04/05/2020
Hollande du Nord : le Forum voor Democratie désire rendre le référendum provincial plus attractif
Pays-Bas. Province de Hollande du Nord. Le Forum voor Democratie désire rendre le référendum provincial plus attractif en rendant sa réalisation plus facile (moins de signatures, récolte digitale de signatures possible, …). Celui-ci existe dans cette province depuis 1995 mais n’a jamais été utilisé par la population. Son résultat ne lie pas l’exécutif.
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2020
Le PVV de Geert Wilders donné deuxième parti des Pays-Bas.
Pays-Bas. Alors que le PVV de Geert Wilders est donné à 18 sièges sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond de ce 3 mai 2020, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet chute à 10 sièges.
(TK2017 = élections législatives de 2017)
VVD : libéral de droite
PVV : patriotes
PvdA : travaillistes
CDA : démocrates-chrétiens
Groenlinks : écologistes
FVD : patriotes
D66 : libéral de gauche
SP : gauche de la gauche
Christen Unie : parti religieux
50Plus : parti des plus de 50 ans
Christen Unie : parti religieux
Partij voor Dieren : parti pour les animaux
SGP : parti chrértien protestant
Denk : parti qui défend les Néerlandais d'origine étrangère
Autres partis
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L'UDC demande la levée immédiate de l'état d'urgence.
Suisse. L'UDC demande la levée immédiate de l'état d'urgence, au vu des dégâts que celui-ci cause à l'économie du pays.
14:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2020
Brandebourg : les nationalistes de l'AfD pourraient encore être surveillés.
Allemagne. Le dirigeant de l’Office brandebourgeois de protection de la Constitution estime que si les adeptes de l’aile nationaliste de l’AfD se réunissent et se mettent en réseau, son organisme continuera à surveiller cette partie de l’AfD.
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'aile nationaliste de l'AfD accusée d'être toujours influente.
Allemagne. Le dirigeant de l’Office brandebourgeois de protection de la Constitution et le dirigeant de l’Office de Thuringe de protection de la Constitution estiment que l’autodissolution de l’aile nationaliste de l’AfD par ses dirigeants Björn Höcke et Andreas Kalbitz n’est qu’une apparence et que cette dernière a toujours une forte influence au sein du parti.
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01/05/2020
L’aile nationaliste de l’AfD a formalisé son autodissolution : son site Internet n’est plus en ligne.
Allemagne. L’aile nationaliste de l’AfD a formalisé son autodissolution : son site Internet n’est plus en ligne.
23:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chilion Snoek rejoint GO.
Pays-Bas. Province d'Overijssel. Le conseiller provincial Chilion Snoek quitte le Forum voor Democratie pour passer à GO, car il considère que le Forum voor Democratie suit un cours trop radical. [Go est dirigé par Henk Otten, qui autrefois était un des dirigeants du Forum voor Democratie.]
19:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC pour la réouverture des commerces et de la gastronomie mais pas des frontières.
Suisse. L’UDC se félicite de l’assouplissement du confinement des commerces et de la gastronomie mais critique la décision d’ouverture, à partir du 11 mai 2010, des frontières pour faire entrer de la main-d'œuvre étrangère alors qu'il y a des dizaines de milliers de chômeurs en Suisse. Selon le parti, la décision d'accélérer le traitement des demandes de permis de travail en provenance de l'UE et de l'AELE est indéfendable.
00:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2020
Heinz-Christian Strache désire devenir maire de Vienne.
Autriche. L’ancien président du FPÖ et ex-vice-Premier ministre Heinz-Christian Strache a indiqué ce 30 avril 2020 désirer devenir maire de Vienne. Les élections municipales doivent avoir lieu à Vienne à l’automne 2020. Le 15 mai 2020, Strache présentera son mouvement de citoyens sous sa forme définitive.
HC Strache. DAÖ (Die Allianz für Österreich – L' Alliance pour l’Autriche)
16:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'Allemagne a besoin maintenant de prendre la voie du retour à la normalité."
Allemagne. Le co-président de l'AfD Jörg Meuthen désire que le pays revienne à la normalité.
"L'Allemagne a besoin maintenant de prendre la voie du retour à la normalité."
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue occupe le Parlement et provoque le mécontentement de ses alliés."
Italie. Revue de presse.
L'adoption du décret en conseil des ministres prévoyant la phase 2 fait les gros titres des médias italiens. Ce sont notamment les détails sur l'application ''Immuni'' et les critiques des régions demandant plus d'autonomie qui sont repris : « Voici l'application contre les contagions » - " Le décret adopté, les régions de droite attaquent le gouvernement '' (Corriere della Sera), « Phase 2, la révolte du sud » - '' Campanie, Abruzzes et Sicile veulent fermer leurs frontières au nord'' (La Repubblica), , « Bus et métro, risque chaos pour la Phase 2 » (Sole 24 Ore), « Déplacements, dispute entre régions » - '' Boccia : réouvertures sur la base des contagions'' (Il Messaggero), « Campanie : contrôles sur les déplacements » - '' De Luca craint l'exode du nord'' (Il Mattino), « Les régions baissent la tête '' - ''Le dernier mot reste au gouvernement'' (Il Fatto Quotidiano), « 231 lois et pas d'aides » - ''Le gouvernement orienté à faire marche arrière face aux régions'' (Il Giornale).
La situation économique internationale est également commentée : « Virus, une pluie de milliards grâce à la Fed et à la BCE » (La Stampa).
Les JT ouvrent sur le Coronavirus et notamment sur l’adoption du décret sur la traçabilité, sur l’information de G. Conte au Parlement sur la phase 2 et sur les modalités qui règleront le baccalauréat 2020.
Sur Twitter, l’hashtag #OccupazioneParlamento (en référence à l’annonce de la Ligue de vouloir occuper à outrance le Sénat et la Chambre des Députés pour protester contre la gestion de la crise du gouvernement Conte) domine.
