10/12/2019
"Conte demande une vérification de sa majorité."
Italie. Revue de presse.
Les Unes de la presse Italienne portent sur la demande de G. Conte de « vérifier » sa majorité afin de pouvoir travailler jusqu’en 2023. Les commentateurs indiquent que cette « vérification » pourrait avoir lieu au début d’année 2020, soit après l’adoption de la loi de finances et les élections régionales en Emilie Romagne : « Conte : gouvernement, il faut une relance » - ‘’Je ne veux pas vivoter, voici l’agenda pour 2023’’ (Corriere della Sera), « Conte et Zingaretti : oui au plan pour l’emploi proposé par Landini (CGIL) » (La Repubblica), « Un contrat à étape pour les fonctionnaires » - ‘’200 millions pour le renouvellement du contrat, le reste en avril’’ (Il Messaggero), « Conte demande une vérification de sa majorité, bras-de-fer sur la justice » (Il Mattino).
Les projets de l’Union Européenne en faveur d’une transition économique durable font également les gros titres : « UE, le plan écologique » - ‘’35 Mds pour les industries durables’’ (La Stampa), « Réformes, antitrust et pacte de stabilité, coup d’envoi au chantier Europe » (Sole 24 Ore), « Le tournant vert de l’Europe » (La Repubblica).
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil : « ‘’ Gouvernement, il faut la relance ’’ » (Corriere della Sera) : « Je ne resterai pas ‘’suspendu’’ aux diktats de Renzi ou Di Maio. Zingaretti et Bettini demandent une « vérification » du gouvernement pour relancer la majorité. En seulement 100 jours, nous avons mis le pays et les épargnes des familles en sécurité. Nous avons géré les 23 milliards de la TVA et diminué de 3 milliards les impôts pour les travailleurs. Nous avons prévu davantage de fonds pour les municipalités, les familles, les forces de police et les pompiers. Il y a quelques incertitudes mais les réformes structurelles nous attendent et demandent de travailler en équipe avec une grande détermination dans l’intérêt général. Nous devons travailler pour diminuer encore plus les impôts, nous devons relancer le plan d’investissements par une rationalisation des ressources publiques et par un partenariat public-privé plus efficace. Si nous avons déjà trouvé 23 milliards en 100 jours, en 365 jours nous pourrons faire beaucoup plus. Nous devons continuer dans la lutte contre l’évasion fiscale, nous devons trouver des mesures pour réduire les délais de la justice étant donné qu’en janvier les nouvelles normes sur la prescription entreront en vigueur. Nous sommes en train de suivre les dossiers d’Alitalia et d’Ilv. Je suis optimiste, j’ai regardé dans les yeux les ouvriers de l’Ilva et ma confiance vient de la force qu’ils m’ont transmise en me demandant de trouver une solution. Les négociations sont en cours et les licenciements ne seront pas au nombre 4 000. Le débat sur le MES a été mystifié, Salvini et Borghi ont diffusé des mensonges qui n’ont pas aidé les intérêts de l’Italie. La Ligue que j’avais connue avait rejeté les pulsions anti-européennes mais maintenant je vois que la ‘’golden share‘’ est entre les mains de ceux qui veulent faire sortir l’Italie de l’euro : il faudrait le dire, sans se moquer des citoyens ni des autres forces politiques de centre droit. La loi électorale ne doit pas appartenir au gouvernement, il faut qu’elle soit révisée par le Parlement. Je serais surpris que la Ligue ait abandonné sa préférence pour un système majoritaire, ce serait un signe de faiblesse. La seule chose qui m’intéresse est de relancer le travail en équipe, je connais mieux Luigi Di Maio et nous avons une bonne relation personnelle. Je n’ai pas rencontré souvent Renzi mais j’aimerais bien le faire. Je n’ai aucun problème avec eux parce que je fais du dialogue le principe de mon action ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. T. M. : « Le PD : maintenant la vérification. « Axe » avec le Président du Conseil » : « Le PD joue la partie de la vérification en tandem avec le président du Conseil Giuseppe Conte en essayant d’établir un programme pour « dompter » Italia Viva et le M5S. Ils sont d’accord pour travailler à un plan pour l’emploi proposé par Landini (CGIL) et Zingaretti souligne qu’ils veulent donner des perspectives à ce gouvernement pour ne pas vivoter mais plutôt pour le relancer afin de pouvoir travailler jusqu’en 2023. Cette « vérification » pourrait avoir lieu au début d’année 2020, soit après l’adoption de la loi de finances et les élections régionales en Emilie Romagne. Le PD a décidé qu’à partir de maintenant jusqu’à la vérification il ne fermera plus les yeux face aux provocations du M5S. Mais il y a eu une tension immédiate sur les normes pour les écoutes ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Une vérification politique dans le cadre des élections en Emilie » : « Une fois la loi de finances adoptée, une nouvelle phase devrait s’ouvrir sur la base d’un agenda partagé ou chrono-programmée jusqu’en 2023. Il faut constater une harmonie de plus en plus intense entre le PD et le Président du Conseil Conte. La relation entre le parti de Zingaretti et Conte s’est renforcée et ce dernier mise sur cette alliance structurelle à laquelle s’oppose Di Maio. La demande d’une « vérification » de majorité est avant tout le désir d’interrompre cette « suspension » entre les renziens et les grillini, qui ont ciblé surtout le PD et Conte pendant la finalisation du budget. Au siège des démocrates, on accuse Renzi et Di Maio de privilégier un système électoral proportionnel afin de se pouvoir se présenter « sans laisse » et d’avoir les « mains libres » d’aller à droite ou à gauche au lendemain des élections. Ainsi, cette vérification a comme but de redéfinir les équilibres à l’intérieur de la majorité. Il est probable que cela se fasse après les élections régionales en Emilie-Romagne. En cas de défaite du candidat démocrate, Bonaccini, c’est un scénario dramatique qui s’ouvrira pour Zingaretti et pour la tenue du gouvernement. Au contraire, en cas de victoire, cette vérification se fera à la lumière de ce succès. Surtout après la défaite de Salvini qui peut être possible uniquement si le centre-gauche trouve dans le PD, son pivot. Les démocrates auraient alors la force (qui leur manque en ce moment) d’imposer à ses alliés la fin des coups bas à l’encontre du Palais Chigi et du siège démocrate ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Ces pièges dans la vérification de gouvernement » : « En politique, nous le savons, les mots sont comme des pierres et doivent être utilisés avec attention. La façon avec laquelle Conte a annoncé sa disponibilité à la « vérification » requise au nom du PD par Bettini et Zingaretti, prouve que le premier ministre n’est pas habitué à ces pratiques, typique de la Première République. A cette époque le mot vérification était presque toujours synonyme de crise. Quand un des partenaires de la coalition la demandait, en général c’était l’annonce que le gouvernement était arrivé au terminus. Ce n’est pas seulement une question de vocabulaire ou de sens des termes. En effet, tandis que le premier ministre a annoncé qu’il avait hâte d’écrire un agenda politique du gouvernement jusqu’en 2023, ses interlocuteurs du PD ont dit clairement que de cette façon il est impossible de continuer et que la vérification pourrait aussi se conclure par la décision de faire tomber le gouvernement. »
ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi : « L’impasse du M5S dans les régions, coup d’envoi pour le choix sur la plateforme « Rousseau » mais les candidats hésitent » : « Entre aujourd’hui et demain, les 5 Etoiles voteront sur la plateforme Rousseau les candidats pour les listes électorales d’Emilie-Romagne et de Calabre. Toutefois, le climat n’est pas à la fête. Cela s’explique non seulement par les sondages qui indiquent que le M5S est en difficulté. Il y a aussi le manque de séduction suscité parmi les militants. En Emilie-Romagne, il y a 120 candidats sur 70 places, pratiquement un taux de réussite de 60% qui atteint quasiment le 100% pour les candidates. En Calabre, en revanche, le M5S se retrouvera avec un seuil électoral très élevé et le risque de ne pouvoir ne pas entrer au Conseil régional. Entretemps, la rencontre entre Di Maio et les conseillers régionaux a été reportée ».
ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « La révolte gentille contre la culture nazi-pop » : « Les « Sardines » ne disent pas de gros mots, n’insultent pas, ne crient pas, n’attaquent pas les partis, ne jouent pas le rôle du leader, ne se font pas diriger, ne tombent pas dans les pièges des journaux, restent indifférentes aux sondages et organisent des manifestations pour parler plus au cerveau qu’au ventre des électeurs. Il est possible que cet enchantement se termine tôt et que les « Sardines » se montent la tête mais, pour le moment, nous assistons au miracle d‘avoir ici, en Italie, un mouvement ultra politique décidé à remplir les places en luttant contre la culture de la rancœur et capable de nous conduire à réfléchir sur un thème inéluctable : il ne s’agit pas de savoir ce qu’elles pourraient faire pour nous mais plutôt ce que nous pourrions faire pour elles. La beauté des « Sardines » est de ne pas être seulement un véhicule de résistance contre les nationalismes ennemis de la liberté mais aussi un miroir de notre engagement personnel pour nous défendre des amis des démocraties anti-libérales. Elles nous obligent à nous demander ce que nous faisons tous les jours pour sensibiliser les autres face aux obscénités de la pensée nazi-pop (nationaliste-populiste). Le message est clair : il faut immédiatement se lever du canapé et s’engager à la première personne pour éviter de se retrouver avec des politiciens qui jouent avec l’avenir de l’Europe. Les « Sardines » nous rappellent que le moment est venu de ne plus être indifférents et de choisir la manière de lutter contre les bons à rien de la culture nazi-pop ».
ARTICLE, La Stampa, J. Iacoboni, G.Paolucci : « Russie-Italie, aux Usa un acte d’accusation qui met en embarras la Ligue » : « Deux citoyens Russes, deux Italiens et un Américain sont accusés, par un indictment officiel de la Justice américaine, de violations des sanctions industrielles à la Russie et de conspiration. Parmi eux il y a Bruno Caparini, entrepreneur, parmi les fondateurs de la Ligue et très cher ami de Bossi. Selon le Procureur la valeur de l’opération, liée à la vente à une grande société russe de gaz d’une turbine Vectra, est de 17,3 millions de dollars. »
EDITORIAL, Repubblica, M. Riva, « Ursula, message dans une bouteille » : « Dans l’important soutien manifesté à Ursula von der Leyen, un doute surgit : la dose d’ambiguïté, loin d’être faible, avec laquelle Frau Ursula a tenu confectionner son programme politique semble s’être révélée gagnante. La préférence réitérée de la recherche de majorités variables pourrait avoir joué en sa faveur. Si l’état du chantier européen n’était pas cette tour de Babel visible aux yeux de tous, de telles astuces à la recherche d’un consensus pourraient apparaître, sinon inoffensive, en tout cas peu dangereuse. Mais le fait est que l’Union est en train de vivre une phase assez critique de son histoire : l’incompréhension va croissante entre les pays forts et les pays faibles sur le plan de la politique économiques commune, les sirènes de la ‘’démocratie illibérale’’ qui part de l’Est commence à avoir des adeptes dans les pays de l’Ouest avec des nostalgies fascistes. La politique étrangère commune se révèle être un mirage sur les plus importants dossiers internationaux, et –surtout- les mécanismes de décision des institutions communautaires se retrouvent de plus en plus bloquées par l’incapacité d’arriver à des accords. La leader des Verts, Ska Keller, a mis le doigt sur la plaie plus infectée et laissée de côté par Frau Usrula : celles des violations des droits dans les pays de l’Est. Elle a été lapidaire : ‘’la Pologne ne peut pas licencier des juges ou la Hongrie limiter la liberté de la presse, sans que l’UE ne réagisse avec détermination. Le rappel a été clair : von der Leyen ne doit pas croire qu’en s’engageant à rendre l’air plus respirable pour les citoyens européens, elle peut en oublier une autre : celle de dépolluer les citoyens européens des toxines anti-libérales et néo-fascistes qui sont en train de se diffuser d’Est en Ouest. C’est l’identité de l’UE qui en jeu : on ne peut avoir le doute que Bruxelles ferme plus d’un œil à cet égard. L’histoire nous a appris que les tragédies adviennent quand on ignore des signaux d’alarme menaçants ».
COMMENTAIRE, Repubblica, Gad Lerner, « Mais en Italie non – Gender gap dans le travail et en politique, le pouvoir au féminin reste un slogan » : « L’Europe est une femme et l’Italie est un homme : une grossière simplification ? Non, une donnée réelle embarrassante qui nous qualifie comme étant le pays avec la classe politique la plus rétrograde de l’Union européenne. Hier, le secrétaire du PD a salué la nomination de Sanna Marin en Finlande : ‘’une très belle nouvelle pour l’Europe’’. C’est vrai, dommage que l’organigramme des dirigeants de son parti soit au masculin. Nous attendons encore qu’il mette en œuvre la partie de son programme qui prévoyait ‘’pour chaque organisme, la double direction homme-femme’’. Sur vingt présidents de régions, la seule femme est la léguiste Donatella Tesai, en Ombrie. A droite encore, la seule secrétaire de parti est Giorgia Meloni (FdI). Pour le reste, seuls des hommes sont aux commandes, de Leu à Italia viva, jusqu’au M5S, et de la Ligue à Forza Italia. Dans le monde du travail, le gender gap est le plus élevé d’Italie, mais aussi dans les représentations politiques. Certes, entre 1948 et 2018, les femmes élues au Parlement sont passées de 5 à 35%, mais quand il s’agit d’occuper des postes à responsabilité, ce pourcentage chute brutalement. Jamais aucune femme n’a été à la tête du gouvernement ni n’a été élue au Quirinal. Nilde Iotti, élue première président de la Chambre en 1979, et Tina Anselmi, grandes figures féminines de la première République sont célébrées avec admiration. Mais les attaques, de natures esthétiques ou sur leurs habitudes ne les ont pas épargnées. Le monde entier s’est moqué de nous avec le ‘’bunga bunga’’ berlusconien, renforçant le stéréotype de l’homme latin dominant. Ce qui est évident en Europe reste un mirage en Italie ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/12/2019
Matteo Salvini en campagne à Ferrare.
Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini est, ce lundi 9 décembre 2019 au soir, à Ferrare, une ville d’Émilie-Romagne dirigée par le maire de la Ligue Alan Fabbri. Il est accompagné de la candidate de la Ligue à la présidence de cette région, Lucia Borgonzoni, lors des élections du 26 janvier 2020.
Matteo Salvini et Lucia Borgonzoni
Alan Fabbri et Lucia Borgonzoni
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les sardines données à 12 % en cas de participation électorale.
Italie. Un sondage Noto indique que, en cas de participation électorale – qui n’est pas, pour le moment, à l’ordre du jour – du mouvement des sardines dirigé contre le leader de la Ligue Matteo Salvini, les sardines obtiendraient 12 %. Les partis sanctionnés par la présence des sardines seraient le Parti Démocrate [centre-gauche] et le M5S, ainsi que des petits partis de gauche.
18:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni à Bruxelles, contre la réforme du MES.
Italie et Union Européenne. Frères d'Italie a organisé, ce lundi 9 décembre 2019 à Bruxelles, une manifestation contre la réforme du MES (Mécanisme européen de stabilité), en présence de la dirigeante du parti Giorgia Meloni.
Giorgia Meloni
"En finir avec les arnaques #Stop MES."
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/28/gio...)
18:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni : "Bloquons le Mes. Le centre droit uni peut convaincre le M5S."
Italie. Revue de presse.
La loi de finances, qui sera discutée cette semaine au Sénat, fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment les différentes modifications apportées, notamment sur l’impôt sur l’habitation principale et les retraites : « Coup de frein du gouvernement sur l’IMU » (Corriere della Sera), « Retraites flexibles après Quota 100 » - ‘’Marche arrière du ministère de l’Economie sur l’impôt sur la première habitation’’ (Il Messaggero), « Stop à l’étau sur l’habitation » (Il Mattino).
Le sort de l’usine sidérurgique de Tarente est aussi reprise en Une, après la proposition d’ArcelorMittal de renoncer au rachat en moyennant une sortie à hauteur d’un milliard : « Le plan du gouvernement : l’Etat et Mittal dans l’Ilva » - ‘’Le secrétaire du syndicat CIGL, M. Landini, propose ‘’une grande alliance pour l’emploi’’ » - (La Repubblica), « Mittal disposé à verser un milliard pour s’en aller » (Libero).
ARTICLE, La Repubblica, E. Capelli : « Les « Sardines » préparent la manifestation de Rome et ensuite le premier ‘’petit congrès ‘’ de tous les coordinateurs » : « Une semaine importante commence pour les « Sardines », le prochain rendez-vous sera à Rome, samedi 14 décembre pour une manifestation renommée ‘’ Global Sardina Day ‘’, en réseau avec d’autres capitales européennes et internationales. Mais Rome sera l’endroit pour mesurer le poids de ce nouveau mouvement qui un mois après sa naissance, à Bologne, surprend par la rapidité avec laquelle il se propage et qui vient d’être certifié, par Ilvo Diamanti dans La Repubblica, comme un véritable sujet politique. Selon l’enquête du journaliste, un quart des sondés envisageraient sérieusement de voter pour les « Sardines » si elles entraient sur le terrain politique. Une popularité qui demande sûrement un ‘’ petit congrès ‘’ après la manifestation de Rome, auquel même le maire [M5S] Virginia Raggi pourrait participer ».
COULISSE, La Stampa, A. Di Matteo : « Carfagna et le diner avec les rebelles de Forza Italia ‘’Prêts à quitter le parti si nous cédons à Salvini ‘’ » : « ‘’Il faut faire quelque chose, la stratégie de Forza Italia mène à l’échec. Nous ne voulons pas de rupture traumatisante mais c’est le moment de dire à Berlusconi : flotter ne nous suffit pas ‘’. La peur est que, poussé par sa famille, Berlusconi choisisse d’offrir le scalp de Forza Italia à Salvini. Carfagna aurait demandé du temps : ‘’Je ne renonce pas à la tentative de convaincre Berlusconi ‘’. La vice-présidente de la Chambre des Députés ‘’ ne veut pas passer pour un traître. La nouvelle année sera le moment de prendre une décision : soit Berlusconi acceptera de tout mettre à zéro et une relance avec des noms nouveaux ou bien il faudra former des nouveaux groupes autonomes. »
PROPOS, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, leader de la Ligue « Il n’est pas possible de bloquer l’Italie pour une loi électorale, le proportionnel ira très bien » : « La Ligue peut-elle accepter un système proportionnel ? Disons qu’avec un seuil électoral adéquat et des collèges électoraux redessinés de manière adéquate, la Ligue ne bloquera pas tout pour dire non au système proportionnel. Je me limite à espérer que ce gouvernement, s’il y parvient, puisse adopter la loi de finance et prenne acte que le pays est bloqué, pris en otage. C’est la première fois dans l’histoire de la République qu’il faut discuter du budget si tard : on est le 8 décembre et il n’y a aucune trace de texte. C’est le gouvernement du report. Et puis, en politique étrangère, je rencontre des tas de gens préoccupés. La Libye était notre priorité, pour la sécurité, l’immigration mais aussi pour l’ENI et les autres entreprises qui travaillent là-bas. Maintenant, la Libye a été laissée aux Français et aux Turcs. Il ne manque plus que les génuflexions face à la Chine. Et Israël ? L’Italie continue à ne pas être amie de ce pays. Et le gazoduc entre Israël, Chypre, Grèce et Italie ? Vous croyez vraiment que les 5 Etoiles peuvent voter pour sa réalisation ? ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia : « Bloquons le Mes. Le centre droit uni peut convaincre le M5S » : « ‘’Est-il vrai ou pas qu’avec la réforme le MES devient de plus en plus un fonds de sauvetage des banques et qu’aujourd’hui les banques qui sont le plus en difficulté sont Allemandes ? Est-il vrai ou pas qu’il y a le risque de de rendre moins attractifs les titres d’État italien ? Je propose aux groupes de la Ligue et Forza Italia de présenter une résolution commune qui engage le gouvernement à ne pas signer la réforme du MES. J’espère que beaucoup de grillini la voteront. Nous n’avons jamais proposé une sortie unilatérale de l’euro mais je ne pense pas que faire partie de l’Europe signifie devoir accepter tout ce qui fait du mal à l’Italie. Il faut évaluer les avantages et les inconvénients. Certains Pays comme l’Allemagne ont été avantagé, d’autres comme l’Italie se sont appauvris. Il faut des compensations : sur les infrastructures, par exemple, avec des financements européens. Fratelli d’Italia est un arbre avec des racines fortes, bien ancrées à la terre. C’est un parti fiable. En tant que centre-droit, nous ne pourrons jamais faire un accord électoral sur la dos des Toscans. Nous travaillons pour gagner et battre le candidat de Renzi. »
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, A. Cuzzocrea : « L’Etat dans l’Ilva, voici le plan de Palais Chigi » : « Le plan du gouvernement pour sauver l’usine sidérurgique de Tarente et les milliers d’emplois qui dépendent du sort de l’ex-Ilva passe par une opération très complexe avec un partenaire public, la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), une entreprise contrôlée par l’Etat, la SNAM, le groupe Arvedi de Crémone et Trieste et enfin, encore, Arcelor Mittal. Aucune fuite des Indiens, aucune lettre avec l’offre d’un milliard d’euros pour partir, le ministère du développement assure qu’il est en train de continuer de négocier pour essayer d’obtenir tout ce qu’il peut. L’objectif de Giuseppe Conte et de Stefano Patuanelli et celui de réduire au maximum les licenciements et surtout de commencer une reconversion de la production de l’acier par une technologie plus propre : un matériel ferreux de base et davantage de gaz à la place du charbon. Ce projet n’est pas simple parce qu’il prévoit qu’Arcelor Mittal accepte de nouvelles participations dans le capital, de la part de CDP et SNAM, et de réduire les licenciements à 1 800 à la place de 4 700 ».
