Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/11/2020

Le PVV de Geert Wilders s’oppose à toute obligation de vaccination contre le covid-19.

PVV.jpg

Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders s’oppose à toute obligation de vaccination contre le covid-19.

"Plus tristes, moins confiants ; la vague qui nous a changé."

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

SONDAGE, Il Messaggero, « Plus tristes, moins confiants ; la vague qui nous a changé » : « Le sondage de SWG, mené jusqu’au 15 novembre, dépeint une Italie loin de l’enthousiasme civique de mars dernier. A peine 27% des sondés se disent optimistes, pour 29% c’est la morosité qui domine. Les Italiens font plus confiance aux médecins qu’aux hommes politiques : 85% comptent sur le système de santé contre 39% sur le gouvernement. Pourtant, seuls 42% sont prêts à se faire vacciner et 34% refuseraient le vaccin, et ce même s’il était obligatoire pour 14%. Face à cette seconde vague, contrairement à la première, la colère et la mélancolie dominent nettement sur l’espoir. Il y a beaucoup de rancœur vis-à-vis des institutions et de leur mauvaise gestion du rebond de l’épidémie. En moyenne, seule la moitié des Italiens trouvent claires les mesures auxquelles ils sont soumis. »

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, de L. Palmerini, « Mattarella ‘’ça suffit avec les polémiques’’ » : « Le Président de la République italienne s’est adressé aux maires lors de la visioconférence de l’Anci (Assocation nationale des communes italiennes) au sujet du conflit permanent entre pouvoir central et régions. Il a invité à ne pas ‘’se disperser dans des polémiques ou dans la course à d’illusoires avantages individuels’’ et a regretté le manque de consensus et de coopération. Il a invité les maires à décider sans craindre l’impopularité : ils ne doivent pas hésiter à recourir aux arrêtés communaux et ont le devoir de prendre les décisions rendues nécessaires par la situation sanitaire sur le territoire qu’ils administrent, qui peut être différente de la situation régionale ou nationale. Bien entendu, ils ne sont pas les seuls destinataires de son message. Sergio Mattarella attendait entre autres de Giuseppe Conte qu’il instaure un espace de dialogue au Parlement, entre majorité et opposition. Cela aurait aussi pu être un espace de discussion avec le COPASIR qui a déploré un manque de communication avec le gouvernement. Le président de la Chambre œuvre en faveur d’un comité des chefs des formations politiques. Mais les récentes dynamiques impliquant notamment Berlusconi, Salvini, Giuseppe Conte, le Mouvement 5 Etoiles, ont plutôt tendance à fermer les possibilités du dialogue. Sur l’Europe, il a préféré se féliciter du travail accompli grâce à l’UE, tout en passant outre les retards de l’Italie sur le Plan de Relance européen, qu’il a pourtant bien à l’esprit. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Pour la majorité, l’affaire fait l’effet d'un électrochoc : les accusations du Mouvement 5 Etoiles à l’encontre des ministres Speranza et Gualtieri » : « Le M5S a lâché sa bombe hier soir en Conseil des ministres : la nécessité de désigner, aujourd’hui même, un nouveau commissaire à la Santé en Calabre, le quatrième. La coalition doit pour cela mettre de côté les rivalités. Plusieurs noms circulent. Mais malgré les rappels à l’ordre du Président de la République, Giuseppe Conte se retrouve isolé, entre un Parti démocrate et Mouvement 5 Etoiles préoccupés chacun par des questions différentes et par son propre poids au sein de la coalition. Les ministres se rejettent la responsabilité de l’échec des nominations précédentes. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg vers lequel se dirige la coalition. PD et M5S se déchirent également au sujet du MES et les sulfureuses déclarations sur l’abattement de la dette publique de David Sassoli, encensé par Di Maio et suspecté par le Parti démocrate de briguer la présidence du Conseil, voire celle de la République. »

EDITORIAL, Stampa, S. Stefanini, « Pologne, Hongrie, et les valeurs de l’Europe » : « Pologne et Hongrie avaient clairement dit qu’elles auraient bloqué le budget pluriannuel de l’UE, y compris le Recovery fund, en raison de la clause contraignant les états récipiendaires à observer la légalité constitutionnelle pour obtenir les financements. Un message pas vraiment subtil, sur lequel le Parlement européen avait forcé la main à Budapest et Varsovie, qui l’ont renvoyé à l’expéditeur. Si la crise était annoncée, elle n’en est pas moins grave, non seulement pour le budget et les financements importants post-pandémie impatiemment attendus en Italie – ils arriveront, mais pour l’avenir de l’Union européenne. La présidence allemande tente de recoudre patiemment la toile et porter le paquet à bon port d’ici Noël. Le véto de la Hongrie et de la Pologne révèle cependant une crise plus profonde de consensus autour de l’UE. La confluence populisme-souverainisme pose problème sur deux plans : de valeur et fonctionnel. La croissante tendance à l’égoïsme et particularités nationales, au-delà de ces deux pays, paralysent l’UE. De normales controverses entre Etats-membres ne peuvent garder en otage les décisions ou initiatives communautaires. Lundi, pendant que Hongrie et Pologne bloquaient le budget, la Bulgarie coupait la route au début des négociations d’adhésion avec la Macédoine du nord et l’Albanie pour un différend avec Skopje sur la reconnaissance des racines historico-culturelles bulgares de la nation de Macédoine du nord. Le nœud du budget ne sera pas facile à dénouer : une petite concession de l’UE ne suffit pas à Budapest et Varsovie, et l’Union ne peut pas céder sur l’Etat de droit. Mais au final, avec la pression des délais, de la crédibilité et de la pandémie, on y arrivera. Par contre, le consensus interne, sans lequel il est impossible d’agir et d’être des acteurs internationaux, sera plus difficile à obtenir. Quand, après le 21 janvier, Washington appellera Bruxelles sur le commerce, nous devrons être d’accord entre nous pour répondre ».

