24/09/2019
Donald Trump : "Le futur n’appartient pas aux globalistes, mais aux nations souveraines et indépendantes."
Italie et États-Unis.
"Le futur n’appartient pas aux globalistes, mais aux nations souveraines et indépendantes." Donald Trump.
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"Migrants, accord entre les pays de l’Union. Di Maio insiste : bloquer les départs."
Italie. Revue de presse.
L’accord trouvé à Malte entre plusieurs Etats-membres sur le mécanisme de redistribution des migrants fait les gros titres des médias transalpins. La presse fait part notamment d’un accord sur les débarquements et la redistribution des migrants qui sera présenté à l'ensemble des Etats membres à Luxembourg, le 8 octobre prochain : "Migrants, premier pacte européen" (Corriere della Sera), "L'Europe s'est réveillée" (La Repubblica), "Migrants, une entente à moitié" (Il Messaggero), "Conte : "Nous avons fait plus en un jour à Malte que Salvini en un an" " (Fatto Quotidiano).
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil « ‘’Un grand tournant. Il était inutile de se limiter à provoquer’’ » : « Il s’agit d’un pas historique, un vrai tournant. Le mécanisme concerne tous les demandeurs d’asile. Tous. Ce n’est pas la solution définitive à un phénomène complexe, certes. Toutefois, c’est un pas en avant historique. Depuis l’Allemagne, la France et d’autres pays nous avons reçu des ouvertures qui étaient inimaginables par le passé. Cela nous enseigne une chose : une attitude inutilement litigieuse, provocatrice et stérile ne mène nulle part. Une approche concrète, en revanche, donne des résultats. Nous travaillerons sur la coopération des pays d’origine et de transit. Et avec la Libye, pour renforcer la garde côtière. Dans la région il y a un conflit mais le contrôle des côtes est en train de marcher. Je l’ai dit récemment à Sarraj. Les rapatriements seront plus efficaces. Pour les navires ONG, les comportements anormaux seront inadmissibles. Il y a un Etat de droit, en Italie. Tout navire étranger doit respecter les règles italiennes. Pour le décret de sécurité, nous recevrons les indications du Président Mattarella mais sans abandonner l’instrument de contrôle de nos eaux territoriales’’ ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera, M. Franco « Une inversion de tendance qui n’élimine pas les inconnues » : « Écouter le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer dire que des progrès ont été faits sur le thème de l’immigration est une nouveauté. Le gouvernement M5S-PD est un interlocuteur avec qui on ne veut ne pas entrer en conflit et avec lequel on peut construire une stratégie. Il est clair pour tous que le point crucial pour le gouvernement Conte II, sera la façon dont il réussira à gérer le problème des migrants. L’hostilité de la part des pays de l’Est, alliés impurs de Salvini, n’a pas changé. Et il faudra voir comment ils réagiront à l’hypothèse d’appliquer des sanctions contre les pays qui refuseront les accords. Le ministre des Affaires étrangères du M5S diffuse une ombre sur l’accord. ‘’La solution – prévient-il – c’est d’arrêter les départs, et non pas la répartition’’ : des mots qui finissent par rabaisser le compromis ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito : « La première leçon au salvinisme » : « L’accord atteint hier à Malte représente un premier pas en avant par rapport à la gestion communautaire sur la question immigration, mais elle représente surtout la plus grande défaite du souverainisme italien et du salvinisme, c’est à dire la délégitimation d’une propagande sans solution qui avait duré 14 mois. C’est la preuve que la ligne suivie par l’ancien ministre de l’Intérieur Salvini n’était utile qu’à générer la peur parmi les Italiens et l’hostilité à l’égard de l’Europe. Rappelons aussi une chose : tous les migrants, surtout ceux qui se trouvaient sur des navires ONG et accueillis par le slogan de l’ancien ministre de l’Intérieur ‘’ports fermés’’ ont fini par débarquer en Italie, mais après des jours et des souffrances inhumaines et inutiles. L’accord de Malte est ainsi une sorte de rénovation de l’édifice obscur construit par le précédent gouvernement. ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, M. Riva : « Arrêtons les cadeaux à Orban » : « Il est assez grotesque d’écouter une leçon de politique par un défenseur de la ‘’démocratie illibérale’’ comme celle de V. Orban, et écouter les propos de son ministre de l’Intérieur déplorant les derniers choix italiens sur les ports et les migrants. Tout comme le silence indifférent des principales chancelleries européennes, comme si les attaques de Budapest contre Rome ne représentaient qu’une simple querelle italo-hongroise. Cette négligence bénévole envers la fronde souverainiste dans certains pays de l’Est soulève un problème bien sérieux et concerne l’Union dans son ensemble car cela sous-entend le risque d’affaiblir les canons fondamentaux de la construction européenne, à commencer par ce petit détail qui s’appelle Etat de droit ».
ARTICLE Il Messaggero C. Mangani « Migrants, accord entre les pays de l’Union. Di Maio (M5S) insiste : bloquer les départs » : « La Vallette. C’est un principe sur lequel l’Italie insistait depuis des années : celui qui débarque sur les côtes italiennes et maltaises entre en Europe. Faire passer ce principe, après des mois de bras-de-fer et de querelles, est un véritable succès. La nouvelle ministre de l’Intérieur Lamorgese (Indépendante) a emporté un point important à La Vallette, obtenant un engagement concret de la part des pays de la Méditerranée. La redistribution automatique, en 4 mois, des migrants sauvés par les ONG ou par les navires militaires auprès des pays volontaires, une coalition de 12 Etats membres. Le ministre des Affaires Etrangères Di Maio s’est dit heureux de cette nouvelle mais il a voulu néanmoins souligner ‘’en ce qui me concerne, la réponse au phénomène migratoire est le blocus des départs. Pour cette raison, nous devons stabiliser la Libye’’. Di Mao a anticipé que jeudi, l’Italie et la France anticiperont une ‘’importante rencontre sur la Libye’’ ».
COULISSES Il Messaggero M. Conti et C. Mangani « Toutes les failles de l’entente » : « Resteront exclus du pacte tous les migrants qui arrivent sur nos côtes avec des petites barques et qui représentent le chiffre majeur du phénomène. Le principe de l’adhésion volontaire apparait faible. Reste aussi le problème de la rotation des ports. Toutefois, si même Salvini tente de prendre les mérites de l’accord d’hier à Malte ‘’c’est moi qui ai soulevé le problème’’, cela veut dire que cette fois-ci l’Europe affronte sérieusement la question. Restent encore des inconnues qui pourraient être définies lors de la réunion des ministres de l’Intérieur à Strasbourg et celles des ministres des Affaires Etrangères. Les inconnues et les obstacles sont représentés par le nombre réel des pays européens qui décideront d’adhérer au pacte. A ce stade, 10 ou 12 Etats. Le mécanisme de rotation des ports, qui pourtant a été émoussé, risque de partir du mauvais pied : l’Espagne et la Grèce sont en train d’accueillir un nombre élevé de migrants (respectivement 65.301 et 32.501), bien plus que ceux arrivés en Italie en 2018 (23.370). Ils pourraient ainsi ne pas se montrer disponibles à aider l’Italie. Quant aux relocations, Il faut encore définir qui s’en chargera concrètement. L’Italie demande à ce que ce soit Frontex ou en quelques sortes l’Europe. Cet aspect ne semble pas avoir été affronté, hier, à Malte. Rendez-vous donc au Luxembourg ».
