14/10/2019
Pologne : le PiS obtient la majorité absolue à la Chambre et la Confédération décroche 11 sièges.
Pologne. Lors des élections de ce dimanche 13 octobre 2019 pour la Chambre des députés, les conservateurs patriotes du PiS obtiennent une majorité absolue et les nationalistes de la Confédération décrochent 11 sièges.
Elections législatives polonaises, résultats officiels pour la Diète (Chambre des députés) :
PiS : 43,59% des voix, 235 sièges (sur 460).
Coalition civique (KO, libéraux): 27,4% des voix, 134 sièges.
Gauche : 12,56% des voix, 49 sièges
Parti agraire PSL : 8,55% des voix, 30 sièges
Confédération (nationalistes avec libéraux-conservateurs) [Korwin, Ruch Narodowy, Ruch Ludowo-Narodowy,…] : 6,81% des voix, 11 sièges
Minorité allemande, 1 siège
(https://wpolityce.pl/polityka/468397-pkw-podala-oficjalne...)
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Autriche : les sociaux-démocrates dans les difficultés financières.
Autriche. À la suite de la défaite électorale enregistrée par les sociaux-démocrates du SPÖ lors des élections législatives du 29 septembre 2019, le parti voit ses difficultés financières croître et devra prendre des mesures radicales afin de réaliser des économies. Le SPÖ obtiendra chaque année 2,5 millions en moins de la part de l’État, à la suite de ses mauvais résultats lors du scrutin.
Pamela Rendi-Wagner, la dirigeante du SPÖ.
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UDC : "Tous aux urnes : empêcher la soumission à l'UE !"
Suisse. Publicités Internet de l'UDC pour les élections, de la Chambre des députés et du Sénat, du dimanche 20 octobre 2019 :
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"M5S et PD divisés sur tous les fronts. Il manque toujours 5 milliards."
Italie. Revue de presse.
La finalisation de la loi de finances fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite reporte notamment la réunion nocturne de dimanche des leaders de la majorité pour trouver les couvertures nécessaires en vue de présenter ce mardi le budget à la Commission Européenne : « Bras-de-fer sur les impôts et les retraites » - ‘’Les renziens demandent la fin du ‘’quota cent’’, Di Maio s’y oppose’’ (Corriere della Sera), « L’Italie pénalisée par les disputes des alliés » - ‘’M5S et PD divisés sur tous les fronts. Il manque toujours 5 mlds’’ (La Repubblica), « Evasion fiscale, coup de froid entre Conte et Di Maio » (La Stampa), « Evasion fiscale, la TVA dans le collimateur » (Sole 24 Ore), « Quota 100 et emploi, bras-de-fer au sein du gouvernement » (Il Messaggero), « Le M5S veut la prison pour les fraudeurs du fisc » (Fatto Quotidiano).
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, A. Trocino : « Des ‘’facilitateurs’’ au rôle du chef, le M5S devient un parti. Non des ‘’faucons’’ » : « Il l’appelle ‘’l’équipe du futur’’ mais la réorganisation du M5S risque de transformer la créature originaire de Grillo et Casaleggio, fluide, en une machine bureaucratique pas si différente des partis politiques à l’ancienne. Après des mois d’impasse, Di Maio accélère la réorganisation interne du Mouvement, il tente de contrôler et d’influencer le choix des membres, mais les ‘’facilitateurs’’ risquent de devenir des éléments incontrôlables dans les rapports délicats qui régissent les relations entre les élus et les dirigeants, entre les groupes et les membres du gouvernement. Maintenant, on change, il y aura une équipe d’environ 80 personnes, avec 12 ‘’facilitateurs’’ nationaux et 60 responsables régionaux sur le terrain ».
COMMENTAIRE, Repubblica, C. Tito : « Le gouvernement pâlot » : « Un gouvernement pâlot. Sans choix. En politique économique comme en politique étrangère. Constamment caché sous le voile de l’anti-salvinisme. Et qui, deux mois à peine après sa naissance, montre déjà toutes ses limites et semble à bout de souffle. La loi de finances est ainsi le miroir du manque d’entente entre le M5S et le Pd. Une manœuvre budgétaire sans caractère. Cette classe dirigeante est prise en tenailles, entre la terreur de devoir augmenter la TVA et de devoir supprimer des mesures erronées comme le ‘’Quota 100’’. Ils se disputent pour trouver les couvertures financières en faveur de mesures amorphes. Alors que la Turquie, pays de l’OTAN, attaque la Syrie, l’Italie montre sa faiblesse internationale en se cachant derrière l’Union européenne, sans avoir le courage de faire de choix ».
ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere della Sera : « Conte veut un moratoire UE, mais le PD insiste : arrêt immédiat » : « L’Italie attend l’Union européenne et, contrairement à la France et à l’Allemagne, elle souhaite que l'option d'un moratoire sur les ventes d'armes à la Turquie soit délibérée dans un cadre européen le plus rapidement possible. L'Italie va promouvoir cette initiative dans toutes les instances multilatérales et lors de la réunion des ministres des Affaires Etrangères de l'UE qui se tiendra lundi au Luxembourg. Le gouvernement italien est convaincu qu'il faut agir avec la plus grande détermination pour éviter de nouvelles souffrances au peuple syrien, en particulier kurde, et Luigi Di Maio demandera à Bruxelles un arrêt des ventes d'armes à la Turquie. Même le PD, Renzi et Leu insistent pour le stop immédiat ».
