10/11/2019
Thierry Baudet désire devenir père, puis Premier ministre.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet déclare qu’il veut devenir père, puis Premier ministre.
Davide Heijmans et Thierry Baudet sont fiancés
15:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Styrie : le FPÖ donné en recul à 20-22 %.
Autriche. Styrie. Un sondage en vue des élections du 24 novembre 2019 pour le Parlement de Styrie donne le FPÖ à 20-22 %, soit en recul par rapport au scrutin de 2015 au cours duquel il avait obtenu 26,8 % :
ÖVP : sociaux-chrétiens
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
écologistes
NEOS : libéraux
KPÖ : communistes
Andere : autres
12:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2019
Un ministre libéral néerlandais met en garde les réfugiés syriens face à ce que racontent les médias.
Pays-Bas. Le ministre libéral de gauche (D66) Madame Sigrid Kaag a mis en garde les 150 réfugiés syriens invités à un congrès de son parti à Breda : ils ne doivent pas croire tout ce que racontent les médias néerlandais. De plus, le chef de file du groupe des députés de D66 Rob Jetten a ajouté : « Ne vous laissez pas prendre la tête par ce que vous voyez sur les médias sociaux ou à la télévision. »
(https://tpo.nl/2019/11/09/sigrid-kaag-d66-waarschuwt-syri...)
23:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Libérés."
Italie.
"Libérés. 9 novembre 1989. 9 novembre 2019. L'Europe s'est libérée du communisme. Aujourd'hui, libérons la des eurocrates."
19:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Trente ans de la chute du Mur. Nous sommes un peuple !"
Allemagne. La co-dirigeante du groupe des élus de l'AfD au sein de la Chambre des députés Alice Weidel : « Trente ans de la chute du Mur. Nous sommes un peuple ! » :
16:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les co-dirigeants de l’AfD Jörg Meuthen et Alexander Gauland fêtent la chute du Mur de Berlin.
Allemagne. Les co-dirigeants de l’AfD Jörg Meuthen et Alexander Gauland fêtent la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, en tant qu’événement heureux de l’histoire allemande. Meuthen estime que la liberté d’expression est actuellement à nouveau menacée, mais que tôt ou tard l’esprit de la liberté fait tomber chaque mur.
Jörg Meuthen et Alexander Gauland
14:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Meeting de fin de campagne de Vox à Madrid.
Espagne. Ce vendredi 9 novembre 2019, Vox a tenu un meeting de fin de campagne électorale à Madrid pour le scrutin législatif du 10 novembre 2019.
Le dirigeant de Vox Santiago Abascal (à droite)
02:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2019
Deux ans après les législatives, l'AfD n'a toujours pas un poste de vice-président de la Chambre des députés.
Allemagne. Une majorité des députés ont voté contre l’élection de Paul Viktor Podolay de l’AfD au poste de vice-président de la Chambre des députés. 189 ont voté pour, 430 contre et 19 se sont abstenus. Le soutien de 355 députés étaient nécessaire à l’élection de Paul Viktor Podolay. Ce dernier avait déjà échoué lors d’une première tentative à la fin du mois de septembre 2019.
Auparavant, Albrecht Glaser, Mariana Harder-Kühnel et Gerold Otten avaient échoué eux-aussi, chacun à trois reprises. Depuis les législatives de septembre 2017, l’AfD ne dispose toujours pas d’un vice-président de la Chambre des députés alors que le règlement de cette assemblée prévoit que chaque groupe reçoive une vice-présidence de la Chambre, mais que le candidat doit obtenir une majorité.
Dans un cas semblable, rien n’est prévu dans le règlement. L’AfD présente le rejet de ses candidats en tant que non-démocratique, alors que les députés des autres partis qui n’ont pas voté pour les candidats de l’AfD mettent en avant les idées politiques des candidats présentés par l’AfD, des déclarations anciennes de ces derniers ou le rejet de l’AfD.
