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04/11/2019

Marie d’Armagnac interviewée par TVLibertés sur Matteo Salvini.

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Italie. Interview de la journaliste Marie d’Armagnac par TVLibertés sur Matteo Salvini :


État de Berlin : l'AfD et la CDU empêchent l'élection d'un magistrat post-communiste.

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Allemagne. État de Berlin. Lors de l’élection à la Cour constitutionnelle de l’État de Berlin, le 31 octobre 2019, de magistrats, la candidate sociale-démocrate (SPD) et le candidat démocrate-chrétien (CDU) ont obtenu la majorité de 100 voix sur 160 nécessaires au sein du Parlement de l’État de Berlin, alors que la candidate des post-communistes de die Linke a échoué.

La CDU, le SPD et die Linke s’étaient pourtant mis d’accord sur le vote pour ces trois candidats. Le scrutin étant secret, la CDU estime qu’il n’est pas possible de déterminer que ce sont les élus de la CDU qui n’ont pas voté pour la candidate post-communiste.

Le dirigeant du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de l’État de Berlin Georg Pazderski se félicite de la situation et estime que son parti et la CDU ont barré la route à une candidate de gauche radicale. L’AfD considérait que cette candidate manque d’expérience dans le domaine.

Lionel Baland sera sur Radio Libertés ce jeudi 7 novembre 2019 à partir de 18h, dans l'émission Synthèse.

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France.

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(https://www.tvlibertes.com/emission/podcast)

Thuringe : si la CDU et le FDP ne rejetaient pas l'AfD, celle-ci obtiendrait le poste de ministre-président.

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Allemagne. Thuringe. Lors des élections pour le Parlement de Thuringe du 27 octobre 2019, les patriotes de l’AfD ont obtenu 22 sièges sur 90, les démocrates-chrétiens de la CDU 21 sièges et les libéraux du FDP 5 sièges. En conséquence, si la CDU et le FDP ne rejetaient pas toute alliance avec l’AfD, l’AfD obtiendrait le poste de ministre-président de Thuringe au sein d’une coalition AfD-CDU-FDP.

(https://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp...)

"Budget, il manque encore 2 milliards."

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Italie. Revue de presse.

L’élaboration de la loi de finances fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse revient notamment sur la polémique autour de la mise en place d’une « taxe plastique » souhaitée par le leader du M5S, L. Di Maio, qui insiste sur la nécessité d’un « tournant écologique», mais qui est  fortement critiquée par Viva Italia (Renzi) et les industriels du secteur : « Entente difficile sur le budget, le défi au Parlement » (Corriere della Sera), « ‘’Taxe sur le plastique’’ : Gualtieri ouvre aux modifications » - ‘’Viva Italia exulte, Zingaretti : stop aux ruses’’ (La Repubblica), « Budget, il manque encore 2 Mdls » - ‘’Le budget arrive au Sénat, bagarre sur le plastique’’ (Il Messaggero), « Fonds aux communes, le Sud pénalisé » (Il Mattino), « Gouvernement de plastique » (Il Giornale), « Tous les mensonges sur le plastique » - ‘’Les entreprises italiennes déplorent des mesures déjà adoptées en Europe’’ (Fatto Quotidiano). 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Loi de finances, duel sur les taxes. Gualtieri disponible, coup de frein de Di Maio » : « La loi de finances arrive au Sénat avec deux semaines de retard mais les problèmes semblent encore nombreux. On prévoit des centaines d’amendements, même de part de la majorité gouvernementale et Italia Viva est mobilisé contre la nouvelle taxe sur les véhicules d’entreprises. Le ministre Gualtieri affirme qu’il est surprenant que la majorité fasse de la propagande contre sa propre loi de finances. Il est intervenu aussi sur la « plastic tax », en confirmant qu’il est ouvert à des modifications. Moins disponible, Luigi Di Maio défend avec acharnement cette mesure. »