ANALYSE, Corriere della Sera, M. Breda : « L'inquiétude de Mattarella face aux manœuvres déstabilisatrices qui se multiplient » : « La présence de Sergio Mattarella est évidente et ce serait à lui de démêler une éventuelle crise de laquelle un nouveau gouvernement " de santé publique " naîtrait. On se demande aussi comment il se comporterait si la majorité jaune-rouge devait tomber à cause des tensions externes et internes, à qui il pourrait confier le rôle de timonier, avec quel programme et quels alliés. Le moment est très délicat et le climat politique de guerre préoccupe le président de la République mais il ne se laisse pas du tout conditionner par les luttes de « tous contre tous », parce que celui qui ouvrait une crise sans la perspective de former une nouvelle majorité prendrait une responsabilité énorme. L'Italie vit un cauchemar social, politique et économique et, d'après Mattarella, un scénario pareil devrait plutôt inspirer le bon sens à tout acteur politique ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Trop de turbulences en vue pour le président du Conseil » : « Conte revient aujourd'hui au Sénat pour une information sur la phase 2. Seront discutés aussi le décret sur la justice, qui contient des normes plus restrictives sur la libération des mafieux et la contestée App de traçage 'Immuni', qui a été modifiée suite aux réserves exprimées en particulier sur la protection des données personnelles. Il n'est pas certain que cela sera suffisant. Le président du Conseil se présente aux Chambres après une période au cours de laquelle la confrontation entre gouvernement et Parlement a été suspendue, suite à une utilisation excessive de l'instrument des DPCM (Décret du Président du Conseil des Ministres), qui en cas d'urgence ne prévoit pas un vote des députés et des sénateurs. Cette inactivité forcée, ou impossibilité d'intervenir sur les choix du gouvernement, a provoqué un durcissement des oppositions, surtout de Salvini et Meloni, qui encouragent la protestation populaire. Et a créé une grogne croissante dans les groupes parlementaires, des divisions ouvertes au M5S et des turbulences au PD. »
ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti, I. Lombardo : « Un filtre avec les régions. Conte veut réglementer les choix des gouverneurs » : « Avec les présidents de région la situation risque de déraper. Le centre droit fait appel au président Mattarella, demandant d’avoir les mains libres sur les réouvertures et que leurs prérogatives soient reconnues. Le gouvernement demande de la cohérence et de respecter les mesures nationales et menace des recours en justice si les Régions avançaient en solitaire avec des ordonnances régionales. Pour éviter de nouveaux duels, le gouvernement imagine un « filtre » préliminaire aux normes des gouverneurs, surtout dans le cas de réouverture anticipée, en une sorte d'interlocution informelle préliminaire. Le Ministre des régions Boccia a expliqué : ‘'si elles ne sont pas cohérentes avec le plan du gouvernement, j'enverrais une lettre, puis je ferais un recours au tribunal’’. »
ARTICLE, Il Giornale S. Cottone « La Ligue occupe le Parlement et provoque le mécontentement de ses alliés » : « Deux interventions unitaires à la Chambre, sur le DEF et sur les libertés constitutionnelles, et une réunion de tous les présidents des régions de centre-droit pour une stratégie commune à soumettre au gouvernement pour la réouverture et la reprise. Mais la recherche de cohésion du centre-droit se brise immédiatement car la Ligue tente de récupérer le consensus et la visibilité perdue avec une sorte d’occupation du Parlement (un piquet jour et nuit). Forza Italia prend ses distances. Fratelli d’Italia, plus prudente, parle d’ ‘’initiative non concertée’’ ».
REPORTAGE, La Stampa, A. Zafesova : « Pétrole, popularité et Covid. La tempête parfaite qui fait trembler le tsar Poutine » : « Après la crise économique et celle des retraites qui a fait perdre à Poutine bonne partie de sa popularité, l'épidémie ouvre le troisième front de la crise russe et le président a de plus en plus de mal à contrôler le pays. L'épidémie a dévoilé les limites du système hérité du socialisme soviétique. À Moscou, les hôpitaux sont à l’avant-garde mais dans le reste du pays c'est un carnage parmi les médecins. Le bras-de-fer contre l'Arabie Saoudite a fait s’effondrer le prix du pétrole. Poutine a admis que, avec 100 000 cas et 972 décès officiels, 'tout manque' tandis que le pic est encore loin. Le confinement n'a pas été déclaré, seulement des jours d’arrêt de travail, jusqu'au 11 mai, payés par les entreprises. Pour la première fois, depuis vingt ans, Poutine n'a pas centralisé le pouvoir, mais a laissé la gestion de la crise aux gouverneurs et aux maires. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2020
Belgique : 12 % des détenus relâchés à cause de la crise du coronavirus.
Belgique. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang dénonce le fait que 12 % des détenus ont été relâchés à cause de la crise du coronavirus.
16:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ demande le retour à la vraie normalité.
Autriche. Le FPÖ demande le retour à la vraie normalité. Le parti estime que les mesures du gouvernement regroupant les conservateurs de l’ÖVP et les écologistes ont coûté d’innombrables emplois et ont modifié de nombreuses existences.
16:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Fitch revoit à la baisse le classement de l'Italie."
Italie. Revue de presse.
Le débat autour de la ''phase 2'' fait toujours les gros titres des médias italiens. Ce sont surtout les propos du Président du Conseil G. Conte sur les risques d'une réouverture sans prudence qui sont repris ainsi que la décision de l'agence de notation Fitch de dégrader l'Italie à -BBB : « Conte : risque élevé, il faut de la prudence » - " Il n'est pas possible de faire davantage. Le Pape exhorte à suivre les règles '' (Corriere della Sera), « Virus, Conte assiégé » - '' Bras-de-fer sur la réouverture, le PD fait pression '' (La Repubblica), « Fitch revoit à la baisse le classement de l'Italie » - ''' Le Spread pourrait s'envoler'' (La Stampa), « Phase 2, les règles pour éviter les risques » (Sole 24 Ore), « Réouvertures, les régions surveillées » - '' Les chiffres du 4 mai seront décisifs'' (Il Messaggero), « Le Milan-Naples affiche complet » - '' Le 4 mai ce sera la fuite du Nord'' (Il Mattino), « Le jour noir des ennemis de Conte '' - ''Le Pape contredit les évêques. Macron fait marche-arrière'' (Il Fatto Quotidiano), « Le discours de Conte met en colère les commerçants » (Il Giornale).
L'inauguration du dernier tronçon du nouveau pont de Gênes est également citée avecphotographie en Une : « Gênes retrouve son pont » - "Un modèle pour l'Italie’’ (Corriere della Sera).