ARTICLE La Stampa, F. Grignetti « À Malte, le premier accord des ministres de l’UE : les migrants répartis automatiquement » : « La France, l’Allemagne, Malte et l’Italie forment un quatuor de pays qui veulent surmonter le Règlement de Dublin. Mais l’ambition est plus ample : avant le 8 octobre, quand il sera discuté au Luxembourg par les 28 ministres de l’intérieur, beaucoup d’autres pays ‘’volontaires’’ devraient venir s’ajouter. Tant que le nombre de pays qui adhèreront à ce programme de répartition des demandeurs d’asile ne sera pas clair, il n’est pas possible de quantifier les quotas de chaque pays. ‘’La nouveauté existe – a dit la nouvelle ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese. La répartition deviendra un mécanisme automatique et obligatoire ‘’. Et c’est dans ces deux mots que se cache la grande satisfaction italienne. Nous aider ne sera plus une concession mais un devoir. L’accord (qui est valable six mois et renouvelable) prévoit que les demandeurs d’asile qui débarquent en Italie ou à Malte, tous sans distinction, resteront un maximum de quatre semaines dans les hotspots de débarquement pour repartir après. Quand ils arriveront dans le pays européen de ‘relocalisation’, le dossier sera le même ouvert en Italie, et c’est là-bas qu’il obtiendra ou pas le statut et que sera éventuellement décidé le rapatriement. Il semble évident que l’accord fonctionnera aussi et surtout si peu de personnes arrivent. C’est pour cela que le gouvernement ne lâche rien sur les accords avec la Garde côtière libyenne. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « C’est tout de suite compétition sur les débarquements entre Renzi et Di Maio » : « Il y a deux aspects politiques dans l’accord trouvé à Malte sur les migrants. C’est vrai qu’il s’agit d’un premier résultat pour l’Italie sur le mécanisme automatique de la redistribution et maintenant on attend que d’autres pays adhèrent. Le travail de la ministre Lamorgese, choisie en tant que ‘’ ministre technique ’’ n’est pas seulement celui de changer les relations avec Bruxelles mais plutôt celui d’arriver à démédiatiser, à Rome, le problème des migrants, c’est-à-dire démonter la scène organisée par Salvini. Ce travail ne sera pas simple, elle devra arriver à trouver le consensus populaire sans mettre en lumière les ports ni entreprendre des duels avec l’Europe. Le deuxième aspect politique est que la ministre Lamorgese a déjà trouvé un petit front intérieur. Di Maio et Renzi se sont immédiatement glissés dans les commentaires de cet accord, une petite compétition entre alliés. Di Maio a félicité la ministre mais a souligné que la solution du problème n’est pas la redistribution, mais plutôt le contrôle des arrivées et les rapatriements. Et juste après, même Renzi a commenté que l’accord de Malte est sûrement un progrès pour l’Europe mais qu’il ne suffit pas. La solidarité est toujours importante et ceux qui n’accueillent pas les réfugiés doivent perdre les aides européennes. Di Maio et Renzi, pour de différentes raisons, ont besoin de ne rien manquer sur le front de la visibilité et le seul moyen est d’aller sur le sujet de Salvini, sur lequel aujourd’hui il y a davantage de discussions, de polémiques, de titres de journaux et de télévision. Di Maio en a besoin pour ne pas se faire surmonter au sein de la majorité et Renzi a besoin de maintenir une toujours vive attention sur son nouveau parti ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « La vraie lutte est sur la loi électorale » : « En vue du prochain face à face dans l’émission télévisée de Bruno Vespa, Porta a Porta, entre Matteo Salvini et Matteo Renzi, préparé par une série d’apparitions télévisées toujours plus fréquentes des deux leaders, il faudra commencer par se demander si ce duel correspond réellement au cadre politique actuel ou plutôt s’il ne risque pas d’être dépassé par un retour à la méthode proportionnelle. Il est difficile de répondre. D’un côté, les scissions, réelles ou annoncées de nouveaux partis du centre, se multiplient et de l’autre l’accord en Ombrie entre PD et M5S sur un candidat relance, sur le plan local, les raisons du défi entre groupes politiques alternatifs. Mais il est certain que l’ambition des deux Matteo est celle de polariser autour de leur leadership les sentiments de l’opinion publique et l’attention des électeurs sur leur affrontement, en se consacrant l’un l’autre en tant que seuls et véritables adversaires parmi lesquels il faut choisir. Ils vont essayer mais en trouvant, sur leur chemin, Conte, Di Maio et Zingaretti déterminés à tout faire pour les bloquer ».
ARTICLE La Repubblica P. Griseri « TAV, la première partie du tunnel terminée. Le gouvernement absent pour ne pas irriter les 5 étoiles » : « La Praz. France. Le ministre des transports français enlève son casque de sécurité et nous offre son plus beau sourire ‘’normalement je ne m’occupe pas de penser à la place du gouvernement italien. J’ai parlé avec la ministre De Micheli vendredi à Bruxelles et nous avons trouvé une harmonie parfaite sur ce projet comme sur d’autres’’. La déclaration de J-B Djebbari est l’épilogue d’une semaine vécue sous le signe du danger. Car la présence italienne à la cérémonie de conclusion des travaux de la première route du tunnel de base de la ligne Lyon-Turin aurait dû être donné pour acquis. Car hier est tombé le dernier diaphragme d’une galerie de 9 kilomètres que l’ancien ministre Toninelli jugeait ‘’inexistant’’. La présence d’un ministre italien aurait dû être normale. L’organisation italo-française expliquait alors les ‘’difficultés à faire coïncider les agendas’’. Les coulisses nous disent que la ministre De Micheli (PD) aurait voulu y être mais c’est Conte lui-même qui l’a freinée. Mieux vaut ne pas perturber l’état d’âme du M5S qui avait dû récemment capituler sur l’un de leurs chevaux de bataille. D’où l’escamotage mis en scène hier. Bref, le chantier va de l’avant mais à Rome on préfère ne pas trop le faire savoir ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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23/09/2019
Norbert Hofer ne signe pas un document en faveur de la reconnaissance du travail des ONG.
Autriche. Diverses organisations non-gouvernementales (ONG), telles que Caritas, Greenpeace, Amnesty International, la Croix-Rouge, … ont envoyé aux dirigeants des divers partis politiques une lettre afin qu’ils s’engagent à reconnaître le travail des ONG. Le président du FPÖ Norbert Hofer n’a pas signé :
23:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norbert Hofer met en garde face à un nouvel afflux massif de migrants.
Autriche. Le candidat de tête du FPÖ pour les élections législatives Norbert Hofer exige que les demandeurs d’asile reconnus voient leur statut examiné à nouveau afin qu’il soit établi si la raison de leur asile est toujours valable ou s’ils peuvent retourner dans leur pays. De plus, une semaine avant les élections législatives du 29 septembre 2019, Norbert Hofer met en garde contre un nouvel afflux massif de migrants passant par la Turquie.
23:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Près de 75 % des Syriens vivant en Allemagne et en âge de travailler reçoivent des allocations de chômage Hartz IV.
