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27/05/2020

Un proche de Björn Höcke expulsé de la fondation Desiderius-Erasmus.

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Allemagne. Au sein de la fondation Desiderius-Erasmus, proche de l’AfD, un proche du chef de file de l’aile nationaliste Björn Höcke est subitement contraint de quitter ses fonctions : Erik Lehnert, un proche collaborateur de Götz Kubitschek, qui est l’idéologue qui influence Björn Höcke.

[L‘Institut für Staatspolitik (Institut pour la politique d’État) de Götz Kubitschek se trouve à Schnellroda en Saxe-Anhalt. Il a été désigné comme cas suspect par l’Office de protection de la Constitution et est placé sous observation par cet organisme.]

[La fondation Desiderius-Erasmus est dirigée par Erika Steinbach.]

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Erik Lehnert

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Götz Kubitschek et sa femme Ellen Kositza dans leur maison à Schnellroda

Message de soutien de Viktor Orban à Matteo Salvini.

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Hongrie et Italie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a adressé, sur les réseaux sociaux, un message de soutien à Matteo Salvini. Ce dernier a remercié Viktor Orban.

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"Merci de tout cœur à l'ami Premier ministre hongrois Viktor Orban pour le très beau message. Votre combat est un bon combat. Nous sommes avec vous, Matteo !"

"Décision de la commission du Sénat de ne pas autoriser l’enquête sur M. Salvini au sujet de l'affaire "Open Arms"."

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Italie. Revue de presse.

La "Phase 2" et notamment l'hypothèse de reporter la réouverture de la Lombardie et du Piémont en raison des chiffres de contagion, fait les gros titres des médias italiens : « Bataille sur la Lombardie » - '' Craintes de la Campanie et de la Sardaigne sur les contagions pour le tourisme. La lettre de Conte : un plan en 7 points pour la réouverture '' (Corriere della Sera), « Alerte maternelles, 1 sur 3 n'ouvrira pas » - '' 6 foyers sur 10 ont peur de perdre leur travail'' (La Stampa), « Bourses, les pertes pour le lockdown récupérées » (Sole 24 Ore)  « Réouvertures, il faudra le feu vert du Sud » - '' la Lombardie et le Piémont vacillent. La décision sera prise vendredi '' (Il Messaggero, Il Mattino ).

La décision de la commission du Sénat de ne pas autoriser l’enquête sur M. Salvini au sujet de l'affaire ''Open Arms'' est aussi très commentée : « Une chaloupe pour Salvini » - '' La commission du Sénat dit non au procès grâce à une voix du M5S et à l'abstention des renziens'' (La Repubblica), « Renzi, le guet de la bande Salvini » (Fatto Quotidiano), « Ils sauvent Salvini pour se sauver » - ''Le scandale des écoutes téléphoniques embarrasse aussi la politique'' (Il Giornale).

ARTICLE, Messaggero, D. Pirone : « Boccia voit Fontana : durant le week-end, on décide si la Lombardie rouvre » - "Le Ministre : les données de ces dernières heures seront fondamentales. Sala : pourvu qu'on ne nous le dise pas le jour avant" - " Speranza : appel à la prudence. Une seconde vague est prévisible, le pays doit être prêt".

RAPPORT CENSIS, La Stampa, M : Tropeano « Une maternelle sur trois pourrait ne pas rouvrir » : « le rapport annuel Censis-Confcommercio lance l’alerte sur une reprise de plus en plus difficile. Le troisième secteur est en berne, les recettes ont baissé de 80% et 6 familles sur 10 craignent de perdre leur emploi. 42,3% des familles ont vu leur revenu se réduire et 23,4 % a déjà bénéficié de l’assurance-chômage. 26% ont dû suspendre totalement leur activité. Ce n’est donc pas surprenant si une bonne moitié des familles n’a pas fait de programme sur les ib d’été. 30% des familles ont décidé de ne pas bouger. Seul 9,4% ira en vacances mais avec une durée et un budget limités »

EDITORIAL, Repubblica, S. Folli : « Renzi lance un avertissement au président du Conseil » : « Ce n'est pas tant le résultat en Commission, où le groupe de Renzi a sauvé Salvini, vu que bientôt le thème repassera au Sénat et que là les jeux recommenceront. Ce qui reste de cette affaire, ce sont les signaux politiques. Salvini, bien que chantant victoire, vit un moment de difficulté dans les sondages et exploite toutes les circonstances (comme son message de félicitations à Orban relancé sur le web). Le signal le plus significatif a cependant trait à Giuseppe Conte, auquel Italia viva réserve une insinuation qui est destinée à peser. Un communiqué informe en effet que le désengagement renzien naît d'un point bien précis : dans la documentation, "il ne semble pas ressortir l'exclusive référence au ministre de l'Intérieur au moment des faits". En bref : le président du Conseil ne pouvait pas ne pas être informé et donc consentant du moment que Salvini, ne pouvait pas ne pas avoir informé le palais Chigi de l'affaire Open arms. Ce passage peut avoir des développements embarrassants pour les dirigeants du gouvernement ».

