10/04/2020
"Respect pour les héros des soins. Gardez les distances."
Pays-Bas.
Thierry Baudet du Forum voor Democratie : "Respect pour les héros des soins. Gardez les distances."
16:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2020
La voiture des parents d'un député AfD incendiée.
Allemagne. À Leipzig en Saxe, la voiture des parents du député fédéral de l’AfD Siegbert Droese a été incendiée. Le véhicule est complètement détruit. Le même scénario s’était déroulé en août 2019.
20:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Coronavirus : les élections dans le canton d’ Appenzell Rhodes-Intérieures sont reportées.
Suisse. Appenzell Rhodes-Intérieures. Les élections pour le législatif du canton sont reportées au 23 août 2020. Elles étaient prévues le 26 avril.
19:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réouvertures, bras-de-fer."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur les pressions exercées par les industriels du nord qui lancent un appel au gouvernement pour accélérer le passage à la "phase 2" et mettre en œuvre le plan de réouverture graduelle, ainsi que sur les nouvelles négociations au sein de l'Eurogroupe pour l'adoption de mesures communes face au Coronavirus : « Réouverture différente selon les régions » - " Pression des industriels du Nord. Conte demande plus de flexibilité à l'Europe '' (Corriere della Sera), « La fièvre du Nord » - " Conte freine et rencontre les syndicats. UE, Italie orientée vers le MES '' (La Repubblica) « 15 autres jours de fermeture » - ''Conte : que l'Europe se manifeste ou nous ferons seuls'' (La Stampa), « Liquidité et phase 2, les entreprises font pression » (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures ciblées et par zone » - ''bras de fer experts-industriels'' (Il Messaggero, « Réouvertures, bras-de-fer » (Il Mattino) « Un grand flop » - ''A 4 jours de l'annonce le décret liquidité n'est pas encore adopté (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur le débat sur la réouverture des entreprises, sur les négociations de l’Eurogroupe et sur la baisse des contagions enregistrées hier.
Sur Twitter, les hashtags #Covid-19 et #DieWeilt (suite à un article du quotidien allemand où l'on affirme que 'la criminalité italienne attend les fonds de l'Europe' et sur lequel Di Maio a demandé des excuses au gouvernement allemand) dominent.
COULISSE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Le plan pour l'Italie est prêt. Mais le jeu des Pays-Bas fait échouer l'entente » : « Il était cinq heures du matin hier quand un compromis qui convenait à tout le monde a été trouvé. Se profilait un point d'équilibre entre les ministres des Finances européens, un accord sur lequel pouvait se tenir la zone euro, prise dans l'étau de la plus terrible catastrophe macroéconomique depuis la guerre. Le projet d'accord prévoyait ce que l'Italie, l'Espagne et la France demandent depuis des semaines. Au point 4 était prévu un 'Recovery Plan' pour la reprise basé sur des 'mécanismes innovants', qui prévoyait l'émission de dette européenne pour soutenir les dépenses publiques des États les plus touchés par la pandémie, les sommes seraient restituées à échéances différentes selon les différentes exigences des États. Dans ce projet, il y avait les eurobonds sans qu’ils ne soient jamais nommés. Le tournant était arrivé quand Bruno Le Maire avait conclu l'accord avec son homologue allemand Olaf Scholz. En Allemagne, d'ailleurs, monte une tendance de Realpolitik favorable à faire des concessions au pays du Sud. Tous étaient prêt à l'accord. Sauf Wopke Hoekstra [démocrate-chrétien], le ministre des finances des Pays-Bas, qui a l'ambition de prendre la place du Premier ministre libéral Mark Rutte, et qui s'était fait assigner par son parlement le plus impossible des mandats pour négocier : zéro concession. Il y est resté fidèle. Vaguement soutenu par l'Autriche et la Finlande, pendant trois heures il a insisté sur les conditions politiquement impossibles à accepter pour l'Italie : Matteo Salvini et l'aile souverainiste du M5S n'attendaient rien d'autre pour attaquer Gualtieri (PD) et le Palais Chigi (Conte). Le ministre néerlandais essaye de pousser la négociation au niveau des chefs d'État et de gouvernement pour que soit son allié et rival Rutte à accepter un compromis impopulaire dans le pays où l’extrême droite monte. Ainsi Hoekstra essaye d'éliminer Rutte en tenant en otage l'Europe entière. Mais à l'Eurogroupe, Scholz ne l'en a pas empêché. Il n'a pas fait en sorte que l'on signe, en formalisant le seul désaccord des Pays-Bas. L'Eurogroupe et les leaders des pays ont fait beaucoup de route en peu de jour mais ils ne sont pas encore arrivés à destination. »
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin : « Eurogroupe, affrontement sur le Fonds Sauve-Etats. Pression d'Allemagne et France sur les Pays-Bas. »
COULISSE Il Messaggero A. Gentile « Conte hausse le ton mais on négocie sur les Covid-bonds et le MES allégé » : « Réunion hier entre Conte, Gualtieri (PD) et Di Maio (M5S). Pour le Palais Chigi et le ministère de l’Economie ‘’si nous obtenons trois bons résultats, il faudra avaler quelque chose mais nous ne ferons jamais recours au MES’’. Grâce à l’axe avec la France et à l’assouplissement de l’attitude de l’Allemagne, Roberto Gualtieri a réussi à obtenir une ouverture sur les « recovery bonds », l’émission de dette commune liées strictement à l’urgence. Reste à abattre maintenant le mur des Hollandais ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bavière : la CSU donnée en grande forme au sein d'un sondage.
