20/04/2020
En mai 2020, l'assassin de Pim Fortuyn ne sera plus sous surveillance.
Pays-Bas. L’assassin de Pim Fortuyn, Volkert van der Graaf, ne sera plus sous surveillance à partir de mai 2020 : il pourra parler aux médias et ne sera plus interdit d'approcher les proches de Pim Fortuyn.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/06/17e...)
03:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2020
Christian Krawinkel regrette sa donation de 100.000 euros à l’AfD.
Allemagne. L’entrepreneur berlinois Christian Krawinkel regrette sa donation de 100.000 euros à l’AfD de Thuringe. Il avait annoncé celle-ci après que le libéral Thomas Kemmerich (FDP) s'était fait élire ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD. Krawinkel trouvait anormal qu’un ministre-président soit poussé vers la sortie par des interventions venues du niveau fédéral.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/11/l-a...)
00:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2020
Autriche : la crise du coronavirus bénéficie au chancelier Kurz.
Autriche. La crise du coronavirus bénéficie au chancelier social-chrétien ÖVP Sebastian Kurz :
http://autriche-matin.at/2020/04/18/lovp-du-chancelier-ku...
14:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2020
Les Pays-Bas ont envoyé des maques en Chine et sont en pénurie.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders dénonce le fait que les Pays-Bas ont envoyé en février 2020 en Chine des millions des masques et qu’en avril une grosse pénurie est en cours aux Pays-Bas.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Feu vert pour l'automobile et la mode."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur le Coronavirus et sur la réouverture de certaines activités productives après l'avis favorable de la commission d'experts.
« Feu vert pour l'automobile et la mode » - " Pression des régions du Nord '' (Corriere della Sera), « Aucune pitié pour les personnes âgées» - " Les maisons de retraite de la Lombardie ont exposé les patients au virus '' (La Repubblica), « Réouverture, maintenant le Nord négocie avec le gouvernement » - ''La commission Colao donne son feu vert à 49 secteurs'' (La Stampa), « Le décret d'avril vise 70 milliards » (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures, on commence par l'automobile » - '' La phase 2 déjà le 24 avril' (Il Messaggero), « phase 2, au travail avec le médecin » (Il Mattino) « Drôle de phase 2 en Lombardie : les thérapies intensives saturées '' (Il Fatto Quotidiano), « Le Nord n'attend pas » - ''Les régions fuient le marécage de Conte'' (Il Giornale).
Sur Twitter, l’hashtag #Immuni (l'application de tracement des contaminations pour la phase 2 de l'urgence Covid) domine.
ARTICLE, Repubblica, G. Vitale : « Feu vert à l'application, elle s’appellera 'Immuni'. Il ne sera pas obligatoire de la télécharger. » : « L'application de contact tracing nécessaire pour garder le contrôle pendant la phase 2 s'appellera 'Immuni'. Le commissaire Arcuri a signé le contrat avec la société Bending Spoons. L'application, dont le téléchargement sera facultatif, se compose de deux parties. La première est un système de tracement des contacts qui utilise la technologie Bluetooth, qui permet de relever la proximité entre deux smartphones sur un mètre et de reconstruire toutes les rencontres d'une personne infectée par le Covid-19 afin de pouvoir identifier et isoler tous ceux qu'ils pourraient avoir contaminé. L'application conserve dans sa mémoire une liste de codes d'identifications anonymes de tous les contacts qui ont croisé le smartphone ; si son propriétaire découvre avoir été contaminé, le serveur calcule la probabilité, sur la base de la distance et du temps de contact, que d'autres personnes puissent l'avoir été aussi. Des notifications sont par la suite envoyées sur leur smartphone. L'application a aussi une fonction de journal clinique, où l'utilisateur pourra enregistrer tous les changements de son état de santé. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Francesco Boccia, ministre pour les Affaires régionales : « Ce qui va se passer le 4 mai dépendra des données épidémiologiques de ces jours-ci.