ENTRETIEN, Repubblica, de Matteo Renzi, sénateur, leader d’Italia Viva et ancien président du Conseil :« Sur Atlantia nous déciderons avec le Pd et le M5S. Il faut des fonds italiens » : « ‘’Nous avons sauvé Bonafede, non pas Salvini, et cela nous a déjà coûté beaucoup. Sur le cas 'Open Arms' nous déciderons sur la base des documents, cela impose du sérieux et non pas de l'intégrisme judiciaire, comme nous l'avons déjà fait pour l'affaire 'Gregoretti'. Il faut distinguer l'évaluation politique de l'affaire judiciaire, sinon nous serons toujours esclaves d'une utilisation politique de la justice. Politiquement, Salvini est mon premier ennemi, mais le 'salvinisme' ne se bat pas dans les tribunaux mais par une bataille éducative et culturelle. Italia Viva est en bon rapport avec Conte, le problème est le M5S qui est de plus en plus faible : comment le pays peut-il repartir avec le parti de majorité en ces conditions ? Il est temps de prendre des décisions sur les infrastructures, matérielles et numériques, nous voulons un plan 'choc', et pour cela il faut une majorité solide, je lance un appel au Pd et au M5S : ' le temps de décider est venu'. Il est absurde que la famille Benetton soit traitée comme s'ils étaient des criminels, bien sûr ils devraient prendre du recul mais révoquer la concession d’Autostrade est une folie, qui nuirait aux employés. Il faut plutôt intervenir sur Atlantia, c'est-à-dire sur le projet golobal et non pas sur une société contrôlée. Sur le large bande nous devons utiliser la crise de l'après Covid pour faire entrer l'Italie dans le futur. À l'automne il y aura une crise de l'emploi sans précédents, beaucoup d'activités ne rouvriront plus et ce n'est pas à cause de l'argent qui manque mais à cause du fait qu'ils ont perdu la confiance’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Verderami : « L'habituel jeu des deux Matteo et la stratégie de Conte pour ne pas tomber en octobre » : « Un Matteo qui en sauve un autre est un classique de la littérature du Palais. Mais pendant que l'attention était concentrée hier sur Renzi et Salvini, Conte a agi pour se garantir encore quelques mois de survie. Le vote de la Commission du Sénat sur le cas 'Open Arms' ont obscurci la décision du Palais Chigi d'indiquer le 20 septembre comme date pour les élections régionales, administratives et du referendum pour la réduction du nombre de parlementaires. Un choix qui écarte définitivement l’hypothèse d'élections anticipées en cas de crise de gouvernement. Mais le choix de Conte a surtout un objectif politique : il vise à congeler les manœuvres du parti transversal qui veut le remplacer. Et vu que l'election day se terminera le 4 octobre, avec le deuxième tour des élections Communales, il serait ensuite compliqué d'ouvrir une crise en pleine discussion de la loi de finances. Le président du Conseil s’est retranché derrière les suggestions du Comité scientifique : '' il déconseille les élections en juillet ''. La réalité est qu'en ouvrant les urnes en juillet, se rouvriraient aussi tout de suite après les jeux politiques au Parlement et Conte ne veut pas laisser la main libre à ses adversaires-alliés. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hambourg : les rouges et les verts favorables à l'accueil de plus de migrants.

Allemagne. Hambourg. La ville-État dirigée par les rouges-verts (les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes) désire accueillir dans le futur plus de réfugiés que ce que les quotas lui imposent et annonce que son autorité pour les étrangers deviendra une autorité pour la migration.

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26/05/2020

Masque aux couleurs de Frères d'Italie.

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Italie.

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Radebeul : le maire sans parti place son véto à la nomination de l’écrivain Jörg Bernig au poste de directeur de l’office de la culture.

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Allemagne. Saxe. Radebeul. Le maire Bert Wendsche (sans parti) a placé son veto à la nomination de l’écrivain Jörg Bernig au poste de directeur de l’office de la culture, car celui-ci est opposé à la politique d’accueil des réfugiés et a écrit pour les publications patriotiques Sezession et Tumult. Jörg Bernig avait été élu à ce poste avec les voix des démocrates-chrétiens de la CDU et des patriotes de l’AfD. Les protestations avaient alors débuté.

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Jörg Bernig

"La Ligue perd 10 pts en un an."

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Italie. Revue de presse.

La "Phase 2" fait l'objet de titres disparates, entre le ''coup de frein'' du ministère de l'Intérieur sur gardes civiques, l'hypothèse de reporter la réouverture de la Lombardie et du Piémont en raison des chiffres de contagion, la "défiance des citoyens italiens, notamment envers l'UE" ainsi que la "perte de vitesse de la Ligue" relevées par un sondage Euromedia, et le "risque faillite du secteur du bâtiment et du tourisme" font les gros titres des médias italiens : «  Le gouvernement se dispute sur la ''movida'' » - '' Médiation de Conte après le coup de frein de l'Intérieur : ''ils ne feront que du bénévolat''. La Lombardie et le Piémont pourraient rouvrir plus tard '' (Corriere della Sera), « Marche arrière du gouvernement sur les gardes civiques » - '' Changement de cap après l'irritation de l'Intérieur et de la Défense'' (La Repubblica), « Phase 2, la méfiance des citoyens augmente » - '' 2 Italiens sur 3 critiquent l'UE, la Ligue perd 10 pts en un an. 800 communes risquent la banqueroute'' (La Stampa), « Assistants civiques, nouvelle dispute au sein du gouvernement » (Sole 24 Ore) « Réouvertures, le Nord-Ouest vacille » - '' Réunion entre Conte et Speranza, la Lombardie et le Piémont ont un risque de contagion élevé '' (Il Messaggero), « Arcuri : ''Nous nous préparons au retour du virus » (Fatto Quotidiano), « Sud : fuite des entreprises étrangères » (Il Mattino).

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli : « La fantaisie du pouvoir » : « Dans les sursauts de la décadence politique où l’Italie s’agite, l’affaire des gardes civiques est destinée à rester dans les mémoires comme le cas emblématique d’une certaine idée de concevoir le rapport avec l’opinion publique. Il est clair que l’armée des 60 000 contrôleurs ne verra jamais le jour : cela a suscité en quelques heures la méfiance voire l’hostilité transversale d’un grand nombre de partis politiques, d’une grande partie d’experts et enfin du ministère de l’Intérieur qui n’avait même pas été consulté. L’aspect singulier de cette histoire est de voir la fantaisie du pouvoir qui s’applique à tout ce qui prévoit des formes de contrôle plutôt que de se concentrer sur des initiatives innovatrices vouées à promouvoir la reprise économique et à rassurer un pays désorienté. On constate une faiblesse grandissante de la politique, dont le manque de vision etl’incapacité de transmettre des messages cohérents sont de plus en plus évidentes. On dit que le PD a normalisé le M5S. Or, il semblerait que les démocrates aient absorbé la pire partie des 5 étoiles : une sub-idéologie illibérale .   »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni, F. Sarzanini : « A partir du 3 juin, des libertés différenciés en accord avec les présidents des Régions » : « Les données pour déterminer les possibilités des déplacements entre les Régions sont attendues vendredi prochain et le gouvernement est en train de trouver une difficile médiation avec les présidents des Régions. Le ministère de la Santé a affirmé que si les données étaient bonnes, comme on s'y attend, il y aura la possibilité de rouvrir les frontières des Régions. Il sera toutefois possible de retarder l'ouverture de certaines régions si certains points critiques de contagion devaient subsister. Vendredi prochain le ministère de la Santé attribuera donc à chaque région le niveau de risque par rapport à l'épidémie de coronavirus selon les tampons effectués, les malades, les personnes guéries et celles décédées et surtout selon la tenue des structures sanitaires présentes. Le gouvernement décidera ensuite l'adoption du décret en vigueur qui permet les déplacements libres sur tout le territoire italien à partir du 3 juin, imposant certaines restrictions si nécessaires et en accord avec les présidents des Régions ». 