Les JT ouvrent sur le Coronavirus et notamment sur le débat autour de la constitutionnalité des nouvelles règles de la ''phase 2'', sur la prudence de Paris et de Berlin sur la réouverture et sur le déplacement du Président du Conseil dans le nord du pays à l’occasion de la pause du dernier pilier du pont de Gênes.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Avec la phase 2, pour le gouvernement le risque d'usure augmente » : « Une gradualité est nécessaire pour éviter un retour du Coronavirus mais la volonté de redémarrer est aussi très forte, tout comme la demande d'indications claires de la part du gouvernement. Sinon s’accroît le risque d'offrir des armes à la droite radicale qui accuse le palais Chigi d'utiliser le virus pour empêcher le retour à la normalité. Et celui de caresser les rêves de crise, en soufflant sur le feu du mécontentement, et en espérant en un soutien de Renzi, pour l'instant inexistant. Le problème est comment redémarrer en sécurité. Soutenir qu'en ce moment on ne peut faire mieux et en même temps demander aux banques de faire un effort 'pour la liquidité des entreprises', provoque une situation instable. Conte fait comprendre que sans une intervention rapide, une dynamique de « darwinisme » économique pourrait s’accélérer, qui pourrait tuer des milliers d'entreprises et faire monter la colère sociale. D'ailleurs, la tentation d'exciter les classes plus faibles apparait déjà dans les oppositions. Une dérive de 'rue' dangereuse si elle devait être instrumentalisée. Matteo Salvini est décidé à antagoniser le conflit, même si les sondages le punissent. Mais le mécontentement est présent. Même dans la majorité on demande au gouvernement de changer de cap. Il ne s'agit pas de manœuvre de déstabilisation mais de la prise de conscience qu'une attitude incertaine et nerveuse dans la phase 2 condamnerait le gouvernement à une usure dangereuse : pour le pays et pour Conte. Ce ne serait pas la première fois que la popularité d'un président se consume rapidement, face à des promesses et des annonces, qui ne sont pas suivies dans les faits. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Marta Cartabia, présidente de la Cour Constitutionnelle : « " Les voies pour sortir de la crise dans la Constitution. De possibles limitations des droits mais proportionnées et à terme ’’ » : « " Il faut être constructif dans le débat institutionnel, parce que la voie pour sortir de la crise est dans la Constitution et la rigueur demandée en ce grave moment est nécessaire pour faire repartir le pays. Les limitations des droits des personnes seront proportionnées et limitées temporellement. Nous pourrons assouplir des restrictions de droits dans les situations où il faudra soutenir la relance économique " ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Le président du Conseil et le plan B pour échapper aux critiques et rouvrir dès le 18 mai » : « Oui à la rigueur mais aussi à la possibilité de revoir les décisions sur les réouvertures si les conditions le permettront. Conte a reçu beaucoup de critiques sur la phase 2 et, au sein du gouvernement, le PD souhaite pouvoir rouvrir les bars, les restaurants et les coiffeurs déjà le 18 mai dans les zones les moins touchées. Giuseppe Conte ne veut pas se compromettre mais il serait prêt à envisager cette hypothèse si les données de la contagion après les réouvertures du 4 mai sont encourageantes. Maintenant, la ligne officielle est celle de la prudence, la date du 4 mai est déjà un test sévère pour le pays et les deux semaines jusqu'au 17 mai seront une répétition générale ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Savelli : « Le dossier qui freine le gouvernement : ''Avec un redémarrage total, potentiellement 151 000 personnes en soins intensifs » : « La relation du Comité technique et scientifique avec plus de 100 scénarios différents à partir du 4 mai a eu l'effet d’un choc avec la réalité pour tous ceux qui au Palais Chigi avaient imaginé pouvoir rendre moins strictes les mesures restrictives. Le scénario d'une réouverture totale du pays donne des frissons : 151 000 personnes hospitalisées en soins intensifs au mois de mai (430 000 d'ici à la fin de l'année), avec un pic prévu au 8 juin. Les écoles et la restauration sont considérés comme les secteurs qui entraînent inévitablement une hausse de la contamination. C'est pourquoi les experts suggèrent des réouvertures progressives, et leurs effets doivent être vérifiés après 14 jours. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Vittorio Colao, responsable de la Task force pour la phase 2 : « Une réouverture progressive pour tester le système. L'application d'ici mai ou bien elle ne sera pas utile. Je ne ferai pas de politique » : « C'est l'occasion pour relancer tout le système du pays, il faut repartir par vagues et être prêts à fermer de petites zones si la contagion repart. Presque 5 millions d'Italiens recommenceront à travailler le 4 mai prochain, il faut donc adopter des règles différentes pour chaque région et il faudra respecter les trois conditions qui doivent être respectées pour pouvoir rouvrir : vérifier le déroulement de l'épidémie, la résistance du système hospitalier, la disponibilité des masques et du matériel de protection ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Salvini, chef de la Ligue : « Ce gouvernement est esclave des syndicats. L'Europe doit être dédommagée par la Chine » : « Notre patience est finie. Nous revendiquons la liberté de culte, d'étudier, d’entreprise et de mouvement. Nous proposons un plan de reconstruction au gouvernement : il faut supprimer le code des marchés et la bureaucratie. Il faut rouvrir les églises. La BCE doit pouvoir imprimer de la monnaie et acheter des titres sans limite. Macron a écouté les experts et s'est ensuite comporté comme doit le faire un homme politique : en prenant des choix nets et ses responsabilités devant le Parlement et non pas à la télévision. Vous n'imaginez pas à quel point cela me contrarie donner raison aux cousins français. La phase 2 suspend la démocratie. »
ARTICLE, Stampa, L. Martinelli-F. Olivo-W. Rauhe / "Contagions et morts maintenant font peur à l'Europe. Paris et Berlin reviennent à la "phase 1"" - "En Allemagne le virus est en croissance, le Premier ministre français freine sur les écoles. En Espagne, reprise en quatre étapes" : "La course à la réouverture devient plus lente en Europe. Hier, ça a été la journée du coup de frein. En France, les écoles rouvriront avec de nombreuses limitations. L'Allemagne craint un indice croissant de contagion, et l'Espagne ne reviendra à sa "nouvelle normalité" pas avant fin juin. Le Premier ministre français a annoncé la phase 2 le 11 mai, mais il a fait preuve de prudence sur les écoles par rapport au Président Macron : réouverture progressive des écoles et présences sur base volontaire."
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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L'AfD exige la fin du lock down.
Allemagne. Le groupe des élus de l’AfD au sein de la Chambre des députés a exigé ce 28 avril 2020 la fin du lock down dû au coronavirus, car les conséquences économiques et sociales sont dramatiques et leurs conséquences imprévisibles.
13:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/04/2020
"Le temps presse pour Salvini et Meloni."
Italie. Revue de presse.
Le débat autour de la ''phase 2'' évoquée dimanche par le Président du Conseil fait les gros titres des médias italiens. La perplexités des commerçants, des présidents des régions et de la conférence des évêques italiens est reprise : « Phase 2, protestations et corrections » - " Les régions font pression pour la réouverture, Conte promet des modifications '' (Corriere della Sera), « Messe, marche arrière de Conte » - '' Les offices religieux reprendront en mai, mais masques obligatoires '' (La Repubblica), « Conte '''On m'attaque mais je referais tout'' » - ''Conte : je ne peux pas suivre l'opinion publique, il faut de la prudence'' (La Stampa), « La Banque d'Italie : Les entreprises ont besoin de fonds » (Sole 24 Ore), « Régions : le gouvernement prêt à s'opposer à des mesures risquées » (Il Messaggero), « De Luca : trop de gens dans la rue » (Il Mattino), « L'ISS prévient : si on rouvre tout, on risque l'implosion '' (Il Fatto Quotidiano), « Le discours de Conte met en colère les commerçants » (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le Coronavirus et notamment sur le débat autour des nouvelles règles de la ''phase 2'', sur le déplacement du Président du Conseil dans le Nord du pays et sur la pose du dernier pilier du pont de Gênes après la catastrophe de 2018.
