12/06/2020
Italie : le centre-droit donné à 51 %.
Italie. Les deux partis patriotiques (Ligue + Frères d'Italie) sont donnés ensemble à 42 %. Au total, le centre-droit est donné à 51 %.
Ligue : patriotes
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs et libéraux
Cambiamo : conservateurs et libéraux
19:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache aurait fait payer par le FPÖ des pilules renforçant la sexualité.
Autriche. L’ancien président du FPÖ et ex-vice-chancelier Heinz-Christian Strache aurait, entre 2015 et 2018, fait payer par le FPÖ des produits pharmaceutiques pour 8.000 euros. 2/3 du montant était consacré à des pilules renforçant la sexualité.
18:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les États généraux ne seront pas une vitrine."
Italie. Revue de presse.
Les entretiens accordés par le président du Conseil G. Conte à l’ensemble des quotidiens sont en Unes : « Conte droit devant : j’ai un plan » (Corriere), « ‘’Je ne créerai pas mon propre parti ‘’ - ’’Les Etats généraux ne seront pas une vitrine’’- ‘’En juillet, nous déciderons sur le MES’’ – ‘’120 milliards dans les chantiers pour aider l’économie’’» (Repubblica), « Conte : sur Alzano je referais tout – ‘’Sur la zone rouge, j’ai agi en suivant la science et la conscience’’. ‘’Etats généraux, j’ai un plan et je vais de l’avant’’, « Conte à l’attaque : ‘’Etats généraux : voici le plan’’ (Stampa), ‘’Grandes infrastructures : je veux l’accord en 5 semaines’’ » (Messaggero), « ‘’Les Etats généraux pour avoir les fonds de l’Union européenne : plan en automne’’ – ‘’Il faut bien planifier pour ne pas perdre les fonds’’ – Regeni ? ‘’Toujours au centre des conversations avec Al-Sisi’’ » (Fatto).
Les pressions des industriels sur Conte « Comment la Confindustria a défendu les entreprises de la vallée Seriana de la fermeture » (Repubblica), « La pandémie en Bourse : 328Mds€ détruits » (Stampa).
- Corriere, M. Galluzzo : « ‘’Voici mon plan pour repartir. Créer mon propre parti ? Il serait fou de perdre une seule calorie avec ces pensées’’» : « Le plan est encore secret et en cours d’amélioration, ‘’il doit d’abord être présenté aux syndicats et aux entreprises’’ dit G. Conte, en rencontrant les journalistes au Palais Chigi à la veille des Etats généraux de l’économie. Mais il en anticipe certains thèmes : ‘’nous travaillons à un réseau national unique en fibre optique, à promouvoir les paiements numériques, nous validerons un nouveau plan d’Entreprise 4.0 pour une numérisation plus importante des entreprises, pour celles qui investissent dans la robotique et adoptent aussi l’intelligence artificielle, nous introduirons un décret de simplification pour les appels d’offres qui portera à l’autorisation environnementale des 5 ans actuels à 5 semaines. Nous porterons la grande vitesse au Sud, en plus de relier Rome avec Gênes, Pescara et Ancône’’. Beaucoup de projets donc qui pour septembre devront être transmis à Bruxelles. Et bien sûr tout n’arrivera pas sur la table de Bruxelles : ‘’de nombreux projets sont déjà financés avec nos fonds. Sur les infrastructures nous avons encore 100 milliards à dépenser’’. Il espère que le centre droit change d’avis et participe aux Etats généraux. Les 37 milliards du MES seront évoqués sur lesquels le M5S n’est pas totalement d’accord : ‘’ce sera le Parlement qui aura le dernier mot’’. Il ajoute, entre autres, ne pas craindre d’être entendu par les magistrats car il estime avoir agi ‘’selon la science et sa conscience’’. ‘’Je referais ce que j’ai fait, sans aucun doute’’ ».
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Giorgia Meloni, leader de FDI: « " Une arnaque pour les Italiens en crise, la confrontation doit être menée au Parlement ’’» : « " Les Etats généraux de l'Economie sont seulement une vitrine et je ne crois pas que le siège du Parlement ait été déplacé à Villa Pamphili, le siège institutionnel de la République est celui de la Chambre et du Sénat. Nous sommes disponibles comme toujours à rencontrer le président Conte, nous l'avons déjà fait pour lui présenter nos propositions concrètes, mais elles n'ont jamais été prises en considération. Nous sommes une coalition et pas un seul parti, nous avons des idées et des sensibilités différentes, mais nous sommes capables, au contraire du PD et du M5S, de trouver une synthèse et un accord. FDI a mené un grand travail de confrontation avec les entreprises, les familles et nous avons présenté beaucoup de modifications au décret pour la relance économique du pays : défense de l'emploi, soutien aux entreprise et aux travailleurs autonomes, aides aux familles en difficulté, réduction de la bureaucratie et relance des investissements ‘’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, C. Bozza : « Frégates à l’Egypte, feu vert de Conte. L’aile gauche du M5S : Di Maio nous doit des explications » : « Malgré la tempête qui se déclenche dans le Pd et dans le M5S, le gouvernement va de l’avant dans la vente des deux navires militaires à l’Egypte. Le président du Conseil Conte donne l’autorisation définitive à la cession des frégates Spartaco Schergat et Emilio Bianchi au prix de 1,2 milliard. Pas de revirement mais un fort embarras dans le M5S après l’indignation des parents de Giulio Regeni : ‘’ Ce gouvernement nous a trahis ‘’. Beaucoup de malaise pour les députés de l’aile de gauche du M5S, qui se réfère au président Fico, qui ont présenté une interrogation pour demander des explications à leur camarade de parti et ministre des affaires étrangères, Luigi Di Maio. Le Pd est aussi dans l’embarras, beaucoup n’approuve pas ce choix, il y aura un vote sur cette affaire à la prochaine direction nationale du parti. Sur les réseaux sociaux, Amnesty International a lancé la campagne #StopArmiEgitto. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2020
Kalbitz introduit une plainte contre son exclusion du parti, devant le tribunal d’arbitrage et devant la justice civile.
Allemagne. Le chef de file de l’AfD du Brandebourg Andreas Kalbitz introduit une plainte contre son exclusion du parti devant le tribunal d’arbitrage et devant la justice civile.
21:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Conte et la pandémie : "Je n’ai pas peur des magistrats.""