Allemagne. Près de 75 % des Syriens vivant en Allemagne et en âge de travailler reçoivent des allocations de chômage Hartz IV (source : statistiques officielles).
Alice Weidel de l’AfD estime que la politique des frontières ouvertes est devenue celle des caisses vides, aux frais du contribuable allemand.
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Élections du Conseil d'arrondissement d'Anhalt-Bitterfeld.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Arrondissement d’Anhalt-Bitterfeld. À la suite des élections, postposées au 22 septembre 2019, au sein d’une partie de cet arrondissement, les résultats totaux des élections pour le Conseil d’arrondissement de l’arrondissement d’Anhalt-Bitterfeld voient les démocrates-chrétiens de la CDU être premiers avec 25,93 %, alors que les patriotes de l’AfD arrivent deuxièmes avec 18,67 % et 10 sièges.
(https://www.facebook.com/Landkreis.Anhalt.Bitterfeld/phot...)
16:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Centre droit, le sommet annulé."
Italie. Revue de presse.
L’élaboration de la loi de finances fait les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment les divergences entre le Président du Conseil G. Conte et L. Di Maio sur la création de nouvelles taxes. Les commentateurs reviennent également les déclarations de G. Conte pour l’établissement de mesures plus dures, notamment des peines de prison, pour les fraudeurs du fisc : « Impôts, Di Maio défie Conte » - ‘’Distances sur les boissons et goûters sucrés’’ (Corriere della Sera), « Conte et le syndicat CGIL unis dans la lutte contre l’évasion » - ‘’Le Président du Conseil favorable à des peines sévères pour les fraudeurs du fisc’’ (La Repubblica), « Taxes, Di Maio corrige Conte » - ‘’Le leader 5 Etoiles s’oppose à des taxes sur les goûters et les vols aériens’’ (La Stampa), « Réforme de la TVA et déficit plus élevé » - ‘’L’exécutif veut éviter l’augmentation de la TVA et mise à un déficit à hauteur de 2,1%’’ (Il Messaggero), « Conte : ‘’les fraudeurs du fisc en prison’’ » (Fatto Quotidiano), « Plus de déficit et réforme de la TVA » (Il Mattino).
EDITORIAL, La Stampa, A. Mingardi : « L’inutile impôt sur les péchés » : « Trouver 35 milliards pour la prochaine loi de finances et maintenir les engagements sur le déficit sans toucher la réforme des retraites anticipées et le revenu de citoyenneté, est une tâche qui n’est pas des moindres. Raison pour laquelle le gouvernement Conte était plutôt en faveur de la méthode des petites taxes, moins visibles. Hier, Di Maio a tenté de corriger le cap, exprimant l’opposition du Mouvement 5 Etoiles. En réalité, les mesures proposées sont cohérentes avec le positionnement de la coalition de gouvernement. L’égalisation des taxes sur l’essence et le diesel est vue comme une action environnementale. Quelle soit juste ou pas, cela représente une augmentation pour les propriétaires de véhicules alimentés par cette solution. La taxation des vols est vue là aussi comme une volonté de toucher les plus riches. Quant aux goûters sucrés, l’idée est de faire d’une pierre deux coups : rendre plus coûteux les produits considérés comme nuisibles à la santé et réduire l’abus à long terme qui retombe inévitablement sur le service sanitaire national. Toutefois, une société libre est celle où les personnes croient que l’Etat ne doive pas intervenir dans les affaires des individus mais que ces derniers doivent apprendre à se contrôler. Or, la pensée commune est désormais l’opposé et même les systèmes fiscaux se sont adaptés en ce sens ».
ARTICLE Repubblica, C. Lopapa « Centre droit, le sommet annulé. FI : ‘’Non à l’OPA de la Ligue’’. Salvini est le roi des plateaux télé » : « La droite est une armée en fuite. Silvio Berlusconi rompt définitivement le front uni : ‘’la coalition ne sera jamais souverainiste. L’OPA de la Ligue a échoué‘’. Le chef de la Ligue le liquide: ‘’Berlusconi ? Je m’occupe de la vie réelle ‘’. Les tensions sont tellement fortes dans la coalition que le sommet que les trois leaders auraient dû tenir demain pour parler des élections régionales est repoussé. Le chef de Forza Italia déserte pour la première fois la kermesse organisée chaque année par le vice-président Tajani. Officiellement l’hélicoptère n’a pas pu décoller d’Arcore (la résidence milanaise de Berlusconi) à cause du mauvais temps. Le risque que Forza Italia explose – une moitié attirée par Salvini et Meloni, l’autre par Renzi, est toujours plus fort. Le leader de la Ligue termine sa journée sur le plateau de télé ami de Barbara D’Urso, en répondant en direct à des VIP qui le détestent. C’est du jamais vu, la politique qui se transforme définitivement en spectacle.»
COMMENTAIRE, La Repubblica, I. Diamanti : « Un pays sans identité politique » : « A la fin, le Parti de Renzi est né. Non le PdR, que j’avais déjà évoqué en 2014 quand je faisais allusion à la personnalisation du PD. Mais ‘’ Italia Viva ‘’, un parti vraiment ‘’ personnel ‘’. Créé par Matteo Renzi, pour bouleverser d’abord le PD, en vue des prochaines élections, demandées et redoutées par ceux-là mêmes qui les demandent. Toutefois, les sondages ne donnent pas beaucoup d’espace au parti de Renzi et selon Demos ses électeurs représentent 3-4 %, avec une zone d’incertitude supérieure à 10 %. Cependant, l’aspect le plus intéressant, d’après moi, ne concerne pas tellement le destin de Renzi et de son aventure mais plutôt le système politique italien. En fait, pour la première fois dans l’après- guerre, nous nous retrouvons dans un cadre sans références. Après la chute du Mur de Berlin et après celle du « mur d’Arcore », construit par Silvio Berlusconi pour maintenir le sentiment anti communiste, la géographie politique du pays, et surtout du PD a changé. Les acteurs de la scène politique ont changé, les partis se sont transformés profondément. Le pays est devenu progressivement incolore et les leaders sont devenus plus importants que les partis et ainsi les partis personnels se sont imposés, avec les anti-partis comme le M5S, qui a intercepté le malaise des électeurs sans plus de points de repère ou d’appartenance. Le tournant décisif a eu lieu lors des élections de 2018, qui ont établi le succès de deux partis différents, le M5S, un non-parti, et la Ligue de Salvini, un parti personnel, resserré autour de son leader. Aujourd’hui l’Italia Viva de Renzi, propose à nouveau le même modèle et le même schéma. C’est un parti personnel. Il ne se réfère pas à des bases sociales ni à des idéaux précis ».
