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10/02/2020

Alexander Gauland voit désormais une possibilité de rapprochement entre la CDU et l'AfD.

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Allemagne. Le co-président des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alexander Gauland salue le retrait annoncé d’Annegret Kramp-Karrenbauer (CDU), la dauphine d’Angela Merkel, et voit désormais une possibilité de rapprochement entre les deux partis : « Sa politique à l’intérieur du parti d’exclusion à l’encontre de notre parti démocratique, elle n’a plus pu continuer à l’imposer. ». Il ajoute qu’elle a conduit la CDU dans le chaos.

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Alexander Gauland

"Les préoccupations de Salvini par rapport à la montée de Meloni."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE La Repubblica, « Affaire Gregoretti, Salvini fait marche arrière, la Ligue désertera les votes au Sénat » : « L’avocate et sénatrice Giulia Bongiorno a réussi à convaincre tout le monde qu’un vote de la Ligue en faveur du procès pour séquestration serait une reconnaissance de responsabilité. Ainsi, Salvini a fait marche arrière et l’a fait savoir au chef de groupe de la Ligue au Sénat : les 60 sénateurs sortiront de l’hémicycle au moment du vote, laissant aux collègues du PD, d’Italia Viva, du M5S et de Leu la responsabilité du feu vert au procès. Dans la discussion qui s’ouvrira ce mercredi, Salvini prendra sans doute la parole. Il se défendra en tentant de démontrer l’implication du gouvernement et du Président du Conseil dans la décision de laisser au large les 131 migrants à bord du navire de la Garde côtière « Gregoretti ». En tout cas, Salvini sera jugé. Et le 27 février, la commission du Sénat devra se prononcer sur un fait analogue pour l’affaire Open Arms. Le cauchemar qui est en train de planer chez la Ligue est celui d’une série de condamnations pouvant faire déclencher le couperet de la loi Severino [l’inéligibilité, ndt.] sur le leader qui rêvait d’aller au Palais Chigi ».

ANALYSE La Repubblica I. Diamanti « La Ligue entre le Nord et le chef » : « En une dizaine d’année, la Ligue n’a pas seulement changé de leadership mais a également changé de stratégie et de message. Le « chef » a remplacé la référence au territoire. La Ligue se présente désormais comme un parti personnel : il a le visage et les mots de Salvini, qui retentissent sur tous les médias, des écrans aux réseaux sociaux. Mais même si elle s’est nationalisée, la Ligue a encore ses racines au Nord. Une autre chose a changé : son orientation politique. Elle est désormais nationale et de droite. Par ailleurs, le principal allié de Salvini en Europe est le Rassemblement National de Marine Le Pen. Il faut toutefois expliquer que Salvini récupère principalement les électeurs modérés de la droite. 37% des électeurs de la Ligue se placent au centre droit (sondage Demos de décembre 2019) et cela s’explique par le déclin de Berlusconi. La Ligue de Salvini a délaissé le territoire, la « Padanie » et a perdu ainsi l’identité. Le fédéralisme a été abandonné. Toutefois, Salvini a oublié que la « saison des chefs » a une durée limitée par rapport à l’histoire du territoire ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, A. La Mattina : « Les préoccupations de Salvini par rapport à la montée de Meloni : ‘’ Elle risque le syndrome Fini ‘’ » : « Depuis longtemps, Giorgia Meloni a compris qu’autour d’elle, l’opération ‘’ Fini en jupe ‘’ s’est mise en marche : être flattée par la télévision et la presse pour l’opposer à Salvini. La compétition pour le leadership est dans la nature de la politique et le leader de la Ligue voit le danger : ‘’ Le risque existe ‘’ a-t- il affirmé et il a ajouté avoir lu des entretiens dans l’Avvenire (quotidien proche des évêques et très critique à l’égard de l’ancien ministre de l’Intérieur) et dans certains journaux de gauche qui en font une femme d’Etat internationale. Salvini espère que le ‘’syndrome Fini‘’ n’atteindra pas Meloni et il met en évidence une série d’indices d’une évolution du leader de Fratelli d’Italia vers des formes excessives de compétition. Après les bons résultats de l’Emilie Romagne et de la Calabre, FdI veut atteindre, d’ici l’été, 15 % qu’AN (Alleanza Nazionale) avait en 1996. Salvini veut éviter l’affrontement frontal avec Meloni, il veut maintenir l’unité de la coalition et mise sur les voix modérées qui, jusqu’à ce moment, lui échappent dans les grandes villes. Le problème est que Meloni aussi va dans cette direction. Mais qu’est-ce qu’elle dit, Giorgia Meloni, du risque du ‘’syndrome Fini‘’ ? Elle a rassuré ses amis de la Ligue, en soulignant qu’elle ne se montera pas la tête, qu’elle ne fera pas la même erreur et tombera pas dans le piège. Elle a ajouté que Fini avait été manipulé par une certaine gauche sans le comprendre et que les femmes sont tout à fait différentes des hommes parce qu’elles ont les pieds sur terre ».

