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07/06/2020

1 million d'exemplaires de l'organe de presse du Forum voor Democratie distribués ce jour.

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Pays-Bas. 3.000 volontaires ont distribué ce 7 juin 2020 1 million d'exemplaires de l'organe de presse du Forum voor Democratie.

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HC Strache est suspecté d’avoir influencé des témoins.

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Autriche. L’ancien président du FPÖ et ex-vice-chancelier d’Autriche Heinz-Christian Strache est suspecté d’avoir influencé des témoins.

06/06/2020

Le Forum voor Democratie à Bois-le-Duc.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie était ce samedi 6 juin 2020 à Bois-le-Duc (Den Bosch) dans la province du Brabant septentrional afin de distribuer l’organe de presse du parti.

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La CDU/CSU donnée à 40 % et l'AfD à 8 %.

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Allemagne. La CDU/CSU est donnée en grande forme à 40 %, alors que l'AfD est donnée à un bas score de 8 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

05/06/2020

Giorgia Meloni : "La colère du pays est réelle et elle peut exploser d'un moment à l'autre."

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Italie. Revue de presse.

La décision de la BCE d'augmenter l'achat d'actifs dans le cadre du ''Programme d'achat urgence pandémique'' domine les gros titres des médias italiens. L'ensemble des observateurs salue cette nouvelle qui concerne les pays les plus touchés par le Covid, dont notamment l'Italie. Le plan européen pour un vaccin anti-Covid et le débat autour des états généraux de l'économie lancés par le Président du Conseil sont aussi largement commentés : « Une aide à hauteur de 600 milliards » - '' Un bouclier pour la dette italienne ''(Corriere della Sera), « La BCE multiplie par deux son bouclier antivirus » (Sole 24 Ore), « La BCE multiplie par deux son bazooka » - '' Le ministère du Trésor fait pression pour utiliser immédiatement le MES. Premières fissures au sein des 5 Étoiles '' (Il Messaggero), « Europe, voici le plan pour le virus anticovid » - '' Le ministre Speranza et ses collègues français, allemand et hollandais écrivent à l'UE'' (La Stampa), « La Santé risque l'embouteillage » - '' Plusieurs interventions urgentes. Etats-généraux, Conte invite Draghi '' (La Repubblica)..

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Iossa : « Contamination au plus bas depuis le 1er mars : » : « 177 nouveaux cas hier, presque la moitié par rapport à mercredi. La majorité est encore en Lombardie (84). 88 décès. Aucune victime en six régions et aucun nouveau cas dans 7 régions et dans les deux provinces du Trentin Haut-Adige. À Bergame, une des villes symboles de l'épidémie, il n’y a eu hier qu’un seul nouveau cas. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Une réunion qui risque des ambiguïtés et des retards » : « Avec l'annonce un peu pompeuse des ‘’États Généraux de l'économie’’ le gouvernement veut donner l'impression d’être à un tournant et d’être capable de gérer l'urgence mais aussi la reconstruction. Il faut se demander ce que fera le gouvernement si lors de la réunion l'utilisation du MES était évoquée. Le M5S a réitéré son veto, en affirmant que l'utilisation du MES affaiblirait l'Italie. Conte a souligné plusieurs fois que le MES n'est pas le meilleur instrument pour faire face à la crise. Les partis de majorité désormais affirment à l'unisson qu'il n'y a pas d'alternative au gouvernement Conte, et cela est positif. Et même certains secteurs de l'opposition semblent s’être résignés à ce gouvernement, au moins dans la courte période. Une réponse rapide aux entreprises et aux familles s'impose, ainsi que la participation de l'opposition. Les 172 milliards du Fonds pour la reprise n’arriveront cependant pas immédiatement, alors qu’il faut des interventions rapides. Les États Généraux peuvent être l'occasion de sortir du flou ou ouvrir une longue négociation destinée à décevoir tout le monde. »

INTERVENTION, Sole 24 Ore, de Nicola Zingaretti, leader du Parti Démocrate : « Nous ne devons pas hésiter, oui au MES pour un grand plan sanitaire nationale » : « On parle beaucoup, et à juste titre, de reprise et de comment rallumer les moteurs du développement. L’Italie investit moins dans la Santé publique par rapport à ses partenaires européens, comme par exemple la France et l’Allemagne. Il faut changer de cap pour favoriser le développement et le bien-être. La grave pandémie en cours doit nous enseigner à investir dans les sciences de la vie et rendre les soins accessibles pour un pays qui a le taux de natalité le plus bas au monde et la population la plus âgée. Nous devons miser à faire du système sanitaire italien le meilleur d’Europe et du monde, car cela est un objectif crédible et possible. Pour ce faire, nous avons besoins de beaucoup d’investissements et pour cela le MES est fondamental. 36 milliards sans conditionnalités et avec un taux d’emprunt très bas. Nous ne devons plus avoir de doutes ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, leader de FdI : « " Oui au dialogue, mais à deux conditions. Le masque ? Je l'utilise toujours ’’» : « " La colère du pays est réelle et elle peut exploser d'un moment à l'autre et, par conséquent, la canaliser démocratiquement par l'intermédiaire de l'opposition est une bonne chose et non un danger. Si les conditions le permettent, la prochaine grande manifestation aura lieu le 4 juillet à Rome, et évidemment avec des masques. Conte ne doit pas mentir ni essayer de nous faire taire parce que cela ne fera qu'empirer la situation. Je suis ouverte au dialogue mais à deux conditions, parce que  nous avons fait de nombreuses propositions jamais examinées par le gouvernement et les personnes attendent toujours l'argent promis il y a deux mois. Tout ce qui ne concerne pas la relance doit disparaître du décret et les réunions entre le gouvernement et l'opposition doivent avoir lieu en streaming pour que tout le monde puisse y assister " ».

ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia : « " Oui au dialogue pour la relance mais il faut faire les choix ensemble ’’» : « " Nous devons tous prendre nos responsabilités et, si le président du Conseil est disponible à ouvrir un dialogue sérieux avec l'opposition, Forza Italia ne reculera pas. Il faut travailler ensemble, je l'ai proposé dès le début de la pandémie, il faudra entamer des négociations pour faire repartir l'Italie et nous sommes disponibles comme toujours avec nos compétences et notre culture de gouvernement puisque c'est l'intérêt du pays qui est en jeu. Renoncer aux 37 milliards du MES serait une folie, nous voterons toujours pour l’intérêt du pays. Il faut proposer des projets réellement innovants dans tous les domaines importants : justice, réforme fiscale et flat tax, développement industriel et compétitivité, économie et entreprises. " ».

ARTICLE, Il Messaggero, L. Loiacono : « Retour en classe en septembre : séparateurs entre les bancs et visières. Urgence pour trouver les ressources » : « '' Nous sommes en train de mobiliser 4 milliards d'euros pour l'école '' a assuré la ministre de l’Éducation nationale, Azzolina. Le monde de la politique, qui doit décider comment appliquer les mesures anti-Covid dans les classes, débat avec celui de l'école, qui veut connaitre son futur et les ressources sur lesquelles pouvoir compter. L'objectif de Conte est le retour en classe de tous les étudiants au mois de septembre. La distanciation devra être maintenue partout, dans les cours, à la cantine, dans les gymnases et les bibliothèques. Le Comité scientifique est en train d'évaluer la possibilité d'installer des séparateurs en plexiglas entre les bancs et des tentes à l’extérieur. Les cours dureront 40 minutes, ce qui est considéré préférable au roulement des élèves. Les syndicats sont sur le pied de guerre et demandent plus de ressources. Ils annoncent une grève pour le 8 juin. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/06/2020

"Conte lance la maxi-rencontre : les états généraux de l’économie."

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Italie. Revue de presse.

La conférence de presse du Président du Conseil G. Conte prévoyant un plan de relance et « des états généraux de l’économie », sur fond de chômage record diffusé hier par l'Istat, domine les gros titres des médias italiens : « Conte, un pacte pour la reprise » - '' Une table avec les partenaires sociaux. Critiques au Patronat et ouverture aux oppositions ''(Corriere della Sera), « Chômage record. Conte s’agrippe à l'UE » - '' 274 000 emplois perdus en un mois. Conte demande à Bruxelles 25 milliards du fonds Sure'' (La Repubblica), « Banques, alerte sur les prêts » - '' Chômage record et 700 000 renoncent même à chercher un emploi. États généraux avec les partenaires sociaux. Confindustria et la droite rejettent l'appel'' (La Stampa), « Phase 3 sur un fond de 400 000 chômeurs » (Sole 24 Ore), « Conte-industriels, nouvelle déchirure » - '' Conte : des mots malencontreux de la part de Confindustria, il faut des propositions. Le chef du gouvernement tente la relance économique. Coup de froid avec les oppositions '' (Il Messaggero), « Conte le contrôleur » - ''Conte lance les états généraux pour la relance et annonce des infrastructures dans le Sud dont celles ferroviaires'' (Fatto Quotidiano), « L'après-Conte a commencé » - ''Le Président du Conseil s'invente un plan de relance pour éviter la crise'' (Il Giornale).

ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « Conte lance la maxi-rencontre : les états généraux de l’économie » : « Le président du Conseil Conte a parlé hier au pays pendant la conférence de presse qui a présenté un plan de relance et il a lancé les états généraux de l'économie pour redessiner le pays et résoudre les problèmes structurels. Conte a parlé d'un nouveau début parce que les données sur l'épidémie sont encourageantes mais il faut encore beaucoup de prudence. Il a déclaré qu'il y a eu des retards, mais que maintenant il faut accélérer le versement des bonus et il a appelé toutes les forces politiques à travailler ensemble sur les réformes déjà en cours au Parlement. Conte a demandé à Bruxelles 25 milliards du fonds Sure pour pouvoir aider les chômeurs et il a affirmé que la crédibilité non seulement du gouvernement mais aussi du système italien se mesurera au projet de dépenses que nous serons en mesure de réaliser. Ce sera une ressource pour le système pays, dont le gouvernement sera responsable et il convoquera les partenaires sociaux et demandera à l'opposition de participer au plan de relance. Ce plan de relance est certainement ambitieux mais il transformera l'Italie en un pays plus moderne et plus juste. Il faut donc soutenir les entreprises, il s'agit d'une occasion historique : la Commission européenne, grâce aussi au soutien de l'Italie, a présenté une proposition, le Recovery Fund et il faut saisir cette opportunité et savoir comment dépenser cet argent. Il a aussi annoncé des infrastructures dans le Sud, dont celles ferroviaires, ainsi que des aides fiscales puisque combiner un système fiscal avantageux avec des investissements planifiés pourra rendre le Sud vraiment attractif. Il a ouvert à l'opposition mais Confindustria et la droite ont rejeté cet appel. Conte a répondu à Bonomi, le président de la Confindustria, en soulignant qu'il ne faut pas penser uniquement aux impôts et que Bonomi a prononcé des mots ‘’malheureux’’ tandis qu'il faudrait faire des propositions pour des négociations positives sur des projets sérieux ». 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « L'ambition derrière le ‘’livre des rêves’’ » : « Ces dernières heures, des rumeurs avaient circulé selon lesquelles Conte se présenterait comme maire de Rome, pour l'axe PD-M5S, à la place de Virginia Raggi mais, en écoutant hier son discours, pendant la conférence de presse, où il annonçait un énorme programme de réformes, la conclusion était que Conte a d’autres ambitions. La première est celle de survivre à la tête de l'exécutif jusqu'au début du " semestre blanc ", quand le Président de la République ne pourra plus dissoudre les Chambres, c'est-à-dire en juillet 2021. Conte considère pouvoir remplir cette période par la gestion des fonds européens et donc il a présenté hier au pays " son livre des rêves ", défini un plan de renaissance. On verra, mais il faut dire qu'il ne manque pas de créativité. Il est en train de jouer le rôle principal de la phase 3, optimiste sur l'avenir et en laissant dans l'ombre sa coalition. Toutes les initiatives passent par le Palais Chigi, suite à l'annonce du calendrier de rencontres avec les partenaires sociaux pour entamer une reconstruction tous ensemble. Du point de vue médiatique, l'opération est claire : il s'agit d'une grande ambition reposant sur des jambes politiques faibles, étant donné que le gouvernement PD-M5S a montré qu'il ne sait pas regarder dans un long horizon. Conte semble ne pas vouloir impliquer l'opposition, malgré l'appel de Berlusconi, parce qu'il considère le climat actuel tout sauf propice aux essais d'unité nationale. Le président du Conseil parie donc sur lui-même pour pouvoir arriver à la date de l'élection du prochain Président de la République encore engagé dans le " plan de renaissance ", au-delà des résultats concrets, et avoir ainsi une arme politique à mettre sur la table au moment opportun ». 

