Allemagne. Le parti d’Angela Merkel, la CDU, se suicide en Thuringe :
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Italie. Revue de presse.
Le coronavirus fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment les dernières mesures du gouvernement pour endiguer la diffusion du virus ainsi que le début de restrictions décidées par certains pays déconseillant de se rendre en Italie. Le quotidien romain relève notamment les « perplexités de la France qui a tout fait pour éviter d’alimenter la psychose » (La Repubblica) ainsi que la visite du ministre de la Santé O. Véran à Rome pour rencontrer son homologue « à quelques heures de l’arrivée à Naples du Président Macron pour le sommet bilatéral » : « Nouvelles mesures pour contenir le virus » - ‘’Ceux qui ont été dans les régions contaminées doivent le déclarer aux structures sanitaires’’ (Corriere della Sera), « Italie, non merci » - ‘’De Londres à Paris jusqu’à Madrid, le monde nous isole, le tourisme chute -40%. Le salon du meuble de Milan reporté, le PIB en danger’’ (La Repubblica), « Virus, le cri du Nord : ‘’risque paralysie’’ » (La Stampa), « Conte : des mesures extraordinaires pour l’économie » (Sole 24 Ore), « Virus, le tour de vis dans toute l’Italie » - ‘’Quarantaine obligatoire, les lieux d’art fermés’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Conte est le virus » - ‘’Mensonges sur la Lombardie et silences sur les aides’’ (Il Giornale).
EDITORIAL, Repubblica, S. Folli, « Le bras-de-fer des perdants » : « Il suffit d’un grain de bon sens pour comprendre que ce n’est pas le moment de proposer le conflit entre Etat central et poussées fédéralistes des régions. Le compromis trouvé sur la gestion du virus est donc une bonne nouvelle. Il a été possible de constater ces séquelles vénéneuses d’une réforme malencontreuse de la Constitution concernant les compétences de l’Etat et celles des Régions. Il était inévitable que les problèmes ressurgissent sur la question sanitaire, de compétence exclusive des Régions. Du coup, le bras de fer entre le Palais Chigi et le Nord dominé par la Ligue avait-il un sens ? Une coalition parlementaire PD-M5S-LeU qui n’a pas la majorité dans le pays et qui surtout ne bénéficie pas d’un consensus majoritaire dans les régions du Nord devrait s’abstenir d’engager un bras-de-fer pareil. La crise sanitaire est en train d’aider, dans l’immédiat, le gouvernement Conte à condition que ce dernier ne fasse pas d’erreurs et qu’il soit toujours conscient de sa faiblesse ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Molinari : « L’incertitude qui nuit à la Nation » : « La querelle entre le président du Conseil Conte et le président de la Région Lombardie sur les mesures contre le coronavirus décrit la faiblesse de notre pays dans la gestion de la plus grave urgence sanitaire de l’Histoire de la République. Le gouvernement a adopté des mesure qui ont littéralement arrêté la vie publique et économique du centre et du Nord et ont immédiatement transformé notre pays en deuxième catalyseur de soupçons globaux sur le virus après la Chine, provoquant ainsi l’effondrement des marchés et de la Bourse. Mais la plus grande erreur a été celle de laisser le calendrier des mesures contre le virus, et donc la crédibilité de la nation, à la merci de l’incertitude parce que cela nuit à l’Italie. Voilà pourquoi le désaccord sur la qualité de la Santé lombarde entre Giuseppe Conte et Attilio Fontana (Ligue du Nord) est en opposition avec l’intérêt national. Il n’y a aucun doute que le président du Conseil a raison de reprocher à la Santé lombarde de laisser s’échapper le ‘’patient 0 ‘’ et il n’y a aucun doute non plus qu’il a la responsabilité d’avoir bloqué les vols de la Chine mais pas les arrivées indirectes. Mais c’est exactement pour ces raisons que Conte et Fontana devraient éviter de se disputer à des fins politiques pour faire comprendre aux électeurs qu’ils sont en train de poursuivre l’intérêt de tout le pays ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Allemagne. Hambourg. L’AfD a obtenu, lors des élections pour le Parlement de Hambourg de ce 23 février 2020, son meilleur résultat, avec 24 %, dans le quartier de Billbrook, une partie précarisée de la ville comprenant 78 % d’étrangers. En revanche, dans les quartiers bourgeois peuplés quasi-exclusivement d’Allemands, ce sont les Verts et les sociaux-démocrates qui ont performé.
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Autriche. À la suite de l’épidémie de Coronavirus, le chef de file du groupe des élus du FPÖ à la Chambre des députés Herbert Kickl exige des contrôles frontaliers, la mise en quarantaine des clandestins et des demandeurs d’asile et une communication efficace sur le sujet vers le public.
21:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Le parti d’Angela Merkel, la CDU, se suicide en Thuringe :
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Italie. Revue de presse.
Le coronavirus fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment le nombre des décès et des infectés ainsi que les conséquences financières de la crise sur la bourse de Milan : « Quatre nouveaux décès mais les foyers restent les mêmes » - ‘’Conte critique l’hôpital lombard, le président de la Lombardie mécontent’’ (Corriere della Sera), « Le virus qui contamine les marchés » - ‘’30 milliards brûlés en un jour’’ (La Repubblica), « Le virus divise l’Italie et fait plier les bourses » (La Stampa), « Virus, les marchés en berne » - ‘’Un nouveau décret pour aider les entreprises’’ (Sole 24 Ore), « Virus, l’affaire des frontières » - ‘’Des limitations du côté français et espagnol’’ (Il Messaggero), « Pourquoi l’Italie a le record d’infectés » - ‘’Nous les dénichons, d’autres pays les ignorent’’ (Fatto Quotidiano), « Le virus ne s’arrête pas » (Il Giornale), « L’Italie risque l’isolement » - ‘’La France et l’Espagne limitent les arrivées, plusieurs pays déconseillent de se rendre en Italie’’ (Il Mattino).
ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Rome fait pression sur l’UE ‘’ne fermez pas les frontières’’ » : « L’objectif est de tranquilliser les pays voisins sur le fait que les foyers ont été circonscrits. L’« offensive » diplomatique afin d’éviter la fermeture des frontières ne pouvait pas ne pas impliquer les ambassadeurs italiens en poste en Suisse, Croatie, France, Allemagne, Autriche, Slovénie et Monaco. Ils ont tous été convoqués en téléconférence par le ministre des Affaires étrangères L Di Maio. Le ministre de la Santé R. Speranza fera de même aujourd’hui en rencontrant ses homologues d’Autriche, de Slovénie, de Suisse, de France et d’Allemagne pour expliquer dans les détails les mesures adoptées. La préoccupation de G. Conte est d’éviter que l’Italie soit l’objet de mesures restrictives pouvant faire empirer un cadre économique déjà compliqué ».
ENTRETIEN Corriere della Sera de Luigi Di Maio, Ministre des Affaires étrangères : « Nous sommes transparents avec les autres États. De nouvelles mesures contre la contamination » : « ‘’ Nous devons raconter la réalité pour combattre la psychose, non pas pour l’alimenter. Notre communication à l’étranger sera basée sur la transparence, qui dans ces situations est la mesure qui montre la fiabilité d’un pays. Nous enverrons un rapport quotidien à toutes nos ambassades afin qu’elles puissent sensibiliser nos interlocuteurs. Nous informerons tous les gouvernements du monde avec le maximum de clarté. Il est clair que nous avons fait beaucoup de tampons en Italie, probablement plus que tous les autres pays européens. Nous avons adopté les mesures les plus strictes en Europe, même l’UE l’a reconnu. Il s’agissait d’un devoir de précaution extrême. Nous approuverons un décret qui aidera l’Italie. Parmi les priorités il y a la sauvegarde de notre export qui pèse 32% du PIB. L’esprit du gouvernement est de travailler avec le maximum d’unité pour la sécurité des Italiens»
EDITORIAL, Repubblica, S. Folli, « Gouvernement, le virus à double tranchant » : « La crise du coronavirus a au moins une double retombée politique. D’une part, un gouvernement faible, sans véritable identité ni perspective, est obligé de prendre des décisions exceptionnelles. De l’autre, on sent dans l’air un vague air d’unité nationale, comme souvent dans les moments difficiles. L’épidémie de Coronavirus a calmé Renzi et a induit l’opposition de centre droit de baisser d’un ton dans les polémiques. Le président du Conseil ne cache pas sa satisfaction pour l’avantage qui en découle à court terme. Tout dépendra de la durée de la période d’urgence pour voir si vraiment ce gouvernement peut faire face à une crise imprévue et exceptionnelle. Si le virus était tenu sous contrôle et qu’il perdait d’intensité en quelques mois, le gouvernement Conte pourrait se présenter comme le vainqueur d’une épreuve très difficile. Le profil du gouvernement est donné surtout par le PD et par un M5S encore en mesure de donner quelques lignes programmatiques. Conte lui-même agit comme fiduciaire du parti de Zingaretti et Franceschini. Le paradoxe est que le PD détient les clefs de l’exécutif avec un consensus autour de 20% et qui plus est peu homogène. Il est clair que la résolution de la crise coronavirus serait bénéfique au PD. Mais dans le cas contraire ? Le président du Conseil a déjà commencé à tisser sa toile, ce n’est pas un hasard. Il a obtenu la main tendue de Berlusconi, une attention de courtoisie de Meloni, la froideur de Salvini. Tout apparaît cependant prématuré, et ainsi l’unité nationale semble de la science-fiction politique ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Effet virus, Fontana e Zaia collaborent avec le gouvernement » : « La tentative de Salvini de profiter de la situation d’urgence pour faire porter la responsabilité sur Conte et sur le gouvernement est substantiellement tombée dans le vide. Pas seulement parce que le reste de l’opposition, Berlusconi et Meloni, ont choisi la voie de la collaboration. Mais aussi à cause du fait que les gouverneurs de la Ligue des régions du Nord les plus touchées, Fontana et Zaia, se sont engagés à dialoguer avec le gouvernement. »
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le gouvernement assiégé par Salvini et le facteur temporel » : « Il n’y a pas vraiment de climat bipartisan. Conte avait tenté d’impliquer les oppositions dans la gestion. Or, Salvini n’a pas hésité pour accuser le gouvernement Conte II d’avoir ridiculisé l’image de l’Italie alors que plusieurs pays fermaient les frontières ou décidaient de mettre en quarantaine ceux qui rentraient d’Italie. Pourquoi cette agression ? Car cela représente une autre occasion pour le leader de la Ligue de faire tomber le gouvernement qui, dans cette urgence sanitaire aux conséquences économiques inconnues, pourrait ne pas résister. Tout dépendra aussi de la durée de cette urgence. Sans compter que les « zones rouges » touchées, la Lombardie et la Vénétie, sont celles les plus productives de la péninsule. Entretemps, les présidents des Régions bougent en ordre dispersé sur la fermeture des écoles ou sur le blocage de gens venant du Nord comme cela a été le cas dans les Marches et en Basilicate. Cela a échappé à la gestion collégiale et coordonnée ».
ARTICLE, La Repubblica, C. Sannino : « Les territoires : anxiété du contrôle pour ceux qui rentrent du Nord » : « L'accélération de la propagation de l'épidémie de coronavirus a renforcé les mesures pour tenter d'endiguer la contagion grâce à un cordon sanitaire instauré autour de onze communes du Nord considérées comme le foyer de l'épidémie. Parmi les présidents des Régions du Nord impliquées l’anarchie règne et chacun à la tendance à prendre des mesures de façon autonome. Aujourd’hui, le président du Conseil Giuseppe Conte va rencontrer les présidents (en vidéoconférence) pour tenter d’arrêter le chaos et établir une ligne commune de travail dans un esprit de collaboration ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Rogari et G. Trovani « Comptes publics, l’objectif de la flexibilité pour sauver la loi de finances » : « Le match sur la flexibilité avec Bruxelles se jouera sur les dépenses qui se rajouteront pour faire face à l’urgence coronavirus. Pour maintenir la trajectoire du déficit sur les rails décidés dans les mois précédents, il faudra inévitablement tabler sur 2 voire 4 milliards. Or, le budget mis à disposition au niveau européen est décidément inférieur, comme le montre la première tranche allouée à hauteur de 232 millions ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera F. Fubini « L’Europe (inachevée) peut faire davantage dans la crise » : « L’Italie est passée désormais à 4 000 tests tampons. En France, par exemple, le ministre des Solidarités et de la Santé évite de répondre au Corriere sur le nombre de tests effectués. Il est probable qu’il existe dans les hôpitaux ou dans les lieux de travail en France, en Allemagne, en Autriche ou en Espagne des mesures adoptées avant et avec plus d’efficacité qu’en Italie. Mais la leçon dans tout cela est la suivante : l’Europe a un espace où l’on circule librement tout comme les denrées. Or, face à une épidémie globale, l’Union Européenne n’a pas de protocoles communs de prévention et de sécurité ni de standards sanitaires contraignants et valables pour tous. Sur l’intensité des contrôles, il est difficile de comprendre à quel point le coronavirus est répandu en Europe. Entretemps, Marine Le Pen, chère amie de nos souverainistes, a été la première à dire que l’Italie devait être isolée. Elle nous a donné une idée de quel genre de voisin serait la France si elle devait remporter les élections et de quel genre d’Europe nous aurions avec de tels leaders ».
