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30/07/2020

Frères d’Italie votera contre l'autorisation de poursuivre Matteo Salvini.

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Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni estime que poursuivre le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini pour avoir défendu les frontières italiennes contre l'immigration illégale est scandaleux. Frères d’Italie votera contre l'autorisation de poursuivre Matteo Salvini.

"Conte adopte le dépassement structurel de 25 milliards.  Première ouverture sur le MES."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets sont abordés par les médias, qui font état de « fortes tensions » notamment autour du prolongement de l’état d’urgence et du dépassement structurel adopté hier au Sénat. L’enquête touchant le président de la Lombardie est très suivie aussi : « Haute tension aux Chambres. Chaos sur les Commissions » (Corriere), « Conte adopte le dépassement structurel de 25 milliards.  Première ouverture sur le MES. Majorité battue au Sénat » (Repubblica), « Affrontement sur l’état d’urgence et sur les Commissions » (Stampa), « Feu vert au dépassement structurel et ouverture au MES » (Messaggero), « Tous les mensonges de Fontana » (Repubblica).

Sur Twitter le hashtag #OpenArms, lié au vote au Sénat sur un éventuel procès à Matteo Salvini, domine.

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Dépassement structurel, gouvernement plus fort. Le premier oui au MES trouble le M5S » : « Le Sénat a donné le feu vert au dépassement structurel de 25 milliards, en attendant la pluie d'euros qui va arriver de Bruxelles. La mesure a été adoptée avec 170 voix, dix voix de plus que nécessaire et l’opposition de centre droit s'est abstenue en bloc, suivant les directives de Silvio Berlusconi. Cette fois-ci, Salvini et Meloni se sont adaptés ‘’ au sens des responsabilités ‘’ et, à l’improviste, un premier et indirect oui au MES est également arrivé au Parlement, par la résolution de la majorité sur le Plan national des réformes qui contient un passage sur l'engagement du gouvernement à « utiliser les instruments déjà mis à disposition par l'UE » pour faire face à l'urgence sanitaire et socio-économique. Un rappel donc au Recovery Fund   mais aussi aux ressources de la BEI, du Fonds SURE et du MES ».

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Deux majorités différentes sur Budget et Commissions » : « Il y aura sans doute une raison pour laquelle la majorité parvient à atteindre 170 voix sur le dépassement structurel de 25 milliards et se divise ensuite dans le vote pour le renouvellement des présidents des Commissions. Au scrutin secret, les jaune-rouges révèlent toute leur fragilité et confirment l'idée que ce qui fait vivre le gouvernement, c'est la peur des élections. C'est le fruit empoisonné non seulement de la coexistence entre les trois principaux partis de la coalition mais surtout des divisions au sein des mêmes forces politiques déchirées par beaucoup de positions différentes et de calculs.  Dans ces conditions, il est difficile d'aller vers une ligne programmatique claire, surtout aujourd'hui où il y a certaines exigences fixées par le Recovery Plan, puisque chaque choix demande beaucoup de temps pour les médiations. Il s'agit d'une situation dans laquelle il y a le risque que la majorité perde tout contrôle, surtout dans les prochains mois où il n'y aura pas de marge pour retarder les choix, notamment celui sur le MES, sur lequel la majorité et l’opposition ont trouvé hier une certaine unité, en laissant une porte ouverte. Le ciment qui maintient le gouvernement en vie est donc précisément la peur des élections, une guérilla jouée avec des voix secrètes, alors que la méfiance grandit au sein du PD et du M5S et entre eux et le parti de Renzi ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « Débarquements, l’alerte du Viminal. Et aujourd’hui Salvini risque le procès sur Open Arms » : « Le ministère de l’Intérieur déclare que le moment est difficile et les débarquements continus, dans un contexte sans précédent également dû à la crise Covid ainsi qu’à la situation économique, sont en train de faire effondrer Lampedusa. Le flux exceptionnel de migrants économiques est hors de contrôle et souvent les autorités siciliennes, qui se plaignent d’avoir été laissées seules, assistent impuissantes à la fuite des migrants des centres d’accueil. Le Viminal est en difficulté, les préfets n’arrivent pas à trouver des structures adéquates, pour la quarantaine des migrants qui arrivent, compte tenu également de l'augmentation de la courbe de contagion en Italie. Et c'est dans ce climat que le Sénat votera aujourd'hui sur la demande du Tribunal de Palerme de juger Salvini pour l'affaire du navire Open Arms, où l’ancien ministre de l’Intérieur avait bloqué 150 migrants pendant 20 jours ».