Sur Twitter, le hashtag #Torniamoliberi (#redevenonslibres, en référence à l'initiative du journaliste et ancien parlementaire Daniele Capezzone qui lance un appel contre les mesures restrictives de la phase 2 ) domine.
ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Conte, Président du Conseil « Je n’ai pas de regrets, nous risquons une contagion exponentielle » : « Si je devais revenir en arrière, je ferais tout de la même façon. Je n’ai pas de regrets. J’ai une grande responsabilité envers le pays. Je ne peux pas me permettre de suivre les sentiments de l’opinion publique, dont je comprends les émotions. La courbe de contagion doit être contrôlée de toutes les manières. C’est pourquoi je suis tout à fait convaincu qu’il vaut mieux procéder sur la base d’un plan bien organisé pour minimiser au maximum le risque d’une rechute qui serait fatale. La boussole qui guide l’action et les choix du gouvernement sont les évaluations qui doivent continuer à avoir une base scientifique. C’est mon devoir de m’en tenir à celle-ci. Si un seul patient, le fameux patient un, a réussi à faire exploser un foyer et à déclencher une contagion telle qu’elle nous oblige à fermer toute l’Italie, pouvez-vous imaginer ce qui pourrait arriver avec 100.000 cas positifs ? L’indice de contagion « R0 » est en dessous de 1. S’il revenait à 2, cela signifierait en peu de temps 200.000 contaminés, puis 400.000, puis 800.000, puis 1,6 million et ainsi de suite. La courbe deviendrait exponentielle. Avec le taux de mortalité qu’il y a, ce serait impardonnable. On se précipiterait dans une situation bien pire et peut-être irréversible. En ce qui concerne les usines et les entreprises, nous avons ouvert à l’industrie et cela signifie 4 millions et demi de travailleurs qui vont se déplacer dans le pays. Aux citoyens nous avons voulu relâcher un peu la bride, pour répondre aux attentes, mais en évitant un sentiment de liberté totale et de transformer la liberté retrouvée en un diffuseur de la contagion entre les familles et les amis. C’est aussi pour cette raison que nous avons maintenu l’auto-certification, avec des motivations spécifiques. Nous continuerons par étapes, prêts à des corrections si nous voyons la courbe se relever. Nous utiliserons de nouvelles zones rouges si nécessaire. Avec la CEI, la Conférence des évêques d’Italie, nous travaillerons pour convenir d’un protocole spécifique de sécurité, afin de garantir à tous les citoyens qui participeront à des célébrations liturgiques des conditions de protection maximale. Ceci aussi pour protéger les prêtres contre le risque que se répande la contagion parmi les fidèles’’ »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Matteo Renzi, ancien président du Conseil et fondateur d’Italia Viva « De cette manière le gouvernement piétine la Constitution » : « ‘’Le dernier décret du Conseil des ministres est un scandale constitutionnel. Nous ne pouvons pas piétiner les droits de la Constitution. Transformons donc ce texte en décret-loi et mettons-le au vote du Parlement. Je veux avoir la possibilité de pouvoir le modifier, avec aussi l’apport du PD. Le retour à la normale est trop lent, ils ne se rendent pas compte qu’en automne il y aura une hémorragie d’emplois. Suivre les experts est une erreur politique, car l’homme politique est en train de déléguer au comité scientifique un choix qui relève du politique : prendre en considération des risques. Et puis, si l’Ombrie et le Haut-Adige n’ont pas de contaminations, ils ne peuvent pas avoir les mêmes restrictions que dans la province de Piacenza. La sortie d’Italia Viva du gouvernement ? La priorité est de faire ressortir les gens. A ce stade, le gouvernement en charge est celui-ci. Nous verrons ensuite’’ »
EDITORIAL, Repubblica, S. Folli, « Le temps presse pour Salvini et Meloni » : « Après le test télévisé de dimanche, l'opinion que G. Conte est en train de devenir le bouc émissaire d'un potentiel désastre se diffuse. Deux questions se posent. 1. La crise s'ouvrira-t-elle de manière traditionnelle, quand l'ensemble des protagonistes est dépassé par des circonstances exceptionnelles, et gérée en tant que telle ? 2. Si la crise restait entre les mains du pouvoir actuel, quelqu'un est-t-il prêt à gérer une situation si dramatique ? Au sein de la majorité le PD, poussé par Renzi, commence à se rendre compte que le status quo n'est pas viable. Les 5 étoiles (M5S) ont du mal déjà à se reconnaître totalement dans le pacte avec le PD et les derniers sondages, où il remonte un peu, ne le pousse pas vers l'élargissement des alliances. A droite, il est clair que le vieil équilibre est en train de changer. L'union Salvini-Meloni- Berlusconi ne semblait pas destinée à durer. Et la réalité est allée plus vite que les prévisions. Berlusconi n'avait pas de motif d'oublier son appartenance au PPE de Merkel et il a remis ce qui reste de Forza Italia dans une zone semi-gouvernementale, en s'appuyant sur le fameux ''oui'' au fatidique MES. Ce n'est pas un soutien à Conte : s'il s'effondre, Forza Italia est prêt pour la suite. Salvini vit, lui, une phase très incertaine et le thème va au-delà des ambitions de Zaia et de Giorgetti. C'est le projet d'une Ligue nationale sur le modèle "lepéniste" français qui ne marche pas. Ou bien qui n'a eu de succès que sur un thème : la peur des immigrés. Aujourd’hui, Salvini semble à court d'arguments. Fratelli d'Italia monte et ce n'est pas étonnant : Giorgia Meloni tient une position dure, eurosceptique, mais elle n'exclut pas la confrontation. Elle semble avoir des cartes à jouer meilleures que Salvini à ce stade ».