SONDAGE/ARTICLE, La Stampa, A. Ghisleri « Phase 2, en Italie la méfiance augmente » : « Trop d’attentes trahies, la confiance des Italiens dans le gouvernement Conte baisse. Le sondage Euromedia Reseach fait le point à une semaine des annonces du gouvernement, les mesures économiques pour la relance déçoivent. La confiance sur le gouvernement Conte passe de 40% à 35%. Mais la popularité de la Ligue aussi est en chute : en un an elle a perdu 10 pts de pourcentage et elle est désormais tablée à 24,5%. La cote de popularité de son leader est passée à 32%. Si pendant la phase 1 les Italiens avaient mis de côté toutes polémiques non constructives, la situation maintenant a changé. Que demandent essentiellement les Italiens ? Environ 70% demande la suspension des impôts jusqu’à la fin de l’année, accompagnée par d’autres mesures pour soutenir le revenu. La thématique ne concerne pas uniquement le gouvernement mais aussi son rapport avec l’Europe, qui dans cette question en sort en pièces. 2 Italiens sur 3 retoquent l’UE dans cette phase d’urgence Covid. La vraie peur des Italiens est de ne plus pouvoir maintenir ou créer leur bien-être. Une perspective qui est en train d’augmenter ultérieurement les tensions sociales et pourrait mettre en danger la tenue du pays. L’Europe est vue comme une institution qui demande et qui ne donne pas. Ils demandent que l’Europe ne pénalise pas les épargnes privés et prétendent même que le gouvernement se batte pour le défendre pour que cela contribue au développement de l’Italie ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa « Le soutien 5 Etoiles dans l’affaire ‘’Open Arms’’, Salvini peut s’en réjouir » : « Aujourd’hui la commission sur l’immunité parlementaire du Sénat doit se prononcer si autoriser ou pas l’enquête sur l’affaire ‘’Open Arms’’. C’est le paradoxe des 5 Etoiles, ou du moins de certains d’entre eux, qui pourrait sauver Salvini du procès et qui met le suspense sur le vote de ce matin. C’est la première mi-temps d’un jugement qui verra ensuite le Sénat se prononcer dans un mois. Les étincelles et les tensions sont à ce stade visibles surtout au sein du M5S. Outre Giarrusso (‘’je déciderai dans les prochaines heures’’) s’ajoutent les indépendants voire ‘’borderlines’’ Riccardi et Crucioli. Entretemps, Salvini se dit ‘’serein’’ et relance ‘’arrêter les clandestins est un devoir. J’ai défendu la loi, la souveraineté, la sécurité, l’honneur et la dignité de l’Italie. Je referais tout’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Mais le leader de la Ligue se sent isolé au Sénat » : « Ce matin, Salvini ne se présentera pas en commission. L’attitude n’est pourtant pas celle du défi. C’est plutôt celle des réflexions amères sur la justice. Salvini se sent en quelque sorte isolé. Cela même au sein du centre droit. Le sens d’isolement concerne également les difficultés et les polémiques sur la gestion du coronavirus de la part de la Région Lombardie, dirigée par la Ligue. Hier, il a rencontré les conseillers régionaux, à Milan. Si un remaniement n’est pas envisagé, il y a toutefois l’idée d’une ‘’régie’’ pour préparer le terrain à phase de la reprise post-épidémie ».

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti : « Conseil supérieur de la Magistrature, la réforme démarre. Entente entre le PD et le M5S pour freiner les courants » : « Un conclave de la majorité gouvernementale affrontera aujourd’hui une des réformes les plus compliquées et dangereuses : celle du Conseil supérieur de la Magistrature. Le ministre Bonafede avait déjà envisagé une réforme pendant le gouvernement Ligue-M5S, elle a depuis été réécrite avec la majorité actuelle. Le nœud principal est celui de décider le système de scrutin. Jamais comme maintenant les politiques n’ont utilisé des tons durs envers les magistrats. Le centre droit demande la séparation des carrières, pour Matteo Renzi ‘’ le cas Palamara est un scandale incroyable ‘’. Entre-temps, à l’ANM (Association nationale des magistrats) on cherche une trêve, même si armée. Le conseil démissionnaire reste en place pour l’administration ordinaire. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/05/2020

La Ligue donnée à 25,8 % et Frères d'Italie à 14,9 %.

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Italie.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : antisystème

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

IV : centre

L'AfD donnée au plus bas depuis 3 ans.

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Allemagne. L'AfD est donnée au plus bas depuis 3 ans, à 9,5 %, au sein d'un sondage INSA.

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CDU-CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"60.000 chômeurs enrôlés dans des rondes anti-rassemblements."

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Italie. Revue de presse.

La "Phase 2", et notamment les mesures contre les rassemblements nocturnes des jeunes dans les grandes villes, de même que les règles à suivre pour une réouverture plus large à partir du 3 juin, font les gros titres des médias italiens : « ''Les règles pour tout rouvrir'' » - '' Les régions demandent un plan en vue du 3 juin '' (Corriere della Sera), « Gardes civiques pour la phase 2 » - ''Les communes embaucheront au total 60 000 volontaires chômeurs. Alerte sur la ''movida'' des jeunes'' (La Repubblica), « Boccia : ''stop ou nous refermerons tout'' » - '' Le ministre pour les affaires régionales déplore les rassemblements de jeunes qui rendent vain les sacrifices'' (La Stampa),  « Effet Covid, baisse des retraites » - '' Une baisse de 3 % en raison de la contraction du PIB '' (Il Messaggero), « Le conseiller pour la Santé de la Lombardie sur la sellette » (Fatto Quotidiano), « Les shérifs improvisés » - ''Énième farce du gouvernement : 60 mille chômeurs enrôlés dans des rondes anti-rassemblements'' (Il Giornale).