CONVERSATION, La Stampa, avec Salvatore Vella, procureur adjoint d’Agrigento, « Pêcheurs-passeurs de clandestins en provenance de la Tunisie. Nous réquisitionnons désormais 30 bateaux par jour » :« ‘’L’opération conduite mardi soir par la Brigade des finances et les garde-côtes de Lampedusa, nous a ouvert un monde : elle a conduit à l’arrestation de 23 ressortissants tunisiens accusés de complicité à l’immigration clandestine, et à la réquisition du bateau ‘’Hadj Mhamed’, transportant un équipage régulier de 12 pêcheurs, 11 personnes qui travaillaient à bord en échange d’un passage de la Tunisie à l’Italie, et 5 migrants qui avaient payé pour effectuer la traversée. C’est comme si on avait fait retour à il y a dix ans. Mais maintenant les pêcheurs font aussi les passeurs de clandestins. C’est probablement la nouvelle stratégie des trafiquants, sur laquelle nous devrons concentrer nos enquêtes’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

29/07/2020

Filip Dewinter et son chien portent le masque.

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Belgique. Anvers (Antwerpen). Filip Dewinter et son chien portent le masque aux couleurs de la Flandre.

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"État d’urgence, on continue."

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Italie. Revue de presse.

L’annonce du prolongement de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre domine, ainsi que les polémiques et les tensions en termes de politique intérieure qu’elle engendre : « Etat d’urgence, on continue » (Corriere), « Gouvernement d’urgence » (Repubblica), « Affrontement sur l’état d’urgence » (Stampa), « Réformes, le plan d’ici octobre. Prolongation de l’état d’urgence » (Messaggero), « Urgence jusqu’au 15 octobre. Salvini &C toujours battus » (Fatto Quotidiano) « Etat d’urgence jusqu’au 15 octobre, feu vert du Sénat » (Sole 24 Ore).

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « ’’Etat d’urgence légitime’’. Mais sur Conte c’est la polémique » : « Le Sénat a donné le feu vert pour la prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre. Aujourd’hui le président du Conseil soumettra également à la Chambre la proposition de prorogation, qui devra être décidée définitivement par le Conseil des ministres. Pour Conte, la prolongation de l’état d’urgence est une mesure légitime et inévitable puisque le virus est encore en circulation. Sans ce décret, en effet, 38 règlements cesseraient d’exister, ainsi que l’assistance aux patients positifs au virus ou le volontariat. Mais les oppositions sont sur le pied de guerre, au point que Matteo Salvini, représentant de la Ligue, a appelé le président de la République Sergio Mattarella pour exprimer sa perplexité face à cette décision, en mesure de créer une situation d’urgence qui n’existe pas dans la réalité. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, « Une décision qui prolonge l’état d’urgence et le gouvernement » : « L’insistance avec laquelle Giuseppe Conte a souligné hier le caractère ‘’technique’’ de la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre s’est révélée très défensive et a montré l’importance politique de cette décision pour le gouvernement. La prorogation semble en effet un antidote contre une possible crise gouvernementale pendant la période estivale et maintenant elle pourrait l’aider également à surmonter sans conséquences le vote du nouveau dépassement structurel. Cependant, la perspective de garder le pays dans un état d’urgence pose la question des délais pour un futur retour à la normale, soulevant les critiques de l’opposition. Mais les tensions restent au sein de la majorité à propos du renvoi du MES et de la question migratoire, négligée à l’apparence par les discours du gouvernement ».

ENTRETIEN, La Stampa, Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia (FdI), « Dérive liberticide du gouvernement, les touristes et les investisseurs nous échapperont » : « ‘’ Nous avons rédigé un document avec toutes les propositions du centre droit et le gouvernement doit nous répondre. Jusqu'à présent, personne n'a eu l'intention de nous contacter et je suis très pessimiste. Le ministre de l’Economie Gualtieri a fait des promesses sur le dépassement structurel mais ses affirmations étaient trop fumeuses et nous ne voterons plus rien sans avoir appris les chiffres exacts. Cet exécutif est irresponsable et a dépensé des milliards pour des choses inutiles, comme le bonus pour les trottinettes ou les recrutements pour accélérer la régularisation des migrants. Il n'y a pas de raison de prolonger l'état d'urgence ; en Europe nous sommes les seuls à l'avoir fait et il y a un danger d'une dérive liberticide. Conte fait maintenant l'objet d'un consensus très large, mais c'est un phénomène typique en temps de crise et de difficulté ‘’ ».

