23/04/2020
"Conte, rouvrir même si le taux de contagion devait remonter."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens se concentrent sur le "plan Colao", présenté hier à G. Conte par le groupe de travail nommé pour la phase 2 et sur les conséquences économiques de la pandémie : "Restaurants, places divisées par deux" - "A partir du 4 mai, on pourra se déplacer mais sans changer de région. Conte et Colao divisés sur les limitations prévues pour les personnes de plus de 60 ans" (Corriere), '"10 millions de personnes risquent la pauvreté' selon la Repubblica qui lance l'alerte : "Déficit à 180 milliards et le Sud est une bombe sociale". "Conte, rouvrir même si le taux de contagion devait remonter" (La Stampa), "Roulement dans les bureaux et présence réduite" (Il Messagero).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur le plan Colao pour le retour graduel au travail dans la phase 2, le record de malades guéris en Italie et le Conseil Européen qui met le MES au centre du débat politique.
ARTICLE, Corriere della Sera, L. Salvia : « La stratégie : retour au travail pour 2, 7 millions de personnes. Conte et Colao se divisent sur les soixantenaires » : « Le plan Colao n'est pas un « tous libres’’ mais 'une réouverture graduelle de toute l'activité productive, il ne parle pas seulement de ceux qui se passera le 5 mai, mais aussi le 12 et le 19 mai. Il est basé sur le classement Inail qui pour chaque secteur considère deux facteurs : la difficulté de maintenir la distanciation sociale sur le lieu de travail et la fréquence des contacts externes. Les secteurs manufacturier, des constructions et des services seront les premiers à redémarrer. '' Cela signifie le retour au travail de 2,7 millions de personnes'' selon Colao. Le chef de la task force voudrait que les travailleurs de plus de 60 ans soient maintenus en télétravail ou exonérés. Pour Conte il s'agit d'un choix ''politiquement sensible, que le gouvernement n'accueillera pas''. »
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « Phase 2, le redémarrage » : « La phase 2 est prête, la task force de Vittorio Colao a présenté hier un document de seulement 5 pages avec les lignes directrices pour la réouverture. Un projet qui revoit les mesures de confinement, la réouverture de certaines activités et les retours au travail selon la tranche d'âge et le risque, même si Conte et Colao ne sont pas d'accord sur les limitations prévues pour les personnes de plus de 60 ans. Les nouvelles mesures ne sont pas partagées par les présidents de toutes les régions ainsi que par la fédération des médecins lombards, qui s'élèvent contre la région, estimant ces mesures ' inconsistantes '. Les syndicats, de leur côté, demandent davantage de sécurité pour tous les travailleurs ainsi que des sanctions pour les entreprises qui ont profité du mécanisme de l'auto-certification et qui pourraient ne pas être en règle. Conte annonce un plan pour le tourisme : '' Cette année vacances en Italie '' ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Les doutes sur la réouverture homogène dans tout le pays » : « La réouverture est fixée pour le 4 mai prochain, peut-être le 27 avril pour les entreprises qui sont déjà en règle, mais le président du Conseil Conte a pu toucher du doigt les difficultés de mettre fin au confinement, difficultés même plus importantes que celles de la fermeture. Il y a trois types de problèmes, politiques, économiques et pratiques et le seul avantage est qu'ils étaient déjà présents lors de la longue phase de l'isolement. Le entreprises sont pressées de recommencer tandis que les syndicats insistent pour des garanties contre la contagion. Le rapport de la Commission d'experts a été déterminant pour convaincre Conte de l'opportunité d'une réouverture " homogène " sur tout le territoire, en laissant aux autorités locales la responsabilité de ralentir ou freiner selon les conditions. Aujourd'hui, le DEF (Document Économie et Finances) devrait être discuté lors d'un Conseil des ministres pour décider un écart de budget de 50 milliards, nécessaires pour faire face aux données dramatiques de la difficile relance ».
ARTICLE, La Stampa, L. Monticelli : « Le décret d’avril est reporté, affrontement M5S-Gualtieri : " Il faut 55 milliards pour les entreprises et les familles " » :« L'histoire est toujours la même : le M5S contre le ministère de l’Économie et, cette fois-ci, l'écart de budget qui devrait être discuté met sous pression le gouvernement, qui a donc décidé de reporter le Conseil des ministres. Luigi Di Maio et ses collaborateurs visent à un déficit ultérieur de 3 points du PIB, presque 55 milliards d'euros, pour augmenter les ressources destinées au revenu d'urgence et au Fonds pour les entreprises, tandis que le ministre de l’Économie Gualtieri avait annoncé 4 ou 5 milliards de moins, pas exactement des miettes, pour le document économique et financier (DEF), qui représente le pilier du décret d'avril. La situation actuelle est très délicate : on prévoit une baisse de 8 % pour le PIB de cette année tandis que le déficit est autour de 10 % et la dette publique est énorme, entre 155 et 160 %. Tous les ministères ont présenté leurs demandes pour recevoir les fonds promis suite à la crise économique du coronavirus et pour faire face aux exigences des familles et des entreprises mais les mécontentements sont nombreux, même au niveau parlementaire, et pour cette raison Gualtieri et D'Incà, ministre pour les Rapports avec le Parlement, se confronteront demain en vidéo-conférence avec les chefs de groupe de la majorité ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/04/2020
Chambre des travailleurs de Basse-Autriche : les mandats sont attribués sans scrutin.
Autriche. Basse-Autriche. À la suite de la crise du coronavirus, des élections ne sont pas organisées par le Chambre des travailleurs. Les mandats au sein de l'assemblée sont distribués sans scrutin. Les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les sociaux-démocrates du SPÖ se sont mis d’accord à ce sujet.
23:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie contre les Eurobonds.
Pays-Bas, Italie et Union Européenne. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet se demande pourquoi les Pays-Bas, qui ont fortement économisé au cours des dix dernières années, doivent maintenant payer pour les dettes italiennes via les Eurobonds ?
"La dette italienne atteint des records."
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"Cinq conditions pour toute l’Italie."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Il Messaggero, S. Cannettieri, R. Dimito : « Phase 2, plan national, les régions mises à l'épreuve : feu vert seulement si elles respectent les conditions » : «Cinq conditions pour toute l’Italie : masques pour sortir de la maison et distanciation sociale, renforcement des résidences pour les personnes âgées, hôpitaux Covidsur les territoires avec des parcours spécifiques pour la quarantaine, tests moléculaires (les « tampons ») et sérologiques et enfin, le traçage des personnes infectées par l’application Immuni. « Jusqu’au vaccin, ce sera ainsi ». Conte a confirmé que la phase 2 prendra en compte les 'différences régionales'. Le plan qui sera annoncé avant dimanche concernera aussi les transports et les flux de travailleurs. Le télétravail pourra être augmenté et on pense à des ouvertures nocturnes de magasins et des bureaux de poste. L’auto-certification ne sera plus nécessaire pour sortir de chez soi, elle pourrait être demandée pour se déplacer entre les régions. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Attilio Fontana, président de la Région Lombardie : « Ils me critiqueront quoi que je fasse, mais je referais tout. Il est temps de redémarrer » : « ''Peut-être que j'aurais dû impliquer les oppositions dans mes décisions, mais souvenez-vous dans quelles conditions je les ai prises. Ça me désespère de voir les gens dehors, si les choses vont mieux c'est grâce à l'effort que nous avons fait jusqu'à maintenant. Pour l'économie nous avons lancé un plan de 3 milliards avec les 'Lombard bond', qui utiliseront des obligations selon le taux du marché. Les experts disent qu'il faut s'attendre à une deuxième vague entre octobre et novembre, il faut que l'on soit prêt. »
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Le difficile slalom du MES » : « Le débat d'hier au Sénat et à la Chambre, même si nécessaire, a été inutile. Le manque de vote l'a affaibli, donnant la possibilité au président du Conseil Conte de faire comprendre, à sa manière, à la majorité et surtout au M5S et à l'opposition, que la situation n'est pas drôle : l'Italie va s'acheminer, de façon homogène, vers la réouverture après le confinement et il a aussi précisé que l'Italie ne pourra pas disposer, avant juin, du véritable plan d'aides européennes de l'UE. La mascarade sur le MES est donc finie : le Fonds de sauvetage des États, duquel le gouvernement italien pourrait recevoir 36 milliards immédiatement et sans conditionnalité, est la seule ressource dont on peut bénéficier et ceux qui continuent à s’y opposer devront l'expliquer à un pays qui doit faire face à beaucoup de problèmes pour une reconstruction d'après-guerre. Conte a fait tout ce qu'il a pu pour affronter cette urgence sans précédent et l'échec d'une " cellule de crise commune ", que même le Quirinal avait demandé pour convaincre Salvini et Meloni à assumer davantage de responsabilité, a fait le reste. Le résultat est que l'Italie se trouve maintenant devant une pente forte pour la relance du pays et Conte devra, lors du Conseil européen de demain, recourir à ses meilleures qualités diplomatiques pour ne pas rester isolé ».