ARTICLE, Avvenire, V. Spagnolo, « Rapatriements, message à l’Union européenne » : « En usant de son habituel franc-parler, la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese s’est exprimée devant la commission Affaires constitutionnelles de la Chambre des députés, qui examine la modification des controversés "décrets-sécurités" de Matteo Salvini : "Nous n’arrivons pas à rapatrier rapidement, notamment parce que l’Europe n’a pas d’accords de rapatriement avec les pays africains. Mon souhait est qu’il y ait des accords au niveau européen, pour avoir plus de poids." Le plan de la Commission présenté en septembre "ne prend pas en compte les réformes de l’accord de Dublin que nous voudrions", signale la ministre. Les négociations italiennes visent à des mécanismes de solidarité et de redistribution obligatoires. La solidarité de tous les pays européens envers les pays de débarquement est nécessaire" ajoute-t-elle. La ministre porte également la "prévision de canaux de migration réguliers" visant à contrecarrer la traite d’êtres humains. En tout cas il est nécessaire "de secourir et de mettre en sécurité" les personnes en mer. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/11/2020

La Ligue donnée à 23 % et Frères d'Italie à 16,7 %.

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie.

Italie 1.jpg

Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

"Le M5S doit avoir plus de place dans l’exécutif."

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN, La Repubblica, de Luigi Di Maio, Ministre des Affaires Etrangères (M5S), « ‘Le M5S doit avoir plus de place dans l’exécutif. Casaleggio et Di Battista doivent soutenir la majorité’’» : « Q. Comment devront-ils changer les rapports entre le M5S et l’association Rousseau ? ‘’Après ces deux jours de rencontres, l’exigence que certains services de la Plateforme Rousseau soient directement gérés par le Mouvement qui a été retenue : ceux qui garantissent l’autonomie économique du M5S et ceux qui concernent la certification des listes électorales. Ceci dit, le contrat de service demeure une des hypothèses. Q. Vos parlementaires doivent trouver une maison en Europe : Renew Europe de Macron ou plutôt les Socialistes ? R. Je ne vais pas faire de déclarations pour lancer un jeu de loto mais je crois qu’il existe différentes opportunités à saisir pour nous renforcer. Q. Le groupe de Macron n’oublie pas la tentative d’accord avec les « Gilets Jaunes » lors de la dernière campagne électorale… R. Ce fut une erreur, je l’ai répété à plusieurs reprises. Nous avons un rapport excellent avec Paris. Avec Le Drian également je travaille très bien. Q. Pourquoi la France n’a-t-elle pas invité l’Italie à la réunion contre le terrorisme, alors ? R. Il s’agissait d’une réunion entre chefs d’Etat et de gouvernement, non pas de ministres des Affaires Etrangères. Q. Êtes-vous d’accord avec l’idée du Président du Parlement Européen Sassoli d’effacer les dettes Covid ? R. C’est un argument que nous sommes en train de soutenir avec plusieurs de nos parlementaires. Le virus avance rapidement : l’UE doit être plus rapide sinon nous risquons de rester derrière ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/11/2020

Frères d'Italie poursuit le grignotage de la Ligue.

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie.

Italie 2.jpg

Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

"Les 5 Etoiles deviennent un parti."

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La conclusion des « Etats généraux » du Mouvement 5 Etoiles marquant une transformation vers un parti traditionnel est aussi largement citée : « Les 5 Etoiles deviennent un parti » - ‘’Le Mouvement se transforme, Di Battista lance le défi pour le leadership’’ (La Repubblica), « Le M5S passe des polémiques à la trêve » - ‘’Fico et Di Maio contre Di Battista’’ (Fatto Quotidiano).

