21/01/2020
"La Ligue décide de faire juger Salvini."
Italie. Revue de presse.
La décision de la commission justice du Sénat de lever l’immunité parlementaire du sénateur Matteo Salvini et d’autoriser sa mise en examen pour l’affaire du navire Gregoretti fait les gros titres des médias transalpins. La presse souligne le changement de stratégie du leader de la Ligue qui a décidé d’accepter le procès, perspective contre laquelle il menait campagne jusque-là: « Salvini se fait juger » - ‘’L’autorisation votée par les léguistes’’ (Corriere della Sera), « ‘’Jugez Salvini’’, signé Salvini » - ‘’Zingaretti dénonce une exploitation politique de la justice’’ (La Repubblica), « Gregoretti, Salvini décide la voie du procès » (La Stampa), « La Ligue décide de faire juger Salvini » (Il Messaggero), « Les clowns » (Il Fatto Quotidiano), « Un procès- farce pour Salvini » (il Giornale).
Sur Twitter, l’hashtag #LaBestiaNONdigiuna (en référence à l’appel de Salvini aux Italiens de jeûner par solidarité en vue du procès) domine.
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Sur l’affaire Salvini ce n’est pas la justice mais la politique à retardement » : « A la fin, la Ligue aussi vote en faveur du procès contre Salvini. C’est ce qu’a décidé le « Capitaine ». C’est un acte de « courage », comme disent ses proches, mais aussi une ruse car l’ancien ministre de l’Intérieur sait très bien qu’en février, le Sénat aurait de toute manière voté pour autoriser le procès. Salvini n’a fait que prendre en main le jeu tout de suite en s’immolant sur l’autel de la défense des frontières pour poursuivre la victoire des élections régionales. Cette décision est assez surprenante. Cela voudrait-il dire qu’il craint bien plus une défaite en Emilie-Romagne que d’aller devant les juges ? Certes, perdre dimanche et subir un procès serait une ironie du sort. Nous verrons bien lundi. Il y a un point qui surprend : pour une fois on n’utilisera pas l’expression « justice à retardement » car c’est la politique qui a décidé de faire tourner les aiguilles de la montre. Le paradoxe est de penser qu’un procès, au lieu d’affaiblir une course électorale, finirait par la renforcer ».
EDITORIAL, Repubblica, S. Folli, « Sur Salvini, le PD se fait du mal tout seul » : « Nul doute que Salvini, qui parle de « procès politique », cherchait une scène pour les derniers jours de la campagne électorale où il pourrait montrer son talent de démagogue. Et c’est le PD, dans un acte incroyable d’auto-flagellation, qui le lui a fourni. L’été dernier s’est jouée une partie politique sur les migrants du bateau Gregoretti, où Salvini, ministre de l’Intérieur à l’époque, a été accusé de séquestration, mais le Président du Conseil était le même, et le M5S était alors son allié, et nous n’avons pas vu d’acte de condamnation. S’il s’agit comme l’accuse le centre gauche d’un « cirque » orchestré par Salvini, les participants sont nombreux et n’ont pas tous la même couleur politique que lui. Il se peut que tout ceci n’ait pas d’influence sur le vote régional, mais ce n’est pas dit. Le Sénat, en février, devra prendre une décision définitive sur le procès à Salvini. Le chef de la Ligue marche sur un fil mais ses adversaires aussi, et ils devront savoir s’ils veulent éliminer le leader du parti d’opposition le plus important, dans l’enceinte d’un tribunal».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « La farce grotesque du ‘’procès du siècle’’ » : « Salvini a réussi à transformer la décision sur la levée de l’immunité contre lui en une mascarade. Il y a des conséquences procédurales et politiques qui rendent l’affaire grotesque. Gasparri, qui a présidé le vote d’hier au Sénat s’était prononcé pour le non et devra donc démissionner. Il sera remplacé par un représentant de la Ligue, qui devra demander aux sénateurs de s’exprimer définitivement en faveur du procès. Il sera intéressant d’observer le comportement des partis de la majorité jaune-rouge, favorable au procès pour Salvini mais absent hier au Sénat car préoccupé qu’il puisse utiliser le procès comme argument de propagande. Mis à part les conséquences de la décision du Sénat sur le vote en Emilie-Romagne et comment Salvini l’utilisera, le paradoxe de cette histoire et la raison pour laquelle elle risque de devenir ridicule est qu’à la fin du débat en séance plénière, Pd, M5S, LeU, Italia Viva, c’est-à-dire la coalition de majorité, finira par voter avec la Ligue pour donner le coup d’envoi au ‘procès du siècle’. »
ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Salvini victime de lui-même et non de la justice » : « Le sénateur Matteo Salvini a présenté hier un site très ambitieux qui demandait aux Italiens de jeûner pour une journée, comme manifestation de solidarité à l’égard d’un ancien ministre qui ‘’risque la prison pour avoir défendu la patrie‘’. Le sénateur est en train d’essayer de transformer la décision de la commission justice du Sénat de lever l’immunité parlementaire ainsi que l’autorisation de sa mise en examen pour l’affaire du navire Gregoretti en une théorie suggestive : celle d’être un persécuté politique. Mais dans l’affaire Gregoretti, le thème de la persécution est une plaisanterie utilisée seulement pour détourner l’attention d’un fait beaucoup plus important : l’intention de Salvini de revendiquer le principe que le consensus populaire devrait pouvoir donner la possibilité à un homme politique d’être considéré au-dessus de la loi. Malgré les touchantes tentatives de Salvini de se décrire comme un persécuté politique, victime d’une justice cruelle, ses followers devraient considérer une vérité plus difficile à avouer pour le leader de la Ligue : il n’est pas une victime de l’injustice mais plutôt des politiques scélérates menées par lui-même. On pourrait rappeler, par exemples, les politiques sur l’immigration, sur les relocalisations des réfugiés, sur les rapatriements forcés et sur le rapport entre migrants et quotas offerts par les autres pays. Sans Salvini, le gouvernement, en révisant les décrets sécurité et les normes qui suppriment la protection humanitaire, pourrait arrêter la multiplication de l’immigration irrégulière, qui a augmentée pendant la période du salvinisme, de 87 000 unités. Enfin, sans Salvini, il sera peut-être possible de redonner dignité, suite à la Conférence de Berlin sur la Libye, à une importante mission navale européenne appelée Sophia, devenue, l’année dernière, la seule mission navale au monde sans navire en mer. Les affronts reçus par Salvini ces derniers temps sont nombreux, notamment celui de la part d’un groupe de jeunes bolognais qui, depuis des semaines, en se rassemblant dans les villes comme des ‘’Sardines‘’ a volé au leader de la Ligue le monopole médiatique de l’image des rues. Cela n’est peut-être pas suffisant pour arrêter la machine du consensus de la Ligue mais le fait que partout où il se trouve, Salvini reçoit des affronts. C’est une bonne nouvelle qui nous offre une raison supplémentaire pour penser qu’aujourd’hui nous ne serons pas les seuls à ne pas jeûner pour Salvini. Miam ! ».