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’éloge de la compétition entre les deux Matteo."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE Sole 24 Ore M. Perrone « Mattarella : ‘’Des solutions urgentes’’ » : « Ce n’est pas un hasard si Giuseppe Conte s’est rendu hier au Quirinal pour faire part au Président de la République du drame du dossier concernant Ilva. Depuis lundi, le Quirinal suit l’affaire de près et avec la plus vive attention. D’où l’appel au Gouvernement pour trouver des solutions dans des temps courts. Les conséquences sur les travailleurs est la principale préoccupation du Président Mattarella. Conte a fait part du résultat négatif de la rencontre avec ArcelorMittal mais aussi de la volonté de l’exécutif de négocier pour arriver à un accord pouvant permettre la continuité du site sidérurgique. G. Conte est conscient que sur le dossier Ilva c’est le destin même du gouvernement qui est en jeu. Sur les plateaux de Porta a Porta (Rai Uno), le Président du Conseil a confirmé vouloir ‘’revoir dans les prochaines heures’’ les représentants de Mittal, sans exclure la possibilité de l’intervention de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP) et d’une nationalisation en cas d’échec des négociations ».
SONDAGES, Il Messaggero, M. Ajello: « Le Président du Conseil s’effondre dans les sondages (-11 pts) et mise sur l’Ilva pour reprendre du souffle » : « Selon le sondage de SWG, depuis le mois de septembre, Giuseppe Conte a vu une perte progressive de sa côte de popularité, désormais à 40%. Sur l’affaire Ilva, le Président du Conseil a voulu prendre en main le dossier en se proposant comme modèle d’un pays qui ne veut pas abandonner les travailleurs et qui veut miser encore sur le Sud de l’Italie. D’où l’annonce, sur les plateaux de Porta a Porta (Rai Uno), d’un plan d’investissement ‘’extraordinaire’’ pour le Sud. Ce changement d’attitude s’explique aussi par des raisons politiques : le besoin de tenir uni les partenaires de majorité. Conte est populaire surtout auprès des électeurs du M5S (92%), suivis par ceux du PD (65%), mais aussi encore auprès de l’électorat du centre droit (20%) et de la Ligue (17%) ».
ENTRETIEN de Matteo Renzi, leader d’Italia Viva : « Les élections anticipées, un suicide de masse » (La Repubblica) : « ‘‘ La législature doit arriver jusqu’en 2023 et sans de nouveaux impôts, pour éviter la défaite des régions et des collèges uninominaux. Le PD doit bien réfléchir, les élections anticipées seraient un suicide de masse, il faut travailler ensemble à un pacte pour la croissance et il ne faut pas gâcher l’effet positif de l’accord Etats-Unis-Chine sur les droits de douane. Je suis en train de voyager beaucoup, personne ne se demande s’il y aura une nouvelle récession, mais plutôt quand elle arrivera. Il faut absolument trouver une solution pour l’ILVA, quand j’étais au gouvernement j’ai passé des nuits blanches pour maintenir l’usine sidérurgique ouverte et maintenant on ne peut pas tout arrêter à cause de la cupidité de M. Mittal. La question de l’immunité pénale n’est pas du tout la raison de la décision d’Arcelor- Mittal de résilier son offre d’achat mais, tout simplement, un alibi pour virer 5 000 travailleurs. L’ILVA et l’Alitalia sont des questions du gouvernement précédent mais aujourd’hui la responsabilité est du gouvernement PD-M5S qui doit trouver des solutions et des alternatives à tout ce que les populistes ont fait jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, nous soutenons le président du Conseil Conte et son exécutif, mais demain je ne sais pas ».
EDITORIAL Il Foglio C. Cerasa « L’éloge de la compétition entre les deux Matteo » : « A la fin, les seuls partis qui ont sérieusement pris en compte la concurrence déclenchée par la scission de Renzi ne se trouvent pas à l’intérieur de l’actuelle majorité mais sont dans l’opposition. Berlusconi a annoncé la naissance d’un nouveau parti, Altra Italia, où pourrait naitre ‘’mon successeur’’ dans la perspective d’éviter que le bassin électoral de Forza Italia ne soit aspiré par le mouvement de Renzi. Un autre leader à avoir pris au sérieux Renzi est Salvini. Entre les deux Matteo, il existe en effet une compétition sur une tranche d’électorat du centre droit. Face à Forza Italia en difficulté, la Ligue extrémiste pourrait être tentée par un revirement plus modéré. Cela a été constaté dans les récentes déclarations de Salvini ‘’je ne travaille pas pour sortir de l’euro’’, ‘’je ne pense pas à un Italexit’’, ‘’celui qui remet en doute mon atlantisme mérite ma moquerie’’ et encore ‘’sur le modèle de démocratie entre Moscou et Washington il ne fait aucun doute que je préfère le second’’. Et encore l’ouverture sur la candidature de Draghi comme successeur de Mattarella : ‘’Why not ?’’. Le fait que la confrontation avec l’autre Matteo ait poussé Salvini à changer est une bonne nouvelle. Cela devrait faire réfléchir aussi les partis de la majorité avant qu’ils n’offrent le témoin et les pleins pouvoirs à Salvini ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : une partie importante des nouveaux électeurs de l'AfD est venue de l'abstention.
