07/02/2020
Les élus CDU de Thuringe ont été obligés de lâcher le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich.
Allemagne. Thuringe. La présidente de la CDU fédérale A. Kramp-Karrenbauer est intervenue en personne lors de la réunion des élus de la CDU au Parlement de Thuringe qui s’est déroulée ce jeudi 6 février 2020 au soir. Elle a imposé que ces élus lâchent le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich.
Le chef de file des élus CDU en Thuringe devrait ne pas se présenter à sa propre succession en mai.
Selon la dirigeante de la CDU Annegret Kramp-Karrenbauer, la chancelière CDU Angela Merkel a aussi eu des conversations téléphoniques avec les responsables de la CDU de Thuringe.
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"Les acrobaties du président du Conseil."
Italie. Revue presse.
EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco, « Les acrobaties du président du Conseil pour négocier entre alliés » : « Conte apparaît totalement pris en sandwich entre deux manières de voir la coalition, aux antipodes l’une de l’autre. Pour les 5 étoiles, ou du moins une partie, l’accord avec le PD, Italia viva et Leu, serait un simple instrument pour arriver aux objectifs du Mouvement, en remplaçant la Ligue par la gauche. Pour les autres, ce ne peut être au contraire qu’une césure nette par rapport au passé, une nouvelle page qui s’ouvre. Paradoxalement, Conte se retrouve à défendre les 5 étoiles qui divisent sa majorité, et donc ainsi souligner une certaine part de continuité. Idem quand il défend la mobilisation que souhaite Di Maio le 15 février en faveur de la coupe des pensions aux ex-parlementaires : une mesure controversée qui pourrait bientôt être remise en cause. Sur la prescription, là encore, Conte s’est retrouvé pris en otage entre le M5S et Italia viva. La nouvelle tournée électorale régionale ce printemps promet d’accentuer les conflits internes au gouvernement ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco : « Renzi menace maintenant le soutien externe. Conte : ‘’ Ils doivent voter contre ‘’ » : « Les émissaires de Matteo Renzi ont remis, hier soir, une menace définitive à Giuseppe Conte : le soutien externe au gouvernement, c’est-à-dire le retrait des deux ministres d’Italia Viva. Cet avertissement a été donné pendant la rencontre avec le président du Conseil. Conte, soutenu par le PD, a défié les renziens en les invitant à voter contre la prescription et à assumer ainsi leurs responsabilités. Conte est très préoccupé, c’est le temps des ultimatums et ces prochains jours on tentera de trouver une solution à cette situation très délicate. Le gouvernement va de l’avant et sur les thèmes les plus importants, réforme de la Justice et révision des décrets de sécurité, le PD et Conte sont en accord, ils ont obtenu de la part du ministre Bonafede une marche-arrière qui annule presque la réforme et espèrent pouvoir convaincre Renzi ».
EDITORIAL La Stampa M. Panarari « Di Maio bascule entre la rue et le gouvernement » : « C’est cette fascination indiscrète et irrésistible de Di Maio pour la jacquerie, ce réflexe pavlovien auquel Se raccrocher dans les moments de difficulté. Le M5S, mouvement antisystème – devenu entretemps deux fois parti de majorité (d’abord avec la Ligue, puis avec le PD) – réagit à l’hémorragie de voix et à l’offensive du PD pour réécrire l’agenda de gouvernement avec ses banderoles identitaires et s’apprête à descendre dans la rue le 15 février contre les rentes des parlementaires. Ainsi, Di Maio revient sur le devant de la scène en s’habillant à nouveau « d’insurgé » contre l’exécutif, se galvanisant des vents de guerre qui soufflent au sein du Mouvement et qui planent sur le gouvernement Conte bis. Cela pour continuer à être le leader de l’aile souverainiste, le garant de l’autonomie face à la droite et à la gauche. Lui, Di Maio, qui sous la veste institutionnelle ou celle des randonnées avec Di Battista chez les « gilets jaunes » ou au Parlement Européen, représente l’incarnation vivante des contradictions et des paradoxes du Mouvement ».
ARTICLE, La Repubblica, I. Venturi : « Le gouvernement ouvre aux Sardines, premières rencontres avec les ministres » : « Le gouvernement ouvre au dialogue avec les Sardines. Le mouvement trouvera, la semaine prochaine, un point d’abordage institutionnel et rencontrera les ministres Provenzano (Sud) et Boccia (Affaires Régionales et Autonomies). Mais les diplomaties sont au travail pour une éventuelle rencontre des Sardines avec le président du Conseil Conte, qui a confirmé sa volonté de les voir le plus rapidement possible, même s’il doit agir avec beaucoup de prudence pour ne pas heurter la majorité qui marche déjà sur une corde raide ».
