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21/11/2019

"Di Maio : "Le souverainisme est l’avenir", le plan post-élections pour s’allier avec Salvini."

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Italie. Revue de presse.

Le sort de l’usine sidérurgique de Tarente et celui de la compagnie aérienne Alitalia font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque notamment l’avenir incertain de ces deux usines, jadis fleurons nationaux et désormais en déclin. L’éditorial du Corriere s’interroge sur l’utilité d’un sauvetage d’Etat ‘’couteux’’ et ‘’inutile’’ : « Alitalia sur une voie de garage » - ‘’FS (chemins de fer italien) se défile après l’abandon d’Atlantia’’ (La Repubblica), « Le sauvetage d’Alitalia compromis comme celui de l’Ilva » (La Stampa), « Les deux épines du gouvernement : Alitalia et Ilva » (Sole 24 Ore), « Affaire Ilva, le projet de l’accord » (Il Messaggero), « Ilva, le plan entre le Trésor et Mittal » (Il Mattino).

Sur Twitter, les hashtags #21Novembre et #Azione (en référence au nouveau parti annoncé par l’ex-membre du Parti Démocrate Carlo Calenda), dominent.

ARTICLE Sole 24 Ore « Une loi spéciale et des projets à hauteur d’un milliard en conseil des ministres » : « Le but est d’accélérer la réalisation de projets pour la reconversion économique de Tarente, financés à hauteur d’un milliard. Le dossier sera présenté aujourd’hui au Conseil des ministres par le titulaire du ministère du développement économique, S. Patuanelli (M5S), pour imprimer un coup d’accélérateur à l’affaire de l’ex-Ilva par le biais d’une loi spéciale pour Tarente, avec la nomination d’un commissaire spécial, à l’instar de celui nommé pour Gênes. L’objectif est de ‘’donner des réponses aux citoyens qui, depuis des années, attendent des retombées positives sur le territoire’’ ».

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli : « Le psychodrame du MES » : « Personne ne pense que le gouvernement Conte puisse tomber sur le Mécanisme européen de stabilité (MES). Toutefois la disjonction de la classe politique est en train de rejoindre des pics inquiétants. La matière est sensible, incandescente, comme chaque fois qu’émerge la faiblesse politique de l’Italie par rapport au reste de l’Union et en particulier de l’Allemagne et de la France. Une faiblesse d’autant plus évidente quand l’objet de la discussion, comme dans le cas du MES, est notre dette publique. Comme il arrive trop souvent, nous sommes finis dans le psychodrame. Tous récitent leur rôle sur la scène romaine, mais peu le font avec loyauté. La réforme du Mes n’est pas un roman policier avec beaucoup d’innocents et un seul coupable : c’est le résultat d’un parcours dont tous ceux qui ont eu des responsabilités de gouvernement au cours des dernières années devraient être au courant. »

COULISSES, Il Messaggero, M. Conti « Le président du Conseil défend l’accord avec l’UE uniquement si l’aval à l’Union bancaire est donné » - « La majorité fait bloc, après la distance du M5S, pour rassurer Bruxelles » : « Hier la majorité, et non seulement, s’est compacté autour du gouvernement et à l’hypothèse d’entente sur la réforme du Mes rejointe en juin dernier par le gouvernement Ligue-M5S. L’objectif est de rassurer suite aux craintes croissantes sur l’éventualité que les pays européens devant faire appel au MES doivent nécessairement restructurer leur dette. Avec le risque de créer une méfiance sur les marchés par rapport aux titres italiens ».

ENTRETIEN de Pierre Moscovici, Commissaire européen pour les Affaires Economiques : « ‘’ Le Fonds européen de sauvetage est décisif. Sinon, les banques sont en danger  ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ Il faut changer les règle du Pacte de stabilité qui doivent devenir plus simples pour pouvoir soutenir la croissance. La seule priorité, pour les comptes publics, est la réduction de la dette et l’Italie doit aussi améliorer sa productivité. Le MES est décisif, cette réforme est fondamentale et fait partie d’une ensemble de mesures nécessaires pour renforcer l’union monétaire en cas de choc et pour aider les banques en difficultés ‘’ ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le Mouvement tenté par le volte-face sur Bruxelles » : « L’affrontement sur l’Europe, entre le président du Conseil Giuseppe Conte et le leader de la Ligue Matteo Salvini, est en train de devenir écœurant. Même parce que l’aspect déconcertant de la polémique actuelle ne se base pas sur les tons de la Ligue, parti depuis toujours euro sceptique, comme toute la droite souverainiste, mais sur la nouveauté du retour à l’euroscepticisme du M5S. C’est justement le ministre des Affaires Etrangères, Luigi Di Maio, qui déclare au Corriere qu’il ne veut pas d’autres coups bas contre l’Italie de la part de Bruxelles, démentant ainsi Conte. Ce n’est pas un signal de peu d’importance, étant donné que Di Maio fait partie de la majorité de gouvernement. Le fait que le leader des Cinq Etoiles parle maintenant d’une réforme du MES visant à « asphyxier l’Italie » ouvre un front avec l’Union européenne mais aussi avec le Palais Chigi et le ministre de l’Economie Gualtieri. Cela fait craindre que, pour échapper aux tensions internes du M5S, Di Maio suive Salvini même contre l’UE ».