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens se concentrent sur l’enquête menée par le Parquet de Bergame sur le retard dans la fermeture des « zones rouges », qui prévoit que soient entendus, demain à Rome, le président du Conseil Conte, la ministre de l’Intérieur Lamorgese (Indépendante) et le ministre de la Santé Speranza (Parti Démocrate) : « Zone rouge, les magistrats chez Conte » (Repubblica), « Conte et la pandémie : « Je n’ai pas peur des magistrats » » (Stampa), « Zone rouge : affrontement magistrats-gouvernement » (Messaggero), « D-Day Lombardie : la première tête tombe – Gallera (ndr : conseiller Santé de la Région Lombardie) encerclé » (Fatto). Les Etats généraux pour la relance économique convoqués par le gouvernement figurent aussi en bonne place : « Non du centre droit à Conte » (Corriere), « Les dirigeants européens aux Etats généraux, le centre droit les déserte » (Repubblica). Le quotidien économique, Il Sole 24 Ore, titre lui sur « Effet covid-19 : 1,5 millions d’emplois en danger ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2020
Italie : les 2 partis patriotiques donnés ensemble à 41,7 %.
Italie. Les 2 partis patriotiques donnés ensemble à 41,7 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre gauche
M5S : anti-système
Frères d’Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
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"L’adieu de Conte aux techniciens : "C’est maintenant au tour de la politique"."
Italie. Revue de presse.
RETROSCENA (Coulisses), Repubblica, T. Ciriaco : « Le manager sans invitation et l’adieu de Conte aux techniciens : ‘’c’est maintenant au tour de la politique’’ ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, F. Ceccarelli « L’export-spectacle de Di Maio, la politique revient sur la passerelle » : « En attendant les Etats-généraux de Conte, le ministre des Affaires étrangères Di Maio a célébré les siens à la Farnesina. Il y avait 6 ministres, 3 secrétaires d’Etat et les représentants des catégories impliquées. L’ancien leader du M5S a clôturé l’événement avec une signature en direct Facebook, soulignant le ‘’premier événement gouvernemental post-Covid’’. Les leaders aiment tellement leurs événements qu’ils finissent par les identifier avec le pouvoir, la politique, la vanité ».
ARTICLE, La Stampa, L. Monticelli : « L’alarme de l’Istat : ‘’ Le PIB en baisse de 8.3% ‘’. Mais Gualtieri est optimiste : ‘’ La reprise n’est pas loin » : « La consommation des ménages, les investissements et les exportations sont à pic. 500 mille emplois en moins. 2020 sera une année très lourde : le PIB baissera de 8.3% avec une récupération de 4.6% l’année prochaine. De même pour l’emploi avec une perte d’unités qui arrivera à 9.3% pour remonter ensuite à 4.1% en 2021. Le Ministre de l’Économie voit dans ce rebondissement le premier signal de la reprise : ‘’ Elle pourra se concrétiser déjà dans le troisième trimestre ‘’. »
ARTICLE, Il Foglio, S. Merlo : « PD allié avec les Cinq Etoiles mais pas avec Conte » : « La direction nationale du PD est terminée et Nicola Zingaretti semblent avoir éloigné l'image de " Conte leader des progressistes " qui avait accompagné, jusqu'à présent, les relations entre le PD et le président du Conseil. Andrea Orlando, le vice-secrétaire du PD, explique que relations entre le PD et Conte ont changé : il s'agit plutôt d'une nouvelle phase qui est le résultat des succès du gouvernement. Maintenant, il faut ‘’donner des réponses aux graves questions économiques, trouver des points d'équilibre et décider où les ressources publiques doivent être investies. C'est le gouvernement qui doit présenter des idées aux Etats généraux de l'Economie’’. Orlando propos un Livre Blanc, pour rendre explicites et compréhensibles les différentes positions et réponses à l'opinion publique. Les financements européens ne doivent absolument pas être gaspillés. Orlando a aussi précisé que le M5S avait beaucoup changé, il n'est plus eurosceptique, il a changé d'avis aussi sur le MES ».
ARTICLE, La Stampa, A. D’Argenio « Le plan de Bruxelles : des quotas obligatoires pour tous les pays de l’Union » : « Nous sommes à la veille de l’affrontement final sur les politiques migratoires de l’Union. Bruxelles vise à présenter aux gouvernements une proposition de réforme de tout le dossier entre la fin-juin et début juillet. L’hypothèse est de convaincre les pays dits de ‘’Visegrad’’ (Pologne, Hongrie, République Tchèque et Slovaquie) et l’Autriche à accepter le système de redistribution des demandeurs d’asile avec une formule pouvant permettre à leurs leaders de sauver leur face à l’égard de leur opinion publique. On mise également à un rapatriement géré par l’UE. Une mission à la limite de l’impossible. Toutefois, la commission de von der Leyen peut compter sur le soutien politique du gouvernement d’Angela Merkel. L’objectif est de revoir l’ancien Traité de Dublin. La philosophie sera celle de l’échange : celui qui acceptera de reprendre les migrants accèdera aux programmes financiers de l’UE pour la relance économique et à d’autres partenariats comme Erasmus. Un plan ambitieux qui, si adopté, devra ensuite affronter les négociations entre les gouvernements ».
(Italie : revue de presse)
12:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2020
"La reprise augmente le mécontentement envers le gouvernement."
Italie. Revue de presse.
Le débat politique autour des ''Etats-généraux de l'économie'' lancés par le Président du Conseil domine les gros titres des médias italiens. L'ensemble des observateurs relève les perplexités du Parti démocrate ainsi que les critiques des oppositions sauf Forza Italia. Les retards des versements de l’assurance-chômage et le rapport ANCI sur les villes face à la récession sont aussi largement commentés : « Emploi, l'argent tout de suite » - '' Le président de l'INPS rassure mais un million d'entreprises sont encore en attente '' (La Repubblica), « Objectif remboursements, la crise accélère la déclaration d’impôts» (Sole 24 Ore), « Santé, un plan avec les fonds du MES » - '' Pressions du PD à Conte pour accepter les financements '' (Il Messaggero), « Salvini tente l'attaque : '' Stop à Conte et élections en octobre'' » - '' Entretien du leader de la Ligue : l'Italie est enlisée'' (La Stampa).