Allemagne. Thuringe. Lors des élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe, une partie importante des nouveaux électeurs de l'AfD est venue de l'abstention.
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
Andere : autres
FDP : libéraux
Nichtwähler : abstentionnistes
Neuwähler : nouveaux électeurs / verstorben : décédés
Zuzug : ceux qui ont aménagé en Thuringe / Wegzug : ceux qui ont quitté la Thuringe
01:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : résultats définitifs des élections pour le Parlement.
Allemagne. Thuringe. Lors de l’annonce des résultats définitifs des élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe, le parti libéral FDP passe bien le seuil des 5 % nécessaires afin de siéger à l’assemblée.
Pourcentages :
Gains et pertes :
Répartition des sièges :
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
(https://www.bvoltaire.fr/allemagne-deroute-electorale-pou...)
01:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2019
L'importation de réfugiés par avion vers l'Allemagne se poursuivra.
Allemagne. Les images de 154 réfugiés somaliens arrivant par avion à Kassel avaient tourné sur les réseaux sociaux. Une réponse du gouvernement fédéral à une question du député fédéral de l'AfD Steffen Kotré montre que l'Allemagne s'est engagée à réinstaller en 2018-2019 jusqu'à 10.200 réfugiés sélectionnés dans le cadre du programme de réinstallation de l'Union Européenne, dont 6.000 provenant de camps de réfugiés en Turquie.
Pour chacun de ces réfugiés, l‘Allemagne reçoit 10.000 euros du Fonds d’Asile et de Migration de l’Union Européenne.
(http://eurolibertes.com/politique/entretien-steffen-kotre...)
21:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Émission de Radio Synthèse sur Radio Libertés avec Lionel Baland.
France et Europe. Émission de Radio Synthèse avec Lionel Baland sur les partis patriotiques en Europe et à propos de l’ouvrage sur Pierre Nothomb :
https://www.tvlibertes.com/tour-deurope-des-populismes-sy...
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/04/lio...)
15:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
" L’agonie d’une alliance sans âme."
Italie. Revue de presse.
La décision d’Arcelor-Mittal de résilier son offre d’achat pour l’usine sidérurgique Ilva de Tarente fait toujours la Une des médias transalpins et l’ouverture des journaux télévisés. La presse se focalise aujourd’hui sur les déclarations du Président du Conseil Italien qui juge « inacceptable » le plan d’Arcelor-Mittal qui prévoit la suppression de 5 000 emplois. Les commentateurs soulignent également les divisions au sein du gouvernement entre le PD et M. Renzi favorables à un compromis et le M5S enclin à une « ligne dure » : « Ilva, le ‘’stop’’ de Conte à Arcelor » - ‘’Le Président du Conseil juge inacceptable le plan prévoyant la suppression de 5 000 emplois proposé par la société’’ (Corriere della Sera), « Fumée noire pour l’Ilva et pour le gouvernement » - ‘’Le rachat par l’Etat n’est pas exclu’’ (La Repubblica), « Mittal demande 5 000 suppressions d’emplois » (La Stampa), « Ex-Ilva, le gouvernement et Arcelor négocient mais le M5S se met de travers » (Sole 24 Ore), « Ex-Ilva, le gouvernement se divise » - ‘’Le PD et Renzi pour l’immunité, le M5S pour la ligne dure’’ (Il Messaggero), « Ilva, Mittal va de l’avant et le gouvernement se divise » (Il Mattino), « Di Maio va contre les travailleurs » - ‘’Même Zingaretti s’énerve’’ (Il Giornale).
