12/07/2021
Moldavie : les europhiles gagnent les élections législatives.
Moldavie. Lors des élections législatives du 11 juillet 2021, le parti de centre-droit europhile Action et solidarité (Pas) obtient 63 sièges (soit + 48) sur 101.
Le Bloc électoral des communistes et socialistes, eurosceptique et russophile, décroche 32 sièges (soit – 3).
Le Parti Șor, de droite, eurosceptique et russophile, a 6 sièges (soit -1).
(Igor Dodon est un des deux dirigeants du Bloc électoral des communistes et socialistes et entretient de bonnes relations avec les patriotes d’Europe occidentale :
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Judit Varga, ministre hongrois de la Justice : "Les parents ont le droit exclusif d'éduquer leurs enfants."
par Judit Varga, ministre hongrois de la Justice
La Hongrie a touché une corde sensible au Parlement européen avec sa loi sur la protection des enfants.
"La Commission européenne (CE), avec le soutien du Parlement européen (PE), désire que la Hongrie autorise les militants et les organisations LGBTQ à entrer dans les jardins d'enfants et les écoles, mais la Hongrie ne le souhaite pas", a déclaré le ministre de la Justice lors de l’émission Vasárnapi újság de Radio Kossuth. Elle a ajouté : "nous avons touché un point sensible". Bien que la loi sur la protection de l'enfance ne viole aucune norme européenne, elle irrite la CE et le PE.
Judit Varga considère que cette loi est une agression contre la Hongrie et le gouvernement hongrois.
Le ministre a déclaré que le gouvernement hongrois avait mis de côté la première demande, très grossière. Normalement, la CE accorde un délai de deux mois lorsqu'elle contacte les États membres pour répondre aux préoccupations concernant la non-conformité de la législation avec les normes européennes. Dans ce cas, cependant, la Hongrie n'a eu qu'un délai d'une semaine. Elle avait jusqu'à la fin du mois de juin pour répondre à la lettre de la CE du 23 juin, ce qu'elle a fait. Judit Varga a déclaré que la CE dit également une contre-vérité lorsqu'elle prétend qu'une réponse n'a été reçue que le 1er juillet, c'est-à-dire après le délai fixé.
La politicienne a poursuivi en disant qu'elle "rejette fondamentalement" l'idée que la CJCE ou tout autre organe européen puisse dicter la façon dont les Hongrois doivent vivre et penser, et comment les parents hongrois doivent éduquer leurs enfants.
"C'est le principal argument de notre réponse à la CE", a-t-elle déclaré. Le ministre a noté que le gouvernement avait recherché un dialogue très constructif avec les organes de l'UE. Néanmoins, dit-elle, la lettre de la Commission affirme que la Hongrie a violé presque toutes les normes européennes avec la loi sur la protection de l'enfance. Le gouvernement hongrois rejette cette position, affirmant que le domaine en question relève de la compétence des États membres et que la Charte des droits fondamentaux de l'UE stipule que seuls les parents ont le droit de déterminer l'éducation de leurs enfants.
Judit Varga a également déclaré qu'un dialogue très constructif sur les plans de relance était en cours depuis des mois et que le plan de relance de la Hongrie était élaboré dans le respect des règles de l'UE. Cependant, depuis la loi sur la protection de l'enfance, de nouvelles exigences ont été formulées par la Commission, a-t-elle déclaré, ajoutant que les deux ne peuvent être liées car elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre.
Concernant Věra Jourová, la vice-présidente de la Commission européenne qui est à la pointe de la campagne visant à retenir l'argent de la Hongrie, Judit Varga a déclaré : "Elle avance tous ses arguments sur la base de contradictions, sans aucune recherche. La vice-présidente semble avoir oublié qu'elle a dû faire marche arrière il y a quelques mois après avoir critiqué la législation hongroise sur la protection contre le coronavirus."
Judit Varga. ajoute : "L'argent dû au peuple hongrois ne peut être lié à des conditions idéologiques. Cela a été clairement énoncé dans l'accord conclu par les chefs d'État et de gouvernement en décembre dernier."
Cet article a été publié en premier lieu par MAGYAR NEMZET, notre partenaire de la COOPÉRATION MÉDIA EUROPÉENNE.
15:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Décolleté ne signifie pas prostituée. Le Vlaams Belang protège nos femmes."
Belgique.
"
"Décolleté ne signifie pas prostituée. Le Vlaams Belang protège nos femmes."
14:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les JT couvrent essentiellement la victoire de l'Italie en finale de l'Euro.
Italie. Revue de presse.
Matteo Salvini (Ligue) : https://twitter.com/i/status/1414347579513614348
Giorgia Meloni (Frères d'Italie)
L'accord entre le fondateur B. Grillo et le chef désigné G. Conte sur les nouveaux statuts du Mouvement 5 Etoiles est aussi cité : « Entente Conte-Grillo mais l'ancien président du Conseil attaque sur la justice » (Corriere della Sera), « Conte-Grillo, un accord inespéré mais les divisions sur la justice demeurent » (La Repubblica), « Conte est le chef du M5S » - Et demande à modifier la réforme de la justice (Il Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement la victoire de l'Italie en finale de l'Euro ainsi que la fête des supporters dans tout le pays, la réception des champions au Quirinal et au Palais Chigi prévue cet après-midi, la défaite de Matteo Berrettini lors de la finale de Wimbledon, et enfin l'accord trouvé entre Conte et Grillo sur le mouvement M5S.
ARTICLE, Il Messaggero, « Loi contre la transhomophobie, la Ligue tente de séduire Italia Viva » : « C’est un véritable rameau d’olivier que la Ligue a voulu tendre à IV : le souhait est de renforcer l’entente entre M. Renzi et M. Salvini pour une dernière tentative visant à bloquer le début du débat au Parlement sur le projet de loi Zan (contre l’homophobie, prévu pour le 13/07, nldr). Hier, M. Renzi a lancé un appel au PD, au M5S et à LeU à dialoguer avec la Ligue et Forza Italia puisque ‘’le texte ne passera pas’’. Or les démocrates, par le biais de D. Parrini, estiment que ‘’l’objectif de Salvini n’est pas d’améliorer le projet de loi mais de l’ensevelir’’. La discussion générale commencera demain à 16h30. Le même jour, à 15h00, se tiendra une séance en Commission où le président, le léguiste Ostellari, a inséré à l’ordre du jour le projet de loi Zan. Si la Commission devait s’exprimer pour demander au Sénat de lui renvoyer le texte pour une nouvelle discussion, la Chambre Haute ne pourrait que voter sur ce point. On retournerait alors à la case de départ. »
ARTICLE, Corriere della Sera, « Letta : ‘nous pouvons avancer avec le M5S’, mais au sein du PD on craint les effets de l’usure » : « C’est une nouvelle positive, j’étais sûr qu’ils pourraient trouver les motivations pour continuer à avancer ensemble ». La satisfaction du secrétaire du PD est nette, alors que l’on craignait que le M5S ne se défile sur le vote de la réforme de la justice. Mais dans le parti le soulagement n’est que partiel, car une sortie du M5S de la majorité conduirait à une situation où le PD se retrouve seul avec Salvini à soutenir le gouvernement. Le ministre des affaires étrangères, Luigi di Maio, assure à ses partenaires de gouvernement que personne n’envisage de faire défaut à Mario Daghi au sein du mouvement. Malgré les tensions récentes, Enrico Letta assure que sa relation avec Giuseppe Conte est bonne et que l’alliance qu’il envisage de sceller avec le M5S est toujours d’actualité. L’assurance du secrétaire pourrait être contredite dès demain, jour de vote sur la loi Zan au Sénat et où des défections au sein du M5S sont à craindre ».