ARTICLE La Repubblica, C. Lopapa « Meloni contre Lamorgese : il n’y a aucune alerte » « Peut-être galvanisée par ce bain de deux jours dans le bastion ultra-conservateur de Trump au National Prayer Breakfast, Giorgia Meloni répond à l’entretien de la ministre de l’Intérieur d’hier : ‘’En Italie il n’y a aucune alerte de la haine, encore moins de racisme. Si la titulaire du Viminal évoque une poussée de la haine, elle devrait s’adresser au M5S qui alimente la haine sociale et politique’’. Ces propos ressemblent à ceux de Salvini ‘’les vraies urgences sont le chômage et la criminalité’’. La droite fait ainsi retour à ses instincts primordiaux, qui nient toute poussée xénophobe ».
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Ce que veut l’Amérique de Giorgia Meloni » : « Le voyage de Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia) aux Etats-Unis ne semble pas être une simple visite de courtoisie. Il y a quelque chose de plus, qui avait manqué, par exemple, à Matteo Salvini en juin dernier. Les observateurs avaient dit que le Salvini « américain » n’avait pas fait brèche auprès des interlocuteurs de Washington. Meloni, elle, ne présente pas les points faibles de l’allié léguiste (liens obscurs avec la Russie de Poutine). Elle peut être appréciée à Washington pour sa position atlantiste, anti-communiste et sans ambiguïtés avec Poutine. Et puis, la Ligue semble avoir atteint le maximum de son expansion et donne même des signaux de replis alors que Fratelli d’Italia vit son état de grâce. C’est actuellement le parti de droite le plus à la mode et peut potentiellement séduire l’électorat déçu de Forza Italia et du M5S. Certains estiment que le choix à Washington a déjà été fait, mais à condition que Trump puisse remporter les prochaines élections de novembre. Ce sont les prémisses de tout pour la droite italienne, y compris le rééquilibre des relations entre Salvini et Meloni. Du coup, pour la dirigeante de FdI, l’objectif principal sera de repérer ou de former une classe dirigeante avant même de viser le Palais Chigi ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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06/02/2020
Le dirigeant du groupe des élus de la CDU de Thuringe Mike Mohring reste sur ses positions.
Allemagne. Le dirigeant du groupe des élus de la CDU de Thuringe Mike Mohring reste sur ses positions : pas de nouvelles élections après le départ du ministre-président libéral FDP Kemmerich.
18:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : l'AfD donnée à 23 % et les post-communistes à 34 %.
Allemagne. Thuringe. En cas de scrutin, un sondage donne les post-communistes à 34 % (contre 31 % en 2019) et les patriotes de l'AfD à 23 % (comme en 2019). Par contre, les sociaux-démocrates, les Verts et les libéraux sont donnés près du seuil électoral des 5 % nécessaires à l'obtention d'élus.
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
CDU : démocrates-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
18:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thomas Kemmerich touchera 93.005 euros pour une journée à la tête de la Thuringe.
Allemagne. Thuringe. Le ministre-président libéral FDP Kemmerich touchera pour les 24 h et 31’ écoulées entre son élection et l’annonce de son retrait un salaire d’un mois de 17.536 euros + une indemnité de 6 mois suite à son départ de 75.468 euros, soit au total 93.005 euros.
Thomas Kemmerich
18:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des bureaux des libéraux du FDP tagués ou attaqués à la peinture.
Allemagne. À la suite de l’élection du libéral FDP Kemmerich au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD, divers bureaux du FDP ont vu leur façade taguée ou attaquée à la peinture.
17:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suite à l'élection en Thuringe, les libéraux du FDP perdent des membres de parti.
Allemagne. À la suite de l’élection du libéral FDP Kemmerich au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD, le FDP connaît une défection de membres du parti.
17:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni dédouanée aux Etats-Unis."
Italie. Revue de presse.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un exécutif piégé dans l’absence d’un projet » : « La rigidité reste et ne laisse pas entrevoir la possibilité d’une médiation. Les appels du président du Conseil Conte aux alliés de gouvernement pour qu’ils arrêtent de se bagarrer sur la réforme de la prescription ont été jusqu’à maintenant inutiles. Le M5S ne veut pas reporter la réforme, le ministre de la Justice Bonafede menace de démissionner, Di Maio appelle les grillini dans la rue : il n’y a pas vraiment de dialogue. A ce stade, personne ne sait quel sera le compromis et le prix que le gouvernement devra payer. L’attitude agressive de ces semaines s’explique aussi par la sensation croissante que Palais Chigi est en train de jouer une partie politique autonome du M5S et surtout les craintes « d’une restauration », mot de plus en plus utilisé, parmi les grillini. Evoquer les « restaurateurs » est une sorte d’appel de détresse et devrait servir à redonner confiance aux militants déçus. La préoccupation de redonner un sens à la législature réapparaît et le PD affirme que déstabiliser Conte peut préparer les pires scénarios. Mais sans un simulacre de projet commun, le gouvernement ne peut que survivre ».