COULISSE, Il Messaggero, A. Gentili: « Conte se range avec le M5S. Pd : de cette façon l’entreprise meurt » : « Sur le destin de la plus grande aciérie d’Europe, le gouvernement jaune-rouge oscille. Et oscillera. Beaucoup. Au point d’imposer un renvoi de toutes les décisions, vu le manque de positions communes. Le gouvernement a oscillé si fort qu’il a alarmé Mattarella, déjà très préoccupé pour le destin de l’ex Ilva, sur le destin de la législature »
ENTRETIEN de Dario Franceschini, ministre de la Culture et chef de délégation PD pour le gouvernement Conte II « Un nouveau pacte avec Renzi et M5S, arrêtons les ruses, on décide ensemble » : « Franceschini ne cite jamais Di Maio ou Renzi, mais c’est bien à eux qu’il s’adresse quand il évoque des ‘’passages compliqués’’ qui attendent la majorité. ‘’L’examen de la loi de finances va bientôt être présentée au Parlement, c’est un rendez-vous qui est toujours épineux même quand les majorités sont homogènes et sont le fruit d’une alliance électorale. Il faut un pacte de méthode : les éventuelles modifications à la loi de stabilité et à d’autres décrets futurs, doivent être concordées au préalable au sein de la majorité. Sans ruses, de manière collégiale, abandonnant l’idée de vouloir battre le partenaire de gouvernement. Autrement, nous risquons de répéter le scénario du précédent gouvernement M5S-Ligue, qui a ensuite déraillé. Doit-on rester ensemble uniquement par peur de Salvini ? C’est la raison pour laquelle je propose un second pacte : laisser aux territoires la possibilité d’évaluer les conditions pour se présenter aux électeurs de manière unie et pas les uns contre les autres’’ »
COMMENTAIRE, La Stampa, G. Orsina « Un gouvernement plus rouge que jaune » : « On ne pouvait pas prévoir qu’une fois au gouvernement, les jaunes auraient fini par prévaloir sur les rouges. Au contraire, il aurait été normal d’imaginer que le PD, fort d’une habitude du pouvoir, aurait facilement apprivoisé les naïfs 5 étoiles. Le M5S n’est pas une force de gouvernement, ni de stabilité, c’est une force d’opposition, de rupture, de déstabilisation. Pour les démocrates, le discours est à l’inverse. Dans ce cas, la forme (responsabilité, stabilité, conservation du pouvoir) est plus importante que les contenus. Une fois qu’il est né, le gouvernement doit donc survivre, presque, à tout prix. Le PD a perdu sa base programmatique, suite à la crise globale de la gauche et après s’être transformé en une « force » de système. Il n’a plus son meilleur négociateur, Renzi, qui au contraire, est contre lui. Selon toutes probabilités, le phénomène populiste durera. Et s’il est destiné à durer, il doit être mis au service de la démocratie. Il n’y a pas d’alternatives à la « romanisation » des barbares mais il est illusoire de penser qu’elle pourra s’accomplir sous le contrôle diligent et sévère des partis de l’establishment. Ils sont trop faibles désormais. Les barbares peuvent être romanisés seulement par la réalité des faits »
EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « L’agonie d’une alliance sans âme » : « Une vieille question est en train de revenir à l’ordre du jour, avec la crise d’un gouvernement qui ne sait pas s’il veut survivre sans âme ou plutôt se confier au suicide assisté, en mettant fin à sa courte existence. Naturellement, les protagonistes de cette aventure sans nom voudraient continuer, parce qu’ils sont une minorité dans le pays, face à la vague de droite. Aucun d’entre eux n’a intérêt à se soumettre aux élections. Mais l’organisme politique qu’ils ont créé, c’est-à-dire le gouvernement et sa majorité, n’est pas vital, il végète. Après avoir bloqué la prétention des « pleins pouvoirs » de Salvini, le gouvernement n’a pas encore trouvé la signification politique de son pouvoir, de son sentiment républicain, de son esprit qu’il pourrait indiquer à l’opinion publique. De même, il n’a pas trouvé de raison d’exister pour répondre aux besoins et aux attentes. Il a décidé de continuer ensemble, même sans avoir quelque chose en commun, même sans une dénomination commune, comme s’il ignorait sa mission et sa nature politique. Le résultat est une fragilité permanente, face à laquelle la politique est faible et ne suit pas une identité sûre, avec laquelle choisir et décider une ligne politique précise, mais plutôt une existence au jour le jour, basée sur une alliance qui semble être un sac vide ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : la Ligue donnée à 34,2 % et Frères d'Italie à 10 %.