COMMENTAIRE, La Stampa, F. Perina : « Le défi inhabituel entre deux droites solides » : « La compétition entre Giorgia Meloni et Matteo Salvini est un inédit absolu dans l’histoire italienne qui n’a jamais eu deux droites assez solides pour rivaliser entre elles. Mais la considérer comme un duel pour remporter la primauté dans la coalition ce serait une erreur. Le véritable problème est tout autre et se réfère à la prochaine réforme proportionnelle dont une chose est parfaitement claire : quand on se présente aux élections seuls et on négocie les accords après le vote, il est possible (en fait c’est arrivé plusieurs fois) que le parti le plus petit gagne le poste de Premier ministre. La force électorale, dans le monde du système proportionnel, pèse. C’est l’origine de cet affrontement frontal et des craintes de Salvini : courir tout seul pour atteindre une majorité relative et devoir, après, laisser le gouvernement à quelqu’un d’autre. C’est le cauchemar de Salvini sans lequel il pourrait remporter une victoire totale au Nord en laissant le Sud à Meloni. Les alliances nécessaires du système majoritaire ont permis, jusqu’à maintenant, les accords mais, si l’on change de système, le vassal peut devenir souverain. Et c’est pour cette raison que le terrain de compétition entre les deux a soudainement changé et le défi entre Meloni et Salvini a maintenant pris des termes différents, en devenant un jeu d’intelligence qui les poussent vers un repositionnement au centre, pour récupérer les modérés. C’est un jeu que les deux doivent forcement jouer, même s’ils ne l’aiment pas ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Sigmard Gabriel pronostique une fin avant terme du gouvernement fédéral et de nouvelles élections.

Allemagne. Suite au retrait de la dauphine de Merkel AKK, l’ancien chef du parti social-démocrate SPD Sigmar Gabriel pronostique une fin avant terme du gouvernement fédéral CDU-CSU-SPD et de nouvelles élections. Il estime que cette démission d’AKK est une conséquence logique des événements de Thuringe dont la CDU sort divisée.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/10/la-...)

La dauphine de Merkel tombe !

Allemagne. La présidente de la CDU Annegret Kramp-Karrenbauer (AKK) ne sera pas candidate à la chancellerie et quittera la présidence de la CDU. Elle l’a annoncé à la direction de son parti c lundi 10 février 2020.

Elle explique qu’il existe une relation pas claire entre une partie de la CDU avec les patriotes de l’AfD et les postcommunistes de die Linke.

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AKK

09/02/2020

Andreas Kalbitz à propos de l'élection du ministre-président de Thuringe.

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Allemagne. Le chef de file de l’AfD au Brandebourg Andreas Kalbitz déclare que, depuis 1989 [époque de la chute du communisme], les habitants de Thuringe n’ont pas vu un tel mépris pour la démocratie de la part de hauts représentants politiques.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/02/08/tho...)

Le vice-chef de la CDU de Saxe-Anhalt n’y exclut pas un gouvernement minoritaire soutenu par l’AfD.

Allemagne. Saxe-Anhalt. Le vice-chef de la CDU de Saxe-Anhalt n’y exclut pas un gouvernement minoritaire en 2021 soutenu de l'extérieur par l’AfD. Il ajoute qu’on ne peut pas heurter 25 % des électeurs et que le sommet du parti dans sa tour d’ivoire doit le comprendre.

Le président du FDP déclare qu’il a sous-estimé le manque de scrupules de l’AfD.