ARTICLE L’Economia(Corriere) I. Caizzi « L’Italie soulève le problème des produits dérivés à haut risque » : « Lors du dernier Ecofin de mercredi, le ministre de l’Economie R. Gualtieri a soulevé la question pendant la discussion sur la réforme controversée du MES, en particulier sur la garantie européenne sur les dépôts bancaires (Edis). L’Allemagne, qui est à la tête de ceux qui veulent freiner l’Edis, a ouvert avec la proposition de son ministre O. Scholz : une ‘’pondération’’ de la solidité des banques ayant des titres d’Etat italiens. Gualtieri s’est opposé et a soulevé la question des dérivés, auxquels les banques allemandes sont bien plus exposées que les banques italiennes. C’est maintenant à G. Conte de s’activer lors du prochain sommet européen à Bruxelles, pour que le MES et l’Union bancaire deviennent une tutelle efficace des épargnes et du crédit aux entreprises et aux familles de la zone euro. Et qu’ils excluent des aides publics aux banquiers qui ont spéculé sur les dérivés à haut risque ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2019
Italie : Frères d'Italie donné en croissance au détriment de la Ligue.
Italie. Un sondage Demos donne la Ligue, en recul, à 29,5 % et l’autre parti patriotique, Frères d’Italie, en progrès, à 11,3 %. Le M5S est donné à 18,1 %.
Ligue : patriotes
PD : Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva : centre-gauche / centre
Leu e La Sinistra : gauche
+ Europa : libéral
Altri : autres
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : les premiers partis du pays sont donnés à 13 %.
Pays-Bas. Le sondage Maurice de Hond de ce 8 décembre 2019 donne, en pourcentages, les libéraux de droite du VVD du Premier ministre Mark Rutte, les patriotes du PVV de Geert Wilders et les travaillistes du PvdA à 13 %. Les patriotes du Forum voor Démocratie de Thierry Baudet sont donnés ensemble à 12 % et les démocrates-chrétiens du CDA à 11 %. Les autres partis sont donnés en dessous des 10 %.
16:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2019
Allemagne : les sociaux-démocrates donnés à 11 %.
Allemagne. Le Parti social-démocrate (SPD), ayant vu ses militants choisir comme présidents Saskia Esken et Norbert Walter-Borjans - situés plus à gauche -, subit une nouvelle chute au sein du baromètre RTL/n-tv et tombe à 11 % .
Union : CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/12/06/le-...)
20:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Ligue récolte des signatures contre la modification du MES.
Italie. La Ligue récolte des signatures contre la modification du mécanisme européen de stabilité (MES), accusé d’accroître la vulnérabilité du pays face à la spéculation et aux crises financières.
"120 milliards de l'épargne des Italiens pour sauver les banques allemandes. Non merci"
20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini au bureau de poste du Père Noël.
Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini au bureau de poste du Père Noël :
Matteo Salvini
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2019
Le SPD reste dans le gouvernement allemand.
Allemagne. Les délégués du Parti social-démocrate (SPD) ont voté ce 6 décembre 2019 pour le maintien du parti au sein du gouvernement. Le SPD exigera des mesures plus ambitieuses en matière climatique et un salaire minimum plus élevé.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/30/all...)
22:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vienne : le FPÖ donné en chute libre.
Autriche. Un sondage Research Affairs en vue des élections de 2020 pour le Conseil municipal de Vienne / Parlement de l’État de Vienne donne le FPÖ en chute libre et la liste Strache [qui n’existe pas encore] à 4 %.
SPÖ : sociaux-démocrates
ÖVP sociaux-chrétiens / conservateurs
Grüne : écologistes
FPÖ : patriotes
Neos : libéraux
Strache : patriotes (n'existe pas encore)
15:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Lionel Baland à propos de l'ouvrage de Thierry Baudet sur les frontières : "Des frontières prises d'assaut."
Pays-Bas. Article sur la deuxième partie de l'ouvrage de Thierry Baudet, le dirigeant du Forum voor Démocratie, consacré aux frontières : « Des frontières prises d'assaut. » :
http://eurolibertes.com/politique/thierry-baudet-frontier...
14:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
"certains concoctent la fin du gouvernement."
Italie. Revue de presse.
La loi de finances et les tensions au sein de la majorité font les gros titres des médias transalpins. La presse relève les divergences entre les partis de la majorité gouvernementale sur certaines mesures économiques, notamment l’opposition de M. Renzi à la taxe sur les aliments sucrés et le plastique : « Loi de finances, bras-de-fer sur les taxes » - ‘’Italia Viva s’oppose, l’entente saute’’ (Corriere della Sera), « Di Maio freine, le gouvernement respire » - ‘’Sous pression par les siens, le leader 5 Etoiles baisse les tons sur la prescription et le MES’’ (La Repubblica), « Budget, bras-de-fer entre alliés » - ‘’Conte travaille à un agenda allant jusqu’à 2023’’ (La Stampa), « Plastique, Robin tax, appels d’offre, les entreprises en révolte » (Sole 24 Ore), « Les impôts baissent mais il faut trouver 500 millions » - ‘’Défi sur le budget, Renzi s’oppose aux micro-taxes’’ (Il Messaggero) « Budget, le défi de Renzi sur l’impôt sur le plastique » (Il Mattino).