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « M5S, Di Battista revient et met la pression sur Di Maio pour le congrès » : « Alessandro Di Battista rentre en Italie pour préparer et proposer sa proposition aux M5S, en terme anti-UE, et lance la suppression de l’équilibre budgétaire dans la Constitution ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Alessandro Di Battista
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Allemagne. Hambourg. Les patriotes de l’AfD décrochent 5,3 % et 7 sièges lors des élections de ce 23 février 2020 pour le Parlement de Hambourg. Les libéraux du FDP n’atteignent pas le seuil des 5 % nécessaires, mais obtiennent un mandat direct :
(https://www.wahlen-hamburg.de/wahlen.php?site=left/gebie...
La répartition des 123 sièges :
SPD : sociaux-dmocrates : 54
Grüne : écologistes : 33
CDU : démocrates-chrétiens : 15
die Linke : post-communistes : 13
AfD : patriotes : 7
FDP : libéraux : 1
21:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Thuringe. L’accord entre les 3 partis de gauche (die Linke, SPD, Verts) et la CDU fixe les élections pour le Parlement de Thuringe en avril 2021, parce que les élus déjà présents lors de la précédente législature auront atteint à ce moment les 6 ans nécessaires pour le droit à la pension.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/21/la-...)
15:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Lors de l'annonce du pronostique à 20h des élections à Hambourg, ce 23 février 2020, la rédaction de la télévision publique jubile (écoutez le bruit) lorsqu'il est annoncé que les patriotes de l'AfD sont en dessous des 5 % nécessaires (finalement, ils sont au-dessus) :
https://twitter.com/Hartes_Geld/status/123162973876820377...
15:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet s’oppose à l’entrée de l’Albanie et de la Macédoine du Nord au sein de l’Union Européenne. Le parti considère que ces deux pays posent problème, d’un point de vue économique, mafieux, corruptif. De plus, l’islam est répandu au sein de ces deux entités.
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie. Revue de presse.
Le coronavirus fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment les mesures adoptées par le gouvernement après les premiers cas de transmission dans le Nord de l’Italie [152 positifs et 4 décès ce lundi matin à 9h00, ndr.] : « Virus au Nord, fermetures et barrages » (Corriere della Sera), « La moitié de l’Italie en quarantaine » (La Repubblica), « Tout le Nord otage du virus » (La Stampa), « Le virus se propage, Milan fermé » (Il Messaggero), « Couvre-feu » (Il Giornale), « Virus, la grande fermeture » (Il Mattino) « Le virus global secoue les marchés, notamment l’automobile » (Sole 24 Ore).
ARTICLE La Stampa « Milan découvre la peur : assaut aux supermarchés et messe sur internet » : « Les théâtres, les cinémas, les magasins ont fermé. Même le Dôme et La Scala, symboles de la ville, suspendent leurs visites. Les Milanais, pris au dépourvu, se déversent dans les rues et occupent les terrasses des bars. Mais ce sont surtout les supermarchés qui sont pris d’assaut. Malgré les appels au calme, à partir d’aujourd’hui et pendant au moins une semaine, la moitié de la ville fermera ses portes : toutes les écoles, les universités, les salles de gym, les musées, même la pinacothèque Brera. Le Palais de justice a suspendu les convocations des avocats venant des « zones rouges de contamination ». Le métro, encore ouvert, est peu fréquenté. Le maire de la ville, Beppe Sala, a conseillé aux Milanais : ‘’ne restez pas chez vous mais évitez au minimum les moments de socialisation’’ ».
ARTICLE Corriere della Sera L. Salvia, « Coronavirus - Les remboursements de prêts, les impôts et les factures suspendues » - « Le Palais Chigi prépare un décret de soutien pour l’emploi. Le gouverneur de la Banque d’Italie, Visco, ‘’cela pourrait peser à hauteur de 0,2% sur le PIB’’ » : « Une première réponse devrait arriver ce lundi avec un décret-loi. Dans la zone rouge que constituent les onze communes le paiement des factures, les impôts et les remboursements de prêts seront suspendues. Le télétravail sera possible pour les institutions publiques et les entreprises privées. Nombreuses sont celles qui l’ont déjà choisi. ».