COMMENTAIRE, La Stampa, S. Stefanini : « Le risque de faire monter les enjeux » : « Le discours d'hier de Giuseppe Conte aux Chambres a été presque impeccable jusqu'à la conclusion, quand le président du Conseil a confirmé que l'Italie n'accepterait « aucun compromis à la baisse ». Qu'est-ce que ces mots signifient ? Un signal de fermeté ? Un défi à Bruxelles ? Un pari à l'UE ? Tout dépend si derrière sa détermination verbale il y a aussi une stratégie pour obtenir de l'Union le maximum possible ou bien si Conte prévoit que, si l'Europe ne répond pas à l'appel, il y ait quand même des alternatives en solo pour l'Italie. La fermeté est nécessaire mais il faut penser que l'on ne peut pas affronter des négociations si difficiles à Bruxelles, en ce moment de grave crise sanitaire et économique, sans considérer la possibilité que le reste de l'UE ne nous écoutera pas. Le discours de Conte a été précis et clair, il a tout expliqué à propos des mesures adoptées jusqu'à maintenant par l'Europe et il a surtout souligné que l'Italie soutient la proposition française et espagnole d'un European Recovery Fund mais il n'a pas évoqué l'idée qui circule avec insistance à Bruxelles, soutenue par Berlin et Ursula von der Leyen, de l'utilisation du budget ordinaire. Conte veut donc pousser l'UE sur des positions les plus avancées possibles même s'il a déjà précisé que cette réunion ne sera pas décisive et que l'Italie soutiendra les propositions de France et Espagne, sans courir le risque de divisions ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un pari obligé pour éviter l'isolement » : « La prudence de Giuseppe Conte sur le MES semble préparer un 'oui' du gouvernement, et non pas un refus. Dans l'aile gouvernementale du M5S on regarde au MES avec plus de pragmatisme, en soulignant qu'il a été modifié par rapport aux derniers mois et en faisant comprendre qu'un feu vert tourmenté pourrait arriver au Parlement. Une rupture dans le M5S est possible. Mais un accord avec l'Europe est inévitable. Sinon le spread, qui est déjà à des niveaux inquiétants, risque d'exploser. Un possible veto italien au Conseil européen apparaît une tentation dangereuse et velléitaire de la part d'un gouvernement qui doit trouver des alliances et non pas s'isoler dans des positions d’arrière-garde idéologique. Refuser le MES signifierait renoncer à d'autres instruments de la BCE et donner aux investisseurs un signal négatif. »
ENTRETIEN, Repubblica, d'Ignazio Corrao, député européen M5S : « Si nous utilisons le Mes, le gouvernement tombera. Di Battista est le dirigeant dont le Mouvement a besoin » : « Ignazio Corrao, influent parlementaire européen, l'affirme : '' Si Conte active le Mes, le gouvernement tombera. Il est évident qu’il y a un problème au sein du Mouvement 5 étoiles même si je ne crois pas à la scission. Crimi n'a pas été élu à la direction des 5 étoiles. Je pense que Di Battista est la personne qu'il faut, car il est resté hors de cette phase politique où nous avons formés deux gouvernements. Au-delà de la conditionnalité, le MES est une sorte de spectre et j'exclus que le gouvernement l'active. Tous, au sein du M5S, ont toujours été contre. Je ne crois pas que Conte y fera recours, il a toujours tenu parole. Si l'Italie active le Mes, ce sera un autre gouvernement qui le fera ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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21/04/2020
Canton de Saint-Gall : l'UDC échoue a décrocher un poste supplémentaire au sein de l'exécutif.
Suisse. Canton de Saint-Gall. Lors du deuxième tour de l’élection de l’exécutif, ce 19 avril 2020, l’UDC échoue à décrocher un deuxième mandat : Michael Götte n’est pas élu.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/03/09/can...)
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"Réouverture nationale mais par étapes selon les régions."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens se concentrent toujours sur le Coronavirus, maintenant tournés vers la "phase 2". Après la première baisse du nombre de cas positifs depuis le début de la pandémie, ils évoquent les règles de réouverture des entreprises et des usines : « Moins de malades, c'est la première fois » - " Après le 4 mai, moins de restrictions mais règles sévères pour les entreprises '' (Corriere della Sera), « L'Italie qui guérit » - " Première baisse des malades depuis deux mois. Conte freine la Lombardie '' (La Repubblica), « Régions, deux fronts anti-gouvernement » - '' Polémique sur les réouvertures. Doutes sur l'application Immuni pour la vie privée'' (La Stampa) « Objectif baccalauréat en classe en juin » (Sole 24 Ore), « Bureaux et usines, les nouvelles mesures » - '' Réouverture nationale mais par étapes selon les régions'' (Il Messaggero), « Naples peut déjà redémarrer » - '' zéro contagion et zéro mort'' (Il Mattino) « Deux maisons de retraite sur trois n'ont pas communiqué le nombre de décès '' (Il Fatto Quotidiano), « Ils ne font qu'augmenter la confusion » - '' Conte et Colao dans le chaos pendant que le virus baisse'' (Il Giornale)
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur la première baisse du nombre de cas positifs depuis le début de la pandémie, sur la phase 2 pour la réouverture des activités productives et sur le débat sur les instruments européens pour faire face à la crise pandémique. Le mystère sur l’état de santé du leader nord-coréen est aussi mentionné.
