19/10/2020
Entretien de Lionel Baland avec le chef de file des élus du Vlaams Belang au sein du Parlement flamand Chris Janssens.
Belgique. Flandre. Entretien avec le chef de file des élus du Vlaams Belang au sein du Parlement flamand Chris Janssens :
https://www.breizh-info.com/2020/10/19/152431/chris-janss...
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"Giorgia Meloni critique la gestion de la crise par le gouvernement Conte."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures adoptées hier par le gouvernement face à la hausse des contaminations à la Covid (+11 705 nouveaux cas en 24 heures) font les gros titres des médias italiens. Les observateurs soulignent notamment le choix de l’exécutif de ne pas imposer de confinement généralisé mais plutôt de mettre en place des zones rouges, laissant aux maires la liberté de décider des restrictions plus contraignantes comme le couvre-feu : « Nouveau tour de vis, voici les mesures » - ‘’Conte : il faut concilier la santé et l’économie. Le MES ? Ce n’est pas la panacée’’ (Corriere della Sera), « La colère des maires contre Conte » - ‘’Conte choisit la ligne souple après le bras-de fer entre les maires et le ministre Speranza. Les sports amateurs interdit, les salles de sport et les piscines encore ouvertes’’ (La Repubblica), « Conte : ‘’les maires décideront s’il faut imposer le couvre-feu’’ » - ‘’Possibilité de fermer à 21h. Conte veut une école en présentiel. Les lycées commenceront à 9h’’ (La Stampa), « Covid, restrictions souples » - ‘’Les maires décideront s’ils veulent imposer un couvre-feu’’ (Sole 24 Ore), « Les écoles ouvertes, mais le sport s’arrête. Vie nocturne : les maires décideront comment agir’’ (Il Messaggero), « Conte décide de ne pas fermer l’Italie : ‘’tout dépend de nous’’ » (Fatto Quotidiano).
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, présidente du parti Fratelli d’Italia, « ″Protéger les plus fragiles, oui, mais non aux fermetures. Les mesures du gouvernement sont inutiles. ″ » : « Giorgia Meloni critique la gestion de la crise par le gouvernement Conte : ″comme à l’accoutumée depuis six mois, le gouvernement n’associe pas l’opposition, il se limite à passer un appel téléphonique à la dernière minute. Il n’y a aucune stratégie globale. Nous combattons le virus avec des mesures en grande partie inutiles. De plus, nous n’avons pas de chiffres précis sur l’épidémie, il n’y a aucune transparence. ″ La présidente de Fratelli d’Italia propose plusieurs alternatives : ″il faut changer de paradigme. Nous ne pouvons pas viser le risque zéro, c’est impossible. Il faut s’adapter et se concentrer sur la protection des plus fragiles et des plus exposés. On ne peut pas adopter la même stratégie pour les jeunes et les plus âgés. De plus, on ne meurt pas seulement de la Covid, mais aussi de pauvreté et d’hôpitaux qui ne fonctionnent plus comme avant’’. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Walter Ricciardi, consultant du ministre de la Santé, par M. Bocci, « ‘’Nous devons renforcer le système en vue de la troisième vague’’ » : « ‘’Face à une diffusion exponentielle, il est désormais trop tard pour que seule la stratégie du traçage soit efficace : par endroits, il va tout simplement falloir fermer. Cependant, l’amélioration de nos méthodes de traçage reste importante, car nous pourrions devoir faire face à une troisième vague. Je ne suis pas convaincu par l’efficacité d’« Immuni » en son état actuel. Le personnel médical et sanitaire est encore trop peu nombreux, nous en avons encore pour des mois avec le virus, il faut mobiliser plus de soldats dans nos tranchées. A l’échelle régionale, il faut des fermetures ciblées, très précises. Dans les hôpitaux la pression est à nouveau énorme, les patients atteints d’autres pathologies sont parfois renvoyés chez eux et il y a des contaminations au sein du personnel soignant. Les doutes sur la disponibilité d’un vaccin en 2020 sont de plus en plus forts’’ ».
ARTICLE, Il Messaggero, F. Malfetano « Rome, Calenda se porte candidat, Letta le soutient et le PD demeure en silence » : « C’est Carlo Calenda qui lance le coup d’envoi de la campagne électorale de la Capitale. Ce ne pouvait être que lui, le PD étant tiraillé entre un soutien à son ancien ministre et les candidatures pour les primaires, tandis que le M5S subit les affres de la position à adopter face à V. Raggi et le risque d’implosion au niveau national. La candidature a été annoncée sur le plateau de « Che tempo che fa » sur Rai Tre. Les démocrates restent pour le moment silencieux, même si la plupart d’entre eux estime nécessaire de passer par les primaires. Or, Calenda l’a bien dit : ‘’comment penser pouvoir les organiser, en pleine pandémie ?’’. Le PD prend ainsi son temps et attend de voir le résultat des états généraux du M5S qui devraient pouvoir faire émerger un dirigeant auquel se confronter ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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17/10/2020
Heinz-Christian Strache dissout son bureau et licencie ses collaborateurs.
Autriche. Après sa défaite électorale à Vienne, Heinz-Christian Strache dissout son bureau et licencie ses collaborateurs. Les moyens financiers, soit 350.000 euros (en plus du revenu des élus), que son parti obtiendra à la suite du fait qu’il dispose d’élus dans 16 des 23 conseils de quartier (arrondissement), serviront à rembourser les dettes. HC Strache ne prendra pas un mandat dans un Conseil de quartier.
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"Anversois flamand"
Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang lance une campagne intitulée « Anversois flamand » afin de dénoncer le fait que, sans arrêt de l’immigration, celui-ci devra vivre dans une sorte de réserve.
Anke Van dermeersch, Filip Dewinter et Sam Van Rooy présentent leur nouvelle campagne.