REPORTAGE, La Stampa, A. La Mattina : « Entre cochons, melons et fusils. L’Émilie rurale qui encourage Salvini » : « Pourquoi la Ligue avance ici ? Parce qu’il y a une envie de changement. Après 74 ans de Parti Communiste Italien et PD, permettez qu’on ait envie de quelque chose de différent, essayons non ? Et avant je votais à gauche ‘’. Nous sortons dans les rues de Mirandola. Il y a encore beaucoup à faire, après le tremblement de terre qui provoqua 28 morts et le déplacement de 45 000 personnes dans les provinces de Modène, Ferrare, Bologne et Reggio Emilia. Plus de 15 000 personnes sont rentrés chez elles. Pourtant dans ces terres, qui abritent 115 000 entreprises qui donnent du travail à 450 000 travailleurs et créent 2.4% du PIB, le refrain est : changement. C’est la périphérie contre la ville. La province des montagnes de la basse Modène où le sentiment est celui d’être oublié. La ceinture de Modène est de moins en moins rouge. Mirandola, comme San Felice et Finale Emilia ont déjà changé de couleur politique en 2016. Ils disent que les ‘seigneurs des cartes électorales’ ont investi en infrastructure seulement le long de la Via Emilia. Ils attendent depuis des années la route qui devrait relier Ferrara à Parme en croisant l’autoroute A22. Nous nous déplaçons à Concordia sulla Secchia. Le docteur Belli, pharmacien et médaille d’or à la valeur civile, catholique et modéré, votait Forza Italia et Berlusconi, maintenant Ligue et Salvini : ‘’Les chefs du PD sont dans leurs villes, leurs familles aussi, ils se font des faveurs entre eux. ‘’ »
ARTICLE Il Riformista V. Ferla « Stop aux souverainistes : la France et l’Allemagne redessinent la nouvelle Europe » : « L’enthousiasme de Macron pour la réforme de l’Union est évidente, parfois exubérante, selon certains. Pensons à l’entretien accordé à The Economist où il avait évoqué la « mort cérébrale » de l’ONU. A cette occasion, l’embarra des chancelleries européennes fut grand, notamment à Berlin où Merkel avait pris immédiatement ses distances. Toutefois, c’est justement l’Allemagne le principal allié du projet français. La proposition franco-allemande du 26 novembre dernier le prouve. Les deux pays ont proposé une conférence de deux ans sur l’avenir de l’Europe vouée à revoir le fonctionnement de l’UE. L’objectif est de rendre l’Europe « plus unie et plus souveraine ». Les protagonistes seront ainsi les citoyens, qui diront leur avis dans les agoras thématiques. Mais l’Italie demeure absente. Le gouvernement Ligue-M5S, eurosceptique et populiste, avait fini par relayer l’Italie aux marges de l’Europe politique. Avec le gouvernement Conte II, le radicalisme antieuropéen du M5S semble avoir été apprivoisé. Toutefois, le gouvernement n’est pas encore en condition d’être protagoniste du processus qui vient d’être lancé. L’Italie aurait encore le temps de jouer son rôle ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2020
Italie : les deux partis patriotiques donnés ensemble à 44 % !
Italie. Un sondage SWG donne la Ligue à 33,2 % et Frères d’Italie à 10,9 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : antisystème
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva : centre-gauche / centre
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parti du Progrès quitte le gouvernement norvégien.
Norvège. Le parti patriotique, dénommé Parti du Progrès, de Siv Jensen quitte le gouvernement. Le rapatriement de Syrie d’une épouse de djihadiste est, selon Siv Jensen, la goutte qui a fait déborder le vase :
https://www.ouest-france.fr/monde/djihadisme/norvege-la-d...
La direction du Parti du Progrès annonce la sortie du gouvernement.
Siv Jensen
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Salvini promet de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël s’il devient Premier ministre.
Italie. Matteo Salvini promet de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël s’il devient Premier ministre :
https://fr.sputniknews.com/international/2020011910429313...
12:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini veut maintenant se faire juger."
Italie. Revue de presse.
La manifestation des « Sardines » à Bologne, dimanche est aussi reprise avec une large couverture photographique en Une. En pages intérieures, les journaux évoquent aussi le vote d’aujourd’hui, au sein de la commission justice du Sénat, de l’autorisation d’enquête contre M. Salvini dans l’ « affaire Gregoretti » : « Les rues pleines de Sardines » (Corriere della Sera), « ‘’Nous sommes l’alternative’’ » (La Repubblica), « Bologne, 40 mille contre Salvini » (La Stampa), « Salvini, dernière volte-face » - ‘’Le leader de la Ligue veut maintenant se faire juger mais les Sardines envahissent Bologne’’ (Il Fatto Quotidiano).
ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo : « Gregoretti, Salvini : ‘’ Je veux le procès ‘’ » : « Le PD et le M5S l’avaient déjà compris depuis longtemps : la demande de jugement de Salvini présentée par le Tribunal de Catane risque de devenir, politiquement, une faveur au leader de la Ligue parce que cette accusation pour séquestration du navire Gregoretti est presque une médaille pour l’ancien ministre, étant donné que les sondages confirment que la plupart des Italiens sont avec lui. Aujourd’hui, il y aura le vote de la Commission pour l’immunité sur le procès et Salvini veut maintenant se faire juger ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Si l’Emilie Romagne dévoile les limites de PD et de la Ligue » : « la bataille totale et sans retenue pour les élections régionales en Emilie Romagne, où la Ligue tente de saper le centre gauche de la forteresse où il a gouverné depuis un demi- siècle, est cependant destinée à marquer le sort des deux adversaires et est en train de faire apparaître quelques signes de fatigue dans les stratégies de Zingaretti et de Salvini. En fait, l’entretien de Zingaretti qui a annoncé la naissance d’un « nouveau parti » a crée une certaine perplexité, surtout de la part du président de la Région Bonaccini, concentré sur une campagne très ‘’locale‘’ et préoccupé par le fait que les contorsions de son parti ne lui nuisent. Parce que si quelqu’un lance un nouveau parti, cela signifie qu’il n’est pas satisfait de ce qu’il a. Et si le même raisonnement est fait par les électeurs, le résultat des élections pourrait en souffrir. Cette proposition a été lancée avec une certaine prudence et avec l’affirmation que, même en cas de défaite, qui serait une défaite historique pour le PD, le gouvernement jaune-rouge n’en souffrirait pas. Au sein de la droite aussi, les mots volent librement, comme dans le cas de la dernière polémique entre la Ligue et les Sardine pour avoir la place de Bibbiano, où le leader de la Ligue pourra terminer sa campagne électorale vendredi prochain. Il est clair qu’il y a un bras de fer entre le premier parti, qui a remporté les élection européennes avec 34 %, et le nouveau-né mouvement des jeunes qui est en train de remplir les rues et qui a contribué à légitimer totalement les Sardine en tant qu’adversaires de la Ligue, en révélant les craintes de Salvini juste au moment où il essaie de paraître plus sûr de lui. De même, la décision de Salvini d’ordonner à ses partisans de voter pour le feu vert au procès pour l’affaire Gregoretti montre que le leader de la Ligue souhaite mettre en scène un coup de théâtre mais montre aussi ses craintes d’avoir épuisé tous les sujets de propagande pour la dernière semaine avant les élections ».
ARTICLE, La Repubblica B. Giovara « Bologne, l’orgueuil des Sardines : ‘’nous sommes 40 mille’’ » : « Dans une semaine exacte on comprendra si la région d’Emilie-Romagne ira à droite ou si elle restera à gauche. Les fondateurs du mouvement étaient présents à la place VIII Agosto de Bologne. Dans la place, pleine à craquer, il y avait des familles, des jeunes, mais aussi la génération de 1977. L’un des fondateurs, Mattia Sartori, a dit ‘’nous pouvons changer le résultat des élections : dans quelque temps nous comprendrons si nous sommes destinés au fascisme numérique ou à une nouvelle époque de démocratie’’ et malgré les messages de soutien du candidat Bonaccini, président sortant de la région et du leader du PD Zingaretti, Sartori assure ‘’nous ne formerons jamais un parti’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Précisions du politologue Jean-Yves Camus à propos de la conférence à Rome.
Italie, Hongrie, France, Pologne, Israël. Le politologue français Jean-Yves Camus met en avant sur Twitter le fait qu'un représentant du PiS (Pologne) et des Israéliens prendront part à la conférence de Rome.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/01/19/orb...)
12:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/01/2020
Orban, Marion Maréchal, Salvini et Meloni en conférence à Rome le 3 et 4 février 2020.
Italie, Hongrie, France. Une conférence nationale-conservatrice en anglais se déroulera à Rome le 3 et 4 février 2020 sous le titre « Dieu, honneur, nation : le président Ronald Reagan, le Pape Jean-Paul II et la liberté des nations : une conférence sur le national-conservatisme. » Parmi les nombreux orateurs figureront le Premier ministre démocrate-chrétien hongrois Viktor Orban, Marion Maréchal (France) et les dirigeants de la Ligue Matteo Salvini et de Frères d'Italie Giorgia Meloni.
(http://www.nazionefutura.it/cultura/orban-marion-marechal...)
23:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán déclare que le Fidesz est proche d'un départ du PPE.