ARTICLE, Il Messaggero R. Dimito « La révolution dans les bureaux : panneaux de séparation et pas de réunions » : « La task-force de Colao prépare le rapport qui sera remis demain au gouvernement sur la base de l’évaluation technique de l’institut de prévoyance INAIL. Les experts techniques proposent un redémarrage généralisé à condition qu’il soit prudent. Les banques, les assurances sont les secteurs qui pourront redémarrer le 4 mai. Les industries manufacturières (textile, vêtements) les chantiers et le secteur du bâtiment peuvent ouvrir le 27 avril car elles ont un risque ‘’bas ou modérément bas’’. Il faudra prendre la température de tous les employés, revoir les espaces, les bureaux, l’horaire de travail et l’activation des roulements. Cela dans la perspective du respect de la distance sociale en utilisant les locaux non utilisés ou des salles de réunion. Il faudra évaluer l’introduction de panneau en plexiglass. Pour les cantines, les vestiaires, les toilettes, il faudra prévoir une ventilation continue des espaces. Dans la gestion des entrées et des sorties des employés, il faudra privilégier les horaires différents et, si possible prévoir une porte d’entrée et une de sortie. Il faudra limiter à l’indispensable les déplacements à l’intérieur des entreprises. Les réunions physiques ne seront pas permises. Il faudra privilégier le smart-working. L’accès aux fournisseurs devra respecter des parcours et des plages horaires bien définis. Les missions devront être limitées au maximum. Les horaires de travail devront favoriser la distance et réduire le nombre de présences simultanées dans un lieu de travail, évitant des rassemblements à l’entrée et à la sortie. De même pour les moyens de transport publics, favorisant également les déplacements par partage des moyens privés ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Passer par les Chambres, même au risque de ralentir le pas » : « Immunisés de quoi ? Voici la question que tous les partis politiques le PD, Forza Italia, la Ligue et FdI, sont en train de poser au gouvernement et au commissaire extraordinaire Arcuri, en se basant sur la définition ambitieuse de la nouvelle application (« Immuni ») qui devrait faire office de passeport pour sortir du confinement. Il est difficile d'accepter que 30-35 millions d'Italiens soient fichés, même pour l'objectif juste de limiter la reprise des contagions au moment de la réouverture, sans les garanties nécessaires pour la vie privée et de façon semi-obligatoire. Tout cela n’aurait pas dû être communiqué par un nouveau décret du président du Conseil, sans en avoir discuté avant au Parlement et sans connaître l'utilisation éventuelle de ces données sensibles, qui concernent la santé de la population, par la société qui a mis au point l'application et qui l'a offerte gratuitement au gouvernement. Il faut passer par une discussion aux Chambres, même au risque de ralentir les temps des décisions, pour éviter de créer une atmosphère politique de plus en plus surchauffée ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, F. Martini : « Les financements de la Chine et le risque que les données italiennes arrivent dans des mains étrangères » : « Les Chinois sont désormais partout, ils s'infiltrent dans les opérations les plus diverses et même dans celle de l'application Immuni (" Immunisés "), qui semblait gratuite et complètement désintéressée. L'offre de la part d'une société financée, entre autres, par des capitaux chinois, a été très intrigante, insérée dans les portables de millions d'Italiens et capable de lancer un avertissement sur le risque de contagion de coronavirus. L'affaire présente des aspects opaques, s'avérant au carrefour d'intérêts politiques et économiques ainsi qu'une situation typique de cette faiblesse stratégique italienne actuelle, due au virus et aux intérêts des puissances comme la Russie et la Chine, qui nous regardent avec avidité. Cette affaire sera présentée demain au Copasir, le Comité de contrôle parlementaire des services de renseignements, suite à la demande d'Enrico Borghi (PD), et d'Antonio Zennaro (M5S), qui devra déterminer si la sécurité nationale est menacée d'une manière ou d'une autre ».
ARTICLE, Repubblica, A. Greco : « Nominations, l'entente entre Pd et M5S tient. La charge des présidents » : « Di Battista secoue le M5S avec son retour médiatique, mais l'accord sur les listes des conseils d'administration (CA) ne change pas. Les DG d’Eni, Enel, La Poste et Leonardo sont confirmés, la majorité se partage les rôles de direction. Pour Enel Francesco Starace est confirmé pour un 3e mandat, avec l'arrivée à la présidence du CA de Michele Crisostomo (M5S). Pour Eni, 3e mandat également pour Claudio Descalzi, avec à la présidence du CA Lucia Calvosa (M5S, ancienne conseillère de Tim et dans le CA du quotidien Il Fatto Quotidiano). 2e mandat à Leonardo pour Alessandro Profumo, avec Luciano Carta comme président du CA (soutenu par M5S). Matteo Del Fante est confirméeà la direction de la Poste ainsi que sa présidente Maria Bianca Farina. Stefano Dommarumma (M5S) après Acea arrive à Terna, avec la nouvelle présidente Valentina Bosetti (centre gauche). À Monte de Paschi arrivent Guido Bastianini et Patrizia Grieco. Enav change tout son sommet et sera dirigé par Paolo Simoni (nommé par le M5S) et présidé par Francesca Isgrò (PD). »
ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères « Stop aux discussions, nous sommes tous du côté de Conte » : « Il est crucial de suspendre les polémiques jusqu’au sommet de jeudi. J’ai pleine confiance dans Conte. Le président du Conseil saura maintenir le cap dans l’intérêt national. Nous avons un seul vrai objectif, qui est ambitieux et décisif : le Recovery Fund, soit 1 500 milliards pour redémarrer les moteurs de l’économie. Tout le reste est un débat limitant : le MES ne vaut pour l’Italie que 37 milliards, le Sure 100 Mdse et la ligne de la BEI 200 Mds€. Le vrai défi qu’il faut relever jusqu’au bout est donc celui sur le Recovery Fund. Il faut donc continuer sur la voie principale sans accepter les alternatives. Je veux lancer un appel au monde politique : soutenons tous Conte. Aujourd’hui il est crucial de suspendre les polémiques. Travaillons ensemble pour donner au chef du gouvernement la force maximale aux négociations européennes. Personne n’a de position garantie. Même les Pays-Bas et l’Allemagne sont en train de s’interroger et de faire leur examen de conscience. La crise a assoupli les rigidités. L’Europe a une dernière occasion pour se montrer capable de solidarité. Sans cela, elle n’a pas de raison d’exister. La polémique sur les responsabilités de la Chine sur la diffusion du virus ? Nous avons toujours été transparents et nous prétendons à la transparence. Mais l’urgence peut être surmontée avec un monde uni et pas divisé. Le virus aussi se trouve face à une grande alliance internationale. J’en ai parlé au SG des Nations Unies, Guterres : personne ne peut faire face tout seul, les délais pour la victoire se réduisent si l’on combat ensemble’’ »
ENTRETIEN, Repubblica, de Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne : « Italie, acceptez le MES. Il sert à vos vrais héros, les médecins et les infirmiers » : « '' Merkel et Rutte doivent expliquer aux Allemands et aux Néerlandais qu'il est dans leur intérêt d’éviter des millions de chômeurs dans l'UE. Le Fond européen de stabilité financière (FESF) sans conditionnalité ne doit pas être vu comme le diable. De Meloni et Salvini n'arrivent que des mystifications. '' »
ARTICLE, Stampa, "Coronavirus - Aides à l'Italie, défi Trump-Poutine" : "Les États-Unis et la Russie ont trouvé un nouveau domaine où se lancer un défi pour consolider ou étendre leur influence. Il semble qu'une course ait commencé : c'est à qui fournit le plus de machines, d'instruments médicaux, de personnel et même beaucoup d'argent aux pays où l'urgence coronavirus est la plus élevée. En particulier en Italie, l'arrivée d'une unité militaire russe d'élite, qui aurait aussi opéré en Syrie, a suscité de nombreuses polémiques. De l'autre côté, le président des États-Unis, Donald Trump, avait annoncé 100 millions de dollars d'aide et de nombreux kits pour les tests après un appel "très amical" avec Conte. Le gouvernement italien a exprimé sa "gratitude pour la solidarité et le soutien de ses amis américains". Une nouvelle phase dans la guerre froide entre les deux superpuissances semble s'ouvrir. Cette fois, cependant, elle pourrait porter des bénéfices à de nombreux acteurs."
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/04/2020
La crise du coronavirus bénéficie aux partis qui gouvernent.
Europe. Dans plusieurs pays - tels que l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, … -, les partis dont les représentants ont la main sur la gestion de la crise du coronavirus sont, dans les sondages, les grands bénéficiaires de celle-ci.
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"Le soutien de Forza Italia prêt si le M5S se divise."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens se concentrent toujours sur le Coronavirus et notamment sur les règles de la phase 2, entre réticences des experts et souhait de réouverture plus rapide de certaines régions : « Voici les règles pour rouvrir » - " Les entreprises devront faire des auto-certifications '' (Corriere della Sera), « Combien pour le compte à rebours ?» - " 2 régions encore en crise mais le virus recule dans 16 régions '' (La Repubblica), « La moitié de l'Italie rouvre malgré les doutes de Conte » - ''Les experts poussent à la prudence'' (La Stampa), « Règles sévères pour les réouvertures » - '' Mode, automobile, chantiers, hypothèse réouverture dès le 27'' (Il Messaggero), « Les règles pour ceux qui rouvrent avant » (Il Mattino) « UE, Conte songe au veto '' (Il Fatto Quotidiano), « Les vautours sur l'Italie » - ''Possibles rachats étrangers, concurrence déloyale de la Chine'' (Il Giornale)
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur le débat entre certaines régions et le gouvernement au sujet de la phase 2 pour la réouverture des activités productives et sur la baisse des décès et des contagions. L’entretien accordé par G. Conte au Süddeutsche Zeitung est commenté.