ARTICLE, Repubblica, A. D’Argenio : « Coronavirus, Bruxelles prête aux aides économiques. Mais Le Pen attaque. Gentiloni : ‘Non à la panique‘ : Marine Le Pen attaque : ‘’ Si l’épidémie en Italie devient incontrôlable, je suis favorable à réintroduire les contrôles aux frontières ‘’. Son allié Matteo Salvini, pour attaquer le gouvernement Conte, ne se soucie pas des conséquences que la mesure aurait pour la péninsule : ‘’Elle a raison de le demander ‘’. Sous la pression de la droite, la crainte de la fermeture de Schengen risque de devenir réelle. C’est une possibilité qui inquiète notre diplomatie. Dans la soirée le ministre de la Santé français, Olivier Véran affirme que Paris ‘’ regarde la situation en Italie. J’ai parlé avec mes collègues italien et allemand, nous nous sommes mis d’accord pour parler la semaine prochaine avec les autres ministres européens ‘’. À Rome, on craint que Le Pen puisse influencer le gouvernement français en le poussant à une décision extrême sur Schengen. À Bruxelles, les institutions de l’UE sont prêtes à aider notre Pays dans la lutte contre le coronavirus. Pour l’instant Conte n’a fait aucune demande à l’Union, affirme le gouvernement. »
ENTRETIEN Corriere della Sera Angelo Borrelli, chef de la Protection civile italienne « La vie sociale augmente les contagions. 3500 lits sont prêts » : « Le nombre de personnes contaminées augmente rapidement parce que nous faisons une grande campagne de prévention avec de très nombreux tests, 3.000 jusqu’à présent, pour diagnostiquer le virus. Fermer les villes est la seule solution valable et efficace. »
ENTRETIEN La Stampa de Luca Zaia (Ligue du Nord), président de la Région Vénétie « Le virus n’a pas de couleur politique, nous sommes en guerre, comme Rome » : « ‘’Certains pourront penser que nous avons pris des mesures draconiennes exagérées mais nous sommes en état de guerre et nous devons battre le virus. A ce stade, il n’y a pas d’autre solution que celle d’isoler les lieux où le virus a fait son apparition. J’ai fermé les écoles, les universités, le carnaval de Venise, les centres d’agrégation, les rendez-vous sportifs et même les cérémonies religieuses. Dans cette situation, nous devons faire un jeu d’équipe. Je le répète, il n’y a pas de couleur politique, en agissant seuls on ne va pas loin’’ ».
ENTRETIEN La Stampa Giorgia Meloni, fondatrice et secrétaire de Fratelli d’Italia « Que Conte ne se leurre pas, cette urgence ne sauvera pas ce gouvernement » : « ‘’Nous sommes disposés à collaborer mais que personne ne se fasse d’illusions : cette urgence ne sauvera pas le gouvernement. Qu’ils n’inventent pas d’excuses pour vivoter. J’ai de gros doutes sur toute l’affaire. Il y a trop de choses qui clochent. Les Chinois ont isolé 90 millions de personnes et nous, nous avons traité le virus au début comme s’il s’agissait d’une forte grippe. La fermeture des frontières évoquée par Marine Le Pen ? Si l’épidémie s’élargit, nous risquons cette situation. Ce serait très grave de devenir le lazaret d’Europe. Je voudrais faire noter que même dans ce cas l’Union Européenne n’existe pas. Il n’y a pas de protocole commun, nous procédons en ordre dispersé et nous serons ainsi exposés aux frontières ouvertes. Nous avec un protocole, les autres avec un autre. A quoi sert l’Europe si elle n’a même pas une ligne commune face à une urgence pareille ? Nous avons demandé de mettre en quarantaine tous ceux qui venaient de Chine. La gauche a une schizophrénie migratoire : pour être gentils, on doit aussi attraper le virus ? En Italie on ne peut parler de rien : on devient racistes dès qu’on soulève un problème’’ ».
ARTICLE, Il Messaggero, E. Pucci : « Écoutes téléphoniques, demain l’ok, dans le gouvernement la trêve tient. L’opposition : d’abord le virus » : « Un ministre, entre la plaisanterie et le sérieux, affirme, ironique : ‘’Cette histoire a sauvé le gouvernement.’’. Italia Viva a baissé d’un ton, rompre en ce moment serait absurde. La mesure de loi sur les écoutes téléphoniques doit être convertie avant la fin du mois de février, avant la décision de la majorité de continuer à avancer dans ses projets. Un message apaisant est toutefois arrivé de la part du chef de groupe en commission Justice de FI Costa qui a retiré les amendements sur la réforme de la prescription. ‘’Ils ne sont pas urgents. Maintenant il faut se concentrer sur ce qui se passe dans notre pays. ‘’. Le climat d’urgence nationale change la donne. ‘’ Pas de polémique, nous travaillons et soutenons le président Conte et le ministre Speranza ‘’ est le message que Renzi a transmis aux siens. »
ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Un gouvernement « ZingaRenzi » comme alternative au populisme et au salvinisme » : « La croissance des deux leaderships, d’un côté celui de Nicola Zingaretti (Parti Démocrate) et de l’autre celui de Giorgia Meloni, a réduit les espaces de lutte contre salvinisme et grillisme. Et Matteo Renzi, leader d’Italia Viva, en sait quelque chose. Mais il y a une possibilité pour la majorité de sortir de l’impasse, vu que ces deux leaderships sont très différents l’un de l’autre mais partagent un destin commun curieux : Zingaretti et Meloni sont les seuls chefs de partis à avoir réussi à capitaliser, en termes de consensus, sur les difficultés de Matteo Salvini de ces derniers mois. Entre les leaders du PD et de FDI il n’existe aucune convergence ni aucun point de contact mais leurs trajectoires indiquent que l’espace de l’anti-salvinisme a probablement été saturé précisément par leur croissance. La droite est représentée aujourd’hui par le format Meloni et la première alternative à la droite, malgré la concurrence active de Renzi, est représentée par le PD de Zingaretti, véritable moteur du gouvernement actuel. Mais, au-delà des limites de la droite de Meloni et du PD de Zingaretti, le point sur lequel il faudrait peut-être réfléchir, en ces jours de crise et non-crise, concerne un thème sur lequel même Matteo Renzi devrait s’interroger : sommes-nous sûrs que l’alternative au populisme se trouve hors du gouvernement ? Et si cette partie de l’Italie, qui ne se considère pas représentée par ceux qui sont au gouvernement mais pas non plus par ceux qui sont à l’opposition, voulait uniquement une force disposée à dicter l’agenda tout simplement de l’intérieur du gouvernement et non pas de l’opposition ? Ce serait alors le moment, peut-être, pour le leader actuel du PD Zingaretti et pour son prédécesseur Renzi d’arrêter de se disputer et de faire la seule chose qui pourrait servir à la majorité : faire naître le gouvernement Conte Ter, dirigé par le couple Zinga-Renzi. La possibilité existe, il faut seulement être capable de la voir ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Thuringe. Le président de la CDU de Thuringe Mike Mohring annonce son retrait.
[Il avait déjà annoncé vouloir quitter le poste de chef de file des élus CDU au Parlement de Thuringe.]
Le chef de file des élus CDU au Parlement de Thuringe sur le départ, Mike Mohring, critique le plan de son groupe visant à coopérer avec les post-communistes de Die Linke, alors qu'il avait auparavant promu cette idée.