COULISSES, La Stampa, I. Lombardo : « Prescription : l’avertissement de Bonafede à Conte : ‘’S’il me demande un renvoi, je quitte le gouvernement ‘’. Sans accord, le défi sera au Parlement » : « ‘’S’il me demande d’accepter un renvoi de la réforme de la prescription, je démissionne. Je l’ai déjà dit aussi au Président Conte‘’. Dans l’entourage proche du Ministre de la Justice, le raisonnement est le suivant : si Bonafede a lié son nom à cette réforme, au point de s’être engagé dans un bras de fer avec Renzi, accepter un renvoi maintenant sonnerait comme une défaite. Renzi demande un renvoi d’un an. Pour le ministre, il y a une limite qui ne peut pas être dépassée. Il est prêt à s’assoir à une table et discuter, avec la médiation de Conte. Bonafede assure que, comme preuve de sa disponibilité, il portera au Conseil des Ministres la réforme du procès pénal, dans un délai de 10 jours. Elle pourrait contenir le point « Conte bis » (du nom du député de Leu Federico Conte) qui prévoit le blocage de la prescription seulement en cas de condamnation en première et deuxième instance. C’est le compromis sur lequel seraient désormais d’accord trois partis sur quatre de la majorité. Il manque uniquement le feu vert de Renzi. S’il n’arrive pas, la confrontation se fera au Parlement. Mais le M5S ne peut pas supporter d’autres défaillances. Ce n’est pas un hasard si Di Maio a invité à manifester le 15 février. »
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, F. Verderami : « Prescription, nominations, vote local. Le ‘’tous contre tous‘’ parmi les alliés » : « Bien sûr, cela fait de l’effet d’entendre Luigi Di Maio appeler les grillini à se mobiliser dans la rue contre la « restauration qui voudrait annuler les réformes du M5S », oubliant peut-être qu’il fait partie, lui-même, du gouvernement. Et il est étonnant qu’en plein milieu de la négociation sur la prescription, le ministre de la Justice Bonafede (M5S) menace de déposer sa démission si le président du Conseil Conte devait céder aux requêtes du PD et d’Italia Viva, décidés à faire reporter ce projet très contesté. Dans cette atmosphère chaotique, le risque de chute du gouvernement ne peut pas être exclu et la difficulté réside dans le fait que la réunion annoncée par Conte n’ait pas encore été convoquée. Mais tous sont d’accord, au sein de la majorité, sur une chose : les nominations représentent une sorte d’assurance vie de l’exécutif, au moins jusqu’en mai ».
COMMENTAIRE La Stampa F. Geremicca « Patuanelli, le visage le plus modéré du M5S » : « Il est facile de pouvoir dire que la durée de la prescription n’est pas l’une des principales préoccupations des Italiens. Toutefois, la tension ne baisse pas et le ministre de la Justice Bonafede (M5S) menace même de présenter sa démission. A l’ombre de ce conflit se cache un autre : celui entre l’aile « gouverniste » du M5S et l’aile « orthodoxe ». C’est un conflit qui dure depuis des mois, une bataille souvent floue où est en train d’émerger une figure nouvelle : Stefano Patuanelli, ministre du développement économique, l’ingénieur de 46 ans de Trieste. Docile et médiateur agréable, il est l’un des ministres le plus proche de G. Conte dans la tentative de rendre plus solide l’alliance avec le PD. Zingaretti le considère comme un point de repère pour gérer les frictions. Le même jugement positif est en train de remonter aussi au Quirinal. Certains au sein du M5S miseraient sur lui comme futur leader, mais il est assez improbable en raison de sa faible « force médiatique ». Toutefois, le fait qu’au M5S les personnalités de dialogue soient en train d’émerger pourrait représenter ce « bain de réalité » sans lequel la crise des 5 Etoiles pourrait se transformer en un gouffre sans fin ».
COMMENTAIRE, Repubblica, M. Giannini, « Si Di Maio descend dans la rue » : « ‘’Le 15 février, je serai avec vous pour manifester’’ a dit Di Maio ‘’pour combattre le système qui veut annuler nos loi’’. Mais contre qui descend-il dans la rue puisqu’il est ce ‘’système’’ et fait partie du gouvernement qui discute de la loi sur la prescription. Un ministre des Affaires étrangères qui utilise le pouvoir des masses contre le pouvoir de l’exécutif, c’est du jamais vu. La portée déstabilisante du changement de Di Maio est claire pour tout le monde. Il a un impact sur une majorité déjà à bout, entre la résilience stoïque de Zingaretti et la guérilla permanente de Renzi. De la réforme de l’Irpef (impôt sur le revenu) à la Justice, des décrets sécurité au « Jus culturae », de la concession à la société Autostrade à l’Ilva, d’Alitalia aux nominations. Les dossiers sur la table du palais Chigi sentent le moisi. Avec Conte qui parle beaucoup et ne dit rien, s’ajoute maintenant Di Maio ressuscité qui tire sur le quartier général. Plus que l’éthique de la collaboration, c’est la pratique de la dissolution ».