EDITORIAL, Repubblica, I. Diamanti, « Les bases incertaines du fédéralisme » : « L'état d’urgence généré par le Covid-19 crée des tensions entre les régions et le gouvernement, et accentue leur distance. Au point de devenir quasiment des fractures dans la perspective de la “réouverture”, qui devrait avoir lieu à partir du 4 mai dans certains secteurs productifs des zones comportant moins de risques d’abord. En matière de mobilité sociale, tout reste par contre à établir. Parce qu'il est difficile - impossible - de prévoir l'imprévisible, c'est-à-dire, l'évolution du virus. La relation entre les régions et le gouvernement est donc devenue encore plus compliquée. Surtout dans les régions où le système de production pèse plus lourd. Dans le Nord, surtout en Lombardie-Vénétie. En Vénétie, cependant, dans les mois à venir, des élections auront lieu. Une étape importante, qui concerne également la Toscane, la Ligurie, les Marches, la Campanie et les Pouilles. Pas de date définie à ce stade, l’hypothèse serait de voter en juillet. L'avenir proche de l'autonomie régionale dépendra des décisions du gouvernement central. L'autonomie repose sur des bases institutionnelles solides mais tout semble incertain. Elle est cependant très appréciée. Si l'on examine les données d'un sondage réalisé par Demos il y a environ un an, près de 6 électeurs sur 10 considèrent qu'il est important d'accorder “une plus grande autonomie aux régions”. Les Italiens ont confiance dans Conte et dans le gouvernement, à environ 70 % (Demos per Repubblica, mars 2020). Mais on observe la même tendance positive en ce qui concerne les gouverneurs des régions. En particulier, envers Luca Zaia : 48%, sur une base nationale. Mais plus de 70% dans sa région de Vénétie (Observatoire du Nord-Est de Demos, pour le Gazzettino). Le gouverneur de Lombardie, Attilio Fontana, a également obtenu un chiffre élevé : 42%. Moins que Zaia, peut-être parce que le chef de la Ligue "nationale", Matteo Salvini a utilisé la période pour souligner son appartenance ”régionale”. Ainsi, dans cette phase, les raisons de l'autonomie et du gouvernement central sont équilibrées. Sans tension excessive. Mais il n'est pas dit que la coexistence puisse durer longtemps. En particulier, si la pandémie devait se poursuivre. Surtout après l'été. Lorsque, dans un climat de campagne électorale, les tensions entre le gouvernement et les régions pourraient se raviver. Surtout dans le Nord où les gouvernements régionaux sont soutenus par des majorités de centre-droit et dirigé par des léghistes. L'équilibre entre les régions du Nord, le gouvernement et l'État central, pourrait alors se compliquer. Et même se fracturer. Poussant les régions à l'opposition. Jusqu’à réduire les “frontières” entre autonomie et séparatisme, fédéralisme et souverainisme ».
ARTICLE, Corriere della Sera, L. Salvia : « L'application (presque) obligatoire » : « Le thème est délicat car il concerne le respect de la vie privée et l'efficacité des contrôles nécessaires pour la réouverture du pays dans la phase 2. 'Immuni' est l'application qui a été choisie par le gouvernement pour tracer les mouvements des personnes contaminées, et contenir les effets d'une éventuelle deuxième vague. Pour qu'elle soit utile, il faudrait qu'au moins 60% de la population la télécharge. Sinon les contacts, qui seront contrôlés de façon anonyme, ne seront pas suffisants pour maintenir la situation sous contrôle. Pour les personnes âgées un bracelet pourrait être proposé en alternative. Télécharger l'application ou porter le bracelet sera un choix volontaire. Mais ceux qui ne le font pas pourraient subir plus de restrictions. Non pas rester à la maison, mais une limitation majeure à leur liberté de mouvement par rapport à celle des autres, qui reprendra progressivement dans la phase 2. La proposition pourrait être formalisée dans les prochains jours par la commission technico-scientifique, en accord avec la task-force de Colao. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de G. Sala, maire de Milan : « Roulement dans les écoles et magasins ouverts le soir » : « Nous sommes la capitale économique du pays, tant que Milan ne rouvrira pas c'est le pays entier qui ne rouvrira pas. Nous travaillons à un système de contrôle des accès dans le métro et qui les bloquent au-dessus d'un certain numéro. Nous dessinerons des cercles dans les trains pour garantir la distance. Cela réduira de 30% la capacité des wagons dans les heures de pointe. Il faut échelonner les entrées et sorties des écoles ; il faudra aussi penser à des roulements car les enfants ne pourront plus être aussi nombreux en classe. Les magasins ne peuvent pas imaginer de maintenir les horaires traditionnels, aucun problème s'ils veulent rester ouverts le soir, qu'ils nous fassent une proposition. Nous continuerons à améliorer la mobilité partagée et douce, vélos électriques, trottinettes. Nous proposons une Summer school pour les enfants, en plein air, pour qu'il puisse pratiquer du sport et jouer, la distanciation sociale sera maintenue et tous les jouets seront lavables. Je suis d'accord pour rouvrir mais en sécurité. Il faut dire aux gens si on leur donnera un masque ou pas. Et il faut insister sur les tests ; dans la communauté scientifique ils sont nombreux à penser que les immunisés soient 10-15%, ils pourraient constituer l'ossature de la réouverture. »
ARTICLE, La Repubblica, A Cuzzocrea : « Di Battista critique le gouvernement, le M5S se divise » : “ Alessandro Di Battista n’aurait pas pu faire mieux, en matière de mines, sur un parcours déjà piégé pour le gouvernement Conte. En quelques jours, l’ancien élu a lancé un avertissement sur le MES qui complique encore plus le travail de Conte en Europe. Il a déchaîné les parlementaires européens 5 étoiles (M5S) qui sont désormais sur sa ligne d’opposition contre le Recovery Fund, les poussant à voter contre, malgré le groupe parlementaire, qui a décidé de s’abstenir. Il a aussi lancé un appel contre les choix de nominations, notamment contre la confirmation du DG d’ENI Descalzi, recueillant une trentaine de signatures. Bref, il a déclenché une campagne pour le congrès du M5S afin de se montrer comme le dernier défenseur de l’intransigeance 5 étoiles contre Conte et Di Maio. D’après un parlementaire qui connaît bien Di Battista, ce dernier et les siens visent à faire tomber Conte car ils pensent qu’il est en train de ‘’normaliser’’ le Mouvement. Conte a tenté de faire comprendre au chef de délégation du M5S que ce n’était pas le moment de faire de tels manœuvres. Face à l’urgence sanitaire et économique, le gouvernement a besoin de tout sauf de confusion, de division et d’une dé-légitimation continue de l’action de l’exécutif. Hier, le « régent » du M5S Vito Crimi a convoqué une réunion d’urgence pour expliquer aux 5 étoiles les critères de choix pour les nominations, dictés aussi par les recommandations du Quirinal de ne pas changer les PDG d’Enel, ENI, La Poste et Leonardo, stratégiques et présentes en Bourse, afin de ne pas les soumettre à une phase de turbulences dont l’Italie ne peut pas se permettre ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, I. Lombardo : « Le soutien de Forza Italia prêt si le M5S se divise » : « Après le Conseil européen du 23 avril, Giuseppe Conte devra considérer tous les scénarii possibles et l'un d'entre eux passe par un ouragan parlementaire qui pourrait conduire à une nouvelle majorité, avec le M5S qui se scinde et Forza Italia qui vient secourir le gouvernement jaune-rouge. Cela pourrait arriver après la rencontre des dirigeants de l'UE la plus importante de ses dix dernières années. Il est clair à tous que dans les mesures d'aides économiques de l'Europe il y a le MES, que l'Italie avait demandé d'écarter. Le MES est, au contraire, resté dans sa formule « light », sans conditionnalité, la seule concession faite par l'UE, tandis que Conte visait plutôt à un substitut des Eurobonds, le RecoveryFund. Le commissaire européen pour les Affaires économiques, Paolo Gentiloni, a indiqué que l'argent du RecoveryFund pourrait ne pas arriver immédiatement mais que l'Italie a besoin de ressources avant l'été. Pour cette raison, Roberto Gualtieri, ministre de l'Economie, demande d'accepter les 36 milliards du MES pour pouvoir les activer tout de suite, comme d'autres pays européens, pour les hôpitaux, le personnel médical et pour le matériel nécessaire. Silvio