EDITORIAL, La Stampa, M. Sorgi : « Conte a fait une proposition qui va au-delà de la politique » : « Hier dans son discours, cela peut paraître étrange, Conte a soigneusement évité la politique. Un discours habile dans l’ensemble. On peut dire qu’il a parlé comme un avocat, mais pas du peuple, plutôt des entreprises, son vieux métier. Il est convaincu que le poids de la crise qui s’annonce – avec le risque d’un million d’emplois en danger à l’automne et le risque d’une explosion sociale de qui vit de revenus autonomes – peut être affronté avec un plan d’initiatives, de réouverture de chantiers, réalisation d’infrastructures, de celles matérielles (jusqu’au pont de Messine) à celles télématiques, à celles d’une transition écologique, dans le sens encouragé par l’Europe et la nouvelle Commission guidée par von der Leyen. Une proposition de ce genre part du fait que le gouvernement en place est celui qui gèrera cette évolution. En faisant un tour d’horizon rapide, Berlusconi (voir sa lettre au Corriere où il donne sa disponibilité) devrait être d’accord, comme les gouverneurs du nord, la Confindustria, les syndicats. Salvini et Meloni, s’ils veulent, ont du temps pour y repenser. Mais s’ils préfèrent jouer leur défi sur le terrain électoral des prochaines régionales, Conte est prêt à l’accepter ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luca Zaia, président de la Région Vénétie : « " Je m'attendais à un coup de théâtre, mais au lieu de cela, j'ai assisté au ‘’livre des rêves’’ » : « " La situation demandait un changement de mentalité mais la conférence de Conte a montré que le gouvernement n'est pas toujours prêt à faire les réformes. Il n'y avait pas besoin d'argent pour les réformes parce que l'argent sans réformes ne sert à rien, on ne sait pas comment le dépenser. Il faut vraiment simplifier et arrêter avec l'hypocrisie qui est devenue un système politique de reporter perpétuellement les choix et les décisions. Nous avons assisté au modèle du pont de Gênes, pourquoi ne pas appliquer ce modèle qui a fonctionné ? Je n'ai rien contre le Sud, qui a besoin d'aide, mais il faut garantir une relance et une croissance uniformes à tout le pays " ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. T. Meli : « Zingaretti apprécie l'invitation de Berlusconi : oui à l'âme patriotique, non à de nouveaux gouvernements » : « Depuis plusieurs jours Nicola Zingaretti est en train de construire un réseau de protection autour de Conte. Le leader du PD ne veut pas entendre parler de remaniements ou de gouvernements alternatifs et il concentre toute son attention sur un autre front : le défi consiste maintenant à savoir comment faire face au malaise social croissant après la pandémie, en protégeant l'exécutif et en évitant des situations qui pourraient le faire tomber. C'est pour cette raison qu'il a lancé un appel à l'unité nationale pour faire face aux prochains mois, qui seront difficiles, et qu'il a également beaucoup apprécié les mots de Silvio Berlusconi, dans une lettre adressée hier au directeur du Corriere della Sera, où il demandait un effort de tous pour un climat d'unité.  Zingaretti a souligné qu'il s'agit d'un message très important, dans cette situation délicate, dans le but de retrouver une âme patriotique mais non un exécutif alternatif ». 

ARTICLE, La Repubblica, R. Amato : « La chute du travail. En avril 274 mille emplois perdus. Boom des inactifs ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, « 400 mille emplois brûlés entre mars et avril et boom des inactifs (750 mille) ».

ARTICLE, Corriere della Sera, I. Soave « Frontières : l’Autriche rouvre mais exclut l’Italie » : « L’annonce prévoit 7 ouvertures sur les 8 frontières autrichiennes mais ‘’les données italiennes ne permettent pas la réouverture du Brenner’’. Pressions et préoccupations du Tyrol et du Haut-Adige. Lors de la conférence de presse avec son homologue français Jean-Yves Le Drian, Di Maio l’a remercié pour ‘’son esprit d’amitié et de disponibilité’’ : la France n’a jamais fermé les frontières avec l’Italie. La visite de Le Drian d’hier, dès la réouverture des frontières italiennes ‘’représente une ultérieure épreuve de la proximité française’’ au moment où d’autres voisins décidaient en revanche de fermer. Un porte-parole de la Commission Européenne a déploré ‘’il ne faut pas faire de discriminations sur la base de la nationalité’’».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/06/2020

Herbert Kickl demande le report de deux semaines des travaux de la commission d’enquête parlementaire sur le scandale d’Ibiza.

