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19/09/2019

Gauland appelle l’aile conservatrice de la CDU à se distancier d'Angela Merkel.

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Allemagne. Le co-président de l’AfD Alexander Gauland appelle l’aile conservatrice de la CDU à se distancier de la chancelière fédérale Angela Merkel. Gauland vise, avant tout, les élections de fin octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/16/thu...)

"Réfugiés de l’Afrique, c’est le record des arrivées : 300 en trois jours à bord de petits bateaux" 

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Italie. Revue de presse.

La visite à Rome du Président de la République est en Une des médias italiens (journaux télévisés, radios, sites d’information en ligne). Les quotidiens font état d’un « nouveau chapitre » (Corriere della Sera), d’un « dégel » (Il Messaggero) dans la relation entre les deux pays. La Repubblica note que le dîner d’hier soir aura permis « d’archiver la période de provocations » qui a conduit à la plus grave crise diplomatique entre les deux pays. La Stampa note « la confirmation de vouloir travailler ensemble » en commençant par le dossier migratoire et la Libye : « Migrants, Macron rassure : ‘’nous serons avec Rome’’ » (Corriere della Sera), « Macron à Rome : oui à la relocalisation des migrants » (La Repubblica), « Conte-Macron, ouvertures sur les migrants » (Il Messaggero). 

Le premier revers du gouvernement, qui a perdu un vote à la Chambre des députés visant à autoriser une enquête contre un parlementaire de Forza Italia, fait les gros titres des médias transalpins. Les commentateurs font notamment le rapprochement entre ce vote perdu et la décision hier de M. Renzi de former son propre parti politique : « Justice, tensions PD-M5S » – ‘’46 voix rejettent l’autorisation’’ (Corriere della Sera), « Conte II, premier KO » - ‘’Colère des 5 Etoiles’’ (La Repubblica), « Le gouvernement se dispute sur les fonds verts » (La Stampa), « Vents de scission même au sein du M5S » - ‘’Les renziens nient, doute sur les opposants internes de Di Maio’’ (Il Messaggero).

Journaux télévisés : La visite à Rome du Président de la République, le premier revers du gouvernement sur la Justice et les élections israéliennes font l’ouverture des JT, ce matin.

ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori : « Macron chez Mattarella et Conte : ‘’ Sur les migrants un accord possible ‘’ » : « Un dîner pour archiver la période de provocations qui a conduit à la plus grave crise diplomatique entre les deux pays et pour recommencer à travailler ensemble en Europe. Giuseppe Conte, en accueillant le Président français, a déclaré que le dialogue devait toujours être basé sur le respect réciproque, comme il convient aux pays fondateur de l’UE, même si quelques fois les opinions ne sont pas coïncidentes. Et le leader français a ajouté que parfois on n’est pas d’accord mais qu’après on se retrouve. Macron a assuré, encore une fois, qu’entre l'Italie et la France existait "une amitié indestructible". La France, par rapport à l’Allemagne, veut se limiter aux demandeurs d’asile et non aux migrants économiques et, pour le moment, il semble qu’il n’y ait pas de possibilité, de la part du gouvernement français, de rotation des ports de débarquement qui implique les côtes françaises. Macron a reporté les solutions techniques au sommet des ministres de l’Intérieur qui aura lieu à Malte la semaine prochaine mais il a aussi lancé un signal en faveur d’aides pour les rapatriements et de pénalités financières pour les pays qui ne participeront pas au mécanisme demandé par l’Italie. Après des mois de gel, il y avait plusieurs thèmes à discuter et ce nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays facilitera aussi les efforts pour une médiation en Libye. La visite du leader français a permis de jeter les bases pour une normalisation des relations sur l’axe Rome-Paris et Conte et Macron ont même décidé de relancer la rédaction du Traité du Quirinal qui structure la collaboration entre l’Italie et la France. Conte a invité Macron en Italie pour un sommet bilatéral, en début d’année prochaine, un rendez-vous traditionnel qui était tombé à l’eau l’année dernière en pleine crise diplomatique ».

ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti « Un axe pour demander de la flexibilité à l’UE. Report en janvier pour la liaison Lyon-Turin (Tav) et Fincantieri » : «Ce voir pour fixer un rendez-vous de travail, au début de l’année prochaine, où reprendre en main les dossiers économiques les plus importants. Certains sont bloqués depuis 2017 et d’autres (TAV, Stx-Fincantieri, Fiat-Renault) sont plus récents.  L’intérêt français pour certaines industries italiennes s’ajoute à l’envie d’avoir l’Italie à son côté quand il faudra demander plus de flexibilité et d’investissements à Bruxelles. La complicité entre Macron et Conte sera très utile dans les prochains jours à leurs ministres de l’Économie. Malgré les différences hier soir, on constate l’intérêt commun de montrer aux leaders souverains Matteo Salvini et Marine Le Pen que l’Europe peut être capable de trouver une solution au problème des migrants. L’idée est de mettre en place un système automatique de répartition afin d’éviter que chaque navire ou bateau qui arrive ne se transforme en un problème international. La route pour arriver à un accord reste compliquée, car hier soir les intérêts nationaux se sont montrés plusieurs fois, même lors de la brève déclaration finale quand Macron a cité ‘’les mouvements secondaires’’. C’est-à-dire les 140 000 migrants arrivés en France depuis l’Italie ». 

ARTICLE Fatto Quotidiano G. Gramaglia : « Macron-Conte, la paix : ‘’oui aux migrants dans l’UE’’ » : « Le climat d’hier peut être résumé par les propos de Conte ‘’j’ai anticipé à Macron l’invitation à garder en Italie le prochain sommet bilatéral. Nous le ferons au début de l’année prochaine pour renouer aussi les relations culturelles intenses’’. La visite de Macron représente l’occasion pour ‘’normaliser’’ et relancer les relations entre l’Italie et la France, après les crispations qui avaient tourmenté le premier gouvernement Conte. La visite au Palais Chigi est un signal double : le premier, interne : certains dossiers de politiques étrangères (Libye mais surtout Europe) sont suivis en première ligne par la Présidence du Conseil. La seconde, sur la Libye le vent est en train de changer. Les diplomaties sont en train d’atteler un double événement : un ministériel à l’issue de l’AGONU à New York, prévu pour la semaine prochaine et la conférence internationale que Berlin veut organiser en automne ».