RETROSCENA La Stampa I. Lombardo « Di Maio : ‘’Le souverainisme est l’avenir’’, le plan post élections pour s’allier avec Salvini » : «  Ce n’est pas Poutine à le dire ni l’un des prosélytes de Steve Bannon mais le ministre des Affaires étrangères d’un gouvernement considéré comme progressiste et pro-européen. Di Maio a rencontré pas mal de personnes ces jours-ci : ministres, secrétaires d’Etat, députés, sénateurs. C’est ce que les coulisses racontent et que l’équipe de Di Maio continue à démentir. Et maintenant le soupçon que le leader aurait un plan à lui commence à s’étoffer, un plan qui prévoit le retour à son bien-aimé Salvini. Certains pensent que Di Maio cherche un prétexte pour la crise, le casus belli pourrait alors être présenté par les élections en Emilie (où le M5S a décidé de ne pas décider si courir ou pas contre le PD et de s’en remettre à l’avis des militants par le biais de la plateforme Rousseau) ou par l’un des coups bas quotidiens qu’il inflige au gouvernement. Le M5S irait alors aux élections avec des ambitions numériques bien plus amoindries – mais avec une certitude : Di Maio serait encore le leader politique – et une stratégie qui s’adresse au Sud. Il l’a dit au siens ‘’j’aimerais terminer le programme commencé avec la Ligue’’. Il l’a répété lors d’une de ses rencontres ‘’j’ai compris que le seul modèle gagnant est celui souverainiste’’. Et puis, ces déclarations de ces derniers temps qui reprend les psaumes souverainistes ‘’Quota 100 ne doit pas être modifié’’ ou ‘’le décret sécurité reste’’. Il parle pratiquement comme Salvini. Ce sont des messages qui ne sont pas passés inaperçus auprès de la Ligue et du Mouvement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Matteo Salvini poste sur Twitter la photo d’un chat prêt à manger une sardine découpée en morceaux.

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Italie. Face au mouvement dit des « sardines », qui organise des rassemblements contre Matteo Salvini et son parti la Ligue, Matteo Salvini a posté sur Twitter ce 20 novembre 2019 la photo d’un chat prêt à manger une sardine découpée en morceaux.

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"Chattons avec Salvini"

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/20/les...)

20/11/2019

HC Strache prépare son retour.

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Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache a répondu sur Facebook à une personne, qui lui demande quand elle pourra le rencontrer, qu'elle sera invitée à un grand événement l’année prochaine.

Des bruits courent sur le fait que HC Strache pourrait fonder sa propre liste afin de prendre part aux élections pour la municipalité / l’État de Vienne en 2020.

Un nom de domaine sur Internet est prêt : http://liste-strache.at/

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HC et Philippa Strache

Les sardines contre Matteo Salvini.

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Italie. Les sardines contre le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini :

https://lepetitjournal.com/milan/actualites/les-sardines-...

Sur les réseaux sociaux, Matteo Salvini a répliqué en mettant la photo d’un chaton mangeant une sardine et a demandé à ses partisans de placer sur ces mêmes réseaux sociaux des photos d’eux-mêmes avec leur chat.

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"Chattons avec Salvini"

Thierry Baudet et Geert Wilders ont, en partie, des origines indonésiennes.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet écrit qu'il est fier de ses racines indonésiennes, alors que le président du PVV Geert Wilders met les siennes moins en avant. [Autrefois, l'actuelle Indonésie était une colonie néerlandaise.]

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"Je suis fier de mes racines indonésiennes !"

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"Les racines indonésiennes de Wilders."

"Le M5S défie Conte sur le mécanisme UE de sauvetage."

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Italie. Revue de presse.