Hongrie. Lors d’une émission de radio ce 17 janvier 2020, le Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbán a déclaré que son parti, le Fidesz, est proche de quitter le PPE :
https://www.courrierinternational.com/une/vu-de-hongrie-v...
13:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2020
Matteo Salvini à Maranello.
Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a pris part à un meeting ce samedi 18 janvier 2020 à Maranello afin de soutenir la candidate de son parti à la présidence de la Région d'Émilie-Romagne Lucia Borgonzi.
Lucia Borgonzi et Matteo Salvini
20:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Libérez l’Émilie-Romagne.
Italie. Émilie-Romagne.
Lucia Borgonzi, candidate de la Ligue à la présidence de l’Émilie-Romagne : "Libérez l’Émilie-Romagne !"
20:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Calabre et l'Émilie-Romagne méritent le meilleur."
Italie.
Giorgia Meloni. "Élections régionales du dimanche 26 janvier. La Calabre et l'Émilie-Romagne méritent le meilleur."
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Calabre : votez pour la Ligue.
Italie. Calabre. Le 26 janvier 2020, votez pour la Ligue.
Matteo Salvini
13:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/01/2020
Six conseillers d'arrondissement de Vienne quittent le FPÖ et rejoignent la DAÖ.
Autriche. État de Vienne. Trois conseillers d'arrondissement de Favoriten - le dixième arrondissement - et trois conseillers d'arrondissement de la Landstrasse - le troisième arrondissement - ont quitté le FPÖ et rejoint la DAÖ.
23:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini à Corigliano-Rossano.
Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini est en campagne, ce 17 janvier 2020 au soir, à Corigliano-Rossano en Calabre en vue des élections régionales du 26 janvier 2020.
23:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rejet par la Cour Constitutionnelle de la proposition de référendum déposée par la Ligue.
Italie. Revue de presse.
Le rejet par la Cour Constitutionnelle de la proposition de référendum déposée par la Ligue fait les gros titres des médias. La presse écrite relève dans l’ensemble une « défaite » pour M. Salvini et une accélération vers une réforme du mode de scrutin proportionnel : « Non au référendum de la Ligue » - ‘’Rejeté car ‘’manipulateur’’ ‘’ (Corriere della Sera), « Loi électorale, Salvini rejeté » (La Repubblica), « Référendum, un revers pour Salvini » (La Stampa), « Le [scrutin] proportionnel plus proche » - ‘’Colère de Salvini, le gouvernement orienté vers le modèle allemand’’ (Il Messaggero), « Cour Constitutionnelle et ‘’Sardine’’, deux revers pour Salvini » (Il Fatto Quotidiano), « Elections, adieu au système majoritaire » (Il Mattino).
ARTICLE, Stampa, U. Magri, « Halte-là de la Cour Constitutionnelle à la Ligue : ‘’référendum trop manipulateur’’ » - « Pas de consultation sur la loi électorale. Le verdict après une journée de discussions » : « Au fond, Salvini ne se faisait pas d’illusion, peut-être même craignait-il, lui qui veut un retour rapide aux urnes, que la Ligue soit bloquée dans ces affaires de réformes, et il profitera de la décision des juges pour récupérer quelques voix en Emilie-Romagne. Du côté du gouvernement, en revanche, c’est le soulagement général. Les 5 étoiles et Italia Viva notamment veulent une loi proportionnelle, ou c’est la fin ».
ARTICLE Il Messaggero A. Gentili « Davantage de stabilité pour l’exécutif, la réforme va de l’avant » : « Giuseppe Conte a appris la ‘’très bonne nouvelle’’ alors qu’il partait d’Alger. Il s’en est félicité par téléphone avec Franceschini, Zingaretti et Di Maio : ‘’nous avons échappé à un danger, le gouvernement en sort renforcé et maintenant il a une perspective plus grande pour aller de l’avant’’, voici le commentaire partagé des différents interlocuteurs. Le prochain pas de la majorité est l’adoption d’une loi électorale proportionnelle à l’allemande, avec deux objectifs : ‘’éviter le danger d’un homme seul au pouvoir’’ explique un ministre du PD. Car le système proportionnel obligera Salvini à chercher des alliés. Selon un sondage de Youtrend, la Ligue obtiendrait le plus grand nombre de parlementaires mais insuffisant pour gouverner seuls. Le soutien de Fratelli d’Italia et de Forza Italia sera indispensable. Bref, le ‘’Germanicum’’ serait la solution pour ‘’gérer le danger Salvini’’, comme souligne Franceschini. L’issue pour éviter les embuscade des votes secrets, serait d’adopter un seuil de barrage à hauteur de 4% ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Portes ouvertes au système proportionnel » : « Un vieux défenseur du système majoritaire, Arturo Parisi, a commenté la décision de la Cour Constitutionnelle comme « la fin de toutes les illusions ». Est-il possible que ce monsieur, ancien collaborateur de Prodi à l’époque de l’Ulivo, soit devenu un partisan de Salvini ? Est-il croyable que son amertume résulte du regret de l’échec de Calderoli, auteur d’une question jugée « excessivement manipulatrice » ? Parisi, et avec lui d’autres partisans du système majoritaire, sont seulement en train de dire adieu à une bataille qui a duré trente ans et est maintenant définitivement terminée. Car un point est clair : dorénavant, il ne sera plus du tout logique proposer d’autres référendums pour changer la loi électorale ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Un rejet que Salvini utilise dans sa campagne pour l’Emilie » : « Le ‘’non’’ de la Cour Constitutionnelle a été transformé par Salvini en un argument à insérer dans sa campagne électorale pour l’Emilie-Romagne. Son but est de créer l’idée selon laquelle les institutions (et la majorité) sont en train d’empêcher le peuple de disposer de son droit de choisir et de s’exprimer. Il l’a dit ‘’c’est une honte, c’est le vieux système qui se défend. C’est un vol de démocratie’’. Il s’en prend aussi au PD ‘’ils fêtent le fait que les Italiens ne puissent pas aller voter’’. Bref, ce qui intéresse au leader léguiste, c’est d’affirmer l’idée de l’inaccessibilité du vote et de la transformer en frustration dans le but de stimuler même les plus résignés, de voter contre Bonaccini, le candidat du PD. Quant à Di Maio, ce dernier est soulagé car le modèle allemand est le seul mode de scrutin en mesure de garder uni un Mouvement désormais balkanisé. C’est un soulagement aussi pour Zingaretti, qui a choisi la construction d’une alliance stratégique avec le M5S. Mais il retiendra sa respiration jusqu’au 26 janvier ».