Italie. Un sondage EMG donne la Ligue à 34,2 % et Frères d'Italie à 10 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italie Viva : centre-gauche / centre (de Matteo Renzi)
13:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Séance de dédicaces de Lionel Baland à la Nouvelle Librairie à Paris.
France. Séance de dédicaces ce 6 novembre 2019 à la Nouvelle Librairie.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/03/lio...)
13:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2019
Le non de Mattarella au Cardinal Ruini qui veut ouvrir un dialogue avec Salvini.
Italie. Revue de presse.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, A Polito : « Tentatives de suicide (politique) » : « De la TVA à l’ILVA, c’est l’histoire d’un gouvernement dont la pérennité sera peut-être longue, mais s’il continue comme ça, ce ne sera pas forcément une bonne chose. Il existe l’illusion que plus les sondages baissent et plus le gouvernement durera, pour éviter une catastrophe électorale. On attend les élections en Emilie-Romagne en janvier et, si on survit, il y aura les nominations des organismes au printemps et puis on verra. Ce n’est pas ainsi que cela devrait fonctionner. Normalement soit les gouvernements fonctionnent, soit ils tombent. La triste condition du gouvernement Conte 2 s’explique par une raison très simple : il n’a pas de majorité. Il ne l’a pas parmi les citoyens. Il ne l’avait déjà pas à sa naissance, mais on imaginait qu’il aurait pu réunir tous ceux qui ne voulaient pas confier « les pleins pouvoirs » à Salvini. Au contraire, quelques semaines ont suffi à faire comprendre que l’objectif principal du gouvernement jaune-rouge, c’est-à-dire arrêter l’ascension de Salvini et le faire oublier, était un échec. Les relations entre les partis de majorité ne sont pas basées sur un accord réciproque pour bien gouverner. Et maintenant, il y a Renzi qui chercher désespérément des voix au détriment de tous, même s’il continue de répéter qu’il est paisible. Mais Matteo Renzi a beaucoup mois de poids dans les sondages que l’autre Matteo. Le climat des disputes continue au sein du gouvernement et le ‘’festivals des impôts‘’ organisé à l’occasion de la loi de finances a été une véritable ‘’tentative de suicide politique‘’, affectueusement assistée par Italia Viva. Pour éviter le désastre, il faut changer radicalement les choses. La ministre des Politiques Agricoles Bellanova, à la suite du communiqué d’Arcelor Mittal sur l’ILVA, demandait au gouvernement d’intervenir rapidement : voilà quelque chose qui ne va pas, les ministres, et leurs partis, doivent se rappeler que ce sont eux qui constituent le gouvernement. Le président du Conseil doit absolument assumer les responsabilités qui lui avaient déjà échappé lors du gouvernement précédent ».
EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Le M5S d’acier écrase le PD » : « Un nom domine dans les chroniques dédiées au désastre de l’Ilva, c’est celui de Barbara Lezzi, sénatrice du M5S et ancienne ministre pour le Sud dans le gouvernement Conte I, suspectée de désir de vengeance après son exclusion du nouvel exécutif. Carlo Calenda, mais pas seulement lui, l’estime responsable de la rupture avec Arcelor Mittal : son amendement qui a éliminé le bouclier judiciaire, garantie pour l’investisseur étranger, aurait provoqué sa fuite. A ce stade, il semble exagéré de mettre tout sur son dos, même si par ailleurs elle symbolise bien l’idéologie têtue du M5S, se déclarant fière de l’issue de cette affaire. Les responsabilités sont aussi à recherchées dans les autres partis, qui promettent de manière téméraire de repérer vite (sic) un autre acheteur sur la scène internationale. Comme le dit Calenda, tout autre investisseur voudrait les mêmes garanties légales que celles que Mittal demandait. Revenons à la figure de Barbara Lezzi : elle incarne, mieux que personne, la classe dirigeante inexistante du M5S, inexistante et sans compétences mais en mesure de contaminer négativement le PD. Face aux 5 étoiles, le PD cède et est passif de manière surprenante. Le PD, de par son expérience et sa tradition, devait phagocyter les « inexperts » du M5S pour finir par rendre convaincante l’alliance sur le terrain des contenus et des réformes. Mais c’est l’inverse qui est en train de se produire ».