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Cuzzocrea, « A l’heure des comptes, la vraie bataille concerne la direction du mouvement » : « La révolution du Mouvement 5 Etoiles demeure inachevée : il se transformera bien en parti politique, mais le flou autour de sa direction reste entier même après plusieurs semaines de discussions. Les principales hypothèses avancées jusqu’ici, dont celle proposée par Di Maio, privilégient le modèle collégial. C’est la future direction du parti qui devra notamment décider des rapports à entretenir avec Davide Casaleggio et qui devra gérer l’éventuel manque de collaboration de sa part sur les listes d’adhérents. Alessandro Di Battista à l’inverse dit réfléchir à son nouveau rôle au sein des 5 Etoiles. Le départ de Casaleggio et de Di Battista reste encore hypothétique. Au moins quatre députés du parlement européen en revanche ont clairement pris position. Ils rejoindront prochainement les rangs des Verts européens, et le reste de la délégation s’est déjà rapprochée du groupe Renew porté par Emmanuel Macron. Ce n’est pas un hasard si hier Di Maio évoquait l’importance d’un rattachement stable à une famille européenne. L’époque des gilets jaunes est belle est bien révolue. »

ARTICLE, Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Di Maio et Fico contre Di Battista » : « Le Mouvement 5 Etoiles doit retrouver un cap et son unité, alors qu’il révèle toutes ses faiblesses, qui ont maintenant un nom et un prénom : Alessandro Di Battista. Ce dernier est désormais seul contre tous, mais il pèse trop et est trop populaire pour être évincé. Il le sait bien lui aussi et veut faire monter les enchères. Mais il en sort amoindri, surtout après que le Président de la Chambre Roberto Fico lui a imputé la responsabilité d’avoir fait émerger ‘’des courants, des stratégies pour obtenir du consensus et personnalisé le débat : celui qui a fait ses armes dans la vieille politique ne peut pas se racheter aujourd’hui une ‘virginité’ »’’. Toutefois, il est probable que Di Battista figurera bien dans l’équipe de direction, qui sera composée de 5 ou 7 personnalités, avec probablement Taverna, Appendino, Fico, Di Maio, D’Incà, et Buffagni ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Vito Crimi, secrétaire par intérim du M5S : « Alessandro cherche à blesser ; Rousseau ne fournira que certains services » : « ‘’A l’issue de ces Etats généraux, que nous avons voulus très participatifs et démocratiques, je ferai moi-même dans les prochains jours une synthèse, avec l’aide de 34 correspondants. Les modalités de vote sur les différentes questions sont encore à définir. Le vote sur l’organe collégial de direction se fera ensuite. Il s’agira d’un organe représentatif, nous voterons donc pour des candidats distincts. Certaines attributions de l’association Rousseau devront désormais être gérées en interne (certifications des listes et des candidats, communication…) et certains services de la plateforme devront être réglementés. J’ai trouvé Di Battista très offensif vis-à-vis du Mouvement, nous ne nous mettons à genoux devant personne et il ne me semble pas qu’il ait été dénigré. Quant à Davide Casaleggio, il était peut-être absent parce qu’il aurait voulu faire un discours plus approfondi, mais je ne l’avais invité que pour un passage rapide, comme celui fait par le Président du Conseil’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/11/2020

"Soutenez le made in Italy. Achetez local. Frères d'Italie."

FI-AN.jpg

Italie.

FdI 3.jpg

"Soutenez le made in Italy. Achetez local. Frères d'Italie."

"En 2020, 30.000 migrants sont arrivés. Blocus naval immédiat. Frères d'Italie."

FI-AN.jpg

Italie.

FdI 3.jpg

"En 2020, 30.000 migrants sont arrivés. Blocus naval immédiat. Frères d'Italie."

13/11/2020

L’AfD discute de l’introduction d’un revenu de base réservé aux seuls Allemands.

AfD.jpg

Allemagne. L’AfD discute de l’introduction d’un revenu de base réservé aux seuls Allemands. La politique sociale est un sujet qui divise et a été, jusqu’à présent, évitée par l’AfD, partagée entre une aile libérale radicale et une aile sociale-patriotique. Des représentants des deux ailes désirent introduire, lors d’un congrès prévu à Kalkar fin novembre 2020, une proposition allant dans ce sens.

La Ligue donnée à 25 % et Frères d’Italie à 16 %.

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Un sondage EMG Acqua donne la Ligue à 25 % et Frères d’Italie à 16 %. Le Parti Démocrate de centre-gauche est donné à 20 %. Le M5S est donné à 15 % et Forza Italia de Silvio Berlusconi à 7 %.

Thuringe : 88 % des électeurs de l'AfD pensent que l’on doit faire fortement attention à ses propos.

AfD.jpg

Allemagne. Thuringe. Un sondage de la chaîne de télévision publique ARD montre que 88 % des électeurs de l’AfD et 45 % de tous les citoyens de Thuringe pensent que l’on doit faire fortement attention, de nos jours, dans la vie quotidienne, à ses propos, afin de ne pas en subir les conséquences.

"Mouvement 5 Etoiles, le pacte entre les ténors pour isoler Di Battista."

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement La hausse du nombre de contaminationsles nouvelles règles plus restrictives pour 5 régions et les débuts de la nouvelle administration Biden.