EDITORIAL, Stampa, M. Sorgi, « La stratégie du Capitaine – A la place du sweat, le costume » : « Nous ne voterons pas à l’anglaise, plutôt à l’allemande, si la course pour un retour au proportionnel continue à ce rythme. Les juges de la Cour constitutionnelle ont considéré que le référendum proposé par Salvini était trop ‘’manipulateur’’. Malgré la réaction très dure de Salvini, le Capitaine savait parfaitement que ça finirait ainsi. Il l’a surtout fait pour attirer l’attention de la nécessité d’un retour aux urnes. La faiblesse du gouvernement, exposée chaque jour par les divisions au sein de la majorité (prescription, révocation de la concession à Atlantia), le pousse à parier que le gouvernement ne résistera pas longtemps. La tentative de le liquider par voie judiciaire lui offrait une scène sans pareil, lui permettant de parler aux Italiens dans le rôle du persécuté. Pour cette raison, Salvini continue de se comporter pratiquement comme si de rien n’était et travaille à une redéfinition de son image de candidat à la présidence du Conseil. Le changement annoncé hier sur l’antisémitisme et un positionnement pro-Israël, après sa coupable indulgence envers la vulgarité de certains groupes néonazis, va dans le sens d’une nouvelle phase : le plus imprévisible des leaders politiques se prépare à troquer le sweat contre un costume trois-pièces ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, C. Lopapa : « Les enquêtes et le piège du système proportionnel. La colère de Salvini » : « Il y a des journées plus noires que les autres, où Matteo Salvini se rend compte que les portes du Palais risquent de ne plus se réouvrir pour lui. Malgré les sondages et malgré les victoires aux élections régionales (jusqu’à maintenant et celles qu’il espère remporter bientôt). Et hier, pour le leader de la Ligue, c’était véritablement une « très mauvaise journée », utilisant les mots de son découragement à la fin de sa visite rapide à Lamezia Terme, en Calabre. Parce que, avec le rejet par la Cour Constitutionnelle de la proposition de référendum, déposé par la Ligue, qui aurait dû modifier la loi électorale en système majoritaire, le cauchemar que Salvini avait tenté d’étouffer, c’est-à-dire le retour au système proportionnel, se matérialise. Salvini prévoit ainsi le danger de ne pas gagner et lance la campagne pour l’élection directe du Président de la République ».
PROPOS, Il Messaggero, de Giancarlo Giorgetti, vice-président de la Ligue « Ce sont des morts-vivants, la Cour Constitutionnelle ne favorise pas la gouvernabilité » : « ‘’C’est regrettable pour l’Italie, mais pour nous rien ne change car tôt ou tard, la Ligue qui reviendra au pouvoir. Ce gouvernement et cette majorité peuvent adopter n’importe quelle loi électorale, ce sont des morts vivants. La Ligue l’emportera, comme l’indiquent les sondages, même avec un système proportionnel. Ma proposition personnelle serait un retour au système mixte dit ‘’Mattarellum’’, qui a montré d’être en mesure de favoriser la gouvernabilité’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « Le PD attaque Renzi : « Il a dépassé les limites, et veut aider la Ligue » : « Après des mois à supporter « toutes les intempérances de Renzi », le PD a changé de tactique et a attaqué l’ancien secrétaire du parti, surtout après son alliance avec la droite sur la prescription et ses polémiques sur la candidature de Callipo aux prochaines élections régionales en Calabre. C’est la classique goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Les proches de Zingaretti soulignent ainsi que ce sont les très mauvais sondages qui lui montent à la tête et ils déclarent qu’il y a le soupçon que le leader d’Italia Viva ait commencé le boycottage en vue de prochaines élections régionales ».
ENTRETIEN de Stefano Patuanelli, ministre du Développement Economique : « ‘’ Je veux les Cinq Etoiles parmi les réformateurs ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Je confirme l’annulation de la concession autoroutière à Austostrade et je lance un appel aux chefs de groupe de la majorité. Nous devons écrire ensemble un plan industriel pour les dix prochaines années. L’annulation des concessions est le résultat des 43 personnes mortes lors de l’effondrement du pont Morandi à Gênes. Ce sont les responsables de la société Autostrade, et non les travailleurs, qui doivent payer pour ce qui est arrivé ainsi que pour le mauvais entretien des routes. Les investisseurs étrangers doivent rester en Italie et ils doivent garantir les engagements pris à l’égard de notre pays et des travailleurs qu’ils embauchent. La position naturelle du M5S est dans le cadre des réformateurs et il est temps d’un leadership collégial ‘’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, Al. T. : « Gregoretti, l’escamotage de la majorité pour un report » : « Le PD et le M5S ont deux possibilités : voter en faveur de l’autorisation de procéder contre Salvini, en le transformant en « victime » - une arme polémique en vue des élections en Emilie-Romagne, ou s’abstenir, en le sauvant momentanément et reportant la décision de vote au Sénat, en février. Rien n’a encore été décidé ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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16/01/2020
Frères d'Italie poursuit le grignotage de la Ligue.