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero S. Canettieri « Le silence de Di Maio représente de fait une ouverture qui est contestée par la base du M5S » : « Ces dernières heures, Di Maio a suivi l’affaire avec Patuanelli sans faire de déclarations publiques, laissant « l’initiative à Conte ». Cela laisse comprendre que Conte devra assurer ses obligations et les éventuels mérites. Or, si une solution devait être trouvée, cela pourrait susciter des étincelles au sein du M5S. La possibilité d’un bouclier judiciaire pour ArcelorMittal serait votée par le PD, avec la Ligue et la droite. Les 5 Etoiles sont plutôt orientés vers le non. Nous assisterions alors à une sorte de répétition du vote sur la TAV, qui avait vu les 5 Etoiles en minorité. Le psychodrame est donc surtout au sein du M5S. Pour plusieurs de leurs sénateurs, il s’agit d’une question de principe, une question identitaire. Comme cela fut pour la liaison Turin-Lyon (TAV) »
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. T. Meli : « Ça suffit avec ceux qui veulent nous mettre en difficulté. Le stop de Zingaretti » : « Même la patience de Nicola Zingaretti a des limites. Il ne supporte plus la mauvaise pente prise par le gouvernement et par la majorité. Il ne se réfère pas seulement à Matteo Renzi, leader d’Italia Viva qui, selon lui, est en train de « mettre en difficulté le PD » par « une action de bas niveau », mais il pense aussi au comportement de Giuseppe Conte, qui ne le convainc pas du tout. En outre, Zingaretti a été aussi surpris par la rapidité avec laquelle Luigi Di Maio a rejeté toute hypothèse d’alliance avec le PD pour les prochaines élections régionales. Le leader du PD n’est donc plus disposé à tout supporter, chacun devra assumer les responsabilités de son rôle et éviter toutes les polémiques. On peut gouverner ensemble comme des alliés et non comme des ennemis ».
ARTICLE La Repubblica, G. Casadio « Le non de Mattarella au Cardinal Ruini. Eloge des catholiques qui œuvrent dans le domaine social. ‘’Que la politique ne soit pas inhumaine’’ » : « A l’occasion de la cérémonie en l’honneur de Zaccagnini, leader historique de la Démocratie Chrétienne, à Ravenne, Sergio Mattarella en a profité pour répondre de manière indirecte au Cardinal Ruini, qui s’est dit favorable (dans un entretien au Corriere) à l’ouverture d’un dialogue entre l’Eglise et Salvini : ‘’la foi authentique doit être vécue de façon laïque’’, a dit le Président. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Andreas Kalbitz exige le démantèlement des centres qui servent de base arrière aux éléments de gauche radicale.
Allemagne. Le chef de file de l’AfD au Brandebourg Andreas Kalbitz exige, à la suite des émeutes qui ont engendré de lourdes blessures à des policiers le 3 novembre 2019 au sein du quartier de Friedrichshain-Kreuzberg à Berlin, le démantèlement des centres qui servent de base arrière aux éléments de gauche radicale qui exercent des actes de violence.
12:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Horst Seehofer désire renforcer les contrôles aux frontières.
Allemagne. Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer (CSU) désire renforcer les contrôles aux frontières à la suite du fait qu’un libanais, chef de clan, est revenu en Allemagne.
11:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/11/2019
En cas de nouvel afflux de migrants, l’AfD désire que des soldats soient envoyés aux frontières.
Allemagne. En cas de nouvel afflux de migrants en direction de l’Allemagne, l’AfD désire que des soldats soient envoyés aux frontières du pays.
23:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quels sont les moyens les plus importants que les partis politiques doivent utiliser lors de campagnes électorales ?