La réforme du Fonds européen de sauvetage (MES) est également reprise suite aux critiques des oppositions et aux perplexités du M5S contre le Président du Conseil, notamment sur d’éventuelles retombées pour les épargnants italiens : « Bras-de-fer sur l’UE, Di Maio : stop aux coups bas » (Corriere della Sera), « Un piège pour Conte » (La Repubblica), « Fonds sauve-Etats, le M5S contre Conte » (Il Messaggero).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Sur l’Europe, le président du Conseil est pris en étau entre le M5S et la Ligue » : « Quand les Cinq Etoiles et la Ligue sont d’accord pour critiquer Giuseppe Conte, il y a quelque chose qui ne va pas. Cela signifie que le président du Conseil en a fait de belles ou bien qu’il existe toujours, entre une partie du Mouvement de Di Maio et le parti de Salvini, des liens souterrains. C’est ne pas un bon signe pour le gouvernement et la convergence entre les deux anciens alliés, surtout sur la question des relations financières avec l’Europe, évoque les fantômes du populisme souverainiste et l’ancien exécutif. Cette fois-ci, la polémique est sur le MES, qui soutient les pays de la zone euro en difficulté financière. Le M5S et la Ligue ont accusé Conte d’avoir signé un MES défavorable pour l’Italie et ont demandé, presque simultanément, une rencontre de majorité (Di Maio) et une déclaration devant le Parlement (Salvini). Giancarlo Giorgetti, ancien secrétaire d’Etat au Palais Chigi (Ligue), a ajouté que le gouvernement serait en train d’accepter une version différente de celle adoptée par le Parlement en juillet. Il s’agit donc d’une autre fissure au sein de la majorité qui repropose  un écart entre le M5S et ‘’ son ‘’ président du Conseil et le reste de la coalition avec, en plus, une combinaison avec la Ligue, dont le leader continue d’inviter tous les membres mécontents du Mouvement à rejoindre ses rangs. Evidemment, la question du MES est très délicate et pourtant, hier, Palais Chigi a réaffirmé la souveraineté du Parlement à ce sujet, en assurant que la révision de ce mécanisme devra être insérée dans un ensemble de réformes, ou le gouvernement demandera un report. Maintenant, il faut comprendre si cela suffira pour calmer la nervosité croissante au sein du gouvernement et, surtout, comment l’Europe va réagir ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « La tension sur Conte des 5 Etoiles en attendant l’Ilva » : « Cela n’est pas encore très clair : jusqu’à quel point les 5 Etoiles continueront à attaquer le Président du Conseil ? Le signal d’hier n’est absolument pas rassurant. Fallait-il vraiment lancer un ‘’halte-là’’ public contre Conte ? C’est un peu comme si le groupe M5S s’était aligné aux protestations de Salvini et de Meloni, qui accusent le Gouvernement de faire des accords en cachette avec l’Europe sans en informer le Parlement. L’assaut des 5 Etoiles a eu lieu en Commission Finance de la Chambre et a poussé Di Maio à solliciter une réunion de majorité. C’est comme si on n’avait pas confiance en Conte. En partie, il y a aussi l’inquiétude de ne pas être devancé par la Ligue et Fratelli d’Italia dans la défense des intérêts nationaux ».

ARTICLE, Repubblica, A. D’Argenio : « Le M5S défie Conte sur le mécanisme UE de sauvetage ‘’ Tu n’as pas notre accord ‘’ » : « La polémique sur la réforme du Mécanisme européen de stabilité (Mes)  éclate dans la majorité gouvernementale et se transforme en danger pour Giuseppe Conte. Les élus M5S de la Commission Finance à la Chambre des députés ont demandé à Di Maio de ‘’ convoquer une réunion de majorité ‘’ qui pourrait se tenir déjà vendredi. Les grillini accusent Conte d’avoir accepté en Europe un texte qui nuirait à l’Italie et ‘’ en tenant le Parlement à l’obscur ‘’. Le premier ministre fait savoir que  ‘’le Parlement est souverain ‘’ et qu’il se remettra à ses décisions. Le ministre de l'Économie Gualtieri soutiendra la réforme en expliquant que le nouveau MES n’augmente pas le risque de restructuration de la dette. Sur la réforme du Mes un pré-accord avait été trouvé en juin, qui devra être confirmé à l’Eurogroupe  du 4 décembre et puis à l’unanimité par les leaders au sommet du 13 décembre. Chaque Parlement national devra ensuite le ratifier, avec la possibilité de le rejeter. Le nouveau statut transformera le MES en un prêteur de dernière instance en cas de résolutions bancaires, comme l’on demandé l’Italie et la France tandis que l’Allemagne et les Pays-Bas auraient voulu qu’il devienne un contrôleur inflexible des comptes nationaux. L’Italie a obtenu une apostille qui pourrait faire obtenir le soutien même à un Pays (comme le nôtre) qui n’est pas aligné avec Maastricht. Pour le Palais Chigi, le Parlement est souverain et tout est maintenant dans les mains des partis : si la majorité approuvait une motion qui l’oblige à ne pas signer le traité, Conte demandera un report à Bruxelles. Prendre du temps éviterait au gouvernement un passage très dangereux  car si les leaders européens donnent le feu vert à la réforme avant Noël, le Parlement devra la ratifier dans les premiers mois de 2020. Avec le risque d’une crise de la majorité. »