ENTRETIEN, La Stampa, d'Attilio Fontana, président de la région Lombardie : « Nous négocions avec le gouvernement et nous avons communiqué nos idées à la cellule de crise » : « La réouverture de la Lombardie est compliquée parce qu'il faut maintenir un équilibre entre les exigences économiques et la santé. Nous avons communiqué nos propositions au gouvernement pour les présenter à la cellule de crise commune convoquée par le ministre Boccia, mais nous voulons aussi regarder vers l'avant. Il n'existe aucun affrontement avec le gouvernement et, même si nous sommes encore dans la phase 1, nous devons commencer à réfléchir à la réouverture, en partant aussi des tests pour les villes les plus touchées. Il faut penser à une nouvelle santé publique et à davantage d'investissements parce que trop d'argent a été économisé dans cet important secteur ces dernières années ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Le labyrinthe de Conte et l'Italie perdue » : « " Une classe politique perdue qui nous expose aux préjugés anti-industriels ". Le nouveau président du patronat Confindustria, Carlo Bonomi, est, par ces mots, immédiatement entré dans le débat politique, de façon efficace et claire. L'égarement et la confusion de la politique sont, en effet, sous les yeux de tout le monde et montrent les contradictions où le gouvernement Conte semble sombrer de plus en plus. Le problème n'est pas seulement la querelle infinie sur le MES, mais la question concerne aussi la gestion de l'économie et d'un système industriel blessé : la « phase 2 » risque de finir au centre des jeux politiques habituels et encore plus le fossé entre le gouvernement central et les régions. On pourrait affirmer que la seule entreprise qui continue de travailler en ce moment dramatique est celle qui produit des comités d'experts, dont le dernier, la task force de Colao, la plus ambitieuse et médiatique, qui doit absolument éviter tout échec. Nous sommes tous bien conscients que Conte, même si la majorité et l'opposition continuent de se disputer sur le MES, ne participera pas au Conseil européen pour rompre et il ne pourra pas refuser l'accord européen et les ressources économiques allouées. Mais il devra ensuite faire accepter au M5S une entente de laquelle il faudra tirer - à juste titre - le maximum pour l'Italie ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso et F. Fubini « Von der Leyen : nous devons présenter nos excuses à l’Italie » : « A Bruxelles, l’heure est aux excuses. La présidente de la Commission, devant le Parlement européen, l’a dit et a ajouté ‘’mais les excuses valent uniquement si l’on change de comportement’’. Il est urgent de recoudre la déchirure avec l’Italie et ces Etats (notamment ceux du Sud) qui ont vu dans l’attitude des pays du Nord un manque de solidarité qui est à la base de l’Union. La voie vers le sommet du 23 avril est encore abrupte. La proposition de la France sur un fonds commun fait face à des résistances. Le Président français E. Macron l’a défendu dans un entretien au Financial Times. ‘’L’Europe doit affronter un moment de vérité’’ où elle décidera si elle est quelque chose de plus qu’un simple marché économique. ‘’Le manque de solidarité pendant la pandémie pourrait alimenter la rage populiste dans l’Europe méridionale’’ ».
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « Dette commune, la pression de Macron ‘’que l’UE soit solidaire et arrête les populismes’’ » : « Macron a lancé son offensive finale. Son objectif est très clair : convaincre A. Merkel d’accepter une forme de partage de la dette au niveau européen. ‘’Il y a un risque que le projet politique de l’Union Européenne implose’’. Le Président français a envoyé son message par le biais des colonnes du Financial Times, en lançant un avertissement : ‘’si nous ne le faisons pas aujourd’hui, les populistes gagneront en Italie, en Espagne et peut-être en France. Nous devons décider si l’UE est un projet politique commun ou seulement un marché unique’’. Il s’agit d’un appel fort le jour où U. von der Leyen a demandé pardon à l’Italie pour l’absence de solidarité européenne devant le Parlement européen. Paris et Berlin se trouvent sur deux fronts opposés et la France, épaulée par l’Italie et l’Espagne, veut absolument remporter le Recovery Fund car il craint que la crise puisse augmenter l’écart économique avec la locomotive allemande ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Romano « Parlement européen et Macron poussent pour l’émission d’une dette commune. »
ARTICLE, Il Messaggero, A. Pollio Sallimbeni « Macron met Merkel au pied du mur : un fonds avec la dette commune » : « En vue du sommet, le Président français fait pression sur Berlin : ‘’c’est le moment de la vérité’’ ».
ARTICLE, Il Giornale, G. M. De Francesco « Macron se met du côté de l’Italie : un fonds commun ou l’Union implosera’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2020
Le FPÖ écope d’une amende de 372.000 euros.
Autriche. Le FPÖ écope d’une amende de 372.000 euros pour avoir dépassé les plafonds électoraux :
http://autriche-matin.at/2020/04/16/le-fpo-ecope-dune-ame...
15:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini furieux contre Silvio, il suspecte un soutien à Conte."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur le bras-de-fer entre le gouvernement et la région Lombardie, qui souhaite anticiper la réouverture des activités productives dès le 4 mai, malgré l'avis défavorable des experts : « La Lombardie veut rouvrir » - " Stupeur du gouvernement. Salvini : les gens n'en peuvent plus '' (Corriere della Sera), « La Lombardie sort de la route » - " Un tiers des contaminés, la moitié des décès, les enquêtes sur les maisons de retraite et Fontana demande à rouvrir, puis fait marche arrière '' (La Repubblica), « Fontana défie Conte : réouverture le 4 mai » - ''Conte demande une trêve sur le MES'' (La Stampa), « Liquidité, l'assaut des demandes avec l'inconnue des délais » (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures, la rupture lombarde » - '' Le gouvernement et les experts s'y opposent'' (Il Messaggero), « L'application anti-virus déjà opérationnelle » (Il Mattino), « Le plan pour rouvrir » - ''La Lombardie veut retourner à la normalité le 4 mai'' (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur la baisse des contagions enregistrées malgré un chiffre stable des décès, sur la polémique entre le gouvernement et la Lombardie sur la réouverture des activités productives et sur le débat politique concernant le MES.