COULISSES, Il Messaggero M. Ajello : « La tentation de la scission parmi les 5 Etoiles » : « Certains d’entre eux avaient une réunion top secret. Les autres envoyaient et consultaient des messages en s’éloignant de l’Hémicycle. Mais il ne s’agit pas d’une véritable conjuration. C’est toutefois une opération politique importante qui se fait. L’idée est de lancer un message fort au leadership de Di Maio, de moins en moins aimé à l’intérieur du Mouvement. Aux problèmes dus à l’exclusion de poste de pouvoir, s’ajoutent les accusations de ‘’césarisme’’, pour sa double casquette de chef politique et ministre des Affaires Etrangères. D’où la tentation de créer un groupe parlementaire pour stabiliser Conte et s’opposer à l’action de Renzi ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Des francs-tireurs sur le pacte PD-M5S » : « L’épisode du premier revers du gouvernement, qui a perdu un vote à la Chambre des députés visant à autoriser la détention à domicile pour le parlementaire de Forza Italia, Diego Sozzani, pourrait être considéré comme mineur, s’il n’y avait pas l’aspect politique qui est mis en évidence seulement quelques jours après la naissance de l’exécutif Conte II. 40 députés de la majorité, probablement tous du PD, ont voté contre cette autorisation, même s’il y avait déjà un accord avec le M5S. La signification n’est pas aléatoire, la voix des francs-tireurs exprime la résistance à accepter une sorte d’hégémonie des Cinq Etoiles sur les thèmes de la justice et des rapports avec les magistrats. Surtout lorsque, dans ce cas, la délégitimation d’un parlementaire est en jeu. L’accord n’a pas été respecté, les partisans de Di Maio et de Bonafede n’ont pas réussi à influencer le PD. Si une bonne journée commence le matin, il est difficile de nier que cet épisode est révélateur d’une relation au moins méfiante entre les deux partenaires d’une coalition cousue ensemble trop rapidement ».

DOSSIER/ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini : « Réfugiés de l’Afrique, c’est le record des arrivées : 300 en trois jours à bord de petits bateaux » : « La ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, a rencontré hier à Berlin son collègue allemand Horst Seehofer pour discuter sur un projet pour un mécanisme temporaire de répartition automatique des migrants en Europe. La ligne politique de la ministre Lamorgese reste celle de maintenir la surveillance en mer très élevée, mais la situation est compliquée parce qu’il y a un record d’arrivée de l’Afrique, 300 réfugiés en trois jours. La rencontre avec son homologue allemand a été constructive et dans un esprit de collaboration entre l’Italie et l’Allemagne, même si ces mots sont jugés comme des phrases de circonstance par le Viminal. Les problèmes à résoudre parmi les six pays « disponibles » (Italie, France, Espagne, Allemagne, Grèce et Malte) sont nombreux. Pendant que Berlin est disposée à la relocation préventive, Paris demande de distinguer les migrants économiques des réfugiés et se dit disponible à accepter uniquement les demandeurs d’asile et la Grèce insiste pour une répartition des migrants, mais cela signifierait que même l’Italie devrait accueillir les étrangers qui débarquent sur les côtes grecques ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/09/2019

Alice Weidel de l'AfD quitte la Suisse car elle craint les attaques contre son enfant.

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Allemagne. La co-cheffe de file des élus de l'AfD à la Chambre des députés Alice Weidel quitte la Suisse.

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(https://lesobservateurs.ch/2019/09/18/alice-weidel-cheff...

Thuringe : le politologue Torsten Oppelland estime que le prochain gouvernement sera de gauche et soutenu de l'extérieur par la CDU.

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Allemagne. Thuringe. Le politologue Torsten Oppelland tient pour probable la constitution, à l’issue des élections pour le Parlement de Thuringe de fin octobre 2019, d’un gouvernement minoritaire réunissant les post-communistes de die Linke, les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes et soutenu de l’extérieur par les démocrates-chrétiens de la CDU. Oppelland estime que la CDU ne s’alliera pas avec l’AfD en Thuringe, car celle-ci a pour figure de proue Björn Höcke qui représente l’aile nationaliste du parti.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/16/thu...)

"Le gouvernement dans les mains de Renzi."

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Italie. Revue de presse.

La décision de M. Renzi de quitter le PD et de former un nouveau groupe parlementaire fait les gros titres des médias transalpins. Les observateurs évoquent notamment les « craintes » de G. Conte (Stampa) vis-à-vis d’une décision pouvant potentiellement « renforcer Salvini » (Corriere) : « Zingaretti : voici comment je changerai le PD » - ‘’Entretien du leader démocrate’’ (Corriere della Sera), « Le gouvernement des trois hommes plus un » - ‘’Renzi s’en va avec deux ministres et 40 parlementaires. L’amertume de Conte’’ (La Repubblica), « Le gouvernement dans les mains de Renzi » (La Stampa), « Renzi, le déchirement qui inquiète Conte » (Il Messaggero), « Renzi lance ‘’Italia viva’’ » - ‘’Une menace pour Conte’’ (Il Mattino), « Le vrai plan de Renzi » - ‘’objectif : arriver jusqu’à 2022 pour élire le Chef de l’Etat’’ (Il Giornale).

Journaux télévisés : La scission de M. Renzi du PD, les élections israéliennes et la visite à Rome du Président de la République française font l’ouverture des JT, ce matin.

COMMENTAIRE, La Stampa, A. La Mattina : « Matteo contre Matteo, deux kermesses le même jour » : « Matteo versus Matteo. Le face à face dans l’émission télévisée de Bruno Vespa sera la représentation de deux adversaires qui se choisissent pour polariser l’affrontement sur leur leadership. Salvini a accepté le défi de Renzi à Porta a Porta parce que tous les deux ont l’objectif de représenter le véritable et unique contrepoids de l’autre. Le leader de la Ligue a déjà son schéma prêt : peuple contre élite, d’un côté la Leopoldina des sièges et des répartitions et de l’autre la fierté d’un peuple, en rappelant le rendez-vous du 19 octobre, le même jour du rassemblement traditionnel renzien. Salvini se frotte les mains, il ne lui paraît pas réel que l’ancien président du Conseil du PD ait déjà donné le « premier coup de poignard » à Conte, Di Maio et Zingaretti. Il espère que le dard du scorpion provoquera le plus tôt possible une crise de gouvernement et définit Renzi un ‘’ charlatan ‘’ sans aucune dignité, ni honneur. Pour le leader de la Ligue c’est Renzi qui a « l’action privilégiée » de cette majorité et il tirera sur la corde de toutes les mesures les plus importantes, en mettant en grave difficulté Zingaretti. Salvini donne pour sûr que ‘’Italia Viva ‘’, le nouveau mouvement politique de Renzi, exercera une attraction fatale pour les électeurs modérés, les partisans de Berlusconi, voire Berlusconi lui-même. Mais, selon Salvini, l’autre Matteo n’ira pas loin ».

ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, secrétaire du Parti démocrate : « ‘‘ « Maintenant le PD doit regarder vers l’avenir. Matteo (Renzi) ? Je ne l’ai pas compris » (La Repubblica) : « Je m’attendais un peu au départ de Renzi car il était proche du PD mais ne participait pas à la vie du parti, je n’ai pas bien compris pourquoi. Je pense que diviser le PD est une erreur mais je crois en même temps que notre devoir est très clair : porter le PD vers l’avenir. Mieux encore, le PD peut reconstruire un espoir pour l’Italie. Nous devons recommencer à nous immerger dans la société et à nous organiser sous de nouvelles formes, au lieu de nous enfermer uniquement dans la dimension de gouvernement. J’espère que l’adieu de Renzi ne déstabilisera le gouvernement et je ferai tout pour que ça n’arrive pas. Certes, c’est un risque car avec un nouveau parti, le cadre du gouvernement change et j’en appelle au sens de responsabilité de tous. J’espère que les millions d’électeurs des Européennes reviendront vers le PD. Nous ouvrons nos portes à ceux qui ont envie de changement ».

COULISSES Il Messaggero C. Conti « Conte : une menace objective pour la stabilité » « Pour Conte, la naissance de ce troisième groupe représente un vrai problème : les négociations seront nécessairement plus compliquées. Renzi fera sans doute entendre sa voix, notamment sur la loi de finances et les nominations. Il y a aussi un autre point qui inquiète les actionnaires de majorité : dans son entretien d’hier à Repubblica, Renzi a dit vouloir se présenter comme le vrai adversaire de Salvini. Renzi aurait accéléré la scission car Conte est en train de devenir de plus en plus l’antagoniste du leader de la Ligue. Renzi veut lui arracher ce titre. Quant au Quirinal, aucune inquiétude n’a filtré : il n’y a aucun changement de majorité et il ne s’agit là que de dynamiques des groupes parlementaires ».

COULISSES Repubblica, E. Capelli « Peu de fidèles suivent l’ex-leader. Pour l’instant » : « De Nord au Sud le lent départ des fidèles de Renzi dans les communes, les régions et parmi les dirigeants du Pd a commencé. C’est une sorte de secousse, d’avertissement pour ce qui se présente comme une scission échelonnée. Avec des embûches importantes, comme sur le vote pour les élections régionales en Émilie-Romagne et Ombrie. En Toscane aussi le climat semble provisoire. Le successeur de Renzi à Palazzo Vecchio, Dario Nardella, reste dans le Pd. Même choix pour le maire de Bari, Decaro. A Milan est convoquée par Facebook l’assemblée « La scission #senzadime ».

ARTICLE, La Stampa, A. Barbera : « Les techniciens du ministère de l’Economie : ‘’ Il vaut mieux couper le revenu de citoyenneté du M5S que le Quota 100 » : « Ce sont des jours difficiles pour le ministre de l’Economie Roberto Gualtieri, il est en train de rencontrer tous ses collaborateurs pour pouvoir terminer la mise à jour du DEF (document économie et finances), avec la date limite le 27 septembre. La situation des comptes publics n’est pas aussi bonne que Giovanni Tria avait suggéré, avant de quitter le ministère. Le ministre Gualtieri devra faire des choix plus courageux, c’est –à-dire des coupes, pour pouvoir financer les mesures d’allègements fiscaux et il a affirmé que qu’il était inutile de réexaminer le ‘’ Quota 100 ‘’, pour la retraite anticipée, qui est une mesure prévue de manière expérimentale jusqu’à 2021. Au contraire, réviser la mesure du revenu de citoyenneté pourrait faire économiser plus de 2 milliards».

ARTICLE, Sole 24 Ore G. Pelosi : « Axe avec Paris sur les investissements écologiques. Traité du Quirinal, la signature en 2020 » : « Depuis hier, Rome s’est transformée en un carrefour diplomatique pour la stabilisation de la Méditerranée et la gestion du dossier migrants en vue du sommet de La Valette du 23 Septembre. Le rendez-vous le plus attendu est celui de ce soir, avec le  Président français, Emmanuel Macron et  Mattarella et Conte, pour reprendre le fil du dialogue entre Rome et Paris qui devrait porter, d’ici la mi-2020, la signature de l’accord du Quirinal, un accord sur tout l’état de relations culturelles, politiques et économiques entre les deux pays. Il y a juste sept mois, le gouvernement français rappelait son ambassadeur à Paris après le soutien de L. Di Maio aux « gilets jaunes ». Des sources de l’Elysée ont tenu hier à rappeler que le Président Mattarella a été ‘’le garant ces derniers mois de la continuité et de la qualité de la relation’’ franco-italienne à laquelle Macron ‘’tient beaucoup’’. Quant à Di Maio, l’Elysée estime ‘’nous ne sommes pas ici pour donner des bons ou des mauvais points. Il est aujourd’hui ministre des Affaires étrangères italien et il a déjà eu des contacts avec son homologue Le Drian. Nous ne commentons pas les épisodes du passé. La coopération va de l’avant’’. Le climat général est positif  et laisse espérer que pendant la reunion de Macron au Quirinal et au dîner de travail qui suivra au Palais Chigi sera fixée la date de la prochaine rencontre bilatérale italo-française (peut-être d’ici la fin de l’année) et la réactivation du Traité du Quirinal qui sera signé d’ici la mi-2020. Par ailleurs, l’Italie et la France partagent la même position sur une adéquation du Pacte de stabilité et de croissance pouvant promouvoir les investissements productifs, notamment dans la politique environnementale écologique qui devrait ne pas figurer dans le calcul du déficit. Après l’ « ère Salvini », on recommence à discuter sur la question migratoire même si certains distinguo et pas des moindres sont toujours présents. La France est d’accord par exemple sur le système de partage des migrants mais pas pour ceux économiques. Paris insiste sur le principe du port le plus proche pour les débarquements et reste contre une rotation. Il y a par contre une entente sur la création de mécanismes européens de facilitations pour les politiques d’accueil voué à encourager les autres pays tels ceux de Visegrad à accepter les relocalisations ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Le dégel Macron-Conte mais le boom des demandes d’asile freine Paris sur les migrants » : « Sept mois après le rappel à Paris de l’ambassadeur Christian Masset, après la rencontre entre Di Maio et les gilets jaunes, l’Italie tend la main et Emmanuel Macron la saisit et arrive ce soir à Rome. D’abord la rencontre au Quirinal avec le Président Mattarella, puis le dîner avec Conte. Si le Chef de l’Etat a maintenu les canaux diplomatiques avec les cousins d’outre-alpes, cela n’a pas été le cas pendant ces 14 mois de l’exécutif M5S-Ligue. Etant donné le format de la visite, Macron ne rencontrera pas le nouveau ministre des Affaires étrangères et sur les sept mois de bras-de-fer diplomatiques, il fera tomber un silence éloquent. L’Elysée a reconnu à Mattarella le médite d’avoir ‘’garanti les relations avec Rome’’ et Macron aura l’opportunité de le répéter pendant son entretien au Quirinal. Pour Conte les priorités sont les migrants et la loi de finances. Paris aussi semble d’accord pour chercher un critère unique d’accueil et de répartition. Macron partage la nécessité d’accélérer les accords européens sur les rapatriements, de revoir le traité de Dublin, ainsi que de chercher un mécanisme de pénalisation pour ces pays européens qui refusent les quotas. Sur la rotation des premiers abords, les positions entre Italie, Malte, France et Espagne sont encore distantes. La coïncidence de la présence à Rome du Premier ministre Sarraj ne sera pas l’occasion d’une rencontre à trois, même si la France joue un match important dans le Nord de l’Afrique et s’il a contribué pas mal à déstabiliser la Libye. La question libyenne se croise avec la question migratoire et les relations avec l’Egypte. Quant à l’impasse pour l’affaire Regeni, malgré les intérêts économiques très forts entre Rome et le Caire, là aussi la contribution de la France pourrait se révéler décisive »