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Autriche. Le président du groupe parlementaire du FPÖ, Herbert Kickl, a demandé le report de deux semaines des travaux de la commission d’enquête parlementaire sur le scandale dit d’Ibiza. Selon lui, la vidéo complète étant désormais en possession des autorités autrichiennes, il conviendrait tout d’abord que les membres de la commission d’enquête puissent la visionner avant d’en interroger les protagonistes Heinz-Christian Strache et Johann Gudenus – respectivement ancien président et ancien vice-président du FPÖ. La publication d’extraits de cette vidéo il y a un peu plus d’un an par des journalistes en Allemagne avait provoqué la démission de MM. Strache et Gudenus de leurs mandats politiques tandis que M. Gudenus rendait immédiatement sa carte de membre et que M. Strache en était exclu à l’automne avant de fonder dernièrement un nouveau mouvement concurrent du FPÖ, le Team Strache.

(Source : Autriche-matin)

Conversations problématiques pour HC Strache.

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Autriche. Selon des conversations électroniques retrouvées par des enquêteurs dans le cadre du fameux scandale d’Ibiza, l’ancien vice-chancelier Heinz-Christian Strache aurait permis à une clinique de chirurgie esthétique viennoise dirigé par un de ses amis de bénéficier de subventions très importantes. Selon la presse autrichienne, M. Strache aurait – pendant les négociations en vue de la formation de la coalition ÖVP-FPÖ – directement demandé à son ami, quelle modification de la loi il lui faudrait… lequel aurait répondu qu’il en remettrait le texte le lendemain au siège du FPÖ… Il va sans dire que le chirurgien en question aurait aussi effectué des dons au parti.

(Source : Autriche-matin)

"L'Italie rouvre aujourd'hui."

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Italie. Revue de presse.

La ''Phase 3'' et notamment la réouverture des frontières nationales et régionales, fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs relèvent toutefois une légère hausse des contagions. La manifestation à Rome des partis de la droite et les polémiques sur le manque des normes de sécurité sanitaire sont aussi très commentées : «  Réouverture sans limites ni contrôles » - '' Feu vert aux déplacements dans tout le pays'' (Corriere della Sera), « L'Italie rouvre aujourd'hui » - '' Mattarella, à Codogno, rend hommage aux victimes du virus'' (La Repubblica), « Conte : un pacte pour les réformes » - '' Message du Président du Conseil ce soir sur les travaux publics, le fisc et la justice. Réouvertures des régions '' (La Stampa), « Santé, recours au MES à hauteur de 20 milliards » (Sole 24 Ore), « L'Italie rouvre, le test de Rome » - '' Feu vert à la réouverture entre les régions et les pays Schengen. On attend cent mille personnes dans la Capitale '' (Il Messaggero), « Droitevirus » - ''La manifestation de Salvini et compagnie sans règles'' (Fatto Quotidiano).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Iossa « Aucune contagion dans 8 régions et 160 mille guéris » : « Les personnes actuellement positives au virus sont moins de 40 mille. Hier, 328 nouveaux cas ont été signalés, dont 187 en Lombardie. Le nombre de décès continue à baisser. Hier il n’y a eu que 55 morts. La situation de la Lombardie vacille encore pour le chiffre de contagions mais la situation s’est nettement améliorée dans les hôpitaux. Cela est rassurant ».

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Récession, voici les vrais chiffres de la crise économique » : « Selon le Bureau Parlementaire du Budget, les aides du gouvernement pendant ces derniers mois ont concerné un tiers des familles italiennes. Au mois de septembre l’Italie pourrait se trouver face à une hausse du chômage à hauteur de 1,2 millions d’emplois, d’après les évaluations de la Commission Européenne. Una famille sur quatre, y compris celles plus riches, ont reçu des aides du gouvernement.  Le mécanisme du crédit des banques aux entreprises semble s’être bloqué au mois d’avril. Bientôt il faudra trouver d’autres ressources. Renoncer à un seul euro que nous pourrons avoir à disposition, même s’il vient du MES, serait un acte téméraire. »

Editorial, Corriere della Sera, M. Franco : « Le message erroné » : « La dignité et le sérieux de la ‘’place’’ de Codogno, rassemblée autour de Sergio Mattarella, ont transmis l’impression d’une Italie unie et honorable face au drame que nous sommes en train de vivre. Celle sans masques et bruyante à Rome a offert tout autre message, voire opposé, qui a fini par montrer non pas la force de l’opposition de droite avec son assaut inévitable au gouvernement mais plutôt la difficulté croissante de pouvoir offrir une proposition alternative qui soit crédible. Hurler ‘’liberté’’ et invoquer des élections anticipées ‘’tout de suite’’ sont apparus comme des slogans déplacés par rapport à la dure réalité de l’après-Coronavirus. Salvini, Meloni et Tajani n’ont pas réussi à se libérer de leurs clichés, ils n’ont pas saisi ni assimilé l’appel du chef de l’Etat à mesurer les polémiques et les distinctions. Nous avons assisté à Rome à une avalanche de ‘’selfie’’ et de masques baissés, des scènes qui apparaissent vétustes et appartenant à un populisme désormais révolu face au drame du Covid-19 ».

ARTICLE/LETTRE, Corriere della Serade Silvio Berlusconi : « Lettre au directeur du Corriere della Sera : " Maintenant unité et dialogue constructif pour nous relever comme après la guerre " » : « Cher Directeur, le Chef de l'Etat s'est adressé aux Italiens dans son discours pour le 2 juin et il a fait référence à quelque chose qui vient avant la politique et qui marque sa limite : l'unité morale, le partage d'un même destin et se sentir réciproquement responsables les uns des autres. Comme toujours, le Président Mattarella a su trouver les mots justes. Tous ceux qui ont un rôle public, dans les entreprises, les institutions et la société civile, doivent assumer leurs responsabilités parce qu'il faut un nouveau rapport entre le gouvernement et le monde des entreprises et de la finance. Il faut un grand élan pour nous relever comme celui que nous avons fait après la guerre. Nous devons faire un effort commun tous ensemble et nous sommes disponibles comme toujours avec nos compétences et notre culture de gouvernement puisque c'est l'intérêt du pays qui est en jeu. Je suis heureux que le secrétaire du PD ait également exprimé sa volonté de faire cet effort commun et, même si nous sommes et nous restons à l'opposition, nous sommes aussi conscients de cet effort solidaire pour écrire un grand plan pour la reconstruction de l'Italie, en utilisant au mieux toutes les ressources que l'Europe est en train de mettre à la disposition des pays les plus touchés par cette grave crise sanitaire et économique, du Recovery Fund au MES ». 

