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25/08/2020

"Nous sommes de droite depuis toujours. Nous sommes la droite. Nous sommes l'histoire de la droite italienne."

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Italie.

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Giorgia Meloni : "Nous sommes de droite depuis toujours. Nous sommes la droite. Nous sommes l'histoire de la droite italienne."

"Sicile, le gouvernement saisit les juges mais Musumeci ne cède pas."

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Italie. Revue de presse.

Le Coronavirus, et notamment la réunion gouvernementale d’hier en vue de la rentrée scolaire de septembre, fait les gros titres des médias italiens. Les frictions entre le Président du Conseil et le chef de Confindustria sont également reprises : « Ecole, recherche d’espace pour d’autres classes » - ‘’Le gouvernement invite les régions à ne pas aller en ordre dispersé » (Corriere della Sera), « Conte place sous tutelle l’école » - ‘’Le Palais Chigi crée une régie ; la ministre Azzolina ‘’sous tutelle’’ ‘’(Il Messaggero), « Le gouvernement récrit le fisc » - ‘’Bientôt une réforme pour simplifier ; Conte affronte les problèmes liés à l’école’’ (La Repubblica), « Frictions Gouvernement-Bonomi » - ‘’Colère de l’exécutif sur les déclarations du chef du Patronat : ‘’il est mal informé, nous n’avons jamais perdu de temps’’ ‘’(La Stampa), « Décret relance, la course à obstacle pour les remboursements de l’assurance-chômage » (Sole 24 Ore), «  La semaine décisive » - ‘’L’expert Mastroianni prévient : prudence, nous risquons de passer à 4 mille contagions’’ (Fatto Quotidiano). La formalisation du plan « Sure » par la Commission Européenne, où l’Italie apparait comme le principal bénéficiaire à hauteur de 27 milliards, est également citée. Repubblica publie en Une l’intervention conjointe des commissaires européens P. Gentiloni et N. Schmit « Le bouclier Sure pour sauver l’emploi ».

L’ouverture des journaux télévisés est consacrée au travail du gouvernement pour la mise au point des lignes directrices en vue de l’ouverture des écoles en septembre, à la première expérimentation du vaccin anti-Covid en Italie, aux tensions entre le gouvernement et la Région Sicile sur la question de la gestion des migrants et, en matière de politique étrangère, à l’officialisation de la candidature de Donald Trump pour un deuxième mandat à la Maison Blanche.

ARTICLE, La Stampa, C. Bertini « Du PD à Salvini, nombreux sont ceux qui sont dans l’embarras pour le référendum » : « Selon les sondages les plus accrédités, les électeurs en faveur de la coupe des parlementaires seraient environ 60% et, quoi qu’en disent leurs leaders, ils ne changeront pas d’avis. Ce n’est pas un hasard si Luigi Di Maio a lancé sa campagne en battant sur les thématiques contre la « caste ». Or, à part le Mouvement 5 Etoiles, les chefs de parti sont assez en gêne à l’égard du référendum. Même Forza Italia, qui avait épousé le « Oui », revient maintenant sur ses pas en disant que ‘’la réforme est plutôt mal écrite’’. Salvini explique ‘’par cohérence, je voterai oui, mais c’est aux citoyens de se prononcer’’. Le plus gêné est sans doute le leader démocrate Zingaretti. Son parti avait voté à trois reprises contre la réforme, puis la sensationnelle marche arrière l’année passée après la formation du nouveau gouvernement. Le PD l’avait votée avec la perspective d’un accord avec le M5S sur une loi électorale proportionnelle avec un seuil de barrage à hauteur de 5%, qui a été ensuite sabotée par Renzi. Ce dernier considère la réforme parlementaire ‘’plus inutile que dangereuse’’ ».

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti « Sicile, le gouvernement saisit les juges mais Musumeci ne cède pas » : « Le gouvernement a décidé que ce sera le Tribunal Administratif Régional (TAR) qui tranchera sur l’ordonnance controversée de la région de Sicile imposant aux préfets et au ministère de l’Intérieur de vider d’ici ce soir les centres pour migrants, afin de les déplacer ailleurs mais pas en Sicile. Selon l’Intérieur, Musumeci n’a pas de compétence en matière, même si ce dernier a décidé d’aller de l’avant jusqu’au bout, sachant qu’il peut compter sur la solidarité de tout le centre droit. Salvini, sur les plateaux télévisés, a traité la ministre Lamorgese de ‘’criminelle’’ et a même prôné les administrateurs léghistes de suivre l’exemple de Musumeci et de ‘’faire pareil’’. Musumeci, haussant les tons, a même fait une gaffe, en disant que le gouvernement ‘’pense uniquement aux camps de concentration’’ et provoquant la réponse des ministres qui avaient jusque-là préféré ne pas répliquer : ‘’qu’il se fasse expliquer par son conseiller expert de nazisme et de fascisme de quoi il s’agit’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/08/2020

Canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures : Ruedi Eberle est reconduit sans vote.

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Suisse. Canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures. Ruedi Eberle (UDC) est reconduit sans vote au sein de l’exécutif.

László Bíró du Jobbik n'est pas autorisé à se présenter.

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Hongrie. Une élection partielle se tiendra le 11 octobre 2020 dans une des circonscriptions afin de déterminer qui succédera à un élu Fidesz décédé dans un accident de la route. La Commission électorale nationale a décidé que la commission électorale locale avait violé la loi, car la demande d'enregistrement de László Bíró (Jobbik) a été soumise par un représentant légal dont le droit de représentation n'est pas actuellement en vigueur, Péter Jakab n’étant pas encore, officiellement, président du Jobbik.

László Bíró du Jobbik, devait se présenter en tant que candidat de la coalition d'opposition face à un candidat du Fidesz.

(https://hungarytoday.hu/by-election-hungary-opposition-jobbik-candidate-biro-tiszaujvaros/à

Salvini : la Hongrie réussit mieux en politique familiale que l'Italie.

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Italie et Hongrie. Salvini : la Hongrie réussit mieux en politique familiale que l'Italie :

https://hungarytoday.hu/salvini-hungary-family-policy-ben...

Geert Wilders n'acceptera jamais d'être bailloné.

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Pays-Bas.

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"Jamais !"

" Le MES est peut-être nécessaire afin de nous protéger."

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Italie. Revue de presse.