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « De la contagion à l'envie de sécession » : « L'heure de la sécession a sonné en Lombardie. Le président de la région Fontana a affirmé que la voie lombarde pour la « liberté » est proche, en annonçant la fin du confinement le 4 mai prochain et en communiquant sa décision au président du Conseil Conte. Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue, est satisfait, convaincu que les citoyens n’en pouvaient plus de rester chez eux, et heureux, comme le sera également le vieux Bossi, de cette démonstration d'indépendance de la Padanie. Ce qui est en train de se passer entre Milan et Rome est une partie politique commencée tout de suite après le début de l'enquête judiciaire sur les nombreux patients décédés dans les maisons de retraite (RSA). Dans une campagne menée essentiellement au niveau médiatico-politique, le plan annoncé hier au gouvernement par la région Lombardie semble avoir été construit notamment pour attirer l'attention des télévisions et des journaux ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giuseppe Sala (PD), Maire de Milan « En deux jours la Ligue est passée de la terreur à « tous libres ». Il faut moins de slogans et plus de tests » : « La décision de rouvrir le 4 mai a été prise par la région ou par Salvini ? Ils sont passés de la terreur sur les chiffres des contagions au « tous libres » en deux jours. Un peu d’équilibre ne ferait pas de mal. Je suis le premier à dire qu’il faut faire redémarrer l’économie mais il faut assurer les garanties adéquates pour ceux qui iront travailler. Leur « tous libres » est un slogan. Il y a quelques jours, ils disaient qu’il fallait suivre les indications de l’OMS. Contrairement à la Lombardie, la gestion sanitaire en Vénétie et en Emilie-Romagne a été différente et pas seulement sur le nombre de victimes mais aussi sur les masques, les tampons, les tests sérologiques à disposition de la population’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, M. Bocci, G. Vitale : « Deux millions et demi de tests. Ainsi l'Italie se prépare à la phase 2 ».
ARTICLE, Repubblica, C. Lopapa : « Conflit sur le MES. 'Berlusconi parle comme Prodi' : Salvini furieux contre Silvio, il suspecte un soutien à Conte » : « Après les ouvertures de l'ex-président du Conseil sur le nouveau fonds européen de stabilité financière, le dirigeant de la Ligue, en accord avec Meloni annonce la fin du pacte de centre-droit. Sur le fond il y a la suspicion que le Cavaliere et Tajani soit en train de travailler pour garantir un soutien du PPE au président Conte. Une rupture pourrait ne pas être indolore, si l'on considère que 97 députés et 61 sénateurs berlusconiens seraient déterminants, si comme l'a annoncé Conte, le Parlement aura in fine à décider de l'utilisation ou pas du MES, cause de discorde. »
ANALYSE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Ce vote au parlement sur l’UE que Conte veut éviter » : “ Visiblement, Conte ne peut pas se permettre une confrontation et un vote au Parlement sur les questions européennes. Mais sur un point aussi vital pour le pays, les aides de Bruxelles, le Président du Conseil devrait expliquer aux parlementaires sa position, qui pourrait être plus forte avec un mandat parlementaire. Visiblement, c’est un luxe que Conte ne peut pas se permettre en raison des luttes internes à sa majorité. Salvini évoque alors une loi qui prévoit la présence du gouvernement aux Chambres avant les réunions du Conseil européen. C’est une loi du temps du gouvernement Monti où l’exécutif de technocrates était tenu à la transparence envers le Parlement. On attend la même chose de la part de celui qui se proclame l’avocat du peuple ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco et A. D’Argenio “Conte éteint la polémique PD-M5S. Axe avec Macron : Fonds européen immédiat » : « Le spread s’envole à 250 points alors que depuis quelques heures le PD et le M5S s’affrontent sur le MES. Au Palais Chigi, Conte est préoccupé ‘’on n’arrive pas à les contrôler et de cette manière nous allons nous faire massacrer en Europe’’. Après avoir consulté A Bonafede (M5E) et D. Franceschini (PD), Conte exploite la médiation du ministre Enzo Amendola et propose une trêve jusqu’au Conseil européen du 23 avril. ‘’Inutile de nous diviser sur un débat tortueux comme le MES. Nous évaluerons à la fin s’il répondra à l’intérêt national’’. Les chefs de délégation sont d’accord. Face à la presse, U. von der Leyen parle d’un plan de ‘’milliers de milliards’’ sans entrer dans le détail du Recovery Fund demandé par Rome et Paris (jamais autant en accord que dans ces dernières heures) et prêt à être sollicité aujourd’hui par une motion du Parlement européen sous l’impulsion de D. Sassoli. On fait filtrer dans la soirée que l’on négocie sur une solution-pont permettant le déblocage de ressources déjà à la mi-2020. Sans cela, Conte et Macron menacent de mettre leur véto ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2020
Article de Lionel Baland sur la conception de la nation de Fichte.
Allemagne et France. La conception de la nation de Fichte :
http://eurolibertes.com/culture/conception-de-nation-de-f...