"Anversois flamand : fier de"
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16/10/2020
"15 jours pour décider s’il faut tout fermer ou pas."
Italie. Revue de presse.
La hausse exponentielle du nombre des contaminations au Coronavirus en 24 heures (8 804) et les premières mesures restrictives adoptées par certaines régions font les gros titres des médias italiens. Selon le Corriere della Sera, le gouvernement envisagerait de mettre en place un couvre-feu à partir de 22h : « Contagions, on va vers le couvre-feu » - ‘’Hypothèse de fermeture à partir de 22h. La Campanie opère des fermetures, la Lombardie dépasse le seuil 2 ’’ (Corriere della Sera), « Premiers confinements, c’est au tour de l’école » - ‘’Le président de la Campanie décide de passer à l’enseignement à distance, colère de la ministre Azzolina’’ (La Repubblica), « Le virus se propage, les régions mettent en place des fermetures » - ‘’Environ 5000 foyers de contamination. L’Italie dans la liste britannique des pays non sûrs (La Stampa), « Covid, environ 9 000 cas, les bourses en berne » (Sole 24 Ore), « Un Noël sous confinement possible, les commerçants disent qu’il ‘’vaut mieux fermer avant’’ » (Il Messaggero), « 15 jours pour décider s’il faut tout fermer ou pas » (Fatto Quotidiano), « Le couvre-feu est dans l’air » - ‘’Plus de cas et de victimes, le gouvernement envisage de suivre l’exemple de la France’’ (Il Giornale), « Ecoles et fêtes, le coup d’arrêt de De Luca » (Il Mattino).
ARTICLE, Sole 24 Ore « Le Covid s’invite dans la loi de finances, la moitié des fonds seront destinés à l’urgence » : « Les amortisseurs sociaux, la reconduction des bonus et les aides au tourisme et la restauration représentent le 50% du déficit de 23 milliards que la loi de finances s’apprête à discipliner. La réforme fiscale n’arrivera pas avant 2022 ».
ENTRETIEN de Maria Elena Boschi, chef de groupe Italia Viva à l’assemblée, La Repubblica : « Sans nous, il n’y a pas de majorité alors décidons ensemble ». « Sur le renvoi de la discussion parlementaire sur la réforme constitutionnelle, nous l’avons demandé pour des raisons de mérite et de méthode. Avant de décider de l’âge des électeurs, il fait décider des compétences du Sénat. Zingaretti, Di Maio mais aussi Zaia et Berlusconi se sont dit ouverts au dépassement du bicaméralisme paritaire. (…) Nous ne faisons pas monter les enchères et nous ne souhaitons pas de remaniement. Une alliance avec le M5S pour les municipales ne m’emballe pas, mais si d’aucuns veulent ouvrir ce débat, entamons le dialogue. L’alliance avec le M5S est pour IV très difficiles car dans les communes où ils ont gouverné, de Livourne à Turin en passant par Rome, les résultats ont été décevants. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Davide Casaleggio, président de la plateforme « Rousseau » « ‘’Le principe du 3e mandat va contre les engagements pris’’ » : « ‘’Avec la nouvelle application « Rousseau X » les citoyens auront un nouveau instrument pour participer activement et pour décider de la ligne politique du M5S. Les inscrits pourront ainsi voter, lire les nouvelles du blog des Etoiles, découvrir les événements. L’avenir de la plateforme Rousseau et le M5S ? Rousseau est l’écosystème même du Mouvement, c’est là où les idées évoluent, où les décisions sont prises. L’histoire des tribunaux ou d’une scission ? Je ne les ai vus évoqués que dans les journaux’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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15/10/2020
Geert Wilders dénonce le manque de place dans les hôpitaux.
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders dénonce le manque de place dans les hôpitaux alors que le Premier ministre libéral de droite Mark Rutte (VVD) a envoyé 100 milliards dans d’autres pays de l’Union Européenne.
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Vienne : conseils de quartier : le FPÖ obtient 78 sièges et la Team HC Strache 17 sièges.
Autriche. Vienne. Lors des élections pour les Conseils de quartier (arrondissement) de ce 11 octobre 2020, le FPÖ a obtenu 78 sièges et la Team HC Strache 17 sièges. Le Wiff obtient 1 élu.
14:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"A présent, Conte n’exclut plus un confinement à l’échelle du pays."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni : « A présent, Conte n’exclut plus un confinement à l’échelle du pays. « Cela dépendra beaucoup des citoyens et de leur comportement ». Il y a trois jours seulement, G. Conte disait écarter toute hypothèse d’un confinement à l’échelle nationale mais mardi, il n’en était plus aussi certain. Hier à Capri, lorsqu’on l’a interrogé sur le confinement pour noël que prévoirait le virologue Andrea Crisanti, le président du Conseil a répondu par une formule qui traduit bien l’état de l’alerte : « Beaucoup dépendra des citoyens et de leur attitude (…), la formule gagnante est de collaborer et respecter les règles fixées par le gouvernement ». Il a également rappelé aux présidents de région que le DPCM leur permet de prendre des mesures plus drastiques pour lutter contre l’épidémie que celles qui sont énoncées au niveau national « dès que le besoin s’en fait sentir ». G. Conte serait même prêt à mettre de côté les querelles idéologiques et à demander à l’Europe les moyens du MES (pour donner davantage de moyens au système de santé). Au sein du gouvernement, on se demande s’il ne faudrait pas revoir le DPCM, aussi à la lumière du couvre-feu instauré à Paris à partir de 21h. »
ARTICLE, Corriere della Sera, G. Santucci « A présent, Milan a peur : « Il nous reste peu de temps pour inverser la tendance » : « On constate un doublement du nombre de malades par rapport aux chiffres de la veille. Dans la province de Milan hier, il y a eu 1032 nouveaux cas positifs, contre 440 mardi. D’un jour sur l’autre, même le nombre de tests a doublé. L’épicentre de l’épidémie s’est clairement relocalisé de Bergame et Brescia à Milan : entre 50 et 60% des nouveaux malades lombards sont milanais. E. Catena, le directeur de l’unité de soins intensifs de l’hôpital « Sacco » avertit : « la situation pourrait potentiellement devenir explosive et très inquiétante ». Les hôpitaux de la région sont passés en phase 2 et il resterait « 15 jours pour pouvoir mettre en place des mesures utiles pour inverser la tendance ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, Riccardo Molinari, président du groupe de la Ligue à l’assemblée, « Une ligue extrémiste et anti-UE ? Non, nous allons mieux nous faire connaître auprès des partis populaires et des socialistes ». : « ‘’Les recettes de la ligue pour faire face à l’urgence économique, pré ou post-Covid, se sont avérées être les bonnes. Le rôle de la BCE a changé, le pacte de stabilité a été suspendu, la rigidité que nous avons combattue depuis toujours a baissé. (…) Nous devons faire changer l’image qui nous est associée comme parti anti-européen. (…) Nous observerons attentivement le plan de relance européen comme un premier pas vers la mutualisation des dettes, thème tabou il y a encore quelques mois. (…) Selon les règles du parlement européen, nous sommes dans un groupe avec des partis très différents du nôtre et certaines combinaisons sont peu naturelles, ce qui a conduit certains à s’associer à l’extrême droite. Mais un parti qui a rassemblé 34% des voix peut-il être considéré comme l’expression de la droite la plus dure ? Nous sommes dans ce groupe car nous partageons avec les autres partis les critiques à l’égard des règles européennes’’. »
ARTICLE, Corriere, Cronaca di Roma : « Raggi risque de devoir passer par les primaires”. « Les oppositions entre membres du M5S, divisés entre partisans et opposants à un deuxième mandat de Raggi, conduisent à exiger des primaires pour une désignation par la base du mouvement. Et deux nouvelles réunions pour identifier les noms des candidats. Pour le moment, les noms qui émergent sont ceux de la maire sortante et de Carlo Calenda, qui a dit vouloir se présenter avec ou sans le soutien du PD et, dans tous les cas, sans se soumettre aux primaires. Lundi, Raggi sera aussi occupée par le procès en appel après le non-lieu prononcé en première instance sur l’accusation d’usage de faux pour la nomination de Rinato Marra comme chef de la délégation au Tourisme, lequel est le frère de son ex-bras droit Raffaele. Non pas que le verdict suppose pour Raggi d’abandonner la course, car le règlement ne lui interdit pas de se représenter. Mais l’affaire de Chiara Appendino est toute fraiche : la maire de Turin a renoncé à un second mandat et s’est retirée du M5S pour avoir été condamnée pour usage de faux, ce qui lui a fait gagner des points aux yeux des dirigeants nationaux du M5S. Raggi, en défiant Di Maio –qui souhaite au niveau local la même alliance M5S-PD qu’au niveau national-, a déclaré vouloir se représenter. En cas de condamnation, le mouvement pourrait exiger ces primaires que Raggi ne pourrait dès lors plus éviter ».
ARTICLE, La Repubblica, « Rome, Calenda se porte candidat et demandera le soutien du PD » : « Carlo Calenda, l’ancien ministre du Développement économique, se lance dans la campagne pour Rome ni tout seul, ni contre le Parti démocrate mais à la tête d’une coalition de centre gauche et qui exclurait bien entendu le M5S. Calenda en aurait parlé aussi au chef du PD, N. Zingaretti, pour comprendre si la tentation d’une alliance avec les 5 Etoiles est oui ou non de l’histoire ancienne »
- Déplacement du ministre des Affaires étrangère L. Di Maio à Moscou
ENTRETIEN, La Repubblica, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangère, « ‘’Sur Navalny, nous demandons à la Russie une vraie enquête’’» : « ‘’L’Italie a voté les sanctions [contre la Russie] : c’est un instrument que nous utiliserons à l’égard de certaines personnes, qu’elles soient ou non des institutionnels, mais nous ne voulons pas viser le peuple russe. Le message que j’ai adressé à mon homologue russe Lavrov est clair : nous nous attendons une enquête approfondie pouvant faire lumière le plus vite possible sur les causes de la tentative d’homicide contre Navalnyj. En même temps, l’Italie a un PIB déterminé par les exportations à hauteur de 32%. Avec D. Manturov, nous avions au programme de nos discussions le Circeif, qui est la conclusion d’un parcours grâce auquel de nombreuses entreprises italiennes ont conclu des accords importants. L’Italie ne veut pas isoler la Russie. Toute l’UE reconnait que la Russie peut jouer un rôle dans la solution de la crise de Minsk. Nous ne reconnaissons pas le résultat électoral et nous soutenons les droits du peuple biélorusse et de son autodétermination. Nous sommes amis du peuple américain, le résultat des élections ne modifiera pas notre position géopolitique. Les Etats-Unis demeurent nos principaux alliés dans l’Alliance Atlantique pour les valeurs et les rapports économiques. Sur le Plan de relance, après les rencontres qui se sont tenues à Bruxelles, je suis confiant sur un accord. Quant au MES, le fait d’aller nous endetter ultérieurement, avant même de pouvoir expliquer comment nous allons dépenser les fonds européens, me semble privé de sens’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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14/10/2020
Christoph Blocher quitte la vie politique mais reste membre de l'UDC.
Suisse. Après l’annonce de son retrait de la vie politique, le leader historique de l’UDC Christoph Blocher affirme qu’il reste membre du parti.
Christoph Blocher
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Vienne : élections pour les conseils de quartier.
Autriche. Vienne. Lors des élections pour les conseils de quartier de ce 11 octobre 2020, le FPÖ tombe à 7,75 % (soit -20,15 points). La liste de HC Strache obtient 2,82 % et des élus.