Berlusconi, en opposition avec ses alliés du centre droit, a confirmé la disponibilité de Forza Italia à soutenir le gouvernement, le jour même où Alessandro Di Battista s’est exprimé contre l'Europe, défendant la possibilité de relations privilégiées avec la Chine ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia : « Berlusconi ne tombera pas dans le piège : Conte ne veut que ses voix » : « J’ai l’impression que le G. Conte est en train de lécher les bottes de Berlusconi. Je ne pense pas que Forza Italia soit intéressée. Peut-être que Conte cherche un plan B. Je pars d’une constatation : les 5 étoiles sont divisées sur beaucoup de choses, le retour de Di Battista a aggravé leurs divisions, je pense aux nominations par exemple, mais surtout au MES. Voilà, à la fin les 5S devront subir la position du PD, qui veut utiliser le MES. Conte lui-même, dans un entretien au Giornale ce week-end, entre les lignes, indique qu’il va faire appel à ce mécanisme. Si cela se produit, les 5 étoiles se déchireront et le gouvernement aura un problème de majorité au Parlement. Il est clair qu’ils pensent avoir besoin des voix de Berlusconi. Pourquoi, en Europe, Fratelli d’Italia a voté oui aux euro-obligations, Ligue contre, Forza Italia a voté oui au MES, mais pas la Ligue ? Nous faisons partie de familles politiques différentes en Europe, mais si nous étions au gouvernement, je peux vous assurer que nous aurions trouvé une position commune alors que ceux qui sont au gouvernement aujourd’hui restent divisés. »
REPRISE DE L’ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil, au Süddeutsche Zeitung, dans le Fatto Quotidiano, “Conte songe au veto” – ‘’MES sans conditionnalité, on se sauvera avec les nouvelles obligations’’ : « Voici les propos de l’entretien du Président du Conseil G. Conte au Süddeutsche Zeitung en vue de la réunion du Conseil européen. ‘’Il est irréfutable que l’Italie s’est retrouvée toute seule. U. von der Leyen est du même avis et elle s’est excusée devant le Parlement européen. J’ai beaucoup apprécié ce geste. Je n’aime pas certains lieux communs comme celui qui verrait l’Italie comme un Etat gaspilleur. Ces 22 dernières années, à part en 2009, l’Italie a enregistré un excédent primaire. Notre déficit est dû à la charge des intérêts de la dette que nous avons héritée du passé, du temps de la Lire. L’Italie respecte les paramètres européens sur le déficit. Nous honorons toujours régulièrement nos dettes. Il y a aussi cette fausse croyance que nous voulons que d’autres Etats payent nos dettes. C’est une idée non seulement fausse mais surprenante. Nos économies sont connectées entre elles et il faut que l’UE augmente sa puissance de feu par le biais d’émission d’obligations communes permettant à tous les pays de se financer de manière équitable pour faire face aux coûts de cette crise. Il ne s’agit pas de mutualiser la dette passée ou future mais uniquement de financer tous ensemble cet effort extraordinaire. Je ne peux pas suggérer à A. Merkel ou à M. Rutte comment parler à leurs citoyens. Je peux seulement répéter que le point de vue doit changer, maintenant. Nous devons regarder l’Europe en tant qu’Européens. Le bon instrument financier est celui commun, ambitieux et équitable. Si je suis disposé à mettre mon veto ? Je suis absolument décidé à m’engager non seulement pour le bien de mon pays mais pour le bien de toute l’Europe. Je vous laisse interpréter mes mots. Ce qui sert aujourd’hui à l’Europe est un européisme critique mais constructif. Avec Macron nous partageons la même idée : nous sommes convaincus que c’est le projet européen qui est en jeu’’. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Vincenzo Amendola, ministre des Affaires européennes : « Un plan pour la reprise est possible tout de suite. L'Europe a besoin de leadership » : « Le Pandemic Crisis Support est une nouvelle proposition de crédit, nous l’étudierons sur le fond. C'est la position du président Giuseppe Conte. Dire non a priori n'a pas de sens. Pour le Parlement il serait utile, au moment de l'ouverture d'une ligne de crédit, que les conditions soient claires une fois pour toutes. La réponse européenne se base pour l'instant sur trois solutions : le plan de la BEI, le plan Sure et le MES. Et ils n'ont pas la force que tous les observateurs considèrent nécessaire. Nous ne faisons pas de question de principe sur le Recovery Plan. Mais il faut beaucoup plus de ressources. Si quelqu'un pense d'obliger l'Italie à accepter un plan de sauvetage, il serait comme un Martien qui ne se rend pas compte de la nature de cette récession. 500 milliards ne sont absolument pas suffisants. Et ça me fait plaisir que l'inquiétude de l'Italie, de la France et de l'Espagne soit partagée aussi par la Banque centrale européenne. La gravité de cette récession et les risques mortels pour les chaînes de valeur européennes peuvent se résoudre seulement avec un nouveau pacte fiscal des Vingt-sept. Ce qui manque aujourd'hui est un signal fort de cohésion de la part de l'Europe face aux marchés, qui transmet l'idée que nous ferons tout le nécessaire pour bloquer la récession. Cette fois ci c'est au Conseil européen de dire Whatever it takes. Sinon la crise pourrait muter comme un virus et faire s’effondrer le marché commun et la zone euro. »
ARTICLE, La Repubblica, A. D'Argenio : « Le plan de von der Leyen : mille milliards de bonds pour les pays en difficulté » : « Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Charles Michel, espèrent pouvoir mettre d'accord les leaders de l'UE, à l'occasion de la rencontre du Conseil européen le 23 avril prochain, sur le plan qui prévoit de rassembler mille milliards de bonds européens sur les marchés à gérer par la Commission, en partie comme aides non remboursables, pour les pays en difficulté. Les gouvernements sont divisés sur les instruments pour relancer l'économie après cette grave crise sanitaire du coronavirus. D'un côté, il y a le front de la solidarité, dirigé par la France, l'Italie et l'Espagne, de l'autre, le groupe des pays du Nord, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Suède, Finlande et Danemark, opposés à cette possibilité. Le plan von der Leyen aurait le mérite de proposer et d'allouer des Eurobonds masqués, parce que ce serait à la Commission européenne de les mettre en circulation et de les gérer, en évitant une participation directe des ressources nationales de différents pays. Mais la Chancelière allemande n'a toujours pas décidé sa position et a souligné que la rencontre de jeudi pourrait ne pas être décisive ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
En mai 2020, l'assassin de Pim Fortuyn ne sera plus sous surveillance.
Pays-Bas. L’assassin de Pim Fortuyn, Volkert van der Graaf, ne sera plus sous surveillance à partir de mai 2020 : il pourra parler aux médias et ne sera plus interdit d'approcher les proches de Pim Fortuyn.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/06/17e...)
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19/04/2020
Christian Krawinkel regrette sa donation de 100.000 euros à l’AfD.
Allemagne. L’entrepreneur berlinois Christian Krawinkel regrette sa donation de 100.000 euros à l’AfD de Thuringe. Il avait annoncé celle-ci après que le libéral Thomas Kemmerich (FDP) s'était fait élire ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD. Krawinkel trouvait anormal qu’un ministre-président soit poussé vers la sortie par des interventions venues du niveau fédéral.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/11/l-a...)
00:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2020
Autriche : la crise du coronavirus bénéficie au chancelier Kurz.
Autriche. La crise du coronavirus bénéficie au chancelier social-chrétien ÖVP Sebastian Kurz :
http://autriche-matin.at/2020/04/18/lovp-du-chancelier-ku...
14:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2020
Les Pays-Bas ont envoyé des maques en Chine et sont en pénurie.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders dénonce le fait que les Pays-Bas ont envoyé en février 2020 en Chine des millions des masques et qu’en avril une grosse pénurie est en cours aux Pays-Bas.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Feu vert pour l'automobile et la mode."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur le Coronavirus et sur la réouverture de certaines activités productives après l'avis favorable de la commission d'experts.
« Feu vert pour l'automobile et la mode » - " Pression des régions du Nord '' (Corriere della Sera), « Aucune pitié pour les personnes âgées» - " Les maisons de retraite de la Lombardie ont exposé les patients au virus '' (La Repubblica), « Réouverture, maintenant le Nord négocie avec le gouvernement » - ''La commission Colao donne son feu vert à 49 secteurs'' (La Stampa), « Le décret d'avril vise 70 milliards » (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures, on commence par l'automobile » - '' La phase 2 déjà le 24 avril' (Il Messaggero), « phase 2, au travail avec le médecin » (Il Mattino) « Drôle de phase 2 en Lombardie : les thérapies intensives saturées '' (Il Fatto Quotidiano), « Le Nord n'attend pas » - ''Les régions fuient le marécage de Conte'' (Il Giornale).
Sur Twitter, l’hashtag #Immuni (l'application de tracement des contaminations pour la phase 2 de l'urgence Covid) domine.
ARTICLE, Repubblica, G. Vitale : « Feu vert à l'application, elle s’appellera 'Immuni'. Il ne sera pas obligatoire de la télécharger. » : « L'application de contact tracing nécessaire pour garder le contrôle pendant la phase 2 s'appellera 'Immuni'. Le commissaire Arcuri a signé le contrat avec la société Bending Spoons. L'application, dont le téléchargement sera facultatif, se compose de deux parties. La première est un système de tracement des contacts qui utilise la technologie Bluetooth, qui permet de relever la proximité entre deux smartphones sur un mètre et de reconstruire toutes les rencontres d'une personne infectée par le Covid-19 afin de pouvoir identifier et isoler tous ceux qu'ils pourraient avoir contaminé. L'application conserve dans sa mémoire une liste de codes d'identifications anonymes de tous les contacts qui ont croisé le smartphone ; si son propriétaire découvre avoir été contaminé, le serveur calcule la probabilité, sur la base de la distance et du temps de contact, que d'autres personnes puissent l'avoir été aussi. Des notifications sont par la suite envoyées sur leur smartphone. L'application a aussi une fonction de journal clinique, où l'utilisateur pourra enregistrer tous les changements de son état de santé. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Francesco Boccia, ministre pour les Affaires régionales : « Ce qui va se passer le 4 mai dépendra des données épidémiologiques de ces jours-ci.
ENTRETIEN, La Stampa, d'Attilio Fontana, président de la région Lombardie : « Nous négocions avec le gouvernement et nous avons communiqué nos idées à la cellule de crise » : « La réouverture de la Lombardie est compliquée parce qu'il faut maintenir un équilibre entre les exigences économiques et la santé. Nous avons communiqué nos propositions au gouvernement pour les présenter à la cellule de crise commune convoquée par le ministre Boccia, mais nous voulons aussi regarder vers l'avant. Il n'existe aucun affrontement avec le gouvernement et, même si nous sommes encore dans la phase 1, nous devons commencer à réfléchir à la réouverture, en partant aussi des tests pour les villes les plus touchées. Il faut penser à une nouvelle santé publique et à davantage d'investissements parce que trop d'argent a été économisé dans cet important secteur ces dernières années ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Le labyrinthe de Conte et l'Italie perdue » : « " Une classe politique perdue qui nous expose aux préjugés anti-industriels ". Le nouveau président du patronat Confindustria, Carlo Bonomi, est, par ces mots, immédiatement entré dans le débat politique, de façon efficace et claire. L'égarement et la confusion de la politique sont, en effet, sous les yeux de tout le monde et montrent les contradictions où le gouvernement Conte semble sombrer de plus en plus. Le problème n'est pas seulement la querelle infinie sur le MES, mais la question concerne aussi la gestion de l'économie et d'un système industriel blessé : la « phase 2 » risque de finir au centre des jeux politiques habituels et encore plus le fossé entre le gouvernement central et les régions. On pourrait affirmer que la seule entreprise qui continue de travailler en ce moment dramatique est celle qui produit des comités d'experts, dont le dernier, la task force de Colao, la plus ambitieuse et médiatique, qui doit absolument éviter tout échec. Nous sommes tous bien conscients que Conte, même si la majorité et l'opposition continuent de se disputer sur le MES, ne participera pas au Conseil européen pour rompre et il ne pourra pas refuser l'accord européen et les ressources économiques allouées. Mais il devra ensuite faire accepter au M5S une entente de laquelle il faudra tirer - à juste titre - le maximum pour l'Italie ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso et F. Fubini « Von der Leyen : nous devons présenter nos excuses à l’Italie » : « A Bruxelles, l’heure est aux excuses. La présidente de la Commission, devant le Parlement européen, l’a dit et a ajouté ‘’mais les excuses valent uniquement si l’on change de comportement’’. Il est urgent de recoudre la déchirure avec l’Italie et ces Etats (notamment ceux du Sud) qui ont vu dans l’attitude des pays du Nord un manque de solidarité qui est à la base de l’Union. La voie vers le sommet du 23 avril est encore abrupte. La proposition de la France sur un fonds commun fait face à des résistances. Le Président français E. Macron l’a défendu dans un entretien au Financial Times. ‘’L’Europe doit affronter un moment de vérité’’ où elle décidera si elle est quelque chose de plus qu’un simple marché économique. ‘’Le manque de solidarité pendant la pandémie pourrait alimenter la rage populiste dans l’Europe méridionale’’ ».
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « Dette commune, la pression de Macron ‘’que l’UE soit solidaire et arrête les populismes’’ » : « Macron a lancé son offensive finale. Son objectif est très clair : convaincre A. Merkel d’accepter une forme de partage de la dette au niveau européen. ‘’Il y a un risque que le projet politique de l’Union Européenne implose’’. Le Président français a envoyé son message par le biais des colonnes du Financial Times, en lançant un avertissement : ‘’si nous ne le faisons pas aujourd’hui, les populistes gagneront en Italie, en Espagne et peut-être en France. Nous devons décider si l’UE est un projet politique commun ou seulement un marché unique’’. Il s’agit d’un appel fort le jour où U. von der Leyen a demandé pardon à l’Italie pour l’absence de solidarité européenne devant le Parlement européen. Paris et Berlin se trouvent sur deux fronts opposés et la France, épaulée par l’Italie et l’Espagne, veut absolument remporter le Recovery Fund car il craint que la crise puisse augmenter l’écart économique avec la locomotive allemande ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Romano « Parlement européen et Macron poussent pour l’émission d’une dette commune. »
ARTICLE, Il Messaggero, A. Pollio Sallimbeni « Macron met Merkel au pied du mur : un fonds avec la dette commune » : « En vue du sommet, le Président français fait pression sur Berlin : ‘’c’est le moment de la vérité’’ ».
ARTICLE, Il Giornale, G. M. De Francesco « Macron se met du côté de l’Italie : un fonds commun ou l’Union implosera’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2020
Le FPÖ écope d’une amende de 372.000 euros.
Autriche. Le FPÖ écope d’une amende de 372.000 euros pour avoir dépassé les plafonds électoraux :
http://autriche-matin.at/2020/04/16/le-fpo-ecope-dune-ame...
15:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini furieux contre Silvio, il suspecte un soutien à Conte."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur le bras-de-fer entre le gouvernement et la région Lombardie, qui souhaite anticiper la réouverture des activités productives dès le 4 mai, malgré l'avis défavorable des experts : « La Lombardie veut rouvrir » - " Stupeur du gouvernement. Salvini : les gens n'en peuvent plus '' (Corriere della Sera), « La Lombardie sort de la route » - " Un tiers des contaminés, la moitié des décès, les enquêtes sur les maisons de retraite et Fontana demande à rouvrir, puis fait marche arrière '' (La Repubblica), « Fontana défie Conte : réouverture le 4 mai » - ''Conte demande une trêve sur le MES'' (La Stampa), « Liquidité, l'assaut des demandes avec l'inconnue des délais » (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures, la rupture lombarde » - '' Le gouvernement et les experts s'y opposent'' (Il Messaggero), « L'application anti-virus déjà opérationnelle » (Il Mattino), « Le plan pour rouvrir » - ''La Lombardie veut retourner à la normalité le 4 mai'' (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur la baisse des contagions enregistrées malgré un chiffre stable des décès, sur la polémique entre le gouvernement et la Lombardie sur la réouverture des activités productives et sur le débat politique concernant le MES.
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « De la contagion à l'envie de sécession » : « L'heure de la sécession a sonné en Lombardie. Le président de la région Fontana a affirmé que la voie lombarde pour la « liberté » est proche, en annonçant la fin du confinement le 4 mai prochain et en communiquant sa décision au président du Conseil Conte. Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue, est satisfait, convaincu que les citoyens n’en pouvaient plus de rester chez eux, et heureux, comme le sera également le vieux Bossi, de cette démonstration d'indépendance de la Padanie. Ce qui est en train de se passer entre Milan et Rome est une partie politique commencée tout de suite après le début de l'enquête judiciaire sur les nombreux patients décédés dans les maisons de retraite (RSA). Dans une campagne menée essentiellement au niveau médiatico-politique, le plan annoncé hier au gouvernement par la région Lombardie semble avoir été construit notamment pour attirer l'attention des télévisions et des journaux ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giuseppe Sala (PD), Maire de Milan « En deux jours la Ligue est passée de la terreur à « tous libres ». Il faut moins de slogans et plus de tests » : « La décision de rouvrir le 4 mai a été prise par la région ou par Salvini ? Ils sont passés de la terreur sur les chiffres des contagions au « tous libres » en deux jours. Un peu d’équilibre ne ferait pas de mal. Je suis le premier à dire qu’il faut faire redémarrer l’économie mais il faut assurer les garanties adéquates pour ceux qui iront travailler. Leur « tous libres » est un slogan. Il y a quelques jours, ils disaient qu’il fallait suivre les indications de l’OMS. Contrairement à la Lombardie, la gestion sanitaire en Vénétie et en Emilie-Romagne a été différente et pas seulement sur le nombre de victimes mais aussi sur les masques, les tampons, les tests sérologiques à disposition de la population’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, M. Bocci, G. Vitale : « Deux millions et demi de tests. Ainsi l'Italie se prépare à la phase 2 ».
ARTICLE, Repubblica, C. Lopapa : « Conflit sur le MES. 'Berlusconi parle comme Prodi' : Salvini furieux contre Silvio, il suspecte un soutien à Conte » : « Après les ouvertures de l'ex-président du Conseil sur le nouveau fonds européen de stabilité financière, le dirigeant de la Ligue, en accord avec Meloni annonce la fin du pacte de centre-droit. Sur le fond il y a la suspicion que le Cavaliere et Tajani soit en train de travailler pour garantir un soutien du PPE au président Conte. Une rupture pourrait ne pas être indolore, si l'on considère que 97 députés et 61 sénateurs berlusconiens seraient déterminants, si comme l'a annoncé Conte, le Parlement aura in fine à décider de l'utilisation ou pas du MES, cause de discorde. »
ANALYSE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Ce vote au parlement sur l’UE que Conte veut éviter » : “ Visiblement, Conte ne peut pas se permettre une confrontation et un vote au Parlement sur les questions européennes. Mais sur un point aussi vital pour le pays, les aides de Bruxelles, le Président du Conseil devrait expliquer aux parlementaires sa position, qui pourrait être plus forte avec un mandat parlementaire. Visiblement, c’est un luxe que Conte ne peut pas se permettre en raison des luttes internes à sa majorité. Salvini évoque alors une loi qui prévoit la présence du gouvernement aux Chambres avant les réunions du Conseil européen. C’est une loi du temps du gouvernement Monti où l’exécutif de technocrates était tenu à la transparence envers le Parlement. On attend la même chose de la part de celui qui se proclame l’avocat du peuple ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco et A. D’Argenio “Conte éteint la polémique PD-M5S. Axe avec Macron : Fonds européen immédiat » : « Le spread s’envole à 250 points alors que depuis quelques heures le PD et le M5S s’affrontent sur le MES. Au Palais Chigi, Conte est préoccupé ‘’on n’arrive pas à les contrôler et de cette manière nous allons nous faire massacrer en Europe’’. Après avoir consulté A Bonafede (M5E) et D. Franceschini (PD), Conte exploite la médiation du ministre Enzo Amendola et propose une trêve jusqu’au Conseil européen du 23 avril. ‘’Inutile de nous diviser sur un débat tortueux comme le MES. Nous évaluerons à la fin s’il répondra à l’intérêt national’’. Les chefs de délégation sont d’accord. Face à la presse, U. von der Leyen parle d’un plan de ‘’milliers de milliards’’ sans entrer dans le détail du Recovery Fund demandé par Rome et Paris (jamais autant en accord que dans ces dernières heures) et prêt à être sollicité aujourd’hui par une motion du Parlement européen sous l’impulsion de D. Sassoli. On fait filtrer dans la soirée que l’on négocie sur une solution-pont permettant le déblocage de ressources déjà à la mi-2020. Sans cela, Conte et Macron menacent de mettre leur véto ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2020
Article de Lionel Baland sur la conception de la nation de Fichte.
Allemagne et France. La conception de la nation de Fichte :
http://eurolibertes.com/culture/conception-de-nation-de-f...
Johann Gottlieb Fichte
16:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Coronavirus : Beatrix von Storch demande aux Églises de renoncer aux 10 milliards d’impôts.
Allemagne. La vice-présidente de l’AfD Beatrix von Storch demande aux Églises – protestantes, catholiques, juives, orthodoxes,… – de renoncer aux 10 milliards d'euros d’impôts qu’elles reçoivent [les services fiscaux collectent l’impôt religieux pour les communautés du pays].
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Divisions sur le MES."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur les prévisions de récession du FMI évoquant la "pire crise économique depuis 1930", avec un effondrement du PIB italien (-9%), ainsi que sur l’enquête sur les maisons de retraite en Lombardie qui n'auraient pas suivi les précautions sanitaires : « Maisons de retraite, l'offensive des enquêteurs » - « Trivulzio et Cesano Boscone dans le collimateur » (Corriere della Sera), « Croissance, nous sommes en retard » - « Le FMI annonce une récession économique, l'Italie dernière du peloton mondial » (La Repubblica), « Le PIB mondial s'écroule, le gouvernement se dispute » - « Divisions sur le MES et Colao » (La Stampa), « FMI : récession dramatique, le PIB italien à -9,1% » (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures, la nouvelle carte » - « Voici le décret qui élargit la liste des activités autorisées » (Il Messaggero), « Réouvertures avec des critères sévères » (Il Mattino) « Désastre sans fin au Nord-Ouest'' (Il Fatto Quotidiano), « Des centaines d'experts et personne ne prend de décision » - « Entouré d'experts, Conte n'arrive pas à rouvrir le pays » (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement la baisse des contagions enregistrée en Italie malgré un chiffre stable des décès, sur l’enquête sur les maisons de retraite en Lombardie et sur les prévisions de croissance du FMI.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un front du non qui reflète un populisme obsolète » : « Conte se trouve pris entre deux feux sur l'Europe, une impasse d'où le gouvernement italien aura bien de la peine à sortir. Nous sommes en train d'assister à la formation d'un camp politique fort et hétérogène prêt à accepter les financements du MES. Cette situation divise le gouvernement et l'opposition et fait réapparaître un « front du non » qui unit les populistes : le M5S, la Ligue et Frères d’Italie, convaincus que ce mécanisme pourrait l'Italie piéger, tandis qu'elle voit converger, sur des positions opposées, le PD, Forza Italia et Italia Viva de Matteo Renzi. Berlusconi a affirmé que refuser le MES serait une erreur énorme. Au-delà des polémiques, qui mélangent l'idéologie et la propagande, ce mécanisme pourrait être un réservoir de liquidités à saisir immédiatement : le risque de miser seulement sur les Eurobonds est élevé et apparaît de plus en plus limité dans les négociations avec l'Europe. L'Italie est faible, le FMI prévoit une baisse du PIB de 9,1 % et dire non au MES pourrait être vu une réponse incompréhensible, rappellent les pro-européens Romano Prodi et Emma Bonino. Le gouvernement n'arrivera pas à sortir facilement de cette impasse politique. Pendant que le PD de Zingaretti se prépare à dire oui, en accord avec Italia Viva (Renzi) et Berlusconi, le M5S reprend le langage du président du Conseil pour souligner que le MES est un instrument « inadéquat » : l’image d'un Mouvement effrayé par son propre électorat et par la concurrence de la droite, tous prisonniers d'un euroscepticisme fils d'une époque dépassée ».
ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, de Vito Crimi, « régent » du Mouvement 5 Etoiles « Sur le MES le PD remet en discussion Conte » : « L’instrument du MES sans conditionnalités n’existe pas. Le Parti Démocrate doit expliquer aux Italiens pourquoi il a changé d’avis. En acceptant le recours au MES, l’Italie mettrait une hypothèque sur son avenir. Il faut tenter d’autres voies. Selon nous, le MES est une arnaque. Nous ne le voterons jamais au Parlement ».
LETTRE de Silvio Berlusconi au directeur du Giornale « Le MES ne doit pas être diabolisé, utilisons-le sans conditionnalité » : « Ce serait absurde de ne pas utiliser ces 36 milliards pour l’urgence sanitaire et pour adapter les entreprises et les lieux de travail afin qu’ils soient plus sûrs face à la pandémie. Si Conte devait renoncer au MES, ce serait comme si on laissait notre argent à l’Europe. ‘’Faire tout seul’’ n’est pas seulement une arme émoussée, mais aussi une arme dangereuse. Elle est émoussée car, qu’on le veuille ou non, nous sommes dans une situation de faiblesse liée à notre endettement public, que le virus est en train d’accentuer. Elle est dangereuse car elle risque d’augmenter les poussées anti-européennes dans l’opinion publique. L’Union Européenne a certes ses responsabilités, elle a mal réagi face à cette crise, surtout au début, et encore aujourd’hui certains pays ont difficulté à comprendre que si on ne se sauve pas tous ensemble, personne ne se sauvera. Rappelons que ce sont les partis souverainistes et ceux anti-européens qui conditionnent les choix des pays comme la Hollande, des choix qui sont contre l’Italie. L’Italie ne doit pas rester isolée en Europe le 23 avril prochain. Si nous renonçons aux slogans et si nous construisons des accords en Europe par le biais du Recovery Fund, nous obtiendrons beaucoup de ressources essentielles »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD favorable à la réouverture rapide des entreprises.
Allemagne.
Alice Weildel, co-présidente des élus AfD à la Chambre des députés : "Manière d'agir dans la crise du corona : sauver les petites et moyennes entreprises par la réouverture rapide."
16:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2020
"Phase 2, certaines filières rouvrent mais les régions reprendront en ordre dispersé."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur l’assouplissement des mesures de confinement (phase 2) décidé par le gouvernement, prévoyant le début de réouvertures de certains secteurs, ainsi que sur la baisse des nouveaux cas, exception faite pour la Lombardie.
« Régions, réouvertures en ordre dispersé » - " Ordonnances et règles différentes, le gouvernement prépare la phase 2 '' (Corriere della Sera), « L'école est finie » - " Premières réouvertures. Les cas à Milan ne baissent pas. Macron demande plus d'audace à l'Europe '' (La Repubblica), « Made in Italy, Conte vers la réouverture » - ''Autos, mode, design et métallurgie'' (La Stampa, Il Mattino), « Phase 2, certaines filières rouvrent mais les régions reprendront en ordre dispersé » (Il Sole 24 Ore), « Les déplacements gérés par une application » (Il Messaggero), « L’hôpital de la ''Fiera'' de Milan, un bluff et peu d'hospitalisés'' (Il Fatto Quotidiano), « Les vacances en danger » - ''L'Europe invite à ne pas faire de réservations. Le secteur du tourisme proteste (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement la baisse des contagions enregistrées malgré un chiffre stable des décès et sur le début de la « phase 2 » prévoyant la réouverture de certaines activités. Le discours du Président de la République E. Macron est également cité.
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Caccia : « Régions, réouvertures en ordre dispersé » : « Des règles différentes pour les réouvertures dans les régions. L'assouplissement des mesures de confinement (phase 2) décidé par le gouvernement prévoit le début des réouvertures seulement dans certains secteurs. Les régions choisissent de rouvrir en ordre dispersé, avec des règles différentes : à la fin du mois d'avril, les filières automobiles, de la mode, du design et de la métallurgie pourront recommencer leurs activités et, à partir d'aujourd'hui, les magasins pour bébés, les papeteries et les librairies rouvriront. Mais en Lombardie, Piémont, Trentin-Haut Adige et Campanie les librairies et les papeteries resteront fermées jusqu'au 3 mai. En revanche, en Toscane, comme en Ligurie, elles pourront rouvrir mais sous réserve de trois conditions fondamentales : avoir désinfecté les magasins, avoir des dispositifs de protection des employés et pouvoir garantir une distance interpersonnelle de deux mètres. Dans le Latium, les librairies pourront rouvrir à partir du 20 avril si les mesures de sécurité nécessaires sont garanties. Les règles évoluent du Nord au Sud. Le président de Vénétie, Luca Zaia, a assoupli davantage les interdictions, en permettant aux papeteries et librairies de rouvrir deux jours par semaine et aux citoyens de pouvoir pratiquer des activités sportives, en annulant la distance limite de 200 mètres de la maison ».
ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia « Arrêtons les polémiques, le Centre et le Sud représentent l’urgence » : « ‘’Il est nécessaire de donner plus d’attention au Centre et au Sud. Le Mezzogiorno est une poudrière et nous devons faire tout notre possible pour qu’il n’explose pas. Nous ne devons pas perdre de temps en polémiques inutiles alors que le Chef de l’Etat a lancé un appel à la solidarité et que le Pape a demandé à toute l’Europe d’adopter des réponses solidaires et innovantes. Le virus risque d’affaiblir le Centre et le Sud qui n’ont pas la force industrielle du Nord de l’Italie. Il est évident que si le Coronavirus devait se développer en Afrique de manière virulente, le Centre et le Sud seraient le plus exposés. C’est une possibilité qu’il ne faut ni exclure ni sous-estimer. Il faudrait alors garder les frontières externes européennes fermées à l’instar des américains et des chinois. Il est fondamental que l’Europe mette en place des instruments pouvant rassembler des moyens financiers au niveau communautaire permettant d’adopter un grand plan de reconstruction du tissu économique et social à partir des zones les plus défavorisées’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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La banque ING ferme les comptes de Björn Höcke et de sa femme.
Allemagne. La banque ING ferme, sans donner de raison, les comptes du dirigeant de l’AfD en Thuringe Björn Höcke et de sa femme.
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13/04/2020
Coronavirus : le Forum voor Democratie demande l'arrêt des politiques climatiques.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet appelle à ce que plus aucune politique climatique insensée et chère ne soit conduite dans les différentes provinces du pays durant la crise du coronavirus, dont les conséquences coûteront des milliards d’euros.
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12/04/2020
Article de Lionel Baland sur les émeutes à Anderlecht.
Belgique. Émeutes à Anderlecht :
https://www.bvoltaire.fr/emeutes-a-anderlecht-en-belgique...
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Italie : 49 % désirent quitter l'Union Européenne.
Italie. Un sondage Tecné montre que 51 % des Italiens désirent rester dans l’Union Européenne et 49 % veulent la quitter (les 14 % qui ne savent pas ont été exclus des résultats). Fin novembre 2018, les chiffres étaient respectivement de 71 % et 29 %.
01:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2020
"Respect pour les héros des soins. Gardez les distances."
Pays-Bas.
Thierry Baudet du Forum voor Democratie : "Respect pour les héros des soins. Gardez les distances."
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)