SONDAGE Sole 24 Ore R. D’Alimonte « Seuls 42% des Italiens croient dans l’UE » : « Depuis des années, la relation entre les Italiens et l’Europe est difficile. La pandémie risque de rendre cela encore plus problématique. Ce n’est pas un hasard si 70% des parlementaires appartiennent à des partis eurosceptiques ou ouvertement anti-européens. Parmi les principaux partis, seul le Parti Démocrate représente une majorité des électeurs pro-européens. Forza Italia tente de répondre mais se trouve dans une coalition qui est sur des positions opposées. Le sondage Winpool pour le Sole montre que le terrain est fertile : les thématiques comme l’austérité ou la sensation d’une absence de solidarité sont encore sensibles. 42% des Italiens ne croient pas dans l’Europe. Quant à la possibilité d’une utilisation du MES pour contrer les contrecoups économiques du virus, 62% des Italiens est défavorable ; 38% estiment qu’il faut l’utiliser. Pour ce qui est la côte de popularité des hommes politiques, le président de la région de Vénétie, Zaia, devance tous avec 46% des intentions, suivi de Conte (35%), Mattarella (32%) Meloni (28%), Salvini (19%), Fontana (17%), Berlusconi (11%), Zingaretti (9%) et Di Maio (7%) ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Rebotti : « '' MES, le désaccord des 5 étoiles s’étend’’. La sirène de Meloni sur les députés critiques » : « Le 24 avril non seulement 7 députés ont voté le document contre le MES présenté par Fratelli d'Italia, mais 11 autres n'ont pas participé au vote au lieu de voter contre et une autre s'est abstenue. Des contacts entre le groupe parlementaire de Giorgia Meloni et des députés du M5S seraient en cours, mais rien n'a été conclu pour l'instant. Dans les territoires quelque chose se passe aussi : l'ancienne chef de groupe M5S à la commune de Florence est passée dans les rangs de Meloni et les Meet-up, les groupes territoriaux qui ont donné origine au M5S, voient diminuer les activistes depuis que Di Maio n'est pas le chef du mouvement ; les Meet-Up sont passés de 544 à la fin janvier à 497 aujourd'hui. »
ARTICLE/ENQUETE, La Repubblica, G. Di Feo : « Le plan russe pour rester en Italie » : « L'Italie est en train de rouvrir et beaucoup, au sein du gouvernement, commencent à espérer que la brigade chimique russe, envoyée par Moscou suiteà la demande d'aide de Giuseppe Conte à Poutine, terminera bientôt sa mission. La générosité de la Russie a été remarquable mais, après un mois, la présence de cette mission au sein de l'OTAN, à moins de 50 km de la base américaine qui garde les bombes atomiques, est en train de créer des mécontentements de plus en plus forts parmi nos alliés. En revanche, le Kremlin propose une phase 2 parce que, comme confirmé par l'ambassade russe à Rome, plusieurs régions italiennes ont demandé la possible assistance dans cette phase délicate de lutte contre le coronavirus. Il est évident que la perspective de prolonger la mission est très appréciée par Moscou et l'activité des militaires russes en Italie est devenue l'objet de propagande, surtout par la chaîne en ligne Sputnik, très proche de Poutine et le site du ministère de la Défense russe présente tous les jours les succès de cette mission. L'ambassade russe en Italie insiste sur un point : toutes les régions, les villes et les associations qui se sont adressées à nous pour de l'assistance doivent formaliser leurs demandes auprès du gouvernement parce que la décision éventuelle de soutien à une région, qui pourrait impliquer la participation de militaires russes présents en Lombardie, pourra être prise uniquement après une demande formelle ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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27/04/2020
Michael Stürzenberger agressé par un musulman à Munich.
Allemagne. Bavière. Munich. Alors qu’il prenait le soleil sur un banc dans un parc, le critique de l‘islam Michael Stürzenberger a été agressé par un musulman ce dimanche 26 avril 2020.
Michael Stürzenberger
20:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue fléchit dans les sondages."
Italie. Revue de presse.
La conférence de presse du président du Conseil sur les règles de la ''phase 2'' est reprise dans tous les médias : « Réouvertures avec règles et interdictions » - " Conte annonce l'ouverture des magasins pour le 18 mai '' (Corriere della Sera), « Défi au virus : l'Italie rouvre » - '' Polémique des évêques contre le gouvernement'' (La Repubblica), « ''Réouvertures mais la bataille n'est pas encore gagnée'' » ''Conte présente la phase 2'' (La Stampa), « Distance, roulements et protections : voici comment reprendra le travail » (Sole 24 Ore), « On rouvre (mais pas trop) » - '' Bars, restaurants, coiffeurs à partir de juin '' (Il Messaggero), « Phase 2 : plus d'interdictions que de permissions » (Il Mattino), « Réouvertures avec le frein tiré '' (Il Fatto Quotidiano), « Phase 1 et demie » - '' Gouvernement sans courage, peu de nouveautés'' (Il Giornale).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni, F. Sarzanini : « Réouverture avec règles et interdictions » : « L'Italie rouvre avec des règles très prudentes et plusieurs interdictions. Le président du Conseil Conte a annoncé, hier soir, les lignes directrices pour la phase 2 avec un avertissement très clair : la bataille n'est pas encore gagnée et nous ne sommes pas encore complètement libres. Les attentes d'un retour à la normalité ont été déçues parce qu'il faut rouvrir progressivement le pays et apprendre surtout à cohabiter avec le virus pour pouvoir surveiller la courbe de la contagion et éviter une reprise ultérieure de l'épidémie et une autre éventuelle période de confinement. Le calendrier présenté par Conte prévoit la réouverture des entreprises stratégiques et productives, qui exportent à l'étranger, déjà cette semaine, ainsi que certains chantiers. En revanche, les autres entreprises de construction, les commerces de gros liés à cette filière et les chantiers privés pourront rouvrir à partir du 4 mai, tout en respectant le strict protocole de sécurité pour les travailleurs. Mais pour la vie sociale il faudra encore attendre : il serait très difficile et dangereux d'abandonner les règles de l'espacement en l'absence d'un vaccin qui pourra nous protéger. Le tournant du 4 mai ne sera donc pas un retour à notre vie d'avant, il y aura la possibilité de rendre visite aux plus proches, mais toujours avec des masques et sans organiser de fête. On pourra faire du sport en plein air même loin de sa propre maison, mais en tenant toujours compte de la distance. Il faudra continuer de présenter une auto-certification pour se déplacer dans sa propre région, tandis que pour voyager dans d'autres régions il faudra attendre. Les magasins, les musées et les expositions, les entraînements sportifs d'équipe devront attendre le 18 mai pour la réouverture, tandis que les bars, les restaurants et les coiffeurs pourront repartir du 1er juin et le 17 juin sera la date de l'examen du baccalauréat pour de nombreux étudiants ».