ARTICLE Corriere della Sera F. Sarzani « Migrants, l’Italie accélère sur le pacte » : « Le Président français Emmanuel Macron arrivera aujourd’hui à Rome, alors que la ministre de l’Intérieur Lamorgese se rendra en Allemagne et demain elle rencontrera son homologue auprès de son ministère. En vue du sommet européen de la semaine prochaine, l’Italie est en train de tisser la toile de la coopération par le biais de rencontres bilatérales qui devrait renforcer ce front commun composé aussi par la France, l’Allemagne et Malte en faveur de la redistribution des migrants et surtout pour prévoir des sanctions pour ceux qui refusent l’accueil. Dans une note diffusée la veille, l’Elysée annonce qu’il y a encore des nœuds à défaire. La France veut ‘’un mécanisme stable, prévisible et automatique de répartition des personnes sauvées en mer’’, elle précise néanmoins qu’il ne faut pas ‘’remettre en discussion le principe du port le plus proche’’. Une source confirme que ‘’le vrai défi est d’assurer un rapatriement rapide dans les pays d’origine’’ ».

ARTICLE La Repubblica, A. Ginori « Macron chez Conte, mais sur le sommet les distances sur les migrants pèsent » : « ‘’Nous devons regarder en face le problème de l’immigration’’, et encore ‘’être humanistes signifie parfois être laxistes’’, E. Macron s’est exprimé ainsi à quelques heures de son arrivée à Rome. ‘’Une visite symbolique’’ a dit hier l’Elysée, soulignant que Macron est le premier leader européen à venir en Italie pour voir Conte après l’avènement du gouvernement jaune-rouge. Il ira au Quirinal rencontrer Mattarella ‘’garant de la relation bilatérale dans la dernière et difficile phase’’ souligne l’Elysée. France et Italie ont des intérêts convergents pour qu’il y ait de nouvelles politiques d’expansion européenne. Le chapitre le plus épineux concerne l’immigration.  Macron et Conte veulent passer de l’état d’urgence des débarquements à un mécanisme ‘’stable et durable’’ sur la gestion des migrants secourus en Méditerranée. La solidarité de Paris sera maintenant renforcée, mais pas à n’importe quel prix, explique l’entourage du Président. La position française reste ferme sur plusieurs points, et aussi sur le contrôle des frontières de Vintimille et Bardonecchia qui, dit l’entourage de Macron, ‘’a lieu au sein des accords de Schengen et en collaboration avec les autorités italiennes’’ ».

ENTRETIEN de Peter Szijjarto, ministre des Affaires Etrangères de la Hongrie : « ‘’ La Hongrie n’accepte pas des quotas. Aucun chantage de Rome et de l’UE ’’ » (La Stampa) : « ‘‘ Nous avons déjà dépensé un milliard pour lutter contre l’immigration clandestine et nous avons bloqué les migrants. Le système des quotas obligatoires est encore à l’étude et nous continuons de lutter, mais la bonne réponse à la crise n’est pas celle d’ouvrir les ports et les frontières pour relocaliser les migrants clandestins sur la base de ces quotas. C’est aussi l’intérêt de l’Italie, qui risque de favoriser les trafiquants d’êtres humains. La question n’est pas de revoir le traité de Dublin, l’Italie doit d’abord établir ses priorités. La Hongrie est solidaire avec les pays européens et a dépensé un milliard pour protéger ses frontières, ses policiers et ses militaires. Punir un pays qui défend l’Europe ? Ce serait un chantage et un contresens, contraire même aux normes UE ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/09/2019

Thierry Baudet au Discours du Trône.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet au Discours du Trône :

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La Ligue donnée à 34 % et Frères d'Italie à 7 %.

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Italie. Un sondage SWG donne la Ligue à 34 % et Frères d'Italie à 7 %. Ces deux partis patriotiques sont donc donnés ensemble à 41 %. Les deux partis du nouveau gouvernement, le Parti Démocrate [de centre-gauche] et le M5S, descendent.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d’Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Publicité de Céline Amaudruz sur un taxi.

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Suisse. Publicité de Céline Amaudruz (UDC), sur un taxi, en vue des élections législatives :

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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban prendra part à l'Atreju 2019.

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Italie et Hongrie. La dirigeante du parti patriotique italien Frères d’Italie Giorgia Meloni annonce que le Premier ministre démocrate-chrétien hongrois Viktor Orban prendra part ce samedi 21 septembre 2019 à 15h30 à l’Atreju 2019.

[L’Atreju est un événement politique et culturel créé en 1997 et qui se déroule chaque année : débats politiques, manifestations culturelles, spectacles de musique et de théâtre, initiatives de solidarité, … sont au rendez-vous.]

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/07/13/l-a...)

Des députés PVV à l'occasion du Discours du Trône.

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Pays-Bas. Les députés PVV Fleur Agema, Lilian Helder, Geert Wilders, Danai van Weerdenburg et Vicky Maeijer à l’occasion du Discours du Trône :

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"Renzi : "Je quitte le PD mais pas le gouvernement.""

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Italie. Revue de presse.