COULISSES, La Stampa, I. Lombardo « Conte à New York pour rabibocher les liens avec les Etats-Unis et pour demander à Trump un engagement sur la Libye » : « Oublier Salvini, dissiper les ombres russes provoquées par l’ancien vice-président du Conseil de la Ligue et remettre l’Italie sur les bons rails : ceux au sein de l’ONU et à côté des Etats-Unis. Ainsi, Conte retrouvera Trump après un sensationnel changement de coalition. Le message que Conte lancera sera ‘’plus jamais d’excentricité ou d’ambiguïté’’ en politique étrangère. La nouvelle phase partira avec une retouche de notre contribution militaire à l’Otan et un décret sur la cyber-sécurité, preuve que le gouvernement veut tout faire pour protéger nos réseaux des infiltrations présumées des ennemis de la Maison Blanche : Moscou et Pékin. En échange, la mission de la délégation italienne est d’obtenir un engagement structuré sur la Libye. Trump devra dire comment il compte gérer la poudrière qui brûle en Méditerranée. Un sommet européen sur la Libye pourrait se tenir début décembre, divisé en deux rencontres parallèles : l’une avec les Libyens et l’autre avec les leaders internationaux impliqués et qui se tiendra en Allemagne pour éviter que le défi italo-français sur le pays de l’Afrique du Nord ne se rallume. Pendant les journées onusiennes, Rome et Paris seront en première ligne sur la Libye. Le 26, Di Maio et Le Drian coordonneront ensemble une réunion avec leurs collègues. Pour Di Maio, la visite newyorkaise l’aidera à faire oublier ses gaffes diplomatiques de l’année passée, allant des gilets jaunes à la question vénézuélienne ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/09/2019
Thierry Baudet et Santiago Abascal à l'Atreju 2019.
Italie, Pays-Bas et Espagne. Thierry Baudet du Forum voor Democratie (Pays-Bas) et Santiago Abascal de Vox (Espagne) ont pris part à l’Atreju 2019 organisé par Frères d’Italie.
Santiago Abascal, Giorgia Meloni, Thierry Baudet et Jan Zahradil (ODS-Tchéquie) lors de l'Atreju 2019
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du député de l’AfD Steffen Kotré par Lionel Baland.
Allemagne. Interview du député de l’AfD Steffen Kotré :
http://eurolibertes.com/politique/entretien-steffen-kotre...
Steffen Kotré
22:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Philippa Strache estime que son mari était sous l'influence de "substances" lors de l'affaire de la vidéo d'Ibiza.
Autriche. La femme de Heinz-Christian Strache, Philippa, et convaincue que, lors de l’affaire de la vidéo d’Ibiza, son mari se trouvait sous l’influence de « substances », car, selon elle, lorsqu’il a bu, il n’est pas ainsi, il est somnolent et ne parle pas aussi vite.
12:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Ligue et Frères d’Italie favorables à l’élection directe du président de la République.
Italie. Les deux partis patriotiques Ligue et Frères d’Italie sont favorables à l’élection directe du président de la République [au lieu d’une élection par le Parlement].
11:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
FPÖ : plus de détenus étrangers doivent purger leur peine dans leur pays.
Autriche. Le FPÖ propose d’étendre, à plus de détenus, la mesure visant à ce que les condamnés étrangers purgent leur peine dans leur pays d’origine.
11:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/09/2019
Meloni, Orban, Salvini et Conte à l'Atreju 2019.
Italie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a pris part ce 21 septembre 2019 à Rome à l'Atreju organisée par le parti patriotique italien Frères d'Italie de Giorgia Meloni. Le Premier ministre Giuseppe Conte et le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini y ont aussi participé .
Giorgia Meloni et Viktor Orban
Giuseppe Conte
Matteo Salvini
21:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Lionel Baland : le musée d’Amsterdam débaptise le "Siècle d’or".
Pays-Bas. Le musée d’Amsterdam débaptise le « Siècle d’or » :
http://eurolibertes.com/histoire/musee-damsterdam-debapti...
21:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : les deux partis patriotiques donnés ensemble à 44,5 %.
Italie. Le rassemblement de la Ligue à Pontida la booste à 36,1 %. L'autre parti patriotique, Frères d'Italie, est donné à 8,4 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
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Salvini et Abascal se rencontrent à Rome.
Italie et Espagne. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a rencontré ce vendredi 20 septembre 2019 à Rome le dirigeant du parti espagnol Vox Santiago Abascal.
Matteo Salvini et Santiago Abascal
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Baudet : le nombre net de migrants non-occidentaux arrivés sous Rutte est à peu près le même que le nombre d’habitants de la ville d’Eindhoven.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet déclare que le nombre net de migrants non-occidentaux qui sont arrivés aux Pays-Bas sous les gouvernements du Premier ministre Mark Rutte (en place depuis 2010) est à peu près le même que le nombre d’habitants de la ville d’Eindhoven.
La ville d’Eindhoven compte 231.000 habitants. Depuis 2010, 600.000 migrants non-occidentaux sont arrivés aux Pays-Bas et 333.000 ont quitté.
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20/09/2019
"Sur le front gouvernemental, ce sont les mesures économiques qui dominent."
Italie. Revue de presse.
Plusieurs thèmes font les gros titres des médias transalpins, ce matin. Sur le front gouvernemental, ce sont les mesures économiques qui dominent et notamment la question de l’élaboration du futur budget : « Gouvernement, un nouveau front » - ‘’Le Trésor freine Costa’’ (Corriere della Sera), « Voitures écologiques, stop au décret » - ‘’Le Trésor veut d’abord connaitre les couvertures nécessaires’’ (Il Messaggero), « La taxe verte sans fonds » (Il Giornale).
Le récent départ du Parti démocrate, d’une quarantaine de parlementaires emmenés par M. Renzi, fait encore débat : « Prodi : le nouveau parti de Renzi est destiné à se périmer » - ‘’Mais le gouvernement n’est pas en danger’’ (La Repubblica), « L’investisseur de Renzi placé sous enquête » (Fatto Quotidiano).
Journaux télévisés : La visite à Rome du Président allemand ainsi que la question migratoire font l’ouverture des JT, ce matin.
ANALYSE Sole 24 Ore G. Trovati « Evitons le livre des rêves » : « Deux milliards de plus pour l’école, un pour l’université, et puis de l’argent pour l’administration publique et pour le grand plan pour le Sud. De nouvelles aides pour les familles et deux mille euros pour ce qui envoient à la casse leur vieille voiture. Ce sont des dépenses qui sont souvent uniquement annoncées, cela pour un positionnement qui caractérise toujours les premières semaines des gouvernements. Or, l’agenda prévoit que les ministres présentent au Ministère de l’Economie et des Finances leur liste de coupes à faire. Pas celle des augmentations. Cette « spending review » structurelle n’est pas encore au rendez-vous. Avec 23 milliards pour éviter l’augmentation de la TVA et une dette à remettre sur les bons rails, l’heure n’est plus aux miracles. Il faut destiner le peu de ressources disponibles au développement. Conte et Gualtieri tentent de convaincre l’Union européenne et les partenaires sociaux de rester patients et de regarder les comptes dans une perspective triennale. Il faudra qu’ils l’expliquent aussi à leurs ministres ».
