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18/03/2021

Thaïs d'Escufon en couverture du magazine des jeunesses du Vlaams Belang.

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Belgique (Flandre) et France. Thaïs d'Escufon, porte-parole de Génération identitaire, en couverture du dernier numéro du magazine Rebel, produit par la branche jeunesse du Vlaams Belang.

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Thaïs d'Escufon

Les (vrais) Finlandais donnés à 22 %.

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Finlande. Les (Vrais) Finlandais sont donnés premiers à 22 % au sein d’un sondage Kantar TNS, devant les sociaux-démocrates donnés à 21 %.

Thuringe : l'AfD donnée à 23 %.

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Allemagne. Thuringe. En vue des élections pour le Parlement de Thuringe de fin septembre 2021, les nationaliste de l'AfD sont donnés à 23 % et les post-communistes de die Linke à 30 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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Die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige :  autres

Pays-Bas : progression des patriotes lors des législatives.

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Pays-Bas. Lors des élections législatives, qui se sont terminées ce mercredi 17 mars 2021 à 21h, les trois partis patriotiques obtiennent ensemble 29 élus sur 150 : le PVV de Geert Wilders 17 (soit -3), le Forum voor Democratie de Thierry Baudet 8 (soit +6) et JA21 dirigé par Joost Eerdmans 4 (soit +4).

Les libéraux de droite du VVD et les libéraux de gauche de D66 sont les grands vainqueurs du scrutin. Les écologistes et la gauche de la gauche (SP) reculent fortement.

(https://nos.nl/collectie/13860/artikel/2373037-bekijk-hie...)

Coronavirus : "Salvini place ses hommes au sein du comité d'experts CTS."

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Italie. Revue de presse.

L'autorisation du vaccin AstraZeneca par l'Ema, prévue pour aujourd'hui, et la visite du Président du Conseil M. Draghi à Bergame, ville-symbole de la première vague de l'épidémie, font les gros titres des médias italiens : « Les vaccinations reprennent avec plus de contrôles » (La Repubblica), « Draghi mobilise les pharmaciens : ils pourront vacciner » (La Stampa), « Salvini place ses hommes au sein du comité d'experts CTS» (Il Fatto Quotidiano), « L'appel de Draghi : il faut que tout le monde soit vacciné » - Draghi se rend aujourd'hui à Bergame. l'Ema serait prête à autoriser AstraZeneca (Il Giornale).

(Traduction :ambassade de France à Rome)

17/03/2021

Matteo Salvini : "Une guerre contre certains vaccins pour des logiques économiques."

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Italie. Revue de presse. 

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « Une guerre contre certains vaccins pour des logiques économiques» : « ‘’ Il faut moins d’annonces et de confusion, et plus de transparence. Surtout, l’imbroglio en cours confirme l’échec total de l’Europe, qui sur les vaccins est en train de se tromper sur tous les fronts. Le gouvernement a donc raison de travailler pour produire les vaccins anti-Covid en Italie et pour chercher ailleurs d’autres vaccins, sur l’exemple de Saint-Marin, de l’Inde, de la Russie, des Etats-Unis ou d’Israël. Pour la santé des Italiens, tout doit être tenté. On a assisté à un vrai imbroglio sur AstraZeneca : outre Bruxelles, la maison pharmaceutique a, elle aussi, fait des erreurs de communication. Sans compter un certain terrorisme médiatique de la part des télévisions et des quotidiens italiens ces derniers mois. Il est juste qu’en Europe comme en Italie certains doivent payer leurs erreurs. Il faut repenser la gouvernance de l’AIFA (agence italienne pour le médicament). Comme je l’ai déjà dit, le dossier des vaccins était, dès le début, géré par les dirigeants de l’UE qui ont fait jusque-là plusieurs annonces, souvent contradictoires, et trop de dégâts. Le gouvernement italien est en train de récupérer le temps perdu à l'échelle nationale, grâce aux efforts du ministre Giorgetti pour produire au plus vite des vaccins en Italie. Je crois que l’Ema et Bruxelles nous diront rapidement si le vaccin Spoutnik peut être ou pas utilisé. Il n'est pas possible d’avoir des préjugés géopolitiques ou d’autre nature. Si un vaccin est sûr, l’Italie doit pouvoir l’acheter. La République de Saint-Marin est en train de faire vacciner rapidement des milliers de citoyens justement avec le Spoutnik, jusque-là sans aucun effet indésirable. L’Europe est en train de révéler ses limites structurelles, notamment politiques. J’espère qu’une réflexion s’ouvrira sur la façon de changer la gouvernance car après la crise Covid il faudra faire face aux répercussions économiques et sociales avec plus de courage, de rapidité et d’union. Sur la Chine, je me limiterai à dire que j’attends une commission d'enquête internationale pouvant se prononcer sur les mensonges, les retards et les responsabilités dans la diffusion du virus. Il est clair que tout a commencé en Chine. Je signale à Letta que l’Italie est déjà le premier pays européen pour l’octroi de la citoyenneté, sans devoir modifier aucune loi. Sur le droit de vote aux jeunes de 16 ans, je suis d’accord, mais maintenant la priorité est de les faire revenir au plus vite à l’école en présentiel. Et sur une loi électorale majoritaire, la Ligue est d’accord’’  »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland : Allemagne, recul de l’AfD lors de deux élections régionales : Jürgen Elsässer estime que le seul espoir réside dans la résistance extraparlementaire.