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa « Etats généraux, le PD demande à Conte des idées claires sur les fonds européens. Berlusconi ouvre au dialogue » : « Aujourd’hui, Zingaretti réunit la direction du Parti Démocrate pour discuter et fixer des limites. L’événement voulu par le Palais Chigi, les ‘’Etats généraux de l’économie’’ prévus pour ce fin de semaine à Rome, et qui est censé lancer la « phase 3 » du pays suscite l’énervement d’une grande partie des démocrates. Orlando espère que ce sera ‘’un point de départ et pas un faux pas’’. La Ligue et Fratelli d’Italia sont tentés de déserter mais ne veulent pas non plus offrir ‘’un alibi’’ au gouvernement ».
COMMENTAIREE, La Repubblica, S. Folli « Pourquoi Conte n’a pas peur du PD » : « Il aura fallu quelques hypothèses, par ailleurs sans confirmations ni démentis, sur la possibilité que le Président du Conseil songe à former un parti à lui pour voir à nouveau un PD agacé envers Conte et ses initiatives. Conte est désormais l’homme sur lequel faire pression pour qu’il accélère sur les politiques en soutien des Italiens et pour qu’il ne perde pas son temps avec des chorégraphies sensationnelles mais privées de contenus comme celle des ‘’Etats généraux de l’économie’’. Malgré l’une des attaques les plus dures du PD depuis le début de la naissance de la coalition, Conte se montre sûr de lui. Deux facteurs expliquent cela. D’abord le soutien du M5S qui a tout intérêt à le garder au Palais Chigi. Puis, le fait que le PD est en train de se rendre compte que le ‘’progressisme’’ de Conte ne se reflète pas sur l’image du parti comme la force responsable de la coalition. Si en automne Conte aura encore un peu de ressources à dépenser, ce sera pour ses mérites. En revanche, si ces ressources devaient se révéler insuffisantes – comme cela est probable, les conséquences retomberont sur le PD et ses représentants. Le message implicite du Palais Chigi aux démocrates est le suivant : vous devez désormais négocier avec moi car je représente un ‘’troisième pôle’’ et donc je peux vous demander beaucoup en vue des perspectives institutionnelles. Conte n’a pas tort. Seule une crise sociale hors de contrôle pourrait provoquer sa chute mais personne ne peut souhaiter un tel scénario ».
SONDAGES/ARTICLE, La Stampa, A. Ghisleri « La reprise augmente le mécontentement envers le gouvernement » : « D’après une étude d’Euromedia Research, la côte de popularité de Conte baisse de 0,9% en une semaine (43,4%) ainsi que celle du gouvernement, qui baisse de 0,6% (34,2%). Il y a la perception au sein des Italiens d’un signe d’un petit début de crise. Cela aussi pour une raison élémentaire. Etre à la hauteur de la situation signifie aussi faire certaines choses de manière rapide. Bref, il faudrait être plus pragmatique et moins idéologique, cela afin de permettre à l’opinion publique de ne pas se sentir ignorée. La distance entre la politique, les institutions et les citoyens s’élargit ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Pasquale Tridico, président de l'INPS : « " D'ici vendredi l'assurance-chômage sera versée à tout le monde ’’» : « " L'Italie est un pays uni et fort et, même si nous avons vécu une situation critique, nous tenons toujours debout et nous devons dire merci à notre système de protection sociale. Le pays a enfin redémarré et les demandes de subventions ont été inférieures de 50 % à celles du mois dernier. Il s'agit d'une donnée très encourageante et avec les Fonds européens SURE nous pourrons couvrir toute l'année 2020. Il y a eu des retards mais je veux rassurer les Italiens, tous les arriérés seront payés d'ici vendredi " ».
ENTRETIEN, Il Messaggero, de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia : « " Nous voterons oui au Fonds sauve-Etats ’’» : « " Nous devons tous assumer nos responsabilités et nous voterons oui aux 37 milliards du MES qui seront très utiles pour construire des hôpitaux, restructurer ceux qui existent déjà, embaucher de nouveaux médecins et infirmiers, restructurer les maisons de retraite et les prisons, investir dans la recherche dans le but de faire travailler beaucoup d'entreprises et d'adapter ainsi tous ces secteurs à l'urgence sanitaire. Le gouvernement ne va pas tomber, le M5S est terrifié par les élections, donc le président du Conseil Conte ne doit pas se préoccuper mais il doit travailler pour faire sortir le pays de cette crise dramatique : les Italiens sont plus intéressés par leur situation, leur travail, leurs écoles, leurs entreprises plutôt que par l'avenir du gouvernement. J'ai un profond respect pour mes alliés, nous devons encore discuter su la manifestation du 4 juillet. Il n'existe aucun défi avec Salvini sur les élections régionales en Campanie et dans les Pouilles : les candidats Fitto et Caldoro sont, jusqu'à présent, les meilleurs possibles pour leurs compétences et le consensus dans leurs régions. Pour la mairie de Rome nous choisirons un nom important pour gagner mais surtout pour bien gouverner, puisque Virginia Raggi a éte un véritable échec. Sur la coupe des parlementaires, nous voterons oui come nous avons déjà fait au Parlement "».
ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Salvini, leader de la Ligue : « " Stop à Conte et élections en octobre ’’» : « " Après Conte il y a seulement les Italiens et les élections. Conte est fini. Finis les gouvernements camouflés et les soutiens extérieurs. Le PD et le M5S doivent faire comme moi et mettre fin à l'expérience du gouvernement parce que maintenant tout est bloqué. Beaucoup d'argent a été promis et il arrivera l'année prochaine mais l'exécutif n'est pas d'accord sur la façon de le dépenser. Berlusconi a choisi le dialogue avec le gouvernement, c'était aussi notre stratégie mais maintenant nous l'avons changée parce que le gouvernement a toujours rejeté nos propositions et je refuse de penser qu'un libéral comme Berlusconi puisse soutenir une partie de l'extrême gauche. Il faut relancer tous les grands travaux dans le pays, il est absurde, par exemple, que la " Gronda " de Gênes, financée et projetée avec 4 milliards à la charge d'entreprises privées, soit bloquée. Ce gouvernement idéologique doit cesser et il faut organiser de nouvelles élections en octobre, nous avons beaucoup d'idées claires pour gouverner et former un gouvernement stable " ».