ENTRETIEN, La Stampa, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères « ‘’La Campanie est dans une situation désespérée, il faut immédiatement des zones rouges’’ » « Il n’est pas possible d’administrer un territoire à coup de déclarations, il faut intervenir avec détermination, les Italiens demandent une politique avec des idées claires. En Campanie il faut des restrictions immédiatement, il ne fallait pas en arriver là. C’est ma région d’origine, je suis affligé. La santé publique a été utilisée comme une carte prépayée et maintenant nous en payons les conséquences. Le gouvernement est intervenu, c’est la coopération loyale entre institutions qui a manqué. Il faut maintenant étendre les zones rouges. Quant à l’hypothèse d’un confinement national, je crois qu’il est nécessaire d’intervenir avec discernement et nous nous référons comme toujours au comité scientifique. Sur l’ouverture des écoles, c’est un débat absurde qui s’est ouvert et il n’a eu lieu qu’en Italie. La campagne contre la ministre Azzolina a été aberrante. Nous avons même agi mieux que les autres pays européens sur les écoles. Sur la date pour la disponibilité des vaccins en Italie, je serais prudent et j’éviterais des annonces. Sur l’affaire Autostrade, le procureur est intervenu, c’est maintenant aux politiques d’agir et avec fermeté. Il y a eu 43 victimes et les écoutes téléphoniques montrent que les responsables d’ASPI se fichaient des câbles rouillés. Jusque-là nous avons bien travaillé avec l’administration Trump et je suis sûr que nous continuerons à travailler au mieux avec celle de Biden. Quant à l’avenir du M5S : j’espère que le congrès finira par choisir une direction collégiale pouvant regrouper toutes les âmes du Mouvement’’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Berlusconi profite de la faiblesse du gouvernement » : « La Rai est comme souvent le thermomètre de l’état des relations en politique intérieure. Sans la crise de la Covid-19, l’actuelle coalition au gouvernement aurait sûrement déjà fait naufrage. Depuis un certain temps, le Parti démocrate tolère mal l’arrogance du partenaire 5 Etoiles, qui s’est affaibli depuis 2018, même s’il se montre très habile à conserver le pouvoir. Dès que l’urgence Covid sera retombée, il faudra voir si Conte est capable de maintenir l’équilibre de la coalition jusqu’en juillet 2021, période à partir de laquelle aucun remaniement du gouvernement ne sera possible jusqu’à la prochaine élection du Président de la République. Il lui faudra pour cela plus de collaboration de la part de l’exécutif. Berlusconi a bien saisi la situation. Mais lui aussi rencontre des difficultés pour protéger sa société Mediaset du groupe français Vivendi et bénéficie déjà de l’appui de Conte dans cette bataille. Mais rien n’est moins sûr que le soutien de Forza Italia à la coalition au sein du Sénat. Berlusconi n’a pas l’intention de remettre en cause véritablement l’alliance de droite avec Matteo Salvini et Giorgia Meloni.»

ARTICLE, La Repubblica, d’A. Cuzzocrea, « Mouvement 5 Etoiles, le pacte entre les ténors pour isoler Di Battista » : « Le mouvement 5 Etoiles est en pleine mutation et tente de le faire dans la discrétion. Travailler à un terrain d’entente avec le Parti démocrate dans les grandes villes, revoir les rapports avec l’association Rousseau et son directeur… des questions que le mouvement doit éclaircir durant les Etats généraux qui s’achèveront ce week-end. On attend un profond remaniement, même si tous les ténors devraient rester, alors que Di Battista reste en retrait. Luigi Di Maio aura probablement un rôle de second plan, au moins en apparence, pour laisser la place de dirigeant au sein du directoire probablement à une femme, Paola Taverna. En effet, le mouvement sera notamment amené à voter sur la constitution d’un organe collégial de direction plutôt que de faire le choix d’un dirigeant unique. Malgré la volonté affichée de ne pas rediscuter de la limite des deux mandats, la question agite particulièrement les proches du mouvement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/11/2020

"Le croche-pied de la Ligue sur les télévisions."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Il Messaggero « Le croche-pied de la Ligue sur les télévisions » : « Le coup aurait été concocté par Calderoli avec l’approbation de Salvini. En commission pour les affaires constitutionnelles du Sénat, la Ligue a voté contre l’amendement Mediaset-Vivendi pour rendre plus difficiles les rachats d’entreprises italiennes par des acheteurs étrangers. C’est un signal que la Ligue a voulu adresser à Forza Italia, cette dernière étant ‘’accusée’’ de faire des combines avec la majorité. FI a répété que la mesure servait à sauvegarder toutes les entreprises italiennes, pas uniquement celle de la famille Berlusconi ».

ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Matteo Salvini, secrétaire national de la Ligue « ‘’Le dialogue avec le gouvernement ? Je veux plutôt voir des faits’’ » : « ‘’c’est une méthode que je n’apprécie pas et je tiens à le dénoncer. Il n’est pas possible d’insérer un amendement nocturne sur une thématique aussi délicate que la protection du marché de l’information et, par-dessus-le-marché, dans un décret sur la Covid. Mediaset est une grande entreprise avec des milliers d’employés mais il faut une réforme structurelle qui soit faite de manière transparente. Je veux être clair : nous, à la Ligue, nous avons été les premiers à dénoncer des tentatives de rachat [depuis l’étranger] et à demander des mesures pour ce faire. La proposition de Berlusconi de participer à la préparation de la loi de finances ? Il manque encore 100 décrets d’actuation, il n’y a pas de chômage partiel (CIG) pour environ 100 000 travailleurs, qu’ils remédient à leurs erreurs. Il semblerait que la seule urgence soit celle de démanteler les décrets sécurité quitte à saturer les travaux de la Chambre. Quant au dépassement du déficit, là aussi tout dépend de la méthode : s’ils nous expliquent comment ils veulent dépenser cet argent, nous sommes disposés à voter pour’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les Démocrates suédois donnés à 19 %.

DS.jpg

Suède. Les Démocrates suédois sont donnés à 19 % au sein d’un sondage.

11/11/2020

"L'exode depuis l'Afrique doit être stoppé."

AfD.jpg

Allemagne.

AfD 1.png

Jörg Meuthen, co-président de l'AfD : "Des Africains atteignent en ce moment par milliers l'Union européenne. L'exode depuis l'Afrique doit être stoppé."

10/11/2020

L'AfD donnée à 12 %.

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

Allemagne 1.png

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Berlusconi se félicite pour Joe et soutient Conte.

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Stampa, M. Sorgi « Berlusconi (Forza Italia) se félicite pour Joe et soutient Conte » : « En se félicitant de la victoire Joe Biden sur l’« arrogant » Donald Trump, Berlusconi a voulu encore une fois marquer la différence entre le positionnement de Forza Italia et celui de la Ligue et de Fratelli d’Italia. Le « Cavaliere » ne pense pas à une rupture avec la coalition de centre droit. Pourtant, il garantit qu’il apportera les voix de son parti en soutien à Conte sur les sujets délicats imposés par l’urgence sanitaire. Certains y voient une sorte de remerciement pour l’intervention du gouvernement sur le sujet des télécommunications dans le dossier Mediaset en manifestant son opposition à une possible reprise du groupe par Vivendi. Berlusconi explique que dans un moment tel que celui-ci, il faut faire un effort commun et assumer ses responsabilités. Tout en se tenant prêt pour le cas où un gouvernement d’unité nationale venait à se former, hypothèse dont on parle toujours dans les couloirs des palais de la République ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/11/2020

"La droite italienne ébranlée sans Trump."

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Lopapa, « La droite italienne ébranlée sans Trump. Meloni dit : ‘’Biden ? S’il gagne…’’ Pour Berlusconi, Donald Trump est un ‘’arrogant’’ » : « Les souverainistes-populistes viennent de perdre leur figure de proue transatlantique. Le masque pro-Trump de Salvini a disparu des réseaux sociaux et a laissé place au silence. Le numéro 2 de la Ligue et responsable des affaires étrangères du parti, Giancarlo Giorgietti, a pour sa part reconnu le résultat de l’élection à travers ses déclarations : ‘’Si la Ligue veut réellement gouverner ce pays, il sera important de dialoguer avec la nouvelle administration nord-américaine’’. Salvini a fini par commenter : ‘’les électeurs ont toujours raison’’ et ‘’ pour la Ligue, l’Italie était et sera toujours l’amie des Etats-Unis’’. Giorgia Meloni parle d’une ‘’possible victoire des démocrates’’ et désapprouve les réactions générales ‘’Je ne pense pas que l’Italie fasse très bonne impression avec toutes ses groupies en folie’’. Pour sa part, elle n’a jamais exhibé de masque à l’effigie de Trump, au nom de ‘’l’orgueil national, dit-elle, on ne joue pas les supporters de chefs de partis d’Etats étrangers’’.

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, secrétaire nationale de Fratelli d’Italia et chef de groupe des conservateurs européens « ‘’La fin du populisme ? La gauche devra rivaliser encore longtemps avec nous’’ » : « ’’ J’estime que Trump a démontré qu’il y a encore une large partie de la population américaine qui ne se reconnait pas dans le cher ‘’mainstream’’ et qui partage le modèle de moins d’impôts, de la défense de la production national, le plus de sécurité et la défense de l’orgueil national face à ceux qui veulent abattre ces symboles, comme les statues de Christophe Colomb. Depuis avant même l’alerte lancée contre les populismes, ont pronostique notre disparition mais les analystes confondent souvent la réalité avec leurs desiderata. Je n’aime pas les labels, la seule définition juste pour Fratelli d’Italia est celle de patriotes italiens. Je partage avec Trump les idées et les valeurs. J’ai espéré en sa réélection car je le considère meilleur pour l’intérêt national italien. Il faut voir cela selon ce prisme. J’ai été surprise de voir mon homologue, le président du PPE Tusk soutenir ouvertement Biden ainsi que le Commissaire Gentiloni se réjouir sur les réseaux sociaux. Le message qu’on a voulu faire passer est qu’il s’agit d’un monstre dangereux au lieu d’un adversaire politique’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/11/2020