COULISSES, La Repubblica, M. Pucciarelli, « La première mission de Conte : jouer aux enchères avec Draghi » : « La recomposition du M5S ne représente pas une nouvelle vraiment positive pour Mario Draghi. Le nouveau Mouvement, doté désormais d’un leadership clair et légitime, à l'intention de revenir dans l'arène et de faire entendre sa voix, qui est celle du premier groupe parlementaire avec 161 députés et 75 sénateurs. Nous assisterons ainsi à la fin du compromis au rabais de la part des 5 Etoiles. Mais il ne faut pas pour autant croire à ceux qui voient le M5S passer rapidement dans l’opposition. Le plan pour les prochains mois est d’avancer sur les batailles sociales, à commencer par le salaire minimum et la défense du revenu de citoyenneté, qui se trouve déjà dans le collimateur de Renzi et de Salvini. Mais il y a aussi le problème de la fin du gel des licenciements : cette bataille pourrait représenter le terrain parfait pour renouer avec le PD de Letta. La conviction générale est que l’exécutif de large coalition d'aujourd'hui est trop déséquilibré vers la droite et vers les intérêts des grandes entreprises. Le 23 juillet, la Chambre commencera ses travaux sur la réforme de la justice présentée par la ministre Cartabia. Le M5S a déjà annoncé vouloir livrer bataille par le biais d’amendements. A partir d’aujourd’hui, le Palais Chigi aura d’autres préoccupations ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/07/2021
Le Vlaams Belang rend hommage à Hendrik Conscience.
Belgique. Flandre. Ce 11 juillet, date de la fête nationale flamande, le Vlaams Belang a rendu hommage à Anvers à l'écrivain Hendrik Conscience, auteur du Lion des Flandres.
Tom Van Grieken, Filip Dewinter, Anke Van dermeersch, Sam Van Rooy
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2021
Le livre en italien de la dirigeante du parti patriotique Frères d’Italie Giorgia Meloni a été vendu à 160.000 exemplaires.
Italie. Le livre en italien de la dirigeante du parti patriotique Frères d’Italie Giorgia Meloni, Je suis Giorgia, a été vendu à 160.000 exemplaires.
(https://www.breizh-info.com/2021/06/06/165609/giorgia-mel...)
19:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2021
"Un politicien perd-t-il aussi son emploi [délocalisé] vers la Chine ? Défendre notre économie."
Allemagne. Affiche de l'AfD pour les législatives 2021.
"Un politicien perd-t-il aussi son emploi [délocalisé] vers la Chine ? Défendre notre économie. Allemagne. Mais normal. AfD."
18:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le Parlement Européen contre la Hongrie. La Ligue et Fratelli d’Italia défendent Orban."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne consacre aujourd'hui ses Unes à la réforme de la justice civile, adoptée jeudi soir à l'unanimité en Conseil des ministres. Les journaux relèvent notamment le rôle de médiateur joué par le chef du gouvernement Mario Draghi ayant abouti à un compromis sur les règles de prescription, après la menace d’abstention des ministres M5S sur la réforme : « Haute tension sur la justice » - La médiation de Draghi et de Cartabia, les 5 Etoiles votent en Conseil des ministres. Colère des partisans de Conte - (Corriere della Sera), « La justice divise le gouvernement mais Draghi sauve la réforme » - Draghi négocie avec les 5 Etoiles, qui votent en faveur de la réforme, mais Conte y reste opposé et défend le projet de l’ancien ministre de la justice Bonafede (La Repubblica), « Justice, l'Italie tourne la page » - La réforme votée à l'unanimité, des délais de prescription plus longs pour les délits de corruption (La Stampa), « Justice, une réforme difficile » - Draghi demande maintenant de la loyauté de la part des partis de la majorité lors du vote au Parlement (Il Messaggero), « Les 5 Etoiles sont prescrits » - [les ministres M5S] cèdent à Draghi aussi sur la justice et votent pour une réforme désastreuse (Fatto Quotidiano), « Justice, une réforme en demi-teinte » - Le chantage 5 Etoiles sur un délai long de prescription pour les cas de corruption finit par passer (Il Giornale).
Sur Twitter, aucun sujet majeur ne semble s'imposer. A signaler toutefois, parmi les tendances, lehashtag #Grillo. Plusieurs commentaires critiquent le souhait du fondateur du M5S de voter en faveur de la réforme de la justice, certains y voyant une volonté de ce dernier de sauver son fils, impliqué dans une enquête judiciaire pour viol.
ARTICLE Corriere della Sera « Loi Zan, le chemin est semé d’embûches. Vu la tournure que prennent les événements, le vote risque d’être renvoyé» : « Mardi prochain la loi Zan entre au Sénat, et le nombre de personnes qui risquent de voter contre sont nombreuses. Pour beaucoup l’objectif est de renvoyer la proposition de loi après l’été, option qui devient probable puisqu’il ne reste que 4 semaines avant la fermeture du Sénat pour les vacances. La discussion commence mardi après-midi par les propos liminaires (Matteo Renzi a déjà prévu de parler). Ensuite, on passera aux amendements, et par pur obstructionnisme la Ligue en déposera probablement une dizaine. Mais il est possible aussi que les députés du parti présentent une proposition de médiation très proche de celle d’Italia Viva comme l’annonce Matteo Salvini : « Acceptez 3 amendements et nous votons la loi à l’unanimité ». Des paroles qui ne rassurent pas la gauche, Simona Malpezzi, présidente des sénateurs du PD ne croit pas aux bonnes intentions de la Ligue : « Les eurodéputés de la Ligue et de FDI ont voté contre la résolution qui condamne la loi hongroise anti-LGBT. Qui peut croire qu’ils veulent élargir les droits et la protection aux minorités ? ». Jusqu’à présent on compte près de 168 potentiels votes en faveur au Sénat, mais 30 voix seraient incertaines notamment au sein des groupes M5S et PD ».