COMMENTAIRE, La Repubblica de dimancheS. Folli: « Quel est le jeu de Renzi?» : « Dans le fonds, Renzi n’a pas tort quand il indique les contradictions d’une politique économique sans courage, ayant tendance à taxer les classes moyennes déjà ciblées par le fisc. Ce n’est pas un hasard si Italia Viva vise à devenir le point de repère de cet électorat. Toutefois, il ne suffit pas de se vanter de ne pas avoir fait augmenter la TVA. Comme l’a dit Calenda, n’importe quel gouvernement aurait eu intérêt à cela. Il ne suffit pas, non plus, de s’attaquer à l’impôt sur le plastique ou aux voitures d’entreprises. Un parti « no tax » comme se déclare Renzi, devrait avancer des propositions plus téméraires pour trouver des ressources alternatives. Renzi, qui ne peut pas se permettre d’élections anticipées car son parti est à peine né. Il rejette l’idée d’un affrontement frontal contre Conte. Mais l’attentisme risque de favoriser Salvini ».

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro « Berlusconi lance l’Altra Italia » : « Berlusconi sait bien que s’il veut éviter la fin de Forza Italia il doit donner des réponses. Interviewé par Bruno Vespa, il dit vouloir réfléchir ‘’à la création de deux ou trois noyaux de Altra Italia dans chaque région, en tirant le meilleur des listes civiques qui s’inspirent de nos valeurs. Une structure jeune qui puisse se fédérer avec Forza Italia. C’est de là que pourra arriver mon successeur‘’. Selon le Cavaliere, il est indispensable aujourd’hui de récupérer au moins deux des ‘’sept millions d’italiens qui se définissent libéraux, conservateurs et modérées mais qui ne votent pas ‘’.»

COMMENTAIRE, La Repubblica, I. Diamanti : « Le pays dépaysé a perdu le Centre » : « L’Italie est en train de perdre le Centre, sur le plan politique et géopolitique. Sur le plan politique, cela a déjà eu lieu depuis quelque temps, avec la Première République, quand le centre coïncidait avec le gouvernement dirigé par la Démocratie Chrétienne, avec tous ses alliés modérés. La DC était un « Centre » très vaste et articulé qui s’étendait à la droite et à la gauche. Toutefois, après le déclin de Berlusconi et de Forza Italia, le Centre s’est réduit à 10 %, tandis que Centre-Droit et Centre-Gauche aujourd’hui attirent encore 15-19 % des électeurs. La zone extérieure de cette définition politique reste stable et large : 30 % des électeurs se considèrent « au-delà » de l’alternative Droite-Gauche. Mais le Centre est en train de se réduire surtout sur le plan géopolitique, en effet il a presque disparu. Le lien des partis politiques avec le pays montre que le territoire enveloppe la société, la participation, l’histoire et l’identité de Droite, de Gauche et du Centre. C’est la Troisième Italie, caractérisée par des traits économiques et sociaux communs et par des cultures politiques alternatives, où la Gauche reste concentrée dans le Centre de l’Italie et la DC reste au Nord-Est : des zones de « petites entreprises » et de « grands partis », précisément la DC et le PCI (Parti Communiste). Mais aujourd’hui, le Centre de l’Italie a perdu sa couleur, ses racines et les régions qui étaient rouges sont en train de changer de couleur. L’Italie a perdu son Centre également dans l’espace politique-territorial, le Centre a perdu sa couleur. Il était Rouge, hier il est devenu Jaune et aujourd’hui il est Vert. Demain, on ne le sait pas. Mais les dernières élections en Ombrie laissent présager que sa couleur et son identité historique et politique changeront encore. Les prochaines élections en Emilie Romagne seront fondamentales pour le vérifier ».