Allemagne. Le président fédéral du parti libéral FDP Christian Lindner déclare qu’il a sous-estimé le manque de scrupules de l’AfD dans le cadre de hautes fonctions d’État lors de l’élection du ministre-président de Thuringe.

Angela Merkel aurait fait pression sur le FDP pour que Kemmerich démissionne.

Allemagne. Selon l'ancien dirigeant de l'Office de protection de la Constitution Hans-Georg Maaßen, des voix issues du parti libéral FDP disent que Merkel a fait pression sur le FDP pour obtenir le départ du ministre-président FDP Kemmerich, en menaçant de mettre fin à des coalitions avec le FDP dans d'autres États d’Allemagne.

08/02/2020

Malgré sa démission du poste de ministre-président, Kemmerich reste ministre-président faisant fonction.

Allemagne. Thuringe. Selon la législation, le ministre-président libéral FDP de Thuringe Kemmerich reste, malgré sa démission du poste de ministre-président, ministre-président faisant fonction jusqu’à l’élection d’un nouveau ministre-président.

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La démission de Kemmerich est arrivée chez la présidente du Parlement de Thuringe.

Allemagne. Thuringe. La déclaration de retrait du ministre-président libéral FDP Kemmerich est arrivée chez la présidente du Parlement de Thuringe.

Décisions de la coalition fédérale CDU-CSU-SPD à propos de la Thuringe.

Allemagne. La coalition fédérale CDU-CSU-SPD a imposé à Kemmerich de quitter immédiatement sa fonction de ministre-président de Thuringe, désire l'élection d'un nouveau ministre-président de Thuringe + de nouvelles élections en Thuringe.

Dorothee Bär prétend qu’elle avait twitté par erreur.

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Allemagne. Le ministre de la Digitalisation CSU de Bavière Madame Dorothee Bär avait félicité Kemmerich sur Twitter après son élection au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l'AfD, puis avait effacé son Tweet. Elle prétend qu’elle avait twitté par erreur.

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Dorothee Bär

Conséquences de la démission du ministre-président de Thuringe Kemmerich.

Allemagne. Thuringe. Suite à la démission du libéral FDP Kemmerich, des élections ne peuvent plus être décrétées suite à une question de confiance posée au Parlement, mais seulement par une majorité des 2/3 au Parlement. Le Parlement peut cependant élire un nouveau président.

La coalition fédérale CDU-CDU-SPD demande des élections immédiates en Thuringe.

Allemagne. La coalition fédérale CDU-CDU-SPD demande des élections immédiates en Thuringe.

Le retrait du ministre libéral FDP Kemmerich en 4 jours.

Allemagne. Thuringe. Le retrait du ministre libéral FDP Kemmerich en 4 jours :

Jour 1 : se laisser élire avec les voix de l’AfD, accepter le poste et le soir défendre sa position à la TV

Jour 2 : annoncer son retrait

Jour 3 : déclarer que le retrait immédiat n’a pas été présenté

Jour 4 : retrait immédiat

Thomas Kemmerich démissionne.

Allemagne. Thuringe. Le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich annonce, ce samedi après-midi, son retrait immédiat de son poste. Il reversera les indemnités perçues dans cette fonction à l'Etat.

07/02/2020

Björn Höcke à propos des élections en Thuringe.

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Allemagne. Le chef de file de l’AfD en Thuringe Björn Höcke écrit que la chancelière Merkel montre, par son intervention dans la formation du gouvernement de Thuringe, une conception problématique de la démocratie : « Quand les élections ne sont plus décisives, mais sont corrigibles, nous ne vivons plus encore que dans une simulation de démocratie. »

Sondage en Thuringe : la CDU paye lourdement sa gestion de l’élection du ministre-président.

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Allemagne. Thuringe. Sondage Forsa : la CDU paye lourdement sa gestion de l’élection du ministre-président :

Die Linke : post-communistes : 37% (+6 par rapport aux élections de 2019 pour le Parlement de Thuringe)

AfD : patriotes : 24% (+1)

CDU : démocrates-chrétiens : 12% (-10)

SPD : sociaux-démocrates : 9% (+1)

Grüne : écologistes : 7% (+2)

FDP : libéraux : 4% (-1)

(Sonstige = autres)

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Les élus CDU de Thuringe ont été obligés de lâcher le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich.