Italie. Un sondage donne la Ligue à 30 % et Frères d'Italie à 11 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva : centre-gauche / gauche
18:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thierry Baudet dénonce les attaques contre l'épargne.
Pays-Bas. Le président du Forum voor Démocratie Thierry Baudet dénonce le fait que les épargnants néerlandais ne reçoivent plus d’intérêt sur leur argent, alors que les prix des produits augmentent.
18:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Camion publicitaire pour la Ligue en Émilie-Romagne.
Italie. Émilie-Romagne. Camion publicitaire de la Ligue en vue des élections régionales du 26 janvier 2020 :
18:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Renzi abandonne les candidats du PD en Calabre et dans les Pouilles."
Italie. Revue de presse.
L’adoption de la réforme de la prescription par la commission justice de la Chambre des députés fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite relève notamment la « déchirure » au sein du gouvernement avec le vote contre d’Italia Viva (Renzi) : « Prescription, bras-de-fer Renzi-PD » - ‘’Italia Viva vote avec Forza Italia et accuse ses alliés de « populisme 5 Etoiles »’’ (Corriere della Sera), « Prescription, déchirure au sein du gouvernement » - ‘’Renzi contre le PD fragilise Conte’’ (Il Messaggero), « Cher Renzi, la prescription n’existe plus » - ‘’La loi contre l’impunité supprimée, Renzi battu’’ (Fatto Quotidiano), « Zingaretti se rend aux menottes du M5S » (Il Giornale).
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Le début d’un parcours centriste de l’ancien président du Conseil » : « Les membres de Italia Viva en commission Justice ont voté contre l’amendement du M5S qui visait à rejeter la proposition de Costa (Forza Italia) d’abolir la prescription voulue par le ministre Bonafede. Et ils ont été battus, avec l’opposition de droite. Le PD, pour ne pas devoir se trouver d’accord avec la proposition de loi de Costa, en avait présenté une autre. Zingaretti avait obtenu de Conte qu’il s’engage sur une médiation pour que le Ministre de la Justice s’engage à respecter les accords avec le PD sur la réforme du procès pénal. À ce stade, avec une négociation sur la matière qui s’est ouverte à nouveau dans le gouvernement, le vote du texte de Forza Italia était presque inutile. Pourquoi Renzi a-t-il voulu y participer tout en sachant que les chiffres du vote étaient en faveur du gouvernement ?»
COULISSES, Messaggero, E. Pucci, « Renzi : ‘’Je ne sais pas si Conte tiendra…’’. Zingaretti et Di Maio : il cherche la crise » : « Renzi a dit à ses proches : ‘’je ne sais pas si le gouvernement tiendra, nous verrons. Préparons-nous à toute éventualité’’. ‘’Tout dépend de la verifica’’. La nouvelle guerre a éclaté suite au positionnement des Renziens avec Forza Italia, défiant le Ministre Bonafede sur la réforme du procès pénal. Quoi qu’il en soit, le climat sur la prescription, entre le PD et Bonafede n’est pas serein. A ce stade, cependant, le pacte PD-M5S tient, au moins jusqu’au 26 janvier ».
ARTICLE, La Repubblica, G. Casadio : « Elections régionales, Renzi abandonne les candidats du PD en Calabre et dans les Pouilles » : « Un véritable désastre pour les élections régionales en Calabre et dans les Pouilles : Renzi et les renziens se séparent du centre gauche dirigé par Pippo Callipo et ne donneront aucune indication de vote. Italia Viva donc abandonne le président des Pouilles Michele Emiliano et conclut un accord avec Calenda et Bonino. Aucun soutien non plus à Pippo Callipo, le candidat du PD en Calabre. Le PD affirme qu’ainsi Renzi a fait un grand cadeau à la Ligue ».
ARTICLE, La Repubblica : « Salvini contre La Repubblica. Le quotidien : ‘’ Une attaque indécente ‘’ » : « Matteo Salvini a lancé une attaque très dure contre le quotidien La Repubblica pendant une journée entière, en agitant la première page du journal dont la Une était ‘’ Supprimer Salvini ‘’ et en critiquant le titre qui serait, d’après lui, ‘’ une incitation au crime ‘’. Il a aussi annoncé une plainte à l’Ordre des journalistes. Le directeur du quotidien, Carlo Verdelli, a réagi en affirmant qu’il s’agit uniquement du résumé journalistique de l’entretien de Delrio, ancien ministre des Infrastructures, qui a parlé de la suppression des décrets sécurité de Salvini ».
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Gregoretti, aujourd’hui la répétition générale du vote au Sénat sur le procès à l’ancien ministre » : « La tension a été très élevée pendant la réunion des présidents des groupe de la majorité au sujet de la décision sur la date d’un éventuel procès à Matteo Salvini pour la séquestration du navire Gregoretti. Aujourd’hui, le Sénat devra décider la date où la Commission pour l’immunité devra s’exprimer sur le procès et s’il devra avoir lieu avant ou après les prochaines élections régionales en Emilie Romagne, le 26 janvier. ».