ARTICLE, Repubblica, M. Bocci : « L’application Immuni débute en 4 régions mais les tests sérologiques sont encore peu nombreux » : « La Croix-Rouge a décidé de prolonger de dix jours la possibilité des opérateurs de contacter les citoyens qui ont été sélectionnés pour participer à l’enquête sérologique sur la circulation du virus. Deux semaines après le début de cette campagne, les personnes qui y ont adhéré sont seulement 42 mille sur 194 mille, soit le 35% des sondés. Les Italiens ne semblent pas très intéressés à faire cette analyse gratuite pour savoir si leur organisme a été en contact avec le virus. Et ils sont méfiants quand un appel arrive d’un numéro qu’ils ne connaissent pas. La Croix-Rouge a été obligée d’augmenter le nombre de personnes à contacter. ‘’ Deux millions de personnes ont téléchargé l’application Immuni. Le traçage est un élément essentiel à ce stade ‘’, affirme le Commissaire à l’urgence, Domenico Arcuri. Immuni débute aujourd’hui dans quatre régions : Abruzzes, Ligurie, Marches et Pouilles. L’application nous prévient si nous sommes entrés en contact avec une personne positive au virus. Hier en Italie 197 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistré, dont 125 en Lombardie. Le bilan hebdomadaire indique qu’il y a 170 foyers en cours, la plupart desquels en Lombardie. »
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini « Immigration, l’alerte des services de renseignements : 20 000 prêts à débarquer. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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07/06/2020
1 million d'exemplaires de l'organe de presse du Forum voor Democratie distribués ce jour.
Pays-Bas. 3.000 volontaires ont distribué ce 7 juin 2020 1 million d'exemplaires de l'organe de presse du Forum voor Democratie.
17:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache est suspecté d’avoir influencé des témoins.
Autriche. L’ancien président du FPÖ et ex-vice-chancelier d’Autriche Heinz-Christian Strache est suspecté d’avoir influencé des témoins.
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06/06/2020
Le Forum voor Democratie à Bois-le-Duc.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie était ce samedi 6 juin 2020 à Bois-le-Duc (Den Bosch) dans la province du Brabant septentrional afin de distribuer l’organe de presse du parti.
17:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU/CSU donnée à 40 % et l'AfD à 8 %.
Allemagne. La CDU/CSU est donnée en grande forme à 40 %, alors que l'AfD est donnée à un bas score de 8 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
14:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2020
Giorgia Meloni : "La colère du pays est réelle et elle peut exploser d'un moment à l'autre."
Italie. Revue de presse.
La décision de la BCE d'augmenter l'achat d'actifs dans le cadre du ''Programme d'achat urgence pandémique'' domine les gros titres des médias italiens. L'ensemble des observateurs salue cette nouvelle qui concerne les pays les plus touchés par le Covid, dont notamment l'Italie. Le plan européen pour un vaccin anti-Covid et le débat autour des états généraux de l'économie lancés par le Président du Conseil sont aussi largement commentés : « Une aide à hauteur de 600 milliards » - '' Un bouclier pour la dette italienne ''(Corriere della Sera), « La BCE multiplie par deux son bouclier antivirus » (Sole 24 Ore), « La BCE multiplie par deux son bazooka » - '' Le ministère du Trésor fait pression pour utiliser immédiatement le MES. Premières fissures au sein des 5 Étoiles '' (Il Messaggero), « Europe, voici le plan pour le virus anticovid » - '' Le ministre Speranza et ses collègues français, allemand et hollandais écrivent à l'UE'' (La Stampa), « La Santé risque l'embouteillage » - '' Plusieurs interventions urgentes. Etats-généraux, Conte invite Draghi '' (La Repubblica)..
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Iossa : « Contamination au plus bas depuis le 1er mars : » : « 177 nouveaux cas hier, presque la moitié par rapport à mercredi. La majorité est encore en Lombardie (84). 88 décès. Aucune victime en six régions et aucun nouveau cas dans 7 régions et dans les deux provinces du Trentin Haut-Adige. À Bergame, une des villes symboles de l'épidémie, il n’y a eu hier qu’un seul nouveau cas. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Une réunion qui risque des ambiguïtés et des retards » : « Avec l'annonce un peu pompeuse des ‘’États Généraux de l'économie’’ le gouvernement veut donner l'impression d’être à un tournant et d’être capable de gérer l'urgence mais aussi la reconstruction. Il faut se demander ce que fera le gouvernement si lors de la réunion l'utilisation du MES était évoquée. Le M5S a réitéré son veto, en affirmant que l'utilisation du MES affaiblirait l'Italie. Conte a souligné plusieurs fois que le MES n'est pas le meilleur instrument pour faire face à la crise. Les partis de majorité désormais affirment à l'unisson qu'il n'y a pas d'alternative au gouvernement Conte, et cela est positif. Et même certains secteurs de l'opposition semblent s’être résignés à ce gouvernement, au moins dans la courte période. Une réponse rapide aux entreprises et aux familles s'impose, ainsi que la participation de l'opposition. Les 172 milliards du Fonds pour la reprise n’arriveront cependant pas immédiatement, alors qu’il faut des interventions rapides. Les États Généraux peuvent être l'occasion de sortir du flou ou ouvrir une longue négociation destinée à décevoir tout le monde. »
INTERVENTION, Sole 24 Ore, de Nicola Zingaretti, leader du Parti Démocrate : « Nous ne devons pas hésiter, oui au MES pour un grand plan sanitaire nationale » : « On parle beaucoup, et à juste titre, de reprise et de comment rallumer les moteurs du développement. L’Italie investit moins dans la Santé publique par rapport à ses partenaires européens, comme par exemple la France et l’Allemagne. Il faut changer de cap pour favoriser le développement et le bien-être. La grave pandémie en cours doit nous enseigner à investir dans les sciences de la vie et rendre les soins accessibles pour un pays qui a le taux de natalité le plus bas au monde et la population la plus âgée. Nous devons miser à faire du système sanitaire italien le meilleur d’Europe et du monde, car cela est un objectif crédible et possible. Pour ce faire, nous avons besoins de beaucoup d’investissements et pour cela le MES est fondamental. 36 milliards sans conditionnalités et avec un taux d’emprunt très bas. Nous ne devons plus avoir de doutes ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, leader de FdI : « " Oui au dialogue, mais à deux conditions. Le masque ? Je l'utilise toujours ’’» : « " La colère du pays est réelle et elle peut exploser d'un moment à l'autre et, par conséquent, la canaliser démocratiquement par l'intermédiaire de l'opposition est une bonne chose et non un danger. Si les conditions le permettent, la prochaine grande manifestation aura lieu le 4 juillet à Rome, et évidemment avec des masques. Conte ne doit pas mentir ni essayer de nous faire taire parce que cela ne fera qu'empirer la situation. Je suis ouverte au dialogue mais à deux conditions, parce que nous avons fait de nombreuses propositions jamais examinées par le gouvernement et les personnes attendent toujours l'argent promis il y a deux mois. Tout ce qui ne concerne pas la relance doit disparaître du décret et les réunions entre le gouvernement et l'opposition doivent avoir lieu en streaming pour que tout le monde puisse y assister " ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia : « " Oui au dialogue pour la relance mais il faut faire les choix ensemble ’’» : « " Nous devons tous prendre nos responsabilités et, si le président du Conseil est disponible à ouvrir un dialogue sérieux avec l'opposition, Forza Italia ne reculera pas. Il faut travailler ensemble, je l'ai proposé dès le début de la pandémie, il faudra entamer des négociations pour faire repartir l'Italie et nous sommes disponibles comme toujours avec nos compétences et notre culture de gouvernement puisque c'est l'intérêt du pays qui est en jeu. Renoncer aux 37 milliards du MES serait une folie, nous voterons toujours pour l’intérêt du pays. Il faut proposer des projets réellement innovants dans tous les domaines importants : justice, réforme fiscale et flat tax, développement industriel et compétitivité, économie et entreprises. " ».