Sur Twitter, c’est l’hashtag #Nutella (en référence à déclaration de M. Salvini de boycotter le produit car il est fait à partir de noisettes turques) qui domine.
COULISSE, Corriere della Sera, M. Guerzoni et A. Trocino : « Les soupçons croisés entre alliés, certains concoctent la fin du gouvernement » « On est loin d’une trêve. Dans la journée où les médiateurs, de Conte à Franceschini en passant par Gualtieri, faisaient tout leur possible pour calmer les tensions qui usent la majorité, voici Renzi qui torpille la loi de finances. Entretemps, démocrates et 5 Etoiles craignent réciproquement que l’autre veuille la fin anticipée de la législature. Si le PD continue de craindre que le M5S veuille faire tomber le gouvernement, les proches de Di Maio ont la préoccupation inverse. Ils pensent que les démocrates sont en train de manigancer pour la fin anticipée de la législature. La grande peur est que le PD veuille profiter de la solitude de Di Maio, mis à l’écart par une grande partie du groupe et qui n’est plus soutenu par ses partisans. On parle de « terrorisme psychologique », d’une tentative de pratiquer la « terre brulée » autour du chef politique du mouvement. Il est vrai que les démocrates ont changé d’attitude, leur devise étant désormais ‘’si les 5 Etoiles n’arrêtent pas, c’est nous qui commencerons à utiliser le bâton’’. Ils ont demandé au Président du Conseil de trouver la synthèse sur plusieurs dossiers ouverts. Quant à la nouvelle attitude « gentille » de Di Maio, certains y voient derrière l’effet d’un appel téléphonique que lui aurait fait Beppe Grillo. Un appel plutôt dur pour le critiquer de son comportement trop dur sur le gouvernement et pour le menacer de défenestration ».
COULISSE, La Stampa, F. Martini : « Rencontre secrète Salvini-Renzi dans la ville toscane de Verdini » « Certains affirment que Salvini et Renzi se seraient parlés en sirotant du Chianti sur les collines de Florence, ils auraient discuté du destin incertain du gouvernement et ils auraient trouvé au moins un point commun : il est difficile que la législature puisse durer encore longtemps. Si les intéressés démentent, les amis des deux politiciens ou ceux qui étaient là par hasard confirment. Le lieu de la rencontre aurait été la magnifique villa de Denis Verdini, sur les collines de Florence. Les deux Matteo se sont présentés chacun avec leurs préoccupations. Renzi doit faire face à l’enquête sur sa fondation et n’a pas apprécié l’indifférence de ses anciens amis et de ses anciens compagnons du PD. Ce nouveau fatalisme de Renzi serait-il le prélude à une attitude de rupture ? Quant à Salvini, il a une certitude : la nécessité d’élections anticipées et il peut compter sur le soutien de quelques sénateurs 5 Etoiles, prêt à passer dans les rangs de la Ligue. Du coup, les décisions de Renzi deviennent cruciales pour le sort de la législature. Par ailleurs, la fin de la législature permettrait l’arrêt d’une réforme électorale pouvant lui nuire et le maintien du nombre de députés et de sénateurs à 945 ».
COULISSE, Repubblica, A. Cuzzocrea : « ‘’ Défiance contre le chef politique ‘’. Le document des grillini opposés à la ligne de Di Maio. » : « Voici le message qui a été transmis à Di Maio : « Si le ton ne change pas, si c’est Di Battista qui mène la danse et si les rumeurs qui disent que nous voulons aller voter ne sont pas démenties, nous ferons signer un document en faveur de la défiance vis-à-vis du chef politique ». Si vous voulez ma démission, mon successeur ne peut qu’être Alessandro ‘’ a affirmé à plusieurs reprises Di Maio dans les journées les plus tendues avec les autres leaders du M5S. En une phrase, le M5S se trouve au bord de l’abime. Ce qui manque vraiment – pour ceux qui sont en désaccord – c’est un leader alternatif. Beaucoup ont pensé au Ministre Stefano Patuanelli, mais ceux qui ont sondé ses idées ont obtenu une réponse nette : ‘’ Je ne ferais jamais le chef politique. Ce dont nous avons besoin maintenant est une réflexion sérieuse sur notre identité et un groupe de direction élargi. ‘’
COULISSE, Repubblica, C. Lopapa : « ‘’ Pour le bien de Berlusconi ‘’. Voici comment ses enfants et Mediaset offrent Forza Italia à Salvini » : « Il faut absolument éviter que l’effondrement politique de Forza Italia ne se traduise en défaite personnelle et définitive de son fondateur. Mieux alors miser toutes les jetons qui restent sur le cheval gagnant, Matteo Salvini. Le projet, qui a mûri au cours d’une série de réunions de famille très restreintes et très secrètes, est celui d’un mariage avec la « Lega Italia » que Salvini créera pendant le congrès milanais du 21 décembre. Si le projet fonctionne, il portera au démantèlement de Forza Italia d’ici quelques mois. Mediaset est déjà en train de s’y aligner comme le prouve la grande relance de journalistes considérés proches aux positions souverainistes et de Salvini. Mais il y a aussi une partie de Forza Italia qui, plutôt que de confluer dans la Ligue, accélèrera une scission, et dira au revoir en claquant la porte. »
ENTRETIEN Corriere della Sera de Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission Européenne « ‘’Je ne m’attendais pas cette réaction de l’Italie sur le MES » : « ‘’Je ne m’attendais pas à cette réaction à un état aussi avancé des négociations. J’ai entendu les préoccupations sur la restructuration automatique de la dette, mais il n’y a pas cet automatisme. La réforme du MES contient des nouveautés importantes, surtout le backstop pour le fonds de résolution, qui augmentera la stabilité pour tous les pays de la zone euro. Je suis content qu’un accord de principe ait été trouvé pour rassurer l’Italie sur des préoccupations spécifiques. Par ailleurs, les fondamentaux macroéconomiques italiens sont relativement solides, les risques à court terme sont limités. Quant à la dette élevée, c’est avant tout dans l’intérêt de l’Italie et des Italiens de la réduire. Compléter l’Union bancaire est la priorité de mon mandat’’ ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luigi Di Maio, leader du M5S et ministre des Affaires Etrangères : « Il est temps de dialoguer avec la Syrie » : « Le ministre des Affaires Etrangères considère qu’il faut parler avec « tout le monde », même avec la Syrie d’Assad, que toutes les voies de dialogue doivent être maintenues avec « tous les acteurs représentatifs » et qu’il faut donner un élan supplémentaire au dialogue. Il invite l’Europe à le faire, il confirme qu’il va rencontrer Lavrov parce que Moscou est l’interlocuteur clé en Libye et il ajoute qu’il faut « renforcer les relations économiques avec la Chine ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Bavière : la Cour constitutionnelle attaque une législation basée sur le modèle de l’assimilation et impose celle fondée sur le multiculturalisme.