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo « Conte lance le pacte sur les réformes » : « Il s’agira d’un discours articulé autour de l’esprit de la Constitution, assure Giuseppe Conte, qui s’adressera aujourd’hui à la nation. Il le fera le jour où l’Italie rouvre ses frontières internes et extérieures au lendemain des célébrations de la Fête de la République. C’est cette coïncidence idéale, avec la date symbolique de la renaissance de l’Italie après la guerre et 20 ans de dictature, que le Président du Conseil fera le lien avec son discours. La tentative est de répéter cette ‘’unité morale’’ évoquée par Sergio Mattarella. L’appel de Conte sera adressé surtout aux oppositions pour ‘’construire ensemble l’Italie que nous voulons dans les prochains 10 ans’’. Derrière il y a aussi le spectre d’une crise sociale et économique qui pourrait devenir insoutenable en automne et ensevelir le gouvernement. D’où la volonté de Conte d’un majeur partage de choix et de responsabilités. Conte offrira un chemin commun en annonçant les premiers pas de son ‘’Recovery plan’’ avec lequel il veut redessiner l’Italie : chantiers, infrastructures (comme demandés encore hier par Salvini), un nouveau fisc, une débureaucratisation, des appels d’offres plus rapides, une réforme de la Justice qui soit plus simple et souple. Bref, ces réformes que l’Europe demande depuis des années et qui ont été renouvelées à la veille de la présentation du Recovery Fund à hauteur de 750 milliards, qui fait l’objet d’une négociation compliquée avec des prêts uniquement à partir de janvier 2021. Conte insistera aussi sur la nécessité de garder la prudence face au virus, avec la nécessité de concilier la relance du tourisme avec la tutelle de la santé ».

ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo « Aujourd’hui Di Maio rencontre le ministre français, puis il se rendra en Allemagne, en Slovénie et en Grèce » : « L’objectif est de sauver la saison touristique, de permettre aux Italiens d’aller en vacances à l’étranger et de garantir ce flux qui, depuis l’Europe, contribue de manière importante à notre économie. Luigi Di Maio commence aujourd’hui sa série d’entrevues en rencontrant à Rome le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Les rencontres les plus délicates arriveront dans les prochains jours, quand le titulaire de la Farnesina se rendra en Allemagne, Slovénie et Grèce pour tenter d’enlever les ‘’vétos’’ à l’égard de l’Italie. Avec la France il n’y a pas de problèmes particuliers : Paris n’impose pas de restrictions à l’entrée de touristes italiens et n’empêche pas aux Français de se rendre en Italie. Avec Le Drian, il parlera aussi de Libye. Di Maio mise sur le soutien de la France au sujet de la gestion des flux touristiques en Europe. Il s’agit là d’une question qui est en train de provoquer des tensions du moment où certains pays comme la Grèce ont rouvert les frontières en gardant des limitations pour certains pays ou régions comme la Lombardie, la Vénétie, l’Emilie-Romagne et le Piémont. Le gouvernement italien laisse entendre que si le message d’une Italie insérée dans une liste noire demeure, il sera ensuite difficile d’intercepter une tranche importante de touristes étrangers dans notre pays. L’Italie veut une réhabilitation pleine dès le mois de juin ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/06/2020

Fête de la République Italienne : Giorgia Meloni et Matteo Salvini.

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Italie. Fête de la République Italienne ce 2 juin : les deux dirigeants patriotes : Giorgia Meloni (Frères d'Italie) et Matteo Salvini (Ligue).

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HC Strache accusé de dédicace antisémite.

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Autriche. Un dédicace antisémite attribuée à Heinz-Christian Strache est apparue. Elle aurait été réalisée au début des années 1990 au sein d’un livre antisémite pour un camarade politique, désormais décédé. Strache y considère les juifs comme des ennemis et des personnes avides de pouvoir. Strache a fait communiquer, par son avocat, au Süddeutsche Zeitung qu’il ne se souvient ni du livre, ni de la dédicace.

[Le Süddeutsche Zeitung est un quotidien allemand libéral de gauche qui avait été un des deux organes de presse ayant sorti l’affaire d’Ibiza.]

(https://www.sueddeutsche.de/politik/strache-oesterreich-a...)

Norbert Hofer ne se présentera plus à la présidentielle face à Alexander Van der Bellen.

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Autriche. Norbert Hofer (FPÖ) ne se présentera plus à l’élection présidentielle si Alexander Van der Bellen se représente. Le prochaine élection présidentielle est prévue en 2022.

01/06/2020

Petr Bystron salue la décision de Donald Trump de s'en prendre à la mouvance "anfifa".

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Allemagne et États-Unis. Alors que Donald Trump annonce vouloir désigner la mouvance antifa comme organisation terroriste, le député Petr Bystron (AfD) estime qu’en Allemagne cette mouvance doit être dans le viseur du système.

Thierry Baudet salue la réouverture de l'horeca.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet est à Volendam, assis à une terrasse de café. Il fête la réouverture de l’horeca avec maintien de la distance sociale : « Pour 1,5 m de bière et contre 1,5 m de distanciation. »

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"En finir avec les 1,5 mètre !"

(https://www.rtbf.be/info/societe/detail_pays-bas-les-cafe...)

Des gauchistes ont créé un site Internet servant à publier des informations sur les membres de l’AfD et les événements du parti.

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Allemagne. Des gauchistes ont créé un site Internet servant à publier des informations sur les membres de l’AfD et les événements du parti.

(https://verpetzdieafd.noblogs.org/)

30/05/2020

Tino Chrupalla compare l’Office de protection de la Constitution à la Stasi.