ARTICLE Sole 24 Ore R. D’Alimonte « 76% des Italiens préfère le système électoral majoritaire » : « Malgré les scores en Emilie-Romagne et en Calabre, la ligue est toujours, au niveau national, à environ 32% des intentions de vote. Le PD, après la scission d’Italia Viva, semble se renforcer (22%) aux dépens du M5S. Fratelli d’Italia consolide sa tendance positive. Il y a donc bien un « effet Meloni », même en l’absence d’une explication convaincante. Pour les électeurs situés au centre droit, 52% indiquent M. Salvini comme leader de coalition mais il est significatif de voir que 40% indiqueraient G. Meloni. C’est assez surprenant vu l’écart en pourcentage entre leurs deux partis. A bien y regarder, 28% des électeurs de Forza Italia et 25% de ceux de la Ligue sont favorables à Meloni. Ce qui veut dire qu’il y a, au sein de l’électorat conservateur, de potentiels électeurs de Fratelli d’Italia. Ce flux pourrait continuer demain. Quant aux électeurs du M5S, à la question sur l’alliance structurelle avec le PD, 62% sont pour l’autonomie. Ce qui veut dire qu’après la fuite des électeurs (allés à la Ligue et au PD), les fidèles du mouvement veulent un retour aux origines. Reste ces 26% d’électeurs du M5S qui sont favorables à une alliance avec le PD : ces derniers pourraient représenter les électeurs du PD de demain. Si les lois électorales ne passionnent pas les Italiens en raison de leur complexité, le débat actuel au Parlement impose un sondage. La plupart des personnes interrogées ne font pas la distinction entre proportionnel et majoritaire. En revanche, ils répondent lorsqu’on leur demande de choisir entre la « possibilité de voter directement pour le candidat à la présidence du Conseil » ou un « système où l’on vote pour les partis qui indiqueront ensuite le président du Conseil ». 35% des sondés n’a pas répondu. Parmi ceux qui l’on fait, 76% sont pour le majoritaire et seuls 24% pour le système proportionnel. Mais aujourd’hui, notamment aux partis au gouvernement, le proportionnel convient à tout le monde. Il faut que les électeurs se fassent une raison ».
CONVERSATION avec Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia, Repubblica, « Meloni dédouanée aux Etats-Unis. ‘’Je suis la vraie droite, prête à être président du Conseil’’ » : « La route est longue de Garbatella (ndr : quartier de Rome où elle est née) à Washington mais cela valait la peine pour arriver au rendez-vous annuel entre Républicains (surtout) et Démocrates. Elle est la seule leader italienne à avoir été invitée, elle qui est passée de 1,9% en 2013 à 6,4 en 2019 jusqu’au 10-11% dans les derniers sondages. ‘’Etre l’interlocuteur privilégié de Trump ne m’intéresse pas’’ précise-t-elle, ‘’je veux l’être pour les Italiens’’. ‘’La rivalité avec Salvini est construite’’ par les journalistes dit-elle, ‘’je suis réfléchie et pointilleuse, c’est un instinctif. C’est pour ça que je pense que nous sommes complémentaires et nous gouvernerions très bien ensemble’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FDP a décidé de demander la dissolution du Parlement de Thuringe.
Allemagne. Thuringe. Le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich déclare que le FDP a décidé de demander la dissolution du Parlement de Thuringe afin de voir organiser des élections pour effacer la « souillure » occasionnée par le soutien de l’AfD à son élection.
Il précise que si le Parlement n’est pas dissous, il posera la question de confiance au Parlement.
Thomas Kemmerich
14:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : la CDU avait prévenu le président fédéral du FDP Christian Lindner.
Allemagne. La CDU avait prévenu le président fédéral du FDP Christian Lindner : la dirigeante de la CDU Annegret Kramp-Karrenbauer l‘avait mis en garde contre un tel scénario et la CDU n’a pas lancé son propre candidat au poste de ministre-président de Thuringe pour cette raison.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/06/thu...)
13:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : le président fédéral du FDP aurait donné son feu vert.
Allemagne. Le président fédéral du parti libéral FDP Christian Lidner aurait, selon le média Business Insider, donné son feu vert par téléphone à la possibilité que Kemmerich soit élu avec les voix de l’AfD au poste de ministre-président de Thuringe.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/05/thu...)
13:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2020
Thuringe : le candidat libéral élu ministre-président avec les voix de l'AfD.
Allemagne. Thuringe. Le libéral (FDP) Thomas Kemmerich est élu, ce 5 février 2020, ministre-président de Thuringe avec les voix de la CDU, du FDP et des patriotes de l’AfD.
Cette élection a entraîné de nombreuses réactions politiques :
La dirigeante du parti post-communiste die Linke de Thuringe Susanne Hennig-Wellsow lui a jeté un bouquet de fleurs devant les pieds :
https://twitter.com/i/status/1225062399864115201
Les dirigeants nationaux du FDP, de la CDU et le président de la CSU ont pris leur distance avec cet événement et le sommet de la CDU et de la CSU s’est dit favorable à de nouvelles élections en Thuringe, alors que la CDU de Thuringe y est opposée.
Thomas Kemmerich est félicité par le chef de file des élus de l'AfD en Thuringe Björn Höcke
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orban, Giorgia Meloni et Marion Maréchal participent à une conférence à Rome.