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères : « ‘’ Affrontement sur l’UE, une réforme qui asphyxie l’Italie est inacceptable ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ Non à une réforme de l’Union européenne qui asphyxie l’Italie, pour le M5S donner une âme à ce gouvernement signifie tout donner pour les Italiens. S’il y a quelques difficultés c’est normal, mais je vois un climat positif at, après l’adoption d la loi de finances, il faudra travailler ensemble pour établir l’agenda de 2020, à partir du salaire minimum, de la loi sur le conflit d’intérêts et de la réforme de la santé. Je n’ai pas demandé une rencontre vendredi contre le président du Conseil, que nous soutenons, mais plutôt parce qu’en Europe nous avons été habitués à subir des coups bas et nous n’avons plus l’intention de subir. Une réforme qui pourrait nuire à l’Italie est inacceptable. En ce qui concerne l’affaire de l’ILVA de Tarente, j’ai toute confiance en Conte et j’ai assisté à une grande réaction du système pays, Arcelor Mittal ne peut pas arriver dans notre pays et faire la loi. Il faut entamer des négociations pour trouver la solution au problème. La loi de finances n’est pas une loi qui augmente les impôts, je travaille pour les baisser, mais le ius soli ne sera jamais dans le programme. Le phénomène des ‘’sardine ‘’ (anti-Salvini) est spontané et sincère, un mouvement que j’observe attentivement. Les partis politiques doivent le laisser tranquille ‘’ ».

 (Traduction : ambassade de France à Rome)

19/11/2019

Perquisitions dans le cadre de l'affaire de la vidéo d'Ibiza.

Autriche. Dans le cadre de l’affaire de la vidéo d’Ibiza, qui visait le sommet du FPÖ de l’époque - Heinz-Christian Strache et Johann Gudenus -, des perquisitions ont eu lieu ce 19 novembre 2019 à Vienne et Salzbourg, ainsi que des arrestations de suspects.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/24/l-ancien-garde-du-corps-de-strache-est-il-implique-dans-l-af-6178184.html)

"Open Arms, Salvini placé sous enquête."

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Italie. Revue de presse.

EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco « Une médiation in extremis qui redonne place à la politique » : « La décision du Parquet de Milan d'ouvrir une enquête sur le comportement de la multinationale sidérurgique a fait bouger les choses, empêchant la fermeture de l'usine, et elle a permis à G. Conte de rouvrir une négociation, ce qui aurait dû se faire depuis longtemps. Vendredi, la rencontre entre les dirigeants d'ArcelorMittal et le gouvernement italien est l'extrême tentative d'éviter un procès judiciaire d'envergure. Mais la majorité paraît en difficulté. L'idéologie anti-industrielle du M5S influe, fournissant aux entreprises sans scrupules un alibi pour se comporter mal. Et, plus généralement, l'absence d'une vision cohérente d'un modèle de développement pèse. Di Maio n'a pas tort quand il dit que les retards de trente ans sont fautifs : et il met en avant l'ex Ilva, les inondations à Venise et Alitalia. Mais il n'explique pas pourquoi le M5S n'a jamais été en mesure d'y apporter des solutions. Au contraire : des retards ont été pris sur la TAV à cause de fractures internes au mouvement, le chaos règne sur le revenu de citoyenneté, l'incapacité de trouver un acheteur pour Alitalia aussi. Dans le fond, restent l'impossibilité et le refus du M5S de reconnaître qu'il n'est pas une solution à la crise mais une de ses incarnations ».

ARTICLE, La Repubblica, G. Foschini : « L’accusation des commissaires : ‘’fermeture planifiée pour nuire à l’Italie’ » : « Les commissaires extraordinaires de l’ILVA de Tarente, Franco Ardito, Antonio Lupo et Alessandro Danovi, ont raconté la véritable histoire de la crise ILVA- Arcelor Mittal et ils l’ont fait sans détours : ‘’Détruire un concurrent traditionnel dans le panorama de la sidérurgie européenne et mondiale, dans le but d’altérer et de créer des distorsions sur le marché de la concurrence ‘’. Ils ont, en outre, souligné que la programmation des activités de fermeture de l’usine a été planifiée par le groupe indien afin de causer le plus grand dommage possible à la production sidérurgique nationale, dévastateur aussi pour la production de secteur que pour toute l’économie nationale ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Renzi, Sénateur, leader d’Italia Viva et ancien président du Conseil : « ‘’Au Pd je dis : non aux élections. Sinon nous offrons le Quirinal à la Ligue ‘’ » : « ‘’Le Pd a présenté presque 1.000 amendements à la loi de finances, plus de ceux de la Ligue, tandis que les nôtres sont environ 200. Il me semble de pouvoir dire que les problèmes de la majorité gouvernementale ne soient pas causés par Italia Viva. Nous portons des idées, pas des polémiques ; des solutions, pas des problèmes ‘’. ‘’Il faut un plan-choc pour l’Italie après la loi de finances et non un remaniement gouvernemental ‘’. ‘’Aller voter aujourd’hui signifierait offrir à Salvini le pays, le Quirinal, les pleins pouvoirs. Et, aussi l’Emilie-Romagne, la Toscane et le Latium. Nous ferons tout pour élire un Président de la République qui ne soit pas souverainiste. ‘’ »