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Allemagne. Le co-président de l’AfD Tino Chrupalla compare l’Office de protection de la Constitution à la Stasi [la police politique de l’ancienne Allemagne de l’Est communiste].

[Contrairement à l’autre co-président de l’AfD Jörg Meuthen, Tino Chrupalla avait voté contre l’expulsion d’Andreas Kalbitz du parti.]

Au cours des deux dernières semaines, aucun contact n’a eu lieu entre les deux co-présidents de l’AfD.

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Tino Chrupalla

29/05/2020

Le FPÖ donné à 12 % et la liste de HC Strache à 3 %.

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Autriche. Un sondage Research Affairs donne les sociaux-chrétiens / conservateurs de l’ÖVP à 43 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 18 %, les patriotes du FPÖ à 12 %, les libéraux de NEOS à 7 % et la liste patriotique Team Strache à 3 %.

"Pas un cent supplémentaire à l'Europe du Sud."

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Pays-Bas et Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni dénonce la couverture de l’hebdomadaire néerlandais Elsevier qui présente les italiens comme des paresseux. Elle écrit sur Twitter : « Nous n'acceptons pas les leçons de ceux qui ont créé un paradis fiscal en Europe. ». Elle demande que le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio (M5S) exige des excuses.

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"Pourquoi le plan de Merkel et de Macron visant à dépenser 500 milliards n'est pas bon. Pas un cent supplémentaire à l'Europe du Sud."

L'AfD donnée à des scores plutôt bas.

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Allemagne. La CDU/CSU est donnée à 39 % alors que l'AfD est donnée à 9 %. La crise du virus a clairement profité à Angela Merkel alors que l'AfD a été mise en difficulté par celle-ci et que, de plus, le parti souffre de querelles internes.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/politbarometer.htm)

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CDU : démocrates-chrértiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"Hypothèse de reporter d'une semaine la réouverture de toutes les régions."

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Italie. Revue de presse.

La "Phase 2" fait l'objet de titres disparates dans les médias italiens, entre l'hypothèse de reporter d'une semaine la réouverture de toutes les régions, les pressions faites par le président du Patronat, C. Bonomi, au gouvernement pour contrer la crise économique, la réorganisation de l'école en vue de la rentrée des classes de septembre et la reprise des matchs de la Première division : « Régions, ouverture ensemble » - '' Feu vert le 3 juin ou report d'une semaine. Polémiques sur les chiffres de la Lombardie'' (Corriere della Sera), « École, cours de 40 minutes » - '' Entrées, sorties et récréations contingentées '' (La Repubblica), « Bonomi : réformes immédiates ou l'Italie n'y arrivera pas » - '' Oui au MES. La politique manque de vision'' (La Stampa), « Bonomi : un million d'emplois en danger » (Sole 24 Ore), « Réouvertures, la Lombardie en doute » - '' Les deux tiers des contaminés se trouvent dans la région du Nord. Boccia : nous rouvrirons ensemble '' (Il Messaggero), « La Lombardie falsifie ses chiffres » (Fatto Quotidiano), « Tous libres immédiatement » - ''Fontana à la tête de la ''révolte'' du Nord'' (Il Giornale).

COULISSES, Corriere della Sera, F. Sarzanini : « Il reste deux hypothèses : ouverture des Régions tout de suite ou report d'une semaine pour tous » : « Ce sont les deux hypothèses que le gouvernement proposera aux gouverneurs de Régions lors de la Conférence convoquée pour demain. L'objectif est celui d'arriver à une médiation, après les polémiques sur la possibilité que la Lombardie et le Piémont puissent rouvrir 7 sept jours plus tard et la menace des Régions du Sud d'introduire le test sérologique pour pouvoir entrer sur leur territoire. La décision sera prise sur la base des chiffres du suivi hebdomadaire du ministère de la Santé, qui se base sur 21 indicateurs, et sur l'évolution de la courbe épidémique, et en particulier du RT, le paramètre qui indique le taux de contamination du virus. La ligne du gouvernement est que les Régions rouvrent ensemble. Donc, s'il n'y a pas une hausse des contaminations en Lombardie ou dans d'autres Régions, la reprise de la libre circulation à partir de mercredi devrait être confirmée. Pour rassurer les gouverneurs qui craignent l'arrivée des vacanciers du Nord sur leurs territoires, une courte quarantaine, de quatre ou cinq jours, pourrait être proposée, même si cela risque de bloquer la reprise du tourisme. Si les chiffres n’étaient pas encourageants, l'ouverture pourrait être reportée d'une semaine sur tout le territoire, le gouvernement ne voulant pas faire de distinction entre les Régions. C'est la ligne souhaitée par le ministre Speranza, le plus prudent dans le gouvernement, et qui est soutenue aussi par les scientifiques. Le 3 juin il sera possible aussi de voyager vers l'Italie sans obligation de se soumettre à une surveillance sanitaire, une différence de traitement entre étrangers et italiens est aussi impensable. »

ARTICLE, Corriere della Sera, S. Ravizza : « Bagarre sur les données sanitaires de la Lombardie ' Embrouille sur les chiffres '. La Région ' Poursuite en justice' » : « La Fondation des médecins Gimbe affirme que le pourcentage de personnes positives au virus en Lombardie est plus haut que celui qui est communiqué et que la contamination est sous-estimée. L'accusation du président Nino Cartabellotta se base sur quatre considérations pour la période 4-27 mai : 1) le pourcentage de positifs par jour est plus haut que celui qui est communiqué, les tampons diagnostiques positifs sont 6% du total contre une moyenne nationale de 2,4%. 2) le nombre de positifs est sous-estimé car un diagnostic de masse n'a pas eu lieu, 3) Les nouveaux cas quotidiens sur 100 mille habitants sont le triple de la moyenne nationale (96 contre 32), 4) La Lombardie surestime le nombre de personnes guéries car elle les homologue au patient sortant des hôpitaux, sans considérer l'état réel de la guérison. Le gouverneur de la Région Lombardie, Attilio Fontana, a décidé de porter plainte : '' Ces déclarations sont très graves, offensantes, et surtout ne correspondent pas à la vérité. Les données sont publiées et envoyées aux autorités sanitaires. '' »

ARTICLE, Sole 24 ore, E. Bruno : "Un mètre en classe et le déjeuner pré-confectionné : ainsi rouvriront les écoles".