ARTICLE, Il Messaggero, L. Loiacono : « Retour en classe en septembre : séparateurs entre les bancs et visières. Urgence pour trouver les ressources » : « '' Nous sommes en train de mobiliser 4 milliards d'euros pour l'école '' a assuré la ministre de l’Éducation nationale, Azzolina. Le monde de la politique, qui doit décider comment appliquer les mesures anti-Covid dans les classes, débat avec celui de l'école, qui veut connaitre son futur et les ressources sur lesquelles pouvoir compter. L'objectif de Conte est le retour en classe de tous les étudiants au mois de septembre. La distanciation devra être maintenue partout, dans les cours, à la cantine, dans les gymnases et les bibliothèques. Le Comité scientifique est en train d'évaluer la possibilité d'installer des séparateurs en plexiglas entre les bancs et des tentes à l’extérieur. Les cours dureront 40 minutes, ce qui est considéré préférable au roulement des élèves. Les syndicats sont sur le pied de guerre et demandent plus de ressources. Ils annoncent une grève pour le 8 juin. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/06/2020
"Conte lance la maxi-rencontre : les états généraux de l’économie."
Italie. Revue de presse.
La conférence de presse du Président du Conseil G. Conte prévoyant un plan de relance et « des états généraux de l’économie », sur fond de chômage record diffusé hier par l'Istat, domine les gros titres des médias italiens : « Conte, un pacte pour la reprise » - '' Une table avec les partenaires sociaux. Critiques au Patronat et ouverture aux oppositions ''(Corriere della Sera), « Chômage record. Conte s’agrippe à l'UE » - '' 274 000 emplois perdus en un mois. Conte demande à Bruxelles 25 milliards du fonds Sure'' (La Repubblica), « Banques, alerte sur les prêts » - '' Chômage record et 700 000 renoncent même à chercher un emploi. États généraux avec les partenaires sociaux. Confindustria et la droite rejettent l'appel'' (La Stampa), « Phase 3 sur un fond de 400 000 chômeurs » (Sole 24 Ore), « Conte-industriels, nouvelle déchirure » - '' Conte : des mots malencontreux de la part de Confindustria, il faut des propositions. Le chef du gouvernement tente la relance économique. Coup de froid avec les oppositions '' (Il Messaggero), « Conte le contrôleur » - ''Conte lance les états généraux pour la relance et annonce des infrastructures dans le Sud dont celles ferroviaires'' (Fatto Quotidiano), « L'après-Conte a commencé » - ''Le Président du Conseil s'invente un plan de relance pour éviter la crise'' (Il Giornale).
ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « Conte lance la maxi-rencontre : les états généraux de l’économie » : « Le président du Conseil Conte a parlé hier au pays pendant la conférence de presse qui a présenté un plan de relance et il a lancé les états généraux de l'économie pour redessiner le pays et résoudre les problèmes structurels. Conte a parlé d'un nouveau début parce que les données sur l'épidémie sont encourageantes mais il faut encore beaucoup de prudence. Il a déclaré qu'il y a eu des retards, mais que maintenant il faut accélérer le versement des bonus et il a appelé toutes les forces politiques à travailler ensemble sur les réformes déjà en cours au Parlement. Conte a demandé à Bruxelles 25 milliards du fonds Sure pour pouvoir aider les chômeurs et il a affirmé que la crédibilité non seulement du gouvernement mais aussi du système italien se mesurera au projet de dépenses que nous serons en mesure de réaliser. Ce sera une ressource pour le système pays, dont le gouvernement sera responsable et il convoquera les partenaires sociaux et demandera à l'opposition de participer au plan de relance. Ce plan de relance est certainement ambitieux mais il transformera l'Italie en un pays plus moderne et plus juste. Il faut donc soutenir les entreprises, il s'agit d'une occasion historique : la Commission européenne, grâce aussi au soutien de l'Italie, a présenté une proposition, le Recovery Fund et il faut saisir cette opportunité et savoir comment dépenser cet argent. Il a aussi annoncé des infrastructures dans le Sud, dont celles ferroviaires, ainsi que des aides fiscales puisque combiner un système fiscal avantageux avec des investissements planifiés pourra rendre le Sud vraiment attractif. Il a ouvert à l'opposition mais Confindustria et la droite ont rejeté cet appel. Conte a répondu à Bonomi, le président de la Confindustria, en soulignant qu'il ne faut pas penser uniquement aux impôts et que Bonomi a prononcé des mots ‘’malheureux’’ tandis qu'il faudrait faire des propositions pour des négociations positives sur des projets sérieux ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « L'ambition derrière le ‘’livre des rêves’’ » : « Ces dernières heures, des rumeurs avaient circulé selon lesquelles Conte se présenterait comme maire de Rome, pour l'axe PD-M5S, à la place de Virginia Raggi mais, en écoutant hier son discours, pendant la conférence de presse, où il annonçait un énorme programme de réformes, la conclusion était que Conte a d’autres ambitions. La première est celle de survivre à la tête de l'exécutif jusqu'au début du " semestre blanc ", quand le Président de la République ne pourra plus dissoudre les Chambres, c'est-à-dire en juillet 2021. Conte considère pouvoir remplir cette période par la gestion des fonds européens et donc il a présenté hier au pays " son livre des rêves ", défini un plan de renaissance. On verra, mais il faut dire qu'il ne manque pas de créativité. Il est en train de jouer le rôle principal de la phase 3, optimiste sur l'avenir et en laissant dans l'ombre sa coalition. Toutes les initiatives passent par le Palais Chigi, suite à l'annonce du calendrier de rencontres avec les partenaires sociaux pour entamer une reconstruction tous ensemble. Du point de vue médiatique, l'opération est claire : il s'agit d'une grande ambition reposant sur des jambes politiques faibles, étant donné que le gouvernement PD-M5S a montré qu'il ne sait pas regarder dans un long horizon. Conte semble ne pas vouloir impliquer l'opposition, malgré l'appel de Berlusconi, parce qu'il considère le climat actuel tout sauf propice aux essais d'unité nationale. Le président du Conseil parie donc sur lui-même pour pouvoir arriver à la date de l'élection du prochain Président de la République encore engagé dans le " plan de renaissance ", au-delà des résultats concrets, et avoir ainsi une arme politique à mettre sur la table au moment opportun ».