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « Open Arms, Salvini placé sous enquête. Le juge d’Agrigente retente » : « Le parquet d’Agrigente a ouvert une enquête contre Matteo Salvini pour ‘’séquestration de personnes et abus de pouvoir dans l’affaire Opens Arms, suite à son refus d’autoriser le débarquement du navire humanitaire en Italie’’. Open Arms était resté, au mois d’août, vingt jours en mer, au large de Lampedusa, avec 134 migrants à bord, dont une trentaine de mineurs. C’est le bis de l’affaire Diciotti et maintenant le Parquet devra envoyer le dossier au Tribunal des ministres avec ses évaluations

ARTICLE, Repubblica, A. D’Argenio : « L’UE approuve la loi de finances. ‘’Mais la dette reste un risque ‘’ » : « Demain le commissaire Moscovici donnera le feu vert définitif de Bruxelles à la loi de finances. Une flexibilité a été accordée pour intervenir contre les problèmes hydrogéologiques. C’est un jugement limite mais positif, avec des zones d’ombre qui porteront la Commission à affirmer que l’Italie court le risque de ne pas respecter les règles de la monnaie unique. Une vérification des comptes aura lieu au printemps prochain. En 2020 l’Italie augmentera le déficit par rapport au 2.1% de 2019 sans aucune pénalité. »

ARTICLE La Stampa, M. Bresolin « Fonds de sauvetage européen, pour la Ligue ‘’Conte a trahi l’Italie’’ » : « C’est Matteo Salvini qui accuse le Président du Conseil et l’ancien ministre de l’Economie Tria ‘’il parait que Conte a signé, si ça se trouve pendant la nuit, un accord en Europe pour modifier le MSE en le transformant en système mortel pour les Etats’’ et cela ‘’sans l’autorisation du Parlement’’. De quoi parle-t-on, au juste ? Pendant l’Eurosummit, la réunion nocturne du 21 juin, les leaders européens avaient donné leur accord de principe à l’entente préliminaire sur la réforme du Mécanisme de Sauvetage Européen (MSE). Selon plusieurs experts, cela porterait préjudice à l’Italie car si elle devait faire appel au plan de sauvetage, elle pourrait être forcée de subir une restructuration de la dette. Le Palais Chigi a répondu durement à Salvini par une note, ‘’Salvini à l’époque était vice-Président du Conseil et il aurait dû prêter plus d’attention aux négociations. Cela montre une légèreté impardonnable pour les affaires publiques’’. Cela a-t-il été caché au gouvernement et au Parlement? Bien sûr que non, puisqu’un document du Parlement publié le 19 juin dernier fait la liste des détails de ces points. Conte en avait référé au Parlement, était monté au Quirinal pour discuter de l’agenda du Conseil (il y avait Salvini et Di Maio, outre Giorgetti). La réforme n’a pas encore été approuvée. Il manque encore l’aval définitif de l’UE, prévu pour décembre. Après quoi il faudra la ratification par tous les parlements nationaux pour que la réforme puisse voir le jour ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/11/2019

Un Pakistanais condamné à dix ans de prison pour avoir menacé de supprimer Geert Wilders.

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Pays-Bas. Junaid I, un Pakistanais qui s’était rendu de France aux Pays-Bas et y avait réalisé une vidéo, au sein de laquelle il annonçait vouloir expédier - suite au fait que ce dernier désirait organiser un concours de caricatures de Mahomet - le président du PVV Geert Wilders en enfer, et l’avait diffusée sur les réseaux sociaux, est condamné à dix ans de prison.

"Droit du sol et élimination des décrets de Salvini, le PD demande, le M5S ferme la porte."

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Italie. Revue de presse.

Les intempéries ayant frappé le Nord et le Centre de l’Italie font les gros titres des médias transalpins. La presse fait le bilan des dégâts après une semaine de pluie et déplore l’état d’abandon de plusieurs fleuves :  « L’Arno et le Reno font peur, les écoles fermées » (Corriere della Sera), « Pauvre Italie impuissante » - ‘’Les fleuves font peur, Venise en est à sa 4e marée haute’’ (La Repubblica), « Les pluies et la neige paralysent l’Italie » (La Stampa), « Les fleuves en Emilie et en Toscane menacent de déborder » - ‘’Les arbres tombent à Rome’’ (Il Messaggero), « Venise résiste » (Il Gazzettino).

Le sort de l’usine sidérurgique de Tarente est encore repris par la presse : « Ilva, proposition de Mittal au gouvernement » - ‘’L’entreprise songe à une entente sur le bouclier juridique et un plan industriel’’ (Il Messaggero), « Ilva, la proposition de Mittal rouvre les négociations » (Il Mattino).