COULISSE, La Stampa, I. Lombardo : « Autostrade. Le PD demande du temps. Et Conte renvoie la révocation de la concession » : « Luigi Di Maio a un problème qui s’appelle Alessandro Di Battista. Celui de Nicola Zingaretti s’appelle Matteo Renzi. C’est ce dont il faut se rappeler pour comprendre la partie interne au gouvernement sur les temps et les modalités du retrait de la concession à la société Autostrade. Di Maio voulait clore le dossier vendredi matin, pour l’offrir aux rebelles du M5S, à quelques jours du vote néfaste en Émilie-Romagne et en Calabre. Zingaretti, de son côté, ne veut pas de problèmes avec Renzi dans la dernière et très compliquée semaine de campagne électorale qui engage, peut-être pour toujours, son leadership. À la fin le retrait ne sera pas à l’ordre du jour de vendredi. Zingaretti a demandé plus de temps de réflexion. Le Trésor devrait, dans le meilleur des cas, mettre 7 milliards pour rembourser le groupe Benetton, ce qui ne laisse pas indifférent le ministre Gualtieri. Pour Renzi il s’agit d’une question de soumission au M5S. Ce n’est pas un cas alors que Zingaretti pourrait demander à Conte l’engagement de porter au premier conseil des ministres utile, les normes pour accélérer les procès. Afin de neutraliser la loi Bonafede et faire taire Renzi. »
ARTICLE, Messaggero, C. Mangani, « Libye, Trump en action : il faut bloquer les Frères musulmans » : « L’Amérique revient en scène sur la Libye. Au-delà de l’inquiétude sur un nouveau scénario de type syrien, l’intérêt est de ne pas laisser l’initiative à Poutine, mais, plus que, tout la crainte est que, avec la Turquie aux côté de Serraj, les Frères musulmans puissent prendre le pouvoir. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2020
L'État de Berlin ouvre un office pour l’Immigration.
Allemagne. État de Berlin. Le premier Office d’un État allemand pour l’Immigration a ouvert ses portes ce mercredi 15 janvier 2020. Il remplace l’autorité pour les Étrangers et doit aider à la guidance et l’intégration.
[Berlin est dirigée par une majorité rouge-rouge-verte regroupant les sociaux-démocrates du SPD, les post-communistes de Die Linke et les écologistes.]
22:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Discours d’Eva Vlaardingerbroek contre le féminisme moderne.
Pays-Bas. La traduction du discours d’Eva Vlaardingerbroek, lors d’un congrès du Forum voor Democratie de Thierry Baudet fin novembre 2019, est en ligne :
15:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le M5S de plus en plus divisé sur les questions internes liées au leadership de Di Maio."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « La main tendue de Zingaretti aux 5 Etoiles sur la loi électorale à l’allemande » : « Il n’est pas facile d’indiquer la direction que le M5S est en train de suivre, de plus en plus divisé sur les questions internes liées au leadership de Di Maio. En tout cas, une main tendue arrive du PD. Hier, Zingaretti et Franceschini ont proposé un pacte stratégique et un agenda sans thématique épineuse. Mais le refrain du Mouvement est que l’on continuera ainsi, traitant au cas par cas. En réalité, c’est une solution pratique afin d’éviter l’explosion définitive entre ceux qui veulent rester avec Conte et Zingaretti et ceux qui continuent à regarder à droite et vers Salvini. Seule une loi électorale proportionnelle pourrait permettre aux 5 Etoiles de ne pas se diviser ultérieurement, car cela permet d’aller aux élections avec les mains libres et sans devoir choisir un camp au préalable. Un autre cadeau du PD au M5S est la proposition d’un agenda sur 5 points où les desideratas des ‘’grillini’’ sont respectés ».
PROPOS, La Repubblica, de N. Zingaretti, secrétaire du Parti Démocrate : « Nous marginerons la crise M5S, Renzi ne pense qu’à une rupture » : « ‘’En tant que PD, nous sommes en train de démontrer que nous sommes un parti responsable qui stabilise l’exécutif, sans convoitises. Renzi ? Je ne crois pas qu’il souhaite tout faire tomber. Mais, tôt ou tard, il tentera d’aller aux élections anticipées pour tenter de remonter sur la scène. Il veut être le chef des petits partis, le fédérateur d’une série de petites formations qui, ensemble, peuvent surmonter le seuil de barrage. Avec Giuseppe Conte, nous avons un rapport sain, voué à suivre des objectifs clairs pour l’Italie, en regardant la fin naturelle de la législature. Nous nous réunissons ici pour démentir ceux qui disent que nous sommes dans une position subalterne et nous annoncerons nos propositions. Il y a 5 piliers selon Zingaretti : l’environnement, la simplification de la bureaucratie, un « equity pact » pour réduire les inégalités sociales, un investissement pour l’éducation et la recherche pour atteindre le niveau de l’OCDE et un plan pour la santé publique. Zingaretti est applaudit par le public quand il dit sur le revenu citoyen que ‘’créer de l’emploi est autre chose et c’est là qu’il faut battre’’. Il est ouvert sur la possibilité de s’ouvrir au mouvement des ‘’Sardines’’ si le 27 au matin Bonaccini n’est pas évincé de Bologne ».