ARTICLE, Il Messaggero, « Migrants, d’autres débarquements mais les chiffres sont inférieurs à ceux de l’année passée » : « Les débarquements ont repris. Hier il y en a eu deux à Tarente et à Pozzallo, avec un total de 239 migrants. En 2019 il y a eu 10 000 arrivées, soit 56% en moins par rapport à 2018 mais la tendance est en hausse : en septembre et en octobre le nombre d’étrangers venus par mer a été plus important par rapport à l’année passée. Les 88 migrants du navire Alan Kurdi ont été conduits dans un ‘’hotspot’’. 21 resteront en Italie, les autres seront transférés, d’après le ministère de l’Intérieur, dans les pays qui ont donné leur disponibilité : la France, l’Allemagne, le Portugal et l’Irlande. Parmi les migrants débarqués, les Tunisiens sont les plus nombreux (2 555), suivis des Pakistanais (1 094) des Ivoiriens (973) et des Nigérians (944). La Lombardie est la région qui en héberge le plus grand nombre dans les centres d’accueil (13 512) devant l’Emilie-Romagne (9 593), le Piémont (8 858) et le Latium (8 774) ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Jörg Urban de l'AfD explique les raisons du succès de son parti en Saxe.

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Allemagne et Autriche. Interrogé par le magazine patriotique d’Autriche Neue Aula (numéro 1), le chef de file de l’AfD en Saxe  (Allemagne) Jörg Urban, dont le parti a obtenu  27,5 % en Saxe lors des élections pour le Parlement du 1 septembre 2019, explique que ce succès est dû aux électeurs et aux militants du parti, mais également au fait que l’AfD de Saxe a thématisé diverses idées touchant les citoyens : le parti s’est prononcé de manière offensive contre le cours hostile à la Russie du gouvernement fédéral et d’autres partis politiques et a proposé diverses mesures sociales telles que de l’argent pour les personnes qui prennent en charge à la maison un proche, une somme d’argent pour les nouveau-nés, un repas scolaire gratuit mais aussi le rétablissement des contrôles aux frontières et l’expulsion de délinquants étrangers et de demandeurs d’asile déboutés du droit de séjour en Allemagne.

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Jörg Urban

Le congrès annuel 2019 du Forum voor Democratie aura lieu en plein milieu des Pays-Bas.

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Pays-Bas. Le congrès annuel du Forum voor Democratie 2019 aura lieu le 30 novembre 2019 au milieu des Pays-Bas, à Barneveld.

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Theo Hiddema et Thierry Baudet

03/11/2019

Lionel Baland en dédicace le 6 novembre 2019 à La Nouvelle Librairie à Paris.

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En Thuringe, la continuité entre le SED et Die Linke est particulièrement prégnante.

Allemagne. Thuringe. Le parti post-communiste Die Linke porte l’héritage du parti qui a dirigé durant plusieurs décennies la République Démocratique Allemande, communiste : le SED. En Thuringe, où Die Linke est arrivé en première position avec 31 % lors des élections pour le Parlement du 27 octobre 2019, le nombre de cadres de Die Linke qui ont exercé des fonctions au sein du SED est particulièrement important.

Die Linke, qui a gouverné la Thuringe durant les cinq dernières années, en coalition avec les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes, a placé, en tant que ministre des Infrastructures, Birgit Keller, qui est entrée au SED en 1977 et a été un important cadre d’une section d’une circonscription de l’organisation de jeunesse du SED et du SED. Le dirigeant du groupe des élus de Die Linke au sein du Parlement de Thuringe, André Blechschmidt, a un parcours du même genre et a été, aussi, un collaborateur non-officiel de la Stasi, la police politique du régime.

D’autres élus de Die Linke au Parlement de Thuringe ont été membre du SED et Ralf Kalich était à l’époque de la République Démocratique Allemande officier professionnel dans les troupes frontalières étant chargées, entre autres, de stopper, avec l’utilisation d’armes à feu, la fuite de citoyens hors du pays.

Le ministre-président de Thuringe sortant, Bodo Ramelow, n’est en revanche, pas compromis avec le régime de la République Démocratique Allemande, car il est originaire de l‘ouest du pays.

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Bodo Ramelow

Nigel Farage ne sera pas sur les listes de son parti, mais fera campagne dans l'ensemble du pays.

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Royaume-Uni. Nigel Farage, le dirigeant du Brexit Party, ne sera pas sur les listes de son parti lors des élections législatives, car il se concentrera sur la campagne électorale du parti et sera présent dans l’ensemble du pays.