Allemagne. Bavière. La crise du coronavirus profite à la CSU qui, au sein d'un sondage Infratest dimap, atteint ses scores d'avant l'époque de l'ouverture des frontières aux migrants en 2015.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/bayern.htm)
CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
Freie Wähler : Électeurs libres
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
02:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2020
Autriche : les écologistes désirent rétablir les droits de succession.
Autriche. Les écologistes désirent rétablir les droits de succession, les patriotes du FPÖ s'y opposent :
http://autriche-matin.at/2020/04/08/coronavirus-kogler-ve...
16:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Position commune de l'AfD sur le coronavirus.
Allemagne. Ce mardi 7 avril 2020, le groupe des élus de l’AfD a adopté une position commune dans le cadre de la crise du coronavirus. Le parti désire que le pays soit ramené progressivement à la normale.
L’AfD était divisée, lors de cette crise, entre sa tendance sociale désirant des mesures strictes de confinement et sa tendance libérale désirant au plus vite le retour à la normalité économique.
14:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Di Maio : "Ce n’est pas comme en 2008, l’Italie ne sera pas l’outlet des entreprises étrangères."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur le plan du gouvernement pour une réouverture graduelle de certains secteurs productifs après Pâques et un passage à la "phase 2" pour les citoyens et les magasins au 4 mai. La baisse significative de nouveaux cas de coronavirus et l'absence d'accord à ce stade au sein de l'Union européenne sur les euro-obligations sont également rapportées : « Phase deux, roulements pour la réouverture » - " Le ''non'' des Pays-Bas bloque l'Europe '' (Corriere della Sera), « Phase deux, le plan pour une réouverture graduelle » - " Conte à l'Europe : coronabond ou pas d'entente '' (La Repubblica) « Le plan de Conte pour une réouverture en deux temps » (La Stampa), « Liquidité, la course à obstacles pour les entreprises » - "Eurogroupe divisé sur les Covidbonds" (Il Sole 24 Ore), « Réouvertures, d'abord les entreprises » - ''Les experts divisés; Conte : Il faut rouvrir'' (Il Messaggero, Il Mattino).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur le plan du gouvernement pour une réouverture graduelle, sur l'absence d'accord à ce stade au sein de l'Union européenne sur les euro-obligations et sur la baisse des contagions.