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"Salvini programme un tour des capitales européennes accompagné de son allié Giorgetti."
Italie. Revue de presse.
Le Coronavirus, et notamment la hausse des hospitalisations en soins intensifs, fait les gros titres des médias italiens. « Virus, bras-de-fer entre les régions et le gouvernement » - ‘’Les transports et l’école suscitent le débat autour du décret adopté par l’exécutif’’ (Corriere della Sera), « Dans les maisons de retraite, le cauchemar est de retour » - ‘’Des fermetures pour prévenir le pire. Les contagions augmentent : 5901 nouveaux cas en 24 heures’’ (La Repubblica), « Covid, le risque d’avoir 100 décès par jour » - ‘’Un record de contagions, les hôpitaux craignent l’implosion’’ (La Stampa), « Echec des tests rapides chez les médecins de ville. Conte : nous éviterons le confinement » (Sole 24 Ore), « Les aides anti-Covid bloquées » - ‘’Les ministères bloquent 200 circulaires, les 2/3 de celles qui devaient être appliquées ne sont pas encore rédigées’’ (Il Messaggero), « Les régions épinglées [pour leur inaction], 5 mois ont été perdus » - ‘’L’expert sanitaire W. Ricciardi critique les régions : ‘’augmentez les tests et les places’’ ‘’ (Fatto Quotidiano), « Des restaurants fermés et pénalisés » - ‘’Aucune aide pour les cafés et les restaurants. Les prévisions de PIB revues à la baisse’’ (Il Giornale).
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luca Zaia, président de la région de Vénétie « ‘’De cette manière nous pourrons organiser la didactique à distance afin d’éviter que tout ne se referme’’ » : « ‘’Ma proposition n’est pas une « lèse-majesté ». Je l’ai proposé dans le meilleur des contextes : la conférence avec mes collègues Présidents des régions. L’accueil a été favorable. Il faudrait prévoir pour les élèves plus grands plus d’alternance et des leçons à distance. Nous l’avions dit dès le début : les transports auraient posé problème. Le gouvernement ne nous a pas écouté. Et maintenant, avec le nouveau décret, ce sont les catégories des commerçants qui travaillent autour des mariages qui est la plus pénalisée’’ »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Un populisme obligé à un virage européiste » : « Di Maio se rend à Bruxelles pour discuter du fonds de relance avec le Président du Parlement Européen D. Sassoli alors qu’à Rome le M5S s’oppose au Mécanisme Européen de Stabilité. Or, la métamorphose qu’est en train d’effectuer le Mouvement l’obligerait à une approche moins idéologique à l’égard de l’Union Européenne. Entretemps, Salvini et Giorgetti (Ligue) s’apprêtent à faire une tournée dans les capitales européennes pour ‘’créer et renforcer’’ des alliances, ce qui se traduit par une tentative de trouver de nouveaux canaux avec le PPE ».
ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Salvini n’abandonne pas les souverainistes et programme un tour des capitales européennes accompagné de son allié Giorgetti » : « Match nul entre le chef de la Ligue et son numéro 2 d’un côté et les députés européens du parti de l’autre. Après un tournant sur le Plan de Relance, Salvini invite le président du Conseil, Conte, au dialogue. Le chef du groupe a souhaité faire un point avec ses 28 euro parlementaires. Il se montre ferme : ‘’Il n’y aura aucune ouverture du côté du PPE’’ et insiste sur le fait qu’il n’y aura pas de rupture, ni avec Marine Le Pen ni avec les Allemands de l’AFD, son bras droit Giorgetti réplique ‘’je ne l’ai jamais proposé’’. En revanche, on reconnaît que ‘’les temps ont changé’ et les deux ont fait l’annonce d’un tour des capitales européennes à partir de novembre, guidés par la volonté de ‘’dialoguer avec tout le monde’’. On pense à Budapest et Orban, ou encore à Vienne et Kurz. Pour Giorgetti, la Ligue doit sortir de son isolement en Europe si elle veut être reconnue comme une force de gouvernement à part entière, ‘’puisque notre objectif c’est Salvini à la tête du gouvernement’’ souligne-t-il. ‘’Nous sommes contre le MES, mais pas contre le Recovery’’ rappelle Salvini à ses parlementaires européens. Dans la foulée, il lance un appel à Conte au Sénat : ‘’Nous sommes prêts à collaborer, nous attendons votre coup de fil, ne jouez pas en solitaire, vous n’irez nulle part’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/10/2020
"Les manœuvres de la Ligue et l’unité nationale."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie, adoptées lundi soir en Conseil des ministres, font les gros titres des médias italiens. Les quotidiens confirment les nouvelles mesures qui avaient déjà filtré hier dans la presse (réduction de la quarantaine à 10 jours, interdiction de pratiquer des sports de contact, fermeture des restaurants et des bars à 23h…) et relèvent la controverse entre la ministre de l’Education L. Azzolina et les présidents des régions, ces derniers ayant demandé l’instauration de cours à distance pour les classes du second cycle : « Dîners et voyages scolaires, voici les restrictions » - ‘’Une limite fixée à 6 invités à la maison. Les hospitalisations en hausse’’ (Corriere della Sera), « Virus, bras-de-fer sur l’école » - ‘’Les régions demandent la mise en place de l’enseignement à distance face au problème des bus bondés’’ (La Repubblica), « Voyages scolaires, dîners et fêtes : le tour de vis » (La Stampa), « Le gouvernement s’oppose au confinement qui « pourrait tuer l’économie’’ » (Il Messaggero), « Covid, l’étau se resserre sur les fêtes et le sport » - ‘ « Autorisation d’une quarantaine réduite à 10 jours’’ (Sole 24 Ore), « L’Europe se ferme, l’Italie se limite à des restrictions » (Fatto Quotidiano), « L’école à risque » - ‘’Les régions demandent la mise en place des cours en ligne’’ (Il Giornale).