02/11/2019

Réservez cette date : je serai en séance de dédicaces à la Nouvelle Librairie à Paris ce 6 novembre 2019 de 18 à 20h.

France.  Lionel Baland en dédicace le mercredi 6 novembre 2019, de 18 à 20h, 11 rue de Médicis, à Paris, VIème :

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Le Parti du Peuple danois désire que le Danemark quitte le Conseil de l’Europe.

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Danemark. Une nouvelle proposition du Parti du Peuple danois engendre des réactions négatives au sein du monde politique. Un porte-parole politique du parti libéral Venstre estime que cela pourrait même conduire, dans le futur, à l’impossibilité d’une collaboration gouvernementale entre les deux partis.

À la suite de sa lourde défaite électorale, le Parti du Peuple danois a décidé de mettre en place une commission qui doit renouveler la ligne politique de cette formation. Cette instance propose désormais que le Danemark quitte le Conseil de l’Europe, ce qui aura pour conséquence que le Danemark ne sera plus obligé de se soumettre à la Convention européenne des droits de l’homme et que les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme ne s’y appliqueront plus.

Le Forum voor Démocratie rend hommage au cinéaste Theo van Gogh.

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Pays-Bas. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet rend hommage au cinéaste Theo van Gogh assassiné, par un islamiste, il y a juste quinze ans.

Geert Wilders est sous protection permanente depuis 15 ans.

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Pays-Bas. Depuis l’assassinat, le 2 novembre 2004, du cinéaste Theo van Gogh à Amsterdam, le dirigeant du PVV Geert Wilders est placé sous protection policière permanente.

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Geert Wilders et des gardes du corps

01/11/2019

Les rassemblements électoraux de VOX en vue des élections législatives du 10 novembre 2019 font le plein.

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Espagne. Les rassemblements électoraux de VOX en vue des élections législatives du 10 novembre 2019 font le plein. Cette fois, à Santander :

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Le leader de Vox Santiago Abascal harangue ceux qui n'ont pas pu entrer

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Meeting de la Ligue à Bologne le 14 novembre 2019.

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Italie. Après la victoire en Ombrie, la Ligue de Matteo Salvini conduit la campagne électorale pour les élections régionales du 26 janvier 2020 en Émilie-Romagne.

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"Assez du PD [Parti Démocrate, de centre-gauche] ! L’Émilie-Romagne est à tous"

Le Forum voor Democratie est aussi un institut de formation.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet n’est pas seulement un parti politique, mais est aussi un institut de formation. En conséquence, le bureau scientifique du Forum voor Democratie, l’Institut Renaissance, organise deux écoles d’hiver de formation en janvier.

Italie : les deux partis patriotiques donnés ensemble à 44 %.

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Italie. Un sondage donne la Ligue à 34,3 % et Frères d’Italie à 9,8 %. Il s’agit d’une conséquence positive, au niveau national, de la victoire de ces deux partis patriotiques lors des élections en Ombrie.

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PD : Pardi Démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Frères d'Italie : patriotes

M5S : anti-système

31/10/2019

Premier tour des municipales en Bulgarie.

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Bulgarie. Lors du premier tour des élections municipales de ce dimanche 27 octobre 2019, les nationalistes se sont présentés désunis à Sofia, la capitale du pays, alors qu’ils participent au gouvernement national ensemble sous l’étiquette des Patriotes unis (VMRO-FNSB-Ataka) :

Élection du maire :

Angel Dzhambazki (VMRO) : 3,9 %

Volen Siderov (Ataka) : 1,44 %

Élection du Conseil municipal :

 VMRO : 4,82 %

Ataka : 1,87 %

 

 Villes au sein desquelles un candidat nationaliste obtient un résultat significatif :

 Plovdiv

 Slavcho Atanassov (VMRO-FNSB) arrive troisième avec 16,15 % des voix

Varna

Le nationaliste Kostadin Kostadinov (Revival) arrive deuxième avec 14,3 % et affrontera au second tour le candidat du centre-droit. Le candidat du VMRO atteint 1,96 %.

Roussé

Le candidat Galin Grigorov (VMRO-FNSB) obtient 15,98 %.