ARTICLE Corriere della Sera « Voilà comment rouvrira l’Italie » : « A partir du 15 avril, feu vert à certaines entreprises. Le 4 mai, une réouverture ‘’lente et graduelle’’ des autres activités. Les employés et les clients seront contingentés. La distance de sécurité et les dispositifs de protection obligatoires pour ceux qui ont un contact avec le public. Le télétravail sera toujours privilégié pour éviter l’affluence dans les bureaux. Les habitudes devront changer par rapport au passé mais c’est la condition pour pouvoir rouvrir. Le gouvernement et les experts sont sûrs que les citoyens accepteront les nouvelles règles. Le Président du Conseil, lors de la réunion avec le comité technique scientifique a été clair : ‘’la garantie de la santé reste prioritaire, mais les moteurs du pays ne peuvent pas rester éteints trop longtemps’’. Les experts s’opposent à la réouverture des écoles. Mieux vaut en reparler en septembre. Pour les coiffeurs, les centres esthétiques et tout lieu prévoyant des contacts directs ou rapprochés, il sera nécessaire de prendre un rendez-vous afin d’être uniquement à deux dans une pièce : le travailleur et le client. Conte a demandé aux experts une demande spécifique ‘’élaborer un programme sur la phase 2’’ avec des experts de modèles d’organisation du travail, des sociologues, des psychologues, d’experts en statistique pour arriver à des ‘’modèles de cohabitation avec le virus’’. Obligation pour les travailleurs en contact avec le public de porter des masques et des gants, mais les citoyens aussi devront toujours les avoir avec eux s’ils doivent se trouver dans des situations de contact et avec du public »
ENTRETIEN Sole 24 Ore, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères « Ce n’est pas comme en 2008, l’Italie ne sera pas l’outlet des entreprises étrangères » : « ‘’Les avoirs stratégiques nationaux seront protégés. Il faut un rôle fort de l’Etat dans le moment de la réouverture. Il s’agit de protéger la compétitivité de nos entreprises, protéger le futur et les emplois. Avec le décret liquidité, nous avons décidé de mettre, outre le traditionnel rôle du Fonds central de garantie, un nouvel rôle du SACE qui permettra de donner des garanties en faveurs d’opérations de financement demandées par les plus grandes entreprises et permet aussi de renforcer le soutien financier à l’export. Il n’y a eu aucun bras-de-fer (avec le ministre de l’Economie R. Gualtieri) mais une confrontation orientée à garantir un maximum d’efficacité à l’instrument d’intervention. Le travail conjoint des ministères de l’Economie et des Affaires étrangères a réussi à garder le SACE dans le périmètre de la Caisse de Dépôts et de Prêts, et garantissant aussi la pleine continuité opérationnelle. Nous visons à une offre importante de financement facilité pour l’exportation, la communication stratégique, avec une campagne de promotion efficace, une stratégie d’e-commerce plus vaste et plus agressive, un élargissement du périmètre territorial et un accroissement des accords avec la grande distribution organisée internationale, un effort significatif dans la numérisation. À un renforcement et à une modernisation du système des foires, qui doit être absolument protégé. S’il y a réouverture, c’est le comité scientifique qui nous dira quelles sont les mesures à prendre, mais nous devons être prudents, car si nous échouons à la phase deux, nous retournerons au lockdown et nous repartirons à zéro. La polémique sur la Chine et la Russie ? C’est un film irréel que l’on assiste uniquement en Italie. Même les Etats-Unis sont en train de recevoir des aides importantes de la Chine. L’Italie a reçu des aides de tous les pays, il n’y a pas de couleurs politiques face à la solidarité. Nous ne parlons pas de nouvelle géopolitique ou d’alliances, l’Italie demeure loyale, nous parlons d’humanité’’ »
ARTICLE La Stampa A. Lamattina : « La droite ne votera pas le décret sur les aides aux entreprises » : « Après avoir tant parlé d’unité nationale, voulue et favorisée par le Chef de l’Etat, la majorité va tout droit dans sa direction et décide de mettre le vote de confiance au décret « Cura-Italia ». Le Centre droit salue et se prépare à voter contre au Sénat. Plusieurs raisons expliquent cette rupture, entre-autre la demande de Conte et du ministre Gualtieri de retirer les amendements. Chose que l’opposition n’a pas voulu faire. Mais il y a aussi un aspect strictement politique de l’échec de la cabine de régie, après les rencontres de ces derniers jours. Tous les protagonistes de l’opposition qui ont fréquenté aux tables de confrontation ont pu constater une disponibilité du Parti Démocrate et de Gualtieri en particulier, alors que Conte et le M5S ont montré une attitude plus hostile. ‘’La vérité’’ – fait-on savoir du Palais Chigi – ‘’est que leurs propositions étaient hors des paramètres établis au préalable. Il y aura l’occasion de collaborer pour l’écriture du décret d’avril’’. Mais l’opposition donne une autre explication : les 5 Etoiles souffrent de cette étroite collaboration, notamment avec Forza Italia et Fratelli d’Italia. Et puis il y a l’antipathie particulière et personnelle entre le Président du Conseil et Matteo Salvini. Reste le fait que la cabine de régie a échoué. Et le vice-président de FI, A. Tajani, souligne que l’appel du chef de l’Etat est tombé dans le vide »
ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Romano « Le bras-de-fer sur le fonds pour la reconstruction » : « Pour la France, l’Italie et l’Espagne, les mesures mises en place par le MES, la BEI et le fonds ‘’Sure’’ ne suffisent pas et demandent un engagement sur les covidbonds. L’aspect le plus controversé semblait celle de la proposition française de créer un fonds financé par des obligations communes avec lequel investir dans la phase de la reprise après la disparition du virus. Derrière ce choix de proposer cet instrument se cache la crainte de la France mais aussi d’autres pays comme l’Italie et l’Espagne d’assister à une hausse dramatique de la dette nationale, pouvant mettre en danger la stabilité de la zone euro au moment où soutenir l’économie pour éviter une réduction des capacités productives est essentiel. L’Allemagne hésite et les Pays-Bas s’opposent. Hier la France jouait un match politiquement intéressant. Historiquement, Paris a toujours préféré s’associer à Berlin sur les marchés financiers. La France de Macron serait-elle prête à aller sur son propre chemin ? Les niveaux élevés d’endettement que cette crise provoquera aussi en France laisse la porte ouverte à la possibilité que cela s’avère ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Anvers : le Vlaams Belang distribue des masques et des centaines de combinaisons.
Belgique. Flandre. Anvers. Le Vlaams Belang a distribué aujourd'hui 10.000 masques et des centaines de combinaisons de protection à la police, aux centres de soins et au personnel médical.
01:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel estime que chaque pays doit être responsable de ses dettes.
Allemagne. La co-présidente du groupe des élus de l’AfD au sein de la Chambre des députés Alice Weidel est opposée aux coronabonds, ainsi qu’à des crédits accordés via le MES (Mécanisme Européen de Stabilité). Elle estime que chaque pays doit être responsable de ses dettes.
01:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2020
"Un plan pour une reprise ‘’graduelle’’. Le 4 mai sera la date cruciale."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur le plan de soutien en faveur des entreprises - d’un montant de 400 milliards d'euros - adopté par le Conseil des ministres. La presse relève également l'aggravation de l'état de santé du Premier ministre britannique B. Johnson : « 400 milliards pour les entreprises » - " Le décret-liquidité adopté. La courbe des nouvelles contagions baisse encore'' (Corriere della Sera, La Repubblica), « Entreprises, c'est la course à la réouverture » - "Des milliers de demandes aux préfets'' (La Stampa), « Liquidité, 400 milliards de garanties aux entreprises » (Il Sole 24 Ore), «Entreprises : un traitement à hauteur de 400 milliards » - ''Baccalauréat en ligne et cours en visioconférence peut-être aussi à la rentrée'' (Il Messaggero, Il Mattino), «7 mille entreprises ouvertes dans les zones les plus touchées » (Il Fatto Quotidiano), « Deux mois de report pour les impôts » (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le coronavirus et tout particulièrement sur le nouveau plan de soutien pour les entreprises adopté par le conseil des ministres, sur l’aggravation de l’état de santé du Premier ministre britannique B. Johnson et sur la baisse des contagions.
ARTICLE Repubblica R. Pedrini: « Toutes les mesures pour les entreprises » : « Des prêts automatiques avec un plafond de 25 mille euros et une garantie totale jusqu’à 800 mille euros. Les garanties mises en place par le dispositif « Sace » couvriront entre 70 et 90% du montant demandé, les banques feront des prêts aux entreprises en difficulté dans les paiements aux fournisseurs, les factures et les loyers. Les financements auront deux conditions : l’entreprise ne devra pas distribuer les dividendes dans les 12 mois successifs et devra investir en Italie. 200 milliards seront destinés à l’export. Pour les petites et moyennes entreprises, le Fonds de garantie offre des garanties jusqu’à 100%, pour un total de 800 mille euros de financement. Les taxes et les impôts seront reportés de deux mois. Enfin, un bouclier est prévu pour éviter les faillites des entreprises. Un renforcement du golden power est prévu pour bloquer la "montée" hostile d'entreprises étrangères sur des entreprises italiennes ».