Allemagne. Thuringe. La présidente de la CDU fédérale A. Kramp-Karrenbauer est intervenue en personne lors de la réunion des élus de la CDU au Parlement de Thuringe qui s’est déroulée ce jeudi 6 février 2020 au soir. Elle a imposé que ces élus lâchent le ministre-président libéral FDP Thomas Kemmerich.

Le chef de file des élus CDU en Thuringe devrait ne pas se présenter à sa propre succession en mai.

Selon la dirigeante de la CDU Annegret Kramp-Karrenbauer, la chancelière CDU Angela Merkel a aussi eu des conversations téléphoniques avec les responsables de la CDU de Thuringe.

"Les acrobaties du président du Conseil."

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Italie. Revue presse.

EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco, « Les acrobaties du président du Conseil pour négocier entre alliés » : « Conte apparaît totalement pris en sandwich entre deux manières de voir la coalition, aux antipodes l’une de l’autre. Pour les 5 étoiles, ou du moins une partie, l’accord avec le PD, Italia viva et Leu, serait un simple instrument pour arriver aux objectifs du Mouvement, en remplaçant la Ligue par la gauche. Pour les autres, ce ne peut être au contraire qu’une césure nette par rapport au passé, une nouvelle page qui s’ouvre. Paradoxalement, Conte se retrouve à défendre les 5 étoiles qui divisent sa majorité, et donc ainsi souligner une certaine part de continuité. Idem quand il défend la mobilisation que souhaite Di Maio le 15 février en faveur de la coupe des pensions aux ex-parlementaires : une mesure controversée qui pourrait bientôt être remise en cause. Sur la prescription, là encore, Conte s’est retrouvé pris en otage entre le M5S et Italia viva. La nouvelle tournée électorale régionale ce printemps promet d’accentuer les conflits internes au gouvernement ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco : « Renzi menace maintenant le soutien externe. Conte : ‘’ Ils doivent voter contre ‘’ » : « Les émissaires de Matteo Renzi ont remis, hier soir, une menace définitive à Giuseppe Conte : le soutien externe au gouvernement, c’est-à-dire le retrait des deux ministres d’Italia Viva. Cet avertissement a été donné pendant la rencontre avec le président du Conseil. Conte, soutenu par le PD, a défié les renziens en les invitant à voter contre la prescription et à assumer ainsi leurs responsabilités. Conte est très préoccupé, c’est le temps des ultimatums et ces prochains jours on tentera de trouver une solution à cette situation très délicate. Le gouvernement va de l’avant et sur les thèmes les plus importants, réforme de la Justice et révision des décrets de sécurité, le PD et Conte sont en accord, ils ont obtenu de la part du ministre Bonafede une marche-arrière qui annule presque la réforme et espèrent pouvoir convaincre Renzi ».

EDITORIAL La Stampa M. Panarari « Di Maio bascule entre la rue et le gouvernement » : « C’est cette fascination indiscrète et irrésistible de Di Maio pour la jacquerie, ce réflexe pavlovien auquel Se raccrocher dans les moments de difficulté. Le M5S, mouvement antisystème – devenu entretemps deux fois parti de majorité (d’abord avec la Ligue, puis avec le PD) – réagit à l’hémorragie de voix et à l’offensive du PD pour réécrire l’agenda de gouvernement avec ses banderoles identitaires et s’apprête à descendre dans la rue le 15 février contre les rentes des parlementaires. Ainsi, Di Maio revient sur le devant de la scène en s’habillant à nouveau « d’insurgé » contre l’exécutif, se galvanisant des vents de guerre qui soufflent au sein du Mouvement et qui planent sur le gouvernement Conte bis. Cela pour continuer à être le leader de l’aile souverainiste, le garant de l’autonomie face à la droite et à la gauche. Lui, Di Maio, qui sous la veste institutionnelle ou celle des randonnées avec Di Battista chez les « gilets jaunes » ou au Parlement Européen, représente l’incarnation vivante des contradictions et des paradoxes du Mouvement ».