ENTRETIEN, Repubblica, de Silvio Brusaferro, président de l'Institut Supérieur de Santé : « ‘’Rouvrons. Si la contamination augmente, nous sommes prêts à tout arrêter de nouveau’’ » : « ‘’Le retour à l'école en septembre ? Il est trop tôt pour l'annoncer : les classes constituent un risque pour la circulation du virus. Aujourd'hui les conditions ne sont pas réunies pour ouvrir les centres aérés pour les élèves. Il faut rester prudents, voyons comment évolueront les chiffres. Une deuxième vague de l’épidémie à l’automne ? Elle pourrait arriver dans un mois, si nous prenons à la légère les mesures. Nous devons observer comment le virus circule. Notre modèle est comme celui d'un puzzle, nous ajoutons un morceau à la fois. Si l'on rouvre trop de choses en même temps, et que le nombre de cas augmente, il faut tout refermer. Les Italiens ont été vraiment très bons pour s'adapter à un nouveau style de vie '' ».
ENTRETIEN, La Repubblica, de Francesco Boccia, ministre pour les Affaires régionales : « Avec moins de contagion, davantage d'ouvertures. Les régions ne peuvent pas décider toutes seules » : « Le défi de la phase 2 est, pour le gouvernement, un moment très important, même si l’arbitre sera le temps. La chose la plus importante est de surveiller de près la courbe de la contagion pour pouvoir rouvrir davantage. Les régions pourront apporter certaines modifications mais pas en contradiction avec le gouvernement, elles ne pourront pas décider toutes seules. Le prix des masques sera de 50 centimes et tous ceux qui n'ont pas de moyens pour les acheter les auront gratuitement ».
ENTRETIEN de Stefano Buffagni, vice-ministre du Développement économique « Le Corona-equity aidera les entreprises à se recapitaliser » : « ‘’Ce sera une mesure très simple : si une entreprise de 250 employés veut augmenter son capital, l’Etat le lui multiplie par deux. Il devient un actionnaire en soutien dans l’objectif de sortir après quelques années et sans contrepartie pour l’entreprise. Si les associés mettent cent mille euros, l’Etat en met aussi cent mille euros. C’est un peu le mécanisme qui veut que l’entreprise qui investit voit l’Etat investir sur elle. C’est une présence temporaire, un fonds minoritaire où l’Etat sortira sans obliger l’entreprise à racheter les participations. C’est un paquet qui vaut plus de deux milliards de ressources pour les entreprises, y compris des mesures visées pour les entreprises start-up. Le Recovery Fund ? C’est un projet que je partage. Les autres polémiques sur le verre à moitié plein ne m’intéressent pas. Nous devons faire redémarrer l’Italie’’ ».
ENTRETIEN, Repubblica, de Marianna Mazzucato, économiste, membre du Comité d’experts du gouvernement pour la phase 2 : « un État entrepreneur qui puisse décider où investir » : « ‘’Pour les entreprises, non à des financements à priori pour tous, mais élargir les fonds seulement si elles prennent des engagements pour l’avenir. Le gouvernement doit stimuler l'économie verte et essayer de réduire la fracture numérique entre le Nord et le Sud. Le moment est venu d’une politique industrielle forte pour changer de direction. Les entreprises ne le font pas toutes seules. Je considère que l'État doit se confronter avec les entreprises en prenant ses propres risques en tant qu'investisseur mais aussi en recevant les bénéfices si les entreprises font du profit et réinvestissent en croissance et innovation. Et il doit identifier les activités prioritaires pour le pays. L'extension du golden power de l’Etat à des secteurs considérés stratégiques va dans la bonne direction ''. »
ARTICLE, La Stampa, A. Mattioli « Mécontentements, piques et frondes anti-salviniennes, la Ligue fléchit dans les sondages » : « Les ténors de la Ligue, à partir de Giorgetti, sont préoccupés par la baisse de popularité du parti dans les sondages. ‘’Ce n’est pas un problème de communication, il s’agit d’une vision politique’’ fait-on savoir. Les sondages sont assez d’accord. La Ligue est tablée à 25,9% des intentions de vote selon Ixé, entre 27-28 pour Euromedia et 25,4% selon Pagnoncelli. C’est un séisme pour un parti qui planait au-dessus des 30%. Les électeurs sanctionnent une politique tergiversant, qui est passée de l’hypothèse d’un gouvernement Draghi et l’appel d’un gouvernement d’unité nationale à un ‘’non’’ systématique à toute proposition de Conte ou à n’importe quel accord avec l’Europe. La nouvelle, c’est la croissance des mécontentements à l’intérieur de la Ligue. Mais les polémiques des ténors filtrent tout de même. Ainsi que les appels d’entrepreneurs préoccupés car cette fois-ci l’entente avec Bruxelles sert réellement et toute boutade sur la sortie de l’Europe de Bagnai, Borghi ou Siri met en danger les entreprises. Du coup, un courant, qui n’est pas encore une fronde, demande une Ligue davantage modérée, pragmatique et ouverte au dialogue ».
COMMENTAIRE, Affari&Finanza, A Bonanni « Le deuil partagé pousse à l’intégration européenne » : « L’accord (encore imparfait) sur le « Recovery Fund » est le premier embryon d’une politique économique commune. L’étape suivante sera représentée par les politiques fiscales de chaque pays membre. Avec cet accord, l’Italie peut être soulagée. Les autres partenaires européens acceptent de nous aider, avec l’Espagne, dans sa lutte contre les contrecoups économiques sans devoir aller vers un défaut de dette. Et les implications sont d’une portée plus grande. L’Europe renonce à certains tabous qui avaient réglementé la gouvernance de l’Union monétaire. C’est le principe du non-partage de la dette, à la base du Traité de Maastricht, qui tombe. La grande partie de l’endettement sera soutenue par un budget européen multiplié par deux grâce aux garanties fournies par les Etats-membres en proportion à leur PIB. Des propositions semblables, avant cette crise financière, avaient précédemment été repoussées. La gestion de l’urgence économique et financière se fédéralise. Les victimes européennes de l’épidémie représenteront peut-être un deuil partagé sur lequel fonder la nouvelle étape dans l’intégration européenne ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"Agréable Jour du Roi !"
Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders souhaite un agréable Jour du Roi. [Cette année, en raison de l'épidémie, les diverses festivités n'ont pas lieu.]
"Agréable Jour du Roi !"
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Pays-Bas : Jour du Roi.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet souhaite un agréable Jour du Roi. [Cette année, en raison de l'épidémie, les diverses festivités n'ont pas lieu.]
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26/04/2020
Pays-Bas : le parti du Premier ministre donné à + 10 sièges.
Pays-Bas. Un sondage Maurice de Hond de ce 26 avril 2020 montre que le parti libéral de droite VVD du Premier ministre augmente son score de 10 sièges sur 150, par rapport au précédent sondage du 8 mars 2020. Les deux partis patriotiques, le PVV et le FvD, reculent ensemble de 6 sièges.