(http://results.cik.bg/mi2019/tur1/rezultati/0103.html)

Thuringe : les libéraux du FDP ne sont pas certains d'avoir des sièges au Parlement.

Allemagne. Thuringe. Le parti libéral FDP dispose, après des corrections, seulement d’une voix en plus du seuil des 5 % nécessaires afin d’obtenir un élu. Le fait que ce parti obtienne des élus ou pas n’est pas encore certain. Les résultats définitifs seront donnés le 7 novembre 2019.

(https://www.bvoltaire.fr/allemagne-deroute-electorale-pou...)

"Habitation, factures et cigarettes, les nouvelles taxes du budget PD-M5S."

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Italie. Revue de presse.

La loi de finances fait encore les gros titres des médias transalpins. La presse fait état d’une ultime réunion entre les partis de majorité pour adopter le budget : « Budget, mesures et tensions » - ‘’Impôts sur les cigarettes, tensions sur Radio Radicale’’ (Corriere della Sera),  « Migrants et information, bras-de-fer entre le PD et Di Maio » - (La S

tampa), « Les nouvelles taxes du budget » - ‘’Accord sur les professions libérales, familles mais aussi de nouvelles taxes’’ (Il Messaggero), « Hausse d’impôt sur les voitures de société » (Sole 24 Ore), « Habitation, factures et cigarettes, les nouvelles taxes du budget PD-M5S » (Il Mattino).

INTERVENTION de Nicola Zingaretti, secrétaire du PD, Corriere della Sera : « ‘’Stop aux conflits, le PD doit être refondé ’’ » : « ‘‘ Salvini est très fort surtout pour sa présence sur le territoire et parce que la droite a été capable, beaucoup plus que nous, de saisir le désarroi des Italiens, le déracinement des anciens liens et la peur de la fragmentation. La mondialisation crée des opportunités mais aussi des fragilités et des incertitudes. Le PD n’a pas été capable de parler aux sentiments des gens, il doit être refondé pour pouvoir reconstruire une communauté ouverte. Pour cette raison, à Bologne, au mois de novembre, nous voulons engager un grand dialogue politique et culturel sur les perspectives des années 20 du nouveau siècle ‘’».

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito : « Le M5S dans un cul-de-sac » : « Ce qui est en train de se passer, ces jours-ci au sein du gouvernement, est en suscite une question assez urgente. Le chef politique du Mouvement est en train de miner systématiquement la base du gouvernement que lui-même a contribué à faire naître et où il joue un rôle crucial : la direction de la Farnesina. Il est en train de mettre à dure épreuve la survie de l’exécutif et propose chaque jour des terrains de bataille. Hier, il a dit qu’il n’y avait pas d’accord sur le Budget, et ensuite qu’il n’accepterait pas d’autres alliances avec le PD, puis il s’est opposé au renouvellement du financement à Radio Radicale, qui offre un service public en Parlement depuis des années. Qui est plus, il n’est plus reconnu comme le chef indiscuté du M5S. Et ce n’est pas un hasard si Beppe Grillo est entré en route de collision contre Di Maio. Cela retombe sur le gouvernement Conte II, enlisé sur l’indécision. Toutes ces questions représentent l’essence la plus explosive pour la droite de Salvini ».