Johann Gottlieb Fichte
16:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Coronavirus : Beatrix von Storch demande aux Églises de renoncer aux 10 milliards d’impôts.
Allemagne. La vice-présidente de l’AfD Beatrix von Storch demande aux Églises – protestantes, catholiques, juives, orthodoxes,… – de renoncer aux 10 milliards d'euros d’impôts qu’elles reçoivent [les services fiscaux collectent l’impôt religieux pour les communautés du pays].
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Divisions sur le MES."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur les prévisions de récession du FMI évoquant la "pire crise économique depuis 1930", avec un effondrement du PIB italien (-9%), ainsi que sur l’enquête sur les maisons de retraite en Lombardie qui n'auraient pas suivi les précautions sanitaires : « Maisons de retraite, l'offensive des enquêteurs » - « Trivulzio et Cesano Boscone dans le collimateur » (Corriere della Sera), « Croissance, nous sommes en retard » - « Le FMI annonce une récession économique, l'Italie dernière du peloton mondial » (La Repubblica), « Le PIB mondial s'écroule, le gouvernement se dispute » - « Divisions sur le MES et Colao » (La Stampa), « FMI : récession dramatique, le PIB italien à -9,1% » (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures, la nouvelle carte » - « Voici le décret qui élargit la liste des activités autorisées » (Il Messaggero), « Réouvertures avec des critères sévères » (Il Mattino) « Désastre sans fin au Nord-Ouest'' (Il Fatto Quotidiano), « Des centaines d'experts et personne ne prend de décision » - « Entouré d'experts, Conte n'arrive pas à rouvrir le pays » (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement la baisse des contagions enregistrée en Italie malgré un chiffre stable des décès, sur l’enquête sur les maisons de retraite en Lombardie et sur les prévisions de croissance du FMI.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un front du non qui reflète un populisme obsolète » : « Conte se trouve pris entre deux feux sur l'Europe, une impasse d'où le gouvernement italien aura bien de la peine à sortir. Nous sommes en train d'assister à la formation d'un camp politique fort et hétérogène prêt à accepter les financements du MES. Cette situation divise le gouvernement et l'opposition et fait réapparaître un « front du non » qui unit les populistes : le M5S, la Ligue et Frères d’Italie, convaincus que ce mécanisme pourrait l'Italie piéger, tandis qu'elle voit converger, sur des positions opposées, le PD, Forza Italia et Italia Viva de Matteo Renzi. Berlusconi a affirmé que refuser le MES serait une erreur énorme. Au-delà des polémiques, qui mélangent l'idéologie et la propagande, ce mécanisme pourrait être un réservoir de liquidités à saisir immédiatement : le risque de miser seulement sur les Eurobonds est élevé et apparaît de plus en plus limité dans les négociations avec l'Europe. L'Italie est faible, le FMI prévoit une baisse du PIB de 9,1 % et dire non au MES pourrait être vu une réponse incompréhensible, rappellent les pro-européens Romano Prodi et Emma Bonino. Le gouvernement n'arrivera pas à sortir facilement de cette impasse politique. Pendant que le PD de Zingaretti se prépare à dire oui, en accord avec Italia Viva (Renzi) et Berlusconi, le M5S reprend le langage du président du Conseil pour souligner que le MES est un instrument « inadéquat » : l’image d'un Mouvement effrayé par son propre électorat et par la concurrence de la droite, tous prisonniers d'un euroscepticisme fils d'une époque dépassée ».
ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, de Vito Crimi, « régent » du Mouvement 5 Etoiles « Sur le MES le PD remet en discussion Conte » : « L’instrument du MES sans conditionnalités n’existe pas. Le Parti Démocrate doit expliquer aux Italiens pourquoi il a changé d’avis. En acceptant le recours au MES, l’Italie mettrait une hypothèque sur son avenir. Il faut tenter d’autres voies. Selon nous, le MES est une arnaque. Nous ne le voterons jamais au Parlement ».
LETTRE de Silvio Berlusconi au directeur du Giornale « Le MES ne doit pas être diabolisé, utilisons-le sans conditionnalité » : « Ce serait absurde de ne pas utiliser ces 36 milliards pour l’urgence sanitaire et pour adapter les entreprises et les lieux de travail afin qu’ils soient plus sûrs face à la pandémie. Si Conte devait renoncer au MES, ce serait comme si on laissait notre argent à l’Europe. ‘’Faire tout seul’’ n’est pas seulement une arme émoussée, mais aussi une arme dangereuse. Elle est émoussée car, qu’on le veuille ou non, nous sommes dans une situation de faiblesse liée à notre endettement public, que le virus est en train d’accentuer. Elle est dangereuse car elle risque d’augmenter les poussées anti-européennes dans l’opinion publique. L’Union Européenne a certes ses responsabilités, elle a mal réagi face à cette crise, surtout au début, et encore aujourd’hui certains pays ont difficulté à comprendre que si on ne se sauve pas tous ensemble, personne ne se sauvera. Rappelons que ce sont les partis souverainistes et ceux anti-européens qui conditionnent les choix des pays comme la Hollande, des choix qui sont contre l’Italie. L’Italie ne doit pas rester isolée en Europe le 23 avril prochain. Si nous renonçons aux slogans et si nous construisons des accords en Europe par le biais du Recovery Fund, nous obtiendrons beaucoup de ressources essentielles »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD favorable à la réouverture rapide des entreprises.