COMMENTAIRE, La Stampa, Michela Murgia : « Si le PD aussi agit comme la Ligue » : « Brève chronique d'une manifestation qui a échoué, il y a quelques jours à Rome, où pas plus de 250 personnes réclamaient la fin des accords avec les criminels libyens et l'ouverture de couloirs humanitaires pour les migrants qui continuent de mourir en Méditerranée. C'est compréhensible, il faisait chaud et beaucoup sont déjà en vacances, mais je me souviens qu'il y a plus d'un an et demi, pour les mêmes raisons, il y avait 5 000 personnes sous la pluie à la Place Montecitorio. Qu'est-ce qui a changé en 18 mois, après la Covid ? La réponse est trop facile : le gouvernement a changé. Il n’y a plus Matteo Salvini en tant que ministre de l’Intérieur, c’est la majorité de centre gauche qui gouverne et la ministre de l'Intérieur est une femme si discrète que souvent ses décisions passent complètement inaperçues. Et pourtant, elles ne sont pas différentes de celles que Salvini prenait, les décrets sécurité sont encore là et les bateaux des ONG sont toujours bloqués dans les ports par des excuses ridicules. Les accords avec les garde-côtes libyens ont été renouvelés sans problèmes, les femmes et les enfants qui arrivent sont abandonnés à eux-mêmes et risquent de mourir en mer.   Face à ces données inaltérées, le fait que la mobilisation civile a diminué suscite un soupçon déconcertant : pour beaucoup, exiger le salut et la dignité des migrants n'étaient qu'une question d'antagonisme politique et non de droit humanitaire. L'antagoniste a disparu, et l'indignation aussi. Dans ce scénario, ce qui pèse le plus, c'est l'hypocrisie du PD et de son secrétaire Zingaretti, qui se félicite pour le renouvellement de l'accord avec les Libyens. L’occasion de se racheter pourrait être demain, lorsque le Sénat votera pour décider l'autorisation de poursuivre Salvini dans l'affaire Open Arms mais rien n'est sûr, car il est désormais clair que sur la question des droits des migrants il n'y a pas de gouvernements amis ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/07/2020

"L’armée pour arrêter les migrants."

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Italie. Revue de presse.

La fuite de migrants des centres d’accueil en Sicile et l’envoi de l’armée sont rapportés partout et très suivis par les médias : « Migrants, envoi de militaires » (Corriere), « Migrants, ainsi l’Italie et Malte les abandonnent aux Libyens – Lamorgese envoie l’armée dans les centres en Sicile » (Repubblica), « L’armée pour arrêter les migrants » (Stampa), « Migrants en fuite, l’armée sur le terrain » (Messaggero). L’enquête en Lombardie touchant le président de la Région, A. Fontana, est également citée par tous : « Fontana, la vérité ressortira. Je ne tolérerai aucun doute sur mon intégrité » - « Fontana attaque mais les magistrats suivent la voie suisse » - « Fontana ment, maintenant il doit démissionner », « Sur Fontana deuxième enquête en Suisse ».

Les journaux télévisés ouvrent sur les enquêtes à l’égard du président de la région Lombardie, Attilio Fontana ; sur la visite du ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, en Tunisie et l’envoi de militaires italiens pour contrôler les centres d’accueil en Sicile.

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « C'est ainsi que l'Italie et Malte ignorent les SOS des migrants et les laissent aux Libyens » : « Depuis des semaines, voici ce qui se passe dans la zone Sar de Malte : des bateaux pleins de migrants laissés en mer pendant des jours, des appels à l’aide non entendus et une surveillance à distance dans l'attente que le garde-côte libyen arrive pour ramener les migrants. Après avoir vidé la Méditerranée des ONG, la stratégie de l’Italie et de Malte, acteurs importants de cette situation parce qu’elles sont immédiatement informées des SOS et par conséquent obligées par les conventions internationales d'intervenir, est celle du secours retardé pour faire rapatrier les migrants dans l’enfer libyen, avec le reste de l’UE en tant que spectateur intéressé.  L'inactivité et les retards dans les sauvetages sont injustifiables et les Etats doivent respecter leurs obligations morales et sauver immédiatement les vies en danger : c'est l'appel sévère de Federico Soda, chef de mission de l'agence des Nations unies pour les migrations en Libye. Flavio di Giacomo, porte-parole de l’OIM, précise que depuis des semaines les migrants sont enfermés dans des centres de détention non officiels et, même s’ils sont contrôlés par le gouvernement libyen, il n'y a aucun moyen d'y accéder. C’est ainsi que l’Italie et Malte adoptent leur stratégie silencieuse pour réduire les flux migratoires en provenance de la Libye : officiellement, elles signent des accords avec les gouvernements libyen et tunisien pour les aider mais après, officieusement, elles oublient les conventions internationales qui exigent le sauvetage immédiat des personnes en danger en mer ».