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, I. Lombardo : « Di Maio retourne sur le devant de la scène : " L'export me revient". Bras-de-fer avec Gualtieri » : « Luigi Di Maio veut récupérer le leadership du M5S et communique, avec force, à Roberto Gualtieri que l'Export lui revient. Le dernier affrontement entre le Mouvement 5 étoiles et le PD a eu lieu hier lors du Conseil des ministres, où les polémiques se sont concentrées sur la société Sace, spécialisée dans la garantie au crédit aux entreprises dans le domaine de l'export. Le ministre de l'Economie aurait voulu mettre cette société sous le contrôle de son ministère tandis que le M5S veut maintenir la structure opérationnelle sous la supervision de la CDP (Caisse Dépôts et Prêts), contrôlée par le ministère de l'Economie mais avec une plus large autonomie d'action. Giuseppe Conte avait organisé une rencontre, au Palais Chigi, avec Roberto Gualtieri et l'AD de CDP, Fabrizio Palermo, pour un premier compromis et pour maintenir Sace, par laquelle toutes les garanties pour la liquidité aux entreprises seront transmises, sous budget de la CDP, tandis que la direction et la coordination seraient passées au ministère de l'Economie. Mais cette décision n'a pas eu l'accord de Luigi Di Maio, qui a transféré ses responsabilités du Commerce extérieur lors de son passage du ministère du Développement Economique à celui des Affaires Etrangères et qui donc considère que le contrôle de Sace est de sa compétence».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini: « Un plan pour une reprise ‘’graduelle’’. Le 4 mai sera la date cruciale » : « Le 4 mai 2020 pourrait être la date du début d’une vraie reprise. Qui ‘’devra être prudente et graduelle’’ comme le répètent les experts qui ont pour tâche d’indiquer au gouvernement le chemin à parcourir pour contenir la contamination du virus. Surtout pour ne pas se retrouver à tout refermer cet été en raison d’autres malades et d’autres victimes. On procèdera donc par étapes. Les secteurs de l’entrepreneuriat et du commerce pourraient être les premiers à rouvrir. Mais pour sortir de chez soi, reprendre les promenades et pour pouvoir rencontrer ses proches, il faudra attendre encore des semaines. En tout cas, les règles ne changeront pas : distance d’un mètre l’un de l’autre, avec des masques dans les lieux publics. Et l’interdiction de rassemblement sera valable encore longtemps. Pas d’évènements publics, ni fêtes privées ou en plein air, ni manifestations. Et dans la première phase, pas de bars ni de restaurants. Pour les autres activités comme les coiffeurs et les centre esthétiques, l’idée est celle d’obtenir l’autorisation après avoir démontré être en mesure d’offrir des protections personnelles. Pour l’été, tout doit être encore décidé ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Uwe Junge se retirera de la politique en 2021.
Allemagne. Le chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Rhénanie-Palatinat Uwe Junge a annoncé qu’il se retirera de la politique à l’issue de son mandat en mars 2021 pour des raisons de santé.
Opposant au dirigeant de l’aile nationaliste du parti Björn Höcke, Uwe Junge avait échoué à se faire élire au sein de la présidence fédérale du parti.
(Son interview en 2016 :
https://www.breizh-info.com/2016/03/15/40390/interview-uw...)
00:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2020
La crise du coronavirus profite au parti d'Angela Merkel.
Allemagne. La crise du coronavirus conduit à une forte remontée de la CDU de la chancelière Angela Merkel et de son allié bavarois la CSU au sein de sondages Insa. Les patriotes de l'AfD descendent.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
23:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kickl se félicite de la décision du gouvernement autrichien.
Autriche. Le chef de file des élus FPÖ au sein de la Chambre des députés Herbert Kickl voit dans la conférence de presse de ce jour du gouvernement réunissant les conservateurs de l’ÖVP et les écologistes un changement de stratégie dans le combat contre le coronavirus. Il se félicite de cette évolution qui doit avoir pour conséquence le retour par étapes vers une vie économique normale :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/cor...
16:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Berlin : la voiture d'un élu de l'AfD incendiée.
Allemagne. Berlin. La voiture du président exécutif du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de l’État de Berlin Frank-C. Hansel a brûlé.