Fortes tensions au sein du groupe
Un député CDU au Parlement de Thuringe déclare que le dirigeant sur le départ de son groupe Mike Mohring est ouvertement schizophrène : l’inventeur du projet de gouvernement avec les post-communistes de die Linke se distancie depuis des jours de lui-même.
Un autre député CDU du Parlement de Thuringe déclare que le dirigeant sur le départ de son groupe Mike Mohring cherche à monter ses derniers fans contre le groupe des élus : « Il désire se laver les mains de toute culpabilité et se venger sur le groupe des élus. »
Mike Mohring
16:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Le député CDU au Parlement de Thuringe Gottweis met en avant le fait que le secrétaire général de la CDU Ziemiak n'a pas précisé si le processus menant à de nouvelles élections en Thuringe doit être conduit en collaboration avec les post-communistes ou avec l'AfD.
16:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Le ministre fédéral CDU de la Santé rejette toute élection du post-communiste Bodo Ramelow, avec les voix des élus de la CDU, au poste de ministre-président de Thuringe.
La CDU fédérale, via son secrétaire général Paul Ziemiak, rejette l’élection d’un ministre-président post-communiste en Thuringe avec les voix de la CDU. Ziemiak estime que la seule solution consiste en de nouvelles élections.
Selon Paul Ziemiak, les députés du Parlement de Thuringe sont libres, mais tous les membres de la CDU sont liés par les décisions de la CDU fédérale.
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Thuringe. Les 3 partis de gauche et la CDU se sont mis d'accord : le post-communiste Bodo Ramelow sera élu ministre-président [avec l'aide de la CDU], un "pacte de stabilité" pour court-circuiter l'AfD est conclu, de nouvelles élections auront lieu le 25 avril 2021.
Un gouvernement de gauche minoritaire dirigé par le post-communiste Bodo Ramelow sera mis en place avec l'aide extérieure d'élus CDU. La CDU s'abstiendra de voter des motions contre ce gouvernement avec les libéraux du FDP et les patriotes de l'AfD.
L'élection du ministre-président post-communiste Bodo Ramelow se déroulera le 4 mars 2020.
La CDU vient donc de se suicider en direct en Thuringe en acceptant de soutenir l'élection d'un ministre-président post-communiste, alors qu'elle pouvait former un gouvernement avec les libéraux du FDP soutenu de l'extérieur par les nationalistes de l'AfD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/08/thu...)
21:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Hambourg. L’AfD est contrainte, pour des raisons de sécurité, de renoncer à son meeting de fin de campagne électorale pour les élections de ce dimanche 23 février 2020 pour le Parlement de l’État de Hambourg.
17:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Le Secrétaire général du SPD [sociaux-démocrates] Lars Klingbeil exige, après la tuerie de Hanau, que le parti patriotique AfD soit placé sous la surveillance de l’Office de protection de la Constitution.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/21/le-...)
17:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Thuringe. Une solution se dessine : d'après le Spiegel, une partie de la CDU de Thuringe est maintenant prête à voter pour faire élire le post-communiste Bodo Ramelow au poste de ministre-président de Thuringe.
Bodo Ramelow
14:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Thuringe. Après un jour de pause, die Linke, le SPD, les Verts et la CDU reprennent les négociations afin de trouver une issue : la CDU doit choisir entre un post-communiste au poste de ministre-président ou de nouvelles élections que la CDU devrait perdre.
Les dirigeants post-communistes de Thuringe et la presse
13:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie. Revue de presse.
Les tensions au sein de la majorité sont encore évoquées. Les observateurs indiquent notamment l’organisation d’une rencontre entre le Président du Conseil G. Conte et le leader d’Italia Viva R. Renzi, en vue d’une clarification. Certains quotidiens évoquent la possibilité d’un nouvel exécutif sans Italia Viva et soutenu par des élus « responsables » venant des bancs de l’opposition : « Un tête à tête entre soupçons » (Corriere della Sera), « Conte III, un plan sans Renzi » - ‘’Vers une crise pilotée pour un nouvel exécutif » (Il Messaggero), « Conte prépare un nouveau gouvernement » (Il Giornale).
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le compte à rebours a commencé » : « Il faudra marquer au feutre rouge la date du 3 mars, date à laquelle les chefs de groupe de la Chambre ont décidé que Conte ira au Parlement pour des ‘’communications’’, qui devront être claires et sans zones d’ambiguïté pour entrer dans le vif du sujet avec les « renziens ». Les prochains jours serviront à faire les comptes pour être sûrs qu’en cas de rupture le gouvernement Conte II ne coulera pas. Il est probable que la rencontre entre le Président du Conseil et M. Renzi se traduira en une première étape de la crise. Si un nouvel exécutif devait naitre, ce sera celui qui nous conduira jusqu’à l’élection du nouveau chef de l’Etat ».
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero A. Gentili « Renzi : ‘’nous en avons marre, nous sommes déjà hors du gouvernement’’ » : « Renzi et Conte avancent à grands pas vers la rupture. Du coup, l’hypothèse d’un gouvernement Conte III refait surface. Renzi aurait dit aux siens vouloir lui-même la rupture avec ce gouvernement et mettre fin à l’expérience avec le M5S, le PD et LeU. Pour cela, il posera 4 conditions à Conte pour ne pas voter la motion de défiance contre le ministre de la justice Bonafede (M5S) : l’abandon de la réforme de la prescription, la fin ou la modification du revenu de citoyenneté, une réforme constitutionnelle pour l’élection directe du Président du conseil et enfin un plan choc pour relancer l’économie. Et il sait déjà que, si tout va bien, il obtiendra un oui uniquement à la dernière condition. Conte serait alors disposé à rencontrer Mattarella pour remplacer les deux ministres d’Italia Viva et se présenter au Sénat pour formaliser une nouvelle motion de confiance qui verrait alors l’intervention des « responsables » ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa : « Dans la tête de l’ancien président du Conseil, l’idée d’un gouvernement Draghi » : « Et maintenant, tout peut arriver dans le scénario liquide de la politique nationale, une situation ouverte dans laquelle un personnage est en train de se bouger plus que les autres : Matteo Renzi. L’ancien président du Conseil a déplacé les pièces pour préparer trois scénarios différents, mais tous les trois plausibles, qui le verraient, d’une manière ou d’une autre, protagoniste : un gouvernement Conte avec ‘’ plus Renzi ‘’en son sein ; un exécutif Conte-Responsables, avec Italia Viva orgueilleusement dans l’opposition ou un exécutif constituant, pour les réformes institutionnelles et pour relancer l’économie du pays, dirigé par une personnalité influente : Mario Draghi ou Marta Cartabia, présidente actuelle de la Cour Constitutionnelle. Pour le moment, Matteo Salvini hésite à accepter les propositions de Renzi par crainte d’être dépassé, à droite, par Giorgia Meloni ».