ENTRETIEN, La Repubblica, F. Bei, d’Attilio Fontana (Ligue), président de la Région Lombardie : « " Je ne démissionne pas, j’ai agi dans l’urgence et la Région n’a pas payé " » : «" Je vois, en ce moment, une tentative de recentraliser les compétences de l'État et ce serait une grave erreur. Mes parents ont toujours payé tous leurs impôts. Je n’ai aucune intention de démissionner, j’ai agi dans l’urgence et la Région Lombardie n’a rien payé, la vérité ressortira ’’».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/07/2020

Meuthen fait pression pour que Kalbitz ne reste pas dans le groupe des élus de l'AfD du Brandebourg.

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Allemagne. Alors que le tribunal d’arbitrage de l’AfD a décidé d’exclure Andreas Kalbitz du parti, Kalbitz désire continuer à diriger le groupe des élus de l’AfD du Brandebourg. Le co-président de l’AfD Jörg Meuthen communique vouloir éviter que Kalbitz reste membre, et à fortiori président, du groupe des élus de l’AfD du Brandebourg.

Kalbitz désire poursuivre la procédure juridique en vue de voir son exclusion être annulée, tout en restant chef du groupe des élus de l’AfD du Brandebourg. [Le groupe des élus de l’AfD du Brandebourg avait modifié l’ordre du jour pour que Kalbitz puisse rester membre du groupe en tant que sans parti.]

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Jörg Meuthen et Andreas Kalbitz autrefois

Alexander Gauland attaque le tribunal d’arbitrage de l’AfD.

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Allemagne. Le co-chef de file des élus de l’AfD à la Chambre des députés et président du parti Alexander Gauland attaque le tribunal d’arbitrage de l’AfD qui a permis l’exclusion du numéro 2 de l’aile nationaliste du parti Andreas Kalbitz et déclare qu’il ne se fiera qu’aux décisions des instances juridiques.

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Alexander Gauland

Interview du contre-amiral Nicola De Felice par Lionel Baland sur la gestion des flux de migrants illégaux.

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Italie. Interview du contre-amiral Nicola De Felice :

https://www.breizh-info.com/2020/07/27/148010/contre-amir...

"L’effet smart working : les consommations s’effondrent. 250 millions par mois brûlés."

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Italie. Revue de presse.

Le plan de l’Italie pour l’utilisation du Recovery Fund reste au centre de l’attention des quotidiens : « La ligne de Conte : immédiatement les projets et des dépenses responsables » (Corriere), «’’ Réformes et Sud, maintenant le tournant’’ : entretien de F. Panetta (BCE) » (Repubblica) , « Conte, l’urgence au Parlement mais la task force au gouvernement » (Fatto Quotidiano). L’enquête en Lombardie touchant le président de la Région, A. Fontana (Ligue), est également citée par l’ensemble des médias : « Fontana, soupçons sur l’héritage. 27 enquêtes sur la Lombardie » - « Enquête sur les origines du patrimoine conservé à l’étranger par le gouverneur » - « Les parquets enquêtent sur les appels d’offres, les gaspillages et les décès suspects dans les Rsa (ndr : Ehpad) ».

La Stampa titre sur « L’effet smart working : les consommations s’effondrent. 250 millions par mois brûlés ».

Les journaux télévisés ouvrent sur les enquêtes à l’égard du président de la région Lombardie, Attilio Fontana (Ligue), sur le débat politique en cours à propos des fonds européens et sur la reprise de contrôles stricts contre le COVID-19 dans la Péninsule.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

26/07/2020

Giorgia Meloni dénonce le fait que la gauche et les médias du système tentent d’utiliser la croissance de son parti pour diviser le centre-droit.

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Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni dénonce le fait que la gauche et les médias du système tentent d’utiliser la croissance de son parti pour diviser le centre-droit (Ligue, Frères d’Italie, Forza Italia, …). Elle déclare que bientôt l’Italie disposera d’un gouvernement fort et uni qui respecte les intérêts des Italiens.

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Giorgia Meloni

25/07/2020

Andreas Kalbitz reste exclu de l'AfD.