ENTRETIEN, Milano Finanza (samedi) de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « Acheteurs de bons de l’Etat, ayez confiance en moi » : « “Le succès des BTP Italie est une forte injection de confiance et une démonstration du fait que l’Italie est en mesure de s’aider elle-même. Grâce à la demande des épargnants et des investisseurs institutionnels, les émissions d’obligations de BTP ont dépassé les 22 milliards : un véritable record historique. Il s’agit du reste d’un produit intéressant que nous pourrions évaluer de proposer à nouveau. Les actions de politique communautaire déjà approuvées et le Fonds pour la Reprise, pour lequel nous sommes dans la phase finale de la négociation, seront très importants pour une pleine reprise de nos économies et la tutelle du marché unique. A celles-ci nous ajouterons au niveau national un projet réformateur prévoyant une simplification drastique de la machine administrative et bureaucratique et un fort sursaut pour accélérer la réalisation du plan infrastructurel. Elle sera la réforme-mère avec laquelle nous jetterons les bases pour donner à l’Italie ce choc économique dont elle a urgemment besoin. Le Parlement est en train de faire un grand travail pour accélérer les délais des versements des financements et offrira sans doute une contribution importante dans la reconversion du nouveau décret Relance. Dans quelques jours nous aurons aussi les recommandations du comité socio-économique coordonné par Monsieur Colao. Bref, les idées et les modèles pour arriver à une reconstruction économique et sociale efficace du pays y sont toutes. Nous devons profiter pour imaginer une Italie meilleure, davantage numérique, verte et inclusive. Nous nous attendons encore plusieurs mois de cohabitation difficile avec le virus. Nous devrons continuer à respecter les règles de précaution et les comportements responsables en attendant que la recherche scientifique nous mette à disposition un vaccin ou une thérapie efficaces’’ ».

RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera E. Buzzi « Di Maio joue les médiateurs : exécutif uni mais non aux chantages » : « Luigi Di Maio freine les impatiences des 5 Etoiles et les tensions au sein de l’Exécutif. Le mantra est d’éviter l’incident tant qu’il n’y aura pas une position claire. En ce moment délicat pour l’Italie, l’ancien chef politique tente de jouer les médiateurs avec les siens mais aussi avec le PD : ‘’la majorité est unie, non aux chantages’’ répète-t-il avec ses fidèles. Pour comprendre le tout il faut revenir 48 heures plus tôt avec la dispute sur Atlantia : d’abord le communiqué de la société, puis la prise de position des 5 Etoiles qui ne veulent pas céder d’un millimètre, provoquant l’énervement de la ministre des Infrastructure De Micheli (PD). Di Maio sait bien que la thématique des concessions publiques est très ressentie au sein du Mouvement. Il sait que la question est épineuse. Or, le ministre des Affaires Etrangères fait attention à ne pas exacerber les états d’âme maintenant que se joue à Bruxelles le match sur les Recovery Fund. La position est celle de rassurer qu’il n’y aura pas de frictions pouvant mettre à l’épreuve la tenue de l’alliance PD-M5S : ‘’le gouvernement a toujours été uni sur la procédure concernant Autostrade. Il y a les 43 victimes du pont Morandi à honorer et donc la sécurité de nos citoyens. Personne ne veut de polémiques stériles en une phase aussi délicate pour notre pays’’. Parmi les hypothèses la réduction des tarifs (avec le M5S qui voudrait une coupe de 10%). Toutefois, l’ancien leader souligne ‘’c’est un processus long qui va de l’avant depuis presque deux ans, il faut beaucoup de sérieux et de détermination’’ ».

ENCADRE, Stampa, « Demain, le vote sur le procès contre Salvini. La décision de l'ex-M5S Giarrusso sera décisive » : « Le conseil Immunité du Sénat décidera demain de donner ou non son accord au procès contre l’ancien ministre de l’Intérieur, M. Salvini, dans l’affaire du bateau « Open arms » avec des migrants bloqués à bord avant le débarquement à Lampedusa, en août 2019. Le président du conseil, M. Gasparri (Forza Italia) a proposé que la demande d’autorisation à aller de l’avant soit rejetée. Le vote aura lieu demain ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Horst Seehofer quittera la politique.

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Allemagne. Le ministre de l’Intérieur CSU Horst Seehofer, âgé de 70 ans, annonce qu’il quittera la politique à l’issue des prochaines élections législatives prévues au plus tard le 24 octobre 2021.

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Horst Seehofer

24/05/2020

Migrants : scandale en Italie après la divulgation d’échanges entre magistrats sur Salvini.

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Italie. Migrants : scandale après la divulgation d’échanges entre magistrats sur Salvini :

https://www.valeursactuelles.com/monde/migrants-scandale-en-italie-apres-la-divulgation-dechanges-entre-magistrats-sur-salvini-119708

Vox défile au sein de différentes villes.

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Espagne. Ce samedi 23 mai 2020, des milliers de personnes ont défilé, à l’appel de Vox, en voiture, moto ou vélo dans les principales villes du pays, pour dénoncer la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement de gauche de Pedro Sanchez :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-espagne-manifestat...

23/05/2020

Le Vlaams Belang donné premier parti de Flandre et la N-VA deuxième parti de Flandre.

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Belgique. Flandre. Une enquête de l’Université libre de Bruxelles et de l’université d’Anvers, à la demande de VRT NWS et de De Standaard, conduite en avril 2020 donne le Vlaams Belang à 24,5 % (soit + 6 points par rapport à 2019) et la N-VA à 20,3 % (soit -4,5 % par rapport à 2019).

(https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-vlaams-belang...)

22/05/2020

Un sondage Kantar donne l’EKRE à 22 %.

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Estonie. Un sondage Kantar donne l’EKRE à 22 %.

"Lombardie, polémique M5S-Ligue à la Chambre sur la gestion sanitaire."