Royaume-Uni. Un sondage YouGov pose la question suivante : « Quels (un ou deux) sont les moyens les plus importants que les partis politiques doivent utiliser lors de campagnes électorales ? ». Les jeunes estiment que les campagnes en ligne seront les plus importantes pour obtenir un bon résultat lors des législatives de 2019. Les personnes âgées pensent que l'utilisation de la radio-télévision et du porte-à-porte sont les moyens les plus importants.
(Selon la classe d'âge)
Débats TV / Internet / TV-radio / porte-à-porte / brochures de parti
13:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Francis Bergeron dans Présent sur l'ouvrage de Lionel Baland à propos de Pierre Nothomb.
France et Belgique. L'écrivain Francis Bergeron consacre, au sein du quotidien Présent de ce samedi 2 novembre 2019, un long article à l'ouvrage de Lionel Baland sur Pierre Nothomb.
13:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : des cadres de la CDU désirent des discussions avec l'AfD.
Allemagne. Thuringe. Une demande, émise par le vice-président du groupe des élus de la CDU au sein du Parlement de Thuringe Michael Heym, d’un rapprochement avec l’AfD provoque des tensions au sein de la CDU, des critiques, mais aussi un soutien : 17 cadres de la CDU de Thuringe ont, au sein d’un écrit, demandé que la CDU accepte de discuter avec l’AfD, sans citer ce parti ouvertement au sein de ce papier.
(https://www.bvoltaire.fr/allemagne-deroute-electorale-pou...)
12:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Ilva, Arcelor Mittal rend les clés."
Italie. Revue de presse.
La décision du groupe Arcelor-Mittal d’annuler son offre de rachat de l’usine de l’acier Ilva de Tarente fait les gros titres des médias transalpins. La presse souligne les craintes sur l’avenir de la société et des 10 000 emplois concernés et reprend les déclarations du gouvernement appelant au maintien des engagements d’Arcelor : « L’affaire Ilva secoue le gouvernement » - ‘’10 700 emplois en danger, le Quirinal fait pression pour trouver une solution’’ (Corriere della Sera), « Sur la peau de l’Ilva » - ‘’Arcelor Mittal annonce l’adieu après la fin de l’immunité juridique’’ (La Repubblica), « Mittal, adieu à Ilva et ouverture de la crise de l’acier » - ‘’Conte : ils cherchent un prétexte’’ (La Stampa), « Ilva, Arcelor Mittal rend les clés » (Sole 24 Ore), « Le revers de l’acier » (Il Messaggero), « Fuite de l’Italie » (Il Mattino), « Mittal, le dernier chantage » (Fatto Quotidiano).
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « L’environnement et la justice déchirent l’exécutif » : « Après l’impôt sur le plastique jetable, abandonné après avoir découvert que la plupart des entreprises qui sont concernées se trouvent en Emilie-Romagne (la région où l’on votera en janvier et qui déterminera l’avenir du PD), c’est l’affaire Ilva qui tombe sur la tête du gouvernement au moment le moins indiqué : l’arrivée de la loi de finances au Parlement. Zingaretti est de plus en plus nerveux en raison de l’activisme de Renzi qui a dit dans un entretien au Messaggero que le gouvernement pouvait aller de l’avant ‘’avec ou sans Conte’’. L’affaire de Tarente est emblématique des difficultés du gouvernement de trouver un équilibre sur des thématiques délicates comme l’environnement et la justice. Arcelor Mittal a décidé de se retirer après que le Conte II ait décidé de démentir le gouvernement Conte I en retirant le « bouclier pénal » demandé par les acheteurs. C’est surtout le M5S qui s’y était farouchement opposé, engagé depuis toujours du côté de l’Ilva. Le PD avait prévenu que cette décision rendrait ingérable l’usine, puis il a fini par plier, tout comme Italia Viva. Avec le résultat de se retrouver avec le même problème qu’avant, avec le risque de la perte de milliers d’emplois ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, sénateur et leader de la Ligue : « Je cherche le dialogue avec les catholiques. Je rencontrerai Ruini et pas seulement lui » : « ‘’Je cherche un dialogue avec les évêques, le monde catholique. Il s’agit d’une ouverture extraordinaire.’’ ‘’On ne finit jamais d’apprendre. Mais sur la famille, la défense de la vie et de la liberté d’éducation je suis déjà aligné aux positions de l’Église.’’ ‘’Je rencontrerai Ruini de façon réservée. Je veux parler avec lui et avec les nombreux catholiques qui montre de l’intérêt pour mes idées ‘’. ‘Je ne considère pas que le vote en Émilie-Romagne sera crucial mais à gauche il y a une grande préoccupation. Il y a en jeu le vote des citoyens de ces territoires’’. ‘’Tout ce qui peut aider à nous apporter plus de votes est bienvenu ; je ne suis pas jaloux (de Altra Italia de Berlusconi)‘’. ‘’Si nous votions aujourd’hui le centre droit aurait la majorité absolue et gouvernerait le pays ‘’. Q : Vous affirmez que ce gouvernement est « l’ennemi du Sud ». ‘’ Le cas d’Ilva est le plus éclatant. Mais des crises d’entreprises existent en Sicile et en Campanie aussi ; avons-nous oublié Whirlpool ? Et quel sera le destin d’Alitalia ?’’. »
ARTICLE, La Repubblica, S. Bignami : « Emilie, les premiers sondages : ‘’ La droite n’est pas devant, ce sera un face à face » : « Pour les prochaines élections régionales en Emilie Romagne, le jeu est ouvert, voire très ouvert, et tous les premiers sondages confirment que le résultat ne sera pas du tout évident. La Ligue est le parti le plus fort mais la popularité de Stefano Bonaccini, PD, président actuel de la Région, est à 48 % tandis que celle de Lucia Borgonzoni, Ligue, est à 31 %. La conquête de la Région Emilie Romagne ne sera pas du tout une promenade pour la droite comme elle l’a été en Ombrie ».
ARTICLE, La Stampa, F. Paci « Le Sud en récession en 2019, l’écart avec le Nord se creuse » : « D’après le rapport annuel du Svimez, le Sud et le Nord de l’Italie n’ont jamais été aussi éloignés. Malgré le revenu de citoyenneté (avec un impact quasiment nul sur l’emploi) et les promesses de la politique, le Mezzogiorno demeure un monde à part. A part le fait que l’économie stagne plus qu’ailleurs, on remarque environ deux millions de personnes émigrées, dont la moitié est en-dessous de 34 ans et le quart dispose d’une licence universitaire. L’écart avec les régions du Nord est passé en dix ans de 16,9% à 21,6%, soit un écart de 3 millions d’emplois. Auquel s’ajoute la crise démographique. Le Sud est en train de se vider. Le Président du Conseil Conte a annoncé un ‘’plan pour le Sud’’ d’ici la fin de l’année. Mais c’est une course contre la montre ».
ARTICLE La Stampa L. Cresci « Les ultras contre Ballotelli embarrassent le monde du foot mais pas Salvini » : « Le chef des ultras de l’Hellas de Vérone et représentant de Forza Nuova, Luca Castellini a dit : ‘’Ballotelli est Italien parce qu’il a été adopté mais il ne sera jamais complètement Italien’’. Le ministre du Sport Spadafora a encouragé le maire de Vérone, qui avait démenti les cris racistes, de ‘’revoir les vidéos du match’’. La secrétaire d’Etat à l’instruction, Lucia Azzolini (M5S), a pour sa part ajouté ‘’j’aimerai savoir ce qu’en pense un tifoso comme Salvini’’. Or, Salvini a répliqué ‘’Ballotelli ? Nous n’avons pas besoin de phénomène. Avec 20 000 emplois en danger de l’Ilva, c’est le dernier de mes problèmes. Un ouvrier de l’Ilva vaut pour moi dix fois plus que Ballotelli’’, assure-t-il en évitant de faire des critiques sur ces cris racistes. Sur les réseaux sociaux, le footballeur a répliqué ‘’les amis, ici ce n’est plus de foot que l’on parle. Ce sont des situations sociales et historiques plus grands que vous, vous êtes en train de devenir fous, réveillez-vous, ignorants’’. Entretemps, la police est en train d’enquêter sur les auteurs des cris racistes ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/11/2019
Italie : la Ligue donnée à 34,1 %, Frères d'Italie à 8,9 % et le M5S à 16,8 %.
Italie. Un sondage SWG donne :
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva (de Matteo Renzi) : centre-gauche/centre
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