ENTRETIEN La Stampa de Giorgia Meloni, cheffe de Fratelli d’Italia, « Sur la loi Zan aucune phobie, juste des idées différentes. La gauche utilise les gays comme des boucliers humains » : « Je suis opposée à la loi Zan pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’homophobie, nous pouvons avoir des idées différentes sur le contenu d’une loi ». Meloni accuse la gauche de « mener une bataille politique en utilisant les gays et les lesbiennes, utilisant les plus faibles comme des boucliers humains ». Sur le fond, la cheffe du seul parti de l’opposition s’explique : « Je pense que faire entrer à l’école primaire le thème de l’homosexualité n’a rien à voir avec la discrimination. De plus si nous ne faisons pas d’éducation sexuelle à l’école c’est bien parce que c’est un thème complexe qu’il vaut mieux traiter en famille ». Sur la loi anti-LGBT en Hongrie, « je lis des choses dans les journaux qui n’ont rien à voir avec la loi. En réalité elle dit une chose très simple, peut-être avec des mots et un ton que je n’utiliserai jamais, on ne fait pas de la propagande de genre dans les écoles ». « Avec Draghi notre relation est bonne, il nous écoute et se rend compte du sérieux de nos propositions. Si nous gagnions les élections, la règle est claire au sein de la coalition de centre-droit : celui qui prend le plus de votes devient Premier Ministre. Avec Salvini nous ne nous détestons pas, nous sommes loyaux ».
ANALYSE Corriere della Sera de Massimo Franco « Justice, les armes émoussées » : «Les convulsions du Mouvement 5 étoiles sur la réforme de la justice étaient prévisibles. Prisonniers de l’absence de stratégie et enfermés dans un passé nostalgique teinté de l’attitude procédurière de Beppe Grillo, ils se sont à la fin pliés à la volonté de la majorité et ont voté ‘oui’. C’est un thème qui divise un mouvement qui s’est construit sur la délégitimation judiciaire de ses adversaires et qui pense pouvoir survivre à sa crise interne uniquement avec un mot d’ordre extrémiste. Un mouvement qui ne voit pas que l’absence de réforme de la justice peut avoir des conséquences graves, notamment dans la relation avec l’UE qui condamne un système trop lent et trop inefficace et qui pourrait en faire un motif pour retarder l’envoi des fonds pour la reprise. En réalité, c’est bien la saison des populismes qui est finie depuis longtemps, et le fait que la majorité de Draghi ait montré sa détermination à avancer en ne faisant pas attention au lexique menaçant du M5S en est une preuve ».
ARTICLE, La Stampa : « Le Parlement Européen contre la Hongrie. La Ligue et Fratelli d’Italia défendent Orban ». « A Strasbourg, les parlementaires européens ont adopté à une large majorité une résolution pour condamner la nouvelle loi hongroise punissant la diffusion et l’exposition de contenus pouvant être considérés par les autorités comme faisant l’apologie de l’homosexualité auprès des mineurs. Pendant le débat de mardi, la présidente de la Commission von der Leyen a prononcé des mots très durs : ‘’cette loi est une honte, nous sommes prêts à tout pour l'arrêter'' et le texte a été voté par 459 députés européens (147 ont voté contre, et 58 se sont abstenus). Concernant l’Italie, Forza Italia a voté en ordre dispersé, alors que les délégations du PD, du M5S et d’IV ont toutes voté oui. En revanche, tous les léghistes ont voté contre, de même que les parlementaires de Fratelli d'Italia. Une position annoncée qui a toutefois déclenché des réactions politiques en Italie, où la majorité est aux prises avec des discussions sur le projet de loi Zan qui, à certains égards, va dans la direction opposée à la législation hongroise. "La Ligue n'a pas l'intention d'étendre les protections et les droits’’ - attaque Simona Malpezzi, chef du groupe PD au Sénat. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article du Visegrad Post : rapprochement entre le Fidesz et le FPÖ.
Hongrie et Autriche. Rapprochement entre le Fidesz et le FPÖ :
https://visegradpost.com/fr/2021/07/07/rapprochement-entr...
03:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
La société de transport public de Munich renonce au terme "voyageur au noir".
Allemagne. Bavière. Munich. La société de transport public de Munich renonce au terme « voyageur au noir » par peur d’être accusée de racisme. Les inscriptions « Voyager au noir coûte 60 euros » sont enlevées des bus et des trams.
(https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2021/munchen...)
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2021
Autriche : le FPÖ donné à 17 %.
Autriche.
ÖVP : sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
Sonstige : autres
23:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mon entreprise n'est pas dans le Dax. Mais en Allemagne. Renforcer notre classe moyenne."
Allemagne. Affiche de l'AfD pour les législatives 2021.
"Mon entreprise n'est pas dans le Dax [indice boursier allemand]. Mais en Allemagne. Renforcer notre classe moyenne. Allemagne. Mais normal. AfD."
23:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
David Engels : lettre de Varsovie - Un difficile exercice d'équilibre.
David Engels :
Le moulin à rumeurs est en ébullition. Y aura-t-il un remaniement des forces conservatrices au Parlement européen après le départ de Viktor Orban du Parti populaire européen ? Les informations s'accumulent déjà sur les discussions intensives entre Orbán, Jaroslaw Kaczyński et Matteo Salvini. Ces trois-là et leurs partis respectifs formeront-ils le noyau d'un nouveau groupe européen - et laisseront-ils éventuellement de nombreux populistes anti-européens à gauche (ou à droite) ?
Il est probablement trop tôt pour faire des prédictions, mais une chose est d'ores et déjà claire : le fossé entre les libéraux nationaux populistes et les patriotes conservateurs occidentaux (un terme qui ne désigne malheureusement guère le PPE) se creuse. Les pays d'Europe centrale et orientale ont le mérite d'avoir réussi à trouver un équilibre parfois difficile entre la défense de l'Occident et la critique de l'UE. Ils ont démontré avec succès que le conservatisme des valeurs et le nationalisme ne sont pas nécessairement synonymes et que l'on peut défendre ses propres traditions chrétiennes, être fier de son passé national et continuer à soutenir une coopération étroite entre les peuples européens.
Ce message est de plus en plus entendu dans le reste de l'Europe et partagé par le Vox espagnol ou la Lega de Salvini, qui s'éloigne progressivement de ses partenaires eurosceptiques du groupe Identité et démocratie (ID) du PE. Même Marine Le Pen comprend désormais que sa demande de "Frexit" - aussi compréhensible qu'elle ait pu être sur le plan factuel ou psychologique - lui a coûté l'élection présidentielle et n'a aucune perspective d'avenir. Ne devrait-il pas être possible de résoudre la difficile question du penchant des conservateurs européens pour l'Ouest ou l'Est dans l'esprit d'une doctrine de l'Europe d'abord ? Surtout pour les Européens qui ont dû vivre sous l'occupation russe pendant un demi-siècle, c'est la question centrale qui fait encore obstacle à une alliance conservatrice paneuropéenne, de Madrid à Varsovie.
Mais il existe une faille délicate au milieu de cette alliance possible. Au milieu des négociations entre l'Italie, la Hongrie et la Pologne, on a appris la décision de l'AfD d'inclure dans son manifeste électoral la demande d'un "Dexit" et de remplacer l'UE tout au plus par une alliance économique lâche. En ce qui concerne cette décision stratégiquement et politiquement erronée, il faut seulement dire ici que dans d'autres parties de l'Europe, surtout à l'Est, elle n'a en rien amélioré l'impression déjà au mieux ambivalente que fait l'AfD avec sa discorde interne, sa rhétorique historico-politique souvent douteuse et son orientation plus libérale que conservatrice sur le plan des valeurs. Surtout aujourd'hui, alors que la conférence sur l'avenir de l'Europe devrait réunir toutes les forces, c'est un développement regrettable.