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Italie. Revue de presse.

L'attaque du M5S sur la gestion sanitaire de la Lombardie et les chiffres élevés du chômage partiel monopolisent les gros titres des médias italiens : « Attaque du M5S à la Lombardie » - '' La gestion sanitaire contestée, le PD prend les distances, la Ligue s'indigne '' (Corriere della Sera), « Assurance-chômage, 7 millions de demandes » - ''Les chiffres du mois d'avril dépassent le record négatif de 2009'' (La Repubblica), « Giorgetti : ''attention, le pays explose » - '' Violente polémique autour de la Lombardie'' (La Stampa),  « Lombardie, polémique M5S-Ligue à la Chambre sur la gestion sanitaire » (Il Messaggero), « La Lombardie toujours hors de contrôle mais on ne peut pas le dire » (Fatto

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Une attaque grossière qui montre un M5S divisé » : « Il y a un excès de virulence dans la façon dont le M5S a attaqué hier la Ligue sur la gestion sanitaire en Lombardie et l'a presque appelée à la bagarre. Ricciardi a touché le point sensible des victimes du coronavirus, déclenchant des réactions absolument prévisibles. L'attitude du parlementaire du Mouvement a été dictée par son instinct polémique et rude pourrait-on dire avec bienveillance. Ou, au contraire, il a répondu à la volonté de creuser un fossé entre la majorité et l'opposition et d'enfermer le gouvernement dans une coalition où la volonté de jouer les protagonistes du M5S devient de plus en plus bruyante. Cela montre une situation incontrôlable et la crainte d'un déclin palpable, surtout après l'obstacle à peine surmonté par le rejet de la défiance au ministre de la Justice Bonafede. Le Mouvement se confirme comme le protagoniste chaotique de cette phase. Le président du Conseil Conte a rejeté l'accusation d'avoir approuvé l'attaque au Parlement sur la santé lombarde mais il n'a pas non plus pris ses distances, et cela explique aussi son ambiguïté persistante concernant le MES, qui fait l'objet de nombreux débats au sein du M5S. Conte est en train de tenter de faire accepter cet instrument au Mouvement, y arrivant progressivement en l'absence d'autres moyens de sauvetage pour l'économie italienne même si  le leader Vito Crimi continue de le définir " inacceptable ". D'ailleurs, pour le moment, personne n'est en mesure de faire tomber le gouvernement. Le ministre Di Maio a affirmé, hier, qu'il y a encore beaucoup de problèmes et que les citoyens ne peuvent plus attendre les aides promises ». 

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Ces honteuses querelles à la Chambre » : « Le jour où devait se concrétiser l'hypothèse d'un rapprochement entre le gouvernement et l'opposition, lancé par un entretien du président du Conseil Conte au Foglio, la bagarre a presque éclaté à la Chambre entre le M5S et la Ligue. L’attaque du député 5 Etoiles Ricciardi à la gestion sanitaire en Lombardie, a été une réponse claire et la confirmation de l'impossibilité de trouver un terrain de rencontre. Les parlementaires sont clairement stressés en raison de ces trois mois de confinement et par la sensation d’avoir été complètement exclus des décisions importantes. Toutefois cela ne suffit pas à justifier cette sorte de folie qui apparaît à chaque fois que le Parlement revient en session. Chercher la logique dans ces initiatives, souvent personnelles, des parlementaires est totalement inutile. L'anarchie règne au sein du groupe du M5S, qui est désormais abandonné, et souvent l'ignorance des élus produit les résultats du triste spectacle auquel nous avons assisté hier à la Chambre. Les ministres du Mouvement aussi vivent à la journée, suspendus entre la nostalgie des beaux temps, où ils pouvaient soutenir les valeurs clé du Mouvement, et les compromis des responsabilités de gouvernement. A tout cela s'ajoute également le désir de l'opposition, Ligue et Forza Italia, de trouver des accords compliqués qui devraient aboutir à un partage de délicats problèmes et solutions de la crise ». 

ENTRETIEN, La Stampa, de Giancarlo Giorgetti, vice-secrétaire de la Ligue : « " Seulement une pression du pays réel fera ouvrir les palais de la politique ’’» : « " Ce n'est pas le moment des critiques ni des enquêtes sur la gestion de la crise, face à tant de morts. Il faut garder une attitude responsable et moi, j'ai gardé le silence parce que c'est la meilleure façon de respecter ceux qui travaillent dans les hôpitaux. L'attaque de Ricciardi à la Lombardie sur la gestion sanitaire est incompréhensible. Je n'étais pas à la Chambre à ce moment-là mais avec le ministre Speranza, avec qui je partage l'idée de maintenir le calme et de ne pas faire de polémique. Lui non plus n'a pas compris cette attaque. Ricciardi a été inapproprié et il était surexcité par le direct à la télévision. Cela ressemblait à une attaque faite spécifiquement pour provoquer. Le pays risque d'exploser, il y a beaucoup de personnes qui sont désespérés et les politiciens devraient donner l'exemple au lieu d'attiser le feu. Je n'attends aucune proposition des palais de la politique et seule une pression du pays réel les amènera à en prendre acte " ».

ENTRETIEN, Repubblica, de Roberta Lombardi, chef de groupe M5S à la Région Latium : « ‘’ Non à un mandat bis pour Raggi et Appendino ‘’ » : « ‘’ Les maires de Rome et de Turin devront respecter, comme tous les autres, la règle d’or du M5S : la limite des deux mandats. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de changer les règles actuelles. Pour Rome il faut de l’humilité, des alliances et un candidat fort.  Alessandro Di Battista doit arrêter de détruire et commencer à construire. Je ne pense pas que Di Maio fera l’erreur de se représenter comme chef politique du Mouvement. ‘’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/05/2020

Lutz Bachmann désire devenir membre de l’AfD.

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Allemagne. Le président de PEGIDA Lutz Bachmann désire devenir membre de l’AfD. Le fait qu’il soit sous observation de l’Office de protection de la Constitution n’est pas une condition de refus. L’AfD examine son cas.

Björn Höcke défend Andreas Kalbitz et s’en prend à Meuthen.