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « “Recovery Funds, ce sont les Etats qui décideront. Les aides, versées par tranches, sont liées aux réformes “ » : « Les Commissaires Gentiloni et Dombrovskis nous expliquent les règles. Avec le fonds européens, nous devenons les bénéficiaires nets des aides. Il est très difficile que les fonds soient utilisés pour réduire les impôts, notamment celles des entreprises, comme le souhaiterait une bonne partie de la majorité. Les plans nationaux seront évalués par un comité des représentants des Etats-membres mais le dernier mot sera de la Commission »

ARTICLE, La Repubblica T. Ciriaco « La majorité se divise : le PD avec les protestataires, le M5S avec Xi » : « A la fin, la ligne traditionnelle ‘’soft’’ de L. Di Maio sur la Chine reprend le sens de la déclaration des Vingt-Sept que l’Europe rendra (peut-être) publique aujourd’hui à l’issue de la réunion des ministres des affaires étrangères, exprimant préoccupation pour les décisions de Pékin contre Hong-Kong. Une condamnation mais sans aucune référence à la seule mesure qui intéresse les Etats-Unis. Rien de nouveau sur le front de Bruxelles qui craint de rester coincée dans le bras-de-fer des droits commerciaux entre la Chine et les Etats-Unis. Et c’est justement sur la position à tenir face à la Chine qui divise la majorité en ce moment. La ligne officielle est celle des propos de la vice-ministre des Affaires étrangères Marina Sereni ‘’Nous avons rappelé la nécessité de garantir les libertés fondamentales et le grade élevé d’autonomie’’ de Hong-Kong. Or, certains au sein du M5S vont dans la direction opposée. Il suffit d’écouter le président de la Commission Affaires Etrangères Vito Petrocelli (M5S) : ‘’chaque pays souverain a le droit et le devoir d’assurer l’ordre public sur son territoire’’, ce qui rappelle les raisonnements de Di Battista sur le Venezuela qui avaient tant embarrassé Conte. Le PD, bien sûr, n’apprécie pas le dialogue constant de Di Maio avec Pékin et fait pression pour une position ferme sur Hong-Kong ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Bilan de l'enquête sur l'affaire d'Ibiza.

Autriche. Le bilan de l’enquête sur l’affaire d’Ibiza : 55 perquisitions, 259 interrogatoires, 48 observations et 15 écoutes téléphoniques. 34 térabytes de données ont été récoltés.

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Photos de recherche de la soi-disant nièce de l'oligarche russe dans l'affaire d'Ibiza.

Autriche. La soi-disant nièce de l'oligarche russe dans l'affaire d'Ibiza qui avait conduit indirectement à la chute du gouvernement autrichien :

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(https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-autrichien-tombe...)

28/05/2020

HC Strache opposé à la diffusion de la vidéo d'Ibiza.

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Autriche. La commission d‘enquête sur l’affaire de la vidéo d’Ibiza a débuté ses travaux depuis une semaine. Or, les autorités disposent de l’ensemble de la vidéo. L’ensemble des partis désire que celle-ci soit diffusée devant la commission. L’ancien vice-chancelier (ex-FPÖ) Heinz-Christian Strache y est opposé. [Seule, une petite partie de la vidéo avait été diffusée lors du scandale.]

(https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-autrichien-tombe...)

"Feu vert au Recovery Fund mais l'argent arrivera au printemps 2021. La partie sur le MES s'ouvre."

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Italie. Revue de presse.

Le plan d'aides anti-crise annoncé par la Commission Européenne domine les gros titres des médias italiens. Dans l'ensemble, les observateurs saluent ''le tournant UE'' et les ''172 milliards'' qui seraient destinés à l'Italie, tout en gardant leurs réserves sur les négociations qui suivront à Bruxelles au vu de l'opposition des ''Pays frugaux''. La priorité pour le gouvernement italien est d'accélérer les négociations pour que les fonds arrivent d'ici la fin de l'année afin d'éviter le recours au MES : « Maxi-plan UE, l'Italie en tête » - '' Sur les 750 milliards, 172,7 iraient à l'Italie. Les Pays-Bas et la Suède s'y opposent '' (Corriere della Sera), « 172 euromilliards à l'Italie » - '' Feu vert au Recovery Fund mais l'argent arrivera au printemps 2021. La partie sur le MES s'ouvre'' (La Repubblica), « Sursaut UE, 172 milliards pour l'Italie » - '' Conte : très bien mais l'argent doit arriver rapidement'' (La Stampa), « Fonds UE à hauteur de 750 milliards » - ''173 milliards à l'Italie, le Spread s'écoule'' (Sole 24 Ore) « Tournant UE, le plan pour l'Italie » - ''Entente sur le Recovery Funds. 173 milliards à l'Italie dont 82 à fonds perdu. Merkel négocie avec les pays du Nord '' (Il Messaggero) « Aides UE, l'Italie remporte le gros lot » (Il Mattino), « Le MES mis de côté, l'Italie respire » (Fatto Quotidiano).

Les JT ouvrent sur le plan d’aides anti-crise annoncé par la Présidente de la Commission Européenne, sur la polémique entre les régions Lombardie et Sardaigne sur la proposition d’un passeport sanitaire pour les touristes lombards et sur les protestations anti-racistes à Minneapolis.