Source : Twitter
23:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
"J'aime la nuit. Mais pas le retour à la maison. Droit et ordre pour nos villes."
Allemagne. Affiche de l'AfD pour les législatives 2021.
"J'aime la nuit. Mais pas le retour à la maison. Droit et ordre pour nos villes. Allemagne. Mais normal. AfD."
14:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La trêve au sein du M5S, Conte et Grillo négocient."
Italie. Revue de presse.
La presse italienne consacre aujourd'hui ses Unes à la réforme de la justice civile qui sera présentée aujourd'hui en Conseil des ministres par la Garde des sceaux Marta Cartabia. Les journaux relèvent notamment l'exigence du gouvernement Draghi d'une réforme permettant de réduire les délais des procès, conformément aux engagements pris auprès de la Commission dans le cadre du plan de relance, tout en cherchant un compromis sur les règles de prescription, bataille identitaire du M5S : « Justice, le défi du M5S » - Le Mouvement demande plus de temps pour revoir les règles sur la prescription (La Repubblica) « Réforme Cartabia : la colère du M5S mais Draghi veut accélérer » (La Stampa), « Justice, les maires mobilisés » - La ministre présente ses amendements sur la prescription. L'association des maires proteste contre une pression judiciaire qu’ils jugent excessive sur leur travail (Il Messaggero), « La réforme qui sauve les voleurs » - Retour de la prescription, ce sont les politiciens qui décident ce qui constitue un délit. Draghi profite de la confusion au sein du M5S pour présenter la réforme (Fatto Quotidiano), « Draghi agacé par le chaos au sein du M5S » - Le Président du Conseil déplore les vétos sur la Justice et la Rai qui ralentissent le Plan de Relance (Il Giornale).
COULISSES, Corriere della Sera, de G. Bianconi « Stop à la prescription après le premier degré et des délais plus courts ensuite » : « C’est le moment de la médiation, de la recherche, jusqu’au dernier moment, d’un accord, pour éviter autant que possible les blocages. C’est notamment pour cela que Marta Cartabia a renoncé à la réunion de pilotage sur la réforme de la justice qui avait été convoquée pour hier, afin de se concentrer sur le Conseil des ministres d’aujourd’hui. Il s’agit en effet de l’un des dossiers les plus difficiles pour ce gouvernement et la majorité de Draghi est particulièrement divisée sur les réformes à mener dans le domaine de la justice afin d’obtenir le feu vert européen qui conditionne le financement du plan de relance. L’opération est très délicate et la ministre ainsi que Draghi ont décidé d’introduire cette étape de discussion avec les ministres avant la présentation des amendements devant la Chambre des députés afin d’impliquer tout le gouvernement et obtenir le consensus des partis qui le soutiennent. La principale difficulté à surmonter concerne la question de la suppression de la prescription après un verdict pour une infraction de premier degré, une mesure que le Mouvement 5 Etoiles veut à tout prix conserver, face à tous les autres partis. Marta Cartabia doit aujourd’hui proposer la suspension de la prescription après un verdict de premier degré pour tous les accusés sans distinction, mais si les échéances sont dépassées lors des étapes suivantes le procès sera arrêté. Ce qui n’est pas exactement la même chose que de supprimer le délit. Ainsi, les responsabilités et les faits seraient donc établis et reconnus d’une part, et la malédiction des procès potentiellement infinis serait conjurée d’autre part. Mais tous ne sont pas convaincus que cette solution conviendra aux 5 Etoiles. Si les partis se divisent aujourd’hui, l’entente sera difficile à renouer et il reste deux autres points d’achoppement à résoudre. »
ENTRETIEN, Messaggero, de Matteo Salvini, chef de la Ligue, « Sur la Loi Zan, le PD est déraisonnable, il préfère tout faire sauter » : « La Ligue travaille jour et nuit pour les Italiens sur les questions des taxes ou de l’emploi, alors que d’autres ne s’occupent que de droit du sol et de la loi contre la transhomophobie. J’approuve l’esprit de la loi mais le Parti démocrate se focalise sur l’idéologie et ignore les invitations au dialogue venues de toute part et notamment du Saint-Siège. Si la loi est rejetée, ce sera de la faute de la gauche. Nous, nous voulons défendre le droit à l’amour pour tous sans pour autant intervenir dans le cadre scolaire avec des théories de genre ou autre et sans inventer de nouveaux délits pour ceux qui défendent la famille telle qu’elle est reconnue par la Constitution. Concernant Orban, je suis payé pour résoudre les nombreux problèmes des Italiens, pas pour m’occuper des choix des gouvernements allemand ou hongrois. Quant à Renzi, nous ne sommes pas vraiment en contact et je n’imagine pas particulièrement un gouvernement de centre-droit élargi à Italia Viva. Berlusconi a toute mon estime et il a toujours été un numéro un à mes yeux mais il est encore tôt pour parler de candidature au Quirinale, nous verrons en février 2022. Pour les élections communales, à Rome et à Naples, nous avons privilégié les compétences techniques aux ‘’grands noms’’ politiques. En général, nous voulons donner plus de pouvoirs et une meilleure rétribution aux maires pour leur travail et les risques qu’ils prennent. Le referendum sur la justice propose par ailleurs l’abrogation du décret Severino sur la déchéance des maires en cas de condamnation en justice. »
ANALYSE Corriere della Sera « ‘Nous sommes dans la dernière ligne droite’ : la trêve au sein du M5S, Conte et Grillo négocient » : « Tout le parti retient son souffle, dans l’attente de l’issue du duel entre Beppe Grillo et Giuseppe Conte. Si les signaux sont positifs et que l’entente ne semble plus très lointaine, recoller les morceaux du Mouvement est un exercice qui requiert patience et précision. Hier, Luigi Di Maio a fait le point sur la négociation : « nous ne devons pas sous-estimer les difficultés, mais je peux vous assurer que nous sommes tous engagés ensemble pour trouver une solution ». Presque un appel adressé aux différentes parties pour éviter tout recul maintenant que la solution est proche. De ce qui ressort des fuites, Grillo serait sur le point d’accepter de renoncer à son pouvoir sur les nominations et sur la communication du M5S. Et Giuseppe Conte, qui deviendra selon les nouveaux statuts président du mouvement et non chef politique, devra se contenter de cohabiter en quelque sorte avec le garant. Surtout que le temps presse, puisqu’à la fin de la semaine prochaine déjà la question des statuts et les listes pour les municipales devra être réglée ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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07/07/2021
"Deux pour l'Allemagne."
Allemagne. Affiches de l'AfD pour les législatives 2021.
"Nous ne sommes pas des rêveurs. Nous sommes des faiseurs. Allemagne. Mais normal. AfD."
"Où voulons-nous (aller) ? Retour à la normalité. Allemagne. Mais normal. AfD."
"Deux pour l'Allemagne. Allemagne. Mais normal. AfD."
18:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Des candidats choisis parmi les membres de la société civile pour cacher les tensions de la coalition."
Italie. Revue de presse.