Italie, France, Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, la dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni et Marion Maréchal ont pris part à Rome à une conférence organisée le 3 et le 4 février 2020 :
https://www.rtl.be/info/monde/europe/marion-marechal-bran...
[Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini n’était pas présent, bien qu’annoncé par les organisateurs.]
Marion Maréchal
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/01/19/orb...)
18:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orban et Matteo Salvini se rencontrent à Rome.
Italie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a rencontré le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini à Rome.
Viktor Orban et Matteo Salvini
18:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santiago Abascal rencontre Viktor Orban à Rome.
Espagne et Hongrie. Ce 4 février 2020, le président de Vox Santiago Abascal (Espagne) a rencontré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ désire que les "réalisateurs" de la vidéo d'Ibiza l'indemnisent.
Autriche. Le FPÖ désire se faire indemniser par ceux qui ont réalisé la vidéo cachée d’Ibiza qui a conduit à la chute de l’ancien président du parti HC Strache, car cela a engendré des frais d’avocats et électoraux importants.
15:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Au niveau international, les trois leaders de la droite italienne bougent en ordre dispersé."
Italie. Revue de presse.
ENTRETIEN Matteo Renzi, ancien président du Conseil italien, Repubblica, « Nous les arrêterons d’une manière ou d’une autre, même sans motion de défiance. Et que Conte accélère » : « Q. Sur la prescription, le gouvernement est-il en danger ? R. : ‘’Je ne pense pas. Il faut débloquer les chantiers et baisser les impôts’’. ‘’La polémique (sur un éventuel vote avec Forza Itaia) est surréaliste. La loi sur la prescription a été voulue par Berlusconi. Nous l’avons changée pour allonger les termes, trop brefs. Le tandem Bonafede-Salvini l’annule faisant des citoyens des suspects à vie. Il ne s’agit pas d’être avec Berlusconi mais avec un état de droit, garant pour ses citoyens’’. ‘’Notre bataille est culturelle, j’espère que le PD ne se laissera pas faire par le M5S. Je ne veux pas changer de président de Conseil, mais je veux que Conte accélère : je veux qu’il commence à gouverner réellement’’. ‘’D’une manière ou d’une autre, nous bloquerons cette loi, même sans motion de défiance’’ ».
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Les conséquences des problèmes judiciaires de Salvini » : « Mercredi prochain, le Sénat devra se prononcer sur l’autorisation définitive aux juges de procéder contre Salvini pour l’affaire du navire Gregoretti. Maintenant, c’est la demande du Parquet de Palerme pour le navire Open Arms qui s’ajoute. Est-ce que là aussi Salvini demandera aux sénateurs de la commission de voter pour qu’il aille devant les juges ? Les accusations sont toujours celles de séquestration de personne et retard du débarquement des 164 migrants. Mais là, il y aurait les mèls du Président Conte qui demande à son ancien ministre de l’Intérieur de permettre le débarquement et le refus de celui-ci. Les juges seraient enclins à contester la violation des conventions internationales, décidée en toute autonomie par Salvini. Le leader de la Ligue doit décider comment mettre au point sa stratégie face aux procès. Salvini ne peut pas sous-estimer les conséquences d’une possible condamnation et les effets d’inéligibilité de la loi Severino. Et puis, la thématique populaire de la « défense des frontières » ne pourra pas être évoquée pour l’autre procès sur les fonds russes. Là, les frontières n’ont rien à voir ».
EDITORIAL du directeur de La Repubblica C. Verdelli « Petits poissons et gros poisson » : « Une fois essuyée la peur des résultats électoraux d’Emilie-Romagne et remercié l’inattendu peuple des « Sardines », les portes de la politique se sont vite refermées. Le gouvernement a adopté laborieusement une loi en un mois et Conte n’a pas trouvé une minute pour répondre à la lettre que le mouvement des Sardines lui avait adressée pour dire qu’ils étaient bien heureux de répondre favorablement à son invitation. Lettre morte. Même pas un « merci, je vous contacterai ». Rien. Ne pas irriter les amis du M5S, qui ont déjà leurs problèmes, et se cacher derrière les urgences les plus disparates. Si le gouvernement Conte II flotte toujours, cela est aussi grâce au raz-de-marée inattendu et spontané de la participation, qui est née en dehors des partis ou des salons intellectuels ou encore des circuits traditionnels de la création de consensus. Gaspiller cette énergie, en l’évitant car elle ne sert plus, n’aidera ni ce gouvernement ni la politique à récupérer du terrain à l’égard d’un pays de plus en plus tenté par les sirènes ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Les Sardines commencent déjà à se diviser sur la politique » : « Décisives en Emilie Romagne pour la victoire de Bonaccini, les Sardines sont tombées sur une erreur qui a provoqué presque une scission romaine : la photo avec Luciano Benetton, après leur visite à Fabrica d’Oliviero Toscani. Photo qui a entraîné la protestation du représentant romain du mouvement, Stephen Ogongo, indigné par la proximité avec l’entrepreneur de la concession des autoroutes qui risque la révocation après la catastrophe du pont Morandi à Gênes. Maintenant, Mattia Santori, leader des Sardines, tente de redimensionner l’incident de la photo (‘’ une naïveté ‘’) ainsi que la protestation d’Ogongo, en expliquant qu’il a parlé à titre personnel. Mais les premières frictions post-électorales montrent la difficulté, pour ce Mouvement anti Salvini né spontanément, de passer « de la protestation à la proposition ». En d’autres termes, décider quelle forme d’organisation prendre. Ainsi, on découvre que les Sardines donneront leur soutien au candidat napolitain Sandro Ruotolo tandis qu’elles ne sont pas enthousiastes par la confirmation du président Vincenzo De Luca en Campanie ou de la candidature de Roberto Gualtieri à Rome. Toutefois, les relations avec Zingaretti restent très bonnes : les Sardines ont, en effet, beaucoup apprécié la gratitude manifestée par le leader du PD pour leur soutien, sans aucune tentation d’hégémonie ».