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Allemagne. Le tribunal fédéral d’arbitrage de l’AfD a rejeté, ce samedi 25 juillet 2020, le recours du numéro 2 de l’aile nationaliste du parti Andreas Kalbitz contre son exclusion par la direction fédérale du parti.

[Kalbitz se voit reprocher de ne pas avoir déclaré, lors de son adhésion à l’AfD, son appartenance autrefois au mouvement Heimattreue Deutschen Jugend. Kalbitz nie avoir été membre de cette organisation. La demande d’adhésion à l’AfD de Kalbitz a disparu.]

[Le tribunal de l'Etat de Berlin avait en référé [urgence] estimé que l'exclusion de Kalbitz n'était pas valable car celle-ci doit être décidée par le tribunal fédéral d'arbitrage de l'AfD et pas, comme cela avait été le cas, par la présidence du parti. Kalbitz avait ainsi récupéré son statut de membre jusqu'à la décision du tribunal fédéral d’arbitrage de l'AfD.]

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Andreas Kalbitz

Le procureur recourt contre l’acquittement d’Yvan Perrin.

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Suisse. Le Ministère public n'est pas satisfait de l’acquittement d’Yvan Perrin :

https://www.20min.ch/fr/story/le-ministere-public-pas-sat...

Fête des patriotes de Frères d'Italie.

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Italie. Ce 24 juillet 2020, Frères d'Italie a tenu une fête des patriotes à Cretone près de Rome.

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Giorgia Meloni

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La candidature de Heinz-Christian Strache aux élections municipales à Vienne bat de l’aile.

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Autriche. Vienne. La candidature de Heinz-Christian Strache aux élections municipales à Vienne bas de l’aile sur la question de sa résidence. Au vu d'un mandat de perquisition à son domicile officiel viennois l'été dernier, sa mère, qui vit seule dans son appartement, a déclaré aux fonctionnaires de police que son fils n'habitait plus là depuis plus de 19 ans et que rien ne lui appartenait dans l'appartement. En conséquence, les policiers sont allés perquisitionner son domicile effectif en Basse-Autriche. Stricto sensu, Heinz-Christian Strache n'est ni électeur ni éligible à Vienne.

Autriche : le FPÖ donné à 11 % et la DAÖ/Team Strache à 4 %.

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Autriche. Un sondage Research Affairs donne les sociaux-chrértiens de l’ÖVP à 42 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 19 %, les patriotes du FPÖ à 11 %, les écologistes à 15 %, les libéraux de NEOS à 8 %, les patriotes de la DAÖ/Team Strache à 4 %.

Frères d'Italie donné à 18 % progresse encore au détriment de la Ligue.

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Italie. Un sondage Ipsos donne Frères d'Italie à 18 % et la Ligue à 23,1 %.

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Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Frères d'Italie : patriotes

24/07/2020

"Le Recovery Fund continue d’être au centre de l’attention de l’ensemble des médias."

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Italie. Revue de presse.

Le Recovery Fund continue d’être au centre de l’attention de l’ensemble des médias. Les commentateurs évoquent les dynamiques en interne autour d’une « cabine de régie » pour un plan de répartition des fonds consensuel et le débat autour du MES : « Le président du Conseil et Gualtieri pensent à une cabine de régie avec des représentants du gouvernement et de ‘’super techniciens’’ » - « Conte assiégé sur les Fonds UE » - « FI et une partie du PD demandent une bicamérale. Et les 5 étoiles votent ‘’non’’ au MES avec la Ligue » (Corriere), « Conte choisit Amendola pour la gestion des projets communautaires » (Stampa), « Pression de Gualtieri : sans le MES, des tensions financières » (Il Sole 24 Ore). Des indications en provenance de l’Union européenne sont aussi rapportées par les médias, notamment à travers des entretiens : P. Gentiloni à Repubblica : « Après les Fonds UE, maintenant le MES » et d’U. von der Leyen à la Stampa : « L’Italie doit respecter les pactes et bien dépenser les fonds » (La Stampa). Le Messaggero titre : « L’UE à l’Italie : il faut aider le Sud ».

Le scandale de l’arrestation de carabiniers à Plaisance est également très suivi.