Le débat autour de la proposition de loi contre la transhomophobie est toujours cité, confirmant l’enlisement de la discussion entre le centre-droit et la gauche qui refuse de modifier le texte avant le vote, tandis que Italia Viva plaide pour des amendements permettant de garantir son adoption, mais qui pourraient affaiblir considérablement la portée des mesures : « Loi Zan, bataille au Parlement » - Aucune entente pour modifier le texte, la discussion au Sénat à partir du 13 juillet. Bras-de-fer entre la Ligue et le PD (Corriere della Sera), « La loi Zan en danger, la bataille passe maintenant au Sénat » (La Repubblica), « Loi Zan, tous contre Letta » - Le front jaune-rouge assiégé, discussion les 13 et 14 juillet (Fatto Quotidiano), « La gauche s’entretue sur la loi Zan » - Le PD refuse la médiation, insulte Renzi et va vers le règlement de comptes. 40 voix vacillent. (Il Giornale).
COULISSES, Corriere della Sera, de MT Meli « Le retour de la confrontation entre Letta et Renzi ; les votes secrets sur la sellette et les doutes parmi les démocrates » : « Avec le vote au Sénat de la Loi Zan, la bataille de toujours entre le Parti démocrate et Italia Viva ne fait que se répéter, et on en perdrait presque de vue l’objet du débat. Matteo Renzi se montre confiant quant à l’issue de ce duel. A gauche, la question divise aussi bien le Parti démocrate que le Mouvement 5 Etoiles et même LeU. Si Alessandro Zan déclare, presque résigné, ‘’Croisons les doigts et nous verrons bien comme ça se passe à la Chambre’’, Enrico Letta s’est montré beaucoup plus combatif et intransigeant, ‘’on ne négocie pas’’ a-t-il indiqué à son groupe au Sénat. Pour le secrétaire du PD, la mise au calendrier est déjà une victoire contre l’obstructionnisme de la droite et montre qu’il y a, au Sénat aussi, une majorité favorable. La loi Zan est désormais devenue la bataille d’Enrico Letta mais il semble que la totalité de son parti ne le suive pas dans ce face à face. Certains silences ou esquives sont éloquents, comme ceux de Lorenzo Guerini ou de Dario Franceschini. Au Sénat, le groupe démocrate assure que tous ses membres voteront pour, mais les réticences de certains sont bien réelles, que ce soit pour des raisons éthiques ou pour régler des comptes personnels. Idem parmi les 5 Etoiles et même au sein de LeU certaines voix s’élèvent appelant à une médiation du PD pour revoir certains aspects du texte. La loi pourrait donc bien ne pas passer, contrairement à certains amendements voulus par IV. Dans ce cas, le PD devrait choisir entre accepter la loi mutilée ou l’abandonner complètement. Pour éviter cela, seul Letta peut assouplir sa ligne et se résoudre à une médiation. »
ANALYSE Corriere della Sera de Massimo Franco « Des candidats choisis parmi les membres de la société civile pour cacher les tensions de la coalition » : « Les profils des candidats du centre-droit pour les grandes villes ont tous quelques points en commun : ce ne sont pas politiciens ni des noms connus et ils n’ont pas un profil politique. C’est le résultat d’une combinaison entre obligation et stratégie. En réalité la compétition entre les trois partis est trop forte pour qu’un nom puisse être soutenu de manière commune tout en étant étroitement relié à l’une des forces politiques. De plus, le centre-droit part en conquête dans les villes de Milan, Rome, Naples, Turin et Bologne, toutes détenues soit par le M5S soit par le PD. Une candidature «civique » permet d’élargir le périmètre traditionnel de la droite et donc d’éviter d’éventuelles défaites qui contrediraient les sondages qui placent la coalition de centre-droit comme majoritaire dans le pays. De plus, l’instance sur l’adjectif « unitaire » permet de se distinguer des divisions du centre-gauche. Mais l’idée que l’unité se trouve uniquement en présentant des candidats « externes » ne résout pas le problème, qui est sans cesse renvoyé et la solidité de la coalition pourrait être vraiment mise à l’épreuve lors des élections présidentielles de février 2022 ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini: « L’attaque de Mattarella contre ceux qui bloquent l’Europe » : « Il s’agit de deux Présidents dont le mandat est en train d’arriver à expiration. Macron est déjà en campagne électorale et Mattarella s’apprête à terminer son septennat en février. Toutefois, ils se sont tous les deux engagés pour faire avancer l’Europe. La visite du Chef de l’Etat à Paris renforce l’entente avec Macron, après le coup de froid qu’il y avait eu avec le gouvernement M5S-Ligue. Au Quirinal, on regarde avec optimisme les prochaines étapes. L’appel de Mattarella pour une nouvelle souveraineté partagée et sa critique ouverte au droit de véto constituent un coup de main à la campagne électorale de Macron, qui se bat justement sur le renforcement de l’UE, comme il l’a lui-même confirmé pendant les discours au Palais de l’Elysée. Les prochains mois nous diront comment se feront les négociations sur cette thématique. Entretemps il y aura les élections en Allemagne, l’élection du nouveau Président de la République en Italie et enfin l’élection présidentielle de 2022. Après ces trois étapes, nous connaitrons la composition des trois pays fondateurs devant imprimer un tournant à l’UE. Au Quirinal, il y a la certitude que les souverainistes cherchent une revanche en jouant sur l’immigration, tout comme les pays frugaux feront pression sur les dettes. Le pari est qu’à Rome comme à Paris il y aura toujours le même front pro-européen d’aujourd’hui».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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06/07/2021
L'AUR annonce son soutien à la Déclaration sur l'avenir de l'Europe.
Roumanie et Union Européenne. L'AUR annonce son soutien à la Déclaration sur l'avenir de l'Europe. Selon le co-fondateur d'AUR, Claudiu Tarziu, son parti n'a pas signé le document parce qu'il n'a pas de représentation au Parlement européen, cependant, « dès 2024, lorsque nous aurons des représentants au Parlement Européen, le pôle conservateur sera plus fort avec nous à ses côtés » .
(Source : Alvaro Peñas)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/07/03/pou...)
16:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mattarella parvient à démonter le bluff européen de Salvini."
Italie. Revue de presse.
Le débat politique autour du décret de loi contre la transhomophobie et notamment le bras de fer entre le centre gauche et le centre droit sur les amendements est commenté : « Décret Zan, le PD défie l’entente entre la Ligue et Renzi » - Bataille sur les amendements soutenus par Salvini, Forza Italia et IV. Les démocrates dénoncent un « piège » (La Repubblica), « Le décret Zan passe son test » - Le vote au Sénat [sur le calendrier] est prévu aujourd’hui (Avvenire).