ARTICLE, Il Messaggero M. Ajello « Orban, grandes manœuvres à droite pour l’alliance » : « Au niveau international, les trois leaders de la droite italienne bougent en ordre dispersé. Meloni est partie hier pour Washington dans l’espoir de rencontrer le président Trump à l’occasion du National Prayer Breakfast, où elle a été invitée comme la seule parmi les Italiens. L’accréditation de la leader de Fratelli d’Italia est une étape importante pour sa croissance. Mais Salvini aussi prépare sa toile internationale. Sa relation établie avec Israël et ce gouvernement très proche à celui de Trump est désormais stabilisée. Et son meeting sur l’antisémitisme et l’antisionisme, seul intervalle qu’il s’est donné lors de la campagne pour les régionales, en est la preuve. Pour donner un véritable tournant à la stratégie internationale de la Ligue, Salvini a choisi Giorgetti comme responsable des affaires étrangères. Et les léguistes assurent ‘’tout va changer’’. America First, donc. Et les relations avec la Russie et tout ce qui en a suivi doit être géré avec grande attention : c’est la mission de l’homme le plus diplomate de la Ligue ».
ARTICLE, P. Di Caro, Corriere della Sera : « Le déjeuner de Berlusconi avec Orban : qu’il reste dans le PPE, qu’il donne des signaux » : « Viktor Orban, Premier ministre hongrois, en collision avec le PPE, a exploité au maximum son voyage en Italie pour renforcer les contacts et tisser sa toile diplomatique. Il n’a pas voulu faire d’affront à aucun de ses possibles interlocuteurs. Pas à Meloni, nouvelle leader de la droite européenne, avec le Polonais Kaczynski, à la tête des principales forces des Conservateurs à Bruxelles, groupe vers lequel Orban regarde avec intérêt dans le cas où il quitterait le PPE. Pas à Berlusconi, qui le soutient depuis toujours et qui est aujourd’hui le parrain de sa permanence dans le groupe. Pas à Matteo Salvini, qu’il perçoit comme un possible futur collègue à la tête d’un gouvernement. Orban attend de comprendre son destin : au cours de la rencontre avec Berlusconi il aurait confirmé sa volonté de rester dans le PPE, qui toutefois ne doit pas s’écraser à gauche comme il le fait actuellement mais se renforcer à droite »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/02/2020
L'AfD s'oppose à l'expulsion d'Allemagne d'une Allemande de Russie.
Allemagne. L’association de l’AfD consacrée aux Allemands de Russie – vivant en Allemagne – dénonce le fait qu’une dame, Allemande de Russie, doit être expulsée d’Allemagne, alors que ses deux parents sont des Allemands de Russie. L’AfD estime que les Allemands de Russie ont le droit de séjourner dans leur patrie [l’Allemagne].
23:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une pièce de théâtre à propos de Pim Fortuyn.
Pays-Bas. Un groupe théâtral joue une pièce consacrée à l’ancien dirigeant patriote Pim Fortuyn : une commission du conseil municipal d’une municipalité fictive se réunit afin de déterminer si un lieu (une rue, une place…) de la municipalité sera dénommé « Pim Fortuyn ».
23:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre-président CDU du Schleswig-Holstein désire que la CDU soutienne de l'extérieur un gouvernement de gauche minoritaire en Thuringe.
Allemagne. Le ministre-président démocrate-chrétien (CDU) du Schleswig-Holstein Daniel Günther recommande à son parti de soutenir de l’extérieur en Thuringe un gouvernement rouge-rouge-vert dirigé par un post-communiste.
(https://www.bvoltaire.fr/en-allemagne-le-parti-conservat...)
22:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 14 %.
Allemagne. L'AfD est donnée à 14 % au sein d'un sondage INSA.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
19:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán accuse à la radio le réseau Soros d’organiser une immigration à travers les Balkans.