La décision de M. Renzi de quitter le Parti démocrate [centre-gauche] fait les gros titres des médias transalpins. La presse revient sur les raisons de cette scission (une trentaine de parlementaires devant également suivre le mouvement et rejoindre le groupe mixte) et reprend les assurances de l’ancien secrétaire du parti démocrate promettant de soutenir le gouvernement de G. Conte : « Renzi : ‘’voilà pourquoi je quitte le PD’’ » - ‘’En sortant je clarifie les choses’’ (La Repubblica), « La scission de Renzi : adieu au PD » (Corriere della Sera), « Séisme Renzi sur le Conte II » - ‘’L’ancien secrétaire appelle Conte : ‘’j’ai mon projet mais je te soutiendrai encore’’ (La Stampa), « Renzi : je quitte le PD mais pas le gouvernement » (Il Messaggero)- ‘’Les inquiétudes de Conte et de Zingaretti’’ (Il Messaggero), « Renzi : oui, je quitte le PD’’ » (Il Giornale).

Journaux télévisés : La scission de M. Renzi du PD, l’ouverture de l’année scolaire par le Président de la République S. Mattarella à L’Aquila et les élections israéliennes font l’ouverture des JT, ce matin.

Réseaux sociaux Sur twitter, l’hashtag #Renzi (en référence à la décision de l’ancien secrétaire démocrate de quitter le PD) domine.

ENTRETIEN de Matteo Renzi, ancien président du Conseil et ancien secrétaire du PD : « ‘’ Je quitte le PD et ce sera une bonne chose pour tous, même pour Conte ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ J’ai décidé de quitter le Parti démocrate. Amis, je veux clarifier mes raisons politiques : je ne veux pas du tout affaiblir le front anti-Salvini, au contraire, je veux élargir la majorité. J’ai mes projets, mais j’ai dit au président du Conseil Conte que je continuerai de soutenir le gouvernement. J’ai porté le PD à son maximum historique, à 41 %, et j’ai garanti des années de gouvernement qui ont apporté plusieurs réformes importantes comme le Jobs Act, les unions civiles, les lois sur le social et sur la coopération internationale. Nous avons tous très bien travaillé ensemble, mais maintenant je ne vois aucune vision sur l’avenir. J’ai n’ai aucun problème avec Zingaretti, mais le parti est devenu un ensemble de courants et moi, pour beaucoup, j’ai toujours été l’intrus. Maintenant ça suffit avec les tirs ami, mon mouvement ne sera pas un parti politique traditionnel mais plutôt une maison ‘’ ».

ARTICLE, La Repubblica, G. Casadio : « De Bellanova à Boschi : voilà ceux qui s’en vont » : « Matteo Renzi a décidé de quitter le Parti démocrate et une trentaine de parlementaires devraient également suivre le mouvement et rejoindre le groupe mixte. Mais ni Lorenzo Guerini ni Luca Lotti, qui ont été ses conseillers très fidèles, ni Andrea Marcucci, chef de groupe au Sénat et ami personnel de l’ancien secrétaire du PD, ne le suivront. Renzi est en train de choisir le nom de son nouveau groupe mixte, peut-être ‘’ Movimento Civile ‘’ ou ‘’ Italia del Sì ‘’. Au sein du PD l’air est tendu, le secrétaire Nicolea Zingaretti a déclaré de ne pas comprendre les raisons politiques de cette scission et Dario Franceschini, ministre de la Culture, a rappelé que les divisions du passé avaient fait triompher Mussolini ».

COULISSES La Stampa, I. Lombardo « La colère de Conte : ‘’Stupéfait. Il veut seulement du pouvoir et des nominations’’ » : « ‘’Déconcerté ‘’, ‘’préoccupé‘’, ‘’stupéfait ‘’. Les adjectifs qui résument l’humeur et les sentiments de Giuseppe Conte devant l’accélération de Matteo Renzi sont le résultat des émotions contrastées que le Président du Conseil a été obligé de dissimuler tout au long de la journée. Il ne peut pas y croire. ‘’Pourquoi le fait-il ? Pourquoi maintenant ? ‘’. La scission la plus annoncée de l’histoire (et toujours démentie par son protagoniste) s’est à la fin déroulée à froid ; avec le même degré de passion qu’une signature chez le notaire, et dans la journée où au Palais Chigi défilaient, pour le serment, les sous-secrétaires d’État et les vice-ministres. Plus que toute autre chose, c’est le moment choisi qui fait enrager Conte et qui le convainc à rédiger une note prête à être publiée si Renzi aurait officiellement annoncé son adieu hier. Pour Di Maio ‘’Nos interlocuteurs restent le secrétaire Nicola Zingaretti et le chef de délégation Dario Franceschini‘’»

ARTICLE Il Messaggero, A. Gentili, « Conte-Zingaretti inquiets : ‘’risque de mine’’ et l’appel de Renzi au Palais Chigi ne suffit pas à rassurer » : « Il n’y aura pas de départs de masse. Renzi a besoin de construire son nouveau parti, mais ne commencera pas son ‘’mercato’’ dans l’immédiat. L’inquiétude du président du Conseil et du M5S est grande. Si Conte craint des répercussions ‘’pas dans l’immédiat mais dans quelques mois, qui peut le dire ?’’, la réflexion des 5 Etoiles est la suivante ‘’négocier avec un PD avec lequel il y a une forte harmonie sur l’environnement et le social est une chose. Négocier avec un libéro-radico-réformiste comme Renzi est autre chose’’. Pour le PD, ‘’ c’est une décision unilatérale, violente et sans aucune justification’’. Et Franceschini rappelle : ‘’grâce aux divisions, en 1922, Mussolini a pu triompher’’ ».

ARTICLE, Sole 24 Ore  G. Pelosi : « Conte-Macron, coup d’envoi aux négociations sur les débarquements et les relocalisations » : « Sept mois après l’une des crises diplomatiques plus graves entre Rome et Paris, le Président français Macron se rendra demain dans la Capitale pour rencontrer d’abord le Président de la République S. Mattarella pour renouer le fil des travaux préparatoires de du Traité du Quirinal (coopération culturelle, politique et industrielle). Ensuite, Macron se rendra au Palais Chigi pour un dîner de travail avec le Président du Conseil G. Conte. Ce dernier se félicitera avec son invité de la réussite du dernier sommet du G7 de Biarritz. Un tour d’horizon est prévu sur les priorités européennes présentes dans l’agenda de la présidente von der Leyen, à commencer par la nécessité d’éliminer les investissements du pacte de Stabilité. Sur les thématiques bilatérales, la réunion traitera de la collaboration industrielle, de la ligne grande vitesse Lyon-Turin (TAV) à Fincantieri en passant par FCA-PSA. L’Italie et la France partagent aussi une importante responsabilité dans la stabilisation de la Méditerranée et pour une solution de la crise libyenne. La nécessité d’une trêve et d’une solution politique rapide, évoquée au G7 de Biarritz, sera réaffirmée notamment en vue de la réunion de demain à Berlin avec tous les Etats impliqués. Sur les migrations, Conte reviendra sur la proposition de l’automaticité de la redistribution des migrants arrivant en Europe. Alors que l’Allemagne est disposée à en prendre le 25% sans distinctions entre demandeurs d’asile et migrants économiques, la France est prête à accueillir uniquement les premiers ou ceux pour lesquels un accord de rapatriements existe déjà, comme celui avec le Sénégal. Et si le chef de la diplomatie hongrois déplore l’ouverture des ports italiens aux ONG, son homologue à la Farnesina, Di Maio, rétorque ‘’il est facile de jouer les populistes avec les ports des autres’’ ».