ARTICLE Corriere della Sera, L. Salvia « Les régions font pression pour recourir au Mécanisme Européen de Stabilité (MES) » : « Aujourd’hui, le MES n’apparait plus si éloigné qu’avant. Avec l’argent du plan de relance qui demeure théorique et les chiffres inquiétants des contaminations, la pression vient justement des territoires. Les présidents des régions étant compétents dans le domaine de la dépense sanitaire, ils voient plus rapidement les risques qui se profilent à l’horizon. Que les présidents issus du centre-gauche invoquent l’activation du MES, cela est normal. Pourtant, même certains présidents de régions du centre-droit le demandent, comme Toti (Ligurie). Et si Salvini considère le MES comme une « arnaque », certains présidents de la Ligue, comme Zaia (Vénétie) et Fontana (Lombardie) montrent des signes d’ouverture à ce mécanisme ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, de B. Fiammeri « Loi de finances, Forza Italia disposée au dialogue » : « Après le Conseil européen, vendredi soir le Conseil des ministres pourrait adopter le document de programmation économique (DBP). Quid des partis d’oppositions ? Un signal est arrivé hier en commission budget de la Chambre, où les partis de centre-droit se sont abstenus. De là à penser qu’elles pourraient voter le DBP, nous en sommes très loin. Toutefois, le débat est ouvert au sein de Forza Italia. Il y aurait eu des contacts directs entre les poids lourds de Forza Italia et le gouvernement. Silvio Berlusconi attend toutefois un signal clair et demande à ce qu’« ’il y ait une demande explicite et transparente de la part du gouvernement ou sinon à la rigueur, nous nous limiterons à l’abstention’’ »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Les manœuvres de la Ligue et l’unité nationale » : « Une importante part d’incertitude entoure le vote prévu demain au Sénat sur l’écart budgétaire, puisque 161 voix favorables seront nécessaires, soit la majorité absolue. Conte ne pourra évaluer quelles sont les « voix responsables » qui manquent pour l’heure à la majorité (…). Alors que Conte joue les équilibristes, le scénario lui-même évolue. C’est aussi ce qui explique l’agitation manifeste au sein de la Ligue. L’adhésion au Parti Populaire européen est encore loin d’être actée. Ce sera un chemin long et accidenté, dont le premier pas à franchir sera la prise de distance vis-à-vis des groupes d’extrême droite au Parlement européen. La difficulté vient ici du décalage entre la ligne promue par Giorgetti et celle, plus classique, de l’euroscepticisme. Reste que, pour Salvini, il sera de plus en plus difficile de soutenir ce « souverainisme » intransigeant face à une Union européen qui, durant toutes ces années, a su résister sans se désintégrer. Au fond, la véritable question est celle de la cohésion nationale en Italie, pour faire face à une crise reconnue même par le gouvernement en place. La Ligue devra choisir de quel côté se ranger. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Un député Vlaams Belang demande des moyens supplémentaires pour les banques alimentaires.
Belgique.
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12/10/2020
Chemnitz : lors de l’élection du maire, le candidat de l’AfD arrive cinquième.
Allemagne. Saxe. Chemnitz. Lors de l’élection du maire, le candidat de l’AfD Bernhard Ulrich Oehme arrive cinquième avec 13,22 %.
(https://www.chemnitz.de/chemnitz/de/rathaus/wahlen/ob-wah...)
"Ulrich Oehme. Votre candidat pour la mairie 2020. La bonne voie pour Chemnitz."
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Thomas Kirste de l’AfD arrive deuxième, avec 28,84 %, lors de l’élection du dirigeant de la circonscription de Meißen.
Allemagne. Saxe. Circonscription de Meißen. Thomas Kirste de l’AfD arrive deuxième, avec 28,84 %, lors de l’élection du dirigeant de la circonscription. Le candidat présenté par la CDU est élu. Le candidat soutenu par les partis de gauche est troisième.
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Vienne : le FPÖ chute massivement et Strache n'a pas d'élu.
Autriche. Vienne. Lors des élections pour le Conseil municipal / Parlement de l’État de Vienne du 11 octobre 2020, le FPÖ recule massivement et obtient 7,11 % et 8 sièges sur 100. Le parti de Heinz-Christian Strache obtient 3,27 % et n’entre donc pas au sein de l’assemblée (car il faut atteindre 5 % pour avoir des élus).
13:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le virage de Salvini : désormais il se revendique "chef de file du centre-droit"."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Corriere della Sera, d’A. Trocino, « Majorité obtenue sur le fil au Sénat, Forza Italia arrive en renfort » : « La majorité fait ses comptes et cherche désespérément des alliés parmi les députés d’autres partis. Les absences au Sénat liées au Covid créent un déséquilibre d’un nouveau genre entre les forces politiques de la Chambre. On se souvient du quorum qui n’avait pas été atteint à la Chambre pour voter le prolongement de l’Etat d’urgence. Une quarantaine de députés jaunes et rouges étaient en effet en quarantaine. Or plusieurs questions politiques et institutionnelles importantes doivent être discutées cette semaine au Sénat et à la Chambre, notamment celle de la loi de Finances qui nécessite une majorité qualifiée. La majorité aura besoin de 316 députés pour faire obtenir l’approbation de l’écart budgétaire, d’autant plus que l’on peut s’attendre à des pressions de l’opposition. Au Sénat, la situation est donc délicate, au point que la majorité compte sur une aide venue de Forza Italia qui, pour sa part, dément formellement et à même menacer d’éviction ceux qui s’y hasarderait. Certains ont pourtant déjà manifesté leur soutien à Conte. Pour Paolo Romani de « Cambiamo », ce n’est pas la bonne façon d’affronter le problème, la question n’étant ‘’pas politique mais institutionnelle‘’. »
ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Nando Pagnoncelli, président d’Ipsos Italia, groupe de sondages » : « ‘’Les Italiens sont loin de la réalité : ils aiment Conte mais votent pour la droite’’ » : « ‘’La majorité des électeurs, environ 54%, a une instruction moyenne qui ne va pas au-delà du premier cycle et de ces derniers, environ 20% n’a aucun titre d’étude. Dans l’ensemble, les Italiens jugent positif la gestion du Président du Conseil face à la pandémie. Ils parviennent à faire une distinction entre la politique et les institutions. Ils pratiquent ainsi de la contradiction, qui est aussi le fruit d’une connaissance approximative. Ils peuvent ainsi subir la ‘’contagion’’ des télévisions. En 2014 il avait été possible d’évaluer l’écart entre la réalité et l’imaginaire. L’image de répertoire de migrants bondés sur un petit navire passée aux JT avait transformé le passé en présent. Les sondés pensaient que les étrangers en Italie représentaient 30% de la population alors qu’elle n’était que de 8% »
Mouvement 5 Etoiles
ARTICLE, La Stampa, « Di Maio abandonne Raggi. L’accord avec le PD pour le second tour » : « L’accord entre Luigi Di Maio et Nicola Zingaretti prévoit que sur Rome chacun aille sur son propre chemin. Celui qui, entre le M5S e le PD, passera le deuxième tour, signera un accord avec l’autre pour s’assurer le soutien. Cela était inévitable, puisque V. Raggi a imposé sa candidature et ne veut pas quitter le Capitole. Du moment où les sondages tablent sur un dépassement du PD sur le M5S, la stratégie du PD est celle de se présenter d’abord seuls pour ensuite frapper plus fort à deux. Hier au plateau télévisé de Mezz’ora in più de RaiTre, Di Maio avait dit qu’il ne fallait pas trop se fossiliser sur tel ou tel candidat, mettant de fait Raggi dans une mauvaise lumière ».
ENTRETIEN, Fatto quotidiano de samedi, de Gianluigi Pellegrino avocat en droit administratif « Le Futur des Cinq étoiles : symbole et liste d’inscrits, pourquoi Casaleggio ne peut pas les utiliser » : «‘’En cas de divorce judiciaire du M5S, la question du partage se pose, et donc incidemment celle de la propriété du logo, de la liste des inscrits, et du blog. Le logo du M5S est la propriété de l’association du même nom : aucun autre mouvement ne peut se l’approprier, et Casaleggio non plus. S’agissant de la liste des inscrits, les données peuvent être réclamées par le M5S à tout moment. L’utilisation du blog en revanche devra être partagée. Le mouvement est par ailleurs libre de révoquer le contrat de mandat et de choisir une autre plateforme que l’association Rousseau. Néanmoins, les fonds versés à l’association pour la gestion ne pourront pas être réclamés’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, de P. Di Caro « Le virage de Salvini : désormais il se revendique ‘’chef de file du centre-droit’’ » : “ Les agences de presse ont reçu un communiqué condamnant l’actuelle politique migratoire du gouvernement et à la fin duquel Salvini signait comme le ‘’chef de file du centre-droit’’. Il ne se revendique donc plus comme le chef de la Ligue, mais comme celui de toute la coalition de droite, comme certains, dont Toti, l’y encourageaient depuis quelque temps. Dorénavant, Salvini sera donc considéré comme tel et se portera les positions de la droite italienne sur les questions de politique générale. Pourtant, certains alliés ont été surpris par une nouveauté qui n’avait pas été discutée en amont, suscitant donc des réactions contrastées. Antonio Tajani de Forza Italia choisit pour sa part de faire bloc derrière Salvini, ‘’le plus important d’obtenir le plus de voies’’, même si ‘’au niveau national comme au niveau européen, la position de FI continuera à être dictée par Silvio Berlusconi notre chef de file’’. Tajani semble donc dire que, ou la politique est définie communément, ou on ne peut pas prétendre parler au nom de tous (on pense en particulier aux positions très arrêtées de FI sur le MES et sur l’immigration). Le numéro deux de Fratelli d’Italia, pour sa part, en appelle aux ‘’droits et aux devoirs de la tête d’une coalition, le premier de ces devoirs étant de préserver l’unité de celle-ci’’, ce qui n’a pas toujours été le cas jusqu’à présent, il espère donc que le communiqué de Salvini est le signe d’une prise de conscience et d’une volonté de changement sur ce plan-là. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/10/2020
Le Vlaams Belang est donné à 27,1 % et la N-VA à 22,2 %.
Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang est donné à 27,1 % et la N-VA à 22,2 % au sein d’un sondage VTM Nieuws, Het Laatste Nieuws, RTL et Le Soir. Les deux partis nationalistes flamands disposeraient ainsi d’une majorité en Flandre.
19:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2020
12ème anniversaire du décès de Jörg Haider.
Autriche. Jörg Haider est décédé depuis 12 ans.
Le reportage réalisé en 2018 par TV Libertés en se basant sur mon ouvrage :
18:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Meeting de fin de campagne du FPÖ pour les élections à Vienne.
Autriche. Vienne. Le FPÖ a tenu ce 9 octobre 2020 son meeting de fin de campagne électorale.
00:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2020
Le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie a décidé d’interdire les drapeaux de guerre de l’Empire.
Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie a décidé d’interdire les drapeaux de guerre de l’Empire car ceux-ci sont utilisés par des extrémistes de droite. L’AfD a voté contre cette interdiction.
18:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thomas Kemmerich est lâché par la direction fédérale de son parti.