Allemagne.
Alice Weildel, co-présidente des élus AfD à la Chambre des députés : "Manière d'agir dans la crise du corona : sauver les petites et moyennes entreprises par la réouverture rapide."
16:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2020
"Phase 2, certaines filières rouvrent mais les régions reprendront en ordre dispersé."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur l’assouplissement des mesures de confinement (phase 2) décidé par le gouvernement, prévoyant le début de réouvertures de certains secteurs, ainsi que sur la baisse des nouveaux cas, exception faite pour la Lombardie.
« Régions, réouvertures en ordre dispersé » - " Ordonnances et règles différentes, le gouvernement prépare la phase 2 '' (Corriere della Sera), « L'école est finie » - " Premières réouvertures. Les cas à Milan ne baissent pas. Macron demande plus d'audace à l'Europe '' (La Repubblica), « Made in Italy, Conte vers la réouverture » - ''Autos, mode, design et métallurgie'' (La Stampa, Il Mattino), « Phase 2, certaines filières rouvrent mais les régions reprendront en ordre dispersé » (Il Sole 24 Ore), « Les déplacements gérés par une application » (Il Messaggero), « L’hôpital de la ''Fiera'' de Milan, un bluff et peu d'hospitalisés'' (Il Fatto Quotidiano), « Les vacances en danger » - ''L'Europe invite à ne pas faire de réservations. Le secteur du tourisme proteste (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement la baisse des contagions enregistrées malgré un chiffre stable des décès et sur le début de la « phase 2 » prévoyant la réouverture de certaines activités. Le discours du Président de la République E. Macron est également cité.
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Caccia : « Régions, réouvertures en ordre dispersé » : « Des règles différentes pour les réouvertures dans les régions. L'assouplissement des mesures de confinement (phase 2) décidé par le gouvernement prévoit le début des réouvertures seulement dans certains secteurs. Les régions choisissent de rouvrir en ordre dispersé, avec des règles différentes : à la fin du mois d'avril, les filières automobiles, de la mode, du design et de la métallurgie pourront recommencer leurs activités et, à partir d'aujourd'hui, les magasins pour bébés, les papeteries et les librairies rouvriront. Mais en Lombardie, Piémont, Trentin-Haut Adige et Campanie les librairies et les papeteries resteront fermées jusqu'au 3 mai. En revanche, en Toscane, comme en Ligurie, elles pourront rouvrir mais sous réserve de trois conditions fondamentales : avoir désinfecté les magasins, avoir des dispositifs de protection des employés et pouvoir garantir une distance interpersonnelle de deux mètres. Dans le Latium, les librairies pourront rouvrir à partir du 20 avril si les mesures de sécurité nécessaires sont garanties. Les règles évoluent du Nord au Sud. Le président de Vénétie, Luca Zaia, a assoupli davantage les interdictions, en permettant aux papeteries et librairies de rouvrir deux jours par semaine et aux citoyens de pouvoir pratiquer des activités sportives, en annulant la distance limite de 200 mètres de la maison ».
ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia « Arrêtons les polémiques, le Centre et le Sud représentent l’urgence » : « ‘’Il est nécessaire de donner plus d’attention au Centre et au Sud. Le Mezzogiorno est une poudrière et nous devons faire tout notre possible pour qu’il n’explose pas. Nous ne devons pas perdre de temps en polémiques inutiles alors que le Chef de l’Etat a lancé un appel à la solidarité et que le Pape a demandé à toute l’Europe d’adopter des réponses solidaires et innovantes. Le virus risque d’affaiblir le Centre et le Sud qui n’ont pas la force industrielle du Nord de l’Italie. Il est évident que si le Coronavirus devait se développer en Afrique de manière virulente, le Centre et le Sud seraient le plus exposés. C’est une possibilité qu’il ne faut ni exclure ni sous-estimer. Il faudrait alors garder les frontières externes européennes fermées à l’instar des américains et des chinois. Il est fondamental que l’Europe mette en place des instruments pouvant rassembler des moyens financiers au niveau communautaire permettant d’adopter un grand plan de reconstruction du tissu économique et social à partir des zones les plus défavorisées’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
La banque ING ferme les comptes de Björn Höcke et de sa femme.
Allemagne. La banque ING ferme, sans donner de raison, les comptes du dirigeant de l’AfD en Thuringe Björn Höcke et de sa femme.
01:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2020
Coronavirus : le Forum voor Democratie demande l'arrêt des politiques climatiques.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet appelle à ce que plus aucune politique climatique insensée et chère ne soit conduite dans les différentes provinces du pays durant la crise du coronavirus, dont les conséquences coûteront des milliards d’euros.
16:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/04/2020
Article de Lionel Baland sur les émeutes à Anderlecht.