"Salvini, comme Trump, veut recompter les chiffres des contagions."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Les nouvelles mesures de confinement pour les régions les plus touchées par la Covid-19, et notamment la polémique venant des régions dirigées par le centre droit (Lombardie, Piémont, Calabre) déplorant des mesures trop draconiennes, font les gros titres des médias italiens : « Contagions et décès toujours en hausse, querelle sur les zones rouges » (Corriere della Sera), « Le tricolore de la discorde » - ‘’Les régions protestent contre les zones jaunes, oranges et rouges. Le Piémont demande à revoir les chiffres des contagions’’ (La Repubblica), « La révolte des présidents des régions » - ‘’Speranza : ‘’ce sont des irresponsables’’ ‘’ (La Stampa), « Covid : en Campanie des chiffres pas fiables selon l’Institut supérieur de Santé » (Sole 24 Ore), « Tous contre tous » - ‘’La Lombardie ne veut pas être placée en zone rouge, alors que la Campanie le demande. La Calabre saisit la justice’’ (Il Giornale), « Salvini, comme Trump, veut recompter les chiffres des contagions » (Fatto Quotidiano). 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders désire dire adieu à l'islam, à Erdogan et à l'Union Européenne.

PVV.jpg

Pays-Bas.

PVV 1.png

Geert Wilders désire dire adieu à l'islam, à Erdogan et à l'Union Européenne.

05/11/2020

"La droite souverainiste à la croisée des chemins."

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « La droite souverainiste à la croisée des chemins» : « Les ‘’souverainistes’’ italiens ne pourront pas ne pas tenir compte de cet aspect : le ‘’trumpisme’’ a déjà atteint son apogée, il n’est plus capable de s’étendre davantage. En Italie, l’alliance Ligue-Fratelli d’Italia – Forza Italia connait une situation similaire : elle a déjà vécu son heure de gloire, elle a désormais beaucoup ralenti, voire régressé, car son parti de base, la Ligue, semble avoir perdu tout son élan. Le ‘’populisme’’ souverainiste est soutenu par 40% des Italiens, mais dans sa version actuelle, il n’est pas capable de s’étendre davantage. Il connaît une limite culturelle et politique, je dirais même géopolitique. On pourrait s’attendre à une initiative de Salvini sur le plan international afin de dépasser cette limite mais jusqu’à présent il n’en est rien. Si le souverainisme italien n’évolue pas vers une grande famille politique européenne, selon l’impulsion qu’a commencé à donner Giorgia Meloni, il est voué à régresser voire même peut-être à s’éteindre lentement. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Galluzzo, « Conte : ‘’Nous avons devant nous de mois longs et difficiles, on ne négocie pas au détriment des citoyens”» : « Giuseppe Conte l’a expliqué, hier : ’’Si nous prenions des mesures uniques pour toute l’Italie, nous provoquerions un double effet négatif : ne pas adopter les mesures vraiment efficaces là où le risque est majeur et imposer des mesures restrictives sans raison là où la situation est moins grave. Cela n’aurait aucun sens’’. Quant à la possibilité des régions de s’opposer à telle ou telle mesure, Conte répond ‘’les régions ne sont pas un alter ego de ce système. Il y a une instance de concertation où siègent les représentants des régions. Elles font partie du système. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser qu’un système au pilotage aussi fin soit décidé par des évaluations strictement politiques. Les conséquences sont automatiques et échappent à toute négociation. Parlons de choses sérieuses. Il n’est pas possible de négocier sur la santé des citoyens. Dans les prochaines semaines, il y a une forte possibilité que les régions dépassent le seuil maximal de places disponibles en thérapie intensive’’ ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini « ‘’C’est un gouvernement indigne, il faut réagir, ils prennent des décisions sur la base de chiffres non fiables’’ » : « ‘’Je viens de faire un tour des présidents des régions : ils sont furieux. Un gouvernement qui agit de cette manière est indigne. Il n’est pas possible d’accepter qu’un président du Conseil parle à la télévision à 20 heures et décide de la vie et de la mort des personnes et des entreprises en se fondant sur des données datant de dix jours. Entretemps, la situation dans certaines régions s’est améliorée. Je n’y vois pas de la mauvaise foi mais plutôt de l’incompétence. C’est la confusion qui l’a emporté. Voyez donc le cas de la Campanie : j’entends des appels dramatiques de médecins et d’experts et puis elle figure dans la zone jaune. Que dire ? Qui gère les données et pourquoi les présidents des régions ne sont-ils pas consultés ? Le Parlement doit nommer son comité technique et scientifique à lui. Les experts du gouvernement se trompent à tous les coups. Le gouvernement navigue à vue et change d’avis tous les trois jours. Non, Conte ne m’a pas appelé. Mais ce qui est grave, c’est que les présidents de région n’ont pas été consultés. C’est la démonstration de l’incapacité et de l’arrogance’’ ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Nello Musumeci, président de la région Sicile « La Campanie est sauvée mais pas la Sicile. C’est un choix politique. » : « ‘’La zone orange nous été imposée de façon unilatérale et sans discussion possible. Les épisodes sont si fréquents et importants que je crains un dangereux retour au centralisme romain, qui mortifie et affaiblit l’autonomie des régions. J’ai demandé des mesures de compensation pour les PME siciliennes qui ne résisteront pas autrement. Le gouvernement assure que la division par zones se base sur la situation sanitaire, notamment le fameux « indice R », mais ce n’est pas cohérent puisque des régions pourtant plus touchées que nous, comme la Campanie et le Latium, sont en zone jaune. C’est donc un préjudice sérieux que le gouvernement va causer à nos entreprises, de façon injuste et injustifiée. La Sicile a déployé d’importants moyens pour identifier et isoler les cas asymptomatiques et augmenter la capacité des hôpitaux. Pour notre part, nous n’avons pas cherché à nous décharger de nos responsabilités sur le gouvernement, et ce climat de suspicion vis-à-vis des régions doit cesser.’’ »