(TK2017 = élections législatives de 2017)
VVD : libéral de droite
PVV : patriotes
PvdA : travaillistes
FVD : patriotes
CDA : démocrates-chrétiens
D66 : libéral de gauche
Groenlinks : écologistes
SP : gauche de la gauche
50Plus : parti des plus de 50 ans
Christen Unie : parti religieux
Partij voor Dieren : parti pour les animaux
SGP : parti chrértien protestant
Denk : parti qui défend les Néerlandais d'origine étrangère
Autres partis
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Quartier de Brigittenau à Vienne : 3 conseillers de quartier passent du FPÖ à la DAÖ.
Autriche. Vienne. Brigittenau. Trois conseillers de quartier passent du FPÖ à la DAÖ, dont le chef de groupe.
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25/04/2020
L'EKRE donnée à 18 %.
Estonie. L’EKRE, qui prend part au gouvernement, est donnée à 18 % au sein d’un sondage Norstat.
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24/04/2020
Fonds : "L'Italie les veut sans obligation de restitution, l'Allemagne s'y oppose."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens se concentrent toujours sur le Coronavirus, notamment sur le ''premier accord'' trouvé au Conseil européen sur les instruments pour contrer les répercussions économiques. Les observateurs relèvent dans l'ensemble un premier pas mais soulignent aussi la nécessité de trouver un accord pour financer le ''Recovery fund'' dans de courts délais : « Premier accord en Europe » - " Conte satisfait. Merkel : il faut voir comment financer le fonds '' (Corriere della Sera), « Conte : tout de suite un prêt-relai européen » - '' Bruxelles accélère sur les fonds du Recovery Fund'' - ''L'Italie les veut sans obligation de restitution, l'Allemagne s'y oppose'' (La Stampa) « Oui au fonds européen, manquent encore les modalités » (Sole 24 Ore), « Aides européennes, seulement un premier pas » - '' L'Europe dit oui au Recovey Fund malgré les divisions. Macron avec Conte : l'UE en péril'' (Il Messaggero), « Aides UE, un demi-accord » - ''Conte pour des prêts à fond perdu. Salvini : c'est une débâcle'' (Il Mattino) « Conte obtient le fonds, il faut maintenant le remplir '' (Il Fatto Quotidiano), « L'Europe dit oui au MES mais les aides d'ici la fin de l'année » - '' Les maires défient Conte sur la phase 2'' (Il Giornale).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni, F. Sarzanini : « Les choix du gouvernement, quatre étapes pour repartir » : « Ce sont quatre dates-clé pour la phase 2, quatre lundi qui marquent les réouvertures après le confinement. Le calendrier a été fixé par le gouvernement pour les entreprises et les magasins du 4 mai jusqu'à la fin du mois et tout dépendra, évidemment, par le suivi des contagions. Une pression très forte arrive au Palais Chigi de la part des catégories productives, surtout par la filière des constructions et toutes les entreprises sont prêtes à repartir. Le calendrier sera au niveau national, même si les Régions devront suivre attentivement l'évolution de l'épidémie. Les dates sont les suivantes : 27 avril , les usines de machines industrielles, l'agriculture et la sylviculture; 4 mai, tous les chantiers, l'industrie textile et la mode ainsi que Lotto et Superenalotto, le sport en plein air et la circulation, toujours par auto-certification, hors de sa propre commune ; 11 mai, la vente au détail et tous les magasins, sauf les grands centres commerciaux ; 18 mai, les coiffeurs, les bars et les restaurants, mais avec des distances de sécurité ».
ARTICLE, La Stampa, A. Barbera, G. Paolucci : « 55 milliards pour la crise post-virus. Chute du PIB prévue à -8% » : « Croissance en chute de -8 %, déficit à -10,4 %, dette à 155,7%. Aucune crise précédente dans 70 dernières années n'avait fait pire. Au sein du gouvernement, ce sont des heures de chaos. Il faut trouver un accord avec l'Europe sur les aides et dans la majorité aussi sur le décret qui accompagnera le pays dans la phase 2. Le coût devrait être autour de 55 milliards d'euros, dont 10 pour indemniser à fond perdu les entreprises les plus touchées par l’arrêt prolongé. Gualtieri veut aussi se libérer des anciennes clauses de sauvegarde de la TVA, qui impose une augmentation l'année prochaine de la TVA si elles ne seront pas refinancées. Le Document qui sera présenté aux institutions européennes prévoit pour l'année prochaine un rebondissement de la croissance de 4,7%, un déficit divisé par deux (-5,7%), une dette qui descend de trois points à 152,7. Dans les conditions actuelles, ce ne sont que des promesses, mais ce qui compte c’est obtenir de l'Union et des marchés une marge pour faire redémarrer l'économie. La décision de la BCE d'accepter les « titres détériorés » comme garantie de la part des banques sera cruciale. Si ce soir Standards & Poors annoncera une dégradation de la notation souveraine, les titres italiens (Btp) seront à l'abri. Le M5S insiste pour introduire un 'revenu d'urgence' de 500 euros. Sont prévus aussi le déblocage des paiements de l'administration publique, 8 milliards d'indemnisations pour le confinement et 2 pour les factures et les loyers. Il faut aussi refinancer l'indemnité de chômage, augmenter de 600 à 800 euros le bonus pour les travailleurs indépendants, financer les garanties des banques pour les prêts aux entreprises. 4 milliards seront pour la Santé et à la Protection Civile. En ce moment rien n'est utile, tout est indispensable. Un conflit est en cours entre Gualtieri et sa vice-ministre du M5S, Laura Castelli. Le conseil des Ministres de ce matin sera le round décisif. »
ARTICLE, La Stampa, N. Pinna : « Alerte de l'OMS sur les personnes âgées : ''50 % des décès dans les RSA (Ehpad italiens) ; en Europe une situation grave'' » : « Certain l'ont appelé le carnage des grands-parents. En Lombardie, mais loin de l'Italie aussi, ce sont les personnes âgées qui ont payé le prix le plus cher de l'impitoyable virus venu d'Orient. '' La moitié des victimes se trouvaient dans des maisons de repos ou des structures de soin de santé à long terme '', a certifié l'OMS. Éloignés de leur famille, souvent ces patients n'ont pas été soignés. Dans les jours de la grande urgence, les hôpitaux ont dû choisir à qui laisser les quelques lits et ventilateurs restés libres. En Italie on compte 6.773 décès dans les RSA entre le 1 er février et le 14 avril. Dans 40% des cas les décès sont liés au Covid-19. En Espagne, 14 mille décès dans les hospices, mais seulement la moitié apparaît dans les statistiques officielles sur le coronavirus. En France, selon une analyse qui est encore provisoire, les patients des maisons de retraite sont 40% des victimes, environ 7 mille personnes. En Allemagne, 86% des victimes étaient âgée de plus de 70 ans. »