Allemagne. La Cour constitutionnelle bavaroise déclare la loi d’Intégration introduite en 2016 par les sociaux-chrétiens de la CSU en partie inconstitutionnelle.
Les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes avaient introduit un recours contre cette norme juridique.
La Cour constitutionnelle bavaroise estime que l’obligation prévue pour la radiotélévision et les organes de presse de diffuser la culture dominante (Leitkultur) va à l’encontre de la liberté de diffusion radiotélévisée et de la liberté d’expression. De plus, le cours de base obligatoire prévu pour les migrants sur les valeurs libérales démocratiques constitue, selon cette instance, une ingérence inadmissible dans le domaine de la liberté d’opinion de ceux qui, parmi les migrants, ne partagent pas ces valeurs.
La magistrature démonte, donc, une législation basée sur le modèle de l’assimilation et impose celle fondée sur le multiculturalisme.
00:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2019
Saint-Nicolas.
Pays-Bas. Hollande du Nord. Harlemermeer. Forza Haarlemmermeer souhaite à tous les enfants une agréable soirée de pré-fête de Saint-Nicolas.
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache prétend avoir le soutien de 10 des 34 élus viennois du FPÖ.
Autriche. L’ancienne figure de proue du FPÖ Heinz-Christian Strache prétend qu’il a déjà le soutien de 10 des 34 élus du Conseil municipal de Vienne / Parlement de l’État de Vienne.
[3 élus suffisent pour constituer un groupe.]
15:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
"4.700 emplois supprimés à l’Ilva."
Italie. Revue de presse.
L’usine sidérurgique de Tarente (Ilva) revient faire les gros titres des médias transalpins. Les journaux télévisés et la presse écrite relèvent la proposition d’ArcelorMittal de maintenir son offre de rachat à condition de supprimer 4 500 emplois. Les observateurs soulignent les fortes perplexités du gouvernement : « Le plan Ilva prend de court le gouvernement » (Corriere della Sera), « Dernier appel » - ‘’L’Ilva annonce 4700 suppressions d’emploi, les syndicats s’insurgent’’ (La Repubblica), « Douche froide pour le gouvernement, Mittal annonce des coupes » (La Stampa), « 4 700 emplois supprimés à l’Ilva » - ‘’Colère des syndicats, le ministère du développement économique propose son plan’’ (Sole 24 Ore).
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) fait encore la Une, après la réunion de l’Eurogroupe acceptant un report mais sans modifications : « L’UE va de l’avant » (Corriere della Sera), « MES, le report après les polémiques » (Il Messaggero), « Le MES ne sera pas modifiable » - ‘’Bras-de-fer entre l’UE et l’Italie’’ (Il Mattino).
COULISSE, La Stampa, C. Bertini : « Conte ne se rend pas et cherche l’appui de Macron et Merkel » : « C’est une de ces situations où il faut savoir aller au-delà des mots liés à la loi de la diplomatie. C’est pour cela qu’au Palais Chigi, on espère avoir réussi à obtenir un report de la réforme, en bloquant jusqu’en janvier le feu vert à la discussion politique sur la feuille de route qui mène à la garantie sur les dépôts bancaires. Le Président du Conseil parle haut et clair pour se faire bien entendre en Italie par les dissidents du M5S. Il essaye de se protéger. Depuis Londres, Conte maintient les rapports avec le ministre Roberto Gualtieri. Et à Londres, il a plusieurs contacts avec Macron et Merkel, pour essayer d’obtenir des appuis importants dans cette négociation délicate. L’objectif est d’obtenir un résultat, même moindre, avant le vote au Sénat du 11 décembre, banc d’essai de la tenue de sa majorité divisée entre ceux qui sont pour (PD) et ceux qui sont contre (M5S). »
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Conte est persuadé que Di Maio finira par céder » : « Dans les conflits internes au sein de la majorité jaune-rouge, il est de plus en plus difficile de distinguer la tragédie et la farce. C’est le cas pour le MES, qui devra être approuvé d’ici le mois de janvier, si l’on veut éviter l’isolement de l’Italie en Europe. De même pour la suppression de la prescription, qui devait être liée à une plus ample réforme de la justice, mais que le M5S voudrait maintenant réaliser, même sans un accord sur la durée des procès. Di Maio est conscient que sur ce point, le PD ne peut pas encaisser. Zingaretti est prêt à présenter un projet de loi qui repousserait d’un an la date du 1er janvier 2020 pour l’entrée en vigueur de la réforme du ministre Bonafede. Pour le PD, il ne reste plus qu’à se fier à la médiation du Président Conte qui a répété que le Palais Chigi travaille pour trouver un compromis. Le doute porte sur le fait que Di Maio cèdera à la fin »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Compte à rebours après l’adoption de la loi de finances » : « Après la proposition d’ArcelorMittal, qui revient somme toute à sa première position, c’est surtout le M5S qui doit assumer le désastre sur le plan politique. Cela est encore plus dramatique car il a lieu dans le Mezzogiorno, là où il avait obtenu le plus de consensus électoral. C’est la fin de l’illusion d’un « parti de gauche » qui se voulait enraciné dans la partie la plus démunie de la société et se considérait légitime à passer un accord avec l’autre parti du centre-gauche, le PD. Les 5 Etoiles peuvent penser être encore déterminants sur les barricades où l’on retrouve comme par hasard Di Battista. La question est la suivante : jusqu’à quel point ce groupe a-t-il intérêt à soutenir le gouvernement Conte ? L’étincelle ne viendra pas de l’Ilva ni de la prescription mais sur le fatidique MES, sujet sur lequel la crise est probable. Cela pourrait conduire à la fin d’un gouvernement qui n’est jamais né. Le PD aussi constate que ce flottement ronge sa popularité par une lente érosion. Les deux partenaires ont ainsi leurs raisons pour en arrêter là. Après avoir adopté la loi de finances, bien sûr ».
COULISSES, Messaggero, S. Canettieri, « Les doutes du M5S sur ‘’Luigi kamikaze’’ – Zingaretti alerte : ‘’il nous fait perdre des points’’ » : « La crise est évoquée par les parlementaires : depuis trois mois et demi Di Maio et Zingaretti ne se parlent plus et ont pour intermédiaire Costa, le ministre de l’Environnement. La situation, la ‘’mélasse’’, fait perdre des points au PD dans les sondages. Et des questions se posent : Di Maio veut-il rompre ? A-t-il un accord avec Di Battista ? Et Grillo dans tout ça ? Au cours de la soirée, l’entourage de Di Maio fait savoir : ‘’avec le PD nous travaillons bien et il fera le bon choix sur la prescription’’. Et aujourd’hui est un autre jour, identique à celui-ci ».