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Allemagne. Recul de l’AfD lors de deux élections régionales : Jürgen Elsässer estime que le seul espoir réside dans la résistance extraparlementaire :

https://www.breizh-info.com/2021/03/17/160771/allemagne-r...

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Jürgen Elsässer dirige la revue patriotique Compact.

16/03/2021

Giorgia Meloni : "Le gouvernement est encore immobile."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le feu vert du Président du Conseil ‘’nous devons agir en harmonie avec l’Europe’’ » « Le raisonnement au terme duquel Mario Draghi a donné son accord à la suspension ‘’par précaution’’ au vaccin AstraZeneca a été le suivant : ‘’nous devons agir en harmonie avec les autres pays européens’’. Une décision difficile, certes, et qui prend de court les citoyens et les opérateurs sanitaires. Elle était toutefois inévitable après la décision rapide par laquelle l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et l’Espagne ont arrêté les vaccinations dans l’attente de l’avis de l’EMA. L’inquiétude est élevée, au Palais Chigi et au ministère de la Santé. Il y a une crainte que la campagne vaccinale puisse subir un coup d’arrêt et que les Italiens perdent confiance dans le vaccin. ‘’Le vaccin est la seule clé à disposition pour sortir de la pandémie’’ : une réflexion qui tourmente le ministre Speranza. Il y a seulement deux jours, l’Aifa, l’agence pour le médicament italien, assurait dans le quotidien La Repubblica : ‘’les vaccins en Italie et en Europe sont tous efficaces et sûrs’’. Or, hier après-midi, pendant que Salvini dénonçait ‘’l’énième échec de l’Europe’’, le ministre Speranza appelait Draghi pour l’informer que la vague européenne de mesures de précaution sur le brevet d’Oxford allait toucher également l’Italie. Selon Draghi, trois ou quatre jours d’arrêt ne sont pas un problème. Ce qui compte, c’est que les l’agences ‘’fassent toute la lumière au plus vite’’ pour que l’on puisse redémarrer en toute sécurité. Le Palais Chigi veut surtout ‘’faire attention à ne pas générer l’idée que l’Italie veuille revoir son attitude envers AstraZeneca’’. La Présidence du Conseil et le ministère de la Santé sont en train d’élaborer une campagne de communication d’envergure pour réconcilier les citoyens avec les vaccins ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco « Le nouveau chef du Parti démocrate se targue d’une parfaite harmonie avec Draghi » : « Bien qu’il ait peu été relevé, le passage le plus novateur du discours de Letta ce dimanche portait sur le gouvernement Draghi. Enrico Letta voit dans ce nouvel exécutif le laboratoire qui permettra à son parti de réaffirmer sa propre identité et ses alliances. Pour lui, ce serait plutôt à Matteo Salvini d’expliquer sa soudaine adhésion à une majorité européiste. Contrairement à Zingaretti, il souligne ouvertement la rupture entre cette nouvelle majorité et la précédente. Elle est claire, effectivement, non seulement dans sa composition mais aussi en raison des changements accomplis par Draghi dès son arrivée concernant « l’Etat profond » : services secrets, direction des forces de police, commissaire pour l’urgence sanitaire, Protection civile. Dans cette phase-là, Zingaretti a laissé le PD s’effacer au profit du centre-droit qui s’est félicité et a largement applaudi Draghi pour ses choix. Comme si le PD, en approuvant ouvertement ces changements, risquait de froisser un Mouvement 5 Etoiles alors « orphelin » de sa figure de proue. Une improbable alliance stratégique entre les deux partis était alors en discussion. Letta a, avec délicatesse mais sans équivoque, brisé le tabou du rapport avec le M5S. Ce lien reste bien sûr important pour la conquête électorale de certaines grandes villes, pour jouir d’un semblant de majorité lors de l’élection du chef de l’Etat en 2022. Mais Letta veut avant tout reconstruire le centre-gauche, d’où l’évocation d’emblée de thèmes impopulaires tels que le droit du sol. Il s’agit de marquer le territoire de la gauche. Il considère le gouvernement Draghi comme celui qui permettra au Parti démocrate d’avancer sur ses priorités. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, par Stefano Folli, “Le parti démocrate et la nostalgie du Mattarellum ». « L'Italie qui souffre du covid et de la crise économique, a besoin de tout, sauf d'une autre discussion stérile sur la loi électorale. Le problème est qu'Enrico Letta n'a pas encore expliqué où il veut aller et avec quels compagnons de route. Dans le discours de dimanche, il en a dit un peu, mais pas assez. Parler un peu "par surprise" de droit du sol ou du vote pour les jeunes de 16 ans, c'est se tourner à gauche, avec le désir de récupérer soutien et sympathie, mais alors la question de fond reste la relation avec les Cinq étoiles. Et là, tout reste encore à éclaircir. L'unité d'action de l'ère Zingaretti semble s'effacer au profit d'une relation plus pragmatique, mais le dilemme est évident : Letta souhaite-t-il une confrontation compétitive sur le modèle du "que le meilleur gagne" - ou préfère-t-il finalement conclure une série d'accords préélectoraux, afin de se présenter devant les électeurs sous la forme d'une coalition ?  Le nouveau secrétaire a confié au journal Le Monde sa priorité : sauver le PD du sort funeste des socialistes français, où "l'aile droite est partie avec Macron et l'aile gauche avec Mélenchon". Cette dissolution n'a pas eu lieu en Italie, avant tout parce que nous n'avons pas de Macron domestique - c'était le rêve de Renzi, mais trop d'eau a coulé sous les ponts - et, concernant Mélenchon, les formations d'extrême gauche sont faibles et dispersées. Cependant, les risques que le Pd ne survive pas aux temps nouveaux sont loin d'être écartés. Les Cinq Étoiles, avec leurs limites et la modestie de leurs dirigeants, sont un concurrent redoutable, peut-être aujourd'hui plus qu'hier. Et les derniers sondages n'indiquent pas par hasard que, bien que tous deux en crise, le M5S a plus de voix que le Pd (ensemble, ils rassemblent à peine plus que les voix que le mouvement seul avait en 2018). Il s'ensuit que Letta ne peut pas proposer une forme de subordination de la Pd à l'égard de n'importe quel partenaire. Ce n'est pas une coïncidence si le nouveau secrétaire a insisté sur le fait que le leadership de l'alliance ne peut être cédé. Excellente intention, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de définir une réforme électorale. Pour le moment, le PD ne semble pas en mesure d'exercer la primauté : ni au sein du centre-gauche ni dans le pays, où la droite reste en tête. Et quelle réforme, alors ? Romano Prodi, le mentor de Letta, a écrit dans Il Messaggero que l'idée d'une "médiation à tout prix" doit être mise de côté. Selon lui, les objectifs de la phase actuelle "ne peuvent être atteints que par un système majoritaire". Et en fait, le secrétaire, comme il l'a dit lui-même, pense au « Mattarellum ». C'était certainement un excellent modèle électoral, mais dans une Italie différente de celle d'aujourd'hui. Actuellement, le système majoritaire livrerait l'Italie au bloc Lega-FdI-FI et, surtout dans le Nord, ne laisserait aucune issue au PD et à ses alliés. Il s'agit donc de récupérer d'abord le terrain perdu, de sortir sans dommage des élections municipales de l'automne et de réduire la taille du parti Cinq étoiles. Si cette tâche devait s'avérer trop ardue, le Mattarellum ne serait pas le choix le plus approprié. »

ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Enzo Amendola, Secrétaire d’Etat délégué aux Affaires Européennes et membre du Parti démocrate « Le Pd est le moteur du gouvernement. En Europe nous avons désormais plus d’influence » : « ‘’Le défi du PD est de s’ouvrir aux nouvelles générations. L’appel de Letta ne doit pas être lu comme un signe de paix au sein du parti mais une invitation à sortir de nos habitudes. Letta a tracé un parcours ambitieux car nous devons être le moteur du gouvernement Draghi et de son engagement à maintenir l’unité du pays. D’autre part, il faut reconstruire le terrain progressiste et démocratique du parti. Au sujet de l’immigration, nous sommes en train de négocier en Europe un nouvel accord pouvant permettre d’obtenir de la solidarité. Le droit du sol nous parle du profil et des valeurs d’une force progressiste. Nous sommes tous engagés à soutenir le gouvernement Draghi mais que personne ne demande aux partis de renoncer à leur propre identité et à leurs programmes. Cela vaut pour le PD tout comme pour Salvini. Avec le M5S nous avons fait un bout de chemin ensemble. Nous attendons maintenant de savoir quel sera leur profil politique et leur place en Europe. Sur la base de cela, nous évaluerons le chemin à faire ensemble. Le parcours indiqué par Letta est clair et est ouvert à toutes les forces progressistes et démocratiques. Le plan de relance italien est en lecture auprès des Chambres, car pour nous les réformes, la justice et l’administration représentent un passage important et doivent passer par le Parlement. Avec la Ligue et tous les partis de la majorité, nous devons œuvrer pour renforcer l’influence de l’Italie en Europe. Il y a des négociations importantes qui sont en cours, telles que la réforme du Pacte de Stabilité, comme proposé par le Commissaire Gentiloni, et le nouveau pacte pour les migrations. Plusieurs questions qui aideront à changer en mieux à la fois l’Italie et l’Europe ‘’ »

ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Le gouvernement est encore immobile et avec Letta c’est le statu quo qui empêche un tournant [pour le PD]’’» : « ‘’Il est difficile de dire si avec Draghi il y a eu une vraie rupture avec le passé, voire une accélération. Les vrais défis arrivent maintenant. Il est vrai aussi que le remplacement d’Arcuri par le général Figliuolo comme Commissaire spécial contre la pandémie a été un signal important. Mais il s’agit du seul signal de changement à ce stade. C’était d’ailleurs l’une de nos demandes faites lors de notre entrevue avec Draghi. Fratelli d’Italia s’oppose sans préjugés et sans cadeaux au gouvernement Draghi. Je remarque une grande continuité avec le gouvernement précédent. Quant au décret sur les aides aux secteurs les plus touchés, il n’y a pas de trace écrite. On évoque 10 milliards, qui sont sans doute mieux que 5, mais il faut comprendre si ces sommes que l’on dépense serviront pour assurer la survie des entreprises. Mais si on veut s’obstiner à garder le ‘’cashback’’ [système de remboursement des achats par carte bancaire plutôt qu’en liquide, ndt], alors cela ne va pas du tout. Nous ne sommes pas dans une situation où il est possible de dépenser de l’argent qui ne produit pas de valeur. Nous attendons de voir si Draghi accueillera ou pas notre demande de verser les 5 milliards prévus pour le ‘’Cashback’’ aux entreprises en crise. La proposition d’Enrico Letta d’introduire en Italie le droit du sol pour lancer un appel à son électorat me parait une erreur. Le PD et la gauche ont des électeurs qui n’ont plus aucune certitude sur l’emploi et l’avenir de leurs enfants. Cela me parait une arme de distraction massive pour cacher l’incapacité de ce gouvernement à donner des réponses sensées sur les fermetures, sur l’échec de la lutte contre la Covid. Letta, je le connais depuis longtemps, il est très apprécié par les Français, lesquels, en cette phase historique - ce n’est pas moi qui le dit mais les services de renseignements – ont une attitude fortement prédatrice sur nos infrastructures et nos entreprises’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome) 

La Ligue est donnée à 24,2 % et Frères d'Italie à 17 %.

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Italie. La Ligue est donnée à 24,2 % et Frères d'Italie à 17 %.

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Ligue : patriotes

Parti démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

15/03/2021

Article de Ferenc Almassy : Hongrie : les nationalistes manifestent contre les mesures covidiennes.

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Hongrie. Les nationalistes manifestent contre les mesures covidiennes :

Hongrie : les nationalistes manifestent contre les mesures covidiennes | Visegrád Post (visegradpost.com)

Hesse : lors des élections municipales, les patriotes de l'AfD reculent de 11,9 % à 8,1 %.

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Allemagne. Hesse. Lors des élections municipales, les patriotes de l'AfD reculent de 11,9 % à 8,1 %.

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Rhénanie-Palatinat : les électeurs qui ont fui l'AfD se sont réfugiés dans l'abstention.

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Allemagne. Rhénanie-Palatinat.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

FW : électeurs libres

Nichtwähler : abstention

Andere : autres

En Rhénanie-Palatinat, l’AfD recule de 4,3 points et tombe à 8,3 %.

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Allemagne.  Rhénanie-Palatinat. Élections du 14 mars 2021 pour le Parlement.

Résultats :

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FW : électeurs libres

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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Répartition des sièges : 

L'AfD tombe de 14 à 9 sièges.

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Évolution depuis 1947 :

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(Landeswahlleiter Rheinland-Pfalz | Ergebnisse der Landtagswahl 2021 (rlp.de))

" Le centre-droit avertit le Parti démocrate : ‘’relancer la question du droit du sol ? Ça commence mal avec le nouveau secrétaire.""

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Italie. Revue de presse.

L'entrée en vigueur des nouvelles restrictions à partir d’aujourd’hui plaçant presque toute l’Italie en zone rouge (confinement) ou orange (semi-fermeture) fait les gros titres des médias italiens. Les polémiques autour du vaccin AstraZeneca après le décès d'un professeur piémontais sont aussi commentées : « L'Italie fermée jusqu'à Pâques » - Dix régions en zone rouge, les autres en zone orange (Corriere della Sera),  « Vaccins, tous les pouvoirs au gouvernement » - Le Piémont poussé à faire marche arrière sur sa décision d'interrompre l’administration des vaccins AstraZeneca (La Repubblica), « AstraZeneca devient un problème » - Mais les experts assurent : le vaccin est sûr (La Stampa), « AstraZeneca, de nouvelles suspensions» - Un lot suspendu au Piémont après la mort d'un professeur. L'Irlande décide de bloquer le vaccin (Il Messaggero), « AstraZeneca, une réunion convoquée d'urgence » (Il Mattino).