ENTRETIEN, La Repubblica, de Paolo Gentiloni, Commissaire européen pour l’Economie : « " Les fonds arriveront dans la deuxième moitié de 2021. L’Italie doit prendre le MES " » : «" Il y a une grande satisfaction pour l’accord sur le Recovery Fund, après des mois de négociation. Il s’agit d’une décision historique du point de vue économique et je prévois que ce plan aura un grand succès. Le gouvernement a très bien travaillé mais maintenant il doit faire les réformes puisqu'il est désormais interdit de commettre des erreurs. Les fonds de l’UE arriveront dans la deuxième moitié de 2021 et maintenant le défi consiste à combiner les mesures d'urgence avec les stratégies de relance et les mesures de dépenses futures. L'Italie doit prendre ce défi au sérieux et considérer que le MES est un outil déjà disponible dont elle pourrait certainement tirer profit ‘’».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Front transversal pour le Recovery » : « Le thème politique continue d’être la gestion des fonds européens.  L'argent arrivera en plusieurs versements à partir de janvier 2021 et une autre partie au plus tôt à la moitié de 2021 mais cette question conditionne déjà le débat public. Il s’agit d’un chiffre énorme qui alimente maintenant les attentes, les promesses et les espoirs et il n'est pas surprenant que le président du Conseil, considérant le résultat de Bruxelles comme sa victoire personnelle, ait à l'esprit de gérer ces fonds de Palais Chigi. Conte souhaite mettre en place une task force composée d'un groupe de conseillers sur la base d’un avis du Parlement qui doit, d’ailleurs, toujours faire face à la discussion sur le plan national des réformes. L’opposition, afin de ne pas être court-circuitée, a proposé une commission bicamérale pour fixer le cadre stratégique des interventions et cette proposition, même si elle venait du centre droit, a conquis une part importante de la majorité. Comme Matteo Renzi, qui a demandé au président du Conseil de ne pas attendre septembre pour impliquer le Parlement et même une partie du PD est d’accord, afin d'éviter que Conte gère seul ce levier de pouvoir. Mais c'est un indice que le système politique se prépare à faire face à une transition critique sans une réelle cohésion interne. La même insistance sur l'utilisation du MES, par Paolo Gentiloni et le ministre de la Santé Speranza, montre que la période post-Bruxelles ne fait que commencer ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « Pour les fonds, une poussée vers la commission bicamérale. Et de nouvelles tensions sur le MES » : « Les célébrations pour l’obtention du fonds de relance terminées, la question de la gestion des 209 milliards en provenance de l’UE est maintenant dans le vif. L’idée de Giuseppe Conte serait de mettre en place une structure composée de ministres et de fonctionnaires ministériels et supervisée par le même président du Conseil. Soutenu par le M5S, ce projet se heurte cependant aux positions des représentants de Forza Italia et d’une partie du PD, qui ont avancé la proposition d’instaurer un instrument ‘’agile mais représentatif’’, à l’image d’une commission bicamérale pour la reprise économique, qui pourrait impliquer aussi dans son travail des membres de l’opposition. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, leader du parti Fratelli d’Italia (FdI), « Ils veulent notre accord sur la nouvelle manœuvre ? Voici nos conditions » : « Nous demandons des mesures de soutien à l’emploi, le renvoi des échéances fiscales, des fonds pour les pensions d’invalidité. Le gouvernement devra nous donner des réponses concrètes,sinon il devra agir tout seul. Pour la gestion du fonds de relance, FdI acceptera la commission bicamérale seulement si elle est mixte ou présidée par l’opposition. Ce serait alors un signal positif de la part du gouvernement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/07/2020

Matteo Salvini à Lampedusa.

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Italie. Ce 23 juillet 2020, Matteo Salvini est à Lampedusa. Il a visité un hot-spot d'accueil de migrants et a rencontré des habitants de l'île.

Hot-spot d'accueil de migrants :

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Matteo Salvini

Filip Dewinter à la Chambre des députés à Berlin.

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Belgique et Allemagne. Filip Dewinter du Vlaams Belang (Belgique) a été reçu à la Chambre des députés à Berlin par l’AfD.

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Steffen Kotré (AfD) et Filip Dewinter

Massimiliano Fedriga : le Frioul-Vénétie julienne refuse d'accueillir des migrants irréguliers supplémentaires.

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Italie. Région autonome du Frioul-Vénétie julienne. Le gouverneur Massimiliano Fedriga (Ligue) a déclaré que sa région n’est pas prête à accueillir des migrants irréguliers supplémentaires.

Le Frioul-Vénétie julienne est victime d’un afflux de migrants en provenance d’Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesch, du Sri Lanka et d’autres États non-Schengen, c’est-à-dire de pays qui subissent fortement l'épidémie de coronavirus, et empruntent la route des Balkans alors que cette région est elle aussi désormais touchée par l’épidémie.