EDITORIAL, Messaggero, L. Ricolfi, « Ce Traité cache trop de risques » : « Trois questions distinctes sont essentielles sur la réforme du MES. 1. Est-ce dangereux pour l’Italie ? Il l’est et il augmente le danger d’une crise financière qui nous oblige à une lourde ‘’restructuration de la dette’’. 2. A qui revient la faute si nous nous retrouvons dans la situation de devoir signer un traité qui nous porte tort ? A mon avis, au gouvernement jaune-vert même s’il est impossible d’estimer la répartition entre Conte-Tria-Salvini-Di Maio (je demanderais à Giorgetti pour en savoir plus). 3. Et maintenant ? Je ne sais pas. Car il y a de graves risques si on refuse de le signer, et idem si on accepte. Notre vulnérabilité dans les deux cas augmente face à la spéculation et aux crises financières. Ma prévision est donc que Conte et Gualtieri prieront à genoux l’establishment européen d’apporter au moins une petite modification au traité, pour permettre au gouvernement de sauver la face et la faire adopter au Parlement. Le gouvernement rassurera les Italiens. Mais l’assainissement des comptes publics restera cet ‘’objectif stratégique’’ tellement stratégique qu’ils y penseront demain, mieux encore : ce sont les futurs gouvernements qui y penseront ».
ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Qui défend l’Europe ? Le devoir de la classe dirigeante de transformer la bataille sur le MES est le miroir de l’incapacité des partis italiens » : « On écrit MES, on lit Italie. Parmi les nombreux éléments de réflexion offerts par l’incroyable débat sur l’avenir de ce fonds, il y en a un important qui concerne la transformation du MES en un formidable test décisif, qui met en évidence les qualités (pas nombreuses) et les défauts (nombreux) de l’actuelle classe dirigeante politique de notre pays ; celle qui est aujourd’hui au gouvernement ainsi que celle qui se présente comme l’alternative. Le M5S nous a rappelé que son tournant européen était uniquement un algorithme du pouvoir et qu’il était un parti sans sens, sans avenir, sans identité, sans idées, sans perspectives. Et qu’il est capable de transformer, de manière démagogique, les petits changements que l’Italie pourra obtenir sur le MES en révolutions gigantesques. Matteo Salvini est un cas différent : sur le MES, il a montré le pire de lui-même et toute son irresponsabilité, en tant qu’homme de gouvernement incapable de comprendre les dossiers gérés par un gouvernement dont il faisait partie et en tant qu’homme d’opposition qui voudrait être l’alternative à ce gouvernement sur la base d’un projet qui n’exclut pas la sortie de l’Italie de la zone euro. La bataille du MES est également décisive pour d’autres partis, comme pour Forza Italia qui a choisi, encore une fois, de soutenir la démolition de la Ligue contre la réforme du Fonds et pour le PD qui a choisi d’utiliser cette bataille uniquement contre Salvini, renonçant ainsi à se battre sur un thème offert par l’Europe. Le MES nous rappelle que l’Europe peut fonctionner seulement si les Etats-membres acceptent qu’ils peuvent être aidés s’ils sont prêts à partager les risques des autres pays. C’est un débat au centre duquel il y a concrètement l’avenir de l’Europe ».
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : « Di Maio insiste sur la ligne dure. Et il veut un vote au Parlement » : « La stratégie de Luigi Di Maio sur le MES est simple : il faut insister et résister. Il est inutile, selon lui, de fixer une date pour la signature du MES s’il n’y a pas de modifications du projet. Le ministre des Affaires Etrangères relance, plus détendu, sur l’autre thème de désaccord avec le PD, la prescription, en affirmant que le PD fera sûrement le bon choix et prépare sa stratégie sur le MES : une résolution de la majorité aux négociateurs de ‘’ ne pas assumer de contraintes ‘’ et donc de gagner du temps ».
ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « L’entente entre les deux ‘’chers amis’’ mais silence sur la webtax et les droits de douanes » : « Dans la rencontre entre les deux, plusieurs dossiers ont été évoqués : la Libye, les échanges dans le secteur naval, les collaborations aérospatiales entre Nasa et l’ASI, le 5G. Mais Trump évite le sujet de la webtax, argument sur lequel il a déjà menacé la France avec la possibilité d’adopter des droits de douanes. A la fin de la rencontre, c’est Conte qui explique et rassure Trump sur les relations avec les Chinois d’Huawei ‘’l’Italie ne peut pas rester en arrière sur la technologie mais elle s’est dotée de mesures de protection adéquates’’. Sur la Libye, Conte assure ‘’nous avons discuté longtemps. Il n’y a pas de stabilisation par le moyen d’action militaire. Nous devons absolument avoir leur appui pour une solution politique ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2019
Première rencontre entre Jimmie Åkesson et le dirigeant des Modérés.
Suède. Le dirigeant des Démocrate suédois Jimmie Åkesson et celui des Modérés [parti de centre-droit] se sont rencontrés pour la première fois.
23:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les (Vrais) Finlandais donnés à 22,4 %.
Finlande. Un sondage Kantar TNS donne les (Vrais) Finlandais à 22,4 %.
(http://www.fdesouche.com/1305317-finlande-le-parti-anti-i...)
16:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
37 % des Allemands estiment que le Parti social-démocrate aura disparu de la scène dans dix ans.
Allemagne. Un sondage Civey pour Focus Online montre que 37 % des Allemands estiment que le Parti social-démocrate (SPD) ne fera plus partie dans dix ans du paysage politique allemand, alors que 51 % pensent qu’il sera toujours là dans une décennie.
16:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bavière : l'AfD donnée à 13 %.
Allemagne. Bavière. L’AfD est donnée à 13 % (contre 10,2 % lors des élections pour le Parlement de Bavière en 2018) au sein d'un sondage GMS. La CSU est donnée à 35 % (contre 37,2 % en 2018).
CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
die Linke : post-communistes
Freie Wähler : électeurs libres
Sonstige : autres
15:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Photos : Matteo Salvini sur la RAI.
Italie. Matteo Salvini sur la chaîne de télévision publique italienne RAI :
15:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Déjà quatre sénateurs M5S auraient accepté un passage à la Ligue et d’autres seraient sur le point de céder."
Italie. Revue de presse.
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) fait, une fois de plus, les gros titres des médias transalpins. La presse évoque une « ouverture » de G. Conte vis-à-vis de la demande du M5S d’obtenir un délai de la part de Bruxelles pour la ratification du texte. Les médias reprennent abondamment les déclarations de M. Delrio qui regrette le « chantage » de M. L Di Maio et indique que le PD ne craint pas les élections anticipées : « Sauve-Etats, Conte ouvre à un report » (Corriere della Sera), « Delrio : ‘’Di Maio fait du chantage’’ » - ‘’Le chef de groupe PD prévient le leader du M5S : ‘’nous n’avons pas peur d’élections anticipées’’ (La Repubblica), « Le M5S met en jeu son identité sur le MES » (La Stampa).