La nomination de l'ancien Président du Conseil Enrico Letta à la tête du Parti démocrate est aussi largement citée : « Letta conquiert le PD et appelle Conte » (Il Fatto Quotidiano),  « Letta, la dernière chance [pour le PD]» (Domani).

ARTICLE, La Repubblica, Letta : "Nous sommes ici pour gagner avec des réformes et un nouveau PD" . Et il soulève la question du droit du sol. » : « Sept points dans le programme et une référence, c'est l'héritage de son maître Beniamino Andreatta : la politique s'accompagne de la vérité ("Rien n'est plus subversif que la vérité") et du sens de la mesure. Enrico Letta est le nouveau secrétaire du PD, élu à la majorité absolue (860 oui, 2 non et 4 abstentions) par l'assemblée des mille délégués, qui s’est déroulée pour la première fois en ligne. Letta vise une révolution copernicienne dans le parti et dans la politique. Sans oublier personne : à commencer par le secrétaire démissionnaire, Nicola Zingaretti, accusant les courants et la lutte de pouvoir interne et provoquant ainsi un choc dans le parti, conduisant à l’élection de Letta. C'est donc Zingaretti que Letta est le premier à remercier : "Une relation d'amitié et d'harmonie nous lie, merci de d’être venu me chercher, nous avons un caractère similaire, nous nous comprenons". Mais au premier plan, outre les slogans ("Il ne faut pas un nouveau secrétaire, il faut un nouveau DP"), il y a les objectifs : les femmes et l'égalité des sexes ("Je m'en occupe"), les jeunes et le vote à partir de 16 ans, le changement climatique et la lutte contre la pandémie, la dette publique et la question démographique à traiter, le droit du sol à relancer, le paquet de réformes et la participation des travailleurs dans les entreprises.

Convaincu qu’il faut soutenir le gouvernement, mais qu’il faut aussi une vision pour l'après et une stratégie d'alliances, car la "coalition est cruciale". Letta a expliqué : "Nous soutenons le gouvernement Draghi, dont le Parti démocrate doit être le moteur parce que c'est notre gouvernement, mais en attendant, nous devons construire l'après. Le PD doit être central, défiant les alliés, nous devons construire une nouvelle initiative de centre-gauche et le leadership du PD", d'où le dialogue avec Leu, Bonino, Calenda, Renzi, les Verts et le M5S dirigé par Giuseppe Conte. Letta n'a certainement pas une vision subordonnée au M5S, mais la conscience que les 5 étoiles sont des alliés naturels pour les prochaines élections municipales et celles d’après ».

ARTICLE, La Repubblica, « Letta - La rencontre avec Draghi et le rôle de Gentiloni "C'est notre gouvernement" : « C'est un coup de téléphone de Mario Draghi qui lui a fait vaincre toute résistance résiduelle, alors qu'à Paris il hésitait encore entre accepter ou refuser le retour à la politique italienne : la direction d'un parti à l'agonie, qui sept ans plus tôt l'avait trahi. Et maintenant, c'est une rencontre avec le Premier ministre que le nouveau secrétaire du Parti démocrate veut mettre à l'ordre du jour. Pour Letta, "Le gouvernement Draghi est notre gouvernement, c'est plutôt la Ligue qui doit expliquer pourquoi elle le soutient ». Alors que Nicola Zingaretti - trop exposé sur le soutien à son prédécesseur et l'échec de Conte ter - n'avait pas été en mesure de dire jusqu'à présent. D'autre part, ce n'est un secret pour personne que les deux hommes se connaissent et se respectent depuis longtemps. Du moins depuis les années où Letta était à la tête de l'exécutif, tandis que l'actuel premier ministre présidait la BCE. Tous deux étaient aux prises avec de graves problèmes : les conséquences de la crise de la dette souveraine européenne, qui a fait trembler l'Italie, et les règles strictes du Pacte de stabilité. Un jeu de va-et-vient dans l'intérêt du pays qui, avec la "complicité" de Paolo Gentiloni, l'un des plus grands artisans de l'appel aux armes démocratiques de Letta, s'est renouvelé lorsque le Premier ministre a expliqué pourquoi il était si important que ce soit lui qui porte le PD. Une force politique indispensable à la stabilité du gouvernement d’unité nationale fortement souhaité par Sergio Mattarella. La faiblesse et l'absence de leadership démocrate risqueraient en effet de mettre en péril le gouvernement ainsi que les dossiers les plus importants, menés laborieusement : gestion de l'urgence sanitaire, plan de vaccination et plan de relance, qui resteraient sinon à la merci des incursions solitaires de Matteo Salvini. Ce n'est que la première d'une série de réunions institutionnelles, que Letta entend accompagner d'une réforme profonde du parti. L'objectif est de réduire progressivement le poids des courants, qui devront évoluer de centres de pouvoir organisés en moteur du pluralisme interne. C'est l'objectif de l'Agora démocratique, un projet sur lequel "ses" jeunes, les étudiants des écoles de sciences politiques promues par le nouveau secrétaire dans toute l'Europe, travaillent déjà depuis un certain temps. Et avant l’été, immédiatement avant ou immédiatement après selon la pandémie, devrait se tenir une grande Assemblée des outsiders, sur le modèle de celle qu'avait organisée fin 1981 une Démocratie chrétienne alors en plein désarroi pour donner un signal fort de renouveau et d'ouverture à la société.