ARTICLE, Corriere della Sera, P. di Caro « Les dirigeants [des partis de la majorité] rencontrent Conte, qui ne souhaite pas un remaniement » : « Ce soir au Palais Chigi, Conte rencontrera les dirigeants des partis de majorité : Zingaretti (PD), Renzi (Italia Viva), Speranza (LeU) et Crimi (M5S) mais à ce stade il n’y a pas d’ordre du jour sur les thématiques à aborder et les problèmes à résoudre. En conférence de presse, Conte a fait savoir que c’était lui qui voulait cette rencontre pour ‘’évaluer les priorités’’ car ‘’il faut penser au futur, au Plan de Relance et aussi aux autres initiatives d’intérêt constitutionnel’’. S’ouvre ainsi la voie pour une entente de majorité qui soit plus solide, notamment sur certains points ayant divisé les partis, comme l’échec sur l’accord sur une réforme électorale ou encore le droit de vote pour les jeunes de 16 ans. Tous s’accordent sur un point : il ne s’agira pas d’une réunion pour faire un remaniement. L’urgence Covid plane et conditionne énormément les choix, en attribuant au Président du Conseil un pouvoir presque absolu. Toutefois, les partis de majorité demandent un changement de vitesse. La nouvelle méthode a été lancée, il faudra ensuite voir ce qu’elle produit sur le fond ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/11/2020

"Les régions se rebellent et revendiquent un pouvoir de véto sur les fermetures."

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

L’adoption du nouveau décret imposant de nouvelles restrictions tandis que le nombre de contaminations maintient sa progression (28 244 nouveaux cas et 353 décès en 24h) fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs relèvent notamment l’adoption d’un principe géographique fondé sur 3 niveaux d’alerte sanitaire prévoyant des limitations graduelles telles que des fermetures de commerces, l’enseignement à distance pour les lycées et universités, la réduction du nombre maximal de passagers dans les transports publics et le couvre-feu généralisé dans tout le pays à partir de 22h : « Les déplacements interdits dans les zones rouges » (Corriere della Sera), « Le gouvernement ferme 5 régions » - ‘’Bras-de-fer sur la Campanie’’ (La Repubblica), Couvre-feu de 22h à 5h, le Nord-Ouest en zone rouge » (La Stampa), « Covid, fermetures et 1,5 milliards d’euros d’aides » (Sole 24 Ore), « Fermetures et couvre-feu à 22h » - ‘‘Interdiction des déplacements en Lombardie, Piémont et Calabre, désormais zones rouges’’ (Il Messaggero), « Les régions se rebellent et revendiquent un pouvoir de véto sur les fermetures » (Fatto Quotidiano), « Un virus, trois Italies »  - ‘’La colère des régions’’ (Il Giornale).

COULISSES, Il Messaggero, M. Ajello et M. Conti, « L’égoïsme des régions sur les zones rouges locales n’empêcheront pas le confinement » : « Les président des régions du centre droit, guidés par la main discrète de Matteo Salvini, se sont opposés au décret du Conseil des ministres. Mêmes quelques présidents du centre gauche, pour des raisons d’égo, ont fait valoir leurs revendications. Qu’il y ait Salvini derrière tout cela n’est pas un mystère, comme le prouve le communiqué très dur adressé contre le gouvernement. Toutefois, les présidents de centre droit ont insisté pour des confinements automatiques pour que la responsabilité retombe sur Rome. Le bras-de-fer entre l’égoïsme lombard et les exigences nationales de tutelle de la santé est allé de l’avant pendant des heures. Et même les commerçants, qui craignent pourtant une fermeture, ont commencé à critiquer les régions pour leur légèreté et le manque de modernisation du système sanitaire. Sans parler de l’Ordre des médecins de Lombardie qui a critiqué les autorités régionales, les accusant de s’intéresser uniquement à l’image et aux belles phrases pour les médias »  