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"Les Italiens n'ont donc pas confiance en l'UE, ni dans l'euro. Mais ils préfèrent y rester."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur le plan de soutien en faveur des entreprises d’un montant de 200 milliards d'euros. La presse relève également la première baisse des cas positifs et des décès ainsi que l'hospitalisation du Premier ministre britannique B. Johnson : « Coup de frein des contagions et des hospitalisations » - " Le décret pour les entreprises.'' (Corriere della Sera), « La première bonne nouvelle » - "L'ISS : la baisse a commencé, pensons à la phase deux'' (La Repubblica), « Le gouvernement charge son bazooka » - "200 milliards aux entreprises'' (La Stampa), « Le nouveau plan : liquidité aux entreprises » - (Il Sole 24 Ore), « Entreprises : le décret pour la liquidité » - ''Garantie à 100% pour les prêts. Le nombre de décès à son plus bas' (Il Messaggero), « Entreprises, voici le plan de sauvetage » (Il Mattino), « Dernier appel » - '' Il faut de l'argent ou tout s'écroulera '' (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le nouveau plan de soutien pour les entreprises annoncé par le gouvernement et sur la baisse des contagions.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, A. Polito : « La puissance et la valeur des symboles » : « La proposition de Salvini de rouvrir les églises à Pâques a fait scandale. Celle de Renzi de rouvrir les librairies ou celle de Confindustria de maintenir les entreprises ouvertes n'avait pas suscité les mêmes réactions. Le leader de la Ligue mélange avec trop de superficialité le profane de la politique avec le sacré de la prière. Et les nécessités de la distanciation sociale rendent évidemment impossible ce qu'il demande. Mais les réactions qu'il a suscitées, presque indignées, font réfléchir. La vérité paradoxale est que nous considérons aujourd'hui la culture et l'industrie, plus que la religion, des instruments de renaissance et de rédemption. Le processus de sécularisation, même dans le pays le plus catholique d'Europe, a désormais banni du débat politique la foi, comme s'il s'agissait d'un sentiment privé, que l'on respecte mais qui est inutile au corps social. En revanche, le sacré a toujours été un instrument de tenue et de cohésion des sociétés humaines, et même peut-être qu'il est né à ce but. Les mythes et les rites servent aux hommes. Même aux contemporains, normalement si sûrs d'eux mais qui aujourd'hui sont bouleversés pour avoir découvert de ne pas être invincibles, et de devoir cohabiter sur la Terre avec des espèces beaucoup plus anciennes et efficaces dans le combat pour la survie, comme les virus. »
ANALYSE, Repubblica, I. Diamanti : « Europe et Italie forcées de vivre ensemble » : « Le coronavirus est une menace sérieuse pour la santé, la société, mais aussi pour l'Europe. En Italie, une attitude ambivalente s'est installée, et elle n’est pas récente. Les Italiens ont rapidement abandonné l'euro-enthousiasme. Sans jamais prendre le chemin de l'Italexit. Ainsi, depuis 2000, en une décennie, la confiance dans l'UE a chuté de 20 points. Elle est tombée à 37 % en 2011. Mais aujourd'hui, à l'époque du coronavirus, elle a encore chuté à 30%. En réaction à l'attitude de nombreux gouvernements européens, en particulier de ceux du centre-nord. Le coronavirus a également contaminé l'Europe politique et monétaire. Il reste cependant difficile d'imaginer que l'Italie, avec ses “voisins méditerranéens”, puisse supporter le poids de la crise, aujourd'hui sanitaire et demain économique, sans le soutien de l'UE. Sa dette est trop importante. Et le coût de cette urgence est très lourd. C'est un problème dont les Italiens sont conscients. Pour ce qui est d’une large majorité. Ils ont longtemps été des Européens “malgré eux” : c’est-à-dire “malgré leur manque de confiance dans l'Union européenne”. Et aujourd'hui, dans l'euro. Opinion diffusée surtout parmi les électeurs de droite. Tout d'abord, la Ligue seuls 13 % des léguistes ont confiance dans l'UE. Alors que 2 électeurs du PD sur 3 se disent « européistes ». Environ deux tiers des Italiens voteraient cependant contre la sortie de l’UE, en cas de référendum. Les Italiens n'ont donc pas confiance en l'UE, ni dans l'euro. Mais ils préfèrent y rester, par “sécurité” ou “insécurité”. Mais le problème est réciproque, c’est aussi celui de l’Allemagne, de la Belgique, des Pays-Bas, réticents face à une Italie “dissipatrice”. A tel point que Romano Prodi, chez Fazio (à “Che tempo che fa” sur la Rai), a demandé, de manière un peu polémique : “Mais les Néerlandais, si une grande crise se produit, à qui vont-ils vendre leurs tulipes ?”. Sans solidarité européenne, l'Italie ne peut pas tenir le coup en cas d’élargissement de la crise, mais l'Union européenne elle-même perdrait tout son sens sans l'Italie (et ses voisins). Ce n'est pas un hasard si l'image de la “guerre mondiale” revient aujourd'hui, de façon parfois instrumentale. Nous serons certainement en mesure de faire face au coronavirus. Mais un virus européen rôde depuis un certain temps et il risque de dégénérer si nous ne décidons pas de le guérir. En construisant réellement l'Union. Politique et économique ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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05/04/2020
14 des 20 membres de la direction du FPÖ de la circonscription d’Oberpullendorf passent à la DAÖ.