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Panarari « La parabole descendante des leaders M5S » : « Le dimaismo (de Di Maio) a été une tentative de réaliser une transition historique pour le Mouvement 5 Etoiles : de parti de protestation et mouvement anti-establishment à parti de gouvernement. Luigi Di Maio a essayé de créer un parti à moitié entre le personnel et le digital-maoïste, en démontrant aussi une certaine propension pour l’accumulation de postes de pouvoirs. Après la catastrophe électorale en Ombrie, il était inévitable que le chef finisse sur le banc des accusés. Di Maio est en train de réagir aux difficultés avec son hyper-activisme habituel. Mais l’impression est que sa ‘résilience’ se situe le long d’une voie sans issue, et que le manque d’harmonie avec Grillo est devenu irréversible. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, V. Piccolillo : « Le malaise anti-souverainiste parmi les modérés de Forza Italia » : « Des bruits circulaient hier, au Parlement, sur le fait qu’un groupe de parlementaires de Forza Italia aurait fait parvenir un document à Silvio Berlusconi pour le convaincre de ne pas céder au souverainisme de la Ligue. Il s’agirait de la tentative d’un groupe, dirigé par Mara Carfagna, de rompre avec le centre droit pour soutenir le gouvernement, peut-être de l’intérieur du parti de Matteo Renzi. Mara Carfagna a démenti, en soulignant qu’il n’y avait aucun document mais qu’une grande réflexion est en train d’être menée sur les valeurs à défendre qui sont totalement différentes que celles de Salvini. Un grand malaise anti-souverainistes s’installe parmi les modérés de Forza Italia convaincus que Berlusconi a décidé d’aligner le parti sur Salvini, l’homme fort du moment ».

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Ce qu’il faut faire compte davantage par rapport à ceux avec qui il faut rester. Tous les cadeaux que les ennemis de Salvini ne peuvent plus se permettre de faire à « l’ancien Truce (ndr : mauvais et cruel) » » : « Le problème, au fond, est simple : d’un côté il y a un modèle de leadership qui marche, de l’autre il y a un ensemble de leaderships qui, pour le moment, ne marche pas du tout. D’un côté, il y a Salvini, leader indiscuté du centre droit, incroyablement plus institutionnel aujourd’hui en tant que chef de l’opposition, qu’hier en tant que chef caché du gouvernement. De l’autre côté, il y a une situation compliquée au sein de la majorité de gouvernement parmi quatre leaderships très différents et à la recherche d’un anti-Salvini qui, pour le moment, n’existe pas. La caractéristique de ce gouvernement est une synthèse des faiblesses symétriques entre Luigi Di Maio et Nicola Zingaretti, qui sont les leaders des deux partis de gouvernement les plus importants mais qui ont de graves problèmes liés à leur leadership. Di Maio est otage du modèle Rousseau qui lui a donné le pouvoir par une démocratie numérique (« un vaut un »), mais il n’arrive pas à trouver un accord pour élire un chef de groupe du Mouvement à la Chambre par une volonté générale qui, en effet, n’existe pas. Zingaretti a un problème identique en termes de déficit de leadership, il se trouve dans une situation difficile et il a besoin d’être à nouveau légitimé par le PD. Mais il sait bien qu’il ne peut pas être perçu comme le véritable anti-Salvini, en ayant choisi, lui-même, le rôle de l’anti-leader. Ces deux faiblesses spéculaires auraient pu renforcer le leadership de Conte mais l’avenir du président du Conseil dépend totalement de ce que le M5S voudra lui faire faire. L’anti-Salvini n’existe pas aujourd’hui parce qu’il n’y a personne capable de jouer une vision populaire antithétique comme celle de ‘’ l’ancien Truce ! ‘’ et parce qu’il faut comprendre que, pour créer une véritable alternative à Salvini, l’identité compte beaucoup plus que la synthèse, et ce qu’il faut faire compte davantage par rapport à ceux avec qui il faut être. Les souverainistes sont populaires et ont un leader naturel. Les anti-souverainistes ne sont pas populaires et n’ont pas de leader naturel. De bonnes raisons pour prendre un peu de temps et ne pas aller aux élections tout de suite, pour pouvoir donner à l’Italie une bonne loi électorale proportionnelle capable de brider le nationalisme dans le réseau du compromis ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/10/2019

Burgenland : les élections auront lieu le 26 janvier 2020.

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Autriche. Burgenland. Les élections pour le Parlement du Burgenland, un État autrichien dirigé par une coalition regroupant les sociaux-démocrates du SPÖ et les patriotes du FPÖ, auront lieu le 26 janvier 2020.

Lors de l’affaire de la vidéo d’Ibiza, ayant touché le président fédéral du FPÖ de l’époque Heinz-Christian Strache, il avait été décidé d’avancer les élections prévues initialement en mai 2020, tout en préservant la coalition SPÖ-FPÖ en place jusqu’aux élections.