Allemagne. Le dirigeant du parti libéral FDP de Thuringe Thomas Kemmerich est lâché par la direction fédérale de son parti, après qu’il a twitté que lors de son élection à la tête de la Thuringe [avec aussi les voix de l'AfD], le fait qu’il ait accepté son élection n’était pas l’erreur (…), mais la relation avec les autres partis démocratiques à propos de la situation. Kemmerich n’obtiendra par de soutien financier, logistique ou organisationnel pour une campagne électoral en tant que candidat de tête de la part du parti au niveau fédéral.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/22/l-a...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/08/tho...)
Thomas Kemmerich
17:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini, Meloni et Tajani lancent leur campagne en vue des municipales."
Italie. Revue de presse.
La nouvelle hausse de la courbe des contagions (4 458 nouveaux cas et environ 1000 de plus par rapport à la veille) fait les gros titres des médias italiens. La pénurie de places dans les hôpitaux et la création d’une « mini-zone rouge » à Latina sont également citées. Le quotidien turinois annonce des tests obligatoires également pour les personnes venant de France : « Contaminations, feu vert aux fermetures ciblées » - ‘’Première fermeture à Latina, le gouvernement envisage d’autres limitations’’ (Corriere della Sera), « Le virus ne laisse pas de répit, alerte dans les hôpitaux » - ‘’Le gouvernement prépare des confinements par zones dans les foyers les plus graves’’ (La Repubblica), « Contagions, le retour des zones rouges » - ‘’Des tests également dans les cabinets de médecins de famille afin d’éviter l’implosion. Des tests obligatoires pour les personnes venant de France’’ (La Stampa), « Virus, alerte pour les ‘’banlieusards’’ » - ‘’Crainte pour les travailleurs venant de Campanie’’ (Il Messaggero), « Pire ou mieux ? Les experts divisés » (Fatto Quotidiano), « Le plan pour la deuxième vague » (Il Mattino).
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Les tourments des 5 Etoiles sur les échéances de la loi de finances » : « C’est la coïncidence entre les Etats généraux du M5S et les travaux parlementaires de la loi de finances qui représente la principale appréhension du gouvernement et du PD. Il faut comprendre ce qui arrivera au Mouvement et s’il y aura vraiment une division, même limitée, au vu de la fine marge d’écart de la majorité au Sénat. Il y a aussi le problème des absences des parlementaires testés positifs au Covid et ceux placés en quarantaine. Car la semaine prochaine le Sénat devra se prononcer avec une majorité qualifiée pour adopter la relation qui accompagne la mise à jour du document économique et financier (Nadef) ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Stefano Buffagni, député M5S et vice-ministre du développement économique « ‘’Trop d’incompréhensions, il faut arrêter les disputes au sein du M5S et abaisser la pression fiscale » : « ‘’Il est temps de mettre de côté les disputes car la priorité est l’intérêt des Italiens, qui nous ont donné leur confiance et qui nous ont permis de devenir le premier parti il y a deux ans et donc d’entrer au gouvernement. Nous devons nous serrer les coudes car les Italiens ont besoin de sécurité et de perspectives. Le Covid ayant frappé durement notre tissu économique, nous devons intervenir pour réduire les taxes des PME’’ ».
Centre-droit
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Le labyrinthe européen de Salvini » : « Dans l’effort de M. Salvini, voulant lustrer l’image de la Ligue aussi et surtout à l’égard de l’Europe, il y a deux aspects qui sont singuliers. Le premier est le réalisme tardif avec lequel il a bougé. Il s’est fait devancer par ses coéquipiers Giorgetti et Zaia, représentants de l’âme du Nord de la Ligue, la seule qui donne un sens à ce parti au vu des échecs électoraux au Sud dans la recherche d’un profil national. Mais ce qui est pire, c’est qu’il s’est fait devancer par Giorgia Meloni dans la recherche d’une nouvelle relation avec l’Europe. La jeune alliée de Salvini a bougé avant et mieux par rapport à l’ancien ministre. Du coup, Salvini a dû récupérer son retard, le poussant à un élan incohérent. Le voici qu’il mise sur le slogan « révolution libérale » qui ne lui appartient pas et qui est même copié à d’autres (Silvio Berlusconi de Forza Italia). La possible sortie de la scène de Trump changera la donne et imposera aux nationalistes européens de revoir leur identité ».
ARTICLE, La Repubblica, de C. Lopapa, « Seulement des candidats issus de la société civile, c’est ainsi que le centre-droit entend conquérir Rome et milan » : « Salvini, Meloni et Tajani lancent leur campagne en vue des municipales. Les trois ténors devraient laisser plus de place au centre-droit. Après l’échec des élections régionales, c’est un peu la dernière chance pour la coalition, l’ultime objectif étant de prendre ensuite la tête du gouvernement. ‘’C’est fini la répartition par ville : Fratelli d’Italia à Rome, la Ligue à Milan et Forza Italia à Turin. Désormais, chacun de nous présentera une liste de noms, y compris de personnes externes aux partis, comprenant des entrepreneurs, des professionnels, des managers. Nous choisirons ensuite ensemble le meilleur pour chacune des villes.’’ Ils font donc le pari de la société civile pour percer dans les métropoles où, historiquement, le centre-droit ne perce habituellement pas. Cette liste de noms, encore inexistante, devra être prête en novembre, d’après le calendrier fixé par G. Meloni, qui souligne leur course contre la montre. En tous cas, l’attitude du chef de la Ligue a sensiblement changé, il se montre plus modéré et enclin au dialogue que d’habitude. Il semble même tenté d’abandonner le groupe souverainiste ‘’Identité et démocratie’’ au Parlement européen. Cela impliquerait cependant de briser l’entente avec la représentante de l’extrême-droite française, Marine Le Pen. De leur côté, Toti e Carfagna multiplient les rencontres avec parlementaires, députés et sénateurs, essentiellement de Forza Italia, en vue de la création de leur nouveau parti qui devrait occuper la place des modérés sur l’échiquier politique, dès janvier 2021. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
16:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/10/2020
Marine Le Pen reçoit Andre Ventura.