La visite d’Etat en France du Président de la République Sergio Mattarella est citée en Une et dans les pages intérieures. Les observateurs relèvent surtout une « entente retrouvée » entre les deux pays fondateurs et des priorités communes, notamment la nécessité de relancer l’Union Européenne et de régler la question migratoire ainsi que la « grande amitié » entre les deux présidents : « Mattarella chez Macron : un pacte pour l’Europe » (Corriere della Sera), « Mattarella et Macron relancent le projet d’une Europe forte » (Sole 24 Ore), « Mattarella à Macron : ne fermons pas les portes à l’Afrique » (La Repubblica), « Mattarella, l’entente avec Macron » (Il Messaggero).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco « Les manœuvres sur la loi Zan, des tactiques aux embryons d’alliances » : « Au-delà des manigances, bien qu’elles pèsent aussi, l’opposition autour de la loi Zan sur l’homophobie montre bien, encore une fois, combien les alliances et les prises de position sont en train d'évoluer. L’entente entre Matteo Salvini et Matteo Renzi, avec leur tentative de médiation, suggère une solution alternative à la proposition du Parti démocrate et du Mouvement 5 Etoiles. Mais surtout elle donne corps à une possible alliance en devenir, qui se concrétisera lors du choix du prochain chef d’Etat voire peut-être sur les affiches de campagne électorale. Ces recompositions sont symptomatiques de cette période. Le grand symbole de ce chaos est le M5S mais les autres forces de la coalition de Mario Draghi aussi connaissent des tensions, y compris la Ligue et Italia Viva. C’est dans ce contexte en perpétuel mouvement tandis que le rôle de l’Italie au sein de l’UE devient un point de repère unissant Draghi et le Président de la République, en visite en France. Notamment parce que, il n'y a pas si longtemps, il y a eu cette tentation des 5 Etoiles de dialoguer avec les rebelles ‘’gilets jaunes’’ et que ces derniers jours l’ambiguïté du rapport de la droite avec le souverainisme euro-sceptique affleure à nouveau. Dans ce contexte chaotique l'Italie ne doit donc pas perdre de vue ses repères sur la scène internationale ni les valeurs qui comptent. Au fond, en rappelant l’importance de la solidarité internationale entre nations, on rappelle aussi indirectement celle du partage des responsabilités entre les partis. Une façon de dénoncer le danger de ces divisions systématiques, dans la lutte contre la Covid ou encore sur l’immigration clandestine. Là aussi, la réponse viendra de la solidarité interne autant que du soutien des nations voisines. »
Visite d’Etat en France du Président de la République Sergio Mattarella
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Stefano Montefiori « Macron-Mattarella, sourires et reconnaissance : la discorde enterrée, les ‘’soeurs latines’’ regardent vers l’Europe » - « ‘’L’Italie du Nord aurait dû être française. Il n’y a pas de différence entre Milan et Nice. Même peuple, même architecture, même façon d’être’’ déclare Eric Zemmour, journaliste de droite et potentiel candidat aux élections présidentielles. » : « Au-delà des phrases de circonstances échangées, il est vrai que les deux chefs d’Etat ont un rapport spécial, notamment parce qu’il s’est forgé lors de la période plus difficile de l’histoire de leur relation, faite d’incompréhensions ponctuelles entre les deux ‘’sœurs latines’’. Même lors de la crise diplomatique de 2019, Mattarella a toujours maintenue ouverte la ligne du dialogue avec Paris. L’Italie et la France vivent aujourd’hui la meilleure période de leurs relations bilatérales depuis des décennies et Emmanuel Macron a réservé à son homologue un accueil particulièrement chaleureux, signe de reconnaissance mais aussi de convergences de vues concernant l’Europe et d’autres questions. Le discours prononcé hier à la Sorbonne par Sergio Mattarella s’inscrivait dans la continuité du Discours de la Sorbonne d’Emmanuel Macron en 2017 sur la relance de la ‘’souveraineté européenne’’, comme en réponse à ceux qui prônent une Europe évanescente et des Etats nationaux plus puissants. Pour autant, le Président italien n’a pas manqué de souligner les faiblesses de l’Union européenne actuelle, à commencer par la politique migratoire. Le thème avait déjà été au centre de la rencontre bilatérale de la matinée, dont un extrait a fuité par inadvertance. La méthode de la fermeture des frontières prônée en Italie par des partis comme Fratelli d’Italia et la Ligue a été qualifiée d’‘’illusoire’’ et Mattarella souhaite que la France et l’Italie soient les protagonistes d’une politique migratoire commune à l’échelle européenne. Enfin, la reprise des travaux en vue du Traité du Quirinal a été confirmée et il devrait être signé d’ici la fin de l’année. »
ARTICLE, La Repubblica, Anais Ginori, Concetto Vecchio, « Mattarella en France : "Il est illusoire d’interdire les arrivées d'Afrique" : « L'Europe s'est rachetée dans la gestion de la pandémie, mais l'incapacité à gérer l'immigration reste "un point de fragilité pour la conscience européenne", avertit le président de la République Sergio Mattarella à Paris. La rencontre a été très cordiale avec Emmanuel Macron à l'Elysée. Cette visite est placée sous le signe de l’Europe et renforce les relations de l'Italie avec la France, après les tempêtes provoquées par Matteo Salvini et Luigi Di Maio sur les migrants et les gilets jaunes. Mattarella pousse à la conclusion du traité du Quirinal, un accord bilatéral de collaboration sur plusieurs fronts, que les deux gouvernements doivent signer à l'automne et qui comprendra la création d’un service civique franco-italien annoncé hier. C'est sur l'immigration que le président marque le coup le plus pertinent politiquement : "Certaines personnes ont l'illusion que nous pouvons mettre un panneau d'interdiction d'entrée" à l’égard de l'Afrique, a-t-il expliqué lors de la réunion à huis clos avec Macron, qui a exposé son "agenda africain", de la difficile mission au Sahel, où l'Italie est désormais partenaire, à la solidarité sur les vaccins pour les pays les plus pauvres qui seront au centre du G20 dirigé par l'Italie. Dans l'après-midi, s'exprimant à la Sorbonne, Mattarella a élargi le concept : "Nous avons été capables de donner une réponse européenne à la pandémie, à la crise économique aussi. Pas encore aux migrations. L'égoïsme des États et les blocus navals prévalent. Nous avons simplement besoin de règles communes“. Macron aurait accepté de dépasser le traité de Dublin. Mattarella déclare : "Les femmes, les enfants, les hommes en fuite, peuvent difficilement être identifiés comme un ennemi. Les flux migratoires doivent être régulés et gouvernés, de manière à ce qu'ils soient respectueux des communautés d'accueil et des migrants, en effaçant le trafic odieux que des criminels sans scrupules ont mis en place sur leur peau. La pression que nous ressentons est le résultat des grandes différences dans la répartition des richesses entre les continents, de la grande diversité des taux démographiques, de l'impact du changement climatique ; mais elle est aussi le produit de décennies d'omissions, de conflits, d'inégalités. En une phrase : du monde que nous avons contribué à façonner en tant qu'Européens et pour lequel nous portons une grande responsabilité". Les spectateurs ont applaudi chaleureusement. Ce qu'il faut, c'est "une politique d'immigration et d'asile conforme aux valeurs qui sous-tendent le projet d'intégration européenne, une stratégie d'accueil - durable mais concrète - en phase avec les défis complexes d'aujourd'hui. La gestion des migrations doit devenir une partie intégrante de l'action extérieure de l'Union". L'harmonie retrouvée sur la Libye, où la France et l'Italie étaient dans des camps opposés, peut aider à construire un nouvel équilibre en Europe. Sur la Libye, a dit Macron, "nous avons des convergences et des préoccupations communes“. Dans l'Europe du futur, il n'y a pas de place pour des figures illibérales comme Viktor Orbán. "Les décisions solennelles prises par chaque peuple au moment d'adhérer au projet ne peuvent être contredites, sinon au prix de la décision drastique de l'abandon. La clarté est nécessaire", a déclaré M. Mattarella. C'est un rappel à ceux qui, à droite, signent des manifestes souverainistes, ou qui se regroupent "en groupes de pays aux appellations vraiment fantaisistes", comme Visegrad et les frugaux, qui font prévaloir leur égoïsme sur l'esprit européen. »
ARTICLE, Il Foglio, de G. Ferrara « Mattarella parvient à démonter le bluff européen de Salvini » : « Dans la logique de Salvini, il est possible d’être à la fois avec Draghi (par ailleurs considéré comme souverainiste par certains léghistes) et avec le nationaliste Orban. Ce qui voudrait dire qu’être un peu favorable à l’ « Italexit » et un peu contre cette possibilité n’était pas une contradiction. C’est un récit que Salvini est en train de raconter de manière désespérée à ses électeurs, juste pour ne pas devoir reconnaitre une vérité évidente, et qui a été dévoilée de manière habile par Mattarella à l’Université de la Sorbonne. Le Président de la République a rappelé en présence de son homologue français à quel point l’idée d’une Europe des patries pouvait aider à renforcer les mécanismes de l’UE. S’il n’a pas fait référence à la Charte des valeurs signée par les partis nationalistes, il a néanmoins rappelé clairement aux amis de Salvini qu’en dehors du respect de la Constitution européenne, il n’y a aucune autre voie. Il n’y a que celle du respect des principes fondamentaux : l’équilibre, la tolérance, l’intégration, la solidarité, la responsabilité, le partage des risques, le respect réciproque, la défense de la devise unique, l’harmonie dans la communauté internationale et la conviction de la primauté du droit et de la méthode multilatérale. Le jeu de la Ligue n’a donc pas deux facettes mais fait partie d’un seul bluff : diviser l’Europe pour miser sur le pacte de sang avec le souverainisme nationaliste ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders condamné pour une question.
Pays-Bas. La condamnation – sans peine – du dirigeant du PVV Geert Wilders à propos du fait qu’il a demandé lors d’un meeting en 2014 si le public désire « plus ou moins de Marocains » a été confirmée par la Cour suprême. Le jugement est désormais définitif.
Geert Wilders
15:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2021
Chega annonce son adhésion au document signé par 15 partis patriotiques d’Europe.
Portugal et UE. Chega annonce son adhésion au document signé par 15 partis patriotiques d’Europe, la Déclaration sur le futur de l'Europe.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/07/02/16-...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/07/03/pou...)
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Salvini : "J’ai signé la charte des souverainistes mais je reste avec Draghi."
Italie. Revue de presse.
Le débat politique autour de la loi contre la transhomophobie est cité en Une du quotidien Repubblica, à la faveur d’un rapprochement entre deux groupes opposés, Ligue et Italia Viva, sur des amendements afin de parvenir à un nombre de voix suffisantes pour adopter le texte : « Décret Zan, un pacte entre la Ligue et Italia Viva » - Entente sur les amendements en vue du vote au Sénat ; le PD et le M5S s’opposent à toute modification de la proposition de loi.
ARTICLE Corriere della Sera « Loi Zan, Pd et 5 étoiles à l’attaque : ‘Ainsi les partisans de Renzi font tout couler’ » : « Maintenant sur la proposition de loi Zan l’affrontement est interne également au sein des partis de centre-gauche. Les amendements proposés par Italia Viva (de Matteo Renzi) ont exaspéré Pd, M5S et Leu, et ont en revanche reçu le soutien de la Ligue et de Forza Italia. Les modifications proposées par le parti de Renzi portent sur les articles 1, 4 et 7, notamment excluant la référence au terme ‘identité de genre’ du texte. Ces propositions ont été jugées irrecevables par les principaux partis de centre-gauche, qui sont inquiets car une troisième lecture à la Chambre des députés comporte le risque que la loi ne soit pas approuvée avant la fin de la législature. Demain est prévu le vote pour la programmation de l’adoption de la loi au Sénat au 13 juillet, mais dans ce cas la loi se retrouverait sans rapporteur avec l’inconnue du vote secret et l’inconnue concernant l’attitude de Italia Viva ».
ARTICLE La Stampa « Pd et M5S : Renzi veut faire couler la loi Zan, Letta est prêt à négocier un accord en session parlementaire » : « Le ton monte autour de la proposition de loi Zan et tous se retournent contre Italia Viva après sa proposition qui ouvre un gouffre au sein de « l’ancienne » majorité de centre-gauche. La stratégie d’Enrico Letta est d’attendre la programmation du vote pour le 13 juillet pour ensuite ouvrir les négociations. Mais les inquiétudes se concentrent sur l’attitude de Italia Viva, dont les voix sont fondamentales pour approuver le texte, et dont la stratégie serait de récupérer un bon rapport avec le Vatican. Le parti de Renzi est convaincu qu’une fois la date d’adoption au Sénat confirmée, le Pd sera obligé de négocier pour éviter que la loi Zan soit abandonnée. A droite, on profite des divisions et contradictions de la gauche, tout en se disant prêt à trouver « un accord en 5 minutes avec le Pd et le M5S pour augmenter les peines contre les violences contre les gays » promet Matteo Salvini ».
ENTRETIEN La Repubblica de Matteo Renzi, chef d’Italia Viva « Mieux vaut un compromis qu’aucune loi »: « ‘’C’est faux de dire que nous voulons faire couler la loi Zan. En revanche le véritable risque est celui d’aller au vote à bulletin secret car en réalité il manque des voix au sein des groupes du Pd et du M5S. Je préfère attendre 20 jours pour une troisième lecture en session parlementaire avec une bonne loi négociée plutôt que de devoir attendre encore 10 ans. Nous sommes en faveur de la Zan, mais dans le bicaméralisme parlementaire italien il faut aussi avoir une majorité au Sénat. La proposition du président du groupe IV Scalfarotto élimine les points de controverse sur l’identité de genre et sur l’école. Je souhaite élire un Président de la République avec une majorité large donc avec la droite également. Je n’ai pas encore de noms, nous en parlerons en février 2022’’ ».