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Allemagne. Le chef de file de l’aile nationaliste de l’AfD Björn Höcke défend, dans un texte publié sur Facebook, Andreas Kalbitz – qui a été exclu du parti – et s ’en prend au co-président Jörg Meuthen. Il ajoute que des élections importantes auront lieu bientôt et que la dernière chose dont l’AfD a besoin est d’une scission.

Vienne : 2 conseillers de quartier FPÖ passent à la Team Strache.

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Autriche. Vienne. Un Conseiller de quartier de Favoriten et un conseiller de quartier de Penzing changent de parti et passent du FPÖ à la Team HC Strache. Le FPÖ annonce qu’un des deux n’est pas membre du FPÖ mais a été élu en tant qu’écologiste avant de siéger en tant que FPÖ sans être membre du parti.

20/05/2020

Italie : "Les bars et les restaurants ouverts sont 175 000. 90% des magasins de vêtements travaille."

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Italie. Revue de presse.

L'initiative franco-allemande pour la relance européenne face à la crise du coronavirus et la proposition de la Commission Européenne de porter le fonds à mille milliards sont très suivis par les médias transalpins. L'opposition des pays du Nord est également reportée « Bras-de-fer sur le fonds européen » - '' 4 pays s'y opposent. Conte appelle Merkel et Macron'' (Corriere della Sera)  « Aides multipliés par deux, bras-de-fer au sein de l'UE » (Il Messaggero).

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’A. Misiani, Secrétaire d’Etat à l’Economie : « Un pas franchi, inimaginable il y a seulement quelques mois » : « '' L’ordre de grandeur est bien plus important, jusqu’à 200 milliards. Du fonds ‘’Sure’’ devraient arriver 20 milliards, plus 40 milliards de la Bei pour les financements des entreprises et la ligne de crédit de 36 milliards pour la Santé. Enfin, sur le Recovery Fund, le quota pour l’Italie pourrait atteindre 100 milliards. Le MES sans conditionnalités doit être évalué avec la plus grande attention et sans préjugés. Le dernier mot sera celui du Parlement et en tout cas le renforcement du service sanitaire est une priorité absolue. Le Recovery Fund est à un stade d’embryon. A mon avis, il faudra privilégier le financement des investissements pour le développement durable, c’est la voie principale pour relancer l’économie. Quant aux réformes, nous devons les faire non pas parce que l’Europe nous les demande mais parce qu’elles servent à faire redémarrer l’Italie ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, députée et présidente du parti Fratelli d'Italia : « '' Les fonds de l'UE sont insuffisants. D'accord avec l'outil, pas avec la méthode. Le super État franco-allemand est né '' » : « '' Le Recovery Fund est l'outil qui nous convainc le plus. Mais avant tout nous demandions que la BCE achète de façon illimitée des titres d’État. Il est surréel que nous nous retrouvions tous à discuter de ce que l'Allemagne et la France ont décidé dans le cadre de leur Traité d'Aix-la-Chapelle, qui n'a rien à voir avec l'Europe mais qui est un accord pour la création d'une sorte de 'super État' dans l'UE qui n'agit pas pour faire de la charité mais pour les intérêts de ces pays. Les 500 milliards proposés sont insuffisants. Et s'agit-il d'argent à fond perdus ou de prêts ? Et quelle somme va recevoir l'Italie ? '' ».

ARTICLE, Il Messaggero, C. Mangani : « ''Tourisme, les accords bilatéraux sont impensables’’. L'Italie prévient l'Europe » : « Dario Franceschini le répétera aujourd'hui à ses collègues européens : '' La reprise ne peut pas prévoir des accords bilatéraux qui excluent d'autres pays. '' Si les régions italiennes sont ouvertes pour les citoyens, cela veut dire qu'elles seront sûres et donc le même principe s'applique pour ceux qui arrivent de l'étranger. '' Nous nous accorderons sur une position commune. Des mesures pour relancer le tourisme seront prévues dans le Recovery Fund, elles s'ajouteront aux 4 milliards prévus par le décret 'Relance' ''. Dans Bild, Di Maio a invité les Allemands ' à venir en vacances en Italie'. L'Espagne reprend les vols et les liaisons maritimes avec l'Italie, même si une quarantaine est prévue pour tous ceux qui arrivent de l'étranger tant que l'état d'urgence sera maintenu. L'Allemagne a trouvé un accord avec les pays du groupe de Višegrad. La Grèce accueillera les touristes à partir du 15 juin. Il n'y aura pas de quarantaine ni l'obligation d'effectuer des tests. »

ARTICLE, Corriere della Sera : « Les bars et les restaurants ouverts sont 175 000. 90% des magasins de vêtements travaille » : « En tout, ce sont 623.863 activités qui ont rouvert mais la consommation d’aliments dans le secteur de la restauration n’augmente pas et il y a 400 000 personnes au chômage partiel, soit 40% des employés. Selon la confédération des activités commerciales, Confesercenti, on reviendra à plein régime uniquement à partir de la semaine prochaine. En raison de l’écroulement du nombre de touristes, italiens et étrangers, on prévoit une baisse de l’ordre de 80% des consommations dans les pizzerias et les restaurants. Un coup très dur selon Coldiretti sur un chiffre d’affaires qui s’élevait à environ 84 milliards avant la Covid ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/05/2020

"Conte : ''100 milliards pour l’Italie’’ mais la négociation sera longue."

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Italie. Revue de presse.

Le "pacte franco-allemand sur le Recovery Fund" et la satisfaction exprimée à cet égard par Conte : "un premier pas important"" sont en Une de tous les médias italiens. La proposition rencontre, dans l'ensemble, la faveur des observateurs, l'Italie pouvant obtenir "jusqu'à 100 milliards d'euros pour affronter l'urgence Covid", malgré les pays du Nord "qui restent à convaincre" « Pacte Merkel-Macron, une aide pour l'Italie » - '' France et Allemagne lancent un fonds à hauteur de 500 milliards dont 100 iraient à l'Italie. Conte : "c'est un bon début" '' (La Repubblica), « UE, un pari de 500 milliards » - ''Recovery Fund : moins de ressources mais à fonds perdu, le ''non'' des pays du Nord'' (La Stampa), « Plan de relance Merkel-Macron » - ''500 milliards qui ne seront pas des prêts'' (Sole 24 Ore).

