Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/11/2021

"Protégeons la santé et les activités économiques."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse. 

ENTRETIEN, Corriere della sera, de Massimiliano Fedriga, Président du Frioul-Vénétie Julie et Président de la conférence Etat-régions « Protégeons la santé et les activités économiques. Salvini ? Nous nous concertons sur les positions à prendre. » : « Avec le gouvernement nous partageons les mêmes objectifs : préserver la santé de tous et rassurer les acteurs économiques. Notre proposition de restrictions différenciées pour vaccinés et non-vaccinés a été accueillie par le gouvernement et il est fort probable que l’on s’oriente vers le ‘’Super green pass‘’. Je le dis clairement : le test de dépistage ne consentira que de se rendre au travail. Je salue la décision d’avoir autorisé la possibilité de recevoir la troisième dose dès le 5e mois successif à la deuxième. Je ne partage absolument pas la position de Giorgia Meloni qui parle d’un ‘’apartheid sanitaire ‘’. Nous avons le devoir de faire face à cette situation avec responsabilité. Certes, je n’étais pas présent à la rencontre d’hier entre Salvini et certains gouverneurs léguistes, mais je tiens à préciser que toutes nos positions sont partagées par notre secrétaire, nous travaillons ensemble pour garantir aussi bien la sécurité que l’emploi. Je pense pouvoir affirmer que l’Italie a fait école. Nous avons agi plus tôt que les autres pays et aujourd’hui nous pouvons adopter des mesures qui ne limitent pas la liberté des vaccinés. Nous devons faire un ultime effort pour donner le dernier coup de grâce à la pandémie. »

SONDAGE, Sole 24 ore, de R. D’Alimonte, « Le centre-droit progresse de 6 points par rapport au centre-gauche sans IV et Azione » : « Le sondage Winpoll-Sole 24 Ore, le premier après les élections municipales d’octobre, apporte des confirmations et des nouveautés. Les nouveautés concernent FI et le M5S : alors que le premier était aux alentours du 7-8%, il est aujourd’hui à plus de 10%. Quant au second, qui oscillait entre 15 et 16%, il est descendu à 11%. La remontée de FI s’explique essentiellement par la figure de Berlusconi, revenu sur le devant de la scène après des mois d’absence. Avoir convaincu Meloni et Salvini de le soutenir comme seul candidat du centre-droit pour le Quirinal, ainsi que sa bonne performance aux municipales, lui ont redonné une visibilité qu’il n’avait plus depuis longtemps. Quant au M5S, c’est également du côté du leader qu’il faut regarder : Conte est en difficulté. Depuis des mois, le M5S est en quête d’identité et de stratégie. Si le vieux M5S est désormais mort, le ‘’nouveau’’ n’est toujours pas né. L’avenir nous dira si ce 11% est une flexion temporaire ou une ultérieure preuve du délitement du bassin électoral originel. Quant aux autres partis, les différences rentrent dans la marge d’erreur statistique. Le PD est aujourd’hui le premier parti mais le centre-droit représente la première coalition avec 49,5% contre 43,4% pour le centre-gauche composé du PD, du M5S et des Verts. La coalition de gauche que nous avons proposée ne comprend ni les partis d’extrême gauche ni ceux du centre (IV et Azione) à l’inverse de la stratégie de très large coalition qu’espère Letta. S’il n’y devait y parvenir, l’écart avec le centre-droit serait trop important pour espérer une victoire. Quant à Draghi, les résultats restent constants. Globalement, le 76% estime que sa gestion de la pandémie est assez ou très positive. Les plus favorables à Draghi sont les électeurs du PD, du M5S et de FI mais même au sein de l’électorat de FdI Draghi recueille le 64% d’avis favorables. Le jugement sur sa gestion de la reprise économique est un peu moins enthousiaste mais globalement positive et s’élève aux alentours du 60% d’avis favorable. Ainsi, l’impression est qu’il ne déplairait pas à la plupart des Italiens que Draghi reste à sa place. Mais ce n’est qu’une impression. »

PREMIER PLAN, Corriere della sera, d’A. Ducci, « Salvini à l’attaque : non à l’émiettement, il faut changer la direction.» : « Les réactions politiques à l’affaire KKR-TIM se caractérisent par la prudence et la défiance du ton adopté. Matteo Salvini est le plus direct et craint l’émiettement et estime que le changement de direction ‘’souhaité par beaucoup d’entre nous ne peut plus être renvoyé. ‘’ Giorgia Meloni s’est également exprimé à ce sujet : ‘’Il est intolérable que le réseau soit entre les mains des étrangers, qu’ils soient français ou américains, peu m’importe, le réseau doit être public. La gauche a travaillé pour un réseau unique sous l’égide de Telecom, pour ensuite livrer tout ce que nous avions aux Français. ‘’. Les syndicats, quant à eux, sont inquiets et demandent que ‘’ le gouvernement prenne une position urgente et claire qui préserve les infrastructures du pays et les employés du secteur. ‘’. Concernant le PD, Misiani estime que l’emploi et la sécurité nationale doivent être au cœur des préoccupations du gouvernement. Le COPASIR (comité parlementaire pour la sécurité) a déjà communiqué qu’il analysera cette affaire dans les jours à venir. Enfin, Carlo Bonomi, président de Confindustria, salue la nomination d’un Super comité par le gouvernement, qui prouve être conscient des enjeux stratégiques représentés par ce secteur pour le pays. »

ARTICLE, La Repubblica, G. Casadio « Draghi rappelle à Poutine ses responsabilités sur l’Ukraine » : « La crise des migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, les troupes russes déployées tout près de l’Ukraine et les fournitures de gaz ont été évoquées par Mario Draghi lors de son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine. Le dossier de Kiew était au cœur de cet appel. Draghi a rappelé que l’Italie et l’Europe demandaient à la Russie une attitude responsable sur l’Ukraine. La question des relations avec la Russie se répercute aussi dans le débat interne de la politique italienne. Hier, le président de la commission pour les affaires étrangères au Sénat, le 5 Etoiles Vito Petrocelli – grand admirateur de Poutine et prorusse depuis ses débuts en politique – a retweeté l’attaque de la porte-parole de Lavrov, Maria Zakhorovo, contre l’éditorial du directeur de Repubblica (l’étau de Poutine sur l’Europe). Cela n’est pas passé inaperçu au siège du PD. C’est un nouveau front de tension qui s’ouvre entre le M5S et le PD. Les démocrates présenteront à la commission pour les affaires étrangères une interrogation à Di Maio dans sa double veste de ministre et de représentant des 5 Etoiles sur ‘’comment il réagira sur l’attaque contre un quotidien italien’’. Jusque-là, la Farnesina ne s’est pas prononcée. Entretemps, le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre, Piero Fassino, a exprimé toute son indignation : ‘’les mots de Maria Zakharova sont inacceptables dans la forme et dans les contenus’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.