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, F. Verderami : « Le retour de Berlusconi. Le démarquage de Salvini et Meloni, ainsi il récupéré du terrain » : « Avant la pandémie, Silvio Berlusconi s'était de fait retiré et vivait sa quarantaine politique en observant avec détachement le duel entre Salvini et Meloni, engagé à se battre pour le leadership de la coalition dont il avait été le fondateur. Maintenant, la tragédie du coronavirus a affaibli le gouvernement, en mettant en danger sa survie, et Berlusconi a été rapide à revenir sur le terrain, en surprenant les alliés souverainistes et en jouant un rôle qu'il aime, en tant qu'européiste et patriote. Il a retrouvé la centralité perdue, il a déclaré être favorable au MES et disposé à soutenir le président du Conseil Conte en ce moment de difficulté pour le pays. Mais l'idée que Berlusconi puisse se transformer en " responsable " est orthogonale avec ses objectifs réels et son rêve d'être élu Président de la République. Quelqu'un dit que Berlusconi est en train de poursuivre pragmatiquement un autre but : devenir le faiseur de roi d'un nouveau possible gouvernement d'unité nationale, soutenu aussi par un sondage qui souligne que 78 % des Italiens aimerait ce type de gouvernement à la fin de l'urgence sanitaire, et qu'il serait en train de se venger de ses anciens alliés qui l'avaient mis sur la touche ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Perrone « Conte encaisse le prêt-relai et refroidit le MES » : « G. Conte salue de cette manière, dans un message vidéo, le feu vert du Conseil européen au Recovery Fund : ‘’le principe d’un instrument urgent et nécessaire est passé. Un instrument jusque-là impensable et qui s’ajoute aux autres déjà adoptés’’. Le ‘’facteur temps’’ est la victoire que le président du Conseil peut revendiquer. Le ministre de l’Economie Gualtieri salue ‘’un succès pour l’Italie et les pays qui ont fait pression pour cette solution’’ considérée comme ‘’nécessaire et urgente’’. Parce que la formule est bien différente à celles initiale. On avait commencé avec ‘’on est d’accord pour travailler’’ et à l’entente franco-allemande qui évaluait même ‘’nous sommes d’accord pour explorer’’ des pistes. Une évolution pareille dans les textes officiels représente un passage tout sauf que prévisible. Un tel résultat contribue à retrouver un axe Conte-Gualtieri dans la gestion d’un combat interne difficle : le MES. Non seulement les oppositions (exception faite pour Forza Italia) s’y opposent farouchement, mais il faut aussi compter avec les divisions du M5S ».
ARTICLE, Fatto Quotidiano, Palombi « Conte encaisse le fonds mais il faut maintenant le remplir » : « Un autre pas en avant vers le fonds européens a été fait hier lors du somment et G. Conte peut revendiquer un succès. Reste encore le bras-de-fer avec les pays du Nord et l’Allemagne sur l’origine des financements (l’Italie, la France et compagnie veulent 1 500 milliards) et sur leur nature (à fonds perdu sans prêt). Un danger demeure : la proposition technique sera faite par la Commission, or celle présentée hier est très ‘’nordique’’. Si le texte reste proche, les pays du Nord auront cédé sur quelques points (peu de subventions, une ébauche de réponse commune) et ceux du Sud sur tout le reste. Sur le Recovery Fund, il y a un bras-de fer. Pour Macron et Sanchez, le fonds doit être bien plus grand (1000- 1500 milliards) et assigné uniquement via allocation calculée sur la base des dégâts réels provoqués par le virus. La même ligne posée par Conte qui a demandé des transferts bruts. Von der Leyen a déclaré ‘’nous sommes disposés à examiner des solutions-relais’’ et qu’il devait y avoir un ‘’équilibre entre subvention et prêts’’. Trop peu pour clamer victoire ».
ARTICLE, Il Foglio, D. Carretta « L’accord européen » : « Les limites de la construction européenne ont émergé avec l’urgence pandémique et il est impossible de modifier les traités en urgence puisqu’il faut le faire à l’unanimité. Toutefois, hier les deux fronts ont abandonné leurs positions idéologiques pour trouver une solution politique aux obligations. Merkel a annoncé que l’Allemagne est prête à augmenter ultérieurement sa contribution au budget communautaire. Les Pays-Bas ont abandonné la guerre idéologique des coronabonds pour pousser sur les obligations perpétuelles. Au sommet d’hier à Bruxelles ont a travaillé pour que le ‘’bond’’, outre son aspect financier, soit aussi politique. Par ailleurs, à Bruxelles, on n’a pas compris les péripéties du gouvernement italien. Salvini influence les 5 Etoiles qui, à leur tour, conditionnent la position de Conte. Du coup, l’Italie est obligée à jouer les équilibristes à Bruxelles. Voici donc les résultats européens d’une majorité qui vacille ».
ARTICLE, Il Giornale, L. Cesaretti « Conte exulte mais la seule arme qui reste est le MES » : « Le Président du Conseil Conte reste dans le sillage de la France et de l‘Espagne sur les contremesures à apporter à la crise épidémique et économique. Un tout petit pas en avant qui est toutefois présenté comme une grande victoire. Maintenant Conte devra faire l’énième pirouette pour expliquer pourquoi le recours au MES est en fait positif. Les critiques et attaques de Salvini et Meloni étaient inévitables. Quant au M5S, on parle de ‘’victoire du siècle de Conte’’ pour préparer l’énième volte-face sur le MES. »
COMMENTAIRE, La Stampa, A. Mingardi « L’UE a privé les souverainistes de leur alibi » : « Sous la régie d’A. Merkel, l’UE a enlevé un alibi aux souverainistes. Dans le nouveau bilan 2021-2027 la Commission se dotera d’un instrument pour des transferts sans précédents dans son histoire. Le Recovery Fund gèrera pour moitié les fonds structurels de manière directe et pour moitié il les canalisera vers les pays en difficulté. Ironie du sort, les attaques contre « l’Europe méchante » finissent par renforcer Bruxelles. France, Italie et Espagne semblent sortir gagnantes de ce match. Mais attention à penser que le gros ait été fait. Pour l’activation du fonds il faudra du temps. Or, la crise plane. Nos hommes politiques se sont déchaînés dans la course pour obtenir aujourd’hui la promesse de ressources à employer demain. L’Etat italien a déjà un problème de recettes destiné à empirer si la crise perdure ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Anvers : le Vlaams Belang met à disposition des citoyens un repas pour deux euros.
Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). À la suite des difficultés économiques rencontrées par des citoyens à cause de la crise du coronavirus, le Vlaams Belang a mis à disposition des citoyens, ce 24 avril 2020, un repas pour 2 euros. L’opération sera répétée chaque vendredi.
Sam van Rooy et Filip Dewinter
Anke Van dermeersch
14:38 | Lien permanent | Commentaires (0)