COULISSES, G. Agliastro, Stampa : « Poutine devient arbitre. Seule la Russie peut arrêter Erdogan » : « Le destin de la Syrie est de plus en plus entre les mains de Poutine. Il est pratiquement le seul en mesure de faire cesser l’offensive militaire sanguinaire de son ‘’cher ami’’ Erdogan, qui a assuré hier qu’il parlerait avec le Président russe pour résoudre ‘’sous 24 heures’’ tout problème éventuel avec la Russie. La première action du leader russe a déjà porté ses fruits : un accord inattendu entre le régime d’Assad et les Kurdes pour faire entrer les troupes de Damas dans deux villes-clefs Minbej et Kobané, et éviter qu’elles tombent aux mains des Turcs. D. Trump a de fait abandonné les milices kurdes, qui sont l’allié principal des USA dans la lutte contre Daech, à leur propre destin. Alors que l’UE et les USA menacent d’imposer des sanctions lourdes à la Turquie pour cette nouvelle invasion, Ankara se rapproche un peu plus encore de la Russie. »
ARTICLE, I. Lombardo, Stampa : « Aujourd’hui la réunion des ministres des Affaires Etrangères au Luxembourg. Merkel chez Macron : en Syrie, une situation humanitaire insoutenable » - « Embargo, Rome cherche le parapluie de l’UE pour ne pas perdre de contrats » : « Le PD et Leu veulent plus que de simples annonces. Sur la vente des armes à la Turquie, les rapports de force s’accentuent avec la gauche qui secoue le M5S, historiquement en première ligne sur le pacifisme. Avant de monter sur la scène de la fête à Naples, Di Maio avait concordé la ligne à suivre avec Conte et Guerrini. L’embargo aurait été prudemment renvoyé à une décision européenne. La pression diplomatique est déjà en marche, et beaucoup de choses en dépendront. Merkel a parlé par téléphone avec Erdogan et a vu Macron à l’Elysée, leur appel commun étant : en Syrie, on risque de créer ‘’une situation humanitaire insoutenable et d'aider Daech à réémerger ’’. L’Italie en est aux intentions. L’Allemagne a déjà formalisé la suspension de toute nouvelle vente. A la fête du M5S à Naples, le secrétaire d’Etat Di Stefano a dit, sur l’embargo : ‘’au-delà de l’aspect commercial, une initiative unilatérale serait inefficace car les bombes arriveraient quand même en Turquie’’. Voilà pourquoi le gouvernement italien, comme explique une note, souhaite que ‘’l’option d’un moratoire dans la vente d’armes à la Turquie soit délibérée en siège européen’’, ‘’œuvrant de manière multilatérale’’ ».
ARTICLE Corriere della Sera F. Basso « La querelle entre De Benedetti et ses fils » : « Carlo De Benedetti veut reprendre La Repubblica et les autres magazines du groupe Gedi de CIR, le holding dirigé par les trois fils Rodolfo (président), Marco et Edoardo. Le Groupe Gedi comprend aussi La Stampa, Il Secolo XIX, 13 quotidiens locaux et l’hebdomadaire L’Espresso, outre Radio Deejay et Radio Capital). L’offre de De Benedetti (le rachat de 29,9% des actions de Gedi au tarif de 0,25 euros par titre) implique cependant deux conditions : la démission ‘’d’ici deux jours’’ des conseiller indiqués par CIR (y compris ses fils) à l’exception de John Elkann et Carlo Perrone. Le ‘’patron’’ dénonce un manque de compétence et de passion de la part de ses enfants ».
REPORTAGE, Corriere della Sera, F. Roncone : « La vie quotidienne dans la Capitale » : « Une journée normale à Rome : Des vols à la tire et les déchets, des incendies et des goélands. Pour les médecins, les ordures sont un danger, il existe le risque concret d’une situation urgence sanitaire. Le centre- ville est un souk de commerce abusif (devant la police municipale) et les trous dans les chaussées sont partout ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Hongrie : victoire au goût amer pour Viktor Orbán lors des municipales : article du Visegrád Post :
Hongrie. Le Fidesz de Viktor Orbán perd Budapest et d’autres municipalités, mais reste le parti dominant lors des élections municipales du dimanche 13 octobre 2019 :
https://visegradpost.com/fr/2019/10/14/hongrie-victoire-a...
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sebastian Kurz opposé à la répartition des migrants.
Autriche. L’ancien chancelier social-chrétien (ÖVP) d’Autriche Sebastian Kurz estime que, s’il redevient chancelier, l’Autriche ne prendra pas part au plan du ministre de l’Intérieur social-chrétien (CSU) allemand Horst Seehofer qui vise à répartir les migrants entre différents pays de l’Union Européenne. Kurz estime que les réfugiés qui arrivent par la Méditerranée doivent être reconduis dans leur pays d’origine ou de transit.
11:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Déplacement des voix lors des élections pour le Parlement du Vorarlberg.
Autriche. Vorarlberg. Déplacement des voix lors des élections, de ce 13 octobre 2019, pour le Parlement du Vorarlberg, par rapport aux élections de 2014 :
ÖVP : sociaux-chrétiens
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
SPÖ : sociaux-démocrates
NEOS : libéraux
Sonstige : autres
Nichtwähler : abstentionnistes
Les électeurs perdus par le FPÖ sont allés vers l'abstention ou vers l'ÖVP.
01:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Très fort recul des patriotes du FPÖ lors des élections pour le Parlement du Vorarlberg.
Résultats non-définitifs
Autriche. Vorarlberg. Très fort recul des patriotes du FPÖ lors des élections de ce 13 octobre 2019 pour le Parlement de cet État :
http://apps.vorarlberg.at/wahlen/wahl/LT?id=LT_2019-10-13...
00:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/10/2019
Thierry Baudet présente le philosophe Baruch Spinoza.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet présente le philosophe Baruch Spinoza. Il estime que les idées de celui-ci à propos de la politique, de la démocratie et de la liberté ont influencé ses contemporains dans le domaine du droit, de la société et de la philosophie jusqu’à notre époque. Il déclare que Spinoza a été, avant Montesquieu, le vrai inventeur de l’idée de séparation des pouvoirs.
(https://twitter.com/thierrybaudet/status/1174196172598259...)
16:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2019
Jörg Meuthen estime que l’État aurait dû protéger la synagogue de Halle.
Allemagne. Le co-dirigeant de l’AfD Jörg Meuthen estime que l’État aurait dû protéger la synagogue de Halle. Il considère qu’il s'agit d'un échec fondamental de l'État, mais que les ministres de l’Intérieur [de Saxe-Anhalt et allemand] rejettent la responsabilité de l’attaque meurtrière sur l’AfD, afin de ne pas assumer la responsabilité de cet échec.
[Divers responsables politiques ont accusé l’AfD d’être responsable indirectement de cette attaque.]
23:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Petr Bystron estime que l'AfD doit être un bouclier pour les citoyens courageux.
Allemagne. Le député de l’AfD Petr Bystron estime que la situation actuelle en Allemagne est proche de celle qui existait à la fin des années 1980 au sein de la République Démocratique Allemande [communiste]. Selon lui, celui qui émet des opinions qui critiquent le gouvernement ou l’islam est sanctionné, doit craindre pour son emploi ou est victime de difficultés. Il ajoute que le pays a besoin, une nouvelle fois, de citoyens courageux et que l’AfD doit être un bouclier pour ceux-ci.
21:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Liberté et sécurité. Je le veux. Je le vote."
Suisse. Slogan de l'UDC pour les élections, de la Chambre des députés et du Sénat, du dimanche 20 octobre 2019 :
21:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Plus de nostalgiques de la RDA chez les électeurs de l'AfD que chez ceux des post-communistes de die Linke.
Allemagne. Les électeurs qui regrettent le plus la défunte République Démocratique Allemande [communiste] sont, selon un sondage INSA, ceux du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD). Les électeurs du parti post-communiste die Linke arrivent seulement en deuxième position.
Les personnes ont été interrogées par INSA dans l’ensemble de l’Allemagne et se sont vues posées la question de savoir si elles approuvent la phrase « Je trouverais bien que la RDA existe encore. »
INSA précise qu’il n’y a pas de différences au niveau des résultats entre l’Est et l’Ouest du pays.
CDU/CSU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
die Grünen : écologistes
autres
15:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/10/2019
Les deux partis patriotiques, la Ligue (34,1 %) et Frères d'Italie (8,1 %), sont donnés ensemble à 42,3 %.
Italie. Les deux partis patriotiques, la Ligue (34,1 %) et Frères d'Italie (8,1 %), sont donnés ensemble à 42,3 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d’Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva : centre-gauche
23:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Autrichiens perçoivent l'immigration comme négative.
Autriche. Un sondage du projet de l’Union Européenne CiaK MigrACTION montre que 49 % des Autrichiens estiment que l’immigration a un impact « très » ou « plutôt » négatif sur leur pays, 20 % que celle-ci a un impact « positif » ou « plutôt positif ». 29 % ont une position « neutre » sur la question et pensent que l’immigration n’a pas un impact ni positif, ni négatif sur l’Autriche.
En Grèce, 64 % ont répondu que l’immigration a un impact « très » ou « plutôt » négatif.
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"Di Maio : "Il faut fermer les ports aux ONG.""
Italie. Revue de presse.