EDITORIAL, La Stampa, M. Sorgi : « Conte a fait une proposition qui va au-delà de la politique » : « Hier dans son discours, cela peut paraître étrange, Conte a soigneusement évité la politique. Un discours habile dans l’ensemble. On peut dire qu’il a parlé comme un avocat, mais pas du peuple, plutôt des entreprises, son vieux métier. Il est convaincu que le poids de la crise qui s’annonce – avec le risque d’un million d’emplois en danger à l’automne et le risque d’une explosion sociale de qui vit de revenus autonomes – peut être affronté avec un plan d’initiatives, de réouverture de chantiers, réalisation d’infrastructures, de celles matérielles (jusqu’au pont de Messine) à celles télématiques, à celles d’une transition écologique, dans le sens encouragé par l’Europe et la nouvelle Commission guidée par von der Leyen. Une proposition de ce genre part du fait que le gouvernement en place est celui qui gèrera cette évolution. En faisant un tour d’horizon rapide, Berlusconi (voir sa lettre au Corriere où il donne sa disponibilité) devrait être d’accord, comme les gouverneurs du nord, la Confindustria, les syndicats. Salvini et Meloni, s’ils veulent, ont du temps pour y repenser. Mais s’ils préfèrent jouer leur défi sur le terrain électoral des prochaines régionales, Conte est prêt à l’accepter ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luca Zaia, président de la Région Vénétie : « " Je m'attendais à un coup de théâtre, mais au lieu de cela, j'ai assisté au ‘’livre des rêves’’ » : « " La situation demandait un changement de mentalité mais la conférence de Conte a montré que le gouvernement n'est pas toujours prêt à faire les réformes. Il n'y avait pas besoin d'argent pour les réformes parce que l'argent sans réformes ne sert à rien, on ne sait pas comment le dépenser. Il faut vraiment simplifier et arrêter avec l'hypocrisie qui est devenue un système politique de reporter perpétuellement les choix et les décisions. Nous avons assisté au modèle du pont de Gênes, pourquoi ne pas appliquer ce modèle qui a fonctionné ? Je n'ai rien contre le Sud, qui a besoin d'aide, mais il faut garantir une relance et une croissance uniformes à tout le pays " ».
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. T. Meli : « Zingaretti apprécie l'invitation de Berlusconi : oui à l'âme patriotique, non à de nouveaux gouvernements » : « Depuis plusieurs jours Nicola Zingaretti est en train de construire un réseau de protection autour de Conte. Le leader du PD ne veut pas entendre parler de remaniements ou de gouvernements alternatifs et il concentre toute son attention sur un autre front : le défi consiste maintenant à savoir comment faire face au malaise social croissant après la pandémie, en protégeant l'exécutif et en évitant des situations qui pourraient le faire tomber. C'est pour cette raison qu'il a lancé un appel à l'unité nationale pour faire face aux prochains mois, qui seront difficiles, et qu'il a également beaucoup apprécié les mots de Silvio Berlusconi, dans une lettre adressée hier au directeur du Corriere della Sera, où il demandait un effort de tous pour un climat d'unité. Zingaretti a souligné qu'il s'agit d'un message très important, dans cette situation délicate, dans le but de retrouver une âme patriotique mais non un exécutif alternatif ».
ARTICLE, La Repubblica, R. Amato : « La chute du travail. En avril 274 mille emplois perdus. Boom des inactifs ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, « 400 mille emplois brûlés entre mars et avril et boom des inactifs (750 mille) ».
ARTICLE, Corriere della Sera, I. Soave « Frontières : l’Autriche rouvre mais exclut l’Italie » : « L’annonce prévoit 7 ouvertures sur les 8 frontières autrichiennes mais ‘’les données italiennes ne permettent pas la réouverture du Brenner’’. Pressions et préoccupations du Tyrol et du Haut-Adige. Lors de la conférence de presse avec son homologue français Jean-Yves Le Drian, Di Maio l’a remercié pour ‘’son esprit d’amitié et de disponibilité’’ : la France n’a jamais fermé les frontières avec l’Italie. La visite de Le Drian d’hier, dès la réouverture des frontières italiennes ‘’représente une ultérieure épreuve de la proximité française’’ au moment où d’autres voisins décidaient en revanche de fermer. Un porte-parole de la Commission Européenne a déploré ‘’il ne faut pas faire de discriminations sur la base de la nationalité’’».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/06/2020
Herbert Kickl demande le report de deux semaines des travaux de la commission d’enquête parlementaire sur le scandale d’Ibiza.
Autriche. Le président du groupe parlementaire du FPÖ, Herbert Kickl, a demandé le report de deux semaines des travaux de la commission d’enquête parlementaire sur le scandale dit d’Ibiza. Selon lui, la vidéo complète étant désormais en possession des autorités autrichiennes, il conviendrait tout d’abord que les membres de la commission d’enquête puissent la visionner avant d’en interroger les protagonistes Heinz-Christian Strache et Johann Gudenus – respectivement ancien président et ancien vice-président du FPÖ. La publication d’extraits de cette vidéo il y a un peu plus d’un an par des journalistes en Allemagne avait provoqué la démission de MM. Strache et Gudenus de leurs mandats politiques tandis que M. Gudenus rendait immédiatement sa carte de membre et que M. Strache en était exclu à l’automne avant de fonder dernièrement un nouveau mouvement concurrent du FPÖ, le Team Strache.
(Source : Autriche-matin)
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Conversations problématiques pour HC Strache.
Autriche. Selon des conversations électroniques retrouvées par des enquêteurs dans le cadre du fameux scandale d’Ibiza, l’ancien vice-chancelier Heinz-Christian Strache aurait permis à une clinique de chirurgie esthétique viennoise dirigé par un de ses amis de bénéficier de subventions très importantes. Selon la presse autrichienne, M. Strache aurait – pendant les négociations en vue de la formation de la coalition ÖVP-FPÖ – directement demandé à son ami, quelle modification de la loi il lui faudrait… lequel aurait répondu qu’il en remettrait le texte le lendemain au siège du FPÖ… Il va sans dire que le chirurgien en question aurait aussi effectué des dons au parti.
(Source : Autriche-matin)
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"L'Italie rouvre aujourd'hui."
Italie. Revue de presse.
La ''Phase 3'' et notamment la réouverture des frontières nationales et régionales, fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs relèvent toutefois une légère hausse des contagions. La manifestation à Rome des partis de la droite et les polémiques sur le manque des normes de sécurité sanitaire sont aussi très commentées : « Réouverture sans limites ni contrôles » - '' Feu vert aux déplacements dans tout le pays'' (Corriere della Sera), « L'Italie rouvre aujourd'hui » - '' Mattarella, à Codogno, rend hommage aux victimes du virus'' (La Repubblica), « Conte : un pacte pour les réformes » - '' Message du Président du Conseil ce soir sur les travaux publics, le fisc et la justice. Réouvertures des régions '' (La Stampa), « Santé, recours au MES à hauteur de 20 milliards » (Sole 24 Ore), « L'Italie rouvre, le test de Rome » - '' Feu vert à la réouverture entre les régions et les pays Schengen. On attend cent mille personnes dans la Capitale '' (Il Messaggero), « Droitevirus » - ''La manifestation de Salvini et compagnie sans règles'' (Fatto Quotidiano).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Iossa « Aucune contagion dans 8 régions et 160 mille guéris » : « Les personnes actuellement positives au virus sont moins de 40 mille. Hier, 328 nouveaux cas ont été signalés, dont 187 en Lombardie. Le nombre de décès continue à baisser. Hier il n’y a eu que 55 morts. La situation de la Lombardie vacille encore pour le chiffre de contagions mais la situation s’est nettement améliorée dans les hôpitaux. Cela est rassurant ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Récession, voici les vrais chiffres de la crise économique » : « Selon le Bureau Parlementaire du Budget, les aides du gouvernement pendant ces derniers mois ont concerné un tiers des familles italiennes. Au mois de septembre l’Italie pourrait se trouver face à une hausse du chômage à hauteur de 1,2 millions d’emplois, d’après les évaluations de la Commission Européenne. Una famille sur quatre, y compris celles plus riches, ont reçu des aides du gouvernement. Le mécanisme du crédit des banques aux entreprises semble s’être bloqué au mois d’avril. Bientôt il faudra trouver d’autres ressources. Renoncer à un seul euro que nous pourrons avoir à disposition, même s’il vient du MES, serait un acte téméraire. »
Editorial, Corriere della Sera, M. Franco : « Le message erroné » : « La dignité et le sérieux de la ‘’place’’ de Codogno, rassemblée autour de Sergio Mattarella, ont transmis l’impression d’une Italie unie et honorable face au drame que nous sommes en train de vivre. Celle sans masques et bruyante à Rome a offert tout autre message, voire opposé, qui a fini par montrer non pas la force de l’opposition de droite avec son assaut inévitable au gouvernement mais plutôt la difficulté croissante de pouvoir offrir une proposition alternative qui soit crédible. Hurler ‘’liberté’’ et invoquer des élections anticipées ‘’tout de suite’’ sont apparus comme des slogans déplacés par rapport à la dure réalité de l’après-Coronavirus. Salvini, Meloni et Tajani n’ont pas réussi à se libérer de leurs clichés, ils n’ont pas saisi ni assimilé l’appel du chef de l’Etat à mesurer les polémiques et les distinctions. Nous avons assisté à Rome à une avalanche de ‘’selfie’’ et de masques baissés, des scènes qui apparaissent vétustes et appartenant à un populisme désormais révolu face au drame du Covid-19 ».
ARTICLE/LETTRE, Corriere della Sera, de Silvio Berlusconi : « Lettre au directeur du Corriere della Sera : " Maintenant unité et dialogue constructif pour nous relever comme après la guerre " » : « Cher Directeur, le Chef de l'Etat s'est adressé aux Italiens dans son discours pour le 2 juin et il a fait référence à quelque chose qui vient avant la politique et qui marque sa limite : l'unité morale, le partage d'un même destin et se sentir réciproquement responsables les uns des autres. Comme toujours, le Président Mattarella a su trouver les mots justes. Tous ceux qui ont un rôle public, dans les entreprises, les institutions et la société civile, doivent assumer leurs responsabilités parce qu'il faut un nouveau rapport entre le gouvernement et le monde des entreprises et de la finance. Il faut un grand élan pour nous relever comme celui que nous avons fait après la guerre. Nous devons faire un effort commun tous ensemble et nous sommes disponibles comme toujours avec nos compétences et notre culture de gouvernement puisque c'est l'intérêt du pays qui est en jeu. Je suis heureux que le secrétaire du PD ait également exprimé sa volonté de faire cet effort commun et, même si nous sommes et nous restons à l'opposition, nous sommes aussi conscients de cet effort solidaire pour écrire un grand plan pour la reconstruction de l'Italie, en utilisant au mieux toutes les ressources que l'Europe est en train de mettre à la disposition des pays les plus touchés par cette grave crise sanitaire et économique, du Recovery Fund au MES ».
ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo « Conte lance le pacte sur les réformes » : « Il s’agira d’un discours articulé autour de l’esprit de la Constitution, assure Giuseppe Conte, qui s’adressera aujourd’hui à la nation. Il le fera le jour où l’Italie rouvre ses frontières internes et extérieures au lendemain des célébrations de la Fête de la République. C’est cette coïncidence idéale, avec la date symbolique de la renaissance de l’Italie après la guerre et 20 ans de dictature, que le Président du Conseil fera le lien avec son discours. La tentative est de répéter cette ‘’unité morale’’ évoquée par Sergio Mattarella. L’appel de Conte sera adressé surtout aux oppositions pour ‘’construire ensemble l’Italie que nous voulons dans les prochains 10 ans’’. Derrière il y a aussi le spectre d’une crise sociale et économique qui pourrait devenir insoutenable en automne et ensevelir le gouvernement. D’où la volonté de Conte d’un majeur partage de choix et de responsabilités. Conte offrira un chemin commun en annonçant les premiers pas de son ‘’Recovery plan’’ avec lequel il veut redessiner l’Italie : chantiers, infrastructures (comme demandés encore hier par Salvini), un nouveau fisc, une débureaucratisation, des appels d’offres plus rapides, une réforme de la Justice qui soit plus simple et souple. Bref, ces réformes que l’Europe demande depuis des années et qui ont été renouvelées à la veille de la présentation du Recovery Fund à hauteur de 750 milliards, qui fait l’objet d’une négociation compliquée avec des prêts uniquement à partir de janvier 2021. Conte insistera aussi sur la nécessité de garder la prudence face au virus, avec la nécessité de concilier la relance du tourisme avec la tutelle de la santé ».
ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo « Aujourd’hui Di Maio rencontre le ministre français, puis il se rendra en Allemagne, en Slovénie et en Grèce » : « L’objectif est de sauver la saison touristique, de permettre aux Italiens d’aller en vacances à l’étranger et de garantir ce flux qui, depuis l’Europe, contribue de manière importante à notre économie. Luigi Di Maio commence aujourd’hui sa série d’entrevues en rencontrant à Rome le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Les rencontres les plus délicates arriveront dans les prochains jours, quand le titulaire de la Farnesina se rendra en Allemagne, Slovénie et Grèce pour tenter d’enlever les ‘’vétos’’ à l’égard de l’Italie. Avec la France il n’y a pas de problèmes particuliers : Paris n’impose pas de restrictions à l’entrée de touristes italiens et n’empêche pas aux Français de se rendre en Italie. Avec Le Drian, il parlera aussi de Libye. Di Maio mise sur le soutien de la France au sujet de la gestion des flux touristiques en Europe. Il s’agit là d’une question qui est en train de provoquer des tensions du moment où certains pays comme la Grèce ont rouvert les frontières en gardant des limitations pour certains pays ou régions comme la Lombardie, la Vénétie, l’Emilie-Romagne et le Piémont. Le gouvernement italien laisse entendre que si le message d’une Italie insérée dans une liste noire demeure, il sera ensuite difficile d’intercepter une tranche importante de touristes étrangers dans notre pays. L’Italie veut une réhabilitation pleine dès le mois de juin ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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02/06/2020
Fête de la République Italienne : Giorgia Meloni et Matteo Salvini.
Italie. Fête de la République Italienne ce 2 juin : les deux dirigeants patriotes : Giorgia Meloni (Frères d'Italie) et Matteo Salvini (Ligue).
14:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache accusé de dédicace antisémite.
Autriche. Un dédicace antisémite attribuée à Heinz-Christian Strache est apparue. Elle aurait été réalisée au début des années 1990 au sein d’un livre antisémite pour un camarade politique, désormais décédé. Strache y considère les juifs comme des ennemis et des personnes avides de pouvoir. Strache a fait communiquer, par son avocat, au Süddeutsche Zeitung qu’il ne se souvient ni du livre, ni de la dédicace.
[Le Süddeutsche Zeitung est un quotidien allemand libéral de gauche qui avait été un des deux organes de presse ayant sorti l’affaire d’Ibiza.]
(https://www.sueddeutsche.de/politik/strache-oesterreich-a...)
13:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norbert Hofer ne se présentera plus à la présidentielle face à Alexander Van der Bellen.
Autriche. Norbert Hofer (FPÖ) ne se présentera plus à l’élection présidentielle si Alexander Van der Bellen se représente. Le prochaine élection présidentielle est prévue en 2022.
12:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2020
Petr Bystron salue la décision de Donald Trump de s'en prendre à la mouvance "anfifa".
Allemagne et États-Unis. Alors que Donald Trump annonce vouloir désigner la mouvance antifa comme organisation terroriste, le député Petr Bystron (AfD) estime qu’en Allemagne cette mouvance doit être dans le viseur du système.
14:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thierry Baudet salue la réouverture de l'horeca.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet est à Volendam, assis à une terrasse de café. Il fête la réouverture de l’horeca avec maintien de la distance sociale : « Pour 1,5 m de bière et contre 1,5 m de distanciation. »
"En finir avec les 1,5 mètre !"
(https://www.rtbf.be/info/societe/detail_pays-bas-les-cafe...)
14:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des gauchistes ont créé un site Internet servant à publier des informations sur les membres de l’AfD et les événements du parti.
Allemagne. Des gauchistes ont créé un site Internet servant à publier des informations sur les membres de l’AfD et les événements du parti.
00:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2020
Tino Chrupalla compare l’Office de protection de la Constitution à la Stasi.
Allemagne. Le co-président de l’AfD Tino Chrupalla compare l’Office de protection de la Constitution à la Stasi [la police politique de l’ancienne Allemagne de l’Est communiste].
[Contrairement à l’autre co-président de l’AfD Jörg Meuthen, Tino Chrupalla avait voté contre l’expulsion d’Andreas Kalbitz du parti.]
Au cours des deux dernières semaines, aucun contact n’a eu lieu entre les deux co-présidents de l’AfD.
Tino Chrupalla
21:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2020
Le FPÖ donné à 12 % et la liste de HC Strache à 3 %.
Autriche. Un sondage Research Affairs donne les sociaux-chrétiens / conservateurs de l’ÖVP à 43 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 18 %, les patriotes du FPÖ à 12 %, les libéraux de NEOS à 7 % et la liste patriotique Team Strache à 3 %.
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0)