Belgique. Émeutes à Anderlecht :
https://www.bvoltaire.fr/emeutes-a-anderlecht-en-belgique...
16:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : 49 % désirent quitter l'Union Européenne.
Italie. Un sondage Tecné montre que 51 % des Italiens désirent rester dans l’Union Européenne et 49 % veulent la quitter (les 14 % qui ne savent pas ont été exclus des résultats). Fin novembre 2018, les chiffres étaient respectivement de 71 % et 29 %.
01:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2020
"Respect pour les héros des soins. Gardez les distances."
Pays-Bas.
Thierry Baudet du Forum voor Democratie : "Respect pour les héros des soins. Gardez les distances."
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2020
La voiture des parents d'un député AfD incendiée.
Allemagne. À Leipzig en Saxe, la voiture des parents du député fédéral de l’AfD Siegbert Droese a été incendiée. Le véhicule est complètement détruit. Le même scénario s’était déroulé en août 2019.
20:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Coronavirus : les élections dans le canton d’ Appenzell Rhodes-Intérieures sont reportées.
Suisse. Appenzell Rhodes-Intérieures. Les élections pour le législatif du canton sont reportées au 23 août 2020. Elles étaient prévues le 26 avril.
19:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réouvertures, bras-de-fer."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur les pressions exercées par les industriels du nord qui lancent un appel au gouvernement pour accélérer le passage à la "phase 2" et mettre en œuvre le plan de réouverture graduelle, ainsi que sur les nouvelles négociations au sein de l'Eurogroupe pour l'adoption de mesures communes face au Coronavirus : « Réouverture différente selon les régions » - " Pression des industriels du Nord. Conte demande plus de flexibilité à l'Europe '' (Corriere della Sera), « La fièvre du Nord » - " Conte freine et rencontre les syndicats. UE, Italie orientée vers le MES '' (La Repubblica) « 15 autres jours de fermeture » - ''Conte : que l'Europe se manifeste ou nous ferons seuls'' (La Stampa), « Liquidité et phase 2, les entreprises font pression » (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures ciblées et par zone » - ''bras de fer experts-industriels'' (Il Messaggero, « Réouvertures, bras-de-fer » (Il Mattino) « Un grand flop » - ''A 4 jours de l'annonce le décret liquidité n'est pas encore adopté (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur le débat sur la réouverture des entreprises, sur les négociations de l’Eurogroupe et sur la baisse des contagions enregistrées hier.
Sur Twitter, les hashtags #Covid-19 et #DieWeilt (suite à un article du quotidien allemand où l'on affirme que 'la criminalité italienne attend les fonds de l'Europe' et sur lequel Di Maio a demandé des excuses au gouvernement allemand) dominent.
COULISSE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Le plan pour l'Italie est prêt. Mais le jeu des Pays-Bas fait échouer l'entente » : « Il était cinq heures du matin hier quand un compromis qui convenait à tout le monde a été trouvé. Se profilait un point d'équilibre entre les ministres des Finances européens, un accord sur lequel pouvait se tenir la zone euro, prise dans l'étau de la plus terrible catastrophe macroéconomique depuis la guerre. Le projet d'accord prévoyait ce que l'Italie, l'Espagne et la France demandent depuis des semaines. Au point 4 était prévu un 'Recovery Plan' pour la reprise basé sur des 'mécanismes innovants', qui prévoyait l'émission de dette européenne pour soutenir les dépenses publiques des États les plus touchés par la pandémie, les sommes seraient restituées à échéances différentes selon les différentes exigences des États. Dans ce projet, il y avait les eurobonds sans qu’ils ne soient jamais nommés. Le tournant était arrivé quand Bruno Le Maire avait conclu l'accord avec son homologue allemand Olaf Scholz. En Allemagne, d'ailleurs, monte une tendance de Realpolitik favorable à faire des concessions au pays du Sud. Tous étaient prêt à l'accord. Sauf Wopke Hoekstra [démocrate-chrétien], le ministre des finances des Pays-Bas, qui a l'ambition de prendre la place du Premier ministre libéral Mark Rutte, et qui s'était fait assigner par son parlement le plus impossible des mandats pour négocier : zéro concession. Il y est resté fidèle. Vaguement soutenu par l'Autriche et la Finlande, pendant trois heures il a insisté sur les conditions politiquement impossibles à accepter pour l'Italie : Matteo Salvini et l'aile souverainiste du M5S n'attendaient rien d'autre pour attaquer Gualtieri (PD) et le Palais Chigi (Conte). Le ministre néerlandais essaye de pousser la négociation au niveau des chefs d'État et de gouvernement pour que soit son allié et rival Rutte à accepter un compromis impopulaire dans le pays où l’extrême droite monte. Ainsi Hoekstra essaye d'éliminer Rutte en tenant en otage l'Europe entière. Mais à l'Eurogroupe, Scholz ne l'en a pas empêché. Il n'a pas fait en sorte que l'on signe, en formalisant le seul désaccord des Pays-Bas. L'Eurogroupe et les leaders des pays ont fait beaucoup de route en peu de jour mais ils ne sont pas encore arrivés à destination. »
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin : « Eurogroupe, affrontement sur le Fonds Sauve-Etats. Pression d'Allemagne et France sur les Pays-Bas. »
COULISSE Il Messaggero A. Gentile « Conte hausse le ton mais on négocie sur les Covid-bonds et le MES allégé » : « Réunion hier entre Conte, Gualtieri (PD) et Di Maio (M5S). Pour le Palais Chigi et le ministère de l’Economie ‘’si nous obtenons trois bons résultats, il faudra avaler quelque chose mais nous ne ferons jamais recours au MES’’. Grâce à l’axe avec la France et à l’assouplissement de l’attitude de l’Allemagne, Roberto Gualtieri a réussi à obtenir une ouverture sur les « recovery bonds », l’émission de dette commune liées strictement à l’urgence. Reste à abattre maintenant le mur des Hollandais ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bavière : la CSU donnée en grande forme au sein d'un sondage.