RETROSCENA-EN COULISSES, Il Messaggero A. Gentili « Conte : ''100 milliards pour l’Italie’’ mais la négociation sera longue » : « Au sein du gouvernement italien, la satisfaction est là : on parle de ‘’grand résultat’’, d’un ‘’succès inattendu’’ car cela repousserait la possibilité de faire appel au MES. Les résistances des pays du Nord poussent Conte à ne pas exulter. Le Président du Conseil se limite à commenter ‘’c’est un premier pas important dans la direction souhaitée par l’Italie’’ et le Palais Chigi diffuse un communiqué où l’exultation est dispensée à petites doses. Dans les négociations secrètes de ces derniers jours, Conte avait demandé un fonds à hauteur de mille milliards en espérant en réalité d’arriver à un point de chute de 700-800 milliards où, reconnaît le Palais Chigi ‘’seul le tiers était à fonds perdu et le reste des prêts’’. Maintenant on parle de 500 milliards à fonds perdu et l’Italie, figurant parmi les pays les plus touchés, pourrait obtenir 100 milliards, un chiffre qu’il faudra maintenant tenter de défendre face à la bataille annoncée des pays du Nord. D’où la prudence, la demande d’amplifier le fonds et la volonté d’obtenir l’adoption du budget communautaire d’ici juillet, afin de s’assurer la subvention de 100 milliards entre septembre et novembre grâce au mécanisme du frontloading ».

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « Un projet en pente ascendante » : « La proposition franco-allemande a créé immédiatement l’attention mais aussi des divisions avec un ‘’non’’ rapide de l’Autriche qui anticipe celui du bloc de l’Europe du Nord. L’accélération de Macron et de Merkel repose sur la conviction que la reprise économique pourrait être plus lente et la température des protestations sociales plus haute après un été avec un tourisme en chute libre et des centaines de milliers d’emplois à risque en automne. Le chemin pour concrétiser la proposition franco-allemande demeure toutefois en pente ascendante et peut être considéré comme un encouragement pour la présidente de la Commission Européenne à ne pas se laisser freiner par les résistances sur le Recovery Fund pouvant le laisser glisser de report en report. Bien sûr, Conte espère que les difficultés qui accompagnent la proposition-surprise de Paris et de Berlin soient bientôt surmontées. Salvini lève les boucliers mais il est certain qu’au fur et à mesure que les aides deviennent réelles, l’anti-européisme de la droite populiste montre de l’essoufflement ».

ENTRETIEN, Repubblica, de Luciana Lamorgese, ministre de l'Intérieur « '' Contre le risque d'infiltration des mafias, l'État aidera les entreprises. Changeons les décrets Salvini » : « '' Les préfets feront respecter l'interdiction sur les rassemblements et le respect de la distanciation entre les personnes. Les contrôles de la police continueront. Je demande aux entrepreneurs de signaler aux forces de l'ordre des propositions d'aides de la part d'inconnus ou qui ont des modalités opaques. L'État est présent. Pour les entrepreneurs qui sont déjà tombé aux mains des organisations criminelles, je mets à disposition le fonds anti-racket du Viminal. Nous devons éviter que la peur ne se transforme en colère pour toutes les catégories qui devront faire face à des mois difficiles. Mais nous ne pouvons pas renoncer aux contrôles, nous devons conjuguer la vitesse dans la reprise et la légalité. Notre engagement dans le contrôle des flux migratoires a été renforcé. 100 militaires ont été envoyés le long de la frontière orientale et d'autres y seront déployés. L'Italie est en attente de la proposition de la Commission UE sur le nouveau pacte européen sur l'immigration et le droit d'asile. »

ENTRETIEN, Repubblica, de Francesco Boccia, ministre des Affaires Régionales « '' Maintenant plus d'erreurs : nous fermerons seulement les Régions qui ont des problèmes » : « Dorénavant chacun devra mettre en sécurité son territoire. Il me semble que les bars, les restaurants, les coiffeurs aient très bien répondu. C'est le moment le plus difficile et délicat. Il faut faire un grand effort pour redémarrer mais la moindre erreur peut nous faire à nouveau basculer. L'épidémie n'est pas finie, nous ne permettrons pas aux régions de réduire les places en soins intensifs, sur ce point l'État s'imposera. Nous sommes le pays au monde qui a fait le plus de tampons et nous les augmenterons encore. Tout au long de cette crise, le gouvernement a écouté les experts et pris les décisions politiques qui nous semblaient les meilleures. N'oublions pas que nous combattons un ennemi nouveau. En France plusieurs écoles ont été obligées de fermer à nouveau »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luca Zaia, président de la Région Vénétie : « '' Les Régions sont essentielles. Il y a eu des erreurs et elles ont été faites à Rome '' » : « '' Le gouvernement nous a envoyé le texte du décret seulement dimanche. La crise du sanitaire a montré quelle est l'importance de l'autonomie. Je n'ose pas imaginer ce qu'aurait été cette pandémie si tout avait été géré seulement depuis Rome. Je considère légitime que la vérité soit faite sur l'origine du virus, l'Oms aurait dû le faire en autonomie. »

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis : « M5S, Di Maio pense à l'avenir : une leader femme et un pacte parmi les grands » : « L'ancien chef du M5S va maintenant très bien, il est libre d'évaluer et d'agir en tant que ministre des Affaires Etrangères, soulagé des mille tâches à résoudre. Mais l'avenir du M5S passera encore par lui puisqu'il est en train de se convaincre à abandonner l'idée d'une nouvelle candidature en tant que leader du Mouvement et d'évaluer la possibilité de la candidature d'une femme à la direction. Le premier nom qu'il considère est celui de Chiara Appendino maire de Turin, très fidèle au M5S et très appréciée aussi par le monde des entreprises du Nord, où le Mouvement tente de regagner du terrain, ainsi que par le PD. Une autre option serait la vice-présidente du Sénat, Paola Taverna, très aimée par la base du Mouvement et avec laquelle Di Maio s'entend mieux désormais. Pour le moment, Di Maio a deux choses claires à son esprit : le nouveau M5S devra avoir un vrai secrétariat, le plus uni possible, et le vote sur le réseau de la Plateforme Rousseau ne pourra plus du tout suffire à cette nomination parce qu'il faut redéfinir le cours politique du Mouvement ainsi que son idée d'Italie par le biais d'un véritable pacte politique et par des confrontations réelles avec les autres leaders du M5S ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Chrupalla, Gauland et Weidel estiment que la décision d’exclure Andreas Kalbitz est mauvaise.