ARTICLE, La Stampa, F. Capurso : « Cinq étoiles, Di Battista entre dans Rousseau » : « L’hémorragie du M5S ne s’arrête pas. La sénatrice, Marinella Pacifico, aurait décidé d’abandonner le parti pour aller renforcer les rangs de la Ligue. Le chef politique des Cinq étoiles est en train d’essayer de ramener Di Battista de son côté et de saper le dangereux axe avec Paragone. C’est dans cette optique - affirme un membre M5S du gouvernement - qu’il faut lire la décision de Di Maio de lui confier un nouveau rôle dans Rousseau, comme référent de la section des Évènements. »
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Le président du Conseil italien : aucun de nos soldats en Libye s’il n’y a pas de sécurité.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/01/2020
254 réfugiés arrivent par avion en Allemagne.
Allemagne. Dans le cadre de l’accueil humanitaire, 254 réfugiés, essentiellement syriens, sont arrivés à Hanovre, capitale de l’État de Basse-Saxe, ce mardi 14 janvier 2020. L’avion a atterri durant l’avant-midi. La base de ce transfert est un accord entre l’Union Européenne et la Turquie, qui doit empêcher l’immigration illégale vers l’Europe, tout en prévoyant l’acceptation par l’Allemagne de jusqu’à 500 réfugiés par mois. L’objectif est d’empêcher le commerce des passeurs. Les conditions familiales, les capacités d’adaptation et le degré de besoin de protection doivent être pris en compte. Les personnes condamnées précédemment ou liées à des organisations criminelles n’y ont pas accès. Depuis 2016, 9.000 personnes sont arrivées en Allemagne dans ce cadre.
Un avion de la Turkish airlines a amené les réfugiés
23:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini sera, une nouvelle fois, en Calabre le jeudi 16 et le vendredi 17 janvier 2020.
Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini sera, une nouvelle fois, en Calabre le jeudi 16 et le vendredi 17 janvier 2020 afin de soutenir la candidate de centre-droit à la présidence de la région lors du scrutin du 26 juin 2020, Jole Santelli (Forza Italia).
19:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’avis d’expulsion à Conte : à quel point la promesse de Salvini est-elle réalisable ?"
Italie. Revue de presse.
La politique intérieure, et notamment les divisions au sein du gouvernement sur la réforme fiscale, font les gros titres des médias transalpins : « Taxes sur l’emploi, première impasse » - ‘’Gualtieri convoque les syndicats, le M5S veut d’abord une entente au sein du gouvernement’’ (Corriere della Sera), « Taxes sur l’emploi, le gouvernement divisé » - ‘’Castelli (M5S) freine Gualtieri sur la coupe’’ (Il Messaggero).
ARTICLE, La Repubblica, S. Folli « Réforme électorale, le dernier bras-de-fer » : « Le conflit libyen aide le Président du Conseil Conte à rester au Palais Chigi mais à chaque jour suffit sa peine. Entre-temps, l’énième réforme du mode de scrutin nous en dira plus sur la direction prise. C’est le dernier affrontement entre les défenseurs du modèle proportionnel et celui du modèle majoritaire. En attendant que la Cour Constitutionnelle se prononce sur la saisine de la Ligue, qui pourrait avoir alors des effets révolutionnaires sur nos traditions politiques, le PD et le M5S tentent de se mettre d’accord sur une réforme proportionnelle à l’allemande, avec un seuil de barrage à hauteur de 5% qui n’a pas vocation à assurer la gouvernabilité mais plutôt à freiner Salvini. Face à la droite unie contre le système proportionnel, le PD pourrait toujours évaluer un système majoritaire pour mieux exploiter sa supériorité face à un M5S en perte de vitesse ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « L’avis d’expulsion à Conte : à quel point la promesse de Salvini est-elle réalisable ? » : « Salvini sait qu’il a misé sur une candidate faible en Emilie-Romagne, d’où sa décision d’accélérer sur la propagande d’une crise de gouvernement. Conte et le reste de l’exécutif sont en train de faire tout leur possible pour le priver de cet argument. Au lendemain de ces élections, si Salvini perd, ce sera sa première défaite et il devra rendre des comptes. Mais si le PD devait perdre, le gouvernement Conte II serait-il en mesure de se tenir debout en ayant Di Maio et le M5S en crise et Zingaretti amoindri par la défaite émilienne ? Une majorité avec deux leaders affaiblis serait en difficulté ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. T. Meli : « Le PD en « stage » relance : alliance totale avec le M5S. Et le président du Conseil le soutient » : « La ligne politique du PD par rapport au gouvernement est établie lors d’une rencontre entre Zingaretti, Franceschini et Orlando, pendant que le séminaire du parti est en train de se dérouler dans le cadre du stage organisé à Contigliano (village à coté de Rieti) pour réfléchir sur les scénarios possibles. Deux situations sont possibles au regard de la situation politique actuelle : la première, la plus favorable au PD, serait la victoire de Stefano Bonaccini aux élections régionales en Emilie-Romagne, avec un Luigi Di Maio qui pourrait quitter la direction du Mouvement, et le déplacement vers la gauche des ‘’ grillini ‘’. Cela porterait le PD à une opération d’accointance avec les Cinq Etoiles et avec Giuseppe Conte comme trait d’union. Mais, Zingaretti, Franceschini et Orlando ne cachent pas la possibilité que la Ligue de Salvini remporte les élections. Mais même si le secrétaire démissionnait lors du Congrès, le PD resterait fermement au gouvernement. Donc le PD propose à Conte et aux Cinq Etoiles un pacte de législature pour arriver à 2023, pour un défi ‘’positif ‘’ et pour reconstruire de nouvelles perspectives politiques ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:36 | Lien permanent | Commentaires (0)