Aujourd'hui, comme par le passé, l'idée est d'impliquer les meilleurs esprits, pas seulement italiens - professeurs, économistes, politologues, représentants du monde de la culture, du travail et de l'entreprise - pour aider à redéfinir l'identité et le rôle du parti démocrate dans le pays submergé par le Covid ».

ARTICLE, Corriere della Sera, de Marco Cremonesi « Le centre-droit avertit le Parti démocrate : ‘’relancer la question du droit du sol ? Ça commence mal avec le nouveau secrétaire » : « ‘’Si, à peine revenu de Paris, il commence comme ça, alors ça démarre vraiment mal. Remettre sur la table la question de l’acquisition facile de la nationalité par les immigrés ? Résolvons d’abord les problèmes des Italiens’’, a tout de suite déclaré Matteo Salvini, en réaction aux déclarations d’Enrico Letta qui a dit vouloir ‘’relancer le droit du sol, une règle de civisme’’. Le nouveau secrétaire démocrate a tout de suite tenté de rendre une certaine identité à sa famille politique avec cette proposition ouvertement à gauche. Mais la majorité protéiforme de Draghi ne l’a pas très bien accueillie, à commencer par le centre-droit. La Ligue et Forza Italia dénoncent une perte de temps au vu des priorités actuelles, alors que Giorgia Meloni envoie au passage une pique à ses alliés ayant accepté de prendre part au gouvernement. Le chef du groupe parlementaire de Fratelli d’Italia, Francesco Lollobrigida, met en avant les années passées en France par Enrico Letta avec une pointe d’amertume : ‘’parfois, il vaut mieux que les cerveaux qui ont fui restent à l’étranger’’. La posture de Forza Italia est plus contrastée : si l’arrivée de Letta est plutôt saluée et que certains seraient même prêts à accueillir un certain réformisme, le refus d’évoluer sur la question du droit du sol  domine. Selon Anna Maria Bernini, chef du Group FI au Sénat, la priorité actuelle reste la crise sanitaire et puis ce n’est pas le moment de diviser le gouvernement avec ce genre de sujets. »

ENTRETIEN, Il Mattino, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « Il faut annuler 50 millions d’avis d'imposition » : « ‘’Le gouvernement travaille pour produire des médicaments anti-Covid en Italie avec un investissement concret de 200 millions voulu par le ministre de la Ligue Giorgetti. Nous travaillons maintenant pour des remboursements immédiats, directement sur les comptes courants, et pour la suppression des avis d’imposition. La Ligue appelle également à un revirement majeur en matière d'immigration : à ce rythme, 2021 sera une année record pour les débarquements et ce serait inacceptable surtout au vu de la crise sanitaire." [...] "Les scientifiques doivent donner leur avis, mais les personnalités politiques doivent assumer la responsabilité de la prise de décisions. Toute la communauté scientifique ne pense pas comme le Comité d’experts Cts : je pense qu'il est juste de faire de la place également pour les autres." [...] Pour les aides aux secteurs les plus touchés, l'objectif est d'obtenir une indemnisation rapide versée directement sur le compte bancaire des bénéficiaires. Nous travaillons à la paix fiscale pour annuler 50 millions d’avis d'imposition. Nous comptons débloquer 100 millions d'euros du Fonds contre l’endettement pour aider les commerçants et les entrepreneurs ignorés par les banques. J'ai confiance en toutes les décisions du président Draghi", [...] "Nous vivons un moment exceptionnel et nous devons donc travailler tous ensemble pour le bien de l'Italie. A condition que Letta comprenne que les urgences auxquelles nous devons faire face n'incluent pas le droit du sol dont il parle’’ »