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Ser « Crédits détériorés, la Ligue et le M5S demandent à l’UE de suspendre les lois » : « Les hommes politiques de la majorité et de l’opposition agissent ensemble à Bruxelles pour demander la suspension des normes sur les Npl. Les eurodéputés demandent par le biais de deux lettres adressées à McGuinnes, commissaire pour les services financiers, et à Dombrovskis, vice-président de la Commission par les parlementaires de la Ligue Zanni et Capomenosi et par le vice-président du Parlement européen, Castaldo (M5S), l’adoption des mesures suggérées par le comité économique et Social européen, dont la suspension du calendrier prévisionnel et un prolongement de la date butoir sur les NPL».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"4 novembre 1918 - 4 novembre 2020. Anniversaire de la victoire de la Grande guerre. L'Italie peut vaincre encore."

FI-AN.jpg

Italie.

FdI 1.jpg

"4 novembre 1918 - 4 novembre 2020. Anniversaire de la victoire de la grande guerre. L'Italie peut vaincre encore."

03/11/2020

"Salvini et Meloni se plient à la stratégie de Berlusconi, le centre droit finit par choisir de s’abstenir."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

COULISSES, La Stampa, A. La Mattina « Salvini et Meloni se plient à la stratégie de Berlusconi, le centre droit finit par choisir de s’abstenir » : « C’est une fenêtre d’espoir qui s’ouvre, comme l’avait souhaité le Président Mattarella. Le centre droit s’est abstenu lors du vote sur le texte présenté par le gouvernement [texte préalable à l’adoption du nouveau décret sur les mesures sanitaires]. Juste avant, la majorité avait voté en faveur d’un texte présenté par l’opposition, concernant notamment la protection des personnes les plus faibles et le renforcement des mesures sanitaire dans les écoles. Mais c’est surtout l’ouverture de l’exécutif aux régions qui a changé la donne : celles-ci pourront adopter des mesures plus restrictives sur la base d’un taux de contagion (RT) supérieur à 1,5 et selon les dispositions nationales que le Palais Chigi s’apprête à adopter par le biais du décret. La cheffe de groupe de Forza Italia, M. S Gelmini a commenté : ‘’il y a eu en effet une main tendue vers les régions, ce qui a permis un climat plus serein’’. Le ministre chargé des relations avec le Parlement, F. D’Inca, s’est beaucoup impliqué pour déminer les points de désaccord. Mais c’est surtout le coup de pouce de Berlusconi qui a marché : il a demandé et obtenu de ses alliés (Ligue et Fratelli d’Italia) une attitude plus souple. Salvini a clairement fait comprendre qu’il l’a fait contre son gré mais il faut aussi souligner que le président de la région Vénétie, le léguiste Luca Zaia, est en train de travailler à un accord avec l’exécutif et Attilio Fontana a expliqué que certaines mesures annoncées par Conte avaient déjà été adoptées en Lombardie ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/11/2020

"A Rome, Di Maio fait pression pour une alliance avec le PD mais Virginia Raggi s’y oppose ."

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, président de la Ligue, « ʺCollaborer ? Nous y sommes prêts mais ils se moquent de nous. Dans les rues, le mal-être s’exprime, la fermeture des villes doit être le dernier recoursʺ » : « ʺNotre première proposition de collaboration remonte à mars dernier. Nous avons dit : associez-nous, consultez-nous avant de décider. Nous n’avons jamais eu de nouvelles. Il pourrait y avoir une rencontre hebdomadaire, même privée. Mais je pense que Marcucci a raison : ce gouvernement n’est pas à la hauteur. Il y a une alternative : soigner les malades à la maison pour soulager le système hospitalier. La fermeture de régions et de villes doit être la toute dernière carte à jouer. Il y a un problème sur la méthode. Macron et Merkel ont pris des mesures encore plus dures mais ils ne sont pas allés quatre fois par semaine à la télé, et surtout ils ont suivi une ligne cohérente. Nous, tous les trois jours nous changeons d’avis. De plus, nous ne mobilisons pas les ressources nécessaires. Rappelons-nous que la France, pour les bars, a mis à disposition le triple de nos ressources. Je blâme Lamorgese car elle n’assume pas sa responsabilité politique sur les contrôles qui sont défaillants sur notre territoire. Il y avait 805 autres personnes sur le bateau qui a emmené en Italie le terroriste [de l’attentat de Nice]. Où sont-elles allées ? ʺ »

ARTICLE, Corriere della Sera « A Rome, Di Maio fait pression pour une alliance avec le PD mais Virginia Raggi s’y oppose » : « V. Raggi persiste et signe, confirmant sa volonté de briguer un second mandat en 2021. Mais elle prend son temps, attendant que le contexte politique lui soit plus favorable : ‘’en ce moment de pandémie, personne n’est intéressé par la campagne électorale pour le Capitole’’. C’est donc une façon de bloquer la dernière proposition de Luigi Di Maio qui avait rappelé ‘’le devoir de construire une coalition de gouvernement avec le PD dans les 5 villes les plus importantes’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)