ARTICLE Sole 24 Ore D. Col. « L’OCDE revoit à la baisse le PIB italien pour 2020 » : « L’OCDE reste pessimiste sur la croissance mondiale. Les prévisions sont également négatives pour l’Italie, dont le PIB de 2019, tablé à 0%, devrait passer à +0,4% (soit -0,2% par rapport aux prévisions initiales). D’où l’intervention du président du patronat Confindustria, C. Boccia, ‘’il faut une intervention de moyen terme pouvant mettre au centre la compétitivité des entreprises, l’augmentation de l’emploi à partir de l’activation des chantiers et de la question infrastructurelle’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, D. Martirano : « Querelle sur Di Battista, qui dit ‘’le PD est hypocrite’’» : « Le rappel à l’ordre adressé à Di Battista est arrivé comme prévu par le M5S à L. Di Maio qui a décidé de gouverner avec N. Zingaretti et M. Renzi. ‘’Méfiez-vous du PD sans Renzi, c’est un parti hypocrite. Au sein du PD, Renzi a laissé une dizaine de fidèles’’ prévient Di Battista. Et la pique la plus rude est gardée pour G. Conte ‘’je lis qu’il est resté bouche bée par la décision de Renzi. Bonjour Président !!!’’. Mais ce sont des propos qui ne perturbent pas le calme habituel du chef du gouvernement ‘’j’ai confiance dans le PD, un parti qui a décidé de manière responsable de participer à cette expérience de gouvernement’’. Du côté des démocrates, le chef de groupe Marcucci s’adresse immédiatement à ses alliés ‘’placez Di Battista sous surveillance’’ ».
ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina : « Salvini-Renzi, des étincelles sur le duel TV » : « Les premiers insultes volent sur le duel télévisé entre Matteo Salvini et Matteo Renzi, qui participeront à l’émission Porta a Porta de Bruno Vespa à la mi-octobre : ‘’ Renzi, tu es un vendu, tu préfères le défi télévisé au défi électoral ‘’, ‘’ Salvini, je vois que tu as recommencé à boire des mojitos ‘’. Ce sont déjà des étincelles entre les deux Matteo, un affrontement libre entre deux « animaux » politiques et deux champions de la communication. Deux ennemis qui se choisissent et qui, à certains égards, se ressemblent. Ils tenteront de polariser autour de leur leadership les sentiments de l’opinion publique, un spectacle où ils vont tout se reprocher et dont le résultat sera qu’ils court-circuiteront Zingaretti et Di Maio, en se consacrant l’un l’autre ».
ENTRETIEN de Silvio BERLUSCONI, Corriere della Sera, F. Verderami « Le referendum de Salvini ? Mieux vaudrait faire la loi électorale au Parlement » : « ‘’Le parcours de vie de Matteo Renzi est l’antithèse du mien. Depuis très jeune il a vécu et continue à vivre dans la politique, à l’intérieur de logiques de parti. J’ai suivi et je continue à suivre un parcours complètement différent. Et puis il a aujourd’hui la responsabilité d’avoir fait naître un autre gouvernement guidé par le M5S‘’. ‘’Je lui souhaite de réussir car je préfère, pour notre pays, une gauche moderne, européenne, loin des idéologies et des erreurs du passé‘’. ‘’Il a été l’auteur de la naissance du gouvernement le plus à gauche de l’histoire républicaine‘’. ‘’Le fait que nous utilisons un langage modéré et respectueux des institutions ne signifie pas que nous ne sommes pas une alternative à la gauche‘’.
ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, Roberto Speranza (Articolo 1), ministre de la Santé « L’alliance avec le M5S est une chose naturelle. Maintenant il faut un grand parti du travail » : « ‘’Nous avons toujours pensé que le mur de la non-communication avec le M5S devait tôt ou tard tomber. Pour nous, la naissance de ce gouvernement représente un succès car le dialogue entre le M5S et le centre gauche nous permettra de reprendre la main sur les questions sociales dont la droite s’était emparée. Pour la Santé, il faudra développer le fascicule sanitaire électronique, pour qu’un citoyen qui entre dans un hôpital puisse avoir une histoire déjà disponible aux docteurs. Sur les listes d’attente, je continuerai le plan entamé par ma prédécesseur’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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19/09/2019
HC Strache à la Fête de la Bière du FPÖ à Vienne.
Autriche. Le président du FPÖ Norbert Hofer et l’ancien vice-chancelier FPÖ et ex-président du FPÖ Heinz-Christian Strache à la Fête de la bière du FPÖ au Prater à Vienne ce 19 septembre 2019 :
Norbert Hofer et HC Strache
HC Strache et sa femme Philippa
22:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Gauland appelle l’aile conservatrice de la CDU à se distancier d'Angela Merkel.
Allemagne. Le co-président de l’AfD Alexander Gauland appelle l’aile conservatrice de la CDU à se distancier de la chancelière fédérale Angela Merkel. Gauland vise, avant tout, les élections de fin octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/16/thu...)
19:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réfugiés de l’Afrique, c’est le record des arrivées : 300 en trois jours à bord de petits bateaux"
Italie. Revue de presse.
La visite à Rome du Président de la République est en Une des médias italiens (journaux télévisés, radios, sites d’information en ligne). Les quotidiens font état d’un « nouveau chapitre » (Corriere della Sera), d’un « dégel » (Il Messaggero) dans la relation entre les deux pays. La Repubblica note que le dîner d’hier soir aura permis « d’archiver la période de provocations » qui a conduit à la plus grave crise diplomatique entre les deux pays. La Stampa note « la confirmation de vouloir travailler ensemble » en commençant par le dossier migratoire et la Libye : « Migrants, Macron rassure : ‘’nous serons avec Rome’’ » (Corriere della Sera), « Macron à Rome : oui à la relocalisation des migrants » (La Repubblica), « Conte-Macron, ouvertures sur les migrants » (Il Messaggero).
Le premier revers du gouvernement, qui a perdu un vote à la Chambre des députés visant à autoriser une enquête contre un parlementaire de Forza Italia, fait les gros titres des médias transalpins. Les commentateurs font notamment le rapprochement entre ce vote perdu et la décision hier de M. Renzi de former son propre parti politique : « Justice, tensions PD-M5S » – ‘’46 voix rejettent l’autorisation’’ (Corriere della Sera), « Conte II, premier KO » - ‘’Colère des 5 Etoiles’’ (La Repubblica), « Le gouvernement se dispute sur les fonds verts » (La Stampa), « Vents de scission même au sein du M5S » - ‘’Les renziens nient, doute sur les opposants internes de Di Maio’’ (Il Messaggero).
Journaux télévisés : La visite à Rome du Président de la République, le premier revers du gouvernement sur la Justice et les élections israéliennes font l’ouverture des JT, ce matin.
ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori : « Macron chez Mattarella et Conte : ‘’ Sur les migrants un accord possible ‘’ » : « Un dîner pour archiver la période de provocations qui a conduit à la plus grave crise diplomatique entre les deux pays et pour recommencer à travailler ensemble en Europe. Giuseppe Conte, en accueillant le Président français, a déclaré que le dialogue devait toujours être basé sur le respect réciproque, comme il convient aux pays fondateur de l’UE, même si quelques fois les opinions ne sont pas coïncidentes. Et le leader français a ajouté que parfois on n’est pas d’accord mais qu’après on se retrouve. Macron a assuré, encore une fois, qu’entre l'Italie et la France existait "une amitié indestructible". La France, par rapport à l’Allemagne, veut se limiter aux demandeurs d’asile et non aux migrants économiques et, pour le moment, il semble qu’il n’y ait pas de possibilité, de la part du gouvernement français, de rotation des ports de débarquement qui implique les côtes françaises. Macron a reporté les solutions techniques au sommet des ministres de l’Intérieur qui aura lieu à Malte la semaine prochaine mais il a aussi lancé un signal en faveur d’aides pour les rapatriements et de pénalités financières pour les pays qui ne participeront pas au mécanisme demandé par l’Italie. Après des mois de gel, il y avait plusieurs thèmes à discuter et ce nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays facilitera aussi les efforts pour une médiation en Libye. La visite du leader français a permis de jeter les bases pour une normalisation des relations sur l’axe Rome-Paris et Conte et Macron ont même décidé de relancer la rédaction du Traité du Quirinal qui structure la collaboration entre l’Italie et la France. Conte a invité Macron en Italie pour un sommet bilatéral, en début d’année prochaine, un rendez-vous traditionnel qui était tombé à l’eau l’année dernière en pleine crise diplomatique ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti « Un axe pour demander de la flexibilité à l’UE. Report en janvier pour la liaison Lyon-Turin (Tav) et Fincantieri » : «Ce voir pour fixer un rendez-vous de travail, au début de l’année prochaine, où reprendre en main les dossiers économiques les plus importants. Certains sont bloqués depuis 2017 et d’autres (TAV, Stx-Fincantieri, Fiat-Renault) sont plus récents. L’intérêt français pour certaines industries italiennes s’ajoute à l’envie d’avoir l’Italie à son côté quand il faudra demander plus de flexibilité et d’investissements à Bruxelles. La complicité entre Macron et Conte sera très utile dans les prochains jours à leurs ministres de l’Économie. Malgré les différences hier soir, on constate l’intérêt commun de montrer aux leaders souverains Matteo Salvini et Marine Le Pen que l’Europe peut être capable de trouver une solution au problème des migrants. L’idée est de mettre en place un système automatique de répartition afin d’éviter que chaque navire ou bateau qui arrive ne se transforme en un problème international. La route pour arriver à un accord reste compliquée, car hier soir les intérêts nationaux se sont montrés plusieurs fois, même lors de la brève déclaration finale quand Macron a cité ‘’les mouvements secondaires’’. C’est-à-dire les 140 000 migrants arrivés en France depuis l’Italie ».
ARTICLE Fatto Quotidiano G. Gramaglia : « Macron-Conte, la paix : ‘’oui aux migrants dans l’UE’’ » : « Le climat d’hier peut être résumé par les propos de Conte ‘’j’ai anticipé à Macron l’invitation à garder en Italie le prochain sommet bilatéral. Nous le ferons au début de l’année prochaine pour renouer aussi les relations culturelles intenses’’. La visite de Macron représente l’occasion pour ‘’normaliser’’ et relancer les relations entre l’Italie et la France, après les crispations qui avaient tourmenté le premier gouvernement Conte. La visite au Palais Chigi est un signal double : le premier, interne : certains dossiers de politiques étrangères (Libye mais surtout Europe) sont suivis en première ligne par la Présidence du Conseil. La seconde, sur la Libye le vent est en train de changer. Les diplomaties sont en train d’atteler un double événement : un ministériel à l’issue de l’AGONU à New York, prévu pour la semaine prochaine et la conférence internationale que Berlin veut organiser en automne ».
COULISSES, Il Messaggero M. Ajello : « La tentation de la scission parmi les 5 Etoiles » : « Certains d’entre eux avaient une réunion top secret. Les autres envoyaient et consultaient des messages en s’éloignant de l’Hémicycle. Mais il ne s’agit pas d’une véritable conjuration. C’est toutefois une opération politique importante qui se fait. L’idée est de lancer un message fort au leadership de Di Maio, de moins en moins aimé à l’intérieur du Mouvement. Aux problèmes dus à l’exclusion de poste de pouvoir, s’ajoutent les accusations de ‘’césarisme’’, pour sa double casquette de chef politique et ministre des Affaires Etrangères. D’où la tentation de créer un groupe parlementaire pour stabiliser Conte et s’opposer à l’action de Renzi ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Des francs-tireurs sur le pacte PD-M5S » : « L’épisode du premier revers du gouvernement, qui a perdu un vote à la Chambre des députés visant à autoriser la détention à domicile pour le parlementaire de Forza Italia, Diego Sozzani, pourrait être considéré comme mineur, s’il n’y avait pas l’aspect politique qui est mis en évidence seulement quelques jours après la naissance de l’exécutif Conte II. 40 députés de la majorité, probablement tous du PD, ont voté contre cette autorisation, même s’il y avait déjà un accord avec le M5S. La signification n’est pas aléatoire, la voix des francs-tireurs exprime la résistance à accepter une sorte d’hégémonie des Cinq Etoiles sur les thèmes de la justice et des rapports avec les magistrats. Surtout lorsque, dans ce cas, la délégitimation d’un parlementaire est en jeu. L’accord n’a pas été respecté, les partisans de Di Maio et de Bonafede n’ont pas réussi à influencer le PD. Si une bonne journée commence le matin, il est difficile de nier que cet épisode est révélateur d’une relation au moins méfiante entre les deux partenaires d’une coalition cousue ensemble trop rapidement ».
DOSSIER/ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini : « Réfugiés de l’Afrique, c’est le record des arrivées : 300 en trois jours à bord de petits bateaux » : « La ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, a rencontré hier à Berlin son collègue allemand Horst Seehofer pour discuter sur un projet pour un mécanisme temporaire de répartition automatique des migrants en Europe. La ligne politique de la ministre Lamorgese reste celle de maintenir la surveillance en mer très élevée, mais la situation est compliquée parce qu’il y a un record d’arrivée de l’Afrique, 300 réfugiés en trois jours. La rencontre avec son homologue allemand a été constructive et dans un esprit de collaboration entre l’Italie et l’Allemagne, même si ces mots sont jugés comme des phrases de circonstance par le Viminal. Les problèmes à résoudre parmi les six pays « disponibles » (Italie, France, Espagne, Allemagne, Grèce et Malte) sont nombreux. Pendant que Berlin est disposée à la relocation préventive, Paris demande de distinguer les migrants économiques des réfugiés et se dit disponible à accepter uniquement les demandeurs d’asile et la Grèce insiste pour une répartition des migrants, mais cela signifierait que même l’Italie devrait accueillir les étrangers qui débarquent sur les côtes grecques ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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18/09/2019
Alice Weidel de l'AfD quitte la Suisse car elle craint les attaques contre son enfant.
Allemagne. La co-cheffe de file des élus de l'AfD à la Chambre des députés Alice Weidel quitte la Suisse.
(https://lesobservateurs.ch/2019/09/18/alice-weidel-cheff...
23:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : le politologue Torsten Oppelland estime que le prochain gouvernement sera de gauche et soutenu de l'extérieur par la CDU.
Allemagne. Thuringe. Le politologue Torsten Oppelland tient pour probable la constitution, à l’issue des élections pour le Parlement de Thuringe de fin octobre 2019, d’un gouvernement minoritaire réunissant les post-communistes de die Linke, les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes et soutenu de l’extérieur par les démocrates-chrétiens de la CDU. Oppelland estime que la CDU ne s’alliera pas avec l’AfD en Thuringe, car celle-ci a pour figure de proue Björn Höcke qui représente l’aile nationaliste du parti.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/16/thu...)
19:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le gouvernement dans les mains de Renzi."
Italie. Revue de presse.
La décision de M. Renzi de quitter le PD et de former un nouveau groupe parlementaire fait les gros titres des médias transalpins. Les observateurs évoquent notamment les « craintes » de G. Conte (Stampa) vis-à-vis d’une décision pouvant potentiellement « renforcer Salvini » (Corriere) : « Zingaretti : voici comment je changerai le PD » - ‘’Entretien du leader démocrate’’ (Corriere della Sera), « Le gouvernement des trois hommes plus un » - ‘’Renzi s’en va avec deux ministres et 40 parlementaires. L’amertume de Conte’’ (La Repubblica), « Le gouvernement dans les mains de Renzi » (La Stampa), « Renzi, le déchirement qui inquiète Conte » (Il Messaggero), « Renzi lance ‘’Italia viva’’ » - ‘’Une menace pour Conte’’ (Il Mattino), « Le vrai plan de Renzi » - ‘’objectif : arriver jusqu’à 2022 pour élire le Chef de l’Etat’’ (Il Giornale).
Journaux télévisés : La scission de M. Renzi du PD, les élections israéliennes et la visite à Rome du Président de la République française font l’ouverture des JT, ce matin.
COMMENTAIRE, La Stampa, A. La Mattina : « Matteo contre Matteo, deux kermesses le même jour » : « Matteo versus Matteo. Le face à face dans l’émission télévisée de Bruno Vespa sera la représentation de deux adversaires qui se choisissent pour polariser l’affrontement sur leur leadership. Salvini a accepté le défi de Renzi à Porta a Porta parce que tous les deux ont l’objectif de représenter le véritable et unique contrepoids de l’autre. Le leader de la Ligue a déjà son schéma prêt : peuple contre élite, d’un côté la Leopoldina des sièges et des répartitions et de l’autre la fierté d’un peuple, en rappelant le rendez-vous du 19 octobre, le même jour du rassemblement traditionnel renzien. Salvini se frotte les mains, il ne lui paraît pas réel que l’ancien président du Conseil du PD ait déjà donné le « premier coup de poignard » à Conte, Di Maio et Zingaretti. Il espère que le dard du scorpion provoquera le plus tôt possible une crise de gouvernement et définit Renzi un ‘’ charlatan ‘’ sans aucune dignité, ni honneur. Pour le leader de la Ligue c’est Renzi qui a « l’action privilégiée » de cette majorité et il tirera sur la corde de toutes les mesures les plus importantes, en mettant en grave difficulté Zingaretti. Salvini donne pour sûr que ‘’Italia Viva ‘’, le nouveau mouvement politique de Renzi, exercera une attraction fatale pour les électeurs modérés, les partisans de Berlusconi, voire Berlusconi lui-même. Mais, selon Salvini, l’autre Matteo n’ira pas loin ».
ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, secrétaire du Parti démocrate : « ‘‘ « Maintenant le PD doit regarder vers l’avenir. Matteo (Renzi) ? Je ne l’ai pas compris » (La Repubblica) : « Je m’attendais un peu au départ de Renzi car il était proche du PD mais ne participait pas à la vie du parti, je n’ai pas bien compris pourquoi. Je pense que diviser le PD est une erreur mais je crois en même temps que notre devoir est très clair : porter le PD vers l’avenir. Mieux encore, le PD peut reconstruire un espoir pour l’Italie. Nous devons recommencer à nous immerger dans la société et à nous organiser sous de nouvelles formes, au lieu de nous enfermer uniquement dans la dimension de gouvernement. J’espère que l’adieu de Renzi ne déstabilisera le gouvernement et je ferai tout pour que ça n’arrive pas. Certes, c’est un risque car avec un nouveau parti, le cadre du gouvernement change et j’en appelle au sens de responsabilité de tous. J’espère que les millions d’électeurs des Européennes reviendront vers le PD. Nous ouvrons nos portes à ceux qui ont envie de changement ».
COULISSES Il Messaggero C. Conti « Conte : une menace objective pour la stabilité » « Pour Conte, la naissance de ce troisième groupe représente un vrai problème : les négociations seront nécessairement plus compliquées. Renzi fera sans doute entendre sa voix, notamment sur la loi de finances et les nominations. Il y a aussi un autre point qui inquiète les actionnaires de majorité : dans son entretien d’hier à Repubblica, Renzi a dit vouloir se présenter comme le vrai adversaire de Salvini. Renzi aurait accéléré la scission car Conte est en train de devenir de plus en plus l’antagoniste du leader de la Ligue. Renzi veut lui arracher ce titre. Quant au Quirinal, aucune inquiétude n’a filtré : il n’y a aucun changement de majorité et il ne s’agit là que de dynamiques des groupes parlementaires ».
COULISSES Repubblica, E. Capelli « Peu de fidèles suivent l’ex-leader. Pour l’instant » : « De Nord au Sud le lent départ des fidèles de Renzi dans les communes, les régions et parmi les dirigeants du Pd a commencé. C’est une sorte de secousse, d’avertissement pour ce qui se présente comme une scission échelonnée. Avec des embûches importantes, comme sur le vote pour les élections régionales en Émilie-Romagne et Ombrie. En Toscane aussi le climat semble provisoire. Le successeur de Renzi à Palazzo Vecchio, Dario Nardella, reste dans le Pd. Même choix pour le maire de Bari, Decaro. A Milan est convoquée par Facebook l’assemblée « La scission #senzadime ».
ARTICLE, La Stampa, A. Barbera : « Les techniciens du ministère de l’Economie : ‘’ Il vaut mieux couper le revenu de citoyenneté du M5S que le Quota 100 » : « Ce sont des jours difficiles pour le ministre de l’Economie Roberto Gualtieri, il est en train de rencontrer tous ses collaborateurs pour pouvoir terminer la mise à jour du DEF (document économie et finances), avec la date limite le 27 septembre. La situation des comptes publics n’est pas aussi bonne que Giovanni Tria avait suggéré, avant de quitter le ministère. Le ministre Gualtieri devra faire des choix plus courageux, c’est –à-dire des coupes, pour pouvoir financer les mesures d’allègements fiscaux et il a affirmé que qu’il était inutile de réexaminer le ‘’ Quota 100 ‘’, pour la retraite anticipée, qui est une mesure prévue de manière expérimentale jusqu’à 2021. Au contraire, réviser la mesure du revenu de citoyenneté pourrait faire économiser plus de 2 milliards».
