."
Italie. "Un Noël tricolore est un Noël solidaire."
23:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Brandebourg : l'AfD donnée à 16 %.
Allemagne. Brandebourg.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
die Linke : post-communistes
BVB/FW : électeurs libres
FDP : libéraux
Sonstige : autres
19:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les trois députés européens du Forum voor Democratie rejoignent JA21.
Pays-Bas et Union Européenne. Les trois députés européens du Forum voor Democratie rejoignent la nouvelle formation politique JA21, tout en restant au sein du groupe ECR au Parlement européen.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/12/05/les...)
17:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : les 3 partis patriotiques sont donnés ensemble à 31 sièges sur 150.
Pays-Bas.
VVD : Parti libéral de droite
PVV : parti patriotique
CDA : Parti démocrate-chrétien
PvdA : Parti travailliste
D66 : Parti libéral [de gauche]
Groenlinks : écologistes
SP : gauche de la gauche
Christen Unie : parti religieux
Partij voor de Dieren : parti des animaux
Forum voor Democratie : parti patriotique
SGP : Parti chrétien protestant
Denk : gauche qui défend les Néerlandais d'origine étrangère
50plus : parti des plus de 50 ans
Code Oranje : démocratie directe
JA21 : parti patriotique
16:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ donné à 13 %.
Autriche. Les sociaux-chrétiens de l’ÖVP sont donnés à 40 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 23 %, les patriotes du FPÖ à 13 %, les écologistes à 13 %, les libéraux de NEOS à 9 %.
15:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/12/2020
Entretien de Lionel Baland avec Thibaud Gibelin : Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne.
Hongrie. Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne :
https://eurolibertes.com/politique/entretien-avec-thibaud...
21:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2020
Michał Marusik est décédé.
Pologne. L’ancien président du Congrès de la Nouvelle Droite (KNP) Michał Marusik est décédé.
22:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : la CDU vote l'augmentation de la radio-téléredevance.
Allemagne. Thuringe. Les élus démocrates-chrétiens de la CDU ont apporté leurs voix au gouvernement minoritaire rouge-rouge-vert (post-communistes, sociaux-démocrates et écologistes) afin d’augmenter la redevance radio-TV.
18:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe : l'AfD donnée à 30 %.
Allemagne. Saxe.
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Sonstige : autres
18:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD discriminée à la télévision publique.
Allemagne. Alors que l'AfD est le troisième parti à la Chambre des députés, il n'a eu droit en 2019 qu'à 5 % de passage dans les talk-shows des chaînes publiques de télévision ARD & ZDF.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
die Linke : post-communistes
FDP : libéraux
18:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un nouveau parti patriotique voit le jour aux Pays-Bas.
Pays-Bas. Les anciens membres du Forum voor Democratie - de Thierry Baudet - Joost Eerdmans et Annabel Nanninga prendront part aux élections législatives de 2021 avec une nouvelle formation politique : JA21. Le parti désire une politique migratoire stricte et plus d’attention pour les intérêts néerlandais dans les points les plus importants du programme de l’Union Européen. L’accord climatique doit aussi, selon JA21, être revu.
15:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rencontre Conte-Renzi.
Italie. Revue de presse.
La libération des pêcheurs italiens bloqués depuis trois mois à Benghazi par les milices du général K. Haftar fait les gros titres des médias italiens. « Les pêcheurs libérés : ''nos 108 jours dans une prison libyenne» (Corriere della Sera), « La visite de Conte à Haftar a fait libérer les pêcheurs de Mazara » (La Repubblica), « Les pêcheurs libérés grâce à Biden » (La Stampa),, « La farce libyenne » - Conte et Di Maio défilent à Benghazi mais le mérite de la libération revient aux services secrets" (Il Giornale).
La vérification de la tenue du gouvernement, et notamment la rencontre entre Matteo Renzi (Italia viva) et Giuseppe Conte, hier soir, pour tenter de clarifier les incompréhensions est aussi largement citée. Les observateurs relèvent dans l'ensemble un ''règlement de comptes reporté'': « Une confiance à terme accordée à Conte » - Italia Viva tente de dicter la ligne sur le Plan de Relance et le MES. Le Pd d'accord avec Renzi, le M5S souhaite isoler ce dernier (Il Messaggero), « Renzi veut maintenant un comité d'experts » - Le chef d'Italia Viva indique à Conte 30 conditions pour continuer'' (Il Fatto Quotidiano), « Conte-Renzi, la trêve armée » (Il Mattino).
Les JT couvrent essentiellement les nouvelles mesures de restrictions qui seront prises aujourd’hui, la libération des pêcheurs italiens bloqués depuis trois mois à Benghazi et la rencontre entre Matteo Renzi (Italia viva) et Giuseppe Conte dans le cadre de la vérification de la tenue du gouvernement. La nouvelle du Président E. Macron testé positif au Coronavirus est également citée.
COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco et A. D’Argenio « Entre Renzi et Conte la paix est encore loin » : « C’est une rencontre ‘’franche et cordiale’’ qui a eu lieu au Palais Chigi et qui a duré environ une demi-heure. Toutefois, les parties demeurent encore distantes. Il ne s’agit pas d’une trêve ni d’un éclaircissement. Conte assure vouloir prendre en considération les propositions d’Italia Viva. En gros, il est disposé à changer les méthodes et les contenus de l’action du gouvernement. Conte dit même trouver certains arguments ‘’utiles et constructifs’’. Le dialogue n’est donc pas rompu, mais Italia Viva attend maintenant des réponses ‘’dans de brefs délais’’ : d’ici l’Epiphanie il faudra lancer les signaux d’un changement de cap. IV déplore la méthode du Président du Conseil : ‘‘il n’est pas possible de prendre connaissance des contenus et de la gouvernance du Plan de Relance une fois le fait accompli. Nous ne pouvons pas être contraints à jouer les méchants pour réclamer de la collégialité dans les choix’’. Toujours est-il que le porte-parole du Palais Chigi a demandé une déclaration conjointe sur une éventuelle paix entre Conte et Renzi, et que ce dernier a dit ‘’non merci, chacun communiquera de son propre côté''».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Renzi, chef et fondateur d’Italia Viva : « C’est au Président du Conseil de donner des réponses, sinon ce sera la fin de ce gouvernement » : «Nous demandons un virage sur le fond et nous l’avons fait en mettant par écrit une série de propositions. Italia Viva ne s’intéresse pas aux sondages, nous faisons de la politique. Nous tenons à ce que l’Italie saisisse cette grande opportunité : la présidence du G20, la co-présidence de la COP26 et les fonds européens. Si la majorité qui soutient Conte comprend cela, c’est le moment d’une relance politique. Mais s’il s’agit de continuer à agir sans perspective, comme ces derniers temps, alors Italia Viva sortira de ce gouvernement. Tout le monde sait qu’il faut maintenant un saut de qualité. Sur le Plan de Relance, au lieu d'engager la discussion sur l’organisation de comité d’experts, demandons-nous quelle Italie nous voulons voir dans vingt ans. Quelle vision. S’il y en a une, discutons plutôt de comment renforcer la mise en place des projets avec les améliorations de la machine bureaucratique. Autrement, arrêtons d’en discuter. On m’accuse d'être irresponsable, mais je trouve qu’il est davantage irresponsable de gaspiller les fonds européens et de rester passif. Si le PD dit partager 99% des contenus de la lettre que nous avons adressée à Conte, il doit décider de faire les choses sérieusement ou non. Quant aux 5 Etoiles ils craignent trop d’éventuelles élections anticipées pour dicter la ligne. S’ils veulent rester au gouvernement, ils doivent comprendre qu'ils n'ont pas la majorité absolue. S’ils pensent pouvoir faire cela seuls, et bien ils le feront sans Italia Viva »
ARTICLE, Il Messaggero, de C. Mangani « Conte et Di Maio se rendent chez Haftar et le général libère les pêcheurs » : « La rencontre d’hier a permis au général de Benghazi de réaffirmer un rôle qui s’était complètement effacé dans le conflit libyen. La preuve, le compte Facebook du Commandement de ses forces armées s’est dépêché de publier : ‘’le général Haftar a salué le rôle que le gouvernement italien joue dans le soutien à une solution de la crise libyenne’’. Après 108 jours de bras-de-fer, il y a eu une accélération. Les dirigeants de nos services de renseignement ont fait des allers-retours entre Rome et la Libye, une négociation qui a duré trois mois et qui a vu l'implication de la Tunisie, de la France et de l’Egypte. Selon les médias libyens, d’autres protagonistes seraient intervenus en croisant les dialogues entre l’ambassadeur italien Buccino et le ministre de la Défense libyen Salah al Din Al Namroush : ce dernier aurait conseillé à l’Italie d’impliquer également la France, en raison de ses bonnes relations avec Haftar. Le vice-Président du Conseil présidentiel libyen Ahmed Maiteeq revendique lui aussi un rôle dans l’affaire, ce dernier parvenant à se mouvoir avec désinvolture entre Benghazi et Tripoli ».
PREMIER PLAN, La Repubblica, de V. Nigro, « Le prix politique exigé par le général pour rouvrir le dialogue » : « Giuseppe Conte s’est vu contraint de se rendre en personne à Benghazi afin de récupérer les 18 pêcheurs séquestrés par les milices du califat d’Haftar. C’est bien cela que voulait le maréchal. Le Président du Conseil a demandé à Luigi Di Maio de l’accompagner, car il savait que le poids à porter serait considérable. Haftar ne voulait pas avoir à faire à des médiateurs, il voulait une véritable reconnaissance politique et il l’a obtenue. Il évoque les ‘’excuses officielles’’ du Président du Conseil au nom des pêcheurs qui avaient outrepassé la zone autorisée. Giuseppe Conte aurait également promis de s’occuper des 4 détenus libyens en Italie. Mais le véritable prix de cette libération est bien politique, une forme de punition après que l’Italie ait ‘’abandonné’’ le régime d’Haftar dans la bataille pour Tripoli. Conte et Di Maio se sont donc résolus aux négociations avec le maréchal, avec la médiation de son fils Saddam et l’aide d’un dirigeant politique de Tripoli. Il s’agit de Ahmed Maitig, le vice-président du gouvernement Serraj, l’ennemi d’Haftar. Ahmed Maitig a ainsi négocié au cours des derniers mois la réouverture des puits de pétrole fermés en janvier dernier, et ce à l’insu de son gouvernement. Hier, un accord entre l’Italie et Haftar a été conclu, le tout reste de savoir à quel prix. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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17/12/2020
Bestensee : l‘AfD et la CDU ont voté ensemble.
Allemagne. Brandebourg. Bestensee. L‘AfD et la CDU ont voté ensemble à propos du futur d’une école fondamentale. Le secrétaire général de la CDU du Brandebourg menace d’une exclusion du parti.
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"Giorgetti négocie avec la CDU pour faire prendre un tournant à la Ligue."
Italie. Revue de presse.
L’annonce probable de mesures de confinement pendant quelques jours durant la période des fêtes fait les gros titres des médias italiens. La majorité devra décider ce jeudi s’il faut adopter une ligne dure ou plus souple : « L’Italie en zone rouge à Noël » - Les partis divisés sur la durée des mesures (Corriere della Sera), « L’Italie en rouge » - De Noël au Jour de l’An, un confinement national. PD, M5S et les Régions prônent la ligne dure (La Repubblica), « Le compromis pour Noël » - Zones rouges uniquement pendant 8 jours (La Stampa), « Des fêtes avec des fermetures cadencées » - Aujourd’hui le gouvernement décidera sur les mesures (Il Messaggero), « Interdictions, l’imbroglio de Noël » (Il Mattino), « Ecole, chaos sur la réouverture » (Sole 24 Ore).
SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « Les doutes des Italiens sur le Plan de Relance national » : « D’après un sondage d’Euromedia Research, 61,8% des sondés estiment que les fonds UE seront mal dépensés. Ce qui surprend, c’est que parmi ces derniers, 33% sont des sympathisants du PD et 37% du M5S. Les priorités souhaitées pour le plan de Relance national sont, dans l’ordre : travail et lutte contre le chômage (24,4%), santé publique (22,3%), relance de l’économie (16,7%), réduction de la pression fiscale (11,4%), immigration (6,5%), école (4,2), environnement (3,1%), lutte contre les inégalités (2,9%), transition numérique (2,9%). Concernant les intentions de vote, les partis de majorité seraient crédités de 40,6% des voix (-0,3 pts) ; le centre-droit de 47,4% (+0,3 Pts). Pour chaque grand parti, selon un ordre décroissant, cela donne : Ligue 24% (+0,2 Pts), PD 19,3% (+0,2 Pts), Fratelli d’Italia 15,5% (0,0 Pts), M5S 14,8% (-0,7 Pts), Forza Italia 6,8% (+0,2 Pts), Italia Viva 3,7% (+0,2 Pts)»
ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni « Giorgetti ‘l’Allemand’ négocie avec la CDU pour faire prendre un tournant à la Ligue » : « ‘’Le bras droit de Salvini travaille à un document commun avec le parti d’A. Merkel sur la relance de l’économie européenne’’. » - « Giorgetti s’est rendu à Berlin, en octobre, pour rencontrer des représentants des conservateurs allemands, notamment Marian Wendt, jeune président de la Commission des requêtes au Bundestag. Ce dernier serait en train d’élaborer avec Giorgetti un document conjoint qui devrait sortir début janvier, si possible avec le logo des deux partis de Kramp-Karrenbauer et de Matteo Salvini, pour tracer l’avenir économique de l’Europe, baisser les impôts et la bureaucratie et aider les PME. Cette lettre pourrait redorer l’image de la Ligue en Europe. Hier, au Parlement européen, la Ligue a choisi de s’abstenir sur le vote sur le Plan de Relance communautaire. Un geste à la Ponce Pilate, ‘’anti-italien’’ comme l’ont commenté le M5S et le PD mais qui pourrait marquer les prémisses d’une position plus modérée à l’avenir. Ou peut-être pas. Tout dépendra de la capacité de Giorgetti à convaincre son parti de prendre un virage moins populiste à la fois en Italie et en Europe. Car siéger parmi les ‘’messieurs non’’ est une chose, s’asseoir à la table du PPE et des décideurs en est une autre ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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