Allemagne. Bavière. La crise du coronavirus profite à la CSU qui, au sein d'un sondage Infratest dimap, atteint ses scores d'avant l'époque de l'ouverture des frontières aux migrants en 2015.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/bayern.htm)
CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
Freie Wähler : Électeurs libres
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
02:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2020
Autriche : les écologistes désirent rétablir les droits de succession.
Autriche. Les écologistes désirent rétablir les droits de succession, les patriotes du FPÖ s'y opposent :
http://autriche-matin.at/2020/04/08/coronavirus-kogler-ve...
16:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Position commune de l'AfD sur le coronavirus.
Allemagne. Ce mardi 7 avril 2020, le groupe des élus de l’AfD a adopté une position commune dans le cadre de la crise du coronavirus. Le parti désire que le pays soit ramené progressivement à la normale.
L’AfD était divisée, lors de cette crise, entre sa tendance sociale désirant des mesures strictes de confinement et sa tendance libérale désirant au plus vite le retour à la normalité économique.
14:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Di Maio : "Ce n’est pas comme en 2008, l’Italie ne sera pas l’outlet des entreprises étrangères."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur le plan du gouvernement pour une réouverture graduelle de certains secteurs productifs après Pâques et un passage à la "phase 2" pour les citoyens et les magasins au 4 mai. La baisse significative de nouveaux cas de coronavirus et l'absence d'accord à ce stade au sein de l'Union européenne sur les euro-obligations sont également rapportées : « Phase deux, roulements pour la réouverture » - " Le ''non'' des Pays-Bas bloque l'Europe '' (Corriere della Sera), « Phase deux, le plan pour une réouverture graduelle » - " Conte à l'Europe : coronabond ou pas d'entente '' (La Repubblica) « Le plan de Conte pour une réouverture en deux temps » (La Stampa), « Liquidité, la course à obstacles pour les entreprises » - "Eurogroupe divisé sur les Covidbonds" (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures, d'abord les entreprises » - ''Les experts divisés; Conte : Il faut rouvrir'' (Il Messaggero, Il Mattino).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur le plan du gouvernement pour une réouverture graduelle, sur l'absence d'accord à ce stade au sein de l'Union européenne sur les euro-obligations et sur la baisse des contagions.
ARTICLE Corriere della Sera « Voilà comment rouvrira l’Italie » : « A partir du 15 avril, feu vert à certaines entreprises. Le 4 mai, une réouverture ‘’lente et graduelle’’ des autres activités. Les employés et les clients seront contingentés. La distance de sécurité et les dispositifs de protection obligatoires pour ceux qui ont un contact avec le public. Le télétravail sera toujours privilégié pour éviter l’affluence dans les bureaux. Les habitudes devront changer par rapport au passé mais c’est la condition pour pouvoir rouvrir. Le gouvernement et les experts sont sûrs que les citoyens accepteront les nouvelles règles. Le Président du Conseil, lors de la réunion avec le comité technique scientifique a été clair : ‘’la garantie de la santé reste prioritaire, mais les moteurs du pays ne peuvent pas rester éteints trop longtemps’’. Les experts s’opposent à la réouverture des écoles. Mieux vaut en reparler en septembre. Pour les coiffeurs, les centres esthétiques et tout lieu prévoyant des contacts directs ou rapprochés, il sera nécessaire de prendre un rendez-vous afin d’être uniquement à deux dans une pièce : le travailleur et le client. Conte a demandé aux experts une demande spécifique ‘’élaborer un programme sur la phase 2’’ avec des experts de modèles d’organisation du travail, des sociologues, des psychologues, d’experts en statistique pour arriver à des ‘’modèles de cohabitation avec le virus’’. Obligation pour les travailleurs en contact avec le public de porter des masques et des gants, mais les citoyens aussi devront toujours les avoir avec eux s’ils doivent se trouver dans des situations de contact et avec du public »