ARTICLE, La Repubblica, S. Bignami : « Droit du sol et élimination des décrets de Salvini, le PD demande, le M5S ferme la porte » : « A l’occasion de l’assemblée du Parti démocrate à Bologne, le secrétaire N. Zingaretti a fait pression sur le Palais Chigi ‘’nous demanderons le droit du sol et la nationalité italienne pour ceux qui ont étudié en Italie (Ius culturae), bien sûr que nous le ferons. Et puis il faudra éliminer le décret sécurité de Salvini, il faut plus de justice sociale et fiscale, nous livrerons bataille contre le machisme souverainiste’’. Pour Di Maio il ne s’agit que de ‘’slogan et de campagne électorale’’. Ainsi, la fracture avec le M5S s’ouvre le jour même où le PD se donne une nouvelle structure et un nouveau statut, avec la fin de l’automatisme secrétaire du parti-candidat à la Présidence du conseil. Zingaretti a dicté l’agenda pour le gouvernement. Le secrétaire démocrate a aussi lancé un avertissement (à Renzi) ‘’que celui qui se bat contre le PD pour prendre ses voix ne se leurre pas : il creuse sa tombe mais aussi celle du centre gauche’’. Mais les anciens renziens (Guerini, Marcucci, Gori) restés dans le PD, demandent à ce que le PD ne se positionne pas trop à gauche ‘’afin de ne pas faire de cadeaux à Renzi’’ ».  

ARTICLE, La Repubblica, M. Pucciarelli : « Di Maio s’oppose mais le M5S est divisé » : « Le leader du Mouvement 5 Etoiles a commenté les propos du secrétaire du PD au sujet du droit du sol, du « Ius culturae » et contre les décrets de Salvini : ‘’De cette manière Zingaretti veut faire tomber le gouvernement’’. Cela a été une réaction instinctive car les droits de citoyenneté sont trop délicats pour les 5 Etoiles. On raconte ainsi que Di Maio serait prêt, une fois adoptée la loi de finances, à s’assoir à une table de négociation pour dresser une sorte d’agenda partagé, un calendrier de proposition de lois sur lesquels travailler d’ici la fin de la législature. Puisque dans les projets du leader 5 Etoiles il y a l’élection du prochain Chef de l’Etat, il se montre ouvert à un accord de programme. Il y a aussi un autre point sur lequel Di Maio veut revenir : celui des alliances territoriales, car c’est là où la fragilité du M5S est évidente. En Emilie-Romagne, là où le M5S des débuts avait mis son premier maire, on pense maintenant à un retrait stratégique. Toutefois, au sein du M5S on doute de la loyauté d’un chef qui n’a pas de cap précis et qui n’a plus le contrôle de ses parlementaires ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/11/2019

Le maire d’Iseo en Lombardie rejoint Frères d’Italie.

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Italie Lombardie. Iseo. Le maire de centre-droit sans étiquette politique d’Iseo, Marco Ghitti, rejoint Frères d’Italie.

Manifestation de l'AfD le 23 novembre 2019 à la frontière danoise.

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Allemagne.

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"Europe ? Mais sûre ! Pour une Europe des nations avec des frontières sûres. Invitation à la manifestation ! Le samedi 23 novembre 2019, au poste frontière à Süderlügum. Section de la circonscription de la Frise du Nord."

Pays-Bas : la réduction de la vitesse à 100 km/h bénéficie au Forum voor Democratie.

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Pays-Bas. La mesure visant à limiter la vitesse à 100 km/h maximum - sauf entre 19h et 6h du matin -, pour des raisons environnementales, prise par le gouvernement du Premier ministre libéral de droite Mark Rutte (VVD) entraîne une chute, en une semaine, de son parti de 2 sièges de députés sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond de ce 17 novembre 2019. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet gagne 2 sièges. Les deux partis patriotiques, le PVV de Geert Wilders et le Forum voor Démocratie, sont donnés ensemble à 35 sièges sur 150.

(https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/le...)

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(TK 2017 = législatives de 2017)

VVD : Parti libéral de droite

PvdA : Parti travailliste

PVV : parti patriotique

Forum voor Democratie : parti patriotique

CDA : Parti démocrate-chrétien

D66 : Parti libéral [de gauche]

Groenlinks : écologistes

SP : gauche de la gauche

50plus : parti des plus de 50 ans

Christen Unie : parti religieux

Partij voor de Dieren : parti des animaux

Denk : gauche qui défend les Néerlandais d'origine étrangère

SGP : Parti chrétien protestant

Overige partijen : autres partis

Coalitie : coalition gouvernementale regroupant le VVD, le CDA, D66, ChristenUnie

 

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"Comment jugez-vous la règle réduisant la vitesse maximale de 130 à 100 km/h"

Positive

Neutre

Négative

Ne sait pas / pas de réponse

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Mariana Harder-Kühnel tient un discours devant le Bundestag contre les violences à l'encontre des femmes.

