11/06/2019
Vox n'obtient pas d'élu au Parlement de Navarre.
Espagne. Navarre. Lors des élections du 26 mai 2019 pour le Parlement de Navarre, Vox n’obtient pas d’élu avec 1,31 % des voix.
(https://elecciones2019.navarra.es/Resultados/Comunidad-Fo...)
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Vox entre au Parlement de Cantabrie.
Espagne. Cantabrie. Lors des élections pour le Parlement de Cantabrie du 26 mai 2019, VOX obtient 2 sièges avec 5,05%.
(https://resultados.elecciones2019.cantabria.es/Resultados...)
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Vox entre au Parlement des Asturies.
Espagne. Asturies. Lors des élections pour le Parlement des Asturies du 26 mai 2019, VOX obtient 2 sièges avec 6,42 %.
(https://www.resultadoselecciones2019.asturias.es/Resultad...)
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L'AfD donnée à 13,5 %.
Allemagne. Un sondage INSA pour des élections législatives donne l'AfD à 13,5 %. Les écologistes sont donnés premiers avec 26,5 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
22:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Brandebourg : l'AfD donnée première.
Allemagne. Brandebourg. Un sondage Infratest dimap en vue des élections pour le Parlement du Brandebourg du 1 septembre 2019 donne l’AfD première avec 21 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
BVB/FW : électeurs libres
FDP : libéraux
Sonstige : autres
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Saxe : l'AfD obtient 218 élus dans les conseils de circonscriptions.
Allemagne. Saxe. Lors des élections municipales et de circonscriptions du 26 mai 2019, l’AfD obtient dans les trois municipalités situées hors des circonscriptions : 12 sièges sur 70 à Dresde, avec 17,1 % ; 11 sièges sur 60 à Chemnitz, avec 17,9 % ; 11 sièges sur 70 à Leipzig, avec 15, 7 %.
Au sein des circonscriptions, l’AfD obtient au total 218 sièges avec 23,66 % des voix. La DSU obtient 1 siège.
Aufbruch deutscher Patrioten de l’ancien cadre de l’AfD André Poggenburg ne décroche pas d’élu et récolte 0,1 %.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/12/and...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/06/10/mar...)
[Notons que les nationalistes radicaux du NPD décrochent 6 sièges et ceux de III.Weg 1 siège.]
[Au sein des deux circonscriptions les plus à l’est, près de la frontière polonaise, l’AfD arrive en première position : 29, 1 % au sein de la circonscription de Görlitz et 27 sièges sur 92 ; 29,4 % au sein de la circonscription de Bautzen et 29 sièges sur 98.]
[Henry Nitzsche a été élu sur les listes de l'AfD au conseil de circonscription de Bautzen. (http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2011/02/07/pro-sachsen-est-ne.html) ]
Saxe
(https://www.mdr.de/sachsen/politik/wahlen/kommunalwahlen/...)
18:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Analyse du deuxième tour des municipales par la presse italienne.
Italie. Revue de presse.
EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Polito : « Ainsi le PD est resté seul » : « Dans les journaux nous écrivons encore « centre-gauche », généralement pour dire qu’il « a perdu », quelque fois « qu’il a tenu », récemment même pour en annoncer, ici et là, « la reprise ». Mais qu’est-ce qu’est, le « centre-gauche » ? A quoi faisons-nous allusion avec ce nom ? Aux dernières élections politiques, seulement le PD de Zingaretti a dépassé le quorum, le centre-droit il y en a eu trois. Même aux élections européennes d’il y a 5 ans, le PD était seul, mais avec 40,8 % de voix, tandis qu’aujourd’hui il en a 22,7%. La vaste et fragmentée zone électorale qui était autour du PD dans le passé a donc été aspirée puis vidée. Le résultat est qu’aujourd’hui il n’existe plus de centre-gauche : autour du PD il y a le désert des tartares. Cette situation rend plus difficile l’opposition, (la confusion des parlementaires démocrates qui ont voté favorablement à la proposition des ‘’mini–bonds’’ en est une preuve évidente), et ne préfigure pas une majorité de gouvernement. Toute hypothèse d’alternative au populisme et à la droite souffre de la disparition de trois grandes cultures politiques qui ont eu et ont un rôle très important dans le tissu du système politique : la politique de l’environnement, le libéralisme et le mouvement coopératif catholique. Ces trois cultures manquent totalement à l’intérieur du débat politique de notre pays, le PD seul ne suffit plus et maintenant quelqu’un d’autre doit y penser ».
ANALYSE La Repubblica I. Diamanti « Les ballotages photographient un pays instable – La droite a doublé les autres dans l’Italie des chefs-lieux » : « Confirmation de la ‘’continuité instable’’ qui marque notre temps, après les administratives, l’Italie apparaît moins ‘’rouge’’ et plus ‘’verte (Ligue)-bleue (Forza Italia), et a perdu trace du jaune (M5S). Le centre gauche a perdu dans la majorité des villes et n’en guident que 41 sur 110. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/10/deu...)
13:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Di Maio se jette dans les bras de Salvini, tensions avec le Président du Conseil sur l’UE."
Italie. Revue de presse.
La réunion, hier, entre le Président du Conseil et les deux leaders de la majorité fait les gros titres des médias italiens. La presse relève l’existence de deux « lignes » au sein du gouvernement : une première en faveur d’un dialogue avec les institutions européennes afin d’éviter la procédure d’infraction pour dette excessive et la seconde favorable à une ligne plus dure. Les observateurs évoquent un Président du Conseil « isolé » (Repubblica) mais « déterminé » (Stampa) : « Axe entre Salvini et Di Maio » - ‘’Accord sur la sécurité et la baisse d’impôts’’ (Corriere della Sera), « Deux contre un » - ‘’Di Maio se jette dans les bras de Salvini, tensions avec le Président du Conseil sur l’UE’’ (La Repubblica), « Europe, Conte veut carte blanche » - ‘’Le Président du Conseil demande à archiver les ‘’mini-bonds’’, Salvini : je ne vivoterai pas’’ (La Stampa), « Défi à l’UE, Conte assiégé » - ‘’Accord dans la nuit entre Salvini et Di Maio : stop aux requêtes de Bruxelles. Tria dément une loi de finances rectificative’’ (Il Messaggero), « Conte et le siège des deux vice-Présidents : ‘’stop aux demandes de L’UE’’ (Il Mattino), « Pression sur Conte » (Avvenire), « Conte-Salvini, le duel final » (Il Giornale).
Journaux télévisés : La rencontre, hier, entre le Président du Conseil et les deux leaders de majorité après des semaines de friction, fait les gros titres.
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Les conditions de Salvini : non à un gouvernement faible avec l’Europe » : « Les deux leaders de la majorité, Salvini et Di Maio, sont très perplexes à propos des prises de position récentes du président du Conseil Conte et, cette fois-ci, ils sont du même côté. Pour Salvini, le thème principal est précisément l’approche de Conte avec l’UE. A ce sujet, deux lignes politiques semblent exister au sein du gouvernement : une première (poussée par Conte et Tria) en faveur d’un dialogue avec les institutions européennes afin d’éviter la procédure d’infraction pour dette excessive et la seconde, représentée par Salvini et Di Maio, favorable à une ligne plus dure. Le leader de la Ligue a affirmé qu’i est tout à fait d’accord pour baisser de ton mais il a souligné que l’UE doit respecter la volonté d’une discussion authentique du point de vue italien. La situation est devenue donc très délicate, parce que Conte se trouve maintenant « isolé » par le siège des deux vice-présidents du Conseil, qui font pression pour bloquer les requêtes de Bruxelles ».
EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Le gouvernement navigue à vue » : « La seconde vie de Giuseppe Conte, l’avocat des Italiens, a connu un passage important, sinon crucial, hier. Face à Salvini et Di Maio, il est apparu transfiguré, ou du moins il voudrait le sembler. La seconde vie de Conte est celle d’un homme dévoué aux institutions et européen convaincu. Mais le cadre a changé : les élections ont défait l’équilibre étrange entre le M5S et la Ligue, et Conte s’est rendu compte que, pour survivre, il devait jouer un nouveau rôle. On pensera que c’est une mission impossible vu que l’un des deux associés, Salvini, s’est imposé comme le patron de la politique italienne. Il semble disposé à prolonger le gouvernement jusqu’à la fin de l’année, avec un nouveau calendrier, des investissements européens dans les infrastructures, des polémiques avec l’Europe uniquement verbales, la soumission de Di Maio, et même le voyage aux Etats-Unis reporté à plusieurs reprises. C’est pour cette raison que Conte peut se convaincre que sa deuxième vie de président du Conseil institutionnel ‘’mattarellien’’ est devenue plausible : Salvini, avec son indécision, lui permet d’y croire. La survie de Conte est même un excellent alibi pour celui qui n’a pas envie de renverser la table, sachant qu’avec des élections anticipées, l’Italie serait vraiment l’anomalie en mesure de terrifier l’Europe. »
RETROSCENA (Coulisses) Il Messaggero S. Canettieri « La pression de Salvini et Di Maio sur Conte : ‘’non aux diktats de l’UE’’» : « Les deux sont d’accord. A nouveau ‘’amis’’, même si c’est pour convenance, L. Di Maio et M. Salvini se sont présentés devant G. Conte avec les idées claires : dans les négociations avec l’Europe il ne faudra pas baisser la tête. Les soupçons de la part du leader 5 Etoiles sont à l’encontre de Conte ‘’Qu’est-ce qu’il est en train de faire ?’’. Les sommets 5 Etoiles regardent avec soupçon les manœuvres de Conte en Europe, l’axe présumé avec le Quirinal, ainsi qu’une certaine autonomie qu’il aurait assumé ces derniers temps. Di Maio se pose des questions au sujet de l’ « avocat du peuple » ‘’Une chose est certaine, la personne qu’on connaissait il y a six mois n’est plus la même’’. Maintenant, Conte est attendu pour une médiation compliquée et avec un mandat de négociation qui semble réduit ».
ARTICLE Sole 24 Ore M. Perrone et G. Trovani « Haute tension entre Conte et ses adjoints : UE et remaniement évoqués lors de la réunion nocturne » : « La réunion qui aurait dû lancer la ‘’phase 2’’ du gouvernement M5S-Ligue s’est transformée en un règlement des comptes sur le mandat de Conte sur la négociation avec l’Europe et sur le chemin à prendre pour éviter une procédure d’infraction pour dette excessive. Une ligne sur laquelle le ministre de l’Economie G. Tria s’exprimera devant les Chambres, ce mardi, après une fin de semaine intense au G20 de Fukuoka. Lors de la rencontre d’hier soir, le Président du Conseil a réaffirmé l’objectif prioritaire : éviter la procédure d’infraction et sauvegarder l’épargne des Italiens. Pour Conte, l’idée de baisser les impôts peut être bonne mais il faut comprendre comment y arriver et jusqu’à quel point il est possible d’avancer. Sur le remaniement, Conte est disposé à écouter les deux leaders. Pour le poste du ministre des Affaires Etrangères, c’est Salvini qui présentera une liste de candidats. Le M5S est disposé à sacrifier D. Toninelli (Infrastructures). Le poste de G. Grillo (Santé) est lui aussi en danger ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’amendement (ensuite retiré) sur les mini-bons du Trésor et le réseau des ‘’non’’ » : « Devant une sorte de ligne de résistance, l’amendement sur ces mini-bonds a fini par disparaitre. Toutefois, les bruits avaient circulé au Parlement et provoqué une alarme auprès des institutions. Si on a assisté à une réaction des poids lourds du gouvernement, en Europe et à la BCE, c’est bien parce que la tentative d’introduire ces ‘’mini-bons du Trésor’’ avait bel et bien existé, même si elle a échoué. Le vrai objectif, toutefois, pourrait être celui de faire voir aux yeux des électeurs l’existence d’un axe allant de Tria (Indépendant) (de plus en plus traité comme un technicien) jusqu’à Conte, accusé d’être trop autonome. D’ailleurs, le renversement de l’équilibre des forces entre les deux partis de majorité avait deux conséquences possibles : l’aplatissement de Conte sur les positions du M5S et donc de se faire traiter par Salvini comme un subalterne ou bien revendiquer son autonomie prévue par l’article 95 de la Constitution. Entretemps, le Président de la République a remisé l’idée d’un ‘’parti du Quirinal’’ comme simple polémique politicienne, puisque ses recommandations (sur l’UE et les comptes publics) sont les mêmes qu’il y a un an. Il considère tout cela comme un paravent tactique pour cacher la substance : comment les deux leaders veulent avancer face à Bruxelles et à la loi de Budget ».
ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina et Francesca Schianchi : « Conte défie les deux vice-présidents : « Je veux carte blanche pour traiter. » » : « Conte estime que ce n’est plus le moment des provocations. Il souhaite avoir carte blanche pour négocier. En effet, l’unique possibilité est de confier cette responsabilité à Giuseppe Conte et à Giovanni Tria (Ministre de l’Economie) et de rompre avec les querelles incessantes en offrant au contraire une voix unique et claire. Des idées sont déjà sur la table comme la réduction du revenu de citoyenneté. Cette voie, tournée vers le dialogue, est soutenue par le Président Sergio Mattarella, qui attend que cette ligne soit suivie par Di Maio et Salvini. Conte se sert de cette légitimité : « c’est un honneur d’être soutenu par le chef de l’Etat. » Par ailleurs, Conte a rencontré hier Manfred Weber, en lui affirmant que l’Italie soutiendrait sa candidature en échange de nominations italiennes dans la future Commission européenne. »
RETROSCENA (Coulisses) Il Messaggero M. Conti « Conte ne cède pas : ‘Il y a un risque de tourmente sur les marchés’’ » : « A l’issue de la rencontre avec le leader du PPE M. Weber, Conte a pu faire un point de la situation très claire à ses deux adjoints : l’appartenance au front souverainiste n’aide pas Conte à négocier en Europe et ne permet pas aux deux vice-présidents du conseil d’assurer un rôle déterminant. Il y a une sorte d’impuissance qui se retourne contre le Président du Conseil et sur ses ministres de l’Economie et des Affaires Etrangères. Malgré des tons calmes, Conte ne semble pas prêt à lâcher la prise sur sa position exprimée il y a une semaine : la possibilité de quitter le Palais Chigi, faisant ainsi retomber les responsabilités d’une rupture avec l’Europe sur les deux vice-présidents du Conseil, demeure sur la table. Cela fait peur à Di Maio mais pas baucoup à Salvini ».
ENTRETIEN de Lorenzo Bini Smaghi (Président Société Générale), La Stampa, Alessandro Barbera : « Nous ne tirons aucun avantage de l’affrontement. » : « Si, il y a un an, l’Italie avait présenté un programme crédible, elle bénéficierait aujourd’hui d’une plus grande marge de manœuvre. Elle aurait dû faire ce que les institutions internationales nous recommandent depuis des années : augmenter les investissements, réduire les niches fiscales, réduire les taxes sur le travail, et augmenter celles sur les transactions financières. Le gouvernement, qui devait être celui du changement, a au contraire continué à dépenser et à augmenter le déficit. Ce qui a entrainé une augmentation du « spread », et a diminué la crédibilité de notre pays. Pour les prochaines nominations à l’échelle européenne, il faut arrêter de dire que l’on veut ces postes pour changer les règles européennes, nous décrédibiliserions nos candidats.
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Le match des nominations » : « Après la présidence de Mario Draghi à la BCE, le premier intérêt de notre pays est que son successeur puisse appartenir à un pays un peu moins vertueux que l’Allemagne. Possible ? Cela ne dépendra pas de nous, parce que l’Italie n’a, actuellement, aucun pouvoir d’influence sur les nominations. Les deux partis de la majorité à Rome sont une minorité à Bruxelles et le seul critère que l’on pourrait faire peser est celui « géographique » et, en effet, hier, une note de Palais Chigi a souligné que l’Italie est l’un des pays fondateurs de l’UE. Lors de la rencontre d’hier entre Conte et Manfred Weber, candidat des populaires à la direction de la Commission, le président du Conseil italien ne lui a pas dit ce que l’Italie pense réellement, mais qu’elle ne peut pas encore déclarer : si Angela Merkel n’abandonne pas son candidat à la Présidence de la Commission, Jens Weidmann, actuel président de la Bundesbank, ne siégera pas à Francfort. L’isolement de l’Italie dépend de l’actuel équilibre du Conseil européen et hier le président du Conseil Conte a confirmé qu’il travaillera pour définir les procédures pour les nominations européennes, de façon à avoir une solution équilibrée sur la base de la combinaison de différents critères, dont le critère « géographique ». Dans l’impasse actuelle, le match de l’Italie est joué dans un espace limité, pour suivre un schéma qui nous convient mais avec une grande incertitude sur ce qui nous concernera. C’est à la Ligue d’exprimer le nom de son candidat : Giancarlo Giorgetti est tête de liste, mais il n’a aucune envie de s’installer à Bruxelles. Un candidat de la Ligue de deuxième rang risquerait d’être anéanti lors de l’examen devant le PE pour devenir Commissaire. L’impasse, donc, est aussi à Rome ».
ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Nominations, rencontre entre Conte et Weber » : « L’objectif de l’Italie, répété à plusieurs reprises par Di Maio et Salvini, demeure une charge économique (industrie, commerce ou concurrence) mais le match apparait encore très long. Difficile qu’une solution soit prise lors du conseil européen du 20 juin. Conte a rappelé à l’Allemand Weber que l’Italie ‘’travaillera pour que les procédures pour les nominations européennes permettent une solution équilibrée sur la base de la présence de différents critères à partir du critère géographique’’.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Italie : les 2 partis nationalistes donnés ensemble à 43,6 %.
Italie. La Ligue est donnée au sein d'un sondage SWG à 37,3 % et Frères d'Italie à 6,3 %. Le M5S est donné à 18,4 %.
00:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/06/2019
Deuxième tour des municipales 2019 en Italie.
Italie. Lors du deuxième tour des élections municipales ce 9 juin 2019 au sein des municipalités de plus de 15.000 habitants, le centre-droit l’emporte au sein de 85 municipalités (soit + 40) et le centre-gauche de 112 (soit – 41) et le M5S 1 (soit -3).
Résultats :
https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-comunali/...
(https://www.corriere.it/elezioni-2019/notizie/italia-comu...)
À Ferrare, bastion de la gauche, le candidat du centre-droit (Ligue, Forza Italia, Frères d’Italie,…) Alan Fabbri (Ligue) emporte le scrutin.
(https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-comunali/...)
Alan Fabbri
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2019
Le social-démocrate allemand Sigmar Gabriel exige que son parti adopte une politique restrictive en matière d'immigration.
Allemagne. L’ancien dirigeant social-démocrate (SPD) Sigmar Gabriel, s’inspirant des positions restrictives des sociaux-démocrates danois en la matière - qui leur ont permis de gagner les élections législatives -, exige de son parti une politique plus stricte en matière d’immigration. Deux vice-présidents du parti contredisent Sigmar Gabriel.
15:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des personnes du monde du cinéma publient une lettre ouverte contre le candidat de l'AfD à la mairie de Görlitz.
Allemagne. Avant le deuxième tour de l’élection du maire de Görlitz en Saxe, qui doit voir s’affronter le 16 juin 2019 le candidat de l’AfD Sebastian Wippel et celui de la CDU (démocrate-chrétien), des stars de cinéma et des producteurs s’opposent, au sein d’une lettre ouverte, au candidat de l’AfD.
[Görlitz a servi de lieu de tournage lors de la réalisation de certains films.]
Parmi les signataires figurent Stephen Daldry, Daniel Brühl et Brigitte Broch, ainsi que l’auteur Bernhard Schlink.
Görlitz
Daniel Brühl est l'acteur principal du film "Good bye Lenin !"
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/05/seb...)
14:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Moldavie : Igor Dodon n'est plus président de la République.
Moldavie. Le président socialiste (qui entretient de bonnes relations avec des patriotes d’Europe occidentale) Igor Dodon a été relevé de ses fonctions :
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/09/l...
Chișinău, capitale de la Moldavie
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/02/25/mol...)
14:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2019
L'assassinat de Walter Lübcke aurait un mobile privé.
Allemagne. Dans le cadre de l’assassinat du politicien CDU pro-immigration Walter Lübcke, un jeune homme qui était proche de lui a été arrêté et est suspecté des faits. (Source : organe de presse FAZ)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/04/un-...)
21:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie donné au-dessus de Forza Italia.
Italie. Au sein du centre-droit, chacun des 2 partis nationalistes dépasse désormais les conservateurs de Forza Italia de Silvio Berlusconi : un sondage Index Research pour La7 donne Frères d’Italie de Giorgia Meloni à 7 % devant Forza Italia, alors que la Ligue de Matteo Salvini est donnée à 34 %.
"Législatives de 2019, européennes de 2019, sondage"
21:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2019
Accord entre Vox et le Parti Populaire afin d'avoir la possibilité de gouverner ensemble des municipalités.
Espagne. Le Parti Populaire a conclu un accord avec VOX afin que ces partis aient la possibilité de gouverner ensemble dans la trentaine de municipalités où ils ont obtenu ensemble une majorité lors d’élections municipales qui se sont tenues le 26 mai 2019, par exemple à Almeria, Algésiras, Ceuta, El Ejido, …
(https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2019/06/07/geen-conrdon-sani...)
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Le Forum voor Democratie et le PVV entreront très probablement dans l'exécutif de la province du Limbourg.
Pays-Bas. Province du Limbourg. Selon les formateurs de la future coalition, les partis patriotiques Forum voor Démocratie et PVV entreront très probablement dans l’exécutif de cette province. Parmi les 7 membres de l’exécutif proposés figurent 1 PVV, 1 Forum voor Démocratie, 2 démocrates-chrétiens (CDA), 1 libéral de droite (VVD), 1 écolo.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/21/per...)
17:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Trêve entre les deux vice-Présidents du Conseil - "Mais Salvini rencontre Berlusconi.""
Italie. Revue de presse.
Les déclarations du Président de la BCE rappelant à l’Italie la nécessité de revoir ses dépenses publiques sont largement reprises en Une des médias italiens : « Nouvel agenda et défi à l’Europe sur les impôts. Draghi prévient » (Corriere della Sera), « Draghi prône Conte ‘’pas de raccourcis pour réduire la dette’’ (La Stampa), « BCE, les taux bloqués, retour du QE » - ‘’Draghi demande à l’Italie un plan crédible sur sa dette’’ (Sole 24 Ore), « Le coup de fouet de Draghi, avertissement à l’Italie » - ‘’Que la réduction de la dette soit crédible’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Draghi : mini-bonds signifient maxi-endettement » (Avvenire).
La rencontre entre M. Salvini et L. Di Maio après les fortes frictions de la campagne électorale européenne, font également les gros titres des médias transalpins. Les observateurs font état d’une ‘’trêve’’ entre les deux leaders de la majorité gouvernementale, pour faire face à la possibilité d’une infraction de la part de la Commission européenne : « Ligue et M5S réessaient » (Corriere della Sera), « La paix temporaire entre Di Maio et Salvini » - ‘’Flat tax et remaniement’’ (Fatto Quotidiano), « Trêve entre les deux vice-Présidents du Conseil » - ‘’Mais Salvini rencontre Berlusconi (Il Giornale). »
Journaux télévisés : La rencontre, hier, entre les deux leaders de majorité après des semaines de friction et les rappels du Président de la BCE à l’Italie sur sa dépense publique font les gros titres.
ARTICLE Corriere della Sera F. Basso « Dette, Draghi avertit l’Italie : ‘’il faut un plan crédible d’abaissement de la dette’’ » : « Mario Draghi a répondu à une question : ‘’nous ne sommes pas les interlocuteurs de la Commission ni du Conseil européens mais je note que personne n’a jamais demandé à l’Italie une rapide réduction de la dette/PIB qui est impossible, nous le savons tous’’. Rappelant indirectement le gouvernement à ses responsabilités, il explique qu’il faudrait plutôt ‘’un plan à moyen terme qui soit autant crédible que les actions qui suivront pour le mettre en place’’. »
ARTICLE Sole 24 Ore, M. Rogari et G. Trovati « Conte prend du temps avec l’UE et cherche 3 Mds de coupes » : « ‘’Préfigurer des économies de dépense est autre chose que de dire que l’on fera des coupes’’ sur le revenu de citoyenneté et sur la réforme des retraites anticipées. Or, cette distinction, faite encore hier par le Président du Conseil Conte afin d’éviter une loi de finances rectificative, devra se traduire par un acte officiel devant réduire les fonds destinés aux deux réformes-phare. Pour 2019, la réduction de dépense envisagée devrait faire diminuer d’1,3 milliards (0,07% du PIB) la dotation de 11 milliards prévue dans le budget. Difficile d’en prévoir les retombées pour les années successives. La même dynamique appliquée à des fonds plus consistants (16,3 milliards en 2020) devrait faire arriver à une somme de 3 milliards pour réduire le déficit. Dans la note de réponse à Bruxelles, le Palais Chigi a fixé explicitement pour ‘’fin juillet’’ le rendez-vous avec les données à jour sur la dépense effective des deux mesures. Il est évident que derrière ces dates il y a l’objectif d’allonger le temps pour le verdict de l’UE. Car si on arrivait à surmonter l’Ecofin du 9 juillet, on arriverait au mois d’octobre. A ce point, la correction demandée par Bruxelles passerait dans la loi de finance 2020 ».
ARTICLE Il Messaggero, L. Cifoni « La stratégie du report, le Trésor mise à arriver en septembre » : « Gagner du temps et arriver jusqu’en septembre sans que la procédure pour dette excessive ne soit adoptée. Cela afin de jouer le match en même temps que celui (qui est peut-être plus dur) du budget 2020. Voici la stratégie du gouvernement, qui devra cependant faire face à l’isolement de notre pays dans le contexte européen. Comme prévu par les règles, l’Eurogroupe devrait prendre une décision dans les 4 mois à venir. Or, puisque le terme n’est pas obligatoire, la discussion pourrait être reportée avec le consentement de tous. A Bruxelles, personne ne croit à ce scénario sans une contrepartie de la part de l’Italie. Afin d’être crédible, le gouvernement italien devrait alors présenter d’ultérieures mesures évoquées à plusieurs reprises par le commissaire Moscovici. Le gouvernement italien pourrait réduire les fonds destinés au revenu de citoyenneté et à la réforme des retraites anticipées. Or, personne (Salvini et Di Maio) n’est disposé à faire un tel pas, car cela voudrait dire remettre en discussion les deux mesures-phare de la majorité M5s-Ligue ».
ARTICLE Corriere della Sera M. Guerzoni « Un pacte en trois points entre les vice-présidents du Conseil et le défi à l’Europe sur les impôts est lancé » : « Après une rencontre ‘’utile, positive, cordiale’’, Matteo Salvini et Luigi Di Maio – de nouveau face à face après des semaines de froid –ont signé une note conjointe pour dire que le ‘’gouvernement doit aller de l’avant’’. Parmi les objectifs : ‘’la baisse des impôts’’ (avec l’ajout : ‘’il faut des mesures extraordinaires et aucune augmentation d’impôt pour le développement de l’économie’’) et le début d’un ‘’dialogue constructif avec l’Europe qui remette les Italiens au centre après des années de gouvernements passifs’’. Ils ne veulent pas parler de ‘’remaniement’’ mais ont commencé à réfléchir sur des changements, avec le changement aux Infrastructures où le départ de Toninelli apparaît certain et le choix du successeur de Savona aux politiques européennes. Pour la prochaine commission européenne, ils seraient d’accord pour mettre un technicien plutôt qu’un politique ».
ARTICLE, La Stampa, F. Capurso et A. La Mattina : « Durs avec l’UE, Di Maio-Salvini se blindent contre Conte. Salvini: “Ne pas être passif à Bruxelles, Conte se fait une raison ou se démet.” : « Di Maio et Salvini n’ont pas encore digéré la conférence de presse de Conte où celui-ci les a poussé à prendre leurs responsabilités. Les deux hommes se sont rencontrés en évoquant la nécessité pour Conte de protéger les intérêts italiens, et d’éviter la procédure d’infraction qui pèse sur l’Italie. Par ailleurs, Di Maio a validé toutes les propositions de Salvini, notamment celle sur le décret « débloque-chantiers », codifiant ainsi le nouveau rapport de forces au sein du gouvernement. La réduction des taxes est également une priorité fixée par Salvini. Quant à la nomination du commissaire européen italien, Di Maio a également laissé le choix à la Ligue. Il se dit également que les 5 étoiles sont prêts à sacrifier un ministère, et pas des moindres : celui des Infrastructures et des Transports (dirigé par Toninelli). Le vrai problème est Giuseppe Conte : sera-t-il d’accord sur la ligne dure à tenir envers l’Europe ? Il ne souhaite pas subir la procédure d’infraction et rappelle que les règles européennes doivent être respectées. Cependant Salvini, avec le soutien de Di Maio, est clair sur la ligne dure à tenir : « il se fait une raison ou se démet. » Une position commune doit être trouvée rapidement au sein du gouvernement, car le ministre de l’économie Giovanni Tria doit présenter la position mardi devant le Sénat, avant de le faire devant les gouvernements des Etats européens. »
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa, « Di Maio et Salvini « Recommençons » Un nouveau « non » face à l’Europe » : « Ils ont décidé de montrer leurs « visages féroces » à la bureaucratie de Bruxelles. A nouveau ensemble, les leaders de la Ligue et des Cinq Etoiles veulent « aller de l’avant ». D’après eux, il existe un « problème Conte » au sein du gouvernement. C’est dans ces conditions que Conte s’engage dans des négociations avec la Commission Européenne et tente d’éviter in extremis la procédure d’infraction. Mais personne ne fait non plus d’allusion à la récupération des ressources confisquées par Bruxelles. Ce serait un problème de « médiation » de la part du Président du Conseil, Conte. Di Maio semble avoir pris acte du résultat des élections du 26 mai, se montrant disponible notamment pour réviser l’agenda du gouvernement sur la sécurité et sur l’autonomie »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2019
L'AfD donnée à 13 %.
Allemagne. Un sondage Infratest dimap donne l'AfD à 13 % et les écologistes à 26 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Élections pour le Parlement de Brême.
Allemagne. État de Brême. Lors des élections pour le Parlement du 26 mai 2019, l’AfD obtient 6,1 % (soit + 0,6 %) et 5 sièges (soit +1) (4 à Brème et 1 à Bremerhaven). BIW (Bürger in Wut - Citoyens en Colère) obtient 2,4 % (soit -0,8 %) et maintient son siège (à Bremerhaven).
(http://www.wahlen-bremen.de/Wahlen/2019_05_26/04010000/ht...)
[Le seuil des 5 % s'applique séparément dans chacune des deux zones. Donc, BIW siège au sein de l'assemblée de l'État de Brême car il dépasse les 5 % à Bremerhaven, même s'il n'a pas 5 % au total de Brême et de Bremerhaven.]
Jan Timke (BIW) est réélu.
Frank Magnitz (AfD), qui avait été agressé, était tête de liste de l'AfD lors du scrutin.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/11/vid...)
18:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Christian Thulesen Dahl à propos de la défaite du Parti du Peuple danois.
Danemark. À la suite de la lourde défaite subie par son parti lors des élections législatives de ce 5 juin 2019, le président du Parti du Peuple danois Christian Thulesen Dahl a déclaré : « Nous avons été sanctionnés par les électeurs et nous en tenons compte. C’était à attendre. J’en endosse, en tant que président du parti, la responsabilité.
Christian Thulesen Dahl
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/06/le-...)
13:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’Europe divise Conte et Salvini."
Italie. Revue de presse.
L’annonce du lancement, par la Commission européenne, d’une procédure pour déficit excessif contre l’Italie fait les gros titres des médias transalpins. Tous les observateurs soulignent les conséquences négatives pour l’économie italienne d’une crise ouverte avec Bruxelles : « Les ouvriers paieront la crise » (La Repubblica), « L’Europe divise Conte et Salvini » - ‘’Conte : ‘’Je n’irai pas contre Bruxelles’’ ; Salvini : des conditions inacceptables’’ (La Stampa), « Coup de matraque de l’UE sur la réforme des retraites » - ‘’Mais l’Italie a encore des marges pour éviter l’infraction’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Moscovici : à ce stade, aucune procédure mais il faut des faits » - ‘’L’Italie est allée bien au-delà des limites. C’est au gouvernement italien de montrer que la procédure peut être évitée’’ » (Sole 24 Ore), « Pénalty » (Avvenire), « Conte, écrasé entre ses deux adjoints, craint l’incident parlementaire » (Il Giornale).
ARTICLE Corriere della Sera, F. Fubini « Les courts délais du Trésor, on négocie sur les épargnes de 2019. Le vrai problème est le budget » : « De prime abord, les délais pour le Trésor semblent bien courts, si l’Italie veut éviter une procédure d’infraction sur ses comptes. Après cette décision ‘’justifiée’’ de la part de la Commission, l’agenda des gouvernements européens pour décider si Bruxelles est dans le vrai devient bien serré. Le 9 juillet, les ministres de l’Union européenne devraient décider si l’Italie doit être placée ou non sous surveillance étroite, avec la menace de sanctions si elle ne devait pas se plier aux demandes de correction des comptes. Pour le gouvernement Ligue-M5S, les délais sont étroits, surtout maintenant que les relations entre les partis et leurs leaders sont plus effilochés qu’il y a six mois. Nous sommes entrés dans une phase où les parties commencent à négocier sérieusement. Ils sont déjà en train de le faire, en réalité. C’est un match à deux directions : la première entre le gouvernement italien et le reste de l’UE, le second entre le Président du Conseil Conte et du ministre de l’Economie Tria avec le reste du gouvernement. Conte et Tria insisteront sur le fait que le déficit en 2019 sera à hauteur de 2,2% par rapport au PIB, donc en dessous des 2,5% prévus par Bruxelles et avec même une légère amélioration ‘’structurelle’’. Ils devront le faire avec leurs interlocuteurs de Bruxelles mais aussi avec ceux de Rome. Car ni Di Maio ni Salvini n’ont encore accepté que l’épargne aille combler la réduction du déficit. Selon une source à Bruxelles, c’est surtout la trajectoire de la dette et du déficit de l’année prochaine qui inquiètent le plus. Le cœur de la confrontation des prochaines semaines sera : sur quoi le gouvernement s’engagera pour corriger la trajectoire avec le budget qui sera présenté en octobre ? A ce stade, il n’y a pas de réponse. La procédure n’est pas inévitable, si les gouvernements d’Espagne, de France et d’Allemagne devaient hésiter dans les prochains jours : ils ont tous peur que Salvini transforme ce tournant comme un instrument de propagande interne contre l’UE, avec des conséquences imprévisibles. Personne ne veut non plus offrir un traitement de faveur, contre les règles communautaires, à l’allié des souverainistes qui sont en train de faire une opposition dure à Paris, Berlin et Madrid. Le match reste ainsi ouvert. Il n’y a pas beaucoup de jeu à faire. L’Italie n’est pas en train de gagner mais la prochaine passe, si elle veut vraiment la faire, relève de l’Italie ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Même sur l’Europe, un gouvernement à deux faces » : « L’ouverture de la procédure d’infraction par la Commission est certainement grave mais pas encore dramatique. On l’ouvre, on peut aussi la fermer. Le problème est que la philosophie politique du gouvernement Ligue-M5S ne prévoit pas de répondre à l’Europe avec un comportement vertueux mais plutôt de la défier par le non-respect des paramètres du déficit et de la dette. Ainsi, on crée un court-circuit dont la première victime est le bon sens institutionnel de Conte et de Tria. La question européenne illustre la contradiction au sein du gouvernement, où le président du Conseil parle une langue – et Di Maio avec lui - et Salvini une autre, parce qu’il poursuit un projet divergent du cadre actuel. Il est évident que ce contraste ne peut pas durer longtemps parce qu’il n’y a pas les conditions pour réaliser un programme ambitieux en dehors des règles de l’Union ».
EDITORIAL La Stampa M. Sorgi « La tactique du double jeu » : « Tout finira comme en octobre : Tria et Conte négocieront avec la Commission européenne pour éviter la procédure d’infraction pour excès de dette qui a été ‘’justifiée’’ hier à Bruxelles mais qui a besoin d’un mois de réunions entre sherpas et Conseils Ecofin pour être entérinée. Et sans doute réussiront-ils, en expliquant mieux les termes de l’intervention de Tria, pour éviter une vraie loi de finances d’été et mettre à mal le fragile équilibre à l’intérieur de la majorité M5S-Ligue. Ces derniers continueront de dire qu’ils ne toucheront pas à la flat tax, au revenu de citoyenneté, au quota 100. Ils ont déjà commencé à le faire hier, même s’ils savent que ce ne sera pas le cas et les économies réalisées sur ces mesures contribueront à contenter Bruxelles. Il s’agit de trouver entre 5 et 10 milliards - 3,5 étant potentiellement trouvables. Les deux vice-présidents du Conseil, Salvini et Di Maio, sont conscients au vu des sondages que la plupart des Italiens sont en faveur d’un compromis avec l’Europe. La raison de ce double jeu, C. Borghi (Ligue et en faveur d’une sortie de l’euro jusqu’à peu de temps) l’a clarifié sur La7 en disant que ce n’était « pas la peine de se battre avec ces commissaires sortants. La vraie partie se jouera avec les prochains ». En fait, il se passera plus ou moins la même chose qu’à fin 2018 quand l’hypothèse de porter le rapport déficit-PIB à 2,4 (il monterait vers 3,5 aujourd’hui sans les remèdes nécessaires) avait été durement rejetée par la Commission. Et Di Maio et Salvini laissèrent faire Conte pour éviter une guerre perdue d’avance. Reste à voir si la Commission qui, à travers Moscovici et Dombrovskis, s’est exprimée sans donner d’ultimatums, continuera sur cette ligne, attendant de reporter la vraie négociation à l’automne ».
ANALYSE La Stampa M. Zatterin « L’avantage de négocier avec l’UE » : « Trois choses très simples ressortent du rapport de la Commission européenne sur l’Italie : la première est l’affirmation que le gouvernement n’a rien fait pour réduire le monstrueux déficit, la seconde a trait à un scénario fiscal qui se dessine ne laissant prévoir aucune amélioration et justifie donc une procédure, la troisième est l’invitation faite à Rome de corriger cette dérive, dans l’intérêt des citoyens italiens et de l’Union, mais avec une disponibilité au dialogue pour éviter les sanctions. ‘’La porte est ouverte’’ a dit Moscovici. Mais dans la péninsule, il existe plus d’un problème structurel, avec entre autres, trop de travail au noir, de bureaucratie et de corruption. Puis arrive la dette, passée de 131 à 132% en 2018 alors qu’elle aurait dû baisser. Les banques italiennes sont pleines de bons du trésor italien et s’il y avait une crise monétaire, l’effet boule de neige serait terrifiant. C’est pour cette raison que la Commission invoque la réduction de la dette. De nombreux membres de l’équipe Juncker sont réticents à utiliser un langage trop dur contre l’Italie dans la mesure où nul ne représente plus un cas unique en Europe : frapper dur sur l’Italie peut porter à l’instabilité sur les marchés et la politique ; la sauver signifie accepter les violations et affaiblir les règles dans lesquelles la majeure partie des capitales croient encore. Le gouvernement Conte peut jouer au dur ou discuter. A la Commission, la plupart attendent d’être convaincus avec de bons arguments pour nous donner un délai supplémentaire. Ils traitent l’Italie comme un morceau d’Europe, convaincus que le bien de l’un contribue au bien-être de tous. Il faudrait se confronter avec fermeté et pragmatisme, concéder un minimum pour obtenir d’autre marges de dépenses. Celui qui ne le comprend pas vit dans un autre monde ou est de mauvaise foi, voire pire encore ».
ENTRETIEN de Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission UE : « ‘’ Vous avez besoin immédiatement d’une loi de finances bis et il faut oublier la flat tax ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ L’approche en politique économique du gouvernement italien n’a pas fonctionné, au contraire elle est en train de nuire au pays. Le gouvernement a voulu utiliser des dépenses en déficit pour relancer l’économie, mais on assiste à la hausse de la dette et au ralentissement de l’économie. Il faut changer l’attitude et les politiques non seulement pour respecter les règles mais aussi pour le bien de l’économie. Pour éviter la procédure d’infraction, l’Italie doit absolument changer son budget, dont la stratégie pour l’année prochaine est liée à l’augmentation de 23 milliards de TVA, que le gouvernement la reporte tous les ans. La procédure pourrait durer plusieurs années pour pouvoir redresser le déficit nominal et structurel. Le pays doit clarifier les choses à son intérieur, la Commission a toujours préféré la voie du dialogue. L’Italie doit faciliter les investissements, faire les réformes et respecter son budget, parce que l’on ne peut pas examiner une mesure financière, comme la flat tax, en dehors du contexte, sans trouver un autre équilibre fiscal qui évite des conséquences négatives sur les comptes ‘’ ».
ENTRETIEN avec Pierre Moscovici, commissaire Européen pour les affaires économiques Il Sole 24 Ore : « Maintenant nous attendons de Rome des mesures concrètes. » : « Nous avons mené une enquête précise et rigoureuse sur l’Italie, et nous en avons conclu que la procédure pour déficit excessif est justifiée. Il incombe maintenant à l’Italie de produire des analyses, des chiffres ou des mesures capables de démontrer qu’une telle procédure peut être évitée. Les règles budgétaires ont été adoptées et doivent être respectées, et la procédure doit être appliquée lorsqu’elles ne sont pas suivies. C’est la crédibilité de la zone euro qui est en jeu. En effet, les derniers résultats italiens ne sont pas bons et ne sont pas compatibles avec nos exigences : aucune croissance économique, une détérioration des finances publiques, et une méfiance des marchés. Je suis désolé de m’apercevoir qu’aujourd’hui le « spread » grec est inférieur au « spread » italien. Quant à la procédure, ce fut une décision sereine, rapide et unanime. L’Italie a franchi un certain seuil, et à un certain moment il faut constater les faits. Il était impossible de prévoir l’écroulement de la croissance italienne. L’Italie doit respecter les règles adoptées par tous. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le Parti du Peuple danois s'effondre lors des élections législatives.
Danemark. Lors des élections législatives du 5 juin 2019, le Parti du Peuple danois s’effondre de 12,4 points et tombe à 8,73 %. Il perd 21 députés et tombe à 16 sièges. La gauche obtient une majorité au Parlement.
Un parti nationaliste plus dur, la Nouvelle droite, obtient 2,36 % et 4 sièges et un parti ethno-nationaliste, Ligne dure, décroche 1,8 %, et pas de siège.
Le Parti du Progrès, dont la Parti du Peuple danois était une scission, a soutenu lors de la campagne la Nouvelle Droite.
09:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sebastian Wippel de l'AfD obtient 36,4 % à Görlitz lors du premier tour de l'élection du maire.
Allemagne. Saxe. Görlitz. Lors du premier tour de l’élection du maire le 26 mai 2019, le candidat de l’AfD Sebastian Wippel est arrivé en tête avec 36,4 %. Le deuxième tour aura lieu le 16 juin 2019.
(https://www.wahlen.sachsen.de/wahlergebnisse-2019-nach-ge...)
"Görlitz - en sécurité? Görlitz, famille, vie/vivre."
00:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2019
La protection du climat et de l’environnement seront des points importants du programme du FPÖ.
Autriche. Le président du FPÖ Norbert Hofer annonce que la protection du climat et de l’environnement seront des points importants du programme du parti.
20:52 | Lien permanent | Commentaires (0)