ENTRETIEN de Graziano Delrio, chef de groupe du Pd à la Chambre des Députés : « ‘’ Conte doit changer de cap. Si le gouvernement vivote, mieux vaut aller voter ‘’ », Corriere della Sera, M. Guerzoni : « ‘’Si chacun pense gagner le match tout seul, l’équipe perd. Conte doit faire l’entraineur. La première mi-temps de ce gouvernement s’est conclue sur un 0-0 et nous avons devant nous des défis qui peuvent faire peur. J’espère qu’on pourra retrouver l’harmonie et qu’une deuxième phase commence. J’espère que Renzi ne quittera pas le gouvernement. Quand il était Président du Conseil il n’aurait jamais accepté travailler dans un climat aussi tendu. Le pays a besoin de croissance économique et de protection pour les familles. Je ne comprends pas l’urgence de relancer les réformes institutionnelles en ce moment. Si le gouvernement ne montre pas un esprit de confrontation et de compromis, il ne sert à rien de vivoter ; mieux vaut être sérieux et permettre que chacun se confronte avec la volonté du peuple. Nous sommes intéressés à faire les choses non pas à qui les fait. Nous ne voterons aucune défiance du ministre Bonafede, on a trop parlé de prescription mais ce qui compte pour les citoyens est la réforme du procès pénal. ‘’ »
ARTICLE, La Repubblica A. Ziniti « ‘’Rackete a fait son devoir’’, la cassation met Salvini dans une mauvaise posture » : « La Cassation a mis noir sur blanc les trois principes juridiques de base : ‘’le droit de prêter secours en mer’’, ‘’l’obligation de débarquer les rescapés dans un lieu sûr qui ne peut pas être un navire’’, soit ‘’toutes les dispositions bien connues par le personnel du secteur d’activité policière maritime’’. Ce qui veut dire que la décision du commandant Carola Rackete d’allumer les moteurs du Sea Watch III le 26 juin dernier à trois heures du matin pour entrer dans le port en ignorant la halte et ‘’touchant’’ une vedette de la brigade des finances pour faire débarquer 41 migrants à bord depuis 16 jours était ‘’une action correcte pour accomplir le droit du sauvetage en mer’’. Cette sentence pourrait maintenant avoir des conséquences sur l’affaire Gregoretti et à la veille de la décision que devra prendre la commission du Sénat pour autoriser l’enquête sur Salvini au sujet du navire Open Arms. Pour l’ancien ministre de l’Intérieur, cette sentence serait ‘’un principe très dangereux pour l’Italie et les Italiens’’. Pour les avocats de la jeune activiste allemande ‘’c’est un point de repère décisif dans l’évaluation des secours en mer’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, M. Pucciarelli « Di Battista revient pour refonder le M5S mais à ses conditions » : « Si la date des Etats généraux du Mouvement 5 Etoiles n’a pas encore été fixée, Alessandro Di Battista est néanmoins prêt à se jeter dans le bain. C’est après un voyage d’un mois en Iran qu’il répond sur les réseaux sociaux à un électeur ‘’je retournerai en politique, absolument, mais à mes conditions. C’est-à-dire : idées, programme et attitudes, il n’y a que ça qui m’intéresse’’. Le message est le suivant : je ne reviendrai pas m’assoir à une table qui a été dressé par d’autres. L’homme qui revendique la liberté de parole et qui s’était dit contre l’alliance avec la Ligue et avec le PD, sera sans doute le promoteur d’un document programmatique, sorte de motion de congrès, afin de porter le M5S à ses positions d’origine. Il faudra voir quelles règles le M5S voudra se donner pour en savoir plus sur l’avenir de Di Battista ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa : « Budget UE, Conte s’allie avec Macron. L’objectif est de demander plus d’argent aux Pays-Bas » : « Le gouvernement des Pays Bas ne bouge pas d’un millimètre de sa ligne rouge établissant le budget de l’UE pour les sept prochaines années : le budget ne doit pas dépasser 1 % du revenu national brut européen. Le thème des « rabais », les réductions des contributions pour certains pays, a été le premier véritable écueil au sommet d’hier consacré au CFP 2021-2027. Les Pays bas ont résolument défendu ce mécanisme parce qu’ils ne peuvent pas accepter une augmentation dramatique de leurs contributions. Ces réductions, nées d’un traitement de faveur accordé aux Britanniques et étendu ensuite aussi aux Pays Bas, à l’Autriche, Suède, Danemark et Allemagne (surnommés les cinq frugaux), sont naturellement payées par les autres pays contributeurs, en premier lieu par la France et l’Italie. C’est pour cette raison que Giuseppe Conte et Emmanuel Macron se sont retrouvés hier en plein accord sur deux fronts : d’un côté, ils ont demandé un « budget plus ambitieux à la hauteur des défis européens » et de l’autre ils ont souligné « leur non» au mécanisme des réductions, un système qui doit cesser. Sur ce point, Macron a paru en nette opposition avec Merkel, qui doit tenter de limiter la maxi-contribution de Berlin. France et Italie sont des contributeurs nets mais ils demandent une caisse commune plus élevée, à condition que les réductions soient supprimées. Conte a déclaré à ses collègues que l’Italie n’est pas disposée à une négociation à la baisse et il a maintenu une position très ferme sur la politique agricole et de cohésion ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Hans-Gerd Rathjen, le père du tueur de Hanau, est un politicien écologiste local (le plus à gauche sur la photo) :
https://gruene-hanau.de/buendnis-90die-gruenen-stellen-ka...
03:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. La dirigeante de la CDU [démocrates-chrétiens] AKK déclare que les motivations du tueur d’Hanau sont « racistes » et d’« extrême-droite » et que cela la renforce dans sa volonté que son parti ne collabore pas avec l’AfD. Elle accuse l’AfD d’abriter des gens qui partagent ce genre d’idées, ainsi que de créer les fondements des idées qui ont conduit à Hanau.
13:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie. Revue de presse.
Les tensions au sein de la majorité font toujours les gros titres des médias transalpins. Les observateurs relèvent notamment la décision de M. Renzi (Italia Viva) de ne pas attiser la crise mais de proposer de nouvelles réformes : « Renzi à l’attaque, Conte résiste » - ‘’Le leader d’Italia Viva ne provoque pas la crise mais propose un nouveau mode de scrutin’’ (Corriere della Sera), « Gouvernement, ouvertures de Renzi à droite » - ‘’Il faut un exécutif institutionnel et l’élection directe du chef de gouvernement’’ (La Stampa), « Renzi-Conte, la déchirure est reportée » (Il Messaggero), « Paroles, paroles, paroles » - ‘’Renzi maintient le gouvernement en vie’’ (Il Giornale).
EDITORIAL Corriere della Sera M. Franco « User et freiner » : « Voir M. Renzi passer en quelques heures du rôle de pyromane à celui de pompier fait un certain effet. Cela pourrait être un fait positif, car la stabilité serait sauvée. Nous avons toutefois du mal à comprendre la logique d’une offensive polémique qui se révèle être un simple désir d’exister. Et la proposition d’un gouvernement institutionnel et d’un « maire d’Italie élu directement’’ a le goût d’une action désespérée. Cela révèle l’illusion de se voir reconnaitre un rôle central que personne n’est disposé à lui donner et de rendre noble une marche arrière qui dévoile un bluff. C’est une attitude dont le « renzisme » n’arrive pas à se débarrasser depuis la défaite du référendum de décembre 2016. Quant à la prétention de pouvoir dicter l’agenda des réformes pour une Italie enlisée dans la crise économique confirme une distance importante vis-à-vis des vrais problèmes. Jouer avec le feu peut avoir des conséquences imprévisibles ».
RETROSCENA (Coulisses), Repubblica, T. Ciriaco : « Le silence au Palais Chigi, mais on prépare l’adieu aux renziens » : « Les tensions au sein de la majorité continuent et Matteo Renzi ne s’arrête pas, même s’il semble ne pas vouloir attiser la crise mais proposer de nouvelles réformes. Mais, s’il continue de voter avec l’opposition, la situation risque vraiment de changer. Les élections, en réalité, sont un scénario encore hautement improbable et la seule alternative viable semble celle des « responsables ». On danse sur le fil en attendant le coup qui mettra KO. Le président du Conseil, dans cette situation insoutenable, donne le feu vert à une opération double : d’un côté, il traite avec les émissaires de Renzi sur les nominations et de l’autre il travaille pour le remplacer par le groupe des « responsables ». Conte a déclaré être très fatigué de Renzi et il voudrait préparer un passage parlementaire pour le défier et le rendre insignifiant, grâce au soutien des sénateurs renziens et de Forza Italia. Conte souhaite aller de l’avant, avec Zingaretti, avec la réforme de la loi électorale pour avoir un résultat avant le vote du référendum sur la coupe des parlementaires qui se tiendra le 29 mars prochain ».
ANALYSE, La Stampa : « Forza Italia disponible, mais la droite n’a pas confiance » : « Berlusconi ouvre, Salvini et Meloni claquent la porte au nez de Renzi, même si c’est avec une force et une vision différentes. Les deux souverainistes se marquent réciproquement pour éviter de laisser du terrain à l’autre. Le leader de la Ligue est déboussolé car la proposition de Renzi ressemble beaucoup à celle que Giorgetti a suggérée il y a quelque temps. La suspicion de Meloni est qu’il existe un accord entre les deux Matteo. Mais Salvini ne mord pas à l’hameçon : ‘’ On ne peut pas faire confiance à Renzi ‘’. Meloni est soulagée : ‘’ La réforme présidentielle est un thème trop sérieux pour qu’il soit instrumentalisé pour des manouvres politiques misérables ‘’. »
ARTICLE, Il Messaggero E. Pucci « Vols d’Etat, Salvini risque le procès » : « Salvini annonce l’énième problème judiciaire via les réseaux sociaux : ‘’Il semblerait qu’une autre enquête plane sur moi, cette fois-ci pour abus de pouvoir...’’. Il s’agit des vols d’Etat que le leader de la Ligue aurait effectués lors de ses déplacements alors qu’il était ministre de l’Intérieur et sur lesquels la Cour des Comptes est en train de faire son enquête. Sur un autre front, la Ligue s’insurge contre le plan de Conte prévoyant que l’arrivée de navires avec des migrants à bord soit exclusivement de la compétence du gouvernement, évitant donc qu’un ministre de l’Intérieur en décide différemment. Les sherpas qui sont en train d’y travailler évoquent notamment une ‘’situation paradoxale où Salvini voulait devancer Conte’’. A droite, on souligne en revanche le paradoxe que ‘’Conte revendique aujourd’hui ces responsabilités qu’il est en train de décharger sur Salvini pour les enquêtes sur l’affaire Gregoretti et celle d’Open Arms’’. La Ligue promet les barricades au Parlement ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Le parquet de Dresde examine le discours tenu par le chef de file de l’AfD de Thuringe Björn Höcke lors du 200e rassemblement de PEGIDA à Dresde en Saxe.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/17/200e-rassemblement-de-pegida-a-dresde-6213535.html)
23:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie. Revue de presse.
Les tensions au sein de la majorité font toujours les gros titres des médias transalpins. Les observateurs relèvent notamment l'incertitude pesant sur la pérennité de la présence d’Italia Viva (Renzi) au sein de la majorité gouvernementale et la possibilité qu’un groupe de ‘’responsables’’ de l’opposition puisse assurer la continuité de la législature : « Conte face au défi contre Renzi » - ‘’Haute tension sur la justice, aujourd’hui vote de confiance sur le décret Milleproroghe’’ (Corriere della Sera), « Opération ‘’sauvetage de Conte’’ » - ‘’Un groupe de sénateurs quitte Forza Italia pour soutenir le gouvernement, Renzi prêt à s’en aller’’ (La Repubblica), « Gouvernement, Conte défie Renzi : je l’attends au Parlement’’ » (La Stampa), « Renzi prêt à se battre sur tous les fronts » (Il Giornale).
RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera M. Guerzoni « Conte prévient son allié-rival : vérification au Parlement si Renzi nous retire son soutien » : « Le Palais Chigi, pour se mettre à l’abri des assauts renziens, répète comme un mantra ‘’la stratégie de la Présidence du Conseil est de travailler sans alimenter les polémiques’’. Pour Conte, il ne peut y avoir que deux solutions. La première, c'est qu'Italia Viva décide de continuer l’expérience gouvernementale ‘’avec un enthousiasme retrouvé et un esprit d’équipe’’. Sinon, Conte ouvrira formellement la crise au Parlement, devant les yeux des Italiens, comme cela fut le cas avec Salvini. Avec un avantage : choisir le parcours parlementaire est la solution la plus transparente possible dans la conviction que les « responsables » sortiront de l’ombre pour assurer la survie au gouvernement et à la législature ».
EDITORIAL Corriere della Sera A. Polito « Les deux Matteo en mouvement » : « Matteo Renzi est en train de nous montrer que ses vicissitudes politiques ne sont pas dictées par son « mauvais caractère » mais par une façon bien précise de concevoir la lutte politique. C’est un style qu’il partage avec l’autre Matteo, Salvini. Car ils ont plusieurs choses en commun. Ils partagent la même vision dynamique, jacobine, révolutionnaire de la compétition politique, caractérisée par la figure du leader. Une politique qui ne fait pas de prisonniers. A la guerre de position typique des démocraties parlementaires, ils préfèrent la guerre de mouvement. Il est même possible de dire que pour eux, le mouvement est essentiel. Une attitude, celle de la révolution permanente, qui est payante uniquement quand on est dans l’opposition. Actuellement, ils souhaitent s’emparer des électeurs de Forza Italia. Ils sont très habiles à monter sur scène et à ne plus la quitter. Mais ils sont aussi comme ces joueurs de foot qui driblent bien (les scores sensationnels aux élections européennes) mais qui ne sont pas ceux qui marquent le but décisif. Renzi a perdu sur le référendum, Salvini est en train de perdre celui des élections anticipées en été ».
EDITORIAL La Repubblica E Mauro « un pays en apnée » : « L’agenda ambitieux que le Président du Conseil Conte veut écrire pour hypothéquer l’espace de la législature ne parvient pas à ouvrir sa première page. L’espace vide est nécessairement rempli de poussées égoïstes et centrifuges. Il n’est pas possible de vivre en administration contrôlée avec une suspension de la politique qui se leurre de pouvoir arrêter les aiguilles du temps et de reporter les réformes. Il faut un retour de la politique. Sinon, autant accepter le défi de Salvini et aller aux élections anticipées ».
COULISSES, La Stampa : « La stratégie du ‘metteur à la casse’ Renzi : une tension continue sur le Président » : « ‘’Je parlerais aux Italiens de façon claire et transparente : l’Italie et le gouvernement ne peuvent pas continuer de vivoter. ‘’ Le message que l’ancien Président du Conseil Matteo Renzi a décidé de lancer ce soir dans l’émission Porta a Porta peut se résumer en un ultimatum : soit Conte reconnaît à Italia Viva une égale dignité en tant que ‘‘membre fondateur et promoteur’’ du gouvernement ou bien il prendra le risque de vérifier les chiffres de la majorité au Parlement. Et si Conte décide de défier Renzi, Italia Viva passera à l’opposition. Renzi est protagoniste d’une « stratégie de la tension » qui l’a ramené au centre de la scène ; au cours de ces heures dans le Palais tous essayent de comprendre ce qu’il imagine mais peu le comprennent. Renzi veut tenir Conte par la corde, mais le fait-il pour la rompre ou pour tirer vers soi le Président du Conseil ? Il voudrait que Conte lui reconnaisse, en tant que fondateur de sa majorité, la légitimité de pouvoir exprimer un avis politique différent. »
ENTRETIEN Corriere della Sera de Giorgia Meloni, secrétaire de Fratelli d’Italia « Si le gouvernement tombe, il n’y a que la solution des élections » : « ’Il n’y a pas de marges pour un autre gouvernement. Et de toute manière, nous ne sommes pas intéressés pour y participer. Nous irons au gouvernement uniquement par volonté des électeurs. J’espère que ces tergiversations de Renzi finiront par faire imploser cet exécutif. J’ai la faiblesse de croire que Mattarella se rendra compte qu’il n’y aurait que la solution des élections anticipées. Je viens de la famille de la droite, mais j’ai l’aspiration de représenter celle réformiste, libérale, historique et sociale’’».
SONDAGES/ARTICLE Corriere della Sera « Le PD pour une nouvelle loi électorale avant du référendum mais le M5S freine » : « Le processus parlementaire de la nouvelle loi électorale indiquera s’il y aura des élections anticipées et, le cas échant, la date. Il y a deux hypothèses à ce stade : celle qui voudrait une crise imminente avec des élections avec le mode de scrutin actuel, (le ‘’Rosatellum’’, qui est essentiellement majoritaire, et qui ferait ainsi gagner facilement la Ligue) et celle qui voudrait l’écriture d’une nouvelle loi proportionnelle pour ensuite la tester dans l’immédiat. Mais pour cela, il faudrait que la majorité des partis soit intéressée à provoquer les élections anticipées. Ce qui n’est pas le cas. Un récent sondage Ipsos pour le Corriere nous indique les intentions de vote au 30 janvier : le PD tablé à 20,3% (+2 en deux mois), la Ligue à 32% (+0,5), le M5S à 14% (-3,7%), Fratelli d’Italia à 12% (+1,7%) Italia Viva à 4,3% (-1pts) et Forza Italia à 6,5% (-1pts) ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. État de Hambourg. Un sondage INSA donne l'AfD à 7 % en vue des élections du 23 février 2020 pour le Parlement de l'État de Hambourg.
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
die Linke : post-communistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Sonstige : autres
23:22 | Lien permanent | Commentaires (0)