ARTICLE, Corriere della Sera, M.Guerzoni : « Lettre au Quirinal des présidents de cinq Régions : " Il ne faut pas voter le 20 septembre " » : « Les présidents de Campanie, Pouilles, Vénétie, Ligurie et Marches contestent la ligne du gouvernement qui voudrait fixer la date des élections régionales le 20 septembre et, dans une lettre adressée au Président de la République, Sergio Mattarella, affirment que la prorogation de la date des élections, initialement prévue pour le 30 mai, est en train de prendre la forme d'une décision politique basée, en outre, sur des avantages partisans, et qui ne peut pas du tout justifier la compression de l'autonomie législative régionale et le droit de vote des électeurs. Pendant la période de gestion de l'épidémie, le principe de coopération loyale avec le gouvernement a tenu jusqu'à ce que le renouvellement des législatures régionales ait été abordé. Ils rappellent que les exigences sanitaires déconseillent de retarder les élections à l'automne, suite à l'avis du Comité technique scientifique, puisqu'on pourrait avoir une nouvelle reprise du virus qui retarderait les élections de trop de mois. Cette lettre a été rédigée après une réunion "très tendue " entre le ministre de l'Intérieur, Luciana Lamorgese, et les cinq présidents des Régions ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Conte satisfait : ‘’un excellent signal’’. L’objectif est de baisser le coin fiscal » : « G. Conte a reçu les félicitations de la part de certains leaders européens pour y avoir cru en premier et c’est lui qui a commenté en premier, en parlant de ‘’signal excellent de Bruxelles, qui va exactement dans la direction indiquée par l’Italie. Une des hypothèses sur la table est celle d’utiliser une partie des fonds pour une baisse important du fisc. Une hypothèse qui a été lancée par Luigi Di Maio et qui est partagée, même si pas ouvertement, par le ministre de l’Économie Gualtieri, qui a parlé de ‘’proposition à la hauteur du défi’’. Le ministre des Affaires européennes Amendola regarde déjà au plan que le gouvernement définira ‘’un recovery plan national lié au mesures européennes. Nous donnerons du concret à un grand plan de transformation et de réforme du pays’’. Selon S. Berlusconi ‘’il est fondamental que le gouvernent utilise ces fonds pour le système des entreprises et le marché du travail, en surmontant les lenteurs bureaucratique et en évitant l’assistanat comme cela a été vu lors des derniers décrets’’. Pour le leader d’Italia Viva, M. Renzi ‘’l’UE bat les populiste 750 (milliards) à zéro’’. Pour Salvini ‘’aucune bonne nouvelle pour l’Italie, à ce stade il n’y a que des paroles’’ »

EDITORIAL, Stampa, M. Sorgi, « Un soupir de soulagement et une gifle aux souverainistes » : « Salvini et Meloni auront beau dire que ce sont seulement des promesses, et qu'il est illusoire que l'Europe les tienne. Le changement radical avec la proposition présentée par von der Leyen ne peut leur avoir échappé, même pour eux qui ont construit leur carrière sur l'euroscepticisme. Même si des négociations se poursuivent, le sens politique de l'opération est sans équivoque : c'est comme si la Commission, pour garder l'Italie en Europe, avait dit qu'elle est disposée à couper la plus grosse part des aides pour la donner à l'Italie, lui reconnaissant le rôle de pays le plus frappé par la pandémie, après le cauchemar de l'été 2018 et 2019, quand le pays avait fini entre les mains souverainistes-populistes. Coûte que coûte, l'Europe ne veut pas renoncer à un de ses pays fondateurs. La satisfaction de Conte est évidente, il peut pousser un soupir de soulagement, et celle du PD aussi, rassuré par Gualtieri et Gentiloni. Quelque perplexité de Di Maio, qui veut toujours avoir le flanc droit couvert vis-à-vis de la Ligue, est tout aussi évidente. Mais du moment que les aides présentées par von der Leyen partiraient en 2021 (si les résistances de l'Europe du nord sont dépassées), la question du MES revient sur la table, pour 37 milliards de plus. C'est la prochaine partie délicate que Conte doit se décider à affronter avant l'été ».

RETROSCENA (Coulisses), RepubblicaT. Ciriaco : « Conte va encaisser mais avec les longs délais le jeu MES rouvre » : « Giuseppe Conte a défini le Recovery Fund “ l'occasion de la vie“ et, en effet, il s'agit d'une bouffée d'air frais pour un gouvernement litigieux dont les finances sont épuisées par l'urgence Covid. Le gouvernement n'arrive pas à garantir des ressources adéquates pour les besoins de l'Etat des prochains mois et c'est pour cette raison qu'il se prépare à accéder immédiatement aux 20 milliards du plan européen SURE pour le chômage, aux investissements BEI de 40 milliards et il est en train d'évaluer à nouveau la possibilité de demander le 36 milliards du MES. Il est clair qu'aujourd'hui, le gouvernement a poussé un soupir de soulagement après deux mois d'intenses discussions avec l'UE mais maintenant l'Europe est là et l'exécutif se prépare à présenter rapidement son plan à la Commission européenne pour dépenser ces ressources : économie verte, tourisme, numérique, justice, transports. La proposition de la Commission est ambitieuse et l'Italie a obtenu un résultat inimaginable jusqu'à présent. Conte voudrait faire voter toutes les mesures européennes, y compris le MES, à la veille du Conseil UE de juin, qui devra adopter le plan de la Commission mais il a souligné quand même que, si le spread devait diminuer de manière significative, on pourrait éviter le recours au MES ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/05/2020

Une majorité des électeurs de l'AfD est favorable au fait qu'Andreas Kalbitz a été expulsé de l'AfD.

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Allemagne. Un sondage réalisé à la demande de RTL et de N-TV montre que 62 % des électeurs de l’AfD se trouvent derrière le co-président Jörg Meuthen contre 22 % derrière l’expulsé du parti et représentant de l’aile nationaliste Andreas Kalbitz.

51 % des électeurs de l’AfD sont favorables à l’expulsion d’Andreas Kalbitz et 40 % contre (Dans l’Ouest de l’Allemagne, une majorité des électeurs de l’AfD est pour et dans l’Est du pays, une minorité y est favorable).