Le Coronavirus, et notamment la hausse constante des contagions, 1 210 cas en 24 heures, fait les gros titres des médias italiens : « Contagions, le retour des vacances préoccupe » (Corriere della Sera), « Nouveaux cas, la moitié tombée malade en vacances » (La Repubblica), « Les contagions en hausse, chaos de tests entre le Latium et la Sardaigne » (La Stampa), « le DG de l’OMS Ranieri Guerra : ‘’peu de sanctions, l’Italie à risque’’ (Il Messaggero), « Campanie, boom des cas » - ‘’Les paquebots-Covid depuis la Sardaigne’’ (Il Mattino). La question migratoire, avec le bras-de-fer entre l’Intérieur et la Région Sicile sur la gestion des migrants, et les intempéries dans le Nord Est sont également citées.

ARTICLE, La Repubblica, M. Bocci « Le retour à la maison avec le virus » : « La hausse de la courbe des contagions ne baisse pas. Nous sommes désormais à 1 210 cas en 24 heures. La moitié des malades a pris le virus en vacances. La Lombardie revient à nouveau en tête du classement des régions frappées par le Coronavirus. Entretemps, le Latium et la Sardaigne sont en train de s’accorder pour effectuer des tests rapides sur les routes maritimes dans les deux sens. Par rapport à mars, la plupart des malades sont asymptomatiques ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Polito « Le MES est peut-être nécessaire afin de nous protéger » : « Jusque-là, le système sanitaire a bien tenu face à la rentrée des vacances en raison de chiffres raisonnables. Mais il faudra bientôt, dans les bureaux de préventions, le double ou le triple de personnel. Car, même si une deuxième vague devait ne pas arriver, le renforcement des ressources humaines et de matériel, dans une phase qui s’annonce longue, est nécessaire. Le ministère de la Santé a présenté au gouvernement son plan de réforme à hauteur de 70 milliards en vue du Recovery Plan communautaire. L’urgence sanitaire nous autorise à prendre en prêt, à des conditions avantageuses, les 36 milliards du Fonds de sauvetage européen MES. Ce serait le cas d’y faire appel et de les transformer en tampons, systèmes de traçage, drive-in et masques ».

ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano de dimanche, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères, « ‘’Le M5S doit s’accroître, on ne gagne pas tous seuls : entente avec le PD sur les maires de 2021’’ » : « ‘’Pour trouver une entente entre le M5S et le PD en vue des élections régionales, il aurait fallu commencer avant, mais c’est compliqué sans une coordination nationale. Il aurait fallu proposer des candidats 5 Etoiles soutenus par les autres, et des candidats d’autres partis soutenus par nous. Le M5S doit s’accroître. Pour les élections municipales de l’année prochaine il faudra faire un raisonnement commun sur les villes, en commençant par Rome, Milan, Turin, Naples et Bologne. Je ne veux pas parler d’entente structurelle. Le M5S doit garder son autonomie au-delà des coalitions traditionnelles. Mais il y a une génération d’élus qui nous demande de faire des alliances dans les territoires et il y a des maires qui doivent être soutenus. Le modèle du gouvernement national doit être répliqué au niveau local’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/08/2020

Cinq autres minutes de l’ainsi-dénommée vidéo d’Ibiza ont été publiées.

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Autriche. Cinq autres minutes de l’ainsi-dénommée vidéo d’Ibiza ont été publiées. Elles montrent que l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache et Johann Gudenus n’ont pas pris part à des activités illégales.

Marco Chiesa est le nouveau président de l'UDC.

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Suisse. Marco Chiesa est le nouveau président de l'UDC. C'est une première pour un latin :

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/marco-chiesa-est-l...

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Marco Chiesa

Instagram supprime une vidéo de l’UDC.

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Suisse. Instagram supprime une vidéo de l’UDC :

https://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/polemique-in...

21/08/2020

Le recours en urgence de Kalbitz écarté.

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Allemagne. Le numéro 2 de l’AfD Andreas Kalbitz a subi une défaite ce 21 août 2020. En effet, le tribunal de l’État de Berlin a écarté son recours en urgence visant à ce que lui soit rendu son appartenance à l’AfD car celui-ci estime qu’il n’est pas évident d’établir que cette privation de la qualité de membre de l’AfD de Kalbitz est contraire au droit. 

La procédure principale dans ce dossier devrait avoir lieu dans quelques mois.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/30/meuthen-attaque-hocke-6254715.html)

20/08/2020

"Le gâchis jeune-rouge et les élections régionales en montée."

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Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi, « Le gâchis jeune-rouge et les élections régionales en montée » : « Les négociations entre le PD et le M5S pour la présentation de candidats communs en vue des élections régionales du 20 septembre semblent avoir échoué. Le souhait exprimé par le président du Conseil Giuseppe Conte lors d’un entretien au Fatto Quotidiano d’assister à la concrétisation d’une entente au moins dans les régions des Pouilles et des Marches, actuellement en main au centre gauche, a engendré à l’apparence un effet opposé. Dans toutes les six régions concernées par le vote, la course aux élections régionales semble alors en montée pour les partis de la majorité ; la difficulté du PD et du M5S à former une alliance pourrait profiter au centre droit, qui fait déjà figure de favori en Vénétie et en Ligurie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/08/2020

"Le gouvernement pris de court, l’inconnue Draghi préoccupe Conte."

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Italie. Revue de presse.

Les déclarations de l’ancien président de la BCE, Mario Draghi, lors d’un forum catholique international de réflexion à Rimini, dominent les gros titres des médias italiens. C’est surtout son appel à des choix responsables pour un endettement ‘’positif’’ visant notamment les investissements plutôt que l’assistanat, qui est repris. Certains observateurs soulignent d’un côté l’embarras d’une partie de la majorité (notamment du M5S qui défend le revenu de citoyenneté) ainsi qu’une possible « descente dans l’arène politique » (Repubblica) de l’ancien président de la BCE : « Reprise, la recette de Draghi » - ‘’investissons sur les jeunes, il faut aller au-delà des allocations de chômage’’ (Corriere della Sera), « Draghi surprend le gouvernement » (La Repubblica), « Draghi, le manifeste pour la croissance » - ‘’Les partis froids après l’intervention de l’ancien président de la BCE’’ (La Stampa), « Draghi, les allocations ne suffisent pas, les nouvelles générations sont en danger » (Sole 24 Ore), « Le coup de fouet de Draghi » - ‘’L’ancien président de la BCE demande un majeur engagement envers les jeunes’’ (Avvenire), « Le retour de Draghi » (Il Mattino). La disparition de Cesare Romiti, ancien AD de FIAT et grande figure de l’économie italienne, est aussi largement reprise avec couverture photographique en Une.

L’ouverture des journaux télévisés est consacrée aux discussions sur les mesures anti-Covid, notamment en vue de la réouverture des écoles en septembre, à l’alliance entre le M5S et le PD pour les élections régionales et, en matière de politique étrangère, à l’officialisation de la nomination de Joe Biden comme candidat démocrate en course pour la Maison Blanche.

ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Giuseppe Conte, Président du Conseil « M5S et PD, s’allier dans les régions est une occasion qu’il ne faut pas gaspiller » : « ‘’J’estime que les partis politiques qui soutiennent le gouvernement doivent tenter de dialoguer également au niveau régional. Se présenter divisés dans les Pouilles ou dans les Marches exposerait au danger de gaspiller une grande occasion. Une synergie au niveau local peut imprimer une forte accélération pour réaliser les stratégies du Green Deal, de l’innovation numérique, des investissements dans les infrastructures, les crèches et les écoles. Ces élections régionales coïncident avec un moment historique pour l’Italie. Nous sommes en train d’élaborer un Recovery Plan, financé par d’importants fonds européens, ce qui constitue la plus grande opportunité pour les nouvelles générations.  Les régions seront fortement impliquées dans ces projets. Le gouvernement, la protection civile, les maires et des directeurs d’école sont en train de s’engager au maximum pour assurer une rentrée scolaire en toute sécurité. C’est un défi très important pour l’Italie, qui implique 10 millions de personnes. Nous avons investi 2,9 milliards dans l’école rien que pour la rentrée. Le débat sur le MES ? Je rappelle qu’il s’agit toujours d’un prêt. J’ai confiance sur le fait que les flux de caisse rendent inutile cet ultérieur endettement, aussi parce que les fonds Sure ont déjà été activés et en raison aussi de la perspective du Recovery Fund. Si la situation de la finance publique devait changer, cela sera discuté au Parlement en toute transparence. La réforme constitutionnelle prévoyant une coupe des parlementaires doit être accompagnée d’une réforme électorale qui soit basée sur un critère de représentativité bien dosée. Les partis de majorité ont choisi un mécanisme prévoyant un seuil de barrage à hauteur de 5%¨. Cela me semble une solution équilibrée. La question est maintenant traitée par le Parlement.  Les propos de Mario Draghi ? Je suis d’accord avec lui, notamment sur le fait qu’il faut renforcer les instruments pour donner davantage de force et de stabilité à la zone euro et investir avec détermination sur l’instruction et sur la recherche pour assurer un avenir aux jeunes’’ ».

RETROSCENA (coulisses) La Repubblica S. Cappellini « Le gouvernement pris de court, l’inconnue Draghi préoccupe Conte » : « Après son discours d’hier au meeting de Rimini, une indication de changement de cap est bien plus qu’un avertissement au gouvernement. S’agit-il d’un premier pas vers une «descente dans l’arène » ? Est-ce une disponibilité à assumer de futures charges institutionnelles ? Si oui, lesquelles ? Le Palais Chigi ou le Quirinal ? En tout cas, la fermeté avec laquelle Draghi a décidé d’intervenir a bel et bien surpris l’Exécutif. Si les agences ont repris pendant toute la journée ses déclarations, le gouvernement n’a pas pour autant laissé de commentaires. Conte ne craint pas un défi direct avec Draghi et il a raison. Toutefois, il ne pourra pas mettre dans un tiroir l’agenda tracé par l’ancien président de la BCE. Les propos sur les ‘’subventions improductives’’ et sur ‘’la mauvaise dette’’ qui risquent de lester l’Italie jusqu’à la faire couler représentent un post-it sur le risque concret de retards et de superficialité dans le plan pour l’utilisation des ressources allouées par le Recovery Fund de l’UE. Ce n’est pas un hasard si le Commissaire Gentiloni a promptement dit ‘’il faut l’écouter’’. Conte sait bien que les démentis du prestigieux rival ne suffisent pas à éteindre les bruits sur une possible entrée en scène du principal « civil servant » italien. Même au sein du PD il y a une certitude : si Conte devait vaciller, seul Draghi pourrait sauver la législature, peut-être à la tête d’une majorité ‘’Ursula’’, la même qui a voté la Commissaire, et donc élargie à Forza Italia (qui toutefois s’est engagée hier à signer un « contrat anti-combine » avec les autres partis du centre droit pour ne pas soutenir un gouvernement avec ceux qui ne font pas partie de la coalition). Sans oublier les propos de Di Maio en juin après sa rencontre avec Draghi ‘’j’ai eu une très bonne impression’’ qui pourraient représenter un message à l’encontre de Conte ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/08/2020

"Onze millions à la Tunisie pour arrêter les migrants."

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Italie. Revue de presse.

Le Coronavirus et notamment les nouvelles mesures restrictives du gouvernement pour contrer les contagions dominent les gros titres des médias italiens.

ARTICLE, La Repubblica, M. Bocci « Un seul cas de contagion et ce sera la quarantaine pour tous » : « Il suffira qu’un seul élève soit positif au virus pour que la quarantaine soit décidée pour ceux qui ont eu des contacts étroits avec lui dans les 48h qui ont précédé les symptômes. Soit pour ses camarades de classe et pour les professeurs ayant fait leur leçon dans cette classe. Toutefois, ‘’un simple cas positif ne devrait pas déterminer la fermeture de l’école surtout si la transmission dans la communauté n’est pas élevée’’. Voici l’ébauche du protocole que les experts sont en train d’élaborer. Chaque école devra prévoir une pièce d’isolement. Les parents aussi auront leur rôle : une fois récupéré l’élève, ils devront appeler le médecin ou le pédiatre qui se chargera de prévenir l’unité sanitaire locale (Asl) pour demander le tampon. Si le test s’avère positif, le référent de l’école devra en prévenir le département de prévention et lui adresser ‘’la liste des camarades de classe et des enseignants venus en contact étroit avec l’élève’’. Toujours le référent devra communiquer à l’Asl au cas où un nombre important d’étudiants d’une classe (34,40%) devrait être absents. Il faudra alors lancer une enquête épidémiologique. L’Asl pourra prévoir l’envoi d’unités mobiles pour effectuer les tests diagnostiques auprès de la structure scolaire ».

ENTRETIEN de Graziano Delrio, président du groupe du Parti démocrate à la Chambre, « ‘’Conte doit décider sur le prêt européen. L’alliance avec le M5S, c’est bien mais il faut une identité commune’’», La Stampa : « ‘’Le président du Conseil doit maintenant clarifier et dire si les conditionnalités existent à propos du MES. Les membres du M5S sont très libéraux au sujet du web et étatistes sur tous les autres fronts. Il faut donner un projet fort au gouvernement. Les sondages nous confirment que 80% de notre électorat est favorable à l’alliance avec le Mouvement 5 Etoiles. C’est le moment de hisser le drapeau du tournant écologique et de donner un message clair aux Italiens’’. »

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti, « Onze millions à la Tunisie pour arrêter les migrants » : « Une délégation élargie composée des ministres italiens de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, et deux commissaires européens, s’est rendue à Tunis pour essayer de conclure un pacte avec le gouvernement tunisien à propos de la gestion des flux migratoires vers l’Europe. Avec la concession d’une aide de 11 millions par l’Italie et de 10 millions par Bruxelles, le dialogue avec la Tunisie a pu se rouvrir sur la base d’un double engagement : du côté européen, débloquer les fonds pour la coopération, en particulier dans les zones les plus défavorisées, et inciter les investissements privés de façon à contrer la crise économique ; du côté tunisien, la promesse de repositionner en mer des bateaux de patrouille et doter les garde côtes de radars pour bloquer les départs à leur source. Pour le ministre Luigi Di Maio ‘’toutes les personnes arrivant en Italie de façon irrégulière ne pourront pas espérer à une régularisation mais seulement à un rapatriement’’. La ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, réitérant l’engagement de l’Italie en première ligne pour soutenir la Tunisie à travers des actions concrètes, a souligné cependant qu’un effort supplémentaire se révèle nécessaire pour combattre le trafic des migrants. Dans ce contexte, les protestations des ressortissants tunisiens qui aspirent à quitter leur pays commencent à se lever, voyant en cet accord une entrave à leur liberté de mouvement et à leur droit de partir. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Luigi Di Maio : "Il n’y a pas de place pour quiconque arrive irrégulièrement en Italie."

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Italie. Luigi Di Maio (M5S) : « Il n’y a pas de place pour quiconque arrive irrégulièrement en Italie, car entrer en fraude signifie l’expulsion. » :

http://www.fdesouche.com/1414261-italie-luigi-di-maio-il-...

17/08/2020

" La crise de Salvini, leader d’un parti qui n’a plus de territoire."

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Italie. Revue de presse.

Le Coronavirus, et notamment la décision du gouvernement de fermer les discothèques suite à la hausse de la courbe des contagions, domine les gros titres des médias italiens : « Le gouvernement ferme les discothèques » - ‘’Les masques obligatoires le soir. Hier 479 nouveaux cas positifs’’ (Corriere della Sera), « Le gouvernement arrête les danses et impose le masque à la ‘’movida’’ » - ‘’Les masques obligatoires de 18h à 6h’’ (La Repubblica), « Covid, la ligne dure sur les discothèques et la ‘’movida’’ nocturne » (La Stampa), « La Covid fait peur, stop aux danses.

LETTRE de Nicola Zingaretti à La Stampa « Ce n’est pas une alliance de gouvernement qui est en jeu mais la tenue du pays » : « Cher directeur, le choix du PD de former ce gouvernement a été clairvoyant. Il ne faut pas cacher les difficultés et les contradictions, mais sans ce gouvernement nous n’aurions pas su gérer la pandémie : Salvini l’aurait gérée comme Trump ou Bolsonaro. Pensons donc aux mois qui nous attendent : nous ne pouvons pas nous tromper. C’est la tenue du pays qui est en jeu. Il faut que les ressources du Recovery Fund soient utilisées sur des projets crédibles, concrets et avec une valeur stratégique. En ce moment, au Palais Chigi, on travaille en coordination avec Enzo Amendola pour avoir dès septembre un cadre de choix à faire. Le Recovery est l’occasion de rachat de l’Italie : recherche, innovation, école, capital humain, valorisation de nos talents, green economy, numérisation, modernisation de l’Administration publique et construction d’une nouvelle santé publique. Pour cette dernière, il faut activer le MES, qui est une ligne de financement bien plus avantageuse par rapport à la recherche de ressources sur le marché. Et il est sans conditions. Chaque jour de gaspillé est impardonnable ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, A. Cazzullo, « Mais le PD a-t-il les idées claires ? » : « Le tournant approuvé par les militants du M5S à travers le feu vert à la formation d’alliances n’est pas seulement une affaire interne au Mouvement, mais elle concerne également le PD. Il rend légitime de se questionner sur le futur du ‘’parti du réformisme italien’’, ou sur ce qu’en restera après la naissance d’une alliance organique avec un mouvement qui était désigné comme étant populiste et antieuropéen jusqu’à il y a un an. En août 2019 cet inédit centre-gauche a vu alors le jour, profitant des erreurs de Matteo Salvini, de la volte-face de Matteo Renzi et des réticences des parlementaires, et dépassant les apparentes différences d’opinion. Le PD semble jusqu’à présent avoir changé d’avis sur de nombreuses questions, du leadership de Giuseppe Conte, à la gestion de la société Autostrade et la réduction du nombre des parlementaires. Peut-être qu’il changera sa position également sur d’autres thèmes centraux pour le M5S, comme le revenu de citoyenneté, le projet des grandes œuvres publiques, la réforme fiscale. Dans le contexte présent, le seul véritable moteur de cette alliance semble constitué par la tentative de maintenir la droite à l’opposition. Une action compréhensible mais insuffisante, qui se combine à la détermination conjointe de garder en vie la législature jusqu’en 2022 et de pouvoir choisir les modalités pour dépenser les milliards européens du fonds de relance. Le PD, réintroduit dans le gouvernement après la défaite électorale de 2018, devra cependant faire face à la réalité, ne pouvant pas ignorer l’importance du consensus et des résultats de l’action gouvernementale. »

SONDAGES, La Repubblica, I. Diamanti « La crise de Salvini, leader d’un parti qui n’a plus de territoire » : « L’ancien ministre est désormais davantage populaire au Centre qu’au Nord et, au niveau national, il est devancé en termes de popularité par le président de la région Vénétie, Luca Zaia (56% contre 39%). Le sondage, réalisé par Demos&Pi, nous dit à quel point la popularité de Salvini a baissé en un an (50% en 2019) ainsi que celle de son parti (de 35 à 26%). La Covid a obscurcit les raisons des peurs exploitées par la Ligue et cela représente la première cause de la baisse de popularité en termes électoraux. Salvini doit aussi affronter les problèmes internes au parti, le président vénitien Zaia étant de plus en plus populaire. Toutefois, même si en difficulté, la Ligue demeure le premier parti italien. L’électorat italien est incertain et instable. Tout peut changer ».

ARTICLE, La Stampa, N. Carratelli « Elections régionales, un tiers du pays ira voter, Conte et les jaunes-rouges misent sur un 3 partout » : « Au Palais Chigi et au siège du PD, le pronostic est le suivant : un ex-aequo. Un résultat qui irait bien à Conte, pour la tenue du gouvernement, et à Zingaretti pour son leadership. Bien sûr, une défaite en Ligurie serait cuisante, un nouvel échec de l’alliance avec le M5S. Pour le centre-droit, le succès en Ligurie et en Vénétie est donné pour acquis. Les Pouilles sont le vrai match ouvert. En Campanie, De Luca (PD) maintient son avantage. En Toscane, le candidat de centre-gauche garde lui aussi un avantage et peut compter sur sa région « rouge » par définition ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Nous voulons un gouvernement de patriotes."

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Italie. Revue de presse.

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"Nous voulons un gouvernement de patriotes."

14/08/2020

"Le tournant de Di Maio qui change le M5S. Oui aux alliances."

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Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil, « ‘’Les coupables seront punis. L’Etat dans la société Autostrade garantira plus de contrôles’’ », La Stampa : « ‘’Les mots du Président Mattarella représentent toujours une motivation pour nous pour garantir qu’une tragédie comparable à celle du Pont Morandi ne se répète plus. La participation de l’Etat dans la société Autostrade va dans cette direction, parce qu’elle contribuera à assurer plus de contrôles et de sécurité sur notre réseau. Sur l’entente entre Atlantia et la famille Benetton, il est important que tous les engagements pris dans la lettre du 14 juillet soient respectés. La procédure de contestation qui a été ouverte sera clôturée seulement au moment de la signature des relatifs accords. Le modèle pour le nouveau pont de Gênes a été gagnant. Avec le décret Simplifications, nous conférons des pouvoirs de gestion et d’exécution à toutes les stations adjugeantes avec la possibilité, si nécessaire, de nommer des commissaires, comme cela a été le cas ici à Gênes. Nous devons nous dépêcher, mais sous le signe de la transparence et de la légalité ’’. »

ARTICLE, Repubblica, A. Cuzzocrea, « Le tournant de Di Maio qui change le M5S. Oui aux alliances. ‘’Il est correct d’évoluer’’ » : « Le M5S semble avoir mis en place au cours des dernières semaines un changement de sa stratégie, intensifiant en premier lieu les relations avec le PD. C’est comme s’il avait mis de côté les doutes sur une entente ‘’à gauche’’, suggérée déjà l’année dernière par le fondateur du Mouvement, Beppe Grillo. Di Maio semble agir désormais comme un ‘’chef politique’’ : à propos des sujets soumis à votation sur la plateforme Rousseau concernant les ententes politiques et la possibilité d’éligibilité à un double mandat, Di Maio a annoncé qu’il exprimera son avis favorable dans les deux cas, déclarant que le ‘’Mouvement évolue et qu’il est en train de prendre conscience que la perte de personnes dotées d’une grande expérience, comme Virginia Raggi, pourrait lui être seulement néfaste’’. C’est un tournant pour le Mouvement, qui pourrait frayer un chemin aussi pour le dépassement des contraintes liées aux mandats des parlementaires et des conseillers ».

ARTICLE, Repubblica, C. Tito, « Du pacte avec Zingaretti naît un nouveau centre gauche. Mais maintenant Conte est plus faible » : « En attendant le résultat de la votation lancée sur la plateforme Rousseau, le choix de Luigi Di Maio semble déjà avoir été fait : un pacte construit secrètement au cours des dernières semaines pour transformer l’alliance gouvernementale entre M5S et PD en une coalition politique et électorale, afin de relancer le système bipolaire des partis, divisé entre centre droit et centre gauche. Selon le ministre des Affaires étrangères, cet accord serait la seule option viable, et pourrait représenter pour lui l’occasion parfaite pour reconquérir le leadership du Mouvement. Dans ce contexte, la figure du président du Conseil Conte semble avoir subi un affaiblissement à l’égard des forces qui le soutiennent. Le PD ne le considère plus le garant de la nouvelle loi proportionnelle qui était à la base du programme qui avait permis la constitution de l’exécutif il y a un an. Le feu vert au Fonds de relance en Europe a ouvert une nouvelle perspective pour la majorité : l’occasion de gérer pour trois ans 200 milliards d’euros oblige ses représentants à détecter de nouvelles formes de cohabitation politique et de nouveaux chemins qui puissent conduire à un équilibre interne au gouvernement jusqu’en 2022. Un front, celui entre le M5S et le PD, qui voit également la participation de Matteo Renzi, leader d’Italia Viva, qui s’est montré disponible, à la surprise des autres partenaires, à une intensification des contacts et à un renforcement de leur coopération ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/08/2020

"Salvini juge au téléphone les députés infidèles."

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Italie. Revue de presse.

Les mesures restrictives prises par le Ministère de la Santé pour limiter les cas de Coronavirus avec des tests pour les voyageurs qui arrivent en Italie depuis l’Espagne, la Croatie, Malte et la Grèce, ainsi qu’en vue de la fête du 15 août, font la Une des quotidiens : ‘’Test et voyages, voici les règles’’ (Corriere),’’Tests, l’obligation après les vacances’’ (Messaggero), ‘’Covid, ligne dure pour le 15 août’’ (Stampa), ‘’Il faut fermer les boîtes de nuit’’ (Repubblica). La suspension des parlementaires de la Ligue du Nord ayant bénéficié du bonus Covid pour les travailleurs indépendants est aussi largement reprise dans l’attente de l’audition demain au Parlement du président de l’INPS, Tridico : ‘’La Ligue a décidé : suspension des deux députés’’ (Repubblica), ‘’La Ligue suspend les députés suspectés ‘’Dara et Murelli ont pris le bonus’’ (Corriere), ‘’Tridico entendu demain à la Chambre’’ (Il Sole 24 Ore). ‘’La caste politique se blinde : 50.000 signatures pour connaître les noms’’ (Il Fatto). Le tragique accident de voiture dans le Piémont avec cinq jeunes décédés : ‘’Tragédie dans la nuit des étoiles : les vies brisées de cinq jeunes (Stampa), ‘’Les cinq jeunes dans un gouffre pour voir les étoiles’’ (Corriere).

ENTRETIEN de Lucia Azzolina, ministre de l’Instruction : « ‘’Les nouveaux bancs déjà en septembre. Pas de masques avec la distanciation‘’ », Corriere della Sera : « ‘’ L’école rouvre le 14. Nous utiliserons aussi les musées et les pinacothèques, nous voulons à tout prix respecter l’indication de la distanciation sociale d’au moins 1 mètre pour les étudiants. Si je pouvais avoir 1 euro pour chaque mensonge dit par Salvini, je pourrais reconstruire les écoles italiennes. Nous allons recruter 97.000 personnes. Le masque est nécessaire seulement lors des déplacements mais pas dans les classes. Les écoles disposeront de 11 millions de masques par jour, de 50.000 litres de gel seront à disposition des élèves. C’est un miracle, aucun pays en Europe n’est en train de faire autant. ‘’ »

ARTICLE, Repubblica, C. Lopapa, « Salvini juge au téléphone les députés infidèles. Dara ‘’J’ai fait une bêtise’’ » : « Le leader de la Ligue, Matteo Salvini, a préféré ne pas attendre l’officialisation des noms des bénéficiaires du bonus qui sera prononcée demain en commission par le président de l’INPS Pasquale Tridico, et il a appelé hier les deux députés impliqués dans l’affaire, Andrea Dara et Elena Murelli, pour demander leur suspension et la nonéligibilité aux élections de septembre. Salvini, comme d’autres représentants politiques, s’attaque aussi directement à Tridico, l’accusant d’avoir révélé le scandale initialement à la presse plutôt qu’aux personnes concernées. Il craint toutefois que cette affaire puisse avoir des retombées sur les élections régionales ; il aurait réfléchi en ce sens à un possible changement de sa stratégie, basée maintenant sur une personnalisation mineure de la campagne et sur une visibilité majeure des candidats de Vénétie et Toscane, Zaia et Ceccardi. »

ARTICLE, Repubblica, G. Romagnoli, « L’été visionnaire de Beppe qui tire depuis la plage les fils de la politique italienne » : « C’est à Bibbona, localité maritime située dans la province de Livourne, que Beppe Grillo avait rassemblé ses fidèles après le tournant du gouvernement d’août 2019. Et c’est depuis Bibbona que le fondateur du M5S semble continuer de tirer les fils de la politique italienne présente. Dans l’espace de quelques jours, il a soutenu la candidature de Virginia Raggi pour un deuxième mandat à la mairie de Rome, il a rencontré le maire de Milan, Giuseppe Sala, et a préfiguré le futur du réseau Internet. Il semble évident que c’est encore lui qui décide les sorts du M5S et probablement, il continuera de le faire jusqu’à quand il n’y aura pas un véritable directoire au sein du Mouvement ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome) 

La voiture du politicien de l’AfD Ronald Gläser a brûlé dans le quartier de Pankow.

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Allemagne. Berlin. La voiture du politicien de l’AfD Ronald Gläser a brûlé dans le quartier de Pankow.

12/08/2020

"Oui à une immigration modérée."

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Suisse.

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"Libre, forte, courageuse. Le Trentin que nous voulons."

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Italie. 

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"Libre, forte, courageuse. Le Trentin que nous voulons. Soutenons Frères d'Italie."

"Dans la Ligue l’embarras monte. 6 conseillers régionaux impliqués."

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Italie. Revue de presse.

Les nouvelles dispositions prises par plusieurs régions italiennes pour limiter la diffusion du Coronavirus font la Une des quotidiens : ‘’Virus, les régions se blindent contre les retours de l’étranger’’ (Repubblica).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, A. Polito, « Les hypocrisies des nouveaux représentants politiques » : « Il apparaît paradoxal mais cette histoire du bonus aux parlementaires certifie l’échec de ‘l’antipolitique’. En particulier, parce que de nombreux parlementaires qui exigent à présent la dénonciation des bénéficiaires du bonus et leurs démissions sont les mêmes qui ont évalué, étudié et approuvé la norme qui a permis à des personnes qui n’étaient clairement pas dans le besoin de recevoir un soutien qui arrive de l’argent public des contributeurs. Comme quelque parlementaire de la vieille école l’avait déjà suggéré, il aurait suffi qu’une limite de revenu soit fixée pour éviter que l’INPS accorde l’aide à tout le monde. Et maintenant que le scandale a vu le jour, l’antipolitique ne se préoccupe pas de corriger au Parlement une erreur qui concerne probablement d’autres bonus aussi. Les propos de l’antipolitique se fondaient sur une génuine indignation populaire et sur une sincère volonté de renouvellement de la démocratie. Cependant, les méthodes choisies révèlent à présent toute leur inefficacité. Parmi les prérogatives initiales du M5S figuraient notamment l’instauration d’une sorte de démocratie directe en version numérique, mais aussi la limitation de l’éligibilité à deux mandats, point qu’ils seraient prêts à violer pour la candidature de Virginia Raggi à la mairie de Rome et éventuellement pour tous les leaders dans leur deuxième législature, comme Di Maio et Crimi. L’antipolitique semble donc avoir échoué dans la poursuite de ce qui était son premier objectif : l’élimination des représentants politiques de profession. »

COULISSE, Stampa, A. Mattioli, « Dans la Ligue l’embarras monte. 6 conseillers régionaux impliqués » : « Dans le scandale des représentants politiques ayant demandé le bonus de 600 euros pour les travailleurs indépendants, les membres de la Ligue du Nord sont majoritaires. A côté des deux députés de Mantou, Andrea Dara, et de Plaisance, Elena Murelli, 6 conseillers régionaux résultent impliqués, dont le vice-président de la région Vénétie, Gianluca Forcolin. La Ligue s’est fait promotrice de l’application d’une ligne dure à leur égard, prévoyant leur suspension et l’impossibilité de se représenter aux élections. Mais c’est une situation qui génère un grand embarras pour le parti, impliqué déjà dans l’affaire Fontana et en nette baisse dans les sondages. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/08/2020

Le "scandale du bonus Covid" qui concerne au moins 3 parlementaires et environ 2 mille représentants politiques locaux.

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Italie. Revue de presse.

Le "scandale du bonus Covid" qui concerne au moins 3 parlementaires et environ 2 mille représentants politiques locaux (maires, conseillers régionaux etc..) continue de faire la Une des quotidiens :  " Le scandale des bonus : plus jamais aux parlementaires " (Repubblica), " Bonus, première admission. L’amertume du Quirinal " (Corriere), ‘Fico, président de la Chambre : qu’ils demandent pardon’ (Stampa). Il Fatto Quotidiano lance une pétition sur son site internet pour que les noms des politiques soient rendus publics. Tous les quotidiens reprennent aussi l’annonce de la nouvelle candidature de la maire de Rome, Virginia Raggi. La situation politique en Biélorussie suite à la réélection du président Lukashenko : ‘Trois mille arrestations, Biélorussie dans le chaos’ (Corriere), ‘La jeunesse trahie de Biélorussie, de la dissidence à la révolte’ (Stampa), ‘Affrontements et sangs dans les rues’ (Repubblica) la démission du gouvernement libanais suite aux explosions du 4 aout ‘Beyrouth, première victoire de la révolte) (Repubblica) , ‘Beyrouth, la corruption dévore l’Etat’ (Stampa). Les mesures pour contenir une recrudescence de Covid avec l'hypothèse de tests systématiques pour les vacanciers de retour de Grèce et d’Espagne : ‘Virus, test rapides à l’aéroport’ (Corriere) et l’organisation des classes en vue de la rentrée : ‘Des tentes dans les écoles, comme pour les tremblements de terre ’ (Repubblica).

 ENTRETIEN, de Roberto Fico, président de la Chambre des Députes, La Stampa : « Les malins doivent s’excuser mais je dis non aux campagnes de haine » : « ‘’ Cette affaire fait du mal aux institutions mais il s’agit aussi d’un signal d’alarme : les élus ont une énorme responsabilité, agir de cette façon veut dire ne pas avoir compris l’ampleur de son propre rôle. C’est cela qui m’inquiète le plus. Il y a un problème éthique et de conscience. Personne ne m’a contacté. J’ai demandé à ces parlementaires de s’excuser. Il n’y a pas eu une violation de la loi mais il s’agit d’une question de dignité et d’opportunité politique. Il est inacceptable, d’un point de vue moral, qu’une mesure qui a été pensée pour aider ceux qui sont en difficulté a été utilisée de cette façon, en passant au-delà de tout esprit de communauté. Nous n’avons pas besoin de campagnes de haine, les institutions sont toujours au-dessus des personnes qui les représentent. Une erreur de quelques députés ne peut pas porter atteinte à la crédibilité de la Chambre, c’est pourquoi j’exige des excuses et la restitution du bonus. Ceux qui iront voter pour le référendum (pour la réduction des nombres de parlementaires) devront le faire indépendamment de ce qui s’est passé ces jours-ci. Cette affaire concerne 0.5% des députés, tandis que le référendum concerne l’architecture institutionnelle du pays. Pendant la crise du Covid, le gouvernement a utilisé des instruments pour l’urgence dans une situation d’urgence. J’estime que la grammaire institutionnelle a été respectée.’’ »

COMMENTAIRE, Il Sole 24 Ore, B. Fiammeri, « Règlement de comptes en septembre pour le président du Conseil » : « Le destin du deuxième gouvernement Conte semble devoir se décider entre septembre et octobre, en particulier à partir des élections régionales du 20 et 21 septembre, qui constitueront un véritable tournant pour l’équilibre de la majorité dans le cas d’un succès du centre droit. Le président du Conseil devra affronter un ‘’automne chaud’’, à cause du report de thématiques source de divisions au sein de la majorité, notamment la loi électorale, les décrets Sécurité, le MES, la loi contre l’homophobie, jusqu’à la séparation des carrières des magistrats. Chambre et Sénat devront également procéder à l’adoption du décret Simplifications et du décret Août, sur la table du gouvernement pour la présentation du Recovery Plan. Face à cette ‘’course d’obstacles’’, la seule solution possible pourrait être un remaniement du gouvernement, mais là aussi, les divisions internes à la majorité semblent trop importantes pour être recomposées à traver des nouvelles arrivées. »

COULISSE, La Stampa, F. Capurso : « Candidature Raggi, le PD entre gêne et colère. Orlando : rien de personnel mais Rome mérite plus » : « Dans le PD la nouvelle de la candidature di Virginia Raggi est accueillie avec un peu d’agacement mais sans surprise. L’hypothèse de sa deuxième course pour le Capitole était connue et l’envie de Raggi avait déjà miné les bases d’une candidature commune. Raggi a choisi en autonomie, sans attendre une décision du parti. ‘’ Le Pd travaille pour construire un projet alternatif ‘’ affirme le vice-secrétaire Andrea Orlando.  Giuseppe Conte doit métaboliser la nouvelle. Son projet politique, de guider le M5S et le pousser dans le camp progressiste pour construire une alliance structurelle avec le Pd, subit un autre coup, après la défaite des accords manqués aux élections Régionales. »

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, présidente du parti Fratelli d’Italia, Messaggero, « Oui à la fiscalité préférentielle mais elle doit être permanente » : « ‘’Les 80 milliards prévus par les décrets ‘’Cura Italia’’ et ‘’Rilancio’’ ont été dilapidés en mille ruisselets avec une logique d’assistanat et en bonne partie ils ne sont pas arrivés aux entreprises, ni à celles du Nord ni à celles du Sud. La réduction de la taxation devrait être ouverte à tout le monde. Par ailleurs, une fiscalité préférentielle pour le Sud serait sans doute nécessaire mais elle devrait être permanente et ne pas durer seulement quelques mois. Et surtout elle doit s’accompagner d’importants investissements pour les infrastructures matérielles et numériques : trains grande vitesse, autoroutes, ports et bassins de carénage, et haut débit jusqu’aux zones les plus internes. Permettre la reprise des régions du Sud constituerait aussi un levier important pour les activités productives du Nord de l’Italie. Dès le début de la pandémie, nous avons dénoncé l’attitude du gouvernement, qui semblait voir dans le Coronavirus pas seulement un ennemi à éliminer mais aussi une opportunité pour se renforcer. La prolongation de l’état d’urgence, votée il y a deux semaines sur la base d’aucune preuve scientifique, démontre encore une fois cette évidence. Pour cette raison nous continuerons de nous battre pour obtenir la vérité et pour clouer le gouvernement à ses responsabilités’’. »

ENTRETIEN de Matteo Renzi (Italia Viva), ancien président du Conseil, Corriere della Sera, « Stop aux reports, il n’est pas possible de gouverner en recherchant seulement le consensus. Et le vaccin doit être obligatoire » : « ‘’En Europe Conte a bien agi : avec les populistes au pouvoir, nous étions considérés les gilets jaunes d’Europe, maintenant nous avons fait retour du côté de l’axe franco-allemand. Il faudra voir comment le président du Conseil travaillera en Italie : beaucoup de mesures prises sont fonctionnelles au consensus, comme il est possible de voir dans le récit des sondages et les consensus sur les réseaux sociaux. Mais si on veut sauver un pays, on ne peut pas se faire guider par l’anxiété du consensus. Il faut des réformes courageuses, même en allant à contre-courant. Pour nous, l’importance réside dans le choix du gouvernement sur les modalités pour utiliser le fonds de relance : il faudra favoriser les investissements et la croissance et arrêter l’assistanat et les aides. A propos des grands défis internationaux, l’Italie doit être plus présente : par exemple nous avons perdu la Libye dans le silence des commentateurs. Au Liban, j’ai apprécié que Macron se soit rendu à Beyrouth pour réaffirmer la présence européenne dans la région : l’Italie doit se bouger’’. »

COMMENTAIRE, La Stampa, K. Moual : « Arrêtons la vague noire qui monte » : « ‘’Dehors les nègres’’. C’est seulement la dernière dédicace, depuis l’insoupçonnable Ivrea, ville modèle de l’intégration dans le Piémont, qui s’ajoute à la longue liste d’actes de racisme et d’intolérance vers le différent. En Italie une vague noire est en train de monter, et essaye d’effacer les visages, les histoires et les parcours d’intégration. Une vague beaucoup trop sous-estimée mais qui mise dangereusement à toucher la partie la plus intégrée et stable de l’immigration, celle que nous devrions défendre et dont nous devrions être orgueilleux. La saison estivale, qui conduira en voyage dans la péninsule bonne partie des 5 millions d’étrangers qui vivent en Italie et qui ne peuvent pas cette année faire retour dans leur pays d’origine, mettra à rude épreuve beaucoup de citoyens, de part et d’autre. Pour les immigrés ce sera l’occasion pour se sentir comme faisant partie de ce pays, ou ce sera le réveil du préjugé, de la peur, de l’intolérance. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/08/2020

"Le "scandale bonus" obtenu par 5 parlementaires durant la pandémie."

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Italie. Revue de presse.

Le "scandale bonus" (Corriereobtenu par 5 parlementaires durant la pandémie (aides du gouvernement pour les travailleurs indépendants concernant à priori 3 léghistes, 1 M5S, 1 IV) révélé hier par Repubblica fait les titres des médias avec un appel du président de la Chambre R.Fico demandant que ceux-ci s'excusent: "ils ont offensé le pays" (Repubblica).Les mesures pour contenir une recrudescence de Covid et l'hypothèse de tests systématiques dans le Latium pour qui rentre de vacances sont évoquées. "Virus, les interdictions d'août : Intérieur, Régions et mairies plus stricts sur les spectacles nocturnes et la movida dans les bars" (Repubblica)Les craintes des entreprises du nord de l'Italie d'être lésées par des dégrèvements qui seraient accordés uniquement au Sud sont en Une de la Stampa avec un entretien du Président Bonaccini (Emilie Romagne) : "Que le gouvernement n'oublie pas le nord". Par ailleurs, un entretien du Commissaire P: Gentiloni au Corriere rappelle que "L'Europe s'attend à des délais et des projets précis" : "il ne faut pas des projets pour lancer des signaux à tous, mais qu'ils soient plutôt concentrés dans 7-8 domaines pour relancer l'économie". Le décès de l'actrice Franca Valeri est en Unes avec photos de tous les quotidiens : "Adieu 100 ans de classe et d'ironie" (Stampa).

COLLOQUE, de Roberto Fico, président de la Chambre des Députes, Il Fatto Quotidiano : «Bonus aux parlementaires : les partis fassent le ménage, une nouvelle loi » : « ‘’C’est une page peu glorieuse, les citoyens ont fait d’énormes sacrifices dans cette phase si difficile pour le pays et des épisodes comme celui-ci sont incompréhensibles. La Chambre des députés n’a eu aucun rôle dans cette affaire. J’espère que les forces politiques auxquelles appartiennent les cinq députés agissent comme il se doit. Ceux qui se comportent de cette façon démontrent de ne pas croire à leur propre rôle de représentant du peuple, tandis que la seule façon sérieuse de faire de la politique est d’y croire jusqu’au bout. Au-delà de ce que décideront les partis, les députés concernés devront s’excuser et rembourser les sommes perçues dès que possible. Je demande officiellement aux cinq élus de se montrer, en m’appelant ou en informant leurs propres partis. Ils doivent se manifester et s’excuser. »

ARTICLE, Repubblica, G. Vitale, « Bonus pour les travailleurs indépendants à trois membres de la Ligue, à un membre du M5S et à un membre du parti de Renzi. ‘’Maintenant l’INPS doit fournir leurs noms’’ » : « Malgré un salaire de 12.000 euros par mois, cinq députés – trois membres de la Ligue, un membre du M5S et un membre d’Italia Viva, ont demandé et obtenu le bonus de 600 euros prévu au mois de mars et d’avril par les décrets Cura Italia et Rilancio pour soutenir les travailleurs indépendants avec numéro de TVA. Tous les principaux représentants de la majorité et de l’opposition ont montré leur indignation et demandent que les noms des cinq bénéficiaires soient rendus publics. »

ARTICLE, Messaggero, E. Pucci : « ‘ Motion de défiance contre Conte’. L’offensive du centre droit » : « L’opposition prépare le ‘procès’ qui se déroulera en septembre, quand Conte rapportera au Parlement sur le nouveau décret. L’opposition évalue une motion de défiance, elle considère que les choix qui ont été faits en pleine urgence sanitaire sont le talon d’Achille de Conte et vise à l’attaque. La conviction est que ce gouvernement ne tombera ni sur la loi électorale ni sur les MES et autres dispositions. M5S et PD défendent le gouvernement, seulement Italia Viva pourrait mettre en difficulté la majorité jaune-rouge. L’opposition veut présenter en septembre un document d’accusation avec tous les points obscurs de ce qui s’est passé pendant la première phase de la pandémie. Le doute, même dans la Ligue, est qu’une initiative de ce genre finirait par renforcer le président du Conseil. »

ENTRETIEN, de Stefano Bonaccini, président de la Région Émilie-Romagne, La Stampa : « C’est bien de soutenir le soutien au Sud. Mais que Conte n’oublie pas le Nord » : « ‘’ L’Italie a besoin d’investissements et d’une politique industrielle. Sans investissements, les déductions fiscales et les subventions sont comme un plein d’essence pour faire quelques kilomètres, après la voiture s’arrête à nouveau. Si l’on arrête le moteur du manufacturier et de l’export, c’est toute l’Italie qui précipite. Le problème est de créer de l’emploi, en soutenant les filières stratégiques. Il faut un grand plan pour la santé, l’école publique, la transition écologique, la numérisation du pays, la mise en sécurité du territoire, l’efficacité du patrimoine. Dans le Nord se concentre grande partie de la force productive du pays, avec des capacités d’innovation et de recherche parmi les meilleurs du monde. C’est pourquoi il est impossible de penser de redémarrer sans écouter ces secteurs. Le Recovery Fund est une occasion historique : nous pouvons dessiner l’Italie du futur en investissant des sommes qui n’ont jamais été aussi importantes, grâce au grand succès du président Conte et du gouvernement. Nous avons vécu une pandémie sans précédent : protéger l’emploi est une priorité absolue, au Sud comme au Nord. Il faut une stratégie pour le Sud, car avec un seul moteur le pays ne peut pas avancer ‘’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)