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Allemagne. Le député national de l’AfD Madame Mariana Harder-Kühnel a tenu un discours, devant la Chambre des députés, au sein duquel elle met en avant les violences exercées contre les femmes et les filles : « Nous importons des conflits, nous importons des traditions, nous importons des représentations de la femme qui sont incompatibles avec les valeurs démocratiques libérales de notre Constitution. »

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Mariana Harder-Kühnel

Tensions au sein de la CDU.

Allemagne. Le dirigeant du groupe des élus de la CDU au Parlement du Bade-Wurtemberg Wolfgang Reinhart critique fortement, au sein d’un écrit, la direction fédérale du parti.

Pays-Bas : un ex-ambassadeur et un ex-ministre des Affaires étrangères plaident en faveur de plus de dialogue avec la Russie.

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Pays-Bas et Russie. Un ancien ambassadeur à Moscou et un ancien ministre des Affaires étrangères plaident en faveur de plus de dialogue avec la Russie. Ils reçoivent une approbation des partis patriotiques néerlandais PVV, de Geert Wilders, et Forum voor Démocratie, de Thierry Baudet.

Flandre : coupes financières dans le secteur de la culture.

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Belgique. Flandre. Le gouvernement flamand, regroupant les nationalistes flamands de la N-VA, les libéraux [situés à droite] et les démocrates-chrétiens, a décidé de réaliser des économies dans le domaine de la culture. Les syndicats du secteur annoncent des grèves.

16/11/2019

Arrivée de Saint-Nicolas aux Pays-Bas.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders souhaite la bienvenue à Saint-Nicolas et au Père Fouettard.

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"Bienvenue aux Pays-Bas. Saint-Nicolas et Père Fouettard."

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L'arrivée de Saint-Nicolas

Edwin Wagensveld, déguisé en Père Fouettard, arrêté.

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Pays-Bas. Lors de l’arrivée de Saint-Nicolas aux Pays-Bas, ce samedi 16 novembre 2019, des confrontations ont eu lieu à propos de la couleur originelle noire du Père Fouettard. Le dirigeant de PEGIDA-Pays-Bas, Edwin Wagensveld, et d’autres activistes de ce mouvement ont été arrêtés à Apeldoorn, car, déguisés en Père Fouettard noir, ils n’ont pas accepté de prendre part à une manifestation séparée de celle de l’entrée de Saint-Nicolas et ont voulu se joindre à cette dernière.

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Edwin Wagensveld

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Tom Van Grieken réélu à la tête du Vlaams Belang.

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Belgique. Flandre. Tom Van Grieken a été réélu, ce samedi 16 novembre 2019, pour un deuxième terme, président du Vlaams Belang. [Il exerce cette fonction depuis 2014.] Tom Van Grieken désire faire de son parti le premier de Flandre et, de cette manière, l’amener au pouvoir.

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Tom Van Grieken

Allemagne : les post-communistes toujours divisés sur la question de la migration.

Allemagne. Le parti post-communiste die Linke a voté une résolution en faveur de l’ouverture des frontières aux réfugiés. Cette décision représente une victoire pour les dirigeants du parti Katja Kipping et Bernd Riexinger. Ceux-ci déclarent que les discussions sur ce sujet doivent être closes.

Sarah Wagenknecht, favorable à une politique restrictive en matière d’immigration, affirme que cette motion ne vise pas les questions réellement controversées, telles que la migration de main d’œuvre. Le débat n’est donc pas terminé sur ce sujet au sein du parti.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/08/sah...)

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Sarah Wagenknecht

Wolfgang Wiehle sera candidat de l'AfD au poste de maire de Munich.

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Allemagne. Le député fédéral de l’AfD Wolfgang Wiehle sera candidat au poste de maire à Munich lors des élections de mars 2020. Il était autrefois à la CSU.

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15/11/2019

Les Démocrates suédois donnés au-dessus des sociaux-démocrates.

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Suède. Pour la première fois, le parti patriotique Démocrates suédois (24,2 %) arrive devant le parti social-démocrate (22,2 %) au sein d’un sondage Demoskop. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson réagit : « J‘ai toujours pensé que, tôt ou tard, nous deviendrions le plus grand parti. Tout au long de l’année, nous parlons d’une manière conséquente de la violence des bandes, de la montée de l’insécurité, de la politique migratoire qui ne fonctionne pas et de la politique d’intégration qui a encore aggravé la situation. De plus en plus de citoyens éprouvent des difficultés dans la vie quotidienne, et nous constituons une alternative crédible. »

Les prochaines législatives sont prévues en 2022.

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Jimmie Åkesson

"Ilva fermée en janvier."

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Italie. Revue de presse.