ARTICLE, La Repubblica, I. Venturi : « Le gouvernement ouvre aux Sardines, premières rencontres avec les ministres » : « Le gouvernement ouvre au dialogue avec les Sardines. Le mouvement trouvera, la semaine prochaine, un point d’abordage institutionnel et rencontrera les ministres Provenzano (Sud) et Boccia (Affaires Régionales et Autonomies). Mais les diplomaties sont au travail pour une éventuelle rencontre des Sardines avec le président du Conseil Conte, qui a confirmé sa volonté de les voir le plus rapidement possible, même s’il doit agir avec beaucoup de prudence pour ne pas heurter la majorité qui marche déjà sur une corde raide ».

ARTICLE La Repubblica, C. Lopapa « Meloni contre Lamorgese : il n’y a aucune alerte » « Peut-être galvanisée par ce bain de deux jours dans le bastion ultra-conservateur de Trump au National Prayer Breakfast, Giorgia Meloni répond à l’entretien de la ministre de l’Intérieur d’hier : ‘’En Italie il n’y a aucune alerte de la haine, encore moins de racisme. Si la titulaire du Viminal évoque une poussée de la haine, elle devrait s’adresser au M5S qui alimente la haine sociale et politique’’. Ces propos ressemblent à ceux de Salvini ‘’les vraies urgences sont le chômage et la criminalité’’. La droite fait ainsi retour à ses instincts primordiaux, qui nient toute poussée xénophobe ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Ce que veut l’Amérique de Giorgia Meloni » : « Le voyage de Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia) aux Etats-Unis ne semble pas être une simple visite de courtoisie. Il y a quelque chose de plus, qui avait manqué, par exemple, à Matteo Salvini en juin dernier. Les observateurs avaient dit que le Salvini « américain » n’avait pas fait brèche auprès des interlocuteurs de Washington. Meloni, elle, ne présente pas les points faibles de l’allié léguiste (liens obscurs avec la Russie de Poutine). Elle peut être appréciée à Washington pour sa position atlantiste, anti-communiste et sans ambiguïtés avec Poutine. Et puis, la Ligue semble avoir atteint le maximum de son expansion et donne même des signaux de replis alors que Fratelli d’Italia vit son état de grâce. C’est actuellement le parti de droite le plus à la mode et peut potentiellement séduire l’électorat déçu de Forza Italia et du M5S. Certains estiment que le choix à Washington a déjà été fait, mais à condition que Trump puisse remporter les prochaines élections de novembre. Ce sont les prémisses de tout pour la droite italienne, y compris le rééquilibre des relations entre Salvini et Meloni. Du coup, pour la dirigeante de FdI, l’objectif principal sera de repérer ou de former une classe dirigeante avant même de viser le Palais Chigi ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/02/2020

Le dirigeant du groupe des élus de la CDU de Thuringe Mike Mohring reste sur ses positions.

Allemagne. Le dirigeant du groupe des élus de la CDU de Thuringe Mike Mohring reste sur ses positions : pas de nouvelles élections après le départ du ministre-président libéral FDP Kemmerich.

Thuringe : l'AfD donnée à 23 % et les post-communistes à 34 %.

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Allemagne. Thuringe. En cas de scrutin, un sondage donne les post-communistes à 34 % (contre 31 % en 2019) et les patriotes de l'AfD à 23 % (comme en 2019). Par contre, les sociaux-démocrates, les Verts et les libéraux sont donnés près du seuil électoral des 5 % nécessaires à l'obtention d'élus.

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die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Thomas Kemmerich touchera 93.005 euros pour une journée à la tête de la Thuringe.

Allemagne. Thuringe. Le ministre-président libéral FDP Kemmerich touchera pour les 24 h et 31’ écoulées entre son élection et l’annonce de son retrait un salaire d’un mois de 17.536 euros + une indemnité de 6 mois suite à son départ de 75.468 euros, soit au total 93.005 euros.

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Thomas Kemmerich

Des bureaux des libéraux du FDP tagués ou attaqués à la peinture.

Allemagne. À la suite de l’élection du libéral FDP Kemmerich au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD, divers bureaux du FDP ont vu leur façade taguée ou attaquée à la peinture.

Suite à l'élection en Thuringe, les libéraux du FDP perdent des membres de parti.

Allemagne. À la suite de l’élection du libéral FDP Kemmerich au poste de ministre-président de Thuringe avec les voix de l’AfD, le FDP connaît une défection de membres du parti.