ARTICLE, Fatto Quotidiano, « Deux défis à surmonter pour les médiateurs 5 Etoiles» : «Le Mouvement 5 Etoiles se réunit en conclave pour tenter d’assurer sa survie. En visioconférence, 7 experts (Di Maio, Fico, Crimi, Patuanelli, Crippa, Licheri, Beghin) devront réécrire les statuts et les règles afin qu’ils soient acceptés par le chef G. Conte ainsi que par le fondateur B. Grillo. La consigne pour les ‘’démineurs’’ est en fait le respect du silence absolu. Le travail de définition des statuts est quasiment terminé. Il reste toutefois deux points à élucider : celui du rôle politique qu’aura le garant du Mouvement (Beppe Grillo) – ce dernier voulant garder la primauté sur les valeurs mais aussi sur l’initiative politique - et la possibilité que le Mouvement puisse recourir en interne à une motion de défiance à l’encontre du chef politique. Sur ce point, Conte aurait déjà donné son accord de principe mais pas pour les pouvoirs du garant. L'éventualité d'une ‘’diarchie’’ n'est pas envisageable pour Conte. D’ici mercredi, nous saurons si la fumée est blanche ou noire et si Grillo a choisi la transparence. Conte a quant à lui été clair : il prendra les manettes du parti uniquement s'il y a une distinction claire entre des différents rôles et un gestion de la direction politique indépendante et séparée du charisme encombrant du fondateur.»
ARTICLE La Stampa, L. Monticelli « La défense de Salvini : ‘’J’ai signé la charte des souverainistes mais je reste avec Draghi » : « Matteo Salvini s’est défendu des accusations lancées par le centre gauche qui lui reprochait de vouloir affaiblir le gouvernement Draghi avec son adhésion à la « charte des valeurs » des souverainistes européens. ‘’L’Europe doit donner un coup de main sur l’immigration. Si des réformes devaient nuire à l’Italie, elles n’auront pas mon soutien’’, explique le dirigeant de la Ligue. Salvini dément aussi les tensions présumées avec G. Giorgetti, qui est depuis toujours intéressé par une alliance avec le PPE ‘’Giorgetti s’occupe d’économie, mais l’entente entre nous est totale’’ assure le chef de la Ligue. C’est Lorenzo Fontana, responsable des affaires étrangères au sein de la Ligue, qui explique que l’objectif de son parti est de créer le deuxième groupe parlementaire à Bruxelles pour avoir davantage de poids. Mais Antonio Tajani (Forza Italia) avertit ‘’qu’ils gardent à l'esprit que l’on ne gagne qu’avec le PPE’’. Pour sa part, Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia et présidente des Conservateurs européens, a signé la charte mais n’a aucune intention d’entrer dans le même groupe parlementaire que Salvini et Le Pen ».
COMMENTAIRE, LA Repubblica, « Les patriotes contre l'Europe » par Ezio Mauro : « À la recherche perpétuelle d'elle-même, d'une identité politique et culturelle non résolue et donc ambiguë et incertaine, la droite italienne cherche continuellement sa définition. Giorgia Meloni s'impatiente chaque fois qu'on l'interroge sur le fascisme, Matteo Salvini est paralysé entre les deux tentations opposées de flirter avec le Parti populaire européen, de devenir modéré, mais pour marier Le Pen et Orbán, de rester extrémiste, Silvio Berlusconi se présente comme un libéral oubliant les tons illibéraux de l'époque glorieuse, pour sa propre protection, et entre-temps est prêt à fusionner ce qui reste de son aventure politique avec le radicalisme de la Ligue. Le résultat est que la droite risque d’arriver au gouvernement avant d'avoir trouvé sa propre identité. Le dernier choix en date est de se définir comme "patriotes", comme si le concept de patrie, au lieu d'être partagé, devait être source de division, devenant l'apanage d'un parti qui le transforme en étendard, et à ce moment-là, excluant les autres. La signature de la Charte des valeurs pour l'avenir de l'Europe, à savoir l'Union des patriotes européens représentant 16 partis d'extrême droite dont la Ligue et Fratelli d'Italia, révèle l'esprit et l'objectif avec lesquels les nouveaux nationalistes opèrent. En fait, la Charte des valeurs est le premier manifeste politique de l'anti-européanisme organisé, qui annonce la bataille pour une réforme radicale qui, en réalité, est une réduction de la taille de l'Union, en rétrocédant les pouvoirs de Bruxelles aux États-nations et en créant une réserve inviolable de compétences spécifiques des pays individuels, protégées et garanties par des règles. Les patriotes ne proposent pas pour l'instant la fin de l'euro, ils réaffirment l'importance fondamentale de l'indépendance des Etats européens face au totalitarisme, du lien atlantique avec les Etats-Unis, de la paix. Mais ils dénoncent les objectifs cachés de l'Union, leur véritable ennemi : une "ingénierie sociale dangereuse et envahissante", un "monopole idéologique", transformant l'UE "en une forme spéciale d'oligarchie" qui menace de priver les organes constitutionnels nationaux, y compris les gouvernements et les parlements, de leur pouvoir, pour finalement donner naissance à "un super-État européen". D'où la défense organisée des valeurs fondamentales et communes de cette partie du monde, qui selon les patriotes résident dans la tradition, dans le respect de la culture et de l'histoire des Etats européens, dans la prise en compte de l'héritage judéo-chrétien de l'Europe. Enfin, la famille, considérée comme "l'unité fondamentale de nos nations", mais aussi comme une ressource démographique pour "répondre à l'immigration massive", à l'heure où l'Europe est confrontée à la double crise de la dénatalité et du vieillissement de la population. Voici donc les éléments qui façonnent le concept de patrie selon l'ultra-droite. La tradition tout d'abord, en tant qu'ensemble de croyances et de coutumes transmises de génération en génération, et par conséquent en tant que noyau original mais pérenne, donc conservateur, d'une autorité symbolique qui sacralise le passé et prétend devenir une norme ou du moins une contrainte morale contre l'innovation moderniste. Et c'est précisément la transmission générationnelle qui assigne à la famille un rôle non pas social, mais patriotique et politique, afin d'opposer l'immigration à la démographie indigène et nationale. Dans cette interprétation du lien d'appartenance et de filiation entre famille, patrie et nation, émergent les obsessions de ces dernières années de l'ultra-droite européenne : le sang comme réserve de la véritable substance de la communauté nationale au-delà du temps, comme garantie perpétuelle de son identité et de son immortalité. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/07/2021
Viktor Orban : "Si nous laissons les autres nous dire comment vivre notre vie, à qui autoriser l'entrée dans notre pays et comment éduquer nos enfants, alors nous périrons."
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Jaroslaw Kaczynski est réélu président du PiS.
Pologne. Jaroslaw Kaczynski est réélu président du PiS.
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Pourquoi JA21 n'a-t-il finalement pas signé la Déclaration sur le futur de l’Europe?
Pays-Bas et Union Européenne. Alors que le PVV de Geert Wilders n’a pas signé la Déclaration sur le futur de l’Europe, car le PVV est favorable à la sortie des Pays-Bas de l’Union Européenne, le parti JA21 – qui est une scission du Forum voor Démocratie – en a discuté, mais n’a finalement pas signé car Joost Eerdmans de JA21 s'est prononcé en faveur du mariage homosexuel et est fortuniste (adepte de Pim Fortuyn, qui était ouvertement homosexuel) et donc JA21 ne veut finalement pas signer aux côtés du parti du Premier moinistre Viktor Orban, le Fidesz, à cause de la loi votée au Parlement hongrois à propos de l’homosexualité.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/07/02/16-...)
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)