Hongrie. Le vendredi 31 janvier 2020, le Premier ministre Viktor Orbán a accusé à la radio le réseau Soros d’organiser une immigration à travers les Balkans.
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'anglais reste la langue de travail pour la Commission européenne.
Union Européenne. La Commission a décidé que l’anglais reste, malgré le Brexit, la langue de travail. Les textes de certaines procédures au sein de la commission seront toujours présentés en anglais, allemand et français.
13:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tensions au sein du gouvernement autrichien à propos du sauvetage en Méditerranée.
Autriche. Les sociaux-chrétiens de l’ÖVP rejettent catégoriquement l’exigence du ministre écologiste des Affaires sociales de voir la mission de sauvetage en Méditerranée Sophia reprendre ses activités.
13:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni voit Orban."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Repubblica, M. Bocci, « Ecoles interdites » : « Trois régions (Vénétie, Frioul, Lombardie) et une province (celle du Trentin), gouvernées par la ligue, ont écrit au Ministre Speranza (Santé) pour critiquer la ‘’circulaire école’’ du 1er février qui ne prévoit pas d’isolement pour les élèves rentrés depuis peu de Chine. Ils parlent de ‘’réponse aux inquiétudes des familles’’ face au coronavirus et des ‘’règles sanitaires minimales’’ qui devraient être adoptées. Elles demandent que la circulaire soit modifiée à cet effet. Conte et Speranza, qui ont rencontré hier au Palais Chigi les chefs de groupe de la majorité et de l’opposition, ont fait parler les spécialistes. Le communiqué de l’Institut supérieur de la Santé a été lu par le président du Conseil. La situation étant ‘’en évolution’’, la porte n’est pas fermée à d’autres changements. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Une preuve de force sans arme finale » : « Même si Italia Viva a haussé le ton, il n’y a pas de climat d’affrontement. Ni le parti de Renzi, ni le M5S n’ont intérêt à créer une crise pour utiliser l’arme finale des élections. Ce serait un prix trop élevé pour ces deux partis dont les sondages ne sont pas flatteurs. Maintenant, Conte a la tâche de trouver un compromis sur la réforme de la prescription. Il peut ouvrir une faille sur le mérite, vu les critiques de la magistrature à l’égard de la réforme de Bonafede (M5S). Il a encore une semaine pour le faire. Sinon, la prescription risque de se transformer en une étape pouvant consommer le gouvernement ».
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero M. Conti « Conte fait pression sur Bonafede, demain réunion pour le règlement des comptes » : « Zingaretti (PD) demande au Président du Conseil d’intervenir et menace même, à défaut d’entente, que le PD vote sa propre proposition. Conte aurait préféré ne pas intervenir dans le débat sur la réforme de la prescription. La fermeté exhibée par le ministre de la justice Bonafede et le M5S laisse penser que les 5 Etoiles sont prêts à aller au défi du vote de la Chambre, quitte à se voir battus et à dénoncer l’accord entre le PD, Italia Viva et tout le centre droit. Cela permettrait encore une fois de montrer leur position « antisystème ». Mais alors Conte se verrait forcé de ramasser les morceaux d’une majorité qui est à l’évidence en décomposition ».
ARTICLE, La Stampa, C. Bertini, I. Lombardo : « Prescription, Conte veut convoquer une réunion, mais l’idée est de laisser la question au Parlement » : « Il y a un air de crise sur le Palais Chigi et seul le Parlement pourrait offrir à la majorité une issue sur la prescription. Aucune alternative ne semble exister, surtout après que le président de la Cassation et les avocats se soient déchaînés. Le président du Conseil Conte aurait l’intention de convoquer, à son retour de Londres, une réunion. Mais ce sont quand même les Chambres qui devront trouver une solution aux frictions entre le ministre de la Justice Bonafede et le leader d’Italia Viva, Matteo Renzi, qui serait prêt à voter contre la réforme. Une option serait de bloquer la prescription en cas de corruption et il y a aussi une modification, déjà prête, sur les jugements d’appel ».