La rencontre du Président de la République avec D. Trump à Londres est également reprise avec une large couverture photographique en Une. Les médias italiens font état d’un « bras de fer » entre les deux Présidents et soulignent les « menaces » de D. Trump d’instaurer des droits de douanes sur les produits français et européens. La presse transalpine indique que le secteur agroalimentaire italien serait également menacé : « Droits commerciaux et Otan, Trump menace Macron » (Corriere della Sera), « Les Gafa contre le Champagne » (La Stampa), « Trump, bras-de-fer avec Macron » (Il Messaggero), « Trump prévient l’Italie : davantage de droits de douane en cas de webtax’’ » (La Repubblica).
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « Sur le Mes je dis non à un chèque en blanc. Assez avec la propagande » : « Di Maio dit que c’est le M5S qui fait pencher la balance, c’est vrai, je le souscris. Pour continuer sur le MES, il faut l’accord de toutes les forces politiques qui soutiennent le gouvernement. Nous travaillons sur un ensemble de mesures qui inclut l’union bancaire et monétaire : il est correct que l’Italie s’exprime seulement quand elle sera capable d’une évaluation générale sur la direction à prendre, je n’ai encore rien signé et je n’ai pas l’intention de signer un chèque en blanc. Tant que ce n’est pas signé, il y a toujours des marges d’amélioration d’un Traité. Si d’autres pays considèrent l’accord clos, cela ne m’intéresse pas. Je n’exclus pas un renvoi sur le MES. Mais il faut éviter la propagande qui fait monter le spread, la dette de l’Italie est soutenable et le déclenchement du MES se fait sur base volontaire. Nous nous sommes battus pour que l’évaluation de la dette ne se fasse pas de manière automatique. Je ne suis proche de personne, je suis un chef de gouvernement qui poursuit un programme en 29 points. Sur la prescription, nous sommes déjà en train de chercher un compromis. Nous trouverons surement une solution soutenable pour sauvegarder le principe d’un procès équitable »
PROPOS, Corriere della Sera, de Klaus Regling, directeur du MES : « L’Italie ? Je ne comprends pas les craintes. Votre dette est soutenable » : « Les accords de décembre 2018 et juin 2019 ont renforcé le MES mais cela ne signifie pas que les possibilités de restructuration de la dette publique des États ont augmenté. Il y a des thèmes plus controversés que d’autres, comme la création d’une assurance européenne sur les dépôts bancaires. Je ne m’attends pas à ce que l’Italie ait besoin de nous. Elle n’a jamais perdu accès au marché financier, même en pleine crise »
EDITORIAL, La Stampa, G. Orsina : « Sur le MES, le M5S met en jeu son identité » : « Salvini a mis au pied du mur le M5S pendant 15 mois en gouvernant avec lui. Il continue à le faire maintenant qu’il est dans l’opposition. En brandissant la bannière identitaire, Salvini a rétabli la dichotomie droite/gauche qui semblait avoir disparu. Et le Mouvement 5 Etoiles, qui a en son sein, des militants progressistes et modérés, est maintenant pris de court. Les nuances, les ambiguïtés et les compromis pourront peut-être permettre au M5S de survivre encore un peu à sa crise identitaire, dont le gouvernement est désormais l’otage ».
COMMENTAIRE La Stampa M. Sorgi « Le Président du Conseil a fait s’aligner Di Maio à la Ligue » : « Le débat parlementaire sur le MES a laissé des traces profondes dans la majorité. La Ligue et Fratelli d’Italia font pression sur les 5 Etoiles pour que ces derniers votent contre la résolution du 11 décembre qui devra autoriser Conte à boucler les négociations avec l’Europe et signer le traité. Or, à en croire à Di Maio, ils n’auraient pas tort. Encore hier, le chef du Mouvement avait écrit sur les réseaux sociaux toutes ses perplexités sur le MES. Le M5S ne peut plus faire machine arrière, ni faire semblant de n’avoir jamais rien su sur ce traité en s’alignant sur Salvini. Voilà pourquoi Di Maio a voulu prévenir que seul le M5S pouvait décider de bloquer ou débloquer la négociation ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni, A. Trocino : « Où vont les 5 étoiles ? » : « Déjà quatre sénateurs M5S auraient accepté un passage à la Ligue et d’autres seraient sur le point de céder. D’un côté, il y a Di Maio, qui fait équipe avec Di Battista, et qui ne cache pas son hostilité au gouvernement qu’il a lui-même formé. De l’autre il y a « les gouvernistes » qui se situent entre Conte et le PD. Enfin, il y a le consistant groupe de députés qui en est déjà au deuxième mandat et ne peux pas se représenter une nouvelle fois. Le seul qui peut arrêter Di Maio est Grillo, mais il y a un risque de faire tomber le gouvernement. »
ARTICLE, La Stampa, « L’UE craint des répercussions sur son économie et s’aligne avec Paris » : « ‘’Nous réagirons avec une seule voix’’ assure un porte-parole de la Commission Européenne, parce que plusieurs Etats-membres pourraient finir dans le viseur de la Maison Blanche. La Commission Juncker avait fini par décider que la décision de taxer les GAFA à hauteur de 3% des recettes était laissée à l’initiative de chacun de ses membres. Du coup, la proposition a fini par être enlisée à cause du refus de certains gouvernements qui avec un régime fiscal généreux, ont souvent été utilisé comme base par les multinationales. L’Irlande, les Pays-Bas, Malte, le Luxembourg et Chypre ont résisté durement contre ce plan pendant le dernier Ecofin, laissant le ministre français Le Maire dans le désespoir. Les autorités européennes ont ainsi décidé de porter la question sur la table de l’OCDE et du G20 pour trouver une solution globale. Von der Leyen a ainsi confié cette tâche à Gentiloni. Il aura un an pour négocier. En cas d’impasse, il devra retourner à la charge pour une solution européenne. Certain pays ont décidé d’agir en solitaire. Paris a été le chef de file. L’Italie a décidé de la suivre en adoptant une webtax à compter de 2020. Paris table sur des entrées à hauteur de 500 millions d’euros. Rome table sur 700 millions ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/12/2019
HC Strache invité à se rendre devant le tribunal d’arbitrage du parti.
Autriche. L’ancien dirigeant du FPÖ Heinz-Christian Strache est invité à se rendre devant le tribunal d’arbitrage du parti, qui est habilité à donner un avis, à propos de son éventuelle exclusion, à la direction de la section du FPÖ de l’État de Vienne.
Pour le moment, HC Strache et sa femme sont en vacances.
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