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le PD devient désormais le soutien le plus résistant du gouvernement Conte II » : « La note de mise à jour du document économique et financier (Nadef) votée avec un écart de seules 3 voix explique bien que le Parti démocrate est désormais la béquille la plus solide pour le gouvernement Conte II. Les nombreuses absences chez les 5 Etoiles (certaines justifiées, certaines non) nous disent que c’est là que couve le mécontentement. Des divisions tellement fortes qu’elles ont empêché la nomination des deux chefs de groupe. Il y a des formes de dissentiment qui n’étaient pas connues jusque-là chez les 5 Etoiles et qui pourrait provoquer d’autres votes avec une très petite majorité. La peur d’élections anticipées ne peut pas éviter d’autres trébuchements dans un parti en crise de passage et de leadership. Après la scission de Renzi, le PD est donc l’appui le plus solide pour Conte et il est probable qu’il n’y ait pas d’autres fuites car, maintenant avec la coupe du nombre de parlementaires, il est plus probable de se faire réélire en restant dans la maison démocrate plutôt que de passer dans Italia Viva, qui est à 4-5% des intentions de vote. Par ailleurs, Di Maio aussi a besoin du secrétaire démocrate Zingaretti, en fonction « anti-Renzi ».
ENTRETIEN, Repubblica, Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères « Toute l’UE doit condamner la Turquie. Et refuser ses chantages » : « ‘’Nous condamnons avec force toute intervention militaire car cela risque de compromettre les efforts de la coalition anti Daesch.’’ ‘’Les alliances historiques ne se discutent pas, les États-Unis sont notre principal allié, mais en même temps nous considérons la Russie et d’autres pays du bloc oriental des interlocuteurs importants tant sur le plan commercial que pour la stabilisation de zones de crises. Q : L’alliance avec la France est aussi historique, mais avant les élections européennes vous avez tenté de faire un accord avec les gilets jaunes. Pour vous convertir après à voter Ursula von der Leyen. Qu’est-ce qui a changé par rapport à quand vous siégez à côté de Nigel Farage ? ‘’Von der Leyen a touché des points très importants dans son programme : salaire minimum, migrants, environnement. Nous lui avons accordé une confiance sur la base de son programme mais qui n’est pas illimitée.’’ ‘’Je n’ai jamais regretté Salvini, j’ai fait une opération vérité’ ’. ‘’Après la réduction du nombre de parlementaires nous devons trouver un accord dans notre majorité pour la loi électorale.’’ ‘’ Avec le PD il y a moins de sommet et d’occasions pour les photos, mais nous obtenons plus de résultats.’’ »
COMMENTAIRE La Stampa M. Sorgi « La prudence de Di Maio sur l’invasion de la Syrie » : « Le cauchemar d’une invasion de 3,6 millions de réfugiés a poussé le ministre des Affaires Etrangères à prendre immédiatement une position et à convoquer l’ambassadeur turc à la Farnesina pour lui communiquer le mécontentement du gouvernement italien. Il s’agit d’une décision de façade, liée au risque immigration. Evitant ce qui s’était passé en Allemagne quand Merkel s’était dite disposée à accueillir les réfugiés pour faire ensuite machine arrière après la réaction de l’opinion publique. De manière plus prudente, Di Maio a convoqué l’ambassadeur turc pour donner la sensation d’être toujours en alerte sur les migrants. Pour des raisons de protocole, il a laissé que ce soit son adjointe Marina Sereni à s’entretenir avec le diplomate. Il y a eu donc une tentative claire de ne pas trop provoquer le leader turc. D’autant plus que la stratégie est celle d’une position officielle exprimée au niveau communautaire au conseil européen de lundi. Car ce conflit concerne aussi, sur le fond, la Russie et les Etats-Unis. Outre les craintes d’une contamination dans les pays du Moyen-Orient. Par ailleurs, la Turquie est et reste un allié de l’Otan. Bref, l’invasion contre le Kurdes est ‘’inacceptable’’ pour Di Maio mais l’Italie le dira à voix basse en attente que ce soit l’Europe qui le dise».
ARTICLE La Stampa F. Capurso « Conte cède aux pressions de l’Otan et alloue 7 Mds de plus à la Défense » : « 7 Mds, c’est ce qu’a promis le Président du Conseil au Secrétaire générale de l’OTAN J. Stoltenberg mercredi dernier au Palais Chigi. Cette décision d’augmenter de 0,5% du PIB la dépense pour la défense ne sera pas bien accueillie par Di Maio. Ce sera difficile pour lui de faire avaler cela au M5S. Il suffit de se rappeler la récente polémique parlementaire des 5 Etoiles sur la volonté de renégocier l’engagement sur les F35, ensuite rejetée par le ministre de la défense Guerini ».
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, D. Martirano : « La rencontre secrète sur les migrants. Di Maio : ‘’ Il faut fermer les ports aux ONG ‘’ » : « Un défi entre le Président du Conseil Conte et le ministre des Affaires Etrangères Di Maio est en train de devenir de plus en plus évident, sur presque tous les dossiers. Même hier, lors de la réunion à trois sur les migrants, qui a réuni Conte, Di Maio et la ministre de l’Intérieur Lamorgese au Palais Chigi, le chef de la diplomatie italienne s’est écarté de la ligne du gouvernement. Di Maio a déclaré qu’il ne faut pas du tout baisser la garde sur les ports fermés et qu’il faut continuer de faire très attention, même aux déclarations d’ouverture excessive, dans le but d’éviter de nouvelles vagues de débarquements. Il faut fermer les ports aux navires des ONG, a-t-il ajouté, et arrêter les départs des migrants en respectant le Code de conduite établi par l’ancien ministre de l’Intérieur Minniti. Cette rencontre, utile pour faire le point sur les stratégies à adopter, a réveillé une étincelle d’empathie entre Di Maio et Lamorgese, à tel point que le ministre des Affaires Etrangères a décidé d’activer rapidement un comité technique entre Affaires Etrangères et Intérieur. Les relations avec Conte, au contraire, restent difficiles sur tous les dossiers (avions militaires F35, affaire Russiagate et Services de renseignement) ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Anniversaire du décès de Jörg Haider.