ANALYSE Corriere della Sera, M. Ascione « A la Ligue et Frateli d’Italia, 205 députés sur 400. Voici comment pourrait changer la Chambre des Députés » : « Le chiffre qui s’impose est 205. Ligue et Fratelli d’Italia obtiendraient seuls la majorité dans une Chambre des députés suite à la réduction du nombre de parlementaires (de 630 à 400) et à de nouvelles élections avec la nouvelle loi électorale, le Germanicum, c’est-à-dire le système proportionnel avec un seuil de barrage à 5 %. Si nous allions voter aujourd’hui, la droite obtiendrait 234 sièges sur 400 (149 de la Ligue, 56 FdI auxquels il faut ajouter les 29 de Forza Italia), le PD 96 et le M5S 65. La formation de Renzi Italia Viva obtiendrait seulement un ’droit de tribune’ (3 sièges) qui est prévu pour les formations mineures qui ne dépassent pas le seuil de 5% à l’échelle nationale mais qui obtiennent, dans au moins deux Régions et trois circonscriptions électorales, les voix nécessaires per l’obtention d’un siège. C’est une révolution copernicienne par rapport au cadre actuel. »
ARTICLE, Repubblica, A. Cuzzocrea « Di Maio, l’offensive contre les accords avec le PD » : « Si c’est ce qu’imaginait Di Maio en enlevant sa cravate et en quittant la tête du M5S : le chaos, la guerre ‘’tous contre tous’’, il n’a pas dû attendre longtemps. L’assemblée des activistes en Campanie est seulement le début de ce que ses proches voient comme une reprise. Depuis des années, le PD est l’ennemi dans toutes les déclinaisons du M5S : pour ne pas s’être assez opposé à Berlusconi, pour ne pas s’être ouvert au mouvement quand ce dernier y était prêt, mais aussi car il fallait un ennemi. Pour les régionales, certains estiment que tout n’est pas perdu, et une fois que le choix ne se fera pas uniquement ‘’avec ou contre le PD’’, la partie pourrait ne pas être terminée. Par ailleurs, il se pourrait que le « régent » Crimi, au moment du choix final, permette aux inscrits sur la plateforme Rousseau de donner leur avis. ‘’Nous devons tout faire pour nous protéger’’ est la phrase que l’on entend dans les réunions des nouveaux dirigeants, des réunions qui ne se tiennent plus à la Farnesina, mais au Sénat, où hier est passé Davide Casaleggio. Ceux qui sont opposés au projet d’alliance PD-M5S, béni par Conte et Zingaretti, commencent à hausser le ton. Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Di Stefano, a dit des mots prophétiques, parlant de Grillo, ‘’un gourou spirituel parle de vision morale pas de stratégie politique’’, précisant que ce n’est pas lui qui décidait. Ce n’est pas le chef. Les pulsions destructrices de la base de plus en plus mécontente et les fuites du parti, comme celle de la conseillère de Pesaro qui n’attend qu’une chose, récupérer un poste d’assesseur avec le PD. Crimi peut bien la chasser, il ne résoudra pas le problème. Dans le mouvement, il n’y a pas d’unité ».
ARTICLE Il Messaggero C. Mangani « Libye, les requêtes de Tripoli pour freiner les débarquements » : « Le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Tripoli, F. Bashagha, a rencontré les ministres Lamorgese et Di Maio. Il leur a demandé une plus grande clarté politique à l’égard du soutien au gouvernement dirigé par Sarraj ainsi qu’une collaboration majeure aux frontières du sud du pays, où les migrants venant du Tchad et du Niger font pression. Ce n’est pas un hasard si la Garde côtière libyenne a repris son activité, après des mois où elle ne répondait plus aux appels de détresse. Rome veut garantir les accords avec Tripoli mais aussi les revoir, notamment à l’égard des droits humains et des conditions de vie dans les centres libyens. Bashagha a beaucoup insisté pour que l’Italie maintienne une position claire à l’égard de son pays. Di Maio a assuré le soutien du gouvernement italien et a annoncé que l’Italie présentera prochainement ‘’une série d’amendements du mémorandum bilatéral en matière migratoire de 2017. De leur côté, les Libyens sollicitent de l’aide pour mettre en place les camps abandonnés, pour renforcer les patrouilles maritimes et le matériel (radars et drones) pour contrôler les immenses frontières méridionales »
ARTICLE, Il Messaggero S. Canettieri « Meloni, axe avec Orban et défi lancé à la Ligue » « Les conservateurs européens se sont rencontrés hier à Rome. Parmi les présents figurait le premier ministre hongrois V. Orban. Meloni souligne ‘’nous nous sommes rencontrés : s’il devait quitter le PPE, les conservateurs seraient sa maison naturelle’’. La dirigeante de Fratelli d’Italia assure ‘’aucun derby avec la Ligue’’ mais elle tient à souligner ‘’c’est nous la vraie droite’’ car la Ligue ‘’a pris un chemin différent’’. Salvini a fini par déserter le meeting des conservateurs mais il devrait rencontrer le leader hongrois avant le départ de ce dernier ».
ARTICLE Corriere della Sera, P. Di Caro « Meloni voit Orban. Le défi souverainiste avec la Ligue » : « Giorgia Meloni, dont les voix pour son parti ont triplé en moins de deux ans, est en train de devenir une des leaders souverainistes les plus importants dans le panorama international. Hier elle a eu une rencontre tête-à-tête avec le premier ministre hongrois Viktor Orban (qui aujourd’hui rencontre Berlusconi), arrivé à Rome pour une visite officielle avec le président du Conseil Conte et pour participer à la « National Conservatism Conference ». Il semble que Salvini n’y participera pas. Orban, dont la suspension du PPE à cause de ses lois considérées comme autoritaires a été prolongée hier, pourrait rejoindre le groupe des Conservateurs au Parlement européen. ‘’Il n’y a aucun derby entre nous et la Ligue. Il y a des questions à affronter mais aucune volonté de se surmonter l’un avec l’autre ‘’ affirme Meloni. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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