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Allemagne. Une minorité au sein de la direction de l’AfD autour du co-président Tino Chrupalla et les co-présidents du groupe des élus Alexander Gauland et Alice Weidel estiment que la décision d’exclure Andreas Kalbitz est mauvaise.

Le groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement du Brandebourg reste derrière Andreas Kalbitz.

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Allemagne. Le groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement du Brandebourg reste derrière Andreas Kalbitz - qui est le dirigeant de ce groupe - et est ainsi opposé au co-président du parti Jörg Meuthen.

18/05/2020

"Gouvernement dans le chaos. Sans l'élan des Régions, l'Italie n'aurait pas rouvert."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Stampa, P. Russo : « Voici les nouveautés, distance d’un mètre entre les clients des bars et des bars. Possibilité d’aller voir les amis » : « 18 mai : C’est le jour de la grande réouverture pour les magasins, les bars, les restaurants, les établissements balnéaires, les coiffeurs, les esthéticiens, les musées et les bibliothèques […].

EN COULISSES, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Dans la nuit, le dernier bras-de-fer entre les régions et les experts. Conte cède aux pressions du PD » - ‘’Au centre des discussions les directives générales réduisant à un mètre les distances. Zingaretti intervient et débloque l’enlisement. Le ministre Boccia explique : la région qui voit les contagions empirer peut fermer. Mais si les territoires ne le font pas, le gouvernement interviendra’’.

EDITORIAL, Repubblica, I.Diamanti : "Le présidentialisme de Zaia et Bonaccini" [ndr : respectivement présidents des Régions Vénétie et Emilie-Romagne] : « La saison du virus est en train de déterminer des changements profonds, surtout sur le plan politique où est en cours une forte poussée à la personnalisation et, en conséquence à une "présidentialisation". Une "République des présidents" se dessine avec, d'un côté, G. Conte, président du Conseil, de l'autre les présidents des Régions, qui doivent mettre en œuvre les règles établies par le gouvernement pour la phase 2. Parmi ceux-ci, deux d'entre eux ont pris une ampleur significative : Stefano Bonaccini, centre-gauche, président d'Emilie Romagne et de la conférence des régions, et Luca Zaia, Ligue, président de la Vénétie, en première ligne pour marquer les frontières de l'autonomie régionale. Environ 6 électeurs sur 10 (sondage demos de juin 2019) s’étaient d'ailleurs prononcés pour "plus d'autonomie des régions". Zaia sait "rester à sa place" et c'est pour cela qu'il ne prend pas ses distances de Salvini, attendant que les circonstances le favorisent (comme certains espèrent au centre-droit). Il se prépare en attendant aux prochaines régionales, à l'automne, où il est évident qu'il sera réélu (il est plébiscité à 80% - sondage Demos-Gazzettino). La position de Bonaccini aussi semble solide. Il a remporté les élections avec plus de 50% de voix, bien que Salvini se soit exposé personnellement pendant la campagne. Deux tiers des citoyens approuvent ce qu'il fait (Demos - décembre 2019) et 40% des citoyens pensent que l'Emilie-Romagne est mieux administrée que d'autres régions. La Covid n'a pas changé la situation. Elle a au contraire renforcé l'image de Zaia comme celle de Bonaccini. Avec Conte, tous deux, bien que différents, interprètent un rôle de protagonistes ».

ENTRETIEN, Repubblica, de Giorgia Meloni, députée et présidente du parti Fratelli d'Italia : « Gouvernement dans le chaos. Sans l'élan des Régions, l'Italie n'aurait pas rouvert » : « '' Le retard que le gouvernement a montré dans l'organisation de la phase 2 est scandaleux, il aurait fallu au moins une semaine d'avance pour laisser le temps aux entreprises et aux commerçants de s'organiser. Il n'y a plus eu aucun contact entre le gouvernement et les oppositions. Nous manifesterons le 2 juin pour donner la possibilité de s'exprimer aux Italiens, le jour de la Fête de la République, il serait important que tout le centre-droit participe. Q : Quelques minutes après l'annonce de votre initiative pour le 2 juin, Salvini a aussi appelé à une mobilisation pour la même date, il y a une bataille dans le centre-droit... R : Je pense que nous devrions l'organiser ensemble. Je lui ai écrit mais il ne m'a pas encore répondu. Je ne pense pas qu'il ait l'intention de s'isoler. Si nous allions voter aujourd'hui, les Italiens nous confieraient le pays. Je ne crois pas en un gouvernement d'unité nationale. Après l'urgence sanitaire, la crise économique sera longue. Il faut un gouvernement qui soit fort et cohérent, qui dure cinq ans. Nous pouvons très bien aller voter à l'automne. '' »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/05/2020

Les suites de l'exclusion d'Andreas Kalbitz de l'AfD.

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Allemagne. Le président de l’AfD de Thuringe Björn Höcke écrit sur Facebook à propos de l’exclusion de Kalbitz : « Je ne laisserai pas la scission et la destruction du parti se dérouler et je sais que nos membres et électeurs voient cela de la même manière que moi. »

Le chef de groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés et président d’honneur du parti Alexander Gauland parle d’un « résultat dangereux et faux ». Il ne croît pas que le fait que Kalbitz aurait caché quelque chose soit tenable juridiquement. La co-présidente du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés voit la décision d’exclusion de Kalbitz menacée juridiquement.

Le document de la décision d’exclusion de kalbitz a disparu. Mais deux témoins savent ce qui se trouvait sur ce document.

Actuellement, Andreas Kalbitz est le chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Brandebourg, tout en n'étant plus membre du parti.

Des cadres du parti de l’Ouest du pays saluent la décision d’exclusion.