ENTRETIEN, Libero, de Silvio Berlusconi, fondateur de Forza Italia « L’UE est trop lente sur les vaccins, elle doit suivre l’exemple de Londres et des Etats-Unis » : « ‘’Le système européen a montré sa lenteur et sa complexité dans ses processus. Ce n’est donc pas une faute de la Commission. Israël, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont montré qu’il était possible de faire plus vite et mieux. L’Europe peut et doit récupérer ce retard. Je crois que la présidente von der Leyen et notre président du Conseil Draghi sont en train de travailler à cela. Comme pour le Plan de Relance, l’Europe bouge lentement mais dans la bonne direction. La nomination d’E. Letta à la tete du PD ? J’espère, dans l’intérêt du bon fonctionnement du gouvernement et de la vie publique, qu’il parviendra à donner de la stabilité à son parti. Draghi a annoncé un nouvel endettement budgétaire pour aider les familles et les entreprises, et pour dépasser les vieux critères pour les remboursements, comme nous le demandions. Le Conseil des ministres a approuvé, sur notre proposition, les nouvelles règles pour les congés parentaux immédiats. Les fermetures doivent être la dernière des solutions, car elles ont des effets très négatifs sur les familles et les entreprises. Je crains toutefois que la situation pandémique ne laisse pas d’autres solutions par rapport à celles qui ont été prises. Mais j’aimerais transférer ce débat du monde politique à celui des experts. Laissons aux scientifiques le soin de nous dire quelles sont les procédures les efficaces pour la santé publique’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Au Bade-Wurtemberg, l’AfD recule de 5,4 points et tombe à 9,7 %.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Élections du 14 mars 2021 pour le Parlement.

Résultats :

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Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

FW : électeurs libres

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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Répartition des mandats :

L'AfD tombe de 23 à 17 sièges.

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Évolution depuis 1952 :

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(Wahlergebnis der Landtagswahl 2021 in Baden-Württemberg (landtagswahl-bw.de))

14/03/2021

Bade-Wurtemberg : l'AfD première chez les personnes qui estiment leur propre situation économique mauvaise.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Estimation de sa propre situation économique :

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Tous

CDU : électeurs démocrates-chrétiens

Grünen : électeurs écologistes

FDP : électeurs libéraux

SPD : électeurs sociaux-d&mocrates

AfD : électeurs patriotes

Bade-Wurtemberg : 110.000 électeurs de l'AfD se réfugient dans l'abstention.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg.

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Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Nichtwähler : abstention

Andere : autres

Bade-Wurtemberg : l'AfD performe deux fois plus chez les hommes.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg.

Femmes :

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Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Hommes :

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Qui a voté AfD, selon l'âge, au Bade-Wurtemberg.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg.

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Moins de 30 ans

De 30 à 44 ans

De 45 à 59 ans

Plus de 60 ans

Qui a voté AfD, selon la profession, au Bade-Wurtemberg.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Qui a voté AfD.

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Arbeiter = ouvrier

Angestellte = employé

Beamte = fonctionnaire

Selbständige = indépendant

Le FPÖ donné à 17 %.

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Autriche. Un sondage Hajek donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 35 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 25 %, les patriotes du FPÖ à 17 %, les libéraux de NEOS à 11 %, les écologistes à 10 %.

13/03/2021

Kristin Brinker est élue présidente de l’AfD de Berlin.

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Allemagne. Berlin. Le député au Parlement de l’État de Berlin Kristin Brinker est élue présidente de l’AfD de Berlin par 122 voix contre 120 pour Beatrix von Storch.

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Kristin Brinker

12/03/2021

Le Vlaams Belang donné à 23,6 % et la N-VA à 20 %.

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang est toujours donné premier, mais en recul par rapport au précédent sondage, au sein du sondage Het Laatste Nieuws, VTM Nieuws, RTL et Le Soir.

Le Vlaams Belang est donné premier à 23,6 %, suivi de l’autre parti nationaliste flamand, la N-VA, donné à 20 %.

(DE GROTE PEILING. Vlaams Belang zakt maar blijft de grootste partij | Instagram VTM NIEUWS | hln.be)

"Salvini va rencontrer Lamorgese : ‘’Il faut changer de stratégie sur les migrants’’."

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Italie. Revue de presse.

Les trente décès à l’échelle de l'UE attribués aux effets secondaires du vaccin AstraZeneca, suspendu par plusieurs pays d'Europe du Nord, et le passage, à partir de lundi, de la plupart des régions italiennes en zone orange ou rouge en raison de la hausse des contaminations font la une de la presse italienne :  « Europe, tensions sur AstraZeneca » - Enquête en Italie sur 5 décès. 18 régions passent en zone orange ou rouge (Corriere della Sera),  « AstraZeneca, peur sur l’Europe » - Hausse des contagions, 14 régions risquent de passer en zone rouge (La Repubblica), « A partir de lundi, 2 Italiens sur 3 se retrouveront en zone rouge » - 3 décès, les juges bloquent AstraZeneca (La Stampa), « Le Danemark, la Suède et la Norvège suspendent AstraZeneca » (Sole 24 Ore),   « Hausse des contagions, le Latium en zone rouge » - 25 000 cas positifs, à partir de lundi les bars, les restaurants, les écoles et les coiffeurs fermeront (Il Messaggero).