France et Portugal. Marine Le Pen a reçu, ce 8 octobre 2020 à l’Assemblée nationale, Andre Ventura, candidat à l’élection présidentielle au Portugal, pour échanger sur la situation politique en France et au Portugal. Le parti de Ventura, Chega, a rejoint le parti politique européen ID.
Andre Ventura et Marine Le Pen
16:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini tend la main à Giorgetti : oui au dialogue avec le PPE."
Italie. Revue de presse.
La hausse de la courbe de contagions enregistrée hier (3 678 cas, soit un millier de plus en 24 heures) fait les gros titres des médias italiens. Les quotidiens reprennent les principales nouvelles mesures décidées par le gouvernement : le port du masque obligatoire à l’extérieur et la prorogation de l’état d’urgence jusqu’à fin janvier. « Hausse des contagions, maintenant il y a des mesures plus sévères » - ‘’Speranza : nous travaillons afin d’éviter un autre confinement’’ (Corriere della Sera), « Virus, peur au Sud » - ‘’La Campanie, les Pouilles et la Sicile préoccupent’’ (La Repubblica), « Bond des contagions, Ricciardi lance l’alerte : ‘’les régions sont endormies’’ » (La Stampa), « Covid, le retour de la peur : 3 678 nouveaux cas » (Sole 24 Ore), « Des contagions comme pendant le confinement » - ‘’Record de cas depuis avril. Tour-de-vis pour les commerces et les fêtes’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « La Campanie et la Lombardie sont les régions les plus touchées » (Fatto Quotidiano), « Le retour du cauchemar » (Il Giornale).
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « Face à la panique causée par le virus, Conte est désormais le seul arbitre du jeu » : « Conte redevient le seul arbitre du jeu dans une situation imprévisible. Politiquement, tout s’articule autour de lui. Et pas seulement parce qu’il a demandé et obtenu la prorogation de l’état d’urgence qui lui permet de prendre des décisions par le biais de ces décrets tant critiqués en Conseil des ministres (Dpcm), tout en maintenant des relations plus soutenues avecle Parlement. Le fait est que les Italiens, comme le révèlent de plus en plus les sondages, estiment qu’il a géré du mieux possible la crise Covid et qu’il pourra continuer de la sorte. Du coup, faire la guerre contre Conte devient inutile : la crise du centre-droit, et les maigres résultats obtenus aux élections commencent par là».
Mouvement 5 Etoiles
ARTICLE, Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Querelle avec Casaleggio, le Mouvement songe à un plan B pour ses fonds et sa plateforme » : « Maintenant, au sein du M5S, on pense sérieusement à un plan B, pour le cas où une véritable guerre judiciaire devait éclater avec Davide Casaleggio. Il s’agirait de trouver un site internet et un blog alternatifs à ceux de « Rousseau ». Si hier le régent Crimi avait démenti toute possibilité de querelle judiciaire, personne ne peut écarter l’hypothèse d’une rupture d’ici quelques semaines, même pendant les Etats généraux. On craint que Casaleggio puisse verrouiller l’accès à la plateforme (alors qu’il faudra ensuite voter en ligne sur le nouveau statut et se prononcer sur la forme de gouvernance). Or, Casaleggio s’oppose à l’idée que le mouvement aille vers l’adoption d’une direction politique. Il veut un nouveau chef (A. Di Battista) »
Centre-droit
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, chef de la Ligue « ‘’Je veux une révolution libérale. Nous devons ouvrir au-delà du milieu politique’’ » : « ‘’Les limites de notre périmètre politique doivent être élargies en impliquant les entrepreneurs et les professionnels. J’ai en tête un modèle précis - explique-t-il - celui des Marches. Je veux une Ligue plus présente dans les milieux extérieurs à la politique. Nous avons bien discuté avec Giorgetti. Il est clair que nous retournerons tôt ou tard au gouvernement et que nous devrons alors avoir de solides alliances européennes. Nous y travaillons. Il y a des échanges à des niveaux élevés. Même s’il n’est pas clair où ira le PPE. S’il s’oriente vers la gauche, cela ne m’intéresse pas. S’il va vers les positions d’Orbán, j’entame le dialogue. Le centre droit doit écouter et s’impliquer. Nous avons besoin d’une révolution libérale. Nous devons libérer notre énergie, exploiter les potentialités des Italiens. Et je ne prétends pas être seul dans cet engagement. Je travaille aussi avec Forza Italia. Modifier les décrets Sécurité a été une erreur, un pas en arrière dangereux parce que cela revient à donner de l’espoir à 80% des demandeurs d’asile qui ne fuient aucune guerre. Il y aura une remontée de l’immigration clandestine" ».
ARTICLE, Messaggero, E. Pucci, « Salvini tend la main à Giorgetti : oui au dialogue avec le PPE – ‘’Je ne romps pas avec Le Pen’’, mais il se tourne vers le centre » : « Vingt-quatre heures ont suffi à Salvini pour organiser les Etats généraux de la Ligue. Il a rencontré hier Giorgetti, pendant une heure au Sénat, puis dans les bureaux de la Chambre. Puis il a vu, un par un, tous les dirigeants de la Ligue. La nouveauté la plus importante est qu’il s’est montré favorable à la thèse de son numéro deux, Giorgetti. La Ligue ne frappera pas à la porte du PPE mais a donné son aval pour un dialogue, afin d’entamer des discussions au niveau européen avec les chancelleries et nouer des relations. ‘’Nous ne devons pas dénaturer le parti mais stop à l’isolement’’, ont déclaré les dirigeants léguistes. Salvini rencontre aujourd’hui les dirigeants de Fratelli d’Italia et Forza Italia. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Giancarlo Giorgetti
13:14 | Lien permanent | Commentaires (0)