17:31 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

L'AfD première au total des scrutins en Saxe, au Brandebourg et en Thuringe.

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Allemagne. Résultats cumulés des partis lors des élections pour les parlements de Saxe, du Brandebourg et de Thuringe de 2019 :

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AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

Die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Thuringe : l'AfD surperforme chez les ouvriers et indépendants.

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Allemagne. Thuringe. Lors des élections de ce 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe, le parti patriotique AfD a obtenu de bonnes performances chez les ouvriers (29 %) et chez les indépendants (26 %). Par contre, cette formation politique récolte de moins bons résultats chez les employés (18 %) et les fonctionnaires (14 %).

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(ouvrier, employé, fonctionnaire, indépendant)

 

Die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"Si le gouvernement tombe, on vote et le référendum peut sauter."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption de la prochaine loi de finances et les interrogations sur la tenue du gouvernement M5S-PD font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite fait part de la réunion des partis de majorité, au lendemain de la défaite électorale en Ombrie, pour avancer dans l’adoption du budget : « Moins d’impôts dans le budget » - ‘’Réunion après la défaite’’ (Corriere della Sera), « Faites la paix ou élections » - ‘’Les préoccupations du Quirinal, Conte propose la réduction des impôts avec un horizon de 3 ans’’ (La Repubblica), « Les 5 Etoiles critiquent Di Maio » - ‘’Modifions le statut qui le rend intouchable’’, la base s’insurge, le leader se tait’’ (La Stampa), « Danger élections, trêve sur le budget » - ‘’Accord pour allouer 600 millions aux familles’’ (Il Messaggero), « PD-M5S, trêve sur le budget » (Il Mattino).

COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « La tentative des alliés de limiter les dégâts » : « On a d’abord évoqué une ‘’entente d’ensemble’’ sur le budget, puis une ‘’pleine entente politique’’, avec une autre réunion afin de déterminer les derniers détails. Ce langage peut soulever des doutes sur l’accord atteint hier au Palais Chigi. Il y a, en réalité, la tentative et la nécessité d’essuyer la défaite électorale de dimanche en Ombrie par un simulacre d’union, alors que les tensions qui demeurent. En partant des mesures économiques, la coalition est en train de récupérer un peu de collaboration et de crédibilité auprès de l’opinion publique. C’est peut-être la raison pour laquelle le Palais Chigi se concentre sur des mesures vouées à favoriser les familles et à donner une impression de baisse des impôts. Il y a aussi un désir de faire trésor d’une élection qui a durement rappelé le gouvernement à la réalité ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Vecchio : « Si le gouvernement tombe, on vote et le référendum peut sauter. Voilà la ligne de Mattarella » : « Si le gouvernement PD-M5S tombe, il faut aller aux élections anticipées, « aucune autre formule politique n’est possible ». La ligne du Quirinal est claire, il n’y a pas de possibilité d’un gouvernement technique et les élections devront élire 945 membres du Parlement avec la vieille loi électorale. Ainsi, le référendum confirmant la loi sur la coupe des parlementaires pourrait sauter. Voilà le scénario politique après les élections régionales en Ombrie et la défaite de l’alliance de gouvernement PD-M5S. Les tensions au sein du gouvernement Conte sont très fortes, mais aucune crise n’est toutefois possible avant l’adoption de la loi de finances par cet exécutif. Pour Sergio Mattarella, le budget a la priorité absolue ».

ENTRETIEN de Stefano Bonaccini, président de la Région Emilie Romagne : « ‘’ Salvini doit se résigner. A la Région, on ne décide pas du président du Conseil. Le M5S ne doit pas gâcher l’occasion ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Ma campagne électorale ne sera pas nationale, j’ai travaillé cinq ans pour cette région et ici nous ne décidons pas sur le président du Conseil. Je ne ferai pas d’appels à l’antifascisme ou au cœur rouge de l’Emilie Romagne, les citoyens doivent me juger sur la base de ce que j’ai fait et sur la qualité des services fournis. Ici, le chômage a baissé de 9 à 5 %. Une alliance entre le PD et le M5S, aux prochaines élections régionales, pourrait être une véritable opportunité pour tous et les deux partis, qui gouvernent déjà ensemble, pourraient se légitimer encore plus en tant que force responsable pour le pays. Je remercie Nicola Zingaretti et Matteo Renzi pour leur soutien et je lance un appel aussi aux modérés, à la gauche et à tous ceux qui ne veulent pas céder aux remèdes faciles des souverainismes ‘’ ».

ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Tous contre Di Maio, hypothèse de modifier le statut du M5S » : « Un après-midi à la Chambre et au Sénat, le Mouvement – qui ne suit plus son leader Di Maio – veut maintenant lui ôter ce bouclier qui lui assure les pleins pouvoirs. Le tout, sans que Grillo ne bouge un doigt en sa faveur. Un statut qui faisait penser à Di Maio de pouvoir diriger tranquillement, pendant une dizaine d’années, le Mouvement, est maintenant remis en cause. G. Trizzino a publié sur Facebook un document proposant une modification de ce statut. ‘’Je commence à avoir un grand nombre d’adhésions’’, assure-t-il. La défaite en Ombrie a alimenté encore plus le mécontentement au sein du M5S ».

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Les nœuds que Salvini doit dénouer : du PPE au leadership du centre droit » : « Emporter des élections régionales est une chose. Arriver au Palais Chigi sans résoudre des problèmes est autre chose. Il y a avant tout la collocation européenne des trois partis de l’alliance du centre droit : Berlusconi avec les Populaires, Meloni avec les conservateurs et Salvini avec les souverainistes. Pas seulement pour trouver un point de synthèse entre eux mais aussi parce qu’il serait compliqué de gouverner dans une condition d’isolement à Bruxelles. Hier, des bruits circulaient sur la tentative de Salvini de trouver un dialogue avec les Populaires. Et puis il y a le problème de prendre les décisions politiques ensemble. Malgré la victoire en Ombrie, hier Meloni s’est mise de travers sur le choix du candidat pour la ville de Rome. Sans compter les distinguos d’une partie de Forza Italia, représentée par Mara Carfagna qui demande à ses collègues de ne pas se ‘’limiter à jouer aux valets des souverainistes’’ ».

ARTICLE Il Messaggero M.C. « Libye, Rome vers le renouvellement de l’accord avec Serraj » : « Malgré les pressions des ONG, le gouvernement est prêt à renouveler le ‘’Memorandum’’ avec la Libye, signée il y a trois ans par le gouvernement Gentiloni et dont l’échéance est le 2 novembre prochain. Rome et Tripoli visent à résoudre certains points dont les répercussions sur l’immigration clandestine, la lutte contre le terrorisme, le trafic d’hommes et de carburant. La Farnesina serait donc orientée à confirmer cette politique. Au sein du gouvernement, certains membres de LeU (Palazzotto et Boldrini) fustigent les conditions de vie dans les centres de détention en Libye ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « Port de débarquement à Pozzallo pour le navire Ocean Viking. Après 11 jours en mer, le oui de Paris et Berlin » : « L’Italie, la France et l’Allemagne ont finalement trouvé une solution pour les 104 migrants à bord de l'Ocean Viking. Le Viminal a expliqué que le navire humanitaire a été autorisé à accoster au port de Pozzallo, à la pointe sud de la Sicile et que 70 des migrants se trouvant sur l'Ocean Viking (navire de Sos Méditerranée et MSF) vont être accueillis par la France et l'Allemagne "sur la base du pré-accord conclu à Malte". Derrière la longue attente des migrants, 11 jours en mer, il y a le bras de fer interne à la majorité, avec le M5S toujours plus réticent à faire arriver tous les navires humanitaires ne Italie et le PD qui essaye de consolider un modus operandi pour éviter les normes du décret sécurité –bis. Il a fallu deux jours de pression de la part de Dario Franceschini sur le président du Conseil Conte ainsi que sur la ministre de l’Intérieur Lamorgese pour que le Viminal décide de mettre fin à la longue attente de l’Ocean Viking ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)