Autriche. Jörg Haider est décédé, il y a 11 ans, le 11 octobre 2008.
Jörg Haider
Revoir le reportage de TVLibertés sur la vie de Jörg Haider : https://vimeo.com/294580283
Ouvrage de Lionel Baland sur Jörg Haider :
(https://editions-cimes.fr/home/17-jorg-haider-le-phenix-l...)
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10/10/2019
Ombrie : le candidat de la Ligue donné en tête.
Italie. Revue de presse.
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Réforme et Russiagate, les deux cygnes noirs » : « Les problèmes demeurent même après le vote sur la réduction des parlementaires : les corrections institutionnelles manquent toujours à l’appel. Quant au Russiagate, l’imbroglio impliquant la direction des services secrets en relation avec l’autorité politique, il se trouve actuellement sur un plan différent. Toutefois, il n’est pas exclu qu’ils ne se superposent dans un futur proche. Une chose est sure, la coalition semble destinée à une vie précaire. Il ne faut pas oublier qu’en politique comme en économie il existe ce qu’on appelle les ‘’cygnes noirs’’, c’est à dire des événements imprévisibles pouvant chambouler les programmes prévus. Pour la réduction du nombre des parlementaires, il faudra attendre le référendum. Or, si les Chambres devaient être dissoutes avant cela, on irait voter avec le système électoral actuellement en vigueur. Car la confusion règne sur quel modalité de vote sera adopté, si majoritaire (voulu par une partie du PD et par Salvini) ou proportionnel (Renzi, M5S et un segment de la gauche). Pour l’intrigue internationale, Conte sera auditionné par le Copasir [organisme de contrôle parlementaire des services secrets], qui hier a élu son président, le léguiste Volpi. La situation pourrait lui échapper des mains, même si le Président du Conseil a réussi jusque-là à se mouvoir avec habileté. Mais s’il ne trouvera pas un soutien politique, sa faiblesse pourrait devenir le premier ‘’cygne noir’’. Entretemps, Mattarella s’apprête à se rendre à Washington au moment le moins facile ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini-Renzi, le duel télévisé avec un ennemi commun » : « Dans un moment marqué par une période d’ennui relatif dans le panorama politique, c’est le duel télévisé entre Renzi et Salvini, prévu pour mardi prochain dans l’émission Porta a Porta (Rai Uno), qui mouvemente la scène médiatique. Sur le ring, les deux opposants offrent un écart d’environ 30 points de pourcentage, d’après les sondages. En réalité, ce retour télévisé s’explique parce que les deux Matteo ont besoin de visibilité. Salvini doit réparer la mauvaise passe de la crise gouvernementale, perdant cette image de ‘’commandant’’ qui sait diriger les siens vers des victoires. Renzi a besoin d’oxygène pour se montrer, il lui faut fixer les perspectives de son parti et il doit expliquer à ses électeurs les raisons de la scission du Parti Démocrate. Le point le plus curieux sera de voir comment ils parleront de Conte. Les deux ne supportent pas le Président du Conseil. Pour la même raison : ils ont besoin d’un gouvernement faible et d’un chef du gouvernement amoindri. Du coup, les deux sont des rivaux mais sont aussi unis par le même ennemi ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Le léghiste de fer proche des forces armées et les ironies sur les réseaux sociaux pour attaquer le président du Conseil » : « Depuis hier un léghiste est de retour à la tête du Copasir, après Giacomo Stucchi au cours de la dernière législature. Raffaele Volpi, originaire de Pavie, 60 ans au mois de février prochain. Léghiste de fer, tellement proche de Matteo Salvini qu’ils ont partagé un appartement à Rome pour quelques mois, très attaché à Giancarlo Giorgetti, il s’est distingué au cours de ces années par un profil institutionnel très proche des forces armées. Il a souvent pris parti en faveur des F35, des relations fondamentales entre Rome et Washington, et a été sous-secrétaire à la Défense dans le premier gouvernement Conte. Plusieurs fois il a attaqué, avec beaucoup d’ironie et quelques moqueries, le président du Conseil Conte sur les réseaux sociaux.
ANALYSE, Il Messaggero, D. Pirone « Élections en Ombrie, la candidate de la Ligue en tête : entre 48% et 52% » : « Selon un sondage SWG, la candidate du centre droit, la léghiste Donatella Tesei, est en tête dans la course pour les élections régionales du 27 octobre en Ombrie ; elle disposerait d’un niveau de consensus situé entre 48 et 52% des électeurs. Le candidat civique du PD et M5S, Vincenzo Bianconi, serait à 7 points, dans une fourchette comprise entre 41 et 45%. En ce qui concerne les listes de partis, la Ligue ne semble pas souffrir de sa sortie du gouvernement, avec une fourchette comprise entre 36,5 et 40,5%. Et à gauche ? Le PD, formation politique qui, depuis le temps du PCI, a toujours été le parti majeur en Ombrie, est accrédité d’un consensus entre 20.5 et 24.5 %. Le M5S serait situé entre 13 et 15% ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/10/2019
Herbert Kickl obtient plus de voix de préférence que Norbert Hofer.
Autriche. Les voix de préférence obtenues, lors des élections législatives de 2019, par l’ancien ministre de l’Intérieur FPÖ Herbert Kickl sont plus du double de celles du président du FPÖ Norbert Hofer.
Norbert Hofer : 30.502
Herbert Kickl : 75.699
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Philippa Strache ne pourra pas siéger dans le groupe FPÖ.
Autriche. Le FPÖ annonce que Philippa Strache ne fera pas partie, en tant que député, du groupe des élus du FPÖ.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/09/fin...)
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Finalement, Philippa Strache peut devenir député.
Autriche. Les autorités électorales ont décidé que Harald Stefan du FPÖ ne peut pas renoncer au mandat direct qu’il a obtenu lors des élections législatives afin de prendre le mandat de liste. Par conséquent, Philippa Strache, la femme de l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache, reçoit le mandat de liste (sauf si elle le refuse).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/08/phi...)
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"L’Italie aura 345 parlementaires de moins, Di Maio exulte."
Italie. Revue de presse.
Le vote hier soir d’une loi réduisant le nombre de parlementaires fait les gros titres des médias transalpins. La presse souligne un « plébiscite », une « victoire des 5 Etoiles » mais relève qu’il s’agit du « prix payé par le PD pour cette alliance ». Les commentateurs indiquent que cette réduction du nombre de parlementaires devrait s’accompagner d’une modification de la loi électorale : « Oui à la coupe de 345 parlementaires » - ‘’La réforme est loi, un vote quasi unanime’’ (Corriere della Sera), « Une coupe à la Di Maio » - ‘’Les 5 Etoiles fêtent dans la rue’’ (La Repubblica), « Tous contre la ‘’Caste’’, le Parlement coupe 345 élus » - ‘’La confrontation pour une nouvelle loi électorale commence’’ (La Stampa), « La coupe des Chambres est loi » - ‘’M5S, PD et le centre droit votent en faveur de la réforme’’ (Il Messaggero), « 345 parlementaires coupés » (Il Mattino), « Coupe des parlementaires, hausse des impôts » (Il Giornale).
ARTICLE La Stampa I. Lombardi « L’Italie aura 345 parlementaires de moins, Di Maio exulte » : « Sur la bannière des 5 Etoiles devant la Chambre, on pouvait y lire ‘’moins 345 parlementaires, un milliard d’économisé’’. Mais plusieurs députés n’ont pas participé à cette communication, qui réduisait la réforme à une simple coupe, à un spot commercial. Pour Di Maio, ‘’c’est une très grande victoire des Italiens. La centralité du Parlement n’est pas remise en discussion comme certains le disent’’. La joie des 5 Etoiles ne trouve pas son écho auprès du PD. La Ligue, elle, voit s’évaporer le rêve d’aller aux élections anticipées. Le ‘’oui’’ à la coupe du PD arrive sans enthousiasme. Parmi les ministres démocrates, Provenzano prévient ‘’nous vivrons d’autres journées historiques quand nous mettrons plus d’argent sur les feuilles de paie des travailleurs et quand nous réduirons les inégalités’’ ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Réduction des parlementaires, maintenant vient le plus dur »: « La réduction d’un tiers du nombre des parlementaires n’est pas un bien ou un mal en soi. Beaucoup dépend de la façon dont une réforme constitutionnelle de cette ampleur est présentée à l’opinion publique. Réduire le nombre de députés de 635 à 400 et les sénateurs de 315 à 200 peut temporairement calmer les malheurs d’un pouvoir qui est représenté comme omnivore. Mais cela ne résoudra pas le problème des rapports entre la classe politique et le peuple. A partir d’aujourd’hui, le problème sera de prouver que cela en valait la peine. Les promoteurs ne peuvent pas se contenter de modifier la Constitution sans se préoccuper de la rééquilibrer. Il existe un engagement à présenter avant décembre une nouvelle loi électorale qui semble annoncer une confrontation entre les partisans des scrutins proportionnel et majoritaire. Imaginer construire à nouveau un système de vote seulement pour empêcher à quelqu’un d’autre de gagner signifierait trahir ce qui a été fait. Et le résultat serait d’agrandir le fossé entre les partis et l’opinion publique. »
ARTICLE La Stampa C. Bertini et F. Capurso « Après l’Ombrie la Calabre, Zingaretti et Di Maio négocient sur une alliance » : « Un dîner dans un restaurant romain, un tête à tête : N. Zingaretti et L. Di Maio resserrent les boulons de l’alliance et jettent les bases pour l’élargir sur les régions. Après l’Ombrie, les deux leaders affrontent la question de la Calabre, où l’on votera en janvier, très probablement avec l’Emilie Romagne, même si on n’en discutera pas car là-bas la situation est plus compliquée. ‘’Après ce gouvernement il y a la possibilité de nos partis d’aller de l’avant sur cette alliance’’, affirme Zingaretti. Di Maio en convient car il sait que le passage en Ombrie est important. Par ailleurs, le candidat commun Bianconi, qui partait avec un retard de 20 points, peut maintenant rivaliser contre le rival de centre droit. Si les deux leaders se sont beaucoup dépensés pour leur candidat, Conte ne l’a pas fait. Di Maio a l’impression que le Président du Conseil ne veut pas s’en mêler par crainte d’essuyer une défaite. Mais au Palais Chigi, le message se veut rassurant ‘’il s’agit juste d’une question de rôle institutionnel, d’engagements, de calendrier’’. Di Maio n’est pas dupe et commence à croire que Conte finira par sortir le joker et accélérer pour faciliter les délais pour la reconstruction des zones frappées par le séisme ».
ARTICLE La Stampa A. Lamattina « Entente à droite, le léguiste Volpi dirigera le Copasir » : « A la fin, le léguiste Raffaele Volpi l’emporte. L’ancien secrétaire d’Etat à la défense, qui a su tisser de bonnes relations avec la direction de l’Armée, sera élu à la tête du Copasir [Comité parlementaire pour la sécurité de la République, ndt.]. Une rencontre au Sénat entre Salvini (Ligue) et Meloni (Fratelli d’Italia) et un appel téléphonique avec Berlusconi a débloqué le bras-de-fer qui voulait en course Urso (Fratelli d’Italia) et Vito (Forza Italia). Si la Ligue l’emporte, c’est Fratelli d’Italia qui est en train de jouer un match plus général, en partant par le principe qu’il est désormais le deuxième parti de la droite, devant Forza Italia. Bref, l’heure est aux grandes manœuvres au sein du centre droit pour rééquilibrer la coalition où Meloni n’est plus disposée à se contenter des miettes ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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08/10/2019
Thuringe : le ministre social-démocrate de l’Intérieur menace les policiers et fonctionnaires membres de l’aile nationaliste de l’AfD.
Allemagne. Thuringe. Le ministre social-démocrate (SPD) de l’Intérieur menace les policiers et fonctionnaires membres de l’aile nationaliste de l’AfD de mesures disciplinaires, mais seulement à la suite d’un examen personnel de leur cas. Cette menace a lieu dans le cadre du fait que cinq policiers sont candidats pour l’AfD lors des élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe.
19:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le casse-tête de la réduction du nombre de parlementaire."
Italie. Revue de presse.
L’élaboration de la loi de finances fait toujours l’objet d’une grande attention. Les médias s’intéressent aux nouvelles mesures en faveur des familles, des retraités et de la santé : « Un fonds pour les mineurs » - ‘’Le plan famille prévoit 240€ par mois jusqu’à 18 ans’’ (Repubblica), « Santé, ticket plus cher pour les classes moyennes » (Sole 24 Ore), « Retraites, feu vert à la réévaluation » - ‘’Conte ouvre aux syndicats’’ (Il Messaggero).
Journaux télévisés : La décision de D. Trump de retirer ses troupes de Syrie, la loi de finances et le naufrage d’un navire près de Lampedusa font l’ouverture des JT ce matin.
Réseaux sociaux : Sur Twitter, c’est l’hashtag #taglioDeiParlamentari (#coupeDesParlementaires) qui domine, en référence au vote aujourd’hui au Parlement pour réduire le nombre d’élus.
EDITORIAL La Repubblica E. Mauro « Si la politique se réduit à un simple spot électoral » : « Le nombre de parlementaires élus fait partie d’un dessin constitutionnel sur la structure et la nature des deux Chambres, concerne leur légitimation par le biais du suffrage électoral direct, le critère de répartitions des sièges entre les différentes sections territoriales. Il serait logique de réfléchir aussi à une réforme équilibrée en mesure de composer un nouveau système parlementaire, intervenant également sur un bicaméralisme trop parfait, sur la loi électorale, permettant de récupérer l’efficacité à la démocratie, sans générer de vide. Or, Di Maio en claire difficulté après l’affrontement avec Salvini et une alliance avec le PD qu’il n’a pas réussi à motiver sur le plan stratégique de perspective, avait besoin d’un scalpe à jeter dans l’arène où l’attendaient ses opposants. On arrive ainsi devant une coupe des parlementaires voulue par un parti en état de nécessité populiste et voté par des partis qui ne croient pas en ce court-circuit vendu comme une réforme ».
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Le PD remet en piste le M5S » : « Le casse-tête de la réduction du nombre de parlementaires montre l’absence de cohérence et de vision institutionnelle entre le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles. Les deux contractants ont tendance à cultiver leur électorat respectif et préfèrent ainsi les compromis. Du côté des 5 Etoiles, on voit bien le mépris envers le Parlement, (cette ‘’caste’’) qui s’accompagne d’un présupposé favorable à la soi-disant démocratie directe. Il y a un paradoxe qui s’est créé : les 5 Etoiles, qui étaient considérés comme un mouvement en crise, grisé et disposé même à trahir ses origines, est de fait remis en piste par le PD. Les démocrates leur ont redonné vie, du moins pour quelque temps. Un choix de convenance pris en août. Et alors ? La malice politique voudrait que sur ce vote sur la réforme constitutionnelle, il puisse se passer un imprévu, avec la logique des absences, des maux de ventre. Chose possible mais improbable. Toutefois, la nervosité croissante au sein du gouvernement et du Parlement est un élément qui s’ajoute à ce vote ».
COULISSES, M. Ajello, Messaggero, « Poudrière M5S, Di Maio risque d’être lâché par les francs-tireurs sur la nomination des nouveaux chefs de groupe » : « ‘’Attention à Toninelli, Lezzi et Grillo’’ dit-on parmi les 5 étoiles entre la Chambre des députés et le Sénat. Les trois anciens ministres sont les chefs de la révolte au sein du M5S. L’élection, demain des chefs de groupe, s’annonce un passage délicat, qui est déjà à l’origine d’un affrontement entre courants. Si Toninelli, aspirant chef de groupe, devait rester les mains vides, ça risque de barder ».
ARTICLE La Repubblica L. Serrano’ « Les parents de Renzi condamné pour de fausses factures » : « Un an et neuf mois de prison avec sursis et interdiction d’exercer pendant 6 mois des fonctions dans le secteur des entreprises. Le père de l’ancien président du Conseil assure ‘’je n’ai pas perdu la confiance en la justice’’ et annonce vouloir faire appel du jugement. Dans la soirée, arrive la déclaration du leader léguiste Salvini ‘’je suis content que mes parents soient retraités, tranquilles, se dédient à leurs petits-enfants et qu’ils ne soient pas condamnés. Ceci dit, je ne fais pas de bataille politique sur les condamnations des parents’’ »
ARTICLE La Repubblica F. Sforza « L’Italie veut augmenter son engagement au projet F35 » : « C’est sur l’établissement de Cameri (Novara) où sont assemblées les pièces et effectuées les dernières vérifications que l’Italie veut concentrer la renégociation de sa participation à l’ambitieux projet. Le programme des avions F35 voit la participation de différents partenaires : la stratégie du gouvernement Conte est de demander pour l’Italie un renforcement des engagements pour le site de Cameri, faisant y arriver d’autres composants du programme actuellement délocalisés en Europe. De cette manière, il sera possible d’une part de confirmer les engagements pris et de l’autre d’augmenter le rôle italien à l’intérieur de ce vaste projet aérien. Car renoncer aux F35 serait non seulement coûteux mais aussi peu stratégique en ce moment où les relations transatlantiques ont besoin d’être réaffirmés face aux préoccupations américaines sur la Russie, la Chine et l’affaire des droits douaniers liée à la sentence sur l’Airbus ».
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Venturini « La menace qui blesse l’Europe » : « Être abandonnés ou trahis, pour les Kurdes, est une coutume tragique. Mais cette fois-ci, dans une Syrie en guerre depuis huit ans, les Kurdes et leurs milices armées croyaient avoir trouvé un allié trop puissant pour que leurs aspirations partent à nouveau en fumée. Mais hier le porte-parole kurde en Syrie nord-orientale a été obligé de se déjuger en lançant un cri de douleur : nous avons reçu ‘’un coup de couteau dans le dos ‘’ – a-t-il déclaré. Une vilaine affaire qui est encore à ses débuts ; mais s’indigner, si encore nous en sommes capables, ne doit pas nous empêcher de voir que derrière le triangle kurde-turque-américain se cache une menace qui nous concerne directement. La Turquie compte stabiliser dans la « zone sure » deux millions de réfugiés syriens. Pour créer les villes qui devront accueillir les réfugiés il y a besoin d’énormément d’argent. Si l’Europe nous le donne, bien. Sinon, nous, les turcs, nous ouvrirons nos frontières et n’arrêterons plus les syriens qui veulent quitter notre territoire pour continuer leur voyage en Europe. Erdogan cette fois se surpasse, si on pense que l’Europe verse à Ankara 6 milliards d’euros sur la base de l’accord de mars 2016. Combien d’argent Erdogan veut-il de plus ? Suite à la concession de Trump, Erdogan se sent fort et s’adresse logiquement à son interlocuteur le plus faible, l’Europe. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Philippa Strache ne sera pas député.
Autriche. Philippa Strache, la femme de l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache, ne sera pas député. C’est ce qu’a décidé le parti.
Un individu, qui se trouve devant Philippa sur la liste et qui a obtenu un mandat direct dans une des circonscriptions, ne prendra pas son mandat direct afin d’être élu, mais celui de la liste.
Le FPÖ estime que Philippa Strache ne peut pas exercer un mandat de député FPÖ tant que des affirmations prétendants qu’elle touchait un salaire de 9.500 euros n’auront pas été infirmées.
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