Autriche. Burgenland. Circonscription d'Oberpullendorf. 14 des 20 membres de la direction du FPÖ de la circonscription d’Oberpullendorf passent à la DAÖ.
20:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le gouverneur de Lombardie demande à la population de se couvrir le nez et la bouche en rue.
Italie. Lombardie. Au sein d’une vidéo, le président de Lombardie Attilio Fontana (Ligue) demande à la population de continuer à rester chez elle et, à ceux qui doivent sortir, de se couvrir le nez et la bouche avec un masque, une écharpe ou un foulard.
00:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2020
Article de Lionel Baland sur la définition du peuple par le chef de file de l’aile nationaliste de l’AfD Björn Höcke.
Allemagne. La conception du peuple de Björn Höcke :
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"Vente en ligne record due au Covid."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur la polémique entre la région Lombardie et le gouvernement, reprenant les critiques du Président de la région lombarde se plaignant du manque d’aide de la part de Rome et des retards dans la fourniture de matériel médical. La presse relève également les mesures envisagées par l’Union européenne pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. Le quotidien romain Il Messaggero publie un entretien du ministre Le Maire "Ce sera une crise longue. Pleine entente avec Gualtieri". La baisse des cas positifs et de décès est également reportée : «'Lombardie : on nous a abandonnés » - " le président Fontana déplore des ''miettes'' de la part de l’État'' (Corriere della Sera), « C'est grâce à eux si on s'en sortira » - "68 médecins et 23 infirmiers morts depuis le début de l'épidémie'' (La Repubblica), « Bras-de-fer sur le décret pour les entreprises » - "Le conseil des ministres reporté. Pacte France-Allemagne contre les obligations européennes'' (La Stampa), « Vente en ligne record due au Covid » - (Il Sole 24 Ore), « Aides, la peur réveille l'Europe » - ''Sur la table des négociations 3 mille milliards. Axe avec Paris'' (Il Messaggero), « L'OMS : un vaccin dans un an » (Il Mattino), « Les chacals sur la Lombardie » - '' La bureaucratie bloque les masques pour la Lombardie '' (Il Giornale).