ARTICLE, Sole 24 Ore G. Pelosi : « Axe avec Paris sur les investissements écologiques. Traité du Quirinal, la signature en 2020 » : « Depuis hier, Rome s’est transformée en un carrefour diplomatique pour la stabilisation de la Méditerranée et la gestion du dossier migrants en vue du sommet de La Valette du 23 Septembre. Le rendez-vous le plus attendu est celui de ce soir, avec le Président français, Emmanuel Macron et Mattarella et Conte, pour reprendre le fil du dialogue entre Rome et Paris qui devrait porter, d’ici la mi-2020, la signature de l’accord du Quirinal, un accord sur tout l’état de relations culturelles, politiques et économiques entre les deux pays. Il y a juste sept mois, le gouvernement français rappelait son ambassadeur à Paris après le soutien de L. Di Maio aux « gilets jaunes ». Des sources de l’Elysée ont tenu hier à rappeler que le Président Mattarella a été ‘’le garant ces derniers mois de la continuité et de la qualité de la relation’’ franco-italienne à laquelle Macron ‘’tient beaucoup’’. Quant à Di Maio, l’Elysée estime ‘’nous ne sommes pas ici pour donner des bons ou des mauvais points. Il est aujourd’hui ministre des Affaires étrangères italien et il a déjà eu des contacts avec son homologue Le Drian. Nous ne commentons pas les épisodes du passé. La coopération va de l’avant’’. Le climat général est positif et laisse espérer que pendant la reunion de Macron au Quirinal et au dîner de travail qui suivra au Palais Chigi sera fixée la date de la prochaine rencontre bilatérale italo-française (peut-être d’ici la fin de l’année) et la réactivation du Traité du Quirinal qui sera signé d’ici la mi-2020. Par ailleurs, l’Italie et la France partagent la même position sur une adéquation du Pacte de stabilité et de croissance pouvant promouvoir les investissements productifs, notamment dans la politique environnementale écologique qui devrait ne pas figurer dans le calcul du déficit. Après l’ « ère Salvini », on recommence à discuter sur la question migratoire même si certains distinguo et pas des moindres sont toujours présents. La France est d’accord par exemple sur le système de partage des migrants mais pas pour ceux économiques. Paris insiste sur le principe du port le plus proche pour les débarquements et reste contre une rotation. Il y a par contre une entente sur la création de mécanismes européens de facilitations pour les politiques d’accueil voué à encourager les autres pays tels ceux de Visegrad à accepter les relocalisations ».
ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Le dégel Macron-Conte mais le boom des demandes d’asile freine Paris sur les migrants » : « Sept mois après le rappel à Paris de l’ambassadeur Christian Masset, après la rencontre entre Di Maio et les gilets jaunes, l’Italie tend la main et Emmanuel Macron la saisit et arrive ce soir à Rome. D’abord la rencontre au Quirinal avec le Président Mattarella, puis le dîner avec Conte. Si le Chef de l’Etat a maintenu les canaux diplomatiques avec les cousins d’outre-alpes, cela n’a pas été le cas pendant ces 14 mois de l’exécutif M5S-Ligue. Etant donné le format de la visite, Macron ne rencontrera pas le nouveau ministre des Affaires étrangères et sur les sept mois de bras-de-fer diplomatiques, il fera tomber un silence éloquent. L’Elysée a reconnu à Mattarella le médite d’avoir ‘’garanti les relations avec Rome’’ et Macron aura l’opportunité de le répéter pendant son entretien au Quirinal. Pour Conte les priorités sont les migrants et la loi de finances. Paris aussi semble d’accord pour chercher un critère unique d’accueil et de répartition. Macron partage la nécessité d’accélérer les accords européens sur les rapatriements, de revoir le traité de Dublin, ainsi que de chercher un mécanisme de pénalisation pour ces pays européens qui refusent les quotas. Sur la rotation des premiers abords, les positions entre Italie, Malte, France et Espagne sont encore distantes. La coïncidence de la présence à Rome du Premier ministre Sarraj ne sera pas l’occasion d’une rencontre à trois, même si la France joue un match important dans le Nord de l’Afrique et s’il a contribué pas mal à déstabiliser la Libye. La question libyenne se croise avec la question migratoire et les relations avec l’Egypte. Quant à l’impasse pour l’affaire Regeni, malgré les intérêts économiques très forts entre Rome et le Caire, là aussi la contribution de la France pourrait se révéler décisive »
ARTICLE Corriere della Sera F. Sarzani « Migrants, l’Italie accélère sur le pacte » : « Le Président français Emmanuel Macron arrivera aujourd’hui à Rome, alors que la ministre de l’Intérieur Lamorgese se rendra en Allemagne et demain elle rencontrera son homologue auprès de son ministère. En vue du sommet européen de la semaine prochaine, l’Italie est en train de tisser la toile de la coopération par le biais de rencontres bilatérales qui devrait renforcer ce front commun composé aussi par la France, l’Allemagne et Malte en faveur de la redistribution des migrants et surtout pour prévoir des sanctions pour ceux qui refusent l’accueil. Dans une note diffusée la veille, l’Elysée annonce qu’il y a encore des nœuds à défaire. La France veut ‘’un mécanisme stable, prévisible et automatique de répartition des personnes sauvées en mer’’, elle précise néanmoins qu’il ne faut pas ‘’remettre en discussion le principe du port le plus proche’’. Une source confirme que ‘’le vrai défi est d’assurer un rapatriement rapide dans les pays d’origine’’ ».
ARTICLE La Repubblica, A. Ginori « Macron chez Conte, mais sur le sommet les distances sur les migrants pèsent » : « ‘’Nous devons regarder en face le problème de l’immigration’’, et encore ‘’être humanistes signifie parfois être laxistes’’, E. Macron s’est exprimé ainsi à quelques heures de son arrivée à Rome. ‘’Une visite symbolique’’ a dit hier l’Elysée, soulignant que Macron est le premier leader européen à venir en Italie pour voir Conte après l’avènement du gouvernement jaune-rouge. Il ira au Quirinal rencontrer Mattarella ‘’garant de la relation bilatérale dans la dernière et difficile phase’’ souligne l’Elysée. France et Italie ont des intérêts convergents pour qu’il y ait de nouvelles politiques d’expansion européenne. Le chapitre le plus épineux concerne l’immigration. Macron et Conte veulent passer de l’état d’urgence des débarquements à un mécanisme ‘’stable et durable’’ sur la gestion des migrants secourus en Méditerranée. La solidarité de Paris sera maintenant renforcée, mais pas à n’importe quel prix, explique l’entourage du Président. La position française reste ferme sur plusieurs points, et aussi sur le contrôle des frontières de Vintimille et Bardonecchia qui, dit l’entourage de Macron, ‘’a lieu au sein des accords de Schengen et en collaboration avec les autorités italiennes’’ ».
ENTRETIEN de Peter Szijjarto, ministre des Affaires Etrangères de la Hongrie : « ‘’ La Hongrie n’accepte pas des quotas. Aucun chantage de Rome et de l’UE ’’ » (La Stampa) : « ‘‘ Nous avons déjà dépensé un milliard pour lutter contre l’immigration clandestine et nous avons bloqué les migrants. Le système des quotas obligatoires est encore à l’étude et nous continuons de lutter, mais la bonne réponse à la crise n’est pas celle d’ouvrir les ports et les frontières pour relocaliser les migrants clandestins sur la base de ces quotas. C’est aussi l’intérêt de l’Italie, qui risque de favoriser les trafiquants d’êtres humains. La question n’est pas de revoir le traité de Dublin, l’Italie doit d’abord établir ses priorités. La Hongrie est solidaire avec les pays européens et a dépensé un milliard pour protéger ses frontières, ses policiers et ses militaires. Punir un pays qui défend l’Europe ? Ce serait un chantage et un contresens, contraire même aux normes UE ‘’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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17/09/2019
Thierry Baudet au Discours du Trône.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet au Discours du Trône :
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