ENTRETIEN Sole 24 Ore, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères « Ce n’est pas comme en 2008, l’Italie ne sera pas l’outlet des entreprises étrangères » : « ‘’Les avoirs stratégiques nationaux seront protégés. Il faut un rôle fort de l’Etat dans le moment de la réouverture. Il s’agit de protéger la compétitivité de nos entreprises, protéger le futur et les emplois. Avec le décret liquidité, nous avons décidé de mettre, outre le traditionnel rôle du Fonds central de garantie, un nouvel rôle du SACE qui permettra de donner des garanties en faveurs d’opérations de financement demandées par les plus grandes entreprises et permet aussi de renforcer le soutien financier à l’export. Il n’y a eu aucun bras-de-fer (avec le ministre de l’Economie R. Gualtieri) mais une confrontation orientée à garantir un maximum d’efficacité à l’instrument d’intervention. Le travail conjoint des ministères de l’Economie et des Affaires étrangères a réussi à garder le SACE dans le périmètre de la Caisse de Dépôts et de Prêts, et garantissant aussi la pleine continuité opérationnelle. Nous visons à une offre importante de financement facilité pour l’exportation, la communication stratégique, avec une campagne de promotion efficace, une stratégie d’e-commerce plus vaste et plus agressive, un élargissement du périmètre territorial et un accroissement des accords avec la grande distribution organisée internationale, un effort significatif dans la numérisation. À un renforcement et à une modernisation du système des foires, qui doit être absolument protégé. S’il y a réouverture, c’est le comité scientifique qui nous dira quelles sont les mesures à prendre, mais nous devons être prudents, car si nous échouons à la phase deux, nous retournerons au lockdown et nous repartirons à zéro. La polémique sur la Chine et la Russie ? C’est un film irréel que l’on assiste uniquement en Italie. Même les Etats-Unis sont en train de recevoir des aides importantes de la Chine. L’Italie a reçu des aides de tous les pays, il n’y a pas de couleurs politiques face à la solidarité. Nous ne parlons pas de nouvelle géopolitique ou d’alliances, l’Italie demeure loyale, nous parlons d’humanité’’ »
ARTICLE La Stampa A. Lamattina : « La droite ne votera pas le décret sur les aides aux entreprises » : « Après avoir tant parlé d’unité nationale, voulue et favorisée par le Chef de l’Etat, la majorité va tout droit dans sa direction et décide de mettre le vote de confiance au décret « Cura-Italia ». Le Centre droit salue et se prépare à voter contre au Sénat. Plusieurs raisons expliquent cette rupture, entre-autre la demande de Conte et du ministre Gualtieri de retirer les amendements. Chose que l’opposition n’a pas voulu faire. Mais il y a aussi un aspect strictement politique de l’échec de la cabine de régie, après les rencontres de ces derniers jours. Tous les protagonistes de l’opposition qui ont fréquenté aux tables de confrontation ont pu constater une disponibilité du Parti Démocrate et de Gualtieri en particulier, alors que Conte et le M5S ont montré une attitude plus hostile. ‘’La vérité’’ – fait-on savoir du Palais Chigi – ‘’est que leurs propositions étaient hors des paramètres établis au préalable. Il y aura l’occasion de collaborer pour l’écriture du décret d’avril’’. Mais l’opposition donne une autre explication : les 5 Etoiles souffrent de cette étroite collaboration, notamment avec Forza Italia et Fratelli d’Italia. Et puis il y a l’antipathie particulière et personnelle entre le Président du Conseil et Matteo Salvini. Reste le fait que la cabine de régie a échoué. Et le vice-président de FI, A. Tajani, souligne que l’appel du chef de l’Etat est tombé dans le vide »
ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Romano « Le bras-de-fer sur le fonds pour la reconstruction » : « Pour la France, l’Italie et l’Espagne, les mesures mises en place par le MES, la BEI et le fonds ‘’Sure’’ ne suffisent pas et demandent un engagement sur les covidbonds. L’aspect le plus controversé semblait celle de la proposition française de créer un fonds financé par des obligations communes avec lequel investir dans la phase de la reprise après la disparition du virus. Derrière ce choix de proposer cet instrument se cache la crainte de la France mais aussi d’autres pays comme l’Italie et l’Espagne d’assister à une hausse dramatique de la dette nationale, pouvant mettre en danger la stabilité de la zone euro au moment où soutenir l’économie pour éviter une réduction des capacités productives est essentiel. L’Allemagne hésite et les Pays-Bas s’opposent. Hier la France jouait un match politiquement intéressant. Historiquement, Paris a toujours préféré s’associer à Berlin sur les marchés financiers. La France de Macron serait-elle prête à aller sur son propre chemin ? Les niveaux élevés d’endettement que cette crise provoquera aussi en France laisse la porte ouverte à la possibilité que cela s’avère ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Anvers : le Vlaams Belang distribue des masques et des centaines de combinaisons.
Belgique. Flandre. Anvers. Le Vlaams Belang a distribué aujourd'hui 10.000 masques et des centaines de combinaisons de protection à la police, aux centres de soins et au personnel médical.
01:07 | Lien permanent | Commentaires (0)