Un sénateur italien lance le parti Italexit.

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Italie. Gianluigi Paragone lance le parti Italexit :

https://www.lefigaro.fr/international/un-senateur-italien...

"Conte dans l’hémicycle après Bruxelles : l’Italie a gagné."

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Italie. Revue de presse.

Les médias italiens se concentrent principalement sur deux thèmes :

-          l’arrestation, à Plaisance, de six carabiniers, accusés de tortures et de trafic de drogue - « La caserne de la honte » - « Les militaires comme dans un film, écoutes téléphoniques : ‘’Nous comme dans ‘’Gomorra’’, personne ne peut nous identifier’’ » (Repubblica),  « La caserne comme dans ‘’Gomorra’’ » (Stampa)

-          et, suite aux déclarations de G. Conte (hier, devant les Chambres, après le « succès historique » bruxellois, qui ont été suivies d’un Conseil des ministres)  sur les équilibres au sein de la majorité:  « Le gouvernement demande 25 milliards supplémentaire de déficit, mais au Sénat la majorité est en danger » - « Conte dans l’hémicycle après Bruxelles : l’Italie a gagné » - « Le PD rouvre le front MES » (Corriere), « Et Salvini resta seul. Le Pd-MES gâche la fête à Conte » (Il Fatto Quotidiano), « Dégrèvements pour qui retourne au travail – Le gouvernement pour une nouvelle loi de finances de 25 milliards » (Messaggero), « Petites entreprises, un tiers est en péril » (Il Sole 24 Ore).

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Les jeux de pouvoir sur les fonds européens » : « En termes politiques, l'argent du Recovery Fund est, bien sûr, surtout une question de pouvoir. Beaucoup de pouvoir, à tel point que l'on redéfinit les relations dans la majorité et dans tout le Parlement. Nous avons assisté hier, au Sénat, à un torrent d'applaudissements au président du Conseil comme l'on n'en a pas vu depuis presque cinquante ans, un hommage au général victorieux par la coalition et aussi quelque chose de plus. Conte est devenu aujourd'hui le leader naturel du pacte de majorité, surtout si la relation entre PD et M5S évolue, dans un avenir très proche, vers une plus grande forme d'intégration, presque dans un seul parti. Il faut attendre le résultat de prochaines élections régionales de septembre ainsi que les choix qui restent à faire, comme l'utilisation du MES. Mais le véritable instrument de pouvoir sera la gestion des fonds et c'est là que se déroulera le jeu entre le président du Conseil et les forces politiques réticentes à lâcher prise sur le grand plan de réformes et de modernisation du pays. Sur la vague de l'enthousiasme, l'hypothèse d'un contrôle direct de Palais Chigi est plausible, le président du Conseil étant assisté par un groupe de travail qui lui est loyal. Une autre solution pourrait être un Comité technique de haut niveau responsable devant le Parlement mais autonome dans ses choix.  Ou encore la soi-disant " salle de contrôle " évoquée par Di Maio ou, quatrième solution, un Comité parlementaire formé par toutes les forces de la majorité et de l'opposition. Le scénario est complexe et le choix final montrera dans quelle mesure Conte a réussi à modeler le duopole PD-5S en exploitant également les divergences du centre-droit où Salvini est le grand perdant ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, « Le M5S exalte la nouvelle Europe pour éluder ses ambiguïtés » : « Les oppositions face au recours au MES, soulignées par les représentants du M5S, semblent en contraste avec leurs éloges européistes. Mais soutenir l’inutilité du MES face à l’arrivée des milliards du fonds de relance pourrait cristalliser un élément d’ambiguïté dans la politique des 5S, qui pourrait refaire surface si le gouvernement devait faire un mauvais usage des fonds européens, ou si l’épidémie devait se représenter à l’automne, aggravant la crise économique. Devant la satisfaction pour les résultats obtenus au sein de l’Union, il ne faut pas non plus se faire des illusions et croire que la route sera désormais en descente. Le thème central est en effet l’utilisation des 209 milliards d’euros, une question qui hante la coalition gouvernementale et, surtout le M5S, à l’apparence déconcerté à son intérieur par la centralité et le succès de Giuseppe Conte ».