ARTICLE, Corriere della Sera, de Massimo Franco « Un PD qui doit s’affranchir de son identité du passé» : « Pour le nouveau dirigeant, le problème sera d’avoir un poids au Parlement par rapport à un groupe formé en bonne partie du courant renzien: Si Enrico Letta devait accepter la nomination de dirigeant du PD, comme cela semble probable, il devra alors se porter à nouveau candidat au parlement. Le siège laissé vacant à Sienne par Pier Paolo Padoan pourrait lui servir, Letta étant Toscan. C’est justement le fait que Zingaretti n’est pas un parlementaire ni membre du gouvernement qui l’a finalement pénalisé face à son propre parti. Si les élections n’auront pas lieu avant l’automne à cause de l’urgence Covid, la discussion sur un retour de Letta au Parlement - après sa démission en juin 2015 - est déjà d’actualité. Toutefois, ce serait une erreur penser que le successeur de Zingaretti doive garder les plaies de l’antirenzisme. Sans une refonte radicale du parti, l’opération de renouvellement se limiterait à une opération de maquillage et de survie. A ce stade, la stratégie apparaît encore floue. L’assemblée qui se réunira dimanche n’est pas le lieu idéal pour légitimer le nouveau dirigeant. Cela rappelle un système basé sur la cooptation et, le cas échéant, le désir de changement serait alors dicté uniquement par le désespoir. Zingaretti a salué l’arrivée de Letta comme ‘’équilibre de toute sorte d'alternatives aux partis de droite’’. Mais modifier l’image d’un parti apparemment condamné vers le terminus ne sera pas facile sans une vision nouvelle du pays, sans une équipe crédible et sans le temps nécessaire pour la réaliser. »

ARTICLE, Il Foglio, de S. Canettieri « Conte dialogue avec Prodi et abandonne Casaleggio » : « Giuseppe Conte et Romano Prodi sont en contact. Le dernier coup de fil a eu lieu il y a quelques jours. Les voici : le futur leader du M5s et le père noble de la dernière expérience du centre-gauche au gouvernement, un autre qui a testé sur lui-meme à quel point le Pd peut être autodestructeur. Conte s'est approché de Prodi en septembre 2019, lorsqu'il a changé de majorité gouvernementale, laissant la Ligue et s’alliant avec le Pd. Depuis lors, la relation est devenue "dense", mais "secrète". Avec de fréquents échanges de vues sur la politique intérieure et extérieure, passant aussi par l'économie. C’est un fil qui résiste encore aujourd'hui.  L'ancien premier ministre rouge-jaune vit une phase cruciale. Il est convaincu que son projet de refonte du M5S a besoin d'une vision plus large qui va au-delà du périmètre actuel. C'est pourquoi "son ami Romano" est devenu une personne très écoutée par Conte. De temps en temps, Prodi a son mot à dire sur l'avenir du Mouvement, en attendant l'arrivée d'Enrico Letta, une autre personne qu'il estime et qu'il pourrait bientôt appeler. »

ARTICLE, La Repubblica, « Salvini va rencontrer Lamorgese : ‘’Il faut changer de stratégie sur les migrants’’ » : « Luciana Lamorgese (ministre de l’intérieur - indépendante) accueillera Matteo Salvini avec son plus beau sourire de circonstance. Le leader de la ligue revient au Viminal pour la première fois (depuis son départ de ce ministère) après avoir réussi à placer son fidèle Nicola Molteni comme sous-secrétaire d’Etat. La rencontre sera cordiale et il s’agira de parler de sécurité : une première prise de contact avec le nouveau chef de la police, Lamberto Giannini est aussi prévue. On abordera aussi la question du renforcement des forces de l’ordre, alors que Molteni demande la délégation à l’ordre public. Le leader de la Ligue veut que les services secrets soient davantage impliqués dans le contrôle des mouvements de migrants, depuis les côtes africaines et de faire pression sur les pays de départ pour qu’ils empêchent les trafiquants de faire partir les bateaux. Il souhaite mobiliser le fonds européen pour les rapatriements. Mais c’est aussi les ONG qu’il a dans le viseur : Salvini déclare que le Viminal ne bloque plus aucun navire humanitaire, et souhaite souligner les conclusions des dernières enquêtes de Ragusa et Trapani, qui « soulèvent bien plus d’un soupçon » au sujet de l’action de ces dernières, en demandant plus de rigueur dans l’évaluation de la légitimité de leur action en mer ».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/03/2021

Italie : les deux partis patriotiques sont donnés 1er et 2ème du pays.

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Italie. Les deux partis patriotiques donnés 1er et 2ème du pays :

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Ligue : patriotes

Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs