08/05/2019
Le Forum voor Democratie crée quatre commissions.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet met en place quatre commissions afin d’organiser son futur développement. Ces commissions soutiendront la direction du parti. Les commissions ont chacune un objectif :
1/ le développement des idées du parti
2/ le recrutement de nouveaux cadres
3/ coordonner les activités dans les provinces
4/ la récolte de fonds auprès des donateurs
21:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Munich : débat avec des représentants de quatre partis patriotiques.
Allemagne, Italie, Autriche, Belgique (Flandre). Le 6 mai 2019, à l‘initiative du candidat de l’AfD (Allemagne) aux élections européennes Markus Buchheit, un débat a eu lieu à Munich en Bavière en présence de Franz Obermayr (FPÖ-Autriche), de Marco Tirapelle (Ligue-Italie) et de Dominiek Lootens (Vlaams Belang-Belgique (Flandre)).
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Franz Obermayr (FPÖ), Markus Buchheit (AfD), Marco Tirapelle (Ligue) et Dominiek Lootens (Vlaams Belang)
21:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
"UE : Italie, croissance au minimum, et déficit à 3.5% du PIB en 2020."
Italie. Revue de presse.
L’arrestation en Lombardie, de plusieurs dizaines personnes dont des responsables politiques de la droite (Forza Italia) accusés notamment d'association de malfaiteurs, fait la Une des médias italiens : « Lombardie : pots de vin et arrestation » (Corriere della sera), « Corruption : assaut du M5S contre la Ligue » (la Stampa), « Pots de vin et mafia : la méthode milanaise » (Il Messaggero).
La Repubblica titre quant à elle sur l’affaire Siri dans la perspective de la réunion du conseil des Ministres d’aujourd’hui qui doit traiter de la question de son éventuelle démission : « Le jour du Jugement » (La Repubblica)
Il Sole 24 Ore titre sur les conséquences du déficit sur le budget italien : « Effet du déficit : la prochaine manœuvre porte sur 35 milliards d’euros » (Il Sole 24 Ore).
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Salvini, désormais faible maintenant qu’il faut assumer la vérité » : « Le raz-de-marée d’enquêtes sur la corruption a poussé hier Di Maio et Conte à élever la voix contre Salvini, à la veille de la démission de Siri du gouvernement. Les « Cinq Etoiles » veulent éviter un bras de fer au sein du Conseil des Ministres tandis que Siri affirme qu’il va poser lui-même sa démission afin de ne pas augmenter les tensions au sein de l’alliance gouvernementale jaune-verte. Le président du Conseil, doit tenir ferme face aux tensions croissantes au sein de l’alliance gouvernementale, en vue de l’échéance électorale des européennes. Cela rend la position de Salvini plus difficile : à l’intérieur de son propre parti, les incompréhensions prennent de plus en plus de place face à une alliance qui semble indéfendable, de jour en jour »
ARTICLE, Il Mattino, A. Gentili : « Le plafond des 3%, Di Maio freine Salvini mais la grande guerre se joue autour de la TVA » : «La balle de match se jouera en automne quand il faudra écrire la loi de finances. Associée aux élections européennes du 26 mai, à l’échéance de la Commission européenne le bilan est très lourd pour le gouvernement jaune-vert. L’Italie, d’après les estimations de Bruxelles, bat des records négatifs : c’est le pays européen qui a la plus faible croissance du PIB, qui fait le moins d’investissements, qui crée le moins d’emplois, qui a le plus de dettes. Si Salvini est confiant et attend « une nouvelle Europe sans austérité », Di Maio et Conte sont plus méfiants. Et à la question, où et comment allez-vous trouver les ressources pour ne pas faire augmenter la TVA sans augmenter le déficit du PIB ? La réponse est empruntée à la campagne anti-Ligue et anti-Siri des derniers jours : « les ressources seront trouvées grâce à la lutte contre l’évasion fiscale et la corruption. A cela, il faut ajouter une nouvelle coupe des dépenses et du gaspillage de l’administration publique. »
ARTICLE, La Repubblica, Sandro De Riccardis et Luca De Vito : “Forza Italia et des réseaux mafieux unis par des pots-de-vin : « ils mangent tous » » : « Les rencontres avaient lieu à « la cantine des pauvres » : le restaurant « Da Berti », à Milan, à deux pas du siège de la Région Lombardie, mais elles n’étaient pas frugales, plusieurs membres de Forza Italia ont été arrêtés. L’enquête a débouché sur la découverte d’un vaste système, qui a porté à l’arrestation de 28 personnes, dont, Pietro Tattarella, conseiller communal à Milan et candidat Forza Italia aux européennes, et Fabio Altitonante, sous-secrétaire FI à la Région, un entrepreneur de collecte des déchets, lié à la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise, a également été arrêté. Plus de 100 personnes sont sous enquêtes, toutes soupçonnées de corruption. Les juges évoquent une renaissance du « Milano da bere », période sulfureuse des années 80, qui déboucha sur le scandale Tangentopoli. De nombreuses entreprises dont l’Amsa, l’entreprise de collecte des déchets de Milan, sont soupçonnées de verser des pots-de-vin pour gagner les appels d’offres et percevoir des marchés publics. »
ARTICLE, Corriere della Sera, Maria Teresa Meli : “Zingaretti et le Mouvement 5 étoiles : il se divisera bientôt, le PD se tient prêt.» : « Le nouvel ouvrage de Zingaretti, un recueil d’écrits et de discours, s’intitule Piazza grande (Feltrinelli). Il y explique notamment son souhait de rassembler tous les déçus, en particulier ceux du Mouvement 5 étoiles. Il critique l’approche de Renzi, et son rejet du Mouvement, il prône au contraire un plus grand dialogue et ne remet pas en cause des initiatives venant des 5 étoiles, comme le revenu de citoyenneté. Il souhaite également utiliser la fiscalité, notamment sur les grandes entreprises, et les revenus élevés, pour mettre en place une meilleure redistribution des richesses. »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Beda Romano : « UE : Italie, croissance au minimum, et déficit à 3.5% du PIB en 2020. » : « Dans ses prévisions économiques de printemps, la Commission européenne prévoit une augmentation du déficit italien pour 2020, bien au-delà des limites fixées par l’UE, ainsi qu’une augmentation du chômage dû à l’introduction du revenu de citoyenneté. La dette risque également d’augmenter en 2020 (prévision de 135% du PIB), quant à la croissance, elle serait de 0.1%, ce qui place l’Italie au fond du classement par rapport aux autres pays européens. La Commission, alarmée face à un tel constat, devrait envoyer rapidement une demande de clarification des comptes publics au gouvernement Conte, avec la menace d’une mise en place d’une procédure pour déficit excessif. La Commission propose par ailleurs au gouvernement d’augmenter la TVA pour assainir les comptes publics. Cependant, les choix de Bruxelles seront marqués par la période électorale, le renouvellement de ses membres et les pressions nationales »
ARTICLE, La Stampa, M. Rosa Tomasello « Le président de CasaPound veut expulser les populations Roms : « Nous voulons les voir tous pendus » : « C’est une nouvelle guerre contre les pauvres qui est lancée dans la périphérie romaine. Les locataires de ces quartiers hurlent « Dehors, dehors ! Ils doivent partir ! ». De nouvelles tensions sont apparues et ont poussé la foule jusqu’à un camp où vivaient des gens du voyage. Cet excès de violence a été alimenté et organisé par CasaPound, une nouvelle fois. La mairie a l’intention de faire avancer les choses et de s’investir davantage dans ce quartier « ghettoïsé ». La présidente du « Municipio IV », Roberta Della Casa et la conseillère municipale pour le logement, Rosalba Castiglione, se sont rendues sur place après les violences et émeutes.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Matteo Salvini à Pavie.
Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ce 7 mai 2019 à Pavie :
Matteo Salvini parle
00:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/05/2019
L'ambassadeur US reçu par HC Strache.
Autriche et États-Unis. L’ambassadeur des États-Unis a rendu visite ce 7 mai 2019 au vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache. Parmi les thèmes abordés par les deux hommes figure une possible future visite de HC Strache aux États-Unis.
21:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sortie d'un ouvrage en italien sur Matteo Salvini.
Italie. Les éditions Altaforte publient un ouvrage-interview du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini et intitulé « Je suis Matteo Salvini ». Cette maison d’édition est proche de CasaPound. L’ouvrage est signé par la journaliste Chiara Giannini. La présence de cette maison d’édition au salon du livre de Turin provoque des remous :
https://www.lequotidien.lu/culture/un-editeur-neofasciste...
Chiara Giannini
L'ouvrage
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Environ 30% des Italiens décident s’ils vont voter et pour qui ils vont voter dans les quinze jours précédents le vote."
Italie. Revue de presse.
L’affaire de l’enquête sur le Secrétaire d’Etat de la Ligue A. Siri fait toujours les gros titres des médias transalpins dans la perspective du Conseil des ministres de mercredi qui devrait traiter de la question de son éventuelle démission : « Preuve de force sur l’affaire Siri, duel Ligue-M5S » (Corriere della Sera), « Siri, le jour du jugement prévu pour mercredi » (La Repubblica), « Siri, nouvelle enquête sur des achats d’immeubles douteux » (Il Messaggero), « Le Parquet de Milan enquête sur Siri » (Fatto Quotidiano).
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Di Maio et Salvini et le risque d’un détachement de la réalité » : « S’il est vrai que les deux alliés de gouvernement ont décidé de se livrer bataille pour se partager le bassin d’électorat, il n’est pas dit que le résultat soit celui attendu. L’effet collatéral pourrait être celui d’un détachement de la réalité. Encore hier, le M5S et la Ligue se livraient bataille sur l’affaire Siri, donnant l’idée d’une majorité autoréférentielle qui se focalise uniquement sur la compétition électorale, oubliant ce qui est en train de se passer. Comme cela avait été fait avant eux par Renzi, Di Maio et Salvini ne s’intéressent qu’à leurs intérêts et leurs étendards alors que des évènements graves se déroulent dans le pays. Comme le drame de la petite Noemi blessée à Naples par un projectile de la Camorra. On assiste à un bras-de-fer qui a lieu alors que certaines mesures-clé tournent à vide : par exemple le décret ‘’débloque-chantiers’’. Sans un accord sur les chantiers à débloquer et quels commissaires à nommer, ces normes risquent la paralysie ».
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, E. Buzzi : « Les soupçons du leader 5 Etoiles : Matteo veut la rupture, après les élections avec la droite » : « Une double ombre s’installe : celle du Conseil des ministres de demain, qui pourrait marquer un véritable tournant dans l’histoire de l’exécutif Ligue-M5S et celui – parallèle – des soupçons. Luigi Di Maio et les Cinq Etoiles sont en train de se convaincre que la position de Salvini et de la Ligue sur l’affaire Siri s’explique par des motivations qui vont au-delà de la question personnelle du Secrétaire d’Etat. Selon le Mouvement, le plan de Matteo Salvini est de faire tomber le gouvernement et de revenir avec Silvio Berlusconi, pour réorganiser des élections avec le « vieux centre droit », après une parenthèse technique pour la prochaine Loi de Finances ».
ARTICLE, Il Messaggero, A. Bassi et A. Gentili « Coupes des dépenses et réductions, le gouvernement prévoit déjà l’année 2020 » « J. Katainen, le vice-président de la Commission européenne, a utilisé des paroles prudentes en ce qui concerne Rome. En effet, la situation des comptes italiens ne s’est pas « nécessairement aggravée » d’après lui. La récession tant redoutée ne s’est pas encore réalisée, et elle ne se réalisera sans doute pas, selon les prévisions actuelles de Bruxelles. Si le gouvernement actuel réussit à résister aux crises qui secouent le Palazzo Chigi, au lendemain du vote du 26 mai, il sera alors l’heure du bilan. Pour le moment, l’heure est aux divisions : Salvini proclame l’efficacité qu’aurait immédiatement la flat tax tandis que Di Maio répète qu’il est contre cette taxe qui va servir exclusivement aux « riches ». C’est le schéma opposé sur le salaire minimum : Di Maio et les Cinq Etoiles s’empressent de faire passer cette décision de gouvernement tandis que les membres de la Ligue font obstacle. Mais les résultats électoraux nous indiqueront si c’est ce gouvernement qui décidera de la manœuvre économique à effectuer pour l’année prochaine. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Et en Europe, Salvini isolé par ses amis » : « A moins de trois semaines des élections européennes, le véritable nœud qui peut troubler le sommeil de Salvini est celui décrit par Tonia Mastrobuoni samedi dans La Repubblica, et souligné hier par La Stampa, à savoir l’entretien du Chancelier autrichien Kurz. Ni les populaires autrichiens, ni la CSU, alliée historique d’Angela Merkel, n’ont intérêt à soutenir l’Italien, qui est porteur de requêtes totalement déstabilisatrices pour ceux qui, au contraire, défendent l’équilibre politique dont le PPE constitue depuis des années l’épine dorsale. Les derniers mois, Salvini avait tenté une approche avec les Autrichiens et les Bavarois, en tant que ministre de l’Intérieur, mais les résultats avaient été négatifs. Cela a été un coup bas très dur pour le leader de la Ligue qui espérait construire une alternative à l’Europe franco-allemande, espoir qui n’a trouvé aucun allié. Pire encore, Kurz et les autres ont confirmé qu’il n’existe, au sein de la droite qui compte en Europe, aucune compréhension envers l’Italie endettée et stagnante. Et on en comprend la raison : les partis conservateurs du centre et du Nord de l’Europe ont des électeurs qui n’ont aucune intention de prendre en compte les problèmes des Italiens. En définitive, le cadre européen est hostile à la Ligue, même plus que prévu et le résultat électoral de Salvini aura une valeur nationale mais il sera sans influence à Bruxelles et à Strasbourg. C’est le facteur de faiblesse le plus important que Salvini doit affronter une sorte de cordon sanitaire que ses opposants européens, ainsi que certains de ses amis potentiels, ont étendu autour de lui. Salvini n’a pas beaucoup de choix : pour défendre le Secrétaire d’Etat Siri, il doit accorder un espace croissant aux Cinq Etoiles dans la campagne électorale. Laisser Siri démissionner avant que Conte ne le vire est maintenant la solution la moins chère en terme politique. C’est une défaite mais pas encore une débâcle ».
ARTICLE, La Stampa, A La Mattina : Salvini au chancelier autrichien : “Vous ne pouvez pas donner de leçons à l’Italie.” : « Le gouvernement italien n’a pas beaucoup d’amis à Bruxelles et dans les capitales européennes lorsqu’il faut parler de comptes publics et de politique migratoire. Le chancelier autrichien Kurz a mis en avant la rigueur que la nouvelle Commission devra mettre en place après les élections européennes. Il demandera plus de sanctions envers ceux qui ne respectent pas les règles sur la dette publique, ou permettent aux migrants d’aller d’un pays à l’autre. Encore de la rigueur et de l’austérité pour l’Italie, l’empêchant de faire ses propres choix, alors qu’en automne arrive l’élaboration de la loi de finances pour 2020. Mais Salvini le répète : l’Italie ne prendra de leçons de personne, pas plus du Fpö autrichien, de son ami Heinz-Christian Strache, avec lequel il forme un groupe de souverainistes au Parlement européen. Concernant les propos de Kurz, il souligne qu’il est membre du PPE, tout comme Merkel, et qu’il n’est donc pas son allié. Salvini souligne que les Etats membres de l’UE doivent être libres de leurs choix budgétaires, et de leur politique fiscale, et que l’Italie a par le passé trop donné pour d’autres Etats membres. Il souhaite que le PPE se dirige vers la droite, et trouve une alliance avec les souverainistes, comme en atteste sa récente rencontre avec Orban, membre du PPE. Les propos de Kurz gênent également les 5 étoiles qui les considèrent comme une ingérence et demandent des excuses aux italiens »
ENTRETIEN d’Alessandra Ghisleri, directrice d’Euromedia Research, Il Messaggero « Un électeur jaune-vert sur quatre est désorienté par la guerre entre les leaders. » « Les électeurs de la Ligue et des Cinq Etoiles ne cessent de faire cette demande : pourquoi les leaders ne vont pas dans la direction qu’ils avaient indiqué au début. Je serai probablement surprise des résultats des élections. En effet, environ 30% des Italiens décident s’ils vont voter et pour qui ils vont voter dans les quinze jours précédents le vote. Quant à l’influence de l’affaire Siri sur les électeurs, cela dépendra de l’évolution des évènements et du timing par rapport aux élections. En tous cas, les Italiens sont toujours très sévères face aux cas de corruption au sein du gouvernement, que cela soit vrai ou présumé. La force de ces deux partis est d’avoir donné une solution aux demandes des gens et d’avoir identifié un ennemi commun pour les électeurs. Mais ce mécanisme n’est pas facilement durable, après les élections ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un restaurant discrimine la direction de l’AfD en l’accusant de discriminer.
Allemagne. Les dirigeants de l’AfD, qui désiraient manger ce 6 mai 2019 au sein du restaurant Bocca di Bacco à Berlin, se sont vus refuser la réservation par la direction de l’établissement car, selon celle-ci, l’AfD « discrimine et discrédite ».
Les dirigeants de l’AfD devant prendre part à ce repas étaient le co-dirigeant du parti Jörg Meuthen, la co-dirigeante du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel, le co-dirigeant du parti et co-dirigeant du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alexander Gauland et le dirigeant exécutif du groupe des élus à la Chambre des députés Bernd Baumann.
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/05/2019
17ème anniversaire de l'assassinat de Pim Fortuyn.
Pays-Bas. Le 6 mai 2002, à 18h05, soit neuf jours avant les élections législatives, le dirigeant de la Liste Pim Fortuyn, Pim Fortuyn, était assassiné par le gauchiste Volkert van der Graaf. Ce dernier est sorti de prison en 2014.
Pim Fortuyn : "À votre service !"
22:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors d'une conférence de presse aux côtés de Strache, Orban lâche le candidat du PPE Manfred Weber.
Hongrie et UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban (Fidesz) annonce retirer son soutien à la tête de liste du Parti populaire européen (PPE) Manfred Weber (CSU) en vue des élections européennes, l’accusant d'avoir, par ses propos, offensé son pays.
Viktor Orban a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse tenue à Budapest aux côtés du vice-Premier ministre autrichien et président du parti patriotique FPÖ Heinz-Christian Strache.
(Manfred Weber avait déclaré que, non seulement, il n'avait pas besoin des suffrages hongrois pour devenir président de la Commission, mais aussi qu'il ne voulait pas des suffrages hongrois pour devenir président de la Commission.)
19:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Di Maio : si tout saute, la ligue sera coupable devant les marchés."
Italie. Revue de presse.
La presse souligne les tensions au sein du gouvernement en raison de l’enquête visant un secrétaire d’Etat de la Ligue : « Gouvernement dans le chaos, insultes entre alliés » (Corriere della Sera), « Siri, mystère sur un appartement acheté avec l’argent de la République de Saint-Marin » (Fatto Quotidiano).
Les prévisions de la Commission européenne sur les comptes italiens sont aussi reprises en Une. Les articles anticipent les demandes de la Commission envers l’Italie pour qu’elle réduise son déficit et évite ainsi une procédure d’infraction. La presse transalpine reprend largement les commentaires du Premier Ministre Autrichien appelant à des sanctions de l’UE contre les pays qui ne respecteraient pas les règles en matière budgétaire : « Les paramètres sur la dette dépassés, Kurz : ‘’l’Italie met en danger l’UE’’ » (La Stampa), « UE : ‘’une loi de finances rectificative dure au printemps » – ‘’Demain les prévisions, l’Italie risque une procédure d’infraction. Le gouvernement, divisé, attend l’après-élection européennes’’ (Il Messaggero), « UE : budget sévère ou sanctions » (Il Mattino).
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, M. Pucciarelli : « Les deux gouvernements » : « Il y avait un temps où la Ligue et le M5S essayaient désespérément de cacher leurs différences. Par exemple, si l’allié insérait dans une loi une amnistie fiscale, on allait à la télévision pour évoquer des complots et des manipulations présumées ; ou encore s’il y avait des différences sur la ligne Lyon-Turin (TAV), on reportait toute décision après les élections européennes, en niant les désaccords. Mais maintenant, les échecs répétés et les sondages en chute libre ont poussé les Cinq Etoiles à se libérer de l’emprise de l’allié, surtout après la baisse de consensus due à la décision du Mouvement de voter contre la levée de l’immunité pour Matteo Salvini dans l’affaire Diciotti. Et ce qui était une guerre souterraine sur certains points-clés dans le contrat de gouvernement est devenu une guerre balkanique. Le premier véritable affrontement a été sur l’amnistie fiscale, une espèce de défense des capitaux à l’étranger et l’impunité pour ceux qui ne payaient pas les impôts. Et puis la Ligue a tenté de forcer les choses sur d’autres thèmes, par ailleurs importants pour le M5S : la lutte contre les forages, contre les incinérateurs, contre les impôts sur les voitures polluantes. Le résultat est un compromis éternel. Comme sur la TAV, pour laquelle Salvini continue de promettre la réalisation, comme d’ailleurs sur le thème de l’autonomie régionale. Il y a beaucoup de questions qui ont été exagérées et d’autres qui sont restées ouvertes, comme la procédure pour bloquer la prescription dans le projet de loi anti -corruption de la part du M5S, définie par la ministre de l’Administration Publique Giulia Bongiorno (Ligue) comme «étant une véritable bombe nucléaire ou comme le sauvetage de l’Alitalia ou comme la bataille identitaire menée par le Mouvement lors du congrès sur ‘’ la famille traditionnelle ‘’ de l’extrême droite à Vérone, où Salvini est allé parler. Le mouvement a choisi de mettre en avant le jour de la libération contre le nazisme/fascisme le 25 avril, que le Ministre de l’Intérieur avait refusé de fêter. Ainsi, il s’est engagé dans une bataille contre la tentative de la Ligue de restaurer les provinces, emblème de tous les gaspillages ».
ARTICLE La Stampa F. Capurso « Di Maio : si tout saute, la ligue sera coupable devant les marchés » : « Plus que les convenances politiques, la convoitise du pouvoir ou le contrat de gouvernement, ce sera surtout la peur des marchés qui éloignera la possibilité d’une crise du Palais Chigi. ‘’Nous tiendrons le coup’’, assurent Salvini et Di Maio à leurs fidèles. Selon les raisonnements du chef du M5S Di Maio, ‘’nous sommes allés trop loin et il n’y a pas les conditions pour faire tout sauter. Ce n’est plus un jeu que la Ligue peut faire, désormais’’ ».
ARTICLE, La Stampa, « Le défoulement de Giorgetti (Ligue, Secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil des ministres) : le bras de fer sur la liaison Lyon-Turin (TAV) était une bonne occasion de rompre » : «Le président du Conseil des ministres, Giuseppe Conte et Luigi Di Maio tiennent bon et ne lâchent rien : Armando Siri devra démissionner du gouvernement. Matteo Salvini ne peut pas se battre contre cette décision et être à l’origine d’une nouvelle crise. En s’entêtant sur ce cas judiciaire, il mettrait fin à l’alliance jaune-verte. Le leader de la Ligue n’a aucune intention de commettre cette erreur. Giancarlo Giorgetti l’a dit de manière claire « Si nous avions rompu sur la TAV, cela aurait eu un sens et la Ligue serait aujourd’hui à 40% des voix ». Le problème ce n’est pas la démission de Siri mais, qu’au prochain tour, Salvini rompe réellement avec le gouvernement sur un terrain qui lui convient. Après la démission de Siri, les Cinq Etoiles pourraient de nouveau brandir la « bannière jacobine » de la justice et révéler d’autres scandales. Les questions économiques seront tranchantes et auront le dernier mot dans le gouvernement Conte. Salvini n’a pas confiance en Conte et ne le considère pas comme impartial. Ce sera sur des questions économiques essentielles pour l’Italie et pas sur le cas de Siri que les partis se diviseront. »
ARTICLE, Corriere della Sera, Marco Cremonesi : “Le dernier avertissement de Salvini aux 5 étoiles : ne parlez plus, moi je ne change pas d’idée” : « Salvini indique qu’en homme fidèle, il n’est pas habitué à lâcher les personnes avec lesquelles il a fait un bout de chemin. Il critique le manque de rapidité des magistrats italiens, qui n’ont toujours pas auditionné Armando Siri. Salvini a été attaqué par les 5 étoiles sur la sécurité déficiente de Naples après les récents coups de feu dans la ville, le vice-premier ministre a répondu par les chiffres : entre 2018 et 2019, les délits ont baissé de 15% en Italie. Salvini critique vivement la maire de Rome Virginia Raggi, notamment sur la propreté de la ville, et les salaires excessifs maintenus à la RAI. Concernant la démission de Siri, il ne change pas : « Ce n’est pas un crime d’avoir un prêt, zéro irrégularité. »
EDITORIAL, Corierre della Sera, Paolo Mieli : « Les 5 étoiles déguisés en parti de gauche » : « Le Mouvement 5 étoiles espère éviter la débâcle (les derniers sondages leurs attribuent un score inférieur à 20%). Les élections européennes sont très défavorables au Mouvement, qui n’a rien à dire sur l’Europe, et est plein de confusions concernant la politique internationale. Au contraire, la Ligue ne cesse de croître. De ce fait, Di Maio a relancé la compétition avec la gauche, pour contrer la montée de Salvini. L’affaire Armando Siri a offert à Di Maio une opportunité inespérée : elle monopolise l’attention depuis de longues semaines. Et Salvini va, cette semaine, être dans l’obligation de se séparer de son imprudent sous-secrétaire d’Etat des infrastructures et des transports. Ce sera une victoire pour Conte et Di Maio. Par ailleurs, Di Maio se présente comme le leader d’un parti qui se réclame des valeurs de la Résistance, et met le doigt sur les liens de Salvini avec Casa Pound, situation paradoxale pour un homme ayant grandi dans un environnement fasciste. C’est une occasion de se rapprocher du Parti démocrate, mais Di Maio a rejeté de manière grossière la main tendue par Graziano Delrio, un important membre du PD. Celui qui semble prendre une voie judicieuse se nomme Nicola Zingaretti, le nouveau secrétaire du PD, celui-ci a ajouté à son discours anti-Ligue, de vives critiques du Mouvement 5 étoiles. Zingaretti sait qu’un des principaux enjeux des élections européennes se trouve dans le résultat des 5 Etoiles par rapport au PD. Mouvement 5 étoiles qui peut être un important vivier de voix pour Zingaretti et le PD. »
ENTRETIEN de Sebastian Kurz, Chancelier [social-chrétien] du gouvernement autrichien « Plus de rigueur pour éviter que l’Italie mette en danger l’Europe » (La Stampa): « ‘’Nous nous libérerons de la crise uniquement avec l’existence de sanctions claires contre les Etats membres qui créent de l’endettement. Nous devons tous travailler pour réduire notre rapport déficit/PIB et respecter les règles du Pacte de stabilité. Des règles inflexibles aideront à éviter que l’Italie, par exemple, finisse par devenir une nouvelle Grèce en raison d’une politique d’endettement irresponsable. C’est aspect doit être géré par un nouveau traité. C’est seulement de cette manière que nous éviterons que l’Italie mette en danger toute la zone euro. La question migratoire ? Celui qui migre de manière illégale ne doit pas pouvoir arriver en Europe centrale mais doit être secouru, arrêté et refoulé aux frontières externes. Il y a un engagement pour aider les pays qui se trouvent aux frontières extrêmes de l’Union, comme l’Italie et la Grèce, mais si des Etats-membres continuent à laisser entrer des immigrés clandestins vers l’Europe centrale et ne respectent pas leurs obligations, des sanctions claires seront nécessaires’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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05/05/2019
Jimmie Åkesson : "Les crimes sexuels et de gangs sont de la délinquance importée."
Suède. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson déclare : « Les crimes sexuels et de gangs sont de la délinquance importée. »
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine à Bruxelles.
France et Belgique. La dirigeante du Rassemblement National (France) Marine Le Pen s'est rendue ce 5 mai 2019 à Bruxelles en Belgique afin de rendre visite au Vlaams Belang et de tenir une conférence de presse aux côtés du président du parti nationaliste flamand Tom Van Grieken et de la tête de liste pour les élections à la Région bruxelloise Dominiek Lootens-Stael.
[Les élections régionales et fédérales auront lieu en Belgique le jour des élections européennes.]
Dominiek Lootens-Stael, Marine Le Pen, Tom Van Grieken "Nos gens d'abord".
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : récolte de signatures de la Ligue en faveur de la castration chimique pour les pédophiles.
Italie. Plus de 50.000 personnes ont signé ce samedi 4 mai 2019, à travers le pays, la pétition de la Ligue en vue de l’application de la castration chimique pour les pédophiles.
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04/05/2019
Irlande du Nord : l’UKIP perd ses élus locaux.
Royaume-Uni. Irlande du Nord. Lors des élections locales de ce 2 mai 2019, l’UKIP obtient 0,4 % et passe de 3 à 0 élus.
21:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Photos : Johann Gudenus au meeting de l’AfD à Pforzheim.
Allemagne et Autriche. Johann Gudenus, qui est le dirigeant administratif du groupe des élus FPÖ à la Chambre des députés (Autriche), a pris, le 3 mai 2019 à Pforzheim au Bade-Wurtemberg (Allemagne), à un meeting électoral de l’AfD en présence du co-dirigeant du parti Jörg Meuthen et de la co-présidente des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel.
"Europe des patries. L'AfD rencontre le FPÖ."
Alice Weidel (AfD), Johann Gudenus (FPÖ) et Jörg Meuthen (AfD)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/30/joh...)
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Munich : le tribunal administratif autorise un meeting de l'AfD interdit par le maire.
Allemagne. Ce 4 mai 2019, le tribunal administratif de Munich a déclaré, à la suite d’une procédure introduite en urgence, que l’interdiction prononcée à l’encontre du meeting du dimanche 5 mai de l’organisme de jeunesse de l’AfD JA par la ville de Munich [dirigée par un maire social-démocrate] est illégale. Le meeting aura donc bien lieu.
Parmi les orateurs figurent le tenant de l'aile nationaliste de l'AfD, président de l'AfD de Thuringe et chef de file des élus de l'AfD au Parlement de Thuringe Björn Höcke et le chef de file des élus de l'AfD au Parlement de Bavière Katrin Ebner-Steiner.
19:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2019
Fort recul de l'UKIP lors des élections locales en Angleterre.
Royaume-Uni. Angleterre. Lors des élections locales du 2 mai 2019, l’UKIP perd 145 sièges de conseillers et tombe à 31 sièges. Le Brexit Party avait décidé de ne pas se présenter.
(https://www.bbc.com/news/topics/ceeqy0e9894t/england-loca...)
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Marine à Sofia.
Union Européenne. Marine Le Pen (Rassemblement National-France) et Gerolf Annemans (Vlaams Belang-Belgique (Flandre) et président du MENL) ont pris part à une conférence de presse ce 3 mai 2019 à Sofia en Bulgarie à l’invitation du parti bulgare Volya. Radim Fiala (SPD-Tchéquie) et Ludovit Goga (SME Rodina-Slovaquie) ont également été présents.
Radim Fiala (SPD-Tchéquie), Gerolf Annemans, Marine Le Pen et Veselin Mareshki (Volya)
Radim Fiala, Gerolf Annemans, Marine Le Pen, Veselin Mareshki, Ludovit Goga
"Meeting du MENF. Pour une Europe des nations souveraines."
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"Conte torpille Siri et défie la Ligue"
Italie. Revue de presse.
L’enquête pour corruption du secrétaire d’Etat de la Ligue A. Siri fait les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment la décision du Président du Conseil G. Conte de demander la révocation du secrétaire d’Etat lors du prochain conseil des ministres. Les observateurs évoquent un « revers » pour M. Salvini : « Conte défie Salvini : que Siri s’en aille » - ‘’Salvini : il faut que l’on m’explique’’ (Corriere della Sera), « Conte torpille Siri et défie la Ligue » (La Stampa), « Fracture multiple » - ‘’Di Maio fait pression, Conte torpille Siri, Salvini pris de court’’ (La Repubblica), « Siri, le revers de Conte à la Ligue » (Il Messaggero, Il Mattino), « Siri, une leçon de morale de Conte à Salvini » (Fatto Quotidiano).
La visite du Président de la République italienne S. Mattarella en France est également reprise avec couverture photographique en Une : « Mattarella et Macron sur la tombe de De Vinci » (Corriere della Sera), « Mattarella et Macron célèbrent les valeurs communes » (La Stampa), « Mattarella-Macron, la paix de Léonard De Vinci » (Il Messaggero)
COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito « L’affaire Siri et le chaos dans le gouvernement » : « Avec l’affaire Siri, deux questions sont soulevées. La première concerne Armando Siri lui-même. La deuxième question qui émerge est la liberté et l’agilité de l’exécutif. Et désormais, le gouvernement est entré dans le chaos. La responsabilité politique est une chose bien différente selon les juridictions et répond à des règles diverses. Pour des raisons simples : qui demande aux citoyens des voix, et obtient d’eux un mandat, est alors soumis au rapport de confiance électeurs-élus. Ainsi, on peut considérer que le bon gouvernement est sacrifié sur l’autel des votes ; que le bien du pays a disparu en faveur des partis dirigeants : La Ligue et le Mouvement Cinq Etoiles. Mais peut-on vraiment encore croire que le gouvernement peut encore aller de l’avant ? Un exécutif ostensiblement divisé, ne peut que diviser le pays. Le « gouvernement du changement » est une formule reprise par les militants. En réalité, il s’agit plus de magouilles que de changements. Des conflits constants rythment la vie politique car personne n’est d’accord sur rien. Mais, afin de conserver leurs pactes d’alliance et leur pouvoir, les camps mettent en place des compromis fragiles. Allant même jusqu’à trahir les citoyens »
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, « La colère du Président du Conseil contre la Ligue : « L’incorrection inouïe de Siri » « Depuis lundi soir, Giuseppe Conte pousse Armando Siri à démissionner. Ce dernier, a affirmé devant les journalistes et les caméras qu’il était innocent mais qu’il acceptait de démissionner seulement après 15 jours d’interrogatoire. Quant à Conte, alors qu’il était patient jusqu’alors, il a finalement lâché prise : « C’est une incorrection inouïe ». Au téléphone avec le leader des Cinq Etoiles, Luigi Di Maio, il ajoute : « Ils veulent me mettre en difficulté. Je ne suis pas un juge. Ce n’est pas à moi de trancher ou non sur la culpabilité de Siri. C’est une affaire politique insoluble. »
ARTICLE Il Sole 24 Ore, M. Perrone « Les relations entre la Ligue et le M5S au plus bas. Di Maio rassure : pas de crise » : « Des provinces à la ‘’flat tax’’, du revenu de citoyenneté aux autonomies, c’est un véritable duel à distance entre Luigi Di Maio et Matteo Salvini. Une tension croissante qui culmine avec l’annonce de la part du Président du Conseil de la proposition de révoquer le Secrétaire d’Etat Armando Siri. La réaction de Salvini, pourtant, ne laisse pas penser à une crise imminente. L’improbabilité d’une crise n’évitera pas toutefois, d’ici le 26 mai, un affrontement sans règles entre les deux partis de majorité. Le M5S est en difficulté dans les sondages et Di Maio a besoin de s’émanciper de son allié. Si la crise est exclue, l’effritement du rapport personnel entre Salvini et Di Maio laisse des séquelles qui seront difficilement oubliées. Le risque d’incidents n’est pas exclu ».
ARTICLE, La Stampa, « Orban prépare la sortie du PPE et l’alliance avec Salvini » : « Le leader de la Ligue a rencontré le Premier ministre hongrois à Budapest. Salvini et Orban imaginent une Europe composée d’Etat-Nations fort, avec des frontières fermées aux migrants, des compétences reprises à Bruxelles comme la sécurité, ou la révision des accords commerciaux et financiers avec ces pays africains ou asiatiques qui ne facilitent pas le rapatriement de leurs citoyens. Le ministre de l’Intérieur mise sur l’entrée d’Orban – qui est désormais à un pas de sortir du PPE, dans l’alliance populiste-souverainiste. Après les élections, assure le Premier ministre hongrois, il évaluera et fera son choix pour décider où iront les députés qu’il parviendra à faire élire. Entretemps, la crise à Rome sur l’affaire Siri ternit la mission hongroise de Salvini qui tente de ne pas s’occuper de ‘’questions locales’’. Toutefois, l’objectif de sa mission est accompli : il est le point de repère des souverainistes, avec à ses côtés son ami Viktor : ‘’nous avons arrêtés les migrants venant de la mer, les Hongrois ceux venant par les routes terrestres, c’est formidable’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Matteo Salvini et Viktor Orban à Budapest
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02/05/2019
Hollande du Sud : le Forum voor Democratie devrait participer à l'exécutif.
Pays-Bas. Province de Hollande du Sud. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet, les libéraux de droite du VVD et les démocrates-chrétiens du CDA ont conclu un accord de négociation qui doit constituer la base afin de former l’exécutif de la province. Les trois partis sont d’accord dans les domaines de la mobilité, de l’énergie et du climat. Ils ont ensemble 25 sièges au sein du Conseil provincial et doivent avoir au moins 28 sièges pour former une majorité. Cela signifie qu’au moins un autre parti doit se mettre d’accord avec eux.
(https://lfverkiezingen2019nllive.appspot.com/public/build...) (Cliquez sur "kaart" puis "Zuid-Holland")
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/02/hol...)
21:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Henk Otten n’est plus le futur dirigeant du groupe des élus du FvD au Sénat.
Pays-Bas. Le Forum voor Démocratie (FvD) a déclaré ce lundi 29 avril 2019 que Henk Otten n’est plus le futur dirigeant du groupe des élus du parti au Sénat. Le dimanche 28 avril 2019, l’ensemble des candidats du parti pour les élections [indirectes] du Sénat ont décidé que le numéro deux de la liste Paul Cliteur sera le porte-parole de la liste jusqu’à l’installation du Sénat le 11 juin 2019.
[Paul Cliteur a publié de nombreux ouvrages.]
Henk Otten a présenté des excuses pour les erreurs commises, y compris pour la transaction bancaire corrigée. Il reste candidat à l’élection au Sénat pour le Forum voor Démocratie.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/25/hen...)
20:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini et Viktor Orban inspectent la frontière hongroise.
Hongrie et Italie. Le vice-Premier ministre italien, ministre de l’Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini et le Premier ministre hongrois (Fidesz) Viktor Orban ont inspecté la frontière méridionale de la Hongrie ce 2 février 2019.
Matteo Salvini et Viktor Orban
18:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Carte : résultats de Vox par municipalité.
Espagne. Lors des élections législatives du 28 avril 2019, Vox n’a pas obtenu de bons résultats en Catalogne (3,6 %), au Pays Basque (2,21 %), en Navarre (4,83 %), en Galice (5,27 %), aux Îles Canaries (6,08 %).
[Vox a obtenu au niveau de l’ensemble du pays 10,26 %.]
Résultats de Vox par municipalité
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Si l’Italie sort de la récession, au Sud, la crise profonde demeure."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis : « Salvini dit non au président du Conseil : Siri ne démissionne toujours pas » : « Armando Siri (Ligue), Secrétaire d’Etat délégué aux transports et aux Infrastructures, faisant l’objet d’une enquête pour corruption, est encore là. Pour le moment, il n’a pas démissionné, parce que Matteo Salvini ne lui a pas ordonné de le faire. Même si le Président du Conseil Giuseppe Conte le lui a demandé lundi soir, lors d’une rencontre au Palais Chigi, et même si Conte l’a également demandé à Salvini hier, pendant leur mission à Tunis. La position de Siri est toujours plus fragile au sein d’un gouvernement qui ressemble à un baril de poudre, otage des contradictions et des différences. L’activisme du Président du Conseil ne suffit pas même si Conte, médiateur, cherche toujours un point d’équilibre. Di Maio demande la démission de Siri avec insistance, Salvini tient sa ligne, pour se montrer fort et au milieu des poisons et des calculs politiques, il ne reste que la distance entre les deux vice-présidents du Conseil qui maintenant frise la question personnelle ».
ARTICLE La Repubblica G. De Marchis « La fragilité du leader Berlusconi déchaîne la course aux préférences au sein de Forza Italia »: « La peur pour la santé s’accompagne de celle d’un « mini-putsch ». Le climat de soupçon est typique d’un parti « personnel », d’une monarchie avec sa cour, où tout naît et tout meurt avec son roi. A l’intérieur de Forza Italia, on parcourt les noms dans les listes pour voir qui pourrait participer aux élections pour son propre intérêt. L’ordre donné par l’écurie est clair : les candidats doivent demander aux électeurs de donner trois préférences dont l’une d’elles doit être Berlusconi, qui est chef de liste. Pour les candidats masculins, ils devront demander une préférence pour eux, une pour la candidate féminine (obligatoire) et l’autre pour le Président Berlusconi. Est-ce que cela marchera vraiment ainsi ? Et si quelqu’un devait obtenir plus de voix que son chef de liste ? Il y a quelque chose qui échappe au contrôle de Forza Italia et tout dépend de la présence de plus en plus rare de Berlusconi. Cela favorise un climat difficile ».
ARTICLE La Repubblica S. Folli « Le PD, les 5 Etoiles et les deux scénarios après les élections du 26 mai »: « A moins d’un mois des élections, ce n’est pas une surprise si les signes d’un possible accord entre le PD et le M5S ont immédiatement été démentis. Cela pourrait irriter un certain nombre d’électeurs. Mais aussi parce que cette hypothèse ne semble pas vraisemblable. Si le M5S devait sortir des élections fortement amoindri avec une non-victoire du PD de Zingaretti (les uns et les autres étant à environ 20% des intentions de vote) cela rendrait peu crédible un ‘’pacte entre perdants’’. Si le PD devait en revanche répéter l’exploit de l’Espagnol Sanchez et si le M5S devait contenir ses pertes, terminant à 24-26%, cela ne permettrait pas pour autant la naissance d’une nouvelle majorité donnant vie à un Conte-bis ou à un gouvernement Tria [actuel ministre des Finances (Indépendant)]. Par ailleurs, Zingaretti considère les élections anticipées comme un objectif à moyen terme. Les 5 Etoiles tenteront de rester bien accrochés à la majorité actuelle. Quoi qu’il en soit, le 26 mai ouvrira un nouveau chapitre ».
ARTICLE La Repubblica F. Merlo « Il était une fois Beppe Grillo »: « B. Grillo ne sait pas qu’il est le dernier parvenu de l’aristocratie des gagnants égarés, qui représentent la noblesse la plus blasonnée d’Italie. D’abord idolâtrés, ils ont ensuite été traités de ‘’non-politiques’’, de malchanceux, de casse-pieds inutiles ou d’ingénus. L’homme qui a changé la politique italienne est devenu tellement insignifiant que même les charlatans de la ‘’terre plate’’ ne sont plus emballés par sa présence à leur congrès. Ce genre d’idoles, quand ils descendent de l’autel, ont droit d’être sifflés, ce qui signifie en Italie à peu près ce que représentait la guillotine pour la France révolutionnaire ».
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Gerardo Pelosi, : « Conte et Chahed relancent les rapports bilatéraux. En soirée un appel téléphonique au premier ministre Sarraj. » : « La Tunisie traverse depuis 2015 et le Printemps arabe une grave crise économique et sociale et est menacée par un mouvement de djihadisme radical, situation aggravée par la crise de Tripoli et les possibles infiltrations de mouvements radicaux depuis la Libye. Sans compter les divergences internes entre le président de la République Beji Caied Essebsi, et le premier ministre Youssef Chahed. De ce fait, les rapports de coopérations historiques entre la Tunisie et l’Italie, ainsi que le sommet de ces derniers jours avec la venue de Conte en Tunisie, sont de première importance pour renforcer le dialogue et stabiliser la région. Conte et Essebsi sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne la politique étrangère, en particulier concernant la crise libyenne, qui remet en cause la stabilité et l’influence régionale des deux pays. Ont été conclu durant ce sommet, des accords de coopération économique, ainsi qu’un dialogue sur la nécessité de lutter contre l’immigration clandestine, et l’infiltration de terroristes depuis le territoire libyen. Enfin, sur le plan économique, l’exploitation d’énergies renouvelables comme l’éolien, la pose de câbles sous-marin d’énergie électrique, en particulier pour la future 5G, ou la modernisation de l’agro-industriel tunisien par des entreprises italiennes ont été évoquées et ont donné lieu à une série d’accords. »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Davide Colombo : “ Le PIB en reprise, + 0.2% pour le premier semestre. » : « Dans les principaux pays de l’Eurozone, l’économie croît plus vite que la dette, mais en Italie c’est l’inverse. Cependant les chiffres montrent une légère croissance pour le premier trimestre de 2019, sous l’effet des mesures expansives (revenu de citoyenneté) du gouvernement. Cependant, la tendance de fond est celle d’une économie en stagnation. Et la relative faiblesse concerne toute l’Eurozone. »
ARTICLE, Il Mattino, N. Santonastaso « Si l’Italie sort de la récession, au Sud, la crise profonde demeure » «Cinq points du PIB en moins par rapport au début de la crise de 2008. Ce calcul vient de l’Istat et reconnaît la fin de la récession technique. La croissance devrait être quasiment imperceptible cette année. Des cinq points à récupérer, la majeure partie sont attribués au « Mezzogiorno », comprenant l’ensemble des régions du Sud de l’Italie. Le lien entre le PIB et la mesure de la pauvreté est évident. La contribution du « Mezzogiorno » à la reprise de l’économie italienne reste faible. Il faut rappeler qu’il manque encore 300 000 postes pour les travailleurs du « Mezzogiorno ». Suite à ces résultats, Matteo Salvini a directement repris le débat autour de la flat tax, invoquant la nécessité de mettre en place la réforme le plus rapidement possible. Mais Conte a réagi de façon déterminée et glaciale : « ‘’Ce n’est pas le moment de parler de réforme fiscale’’ ». »
ENTRETIEN de Viktor Orban, Premier ministre hongrois et candidat aux élections européennes, La Stampa, « Argent, sécurité, marché : aujourd’hui nous avons trois Europes, mais nous faisons comme s’il n’y en avait qu’une. » « ‘’Mon meilleur ami restera toujours Berlusconi mais Salvini joue aujourd’hui un rôle important. Il vient en Hongrie puisqu’il considère notre pays comme un pays ami. Nous le recevrons comme un Premier ministre italien. Il ne s’agira pas de parler exclusivement des thèmes bilatéraux mais aussi de la formation des partis européens. Puis nous irons vers la frontière serbe, à Roeszke, pour lui faire voir comment nous défendons, nous, nos frontières. Je trouve que le PPE va droit dans le mur en s’alliant à la gauche. Nous, nous cherchons un autre chemin, celui de la coopération avec la droite européenne. Ce n’est pas un secret de savoir que je soutiens cette ligne. Mais je voudrais vraiment que Salvini coopère avec le PPE. Il aura à jouer un rôle-clef dans cette alliance en s’appuyant sur Forza Italia et le groupe de Berlusconi. La migration est une des plus grandes questions que doit affronter l’Histoire. Les Italiens voudraient se débarrasser des migrants et que l’on puisse les répartir dans les différents pays européens. Pour cela, Bruxelles a inventé une idéologie : la solidarité. Notre position est différente : nous nous sommes défendus et avons empêché que les migrants arrivent chez nous. Nous ne souhaitons pas non plus qu’ils arrivent chez vous. L’accord de Dublin est mort, c’est une norme juridique que personne ne respecte et qui n’existe plus. Il faut créer un nouvel équilibre politique car celui d’il y a vingt ans ne fonctionne plus. Je ne parle pas d’Europe à plusieurs vitesses mais des trois Europe : l’Europe des fonds financiers, de la sécurité et de l’espace Schengen. Il s’agit de trois dimensions différentes’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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