COULISSES, La Stampa, C. Bertini, « Le président du Conseil aux commandes avec 7 ministres. Mais la task force crée une confrontation » : « Pour dépenser les 209 milliards de l’Union européenne, le président du Conseil a avancé le projet de créer une task force qui devra traduire noir sur blanc les projets d’investissement à envoyer à Bruxelles au plus tard le 15 octobre. Selon les indiscrétions, la future organisation de cette structure de coordination pourrait résulter restreinte aux ministres de l’Economie (Gualtieri, Pd), de la Santé (Speranza, Leu), du Développement économique (Patuanelli, M5S), aux Infrastructures (De Micheli, Pd), du Travail (Catalfo, M5S), de l’Innovation (Pisano, M5S) et de l’Environnement (Costa, M5S). La crainte face à une possible centralisation des pouvoirs dans les mains du président Conte envahit la majorité, notamment le front d’Italia Viva et du PD. Pour Zingaretti, en effet, ‘’ce n’est pas le moment de commettre des erreurs mais il faut des idées claires pour l’utilisation des ressources européennes’’. »

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro, L. Salvia, « Un plan par étapes avec 137 projets. Voici l’idée pour dépenser les fonds de l’Union européenne » : « Avant les négociations européennes pour l’attribution du fonds de relance, le gouvernement italien s’était activé au cours des Etats généraux pour formuler un plan pour la reprise du pays contenant 137 projets prioritaires à réaliser. Maintenant, forts de 209 milliards d’aides européennes, ces projets pourraient constituer la base d’un plan de dépenses plus général et ambitieux. Parmi les réalisations prioritaires figurent les infrastructures, à partir du projet de train à grande vitesse au Sud, la modernisation de l’administration publique, le renforcement des réseaux en fibre optique. D’autres domaines d’intervention sont la réforme des plans sociaux, en particulier en ce qui concerne les normes de réglementation des licenciements, la santé et le renforcement de la didactique scolaire. Seulement la Commission européenne pourra maintenant donner le feu vert pour l’utilisation des fonds. Mais le gouvernement se montre tranquille, comptant sur le responsable européen à l’Economie, l’italien Paolo Gentiloni ».

ARTICLE, La Repubblica, G. Foschini, « Elections régionales, l’idée de Conte. Dans les Pouilles avec Emiliano, même sans l’accord du M5S » : « Face à la candidature aux élections régionales dans les Pouilles d’Antonella Laricchia, conseillère régionale du M5S, les pressions de Rome pour trouver un accord entre M5S et PD se font plus insistantes. Rentré de Bruxelles, le président du Conseil, Conte, est en train de s’occuper personnellement de la question, affirmant qu’en cas d’accord manqué pour la présentation d’une liste commune M5S/PD, il sera prêt à fournir son aide en faveur de Michele Emiliano, candidat du PD, seule garantie pour former un front commun contre le centre-droit. L’engagement du président du Conseil à propos des élections des Pouilles cache une opposition plus interne au M5S avec le ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, peu enclin à accepter Conte comme chef politique du Mouvement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/07/2020

L'AfD porte plainte contre Angela Merkel pour s'être immiscée dans l'élection de Thomas Kemmerich.

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Allemagne. L’AfD porte plainte, auprès du tribunal constitutionnel fédéral, contre la chancelière fédérale démocrate-chrétienne (CDU) Angela Merkel parce qu’elle s’était immiscée, depuis l’Afrique du Sud, dans l’élection du libéral (FDP) Thomas Kemmerich au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD, en déclarant cette élection « inexcusable ».

L’AfD estime qu’Angela Merkel a abusé de ses fonctions et a bafoué la Constitution ainsi que l’égalité des chances entre partis.

L’AfD porte plainte également contre le gouvernement fédéral car les propos tenus par la chancelière se trouvent sur le site de cet organe.

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Thomas Kemmerich était félicité par Björn Höcke de l'AfD.

Hietzing : une conseillère de quartier FPÖ passe à la Team Strache puis retourne au FPÖ.

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Autriche. Vienne. Hietzing (13e arrondissement de Vienne). Une conseillère de quartier passée du FPÖ à la Team Strache retourne, après quelques heures, au FPÖ. La Team Strache avait annoncé que l’ensemble des 7 conseillers de quartier FPÖ de Hietzing avaient quitté ce parti et que 5 d’entre eux avaient constitué un groupe au sein du Conseil de quartier. Il ne sont donc, en conséquence, que 4.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/22/hil...)

Bavière : la CSU donnée à 49 %.

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Allemagne. Bavière. À la suite de l’épidémie du coronavirus, la CSU s’est refait une santé, alors qu’auparavant le parti avait chuté.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/bayern.htm)

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CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

Freie Wähler : électeurs libres

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres