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27/11/2019

Munich : bons de 5 euros pour les femmes pour rentrer la nuit en taxi.

Allemagne. Bavière. Munich. À partir de mars 2020, les femmes pourront obtenir des bons de 5 euros financés par la municipalité afin de rentrer la nuit à la maison en taxi en sécurité. Ces bons seront valables de 22 h à 6 h du matin pour les femmes et les transsexuels devenus femmes.

Styrie : Mario Kunasek, premier en voix de préférences.

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Autriche. Styrie. Malgré la défaite de son parti, le chef de file du FPÖ en Styrie Mario Kunasek arrive en tête des voix de préférence lors du scrutin du 24 novembre 2019 pour le Parlement de Styrie.

Les sociaux-démocrates autrichiens contraints de licencier du personnel.

Autriche. À la suite de leur défaite lors des élections législatives, les sociaux-démocrates du SPÖ doivent économiser. Ils ont décidé de se débarrasser de 27 des 102 employés du parti.

26/11/2019

HC Strache et sa femme rencontrent le richissime Frank Stronach.

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Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache, et sa femme Philippa - qui est député national –, ont rencontré, la semaine dernière, le richissime Frank Stronach, ce qui conduit la presse à se demander si cette rencontre peut conduire à un financement d’une future possible liste Strache par cet homme d'affaire.

HC Strache a également rencontré des cadres du FPÖ ou de structures proches du FPÖ.

Vienne : une liste Strache pourrait recueillir jusqu'à 8 % des voix.

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Autriche. Malgré divers scandales réels ou fictifs mis en avant lors d’attaques conduites par la presse à l’encontre de l’ancien dirigeant du FPÖ Heinz-Christian Strache, une liste « Strache » lors des élections pour le Parlement de l’État de Vienne / Conseil communal de Vienne de 2020 pourrait recueillir jusque 8 % des voix.

"Le congrès qui modifiera la Ligue."

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Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli : « Le palais de la Farnesina est vide » : « On recommence à parler d’un nouveau contrat de gouvernement à signer entre le PD et le M5S, comme si on avait déjà oublié le désastreux pacte à la base du gouvernement Conte I. D’un côté, il y a l’espoir qu’une partie consistante du M5S accepte de devenir une espèce de courant externe du PD, dans l’attente de s’intégrer complétement dans le futur centre gauche. Si le M5S vit son crépuscule, le PD hésite à imposer une vision politique institutionnelle qui se distingue du maximalisme velléitaire de son associé au gouvernement. L’emblème de cet état de choses est la renonciation de Di Maio à exercer ses fonctions de Ministre des Affaires Etrangères. Ce n’est pas seulement sa chaise vide au G20 au Japon : le problème est que le chef formel du M5S, en ce moment administré par Grillo, s’occupe presque exclusivement des questions qui concernent son parti qui s’effondre et de son avenir personnel. Pour combien de temps un État peut se priver d’une présence internationale avant d’en subir des graves dégâts ? »

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « La longue liste d’attente de médiation du gouvernement Conte II » : « On pourrait dire que le gouvernement recommence d’où il était parti, grâce à la trêve signée par Grillo, qui a confirmé Di Maio comme chef politique du M5S et qui tient debout le gouvernement avec le PD. Il est facile d’évoquer un contrat, plus difficile de gouverner avec la liste des difficultés qui demeure, allant des négociations avec Mittal pour l’usine de Tarente, à la justice et le Mécanisme de sauvetage européen. Bref, avant d’arriver à un nouveau contrat, il faudrait défaire ces trois nœuds »

EDITORIAL, M. Sorgi, Stampa, « Les démocrates vivent dans l’illusion que Grillo commande le M5S » : « S’il fallait une confirmation que le chaos interne au M5S résiste même aux interventions de son fondateur, les « pro-Grillo » calabrais l’ont donnée très vite à peine 48 heures après la rencontre entre Grillo et Di Maio samedi dernier, et surtout avant que ce dernier ne tente une visite sur le terrain, reportée car les choses ne se seront pas calmées. Zingaretti et le PD continuent cependant de surestimer les capacités du fondateur du Mouvement, comme si Grillo était devenu un ‘’ami’’ ou ‘’compagnon’’, sans se rendre compte des difficultés auxquelles il doit faire face. Les M5S sont devenus ingouvernables, au Parlement comme dans les institutions locales. S’attendre à ce que Grillo en reprenne le contrôle est légitime, mais totalement irréaliste. Les défaites en Emilie Romagne et Pouilles ne feront qu’aggraver la situation, surtout si dans la région ‘’rouge’’ par excellence le PD devait perdre, à cause du refus d’alliance de Di Maio avec le centre-gauche. Il est illusoire, dans ces circonstances, d’insister, comme le font certains dirigeants du PD, avec un projet d’alliance ‘’stratégique’’ entre les deux partis majoritaires de l’actuel gouvernement ».

ARTICLE Il Messaggero M. Ajello « Séisme au sein des sommets des 5 Etoiles » : « On l’appelle désormais la ‘’sixième étoile’’, Patuanelli, le ministre du développement économique, est désormais une vedette. Plusieurs le voudraient à la place de Di Maio ‘’il écoute, il est empathique’’. Par ailleurs, les groupes parlementaires écoutent de moins en moins le leader 5 Etoiles. La côte de popularité du président de la Chambre Roberto Fico est elle-aussi montée. En revanche, l’étoile de Grillo se ternit après avoir défendu et protégé Di Maio de la fronde interne. On reproche à Grillo d’avoir ‘’perdu le cap’’ car ‘’il n’est pas Mandrake’’. Il est vrai que quand Grillo est venu à Rome, il n’a voulu rencontrer personne sauf Di Maio. En relançant le leader, Grillo a déçu ceux qui voulaient voir Di Maio dégradé sur le terrain. Quant au ministre de la Justice Bonafede, il a eu le flair de prendre les distances de Di Maio juste à temps et de se mettre sous l’aile de Conte. Enfin, pour Casalino, il fait désormais de lien entre le Palais Chigi et le Parti démocrate mais plusieurs du Mouvement déplorent ‘’on ne l’a plus revu’’ ».

ARTICLE Corriere della Sera, M. Cremonesi « Le congrès qui modifiera la Ligue » : « Le congrès qui célébrera la transition de la créature salvinienne est prévu pour le 21 décembre. Le parti devra faire les comptes avec son passé et se transformer formellement en ‘’Ligue pour Salvini Président », titre qui figure déjà sur les bulletins de vote. Mais la vieille Ligue de disparaitra pas, d’autant plus qu’elle doit encore rembourser à l’Etat les 49 millions d’euros de remboursements électoraux détournés. Le congrès devra ainsi approuver un changement de statut, transformant de fait la ligue en une sorte de ‘’bad company’’ placée sous tutelle. Salvini ne sera plus le secrétaire du parti et le congrès devra nommer un commissaire. Si le premier article du statut demeure (l’indépendance de la Padanie) c’est désormais la Ligue ‘’nationale’’ qui est sacrée. Dans le nouveau parti, il n’y aura plus d’espace pour les représentants de l’opposition interne au sein du conseil fédéral et les dirigeants du centre-sud seront intégrés dans un unique parti. Mais c’est son fondateur, Umberto Bossi, qui, depuis une chaise roulante, intervient et prévient ‘’ne faites pas les obsèques de la Ligue’’ ».

COMMENTAIRE, Repubblica, I. Diamanti : « Sardines, ces jeunes adultes » : « Désormais les « sardines » sont un mouvement. L’intérêt à leur égard est confirmé par le comportement de Salvini. Il a choisi l’ironie et le sarcasme et a évité la confrontation directe. Les « sardines » nagent aujourd’hui dans un espace limité mais qui pourraient s’étendre. Ses promoteurs sont jeunes, mais pas tant que ça. Ils expriment des positions politiques mais qui ne sont pas liées aux partis. Ils rappellent, pour cela, certains sujets qui se sont imposés ces dernières années, comme le M5S ou la Ligue de Salvini. Les sardines signalent le dépaysement de acteurs sociaux - et générationnels – qui ont du mal à se reconnaitre dans les principaux acteurs du système. A droite. Mais à gauche aussi. Au gouvernement. Et à l’opposition. Le mal hêtre de jeunes qui ne le sont plus assez mais qui ne sont pas encore adultes et qui cherchent leur identité conscient que pour construire carrière ils doivent quitter l’Italie et doivent se projeter dans le futur. Ils sont encore à la recherche de places et de lieus où se faire reconnaitre et être reconnus. »

ARTICLE, Corriere della Sera V. Piccolillo « La violence sur les femmes ‘’à cause de leur tenue vestimentaire’’ » : « L’intervention d’hier du Chef de l’Etat Mattarella est tombée au moment le plus approprié ‘’la violence sur les femmes ne cesse d’être une urgence’’. C’est un sondage choc celui que nous livre l’ISTAT. 40% des sondés affirment que celle qui ne veut pas de rapport sexuel est en mesure de s’y soustraire, 13% estiment qu’il est normal que dans une relation il y ait des gifles. 17,7% des femmes ne sont pas contre le fait que leur partenaire contrôle leur portable. 77,7% considèrent que les violences sur les femmes ont lieu car celles-ci sont considérées comme des objets de propriété. 23,9% estiment que les femmes peuvent provoquer la violence par leur façon de s’habiller et 15,1% estiment qu’une femme subissant un viol en état d’ivresse ou sous l’effet de drogue est en partie responsable. Le Président du Conseil G. Conte souligne la nécessité d’un ‘’tournant culturel impliquant les jeunes’’. La Présidente du Sénat Alberti Casellati parle de ‘’photographie inacceptable’’. A l’occasion de la journée internationale contre la violence sur les femmes, le Palais Madama, siège du Sénat, était illuminé de rouge avec le message ‘’stop aux violences’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/11/2019

Italie : la Ligue, Frères d'Italie et le M5S sont toujours donnés ensemble à 60 %.

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Italie. La Ligue, Frères d'Italie et le M5S sont toujours donnés ensemble à 60 % :

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Ligue : patriotes

Parti démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Italia Viva : centre-gauche / centre

Geert Wilders dénonce le fait que la Reine rencontre un ministre pakistanais.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders dénonce le fait que la Reine Máxima a rencontré, dans le cadre des fonctions qu’elle exerce à l’ONU, le ministre des Affaires étrangères du Pakistan Shah Mahmood Qureshi, car ce dernier s’est réjoui l’année dernière du fait que Geert Wilders a dû renoncer à son concours de caricatures de Mahomet à la suite de menaces.

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Maxima et le ministre des Affaires étrangères du Pakistan

" La visite surprise de Grillo."

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Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN, Messaggero de dimanche, Luigi Di Maio, Leader du M5S et ministre des Affaires Européennes « Pas d’alliances mais le gouvernement va de l’avant » : « ‘’D’ici 15 jours il y aura la réorganisation de l’équipe avec la naissance du premier organe politique du M5S. Vingt personnes travailleront avec moi. La rencontre avec Grillo prouve que certains articles sur notre relation étaient de fausses nouvelles. Nous voulons que ce gouvernement aille de l’avant encore trois ans et c’est la raison pour laquelle nous voulons le renforcer avec un contrat pouvant dire aux citoyens ce que nous ferons et quand. Il faut donc un calendrier. Il est important que les chefs de groupe se réunissent pour définir un chrono-programme de travail sur le contrat. Que voulons-nous insérer dans ce contrat ? Une série de lois en faveur de l’environnement et des décisions pouvant contraster les changements climatiques. Le droit du sol ? Ce n’est pas une priorité. La réforme du système électoral ? Comme toutes les réformes, elle doit venir de la majorité et puis arriver aux partis d’opposition. Nous avons toujours été favorables à un système proportionnel’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Tirocino : « La visite surprise de Grillo déplaît aux 5 étoiles. Les ministres s’éloignent de Di Maio. » : « Les parlementaires M5S semblent plutôt étourdis après la visite éclair de Grillo à Rome, qui ne semble pas avoir résolu les problèmes. L’insatisfaction et les malaises de beaucoup d’entre eux sont évidents. Les questions ouvertes étaient essentiellement au nombre de trois : le leadership de Luigi Di Maio, les alliances électorales, à partir de l’Emilie-Romagne, et le problème du chef de groupe manquant à la Chambre des Députés. Dans les coulisses filtre la frustration de Grillo. Le fondateur a, à sa disposition, un seul instrument concret : le bouton rouge de la défenestration, dernier recours inutilisable sans provoquer des graves ennuis au gouvernement. Les ministres se trouvent entre deux feux, de plus en plus éloignés du chef politique et qui le poussent à une convergence avec le Pd. Di Maio a toujours dit non à une alliance avec les démocrates et maintenant il risque de devoir se rétracter »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, Sénateur et leader de la Ligue, premier parti de l’opposition : « ‘’Une trahison fatale pour le peuple du M5S.  Ma porte est ouverte’’. » « Un pacte avec le PD serait la dernière trahison, celle qui serait fatale pour le peuple du M5S. Je suis surpris par les rencontres de Grillo avec l’ambassadeur chinois et les voyages fréquents de Di Maio en Chine. Ils ne disent rien sur la situation à Hong Kong. Ils sont en train d’entretenir des rapports avec une dictature qui a soif de conquête et des ambitions impérialistes. Et on me reproche mes liens avec la Russie. Chaque jour je me fais insulter par les M5S. Mais ils ne me perturbent pas. Je pense à l’Émilie-Romagne. Ce qui me laisse perplexe par rapport au mouvement des sardines c’est qu’ils manifestent contre l’opposition. Partout dans le monde on manifeste contre ceux qui gouvernent.  Q : ‘’ Parmi vos réformes il y a aussi les ‘pleins pouvoirs’ auxquels vous aspiriez ? ‘’ Je parlais de pouvoirs dans le cadre du respect de la Constitution. Je ne changerais rien de ce que j’ai fait ou j’ai dit. Je demandais une investiture liée à un vote démocratique. Je n’ai jamais vu un dictateur demander les élections. Le 14 décembre nous ferons une journée No Tax ; dans toutes les régions nos militants seront dans les places pour expliquer nos idées sur l’économie »

COMMENTAIRE La Repubblica G. Romagnoli « Comme si Salvini était déjà à la tête du gouvernement » : « L’autre jour au centre de Florence, les rues étaient bloquées par la police en proximité du consulat honoraire d’Israël qui devait être inauguré. Puis, des mesures de sécurité multipliée par deux pour l’arrivée du sénateur Salvini. Or, maintenant il n’a plus aucun rôle institutionnel. Un notable du lieu m’a expliqué ‘’il faut toujours anticiper et faire comme si cela était déjà vrai’’. Et même le phénomène des ‘’sardines’’ est un peu décalé : on n’avait encore jamais vu un mouvement de la rue s’opposant à l’opposition. C’est tout à fait logique de dénoncer un danger non libéral. Mais il y a quelque chose de prophétique de le faire avant que cela ne se manifeste. La prophétie auto-réalisatrice est dangereuse surtout car elle produit de l’inertie et de la résignation. Il faut plutôt un contre-pied fait de rapidité, de ténacité et de bonne administration, alimentées par la conscience que le futur n’est pas acquis ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/11/2019

Un enfant refusé par une gardienne car les parents sont sympathisants de l'AfD.

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Allemagne. Brandebourg. Une dame qui garde les enfants durant la journée pendant que les parents travaillent a refusé un enfant car les parents de celui-ci sont sympathisants du parti patriotique AfD.

Styrie : le FPÖ attire deux fois plus d’hommes que de femmes.

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Autriche. Styrie. Une analyse Sora réalisée du 20 au 24 novembre 2019 en vue des élections pour le Parlement de Styrie de ce 24 novembre 2019 donne le FPÖ à 22 % chez les hommes et à 12 % chez les femmes.

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L'UDC progresse d'un siège lors des élections pour le Sénat.

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Suisse. Lors des élections pour le Conseil des États (Sénat), du 20 octobre au 24 novembre 2019, les patriotes de l’UDC obtiennent 6 sièges (soit + 1 par rapport à 2015).

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Fort recul du FPÖ lors des élections en Styrie.

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Résultats quasi-complets.

Autriche. Styrie. Fort recul des sociaux-démocrates du SPÖ, très fort recul des patriotes du FPÖ et forte percée des sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP lors des élections pour le Parlement de Styrie de ce 24 novembre 2019 [résultats sans les votes par correspondance] :

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SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : sociaux-chrétiens [conservateurs]

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

KPÖ : communistes

Neos : libéraux

(https://egov.stmk.gv.at/wah/pub/wahlgrunddaten/start.do)

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"La sécurité pour vous. Stopper l'immigration illégale. Fermer les routes de l'asile. Protéger le chez-soi/la patrie."

Mario Kunasek du FPÖ a voté pour les élections en Styrie.

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Autriche. Styrie. Mario Kunasek du FPÖ a voté pour les élections en Styrie de ce 24 novembre 2019.

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Le président du FPÖ de Styrie Mario Kunasek et sa femme

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"Vers le bureau de vote"

HC Strache propose de revenir à la tête du FPÖ, puis du FPÖ de Vienne.

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Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache propose, lors d’une discussion sur sa page personnelle Facebook, au FPÖ de revenir à la tête du parti. Il change ensuite la version et propose son retour à la tête du FPÖ viennois en vue des élections de 2020 pour le Parlement de l’État de Vienne / Conseil municipal de Vienne, tout en demandant un vote de la base du parti sur cette question.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/20/hc-...)

23/11/2019

Thierry Baudet prend la parole lors du congrès des Démocrates suédois.

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Pays-Bas et Suède. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet et le député européen du même parti Derk Jan Eppink ont pris, ce 23 novembre 2019, la parole au congrès des Démocrates suédois à propos de l’immigration qui submerge l’Europe.

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Derk Jan Eppink et Thierry Baudet au congrès des Démocrates suédois.

HC Strache se rend à une manifestation contre l’interdiction générale de fumer dans les restaurants.

Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache s’est rendu à une manifestation organisée à Vienne contre l’interdiction générale de fumer dans les restaurants et y a pris la parole.

Jimmie Åkesson, sa concubine et son fils.

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Suède. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson, sa concubine Louise Erixon et leur fils Nils (5 ans) :

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Markus Söder de la CSU refuse toujours toute alliance avec l'AfD.

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Allemagne. Le dirigeant de la CSU (Bavière) Markus Söder a rejeté, une nouvelle fois, toute alliance avec l’AfD, tout en présentant ce parti comme étant un sorte de nouveau NPD [un parti ultranationaliste].

22/11/2019

Autriche : le FPÖ donné à 14 %.

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Autriche. Un sondage Research Affairs donne le FPÖ à 14 %.

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ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

écologistes

FPÖ : patriotes

Neos : libéraux

Informations diffusées à des migrants passant par la route des Balkans.

Balkans. Informations diffusées à des migrants passant par la route des Balkans :

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"Taxi d'Athènes à la frontière de l'Albanie

+38761811965

+38765907324

 

Abu Takub ("le traqueur") à Velika Kladuša (Bosnie)

+905433173661

Télégramme + WhatsApp

 

De l'Albanie au Monténégro

00355672750397

Taxi 300 euros

 

Du Monénégro à la Bosnie

00381640300223

Faybir al-Muhrab ("le contrebandier")

280 euros

 

De la Bosnie à la Slovénie

marcher 3-4 jours

 

De la Slovénie à Trieste (Italie)

500 euros

+4915119628744

 

Abu Maghribi ("le marocain") : taxi en Italie

+393290083615

D'autres taxis à la frontière albanaise sont disponibles à Athènes près de l'usine de sucre."

"Oui aux listes 5 Etoiles, Di Maio désavoué."

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Italie. Revue de presse.

La consultation des militants du M5S sur les élections régionales fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève que la base du M5S préfère que le mouvement se présente seul aux élections régionales plutôt que de s’allier avec d’autres partis ou de s’abstenir. La presse y voit un « désaveu » de la ligne de L. Di Maio : « Les 5 Etoiles en solitaire en Emilie » - ‘’La base vote contre les indications des sommets’’ (Corriere della Sera), « Poussière d’étoiles » - ‘’La base Rousseau désavoue le leader et impose des listes en Emilie et en Calabre’’ (La Repubblica), « Rousseau, le revers à Di Maio » (La Stampa), « Oui aux listes 5 Etoiles, Di Maio désavoué » - ‘’70% votent contre les indications du leader’’ (Il Messaggero), « La base torpille les chefs » (Fatto Quotidiano), « M5S, le revers à Di Maio » (Il Mattino).

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Le Mouvement paralysé » : « A l’instar d’une Némésis, la plateforme Rousseau s’est abattue contre celui qui voulait la manipuler au-delà du seuil de tolérance. 28 000 participants, pratiquement rien, ont décidé la fin d’une époque et probablement la carrière politique de Di Maio. Ce dernier aurait fait mieux de se rendre au Japon pour le G20 au lieu de confirmer au monde que l’Italie n’a pas de ministre des Affaires Etrangères et qui, depuis hier, n’est plus en mesure de diriger ce qui reste du Mouvement 5 Etoiles. Les participants ont ainsi illustré qu’il était inconcevable qu’un parti de gouvernement renonce à participer aux élections régionales. Le désir irrationnel du retour aux origines, à l’enfance heureuse, ne peut pas cacher une réalité amère. Le Mouvement est proche de l’extinction et son leader charismatique Grillo ne sait pas ou ne veut pas revenir sur la scène. Le « clic » des 28 000 s’est abattu également sur lui, en le désavouant. A Rome, on entre dans une phase d’instabilité sans précédents. Le M5S se retrouve sans tête et il est inévitable que sa crise se répercutera sur la majorité. Par ailleurs, la liste 5 Etoiles à Bologne sera conçue contre le candidat du PD, ce qui pourrait lui nuire de manière décisive. C’est comme si on avait allumé une mèche sous le bureau du Président du Conseil. Il est logique d’imaginer que sa législature soit arrivée à son épilogue. Le PD avait espéré pouvoir changer le M5S, d’y voir une sorte de courant externe au nom d’un nouveau bipolarisme. Somme toute, le parti de Zingaretti et de Franceschini a tenté de sauver le pacte électoral. Or, les faits sont allés dans toute autre direction ».

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Le grand spectacle du mouvement 5 crevettes » : « Parmi les nombreuses fragilités de la majorité jaune-rouge, l’aspect peut-être le moins étudié mais qui concerne le véritable point faible de cet exécutif est la fin du « grillisme ». Le gouvernement Conte, né il y a trois mois, doit déjà faire attention à beaucoup de problèmes qui mettent à rude épreuve sa capacité de représenter une rupture par rapport au passé. Il est évident que la question la plus délicate à résoudre pour Conte est celle d’éviter la sortie de l’Europe, après avoir tout fait pour ne pas éloigner l’Italie du reste de l’Europe. L’histoire est très intéressante : après deux ans et demi au gouvernement, le M5S a compris que, pour pouvoir gouverner, sans trop nuire au pays, il faut tout faire pour cacher le « grillisme ». Donc, les Cinq Etoiles ont compris que, pour ne pas trop nuire au pays, ils doivent considérer l’option de disparaître complètement et ne pas participer aux prochaines élections régionales. La dissolution du Mouvement est un élément qui a une certaine importance, également du point de vue parlementaire, parce que la proximité du M5S avec le PD a eu pour résultat de mettre le «  grillisme » devant un miroir. Di Maio est le leader du Mouvement mais désormais il ne contrôle qu’une minorité du Mouvement et Conte, fortement voulu par Di Maio à la direction du gouvernement, est plus proche du PD que du M5S. La disparition du M5S est une bonne nouvelle pour l’Italie qui lutte contre le populisme mais la dissolution du Mouvement peut devenir un problème si elle entraîne un risque de faire tomber le gouvernement. Le « grillisme »  est en train de se dissoudre et le seul qui peut gérer sa fin est son fondateur. Il doit faire vite ».

COULISSES, Corriere della Sera M. Guerzoni « Alarme au dîner de Conte : ‘’Qui sait si nous arriverons au-delà de janvier’’ » : « Conte a voulu un dîner pour ‘’faire équipe’’, détendu et convivial.  Cependant ‘’Luigi’’ (Di Maio) est mis en minorité au sein du M5S et le PD s’inquiète. Si Di Maio admet un ‘’moment difficile’’, le PD craint que les sirènes souverainistes puissent provoquer un séisme au sein du gouvernement. L’insistance avec laquelle Di Maio nie tout conflit avec Conte fait augmenter l’inquiétude mais il ne veut pas être celui qui fera ‘’tomber le gouvernement’’ sur le MSE et il assure n’avoir jamais eu de doutes sur l’action de Conte. Fioramonti sort le premier du restaurant : ‘’ambiance conviviale’’. La plateforme Rousseau met le gouvernement en danger ? ‘’Non’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi : « ‘’C’est un suicide’’, ainsi la direction et Grillo voulaient ériger le rempart face à la marée haute » : « Lundi à Rome, les principaux représentants du Mouvement s’étaient réunis : R. Fico, P. Taverna, les ministres Bonafede, Fraccaro, Spadafora et Patuanelli, le chef de groupe au Sénat Silvestri, M. Bugani et le vice-ministre Cancelleri. En contact téléphoniques participaient Beppe Grillo et David Casaleggio. L’incertitude règne : la volonté générale est de stopper la course, mais personne ne veut en assumer la paternité. D’où la décision de tenter la médiation avec le questionnaire sur Rousseau, jouée comme la carte de la dernière chance. Le résultat est une douche froide. Grillo se mure dans son silence et voit venir des nuages encore plus noirs sur l’alliance PD-M5S. Un des orthodoxes du mouvement aurait dit : ‘’cette consultation est un suicide, nous perdrons, nous irons aux élections anticipées et le M5S disparaitra’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/11/2019

Allemagne : le système est de plus en plus discrédité.

Allemagne. De moins en moins de citoyens croient en la capacité d’action de l’État et du système politique. En effet, un sondage Allensbach, portant sur la question « Avons-nous en Allemagne un État aux capacités d’action fortes ou un État faible ? », indique que 45 % répondent : « plutôt fort ou très fort » et presque le même pourcentage l’inverse. 

Alors que 81% pensaient en 2015 que la stabilité politique était une force de l’Allemagne, ils ne sont plus que 57 %. 51 % estiment que le système politique fait la force de l'Allemagne (contre 62 % en 2015). 26 % estiment que le gouvernement fait la force du pays (contre 49 % en 2015).

Vladimir Poutine reçoit le président patriote suisse Ueli Maurer.

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Russie et Suisse. Le président russe Vladimir Poutine a reçu, ce 21 novembre 2019, le président et patriote suisse Ueli Maurer (UDC).

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Ueli Maurer et Vladimir Poutine

"Di Maio : "Le souverainisme est l’avenir", le plan post-élections pour s’allier avec Salvini."

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Italie. Revue de presse.

Le sort de l’usine sidérurgique de Tarente et celui de la compagnie aérienne Alitalia font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque notamment l’avenir incertain de ces deux usines, jadis fleurons nationaux et désormais en déclin. L’éditorial du Corriere s’interroge sur l’utilité d’un sauvetage d’Etat ‘’couteux’’ et ‘’inutile’’ : « Alitalia sur une voie de garage » - ‘’FS (chemins de fer italien) se défile après l’abandon d’Atlantia’’ (La Repubblica), « Le sauvetage d’Alitalia compromis comme celui de l’Ilva » (La Stampa), « Les deux épines du gouvernement : Alitalia et Ilva » (Sole 24 Ore), « Affaire Ilva, le projet de l’accord » (Il Messaggero), « Ilva, le plan entre le Trésor et Mittal » (Il Mattino).

Sur Twitter, les hashtags #21Novembre et #Azione (en référence au nouveau parti annoncé par l’ex-membre du Parti Démocrate Carlo Calenda), dominent.

ARTICLE Sole 24 Ore « Une loi spéciale et des projets à hauteur d’un milliard en conseil des ministres » : « Le but est d’accélérer la réalisation de projets pour la reconversion économique de Tarente, financés à hauteur d’un milliard. Le dossier sera présenté aujourd’hui au Conseil des ministres par le titulaire du ministère du développement économique, S. Patuanelli (M5S), pour imprimer un coup d’accélérateur à l’affaire de l’ex-Ilva par le biais d’une loi spéciale pour Tarente, avec la nomination d’un commissaire spécial, à l’instar de celui nommé pour Gênes. L’objectif est de ‘’donner des réponses aux citoyens qui, depuis des années, attendent des retombées positives sur le territoire’’ ».

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli : « Le psychodrame du MES » : « Personne ne pense que le gouvernement Conte puisse tomber sur le Mécanisme européen de stabilité (MES). Toutefois la disjonction de la classe politique est en train de rejoindre des pics inquiétants. La matière est sensible, incandescente, comme chaque fois qu’émerge la faiblesse politique de l’Italie par rapport au reste de l’Union et en particulier de l’Allemagne et de la France. Une faiblesse d’autant plus évidente quand l’objet de la discussion, comme dans le cas du MES, est notre dette publique. Comme il arrive trop souvent, nous sommes finis dans le psychodrame. Tous récitent leur rôle sur la scène romaine, mais peu le font avec loyauté. La réforme du Mes n’est pas un roman policier avec beaucoup d’innocents et un seul coupable : c’est le résultat d’un parcours dont tous ceux qui ont eu des responsabilités de gouvernement au cours des dernières années devraient être au courant. »

COULISSES, Il Messaggero, M. Conti « Le président du Conseil défend l’accord avec l’UE uniquement si l’aval à l’Union bancaire est donné » - « La majorité fait bloc, après la distance du M5S, pour rassurer Bruxelles » : « Hier la majorité, et non seulement, s’est compacté autour du gouvernement et à l’hypothèse d’entente sur la réforme du Mes rejointe en juin dernier par le gouvernement Ligue-M5S. L’objectif est de rassurer suite aux craintes croissantes sur l’éventualité que les pays européens devant faire appel au MES doivent nécessairement restructurer leur dette. Avec le risque de créer une méfiance sur les marchés par rapport aux titres italiens ».

ENTRETIEN de Pierre Moscovici, Commissaire européen pour les Affaires Economiques : « ‘’ Le Fonds européen de sauvetage est décisif. Sinon, les banques sont en danger  ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ Il faut changer les règle du Pacte de stabilité qui doivent devenir plus simples pour pouvoir soutenir la croissance. La seule priorité, pour les comptes publics, est la réduction de la dette et l’Italie doit aussi améliorer sa productivité. Le MES est décisif, cette réforme est fondamentale et fait partie d’une ensemble de mesures nécessaires pour renforcer l’union monétaire en cas de choc et pour aider les banques en difficultés ‘’ ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le Mouvement tenté par le volte-face sur Bruxelles » : « L’affrontement sur l’Europe, entre le président du Conseil Giuseppe Conte et le leader de la Ligue Matteo Salvini, est en train de devenir écœurant. Même parce que l’aspect déconcertant de la polémique actuelle ne se base pas sur les tons de la Ligue, parti depuis toujours euro sceptique, comme toute la droite souverainiste, mais sur la nouveauté du retour à l’euroscepticisme du M5S. C’est justement le ministre des Affaires Etrangères, Luigi Di Maio, qui déclare au Corriere qu’il ne veut pas d’autres coups bas contre l’Italie de la part de Bruxelles, démentant ainsi Conte. Ce n’est pas un signal de peu d’importance, étant donné que Di Maio fait partie de la majorité de gouvernement. Le fait que le leader des Cinq Etoiles parle maintenant d’une réforme du MES visant à « asphyxier l’Italie » ouvre un front avec l’Union européenne mais aussi avec le Palais Chigi et le ministre de l’Economie Gualtieri. Cela fait craindre que, pour échapper aux tensions internes du M5S, Di Maio suive Salvini même contre l’UE ».

RETROSCENA La Stampa I. Lombardo « Di Maio : ‘’Le souverainisme est l’avenir’’, le plan post élections pour s’allier avec Salvini » : «  Ce n’est pas Poutine à le dire ni l’un des prosélytes de Steve Bannon mais le ministre des Affaires étrangères d’un gouvernement considéré comme progressiste et pro-européen. Di Maio a rencontré pas mal de personnes ces jours-ci : ministres, secrétaires d’Etat, députés, sénateurs. C’est ce que les coulisses racontent et que l’équipe de Di Maio continue à démentir. Et maintenant le soupçon que le leader aurait un plan à lui commence à s’étoffer, un plan qui prévoit le retour à son bien-aimé Salvini. Certains pensent que Di Maio cherche un prétexte pour la crise, le casus belli pourrait alors être présenté par les élections en Emilie (où le M5S a décidé de ne pas décider si courir ou pas contre le PD et de s’en remettre à l’avis des militants par le biais de la plateforme Rousseau) ou par l’un des coups bas quotidiens qu’il inflige au gouvernement. Le M5S irait alors aux élections avec des ambitions numériques bien plus amoindries – mais avec une certitude : Di Maio serait encore le leader politique – et une stratégie qui s’adresse au Sud. Il l’a dit au siens ‘’j’aimerais terminer le programme commencé avec la Ligue’’. Il l’a répété lors d’une de ses rencontres ‘’j’ai compris que le seul modèle gagnant est celui souverainiste’’. Et puis, ces déclarations de ces derniers temps qui reprend les psaumes souverainistes ‘’Quota 100 ne doit pas être modifié’’ ou ‘’le décret sécurité reste’’. Il parle pratiquement comme Salvini. Ce sont des messages qui ne sont pas passés inaperçus auprès de la Ligue et du Mouvement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)