Le sort de l’usine sidérurgique de Tarente revient faire les gros titres des médias transalpins. La presse fait part de la volonté de l’acheteur Arcelor-Mittal de fermer les hauts-fourneaux qui pourrait engendrer la fermeture définitive de l’usine  : « ‘’Nous quittons l’Ilva’’ » - ‘’Mittal fermera les hauts-fourneaux avant la fin de l’année’’ (Corriere della Sera), « Mittal éteint l’Ilva » (Sole 24 Ore), « Ilva, la fermeture ne tient qu’à un fil » (Il Messaggero) « La ligne dure de Mittal : ‘’Ilva fermée en janvier’’ » (Il Mattino).

La crue à Venise fait toujours la Une des medias avec large couverture photographique dans la presse écrite : « Venise, les tests du Mose bloqués » (Corriere della Sera), « 20 millions alloués pour Venise » (Il Messaggero).

ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « ‘’Un pacte avec les collectivités locales pour protéger la ville. Le Mose est utile et doit être terminé. » : « ‘’Nous travaillons pour respecter le timing que nous nous sommes donnés pour inaugurer le Mose, au printemps 2021.  Le Mose aujourd’hui est la seule réponse réelle au problème des crues à Venise‘’. ‘’Entre 90 et 93% du projet est réalisé, d’autres solutions sont impensables‘’. ‘’J’ai convoqué pour le 26 novembre une grande réunion interministérielle pour la sauvegarde de Venise. La participation et l’écoute des représentants des collectivités locales seront parties intégrantes de nos décisions. La maire Brugnaro sera nommée commissaire, en relation à l’état d’urgence que nous avons délibéré en Conseil des ministres‘’. ‘’Notre attention est concentrée sur toutes les communautés et les territoires qui ont été touchés au cours des derniers jours par des évènements météorologiques exceptionnels‘’. »

RETROSCENA Corriere della Sera, M. Guerzoni : « Un recours d’urgence. Pour Conte c’est la dignité du pays qui est en jeu» : « Conte s’attend au pire. La première décision sera le recours d’urgence selon l’article 700 et puis, si le colosse indien ne devait pas revenir sur ses pas, l’Etat interviendra en confiant aux commissaires la gestion de l’usine. Conte prévient ‘’ce sera une bataille dure au tribunal, nous ne permettrons pas que les hauts-fourneaux soient éteints’’. Mais derrière la façade d’unité, imposée par la crise de Tarente et par l’apocalypse de Venise, la tension demeure haute au sein du gouvernement ».

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Le drame de la majorité sans leader » » : « Dans la phase politique que nous sommes en train de vivre, il y a un incroyable vide de leadership au sein du front politique qui lutte contre la grammaire nationale-populiste d’aujourd’hui. La gauche italienne n’a pas, en ce moment, un leader qui la représente et a trop d’aspirants pour ce rôle. Cette réflexion ne concerne pas seulement ce qui reste de la gauche, qui, après des années passées à combattre l’homme seul au pouvoir, se trouve aujourd’hui dans une situation dans lequelle les hommes au commandement font tout pour ne pas sembler être au commandement. Cela concerne aussi le M5S (Grillo, où es- tu ?). Il suffit de passer un peu de temps à regarder les émissions politiques à la télévision pour comprendre que les leaders de l’opposition, Salvini et Meloni, arrivent à avoir les gros titres et à faire parler d’eux. A chaque occasion, ils suscitent des émotions, ils mettent en colère le public, ils font réfléchir et provoquent des réactions. Ils existent et expriment une identité bien claire. Tandis que les autres n’ont pas de positions et ne provoquent pas d’émotions. Ils ne donnent que le message de l’unité, substitut de l’honnêteté. Les seuls qui arriver à tenir tête à Salvini et Meloni sont les présentateurs TV qui, parfois, arrivent à exprimer une identité plus précise que beaucoup de leaders politiques ».

ARTICLE, La Repubblica, B. Giovara : « Bologne, Salvini ne remplit pas : ‘’ C’est de la faute aux ‘’ combattants rouges ‘’ » : « La campagne électorale de Matteo Salvini pour la Région Emilie-Romagne a officiellement commencé à Bologne, au PalaDozza, mais les 5 570 places n’étaient pas toutes occupées. Le leader de la Ligue a admis qu’il n’avait pas fait salle comble, parce que les centres sociaux avaient bloqué les cars. Il a affirmé que c’était de la faute à la gauche et que maintenant il faut libérer la Région et revenir au gouvernement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Meeting de la Ligue à Bologne en Émilie-Romagne pour les élections régionales de janvier 2020.

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Italie. Meeting de la Ligue de Matteo Salvini à Bologne en Émilie-Romagne, ce 14 novembre 2019, pour les élections régionales de janvier 2020.

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Matteo Salvini

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Lucia Borgonzoni, candidate de la Ligue à la présidence de la région

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