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Le choix que le PD ne peut plus reporter » : « Les polémiques qui ont accompagné la gestation du décret pour les aides aux entreprises ne sont pas destinées à se terminer rapidement. Si l'argent arrive de l'Europe ou si nous sommes autorisés à nous endetter plus, à quoi devrait servir cet argent ? Pour le M5S, Beppe Grillo l'a expliqué sur son blog en prenant position en faveur d'un revenu de base pour tous les citoyens. […]»
ARTICLE, Corriere della Sera, M. T. Meli : « Les aides aux régions : nouvelle dispute entre la Lombardie et Rome » : « La polémique continue entre la Lombardie et le gouvernement et entre le gouverneur Fontana et les sept maires de la région qui l'ont critiqué, dont Sala et Gori. '' Plus d'un mois s'est passé et depuis Rome nous n'avons reçu que des miettes. Si nous n'avions pas agi de façon autonome, nous aurions fermé nos hôpitaux après deux jours. '' a dit le gouverneur de Lombardie hier. Le ministre des Affaires régionales Boccia lui a répondu avec une longue liste de moyens et de matériels envoyés. Les polémiques sur le système sanitaire ne semblent pas destinées à s’arrêter, mais au contraire à s'élargir. Aujourd'hui tous les arrêtés régionaux arrivent à terme, il faudra les renouveler. PD, Italia Viva et M5S ont ouvert un autre front, avec Renzi qui a affirmé qu'en cas d'urgence, l'État doit pouvoir avoir une « suprématie » sur les régions en matière sanitaire. Une voie s'ouvre pour une révision de l'article 117 de la Constitution. Et pour une fois, les partis de gouvernement sont unis. »
ENTRETIEN, Repubblica, V. Dombrovskis, vice-président de la Commission européenn,: “L’UE est prête à favoriser les Eurobonds’’ : « ‘’Nous sommes ouverts à toutes les options, il faut une réponse ambitieuse, coordonnée et efficace à la crise’’. ‘’Aujourd'hui, nous présentons un nouveau paquet : l'objectif est de préserver autant d'entreprises et d'emplois que possible. Plus nous sauverons d'entreprises, plus nous conserverons d'emplois, plus la reprise économique sera rapide. C'est pourquoi nous avons proposé ‘’Sure’’. ‘’Nous demandons aux gouvernements de nous fournir des garanties à hauteur de 25 milliards : ensuite, la Commission lèvera des fonds que nous prêterons à de bonnes conditions aux pays qui en feront la demande”. Sur le MES : Une certaine forme de conditionnalité est légalement nécessaire’’. Sur les eurobonds :’’Nous sommes en contact permanent avec les gouvernements. Nous savons qu'ils préparent des propositions et que celle de la France est déjà sur la table. La Commission a été claire : nous sommes ouverts à toutes les options, nous avons besoin d'une réponse ambitieuse, coordonnée et efficace à la crise. Nous sommes prêts à faciliter ce travail ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : la Ligue et Frères d'Italie sont donnés ensemble à 43,4 %.
Italie. Un sondage EMG pour la RAI donne la Ligue à 30,3 % et Frères d'Italie à 13,1 %. Le M5S est donné à 14,7 %. Le centre-droit (Ligue + Frères d'Italie + Forza Italia) est donné à plus de 49 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italie Viva : centre-gauche / centre
02:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Björn Höcke opposé à une scission au sein de l'AfD.
Allemagne. Le chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke estime que la déclaration du co-président de l’AfD Jörg Meuthen visant à la séparation du parti en deux est insensée et irresponsable, alors que le pays lutte contre le coronavirus et que de plus en plus de gens se rendent compte de l’échec de l’establishment politique.
Höcke désire que l’AfD et le pays restent unis et rejette cette idée de deux partis, un pour l’Ouest et un pour l’Est : « Ici à l’Est, nous ne nous battons pas contre l’Ouest, mais aussi pour l’Ouest, pour l’unité du parti, pour notre pays uni. »
Björn Höcke
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/04/02/tin...)
00:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2020
Tino Chrupalla estime que les discussions sur l'avenir de l'AfD doivent se faire à l'intérieur du parti.
Allemagne. L'autre coprésident de l'AfD Tino Chrupalla estime que les discussions sur l'avenir de l'AfD doivent se faire à l'intérieur des instances du parti prévues pour cela et que l'unité de l'AfD n'a pas à être débattue.
Tino Chrupalla
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/04/02/le-...)
17:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le coprésident de l’AfD Jörg Meuthen estime que si l’AfD se divisait en deux partis, elle capterait plus d’électeurs.
Allemagne. Le coprésident de l’AfD Jörg Meuthen estime que si l’AfD se divisait en deux partis, elle capterait plus d’électeurs et éviterait le conflit permanent entre les deux ailes : une bourgeoise patriotique et libérale, présente avant tout dans l’Ouest du pays, et une sociale et nationaliste, qui performe dans l’Est de l’Allemagne : « Tout le monde sait que l'Aile [nationaliste] et ses principaux représentants nous coûtent des votes massifs auprès de l'électorat bourgeois. » Sa proposition se veut une « contribution à un débat sur la stratégie, que nous devrions mener avec un esprit ouvert ».
Jörg Meuthen
16:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD demande la levée des sanctions contre la Russie.
Allemagne et Russie. L’AfD demande aux députés de lever les sanctions contre la Russie, suite à la situation engendrée par le coronavirus.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)