ARTICLE La Repubblica, A. Paolini « La promenade romaine de Macron, en coup de vent au Palais Chigi » : « Ils s’étaient vus l’an passé à la Casina Valadier, ils se retrouvent de nouveau face à face. Emmanuel Macron rencontrera demain G. Conte et ce ne sera pas un rendez-vous secret cette fois : dîner officiel au palais Chigi après que le Président français ait été au Quirinal rencontrer S. Mattarella. Il vient en coup de vent, quatre heures maximum. Brigitte Macron cette fois ne sera pas là. E. Macron est le premier invité étranger accueilli par le ‘’Conte II’’ ».

ARTICLE, Sole 24 Ore  A. Pilati: « Macron joue les protagonistes et l’Italie a ses carte à jouer » : « E. Macron, qui n’est pas sans ambition, a immédiatement exploité la situation favorable (la crise politique et économique de Berlin) avec une série d’initiatives politiques afin de rendre la France (et non plus l’Allemagne) le pivot fondamental de l’UE aux yeux du monde et des partenaires occidentaux. Le choix fondamental a été d’effacer la stratégie précédente (le Traité d’Aix-la-Chapelle pour une défense européenne) pour une relation forte avec Trump et devenir son point de repère en Europe. Macron a déjà démonté la ‘’web-tax’’, a ouvert la voie à une négociation avec l’Iran et a donné un coup de main pour tenter de baisser la tension avec la Chine. Trump apprécie et cela donne d’importants bénéfices à la France : une reprise de son rôle au Moyen-Orient où Paris a perdu depuis quelque temps son influence, un puissant soutien à la politique africaine et une facilitation à l’idée de faire de régie dans la Méditerranée (et pas uniquement en Libye). Pour les Etats membres et notamment pour l’Italie, il y a de quoi réfléchir : de gros risques, certes, mais aussi de belles occasions ».

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi « Les 5 Etoiles contre Lagarde à la BCE » : « L. Di Maio a réuni hier les ministres et les secrétaires d’Etat 5 Etoiles pour fixer les priorités de l’agenda politique. Le chef politique du Mouvement a prôné les secrétaires d’Etat, en leur rappelant ‘’pour le M5S, vous n’êtes pas des adjoints, vous êtes des ministres’’ et il a souligné ‘’pour la coupe des parlementaires je ne veux pas de retards’’. Dans les prochaines heures, juste à la veille de la rencontre entre E. Macron et G. Conte, il y aura la votation européenne en plénière sur la candidature de C. Lagarde à la tête de la BCE. ‘’Sur la BCE nous ne signerons pas de chèque en blanc, nous serons aux aguets’’ explique Di Maio à ses ministres. Ce qui se traduira en abstention ou en vote contre, même si la première option est à ce stade la plus probable ».

ARTICLE La Stampa, F. Paci « Sarraj à Rome pour parler de migrants avec Conte » : « Quelques jours seulement après la mise en place du nouveau gouvernement, avec les sous-secrétaires d’État et les vice-ministres qui viennent d’être nommés, Rome accueille le premier chef d’État étranger et, surprise, il s’agit du Libyen Fayez al Sarraj qui, selon la bien informée agence de presse Nova, est arrivé hier après-midi dans la capitale. Il devrait rencontrer le président du Conseil Conte qu’il a déjà souvent rencontré au cours de son premier mandat (la dernière fois en mai dernier). La coïncidence de la visite romaine de Sarraj avec la conférence de Malte, la semaine prochaine, est intéressante. Sur la question des migrants, le point d’interrogation reste sur les intentions de la Libye et le dossier arrive tout de suite sur la table du nouveau gouvernement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Björn Höcke s'inspire du slogan utilisé par Jörg Haider.

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Allemagne et Autriche. Le candidat de tête de l'AfD pour les élections pour le Parlement de Thuringe Björn Höcke reprend le slogan utilisé autrefois en Autriche par Jörg Haider : « Ils sont contre lui parce qu'il est pour vous. Simplement honnête. Simplement Björn. » :

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"Ils sont contre lui parce qu'il est pour vous. Simplement honnête. Simplement Jörg."

16/09/2019

Le candidat de tête de l'AfD en Thuringe, Björn Höcke, interrompt une interview donnée à la ZDF.

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Allemagne. Le chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Thuringe et candidat de tête de l’AfD pour les élections pour le Parlement de Thuringe du 21 octobre 2019, Björn Höcke, a interrompu l’interview qu’il donnait à la chaîne de télévision publique allemande ZDF.

La chaîne de télévision avait interrogé diverses personnalités de l’AfD en lisant des citations, puis en demandant à ces individus s’il s’agit d’une phrase tirée de Mein Kampf ou du livre de Björn Höcke. Les personnalités interrogées n’ayant lu aucun des deux livres ne pouvaient répondre.

L’interviewer de la ZDF a ensuite déclaré que les personnes de l’AfD interrogées ne savaient pas faire la différence entre Mein Kampf et le livre de Björn Höcke. Ce dernier a répondu qu’elles n’avaient pas lu le livre. Le Présentateur de la ZDF a prétendu que Björn Höcke utilisait une phraséologie nationale-socialiste, ce que Höcke a réfuté.

Après dix minutes, l’attaché de presse de Björn Höcke est intervenu en déclarant que les méthodes utilisées par la ZDF n’étaient pas sérieuses et a demandé que l’interview soit recommencée, ce que l’interviewer a refusé. Björn Höcke a alors quitté les lieux.

(https://www.zdf.de/nachrichten/heute/afd-abgeordneter-hoe...)

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L'ouvrage de Björn Höcke : "Jamais deux fois dans le même fleuve. Björn Höcke en conversation avec Sebastian Hennig."

Thuringe : l'AfD donnée à 25 %.

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Allemagne. Thuringe. Un sondage donne les patriotes de l'AfD deuxièmes à 25 %, en vue des élections pour le Parlement de Thuringe du 27 octobre 2019, derrière les post-communistes de die Linke donnés premiers à 28 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Andere : autres

(Comparaison avec un sondage de juillet 2019)

"Salvini réveille la foule de Pontida."

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Italie. Revue de presse.

La réunion de la Ligue hier à Pontida fait la Une des médias italiens. Les commentateurs reviennent sur le rassemblement qui s’est déroulé hier à Pontida et pendant lequel M. Salvini a repris ses attaques classiques contre le gouvernement. Les observateurs relèvent que plusieurs journalistes ont été agressés et insultés : « Défi au gouvernement de la part de Pontida » (Corriere della Sera), « Le cri de Pontida : nous reviendrons » (La Repubblica), « Di Maio brise un autre tabou : ‘’ Arrêt aux partis et feu vert aux candidats civiques » - (Il Fatto Quotidiano).

Le journal romain, Il Messaggero, titre sur la prochaine rencontre entre le Président de la République et G. Conte, indiquant que le Président du Conseil Italien aurait pour intention de demander la mise en place d’une « rotation » entre l’Italie, l’Espagne, la France et la Croatie, des ports d’accueil des migrants : « Conte à Macron : rotation des ports » (Il Messaggero).

La quotidien turinois titre sur l’entretien accordé par P. Gentiloni sur ses futures fonctions et l’action de la Commission européenne : « Gentiloni : l’UE doit repartir des droits » (La Stampa).

Journaux télévisés : La scission probable au sein du PD, le pacte M5S-PD pour les élections régionales en Ombrie et la manifestation de la Ligue hier à Pontida font l’ouverture des JT, ce matin.

ARTICLE, La Repubblica, M. Pucciarelli : « Insultes antisémites contre Lerner. Un journaliste de La Repubblica a été agressé » : « La réunion annuelle de la Ligue a eu lieu hier à Pontida. Plusieurs journalistes ont été agressés, insultés et menacés, en marge de cette manifestation, par les militants du parti. Gad Lerner, éditorialiste de La Repubblica, tout d’abord accueilli par des selfies, a reçu de nombreuses insultes antisémites (juif, fasciste-communiste, intellectuel de m…) et a dû être accompagné par les membres du service d’ordre de la Ligue et par les agents de police, dans la zone consacrée aux journalistes. Le syndicat des journalistes (la FNSI) ainsi que l’Ordre des journalistes ont souligné que le climat de haine est préoccupant et que les forces politiques doivent absolument désamorcer cette culture de l’intolérance. Zingaretti a déclaré qu’il faut arrêter cette dérive et même le président de la Région Vénétie, Luca Zaia, a affirmé que l’hospitalité est sacrée, mais il a été sifflé ».

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Zapperi : « ‘’ Le gouvernement du peuple gagnera ‘’. Salvini réveille la foule de Pontida » : « La nouvelle saison politique de la Ligue a démarré hier à Pontida, depuis toujours « terre sacrée », beaucoup plus appropriée à la Ligue de lutte plutôt qu’aux timides vêtements ministériels. La manœuvre du leader de la Ligue Salvini pour dissiper quelques doutes sur l’opportunité d’ouvrir la crise de gouvernement a été un véritable succès, avec des milliers de militants qui ont participé à la manifestation. Salvini a souligné que cette journée était le début d’une révolution pacifique pour la libération de l’Italie, par une opposition basée sur les référendums sur la loi électorale et la loi pour la sécurité. Salvini a aussi vivement critiqué ses anciens alliés de gouvernement en les accusant d’être intéressés uniquement aux sièges au Parlement ».

ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, Flavio Tosi, ancien maire de Vérone et député européen de la Ligue du Nord « Salvini a tout raté, maintenant il risque de se dégonfler » : « ‘’ A Pontida, ce n’est pas la Ligue d’avant que l’on a vu mais tout autre chose. Le parti a été normalisé par Salvini, toutes les voix qui lui étaient contraires ont été marginalisées, comme Roberto Maroni, Giovanni Fava, ou bien exclues, comme je l’ai été moi-même. Les listes sont gérées directement par le secrétaire. Salvini a le pouvoir de vie ou de mort sur les candidatures. Sa méthode est une gestion du pouvoir animale. Il n’a aucune expérience de gouvernement. Il n’a jamais rien géré, même pas une petite ville ’’ ».

ARTICLE, A. Trocino, Corriere : « ‘’La scission serait dramatique’’ : le PD fait mur contre les plans de Renzi » : « Pour le secrétaire du PD, N. Zingaretti, la scission serait un ‘’fait dramatique’’ et Franceschini confirme qu’il serait ‘’ridicule’’ de dire que cette séparation est ‘’dans l’intérêt de tous’’. Le ministre de la Culture lance un appel à Renzi : ‘’Ne le fais pas. Le PD est ta maison’’ ».

UNE-ARTICLE, A. Gentili-C. Mangani, Messaggero : « Contre, pression sur Macron : ‘’ Rotation des ports ’’ » - « Mercredi, il demandera au Président français d’accepter aussi les migrants économiques » - « Notre gouvernement cherche le soutien de Paris sur les sanctions pour les pays qui n’accueillent pas » : « Emmanuel Macron sera le premier chef de l’Etat accueilli en Italie après l’arrivée du nouveau gouvernement et l’éclipse de ‘’l’ennemi’’ Salvini. Mercredi, après une rencontre avec Mattarella, il dînera avec Conte au palais Chigi. La visite a été organisée très vite pour marquer le retour de l’Italie dans la famille européiste. Le premier défi est sur les migrants. Macron, sollicité par Conte, a déjà donné sa disponibilité pour un mécanisme temporaire de répartition automatique des migrants qui arrivent dans les ports italiens. Conte demandera au Président français de dépasser la différence entre migrants économiques et demandeurs d’asile dans les quotas d’accueil.  Et il demandera un engagement pour adopter une ‘’rotation’’ des ports de débarquements. De plus, il cherchera le soutien français pour convaincre la Commission à introduire des sanctions économiques contre les pays refusant la répartition. Les écueils sont nombreux et les attentes sont grandes, surtout sur la répartition. L’Allemagne semble plus propice à collaborer, et la partie est entre les mains des chancelleries qui travaillent en vue de la réunion de Malte, le 23 septembre, où devra être signé un accord. Autre thème chaud qu’abordera Conte avec Macron : la flexibilité des comptes publics. Le président du Conseil italien veut pousser le Président français à faire ‘’bloc’’ pour convaincre la nouvelle Commission européenne à donner ‘’le plus de flexibilité possible’’, à introduire la golden rule sur les investissements et, enfin, à revoir le pacte de stabilité. Le dossier libyen sera aussi sur la table. Au G7 de Biarritz, Macron a sponsorisé un document qui semble marquer un changement, poussant ‘’pour une solution politique et un cessez-le-feu’’ : c’est de là que Conte partira mercredi. Objectif : une conférence internationale pour la pacification ouverte à toutes les parties en conflit. On parlait de la tenir à Rome, mais ce sera peut-être Berlin, en novembre ».

ARTICLE, F. Fubini-F. Sarzanini, Corriere : « Six pays ‘’de bonne volonté’’ pour répartir les migrants dans l’UE avant les débarquements » : « En vue de la réunion de Malte le 23 septembre, G. Conte et la ministre de l’Intérieur négocient directement avec les partenaires – avant tout France et Allemagne – pour arriver à la réunion avec un texte partagé. Et sans exclure d’insérer dans la négociation l’éventualité d’une rotation des ports disponibles aussi en France et Espagne si urgence. Pour le moment les Etats ‘’de bonne volonté’’ sont seulement six : Allemagne, France, Italie, Espagne, Grèce et Malte. L’idée de la répartition des arrivants entre les pays disponibles, mais surtout de le faire avant la demande d’asile, était prévue dans le projet du gouvernement italien précédent mais tant que Salvini était là, la France ne pouvait accepter ce qui semblait être un pacte avec l’allié de M. Le Pen. Le changement a permis à Conte de faire circuler le même projet dans des conditions différentes et avec certaines modifications nécessaires car le Traité de Dublin n’a pas encore été modifié. Les catégories de migrants sur lesquels appliquer la répartition européenne sont le premier problème à résoudre. Conte a insisté avec von der Leyen pour que l’UE gère les accords pour les rapatriements, car son poids diplomatique est majeur et elle peut gérer directement les projets de développement et les aides économiques à mettre sur la table des négociations. Il faudrait plus de gouvernement adhérents au mécanisme des Etats ‘’de bonne volonté’’ pour diluer l’impact des répartitions. L’idée de Moavero puis de Conte de conditionner la concession de fonds européens à la disponibilité à coopérer sur les migrants est née de là. La menace des pays d’Europe centre-orientale est évidente. Mais la partie diplomatique reste ouverte plus que jamais ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/09/2019

Thierry Baudet : " Épargner doit valoir la peine !"

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet estime que la politique de la BCE consiste à baisser de plus en plus les taux d’intérêt. En conséquence, les épargnants néerlandais voient leurs avoirs s’évaporer. Ils payent le prix fort pour la faillite de l’Europe du Sud. Le Forum voor Démocratie désire mettre fin à cette situation car épargner doit valoir la peine !

Rassemblement annuel 2019 de la Ligue à Pontida.

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Italie. La Ligue a tenu ce dimanche 15 septembre 2019 à Pontida son rassemblement annuel en présence de son dirigeant Matteo Salvini.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/05/ras...)

La vidéo d'Ibiza n'aura pas d'effet sur le vote de 63 % des électeurs autrichiens.

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Autriche. Un sondage Public Opinion Strategies pour l’ATV Österreich Trend auprès de 2.402 personnes montre que l’affaire de la vidéo d’Ibiza ne jouera pas un rôle chez 63 % des électeurs des sociaux-chrétiens de l’ÖVP, chez 63 % des électeurs des sociaux-démocrates du SPD et auprès de 62 % des électeurs des patriotes du FPÖ lors des élections législatives du 29 septembre 2019.

Joachim Herrmann désire que les contrôles frontaliers se poursuivent au delà de novembre 2019.

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Allemagne. Le ministre de l’Intérieur bavarois CSU Joachim Herrmann continue de faire pression pour que les contrôles aux frontières entre l’Allemagne et l’Autriche se poursuivent au-delà du mois de novembre 2019. Il met en avant des raisons sécuritaires et migratoires et estime que les frontières extérieures de l’Union Européenne ne sont pas assez sécurisées.

Allemagne : les libéraux du FDP s'opposent à la politique migratoire d'Angela Merkel.

Allemagne. Le dirigeant du Parti libéral FDP Christian Lindner exige que les demandeurs d’asile qui arrivent en Allemagne en provenance d’un autre pays membre de l’Union Européenne soient expulsés, comme le prévoit les règles de Dublin. Il dénonce la volonté du gouvernement d’Angela Merkel, réunissant les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD, de vouloir accueillir 25 % des migrants arrivant en bateau dans l’Union Européenne.

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Christian Lindner

L'AfD donnée à 15 %.

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Allemagne. Un sondage Emnid donne l'AfD à 15 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/emnid.htm)

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CDU : démocrates-chrértiens / CSU : sociaux-chrértiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke ; post-communistes

Grüne : écologistes

Sontige : autres

14/09/2019

Symposium du Forum voor Democratie sur la séparation des pouvoirs.

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Pays-Bas. Le Bureau scientifique du Forum voor Democratie de Thierry Baudet a organisé ce 14 septembre 2019 à Amsterdam un symposium portant sur la séparation des pouvoirs, à l’occasion des nouvelles choquantes à propos de l’ingérence politique au niveau du ministère public dans le cadre du procès à l’encontre de Geert Wilders pour sa déclaration portant sur les Marocains.

Paul Cliteur et Afshin Ellian ont écrit un ouvrage intitulé « L’État versus Wilders. » La question posée au sein de ce livre est : « La liberté de critique peut-elle survivre quand des politiciens sont, d’une part, menacés et, d’autres part, poursuivis. »

Le premier exemplaire a été remis à Theo Hiddema (Forum voor Democratie). Martin Bosma (PVV) était présent afin de recevoir un exemplaire du livre.

Paul Cliteur, Theo Hiddema, Frits Bolkestein [ancien politicien du VVD, le parti libéral de droite, et ancien commissaire européen] et Theo de Roos ont débattu sur le sujet.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/09/pro...)

Norbert Hofer est élu président du FPÖ, avec 98,25 % des votes.

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Autriche. Norbert Hofer est élu président du FPÖ, avec 98,25 % des votes, lors du congrès fédéral de son parti, ce 14 septembre 2019 à Graz en Styrie.

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Norbert Hofer remercie Strache sur Facebook pour son combat politique.

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Autriche. Ce vendredi 13 septembre 2019 au soir, à la veille du congrès du parti à Graz en Styrie, Norbert Hofer a remercié sur Facebook son prédécesseur, l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache : « Nous savons ce que tu as fait pour le FPÖ, pour l’Autriche et pour tout le pays. »

Le FPÖ donné à 20%.

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Autriche. Selon l’expert Christoph Haselmayer, interrogé par le Krone, les prévisions de résultats pour les élections législatives du 29 septembre 2019 sont :

ÖVP : sociaux-chrétiens :  autour de 35 %

SPÖ : sociaux-démocrates : 21 à 23 %

FPÖ : patriotes : 20 %

Verts : écologistes : 11 à 12 %

NEOS : 8 à 9 %

Jetzt : écologistes dissidents : 1 à 2 %.