27/11/2019
Herbert Kickl opposé à tout retour de HC Strache à la tête du FPÖ.
Autriche. Le chef de file des élus FPÖ à la Chambre des députés Herbert Kickl est opposé à tout retour de Heinz-Christian Strache à la tête du FPÖ.
14:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
"UE, le non des Verts au M5S."
Italie. Revue de presse.
Les difficultés actuelles du gouvernement font les gros titres des médias transalpins. Les commentateurs de la presse écrite rappellent les différents dossiers auxquels doit faire face le gouvernement Conte II (Ilva, Alitalia, Autostrade, justice, intempéries) et soulignent les divergences croissantes entre le PD et le M5S.
COULISSES Il Messaggero A. Gentili « Zingaretti : ‘’De cette manière on n’ira pas loin’’. Mais l’hypothèse d’une crise divise les démocrates » : « N. Zingaretti n’a pas digéré l’appui de Conte au ministre de la justice Bonafede et au leader 5 Etoiles Di Maio, favorables à l’arrêt de la prescription en janvier 2020. ‘’Cela ne va pas du tout. Mieux, cela va même très mal’’. Zingaretti s’en prend notamment à Di Maio : ‘’il a une attitude provocatrice, il semble se réjouir en accentuant la moindre critique. Mais de cette manière, à la fin, quelque chose finira bien par se passer...’’. Le leader démocrate ne prononce pas le mot « crise », ni celui « d’élections anticipées ». Il sait très bien qu’une grande partie du PD, dirigée par Franceschini, soutient le gouvernement. Toutefois les divisions entre le M5S et le PD sont importantes sur la prescription. Au point qu’Orlando (PD) est prêt à présenter un projet de loi en janvier pour démonter la réforme du M5S grâce à l’apport de Berlusconi et de Salvini. Sinon, le PD songe à faire un troc : obtenir le renvoi de la réforme en bloquant celle de son ancien ministre Orlando sur les écoutes téléphoniques, qui n’a jamais plus au M5S ».
ARTICLE, Repubblica, E. Lauria, L. Milella : « La trêve jaune-rouge est déjà finie. Nouvelles disputes sur la prescription et le mécanisme européen de stabilité » : « Le dernier casus belli est la prescription : Conte, Di Maio et Bonafede d’un côté, le PD de l’autre. Zingaretti propose un nouvel agenda et le fondateur du M5S souhaite la réécriture du contrat de gouvernement en janvier. Tout le monde est d’accord : le gouvernement a besoin d’un nouvel élan. Mais pour le moment, les disputes sont la seule certitude.
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : « Di Maio, la trêve avec les sénateurs rebelles. Sur la prescription, nouvelle dispute M5S-PD » : « Les équilibres internes du M5S sont devenus une partie d’échec infinie et l’arrivée à Rome de Beppe Grillo semble avoir laissé la situation plus ou moins inchangée, c’est-à-dire plutôt en difficulté. Di Maio, leader du Mouvement, maintient le cap et il ne s’est pas plié au tournant à gauche de la plateforme Rousseau sur les élections en Emilie Romagne, pour lesquelles il n’y aura aucune alliance avec le PD. Il a trouvé une trêve avec les sénateurs rebelles et il a pu faire reporter la modification du statut. En ce qui concerne la réforme de la justice, soutenue aussi par le président du Conseil Conte, Di Maio a confirmé qu’elle doit entrer en vigueur à partir de janvier, provoquant ainsi une nouvelle dispute au sein du gouvernement ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « le MES, une tuile pour le gouvernement Conte II » : « Le débat sur le MES – dans la majorité comme dans l’opposition – va de l’avant comme si l’Italie risquait sérieusement d’être placée sous plan de sauvetage avec des mesures draconiennes. L’assemblée des parlementaires 5 Etoiles se réunit aujourd’hui pour délibérer, même si la plupart d’eux ne savent rien du MES mais ils veulent surtout ne pas être devancés par Salvini, qui accuse de manière irresponsable, Conte de mettre à risque l’épargne des Italiens. Di Maio et l’aile souverainiste du M5S sont plutôt en faveur du blocage, grâce au véto dont dispose l’Italie, pour donner une leçon à Bruxelles. Et peu importe si cela se fait au moment où la Commission est en train d’évaluer notre loi de finances vacillante. Malheureusement, le débat ne se fait pas sur le respect des règles mais sur l’éventualité voire sur l’opportunité de les contourner. Avec l’Italie pays fondateur réduit en décadence, nous ressemblons à ces Nobles qui s’obstinent à fréquenter, avec leurs vestes trouées, les salons les plus en vues, ignorant que les habitués les regardent avec méfiance car ils savent très bien que leur patrimoine a disparu ».
ARTICLE, La Stampa, F. Capurso : « Les relations du M5S avec Pékin divisent la majorité » : « Le M5S ne veut rien entendre sur Hong Kong et les affrontements entre la police et les manifestants qui depuis des mois protestent contre le gouvernement prochinois. ‘’Nous ne nous occupons pas des questions internes des autres pays’’, voici la réponse du ministre des Affaires Etrangères Luigi Di Maio. Une attitude qui a été confirmée à la Commission affaires étrangères. Le M5S refuse de voter une résolution engageant le gouvernement à vérifier dans les contextes internationaux l’éventuelle violation des droits humains, à s’aligner aux engagements pris par le Parlement européen, favorisant la libération des manifestants arrêtés pendant les manifestations. Les 5 Etoiles ferment leurs yeux. Le chef de groupe à la commission Pino Cabras s’explique ‘’nous voulons d’abord réfléchir, attendre. Si cela se trouve, c’est comme le bombardement chimique en Syrie, qui n’a pas eu lieu’’. Or, à Hong Kong il y a bien des vidéos certifiant l’utilisation de lacrymogènes sur les manifestants. Mais pour Cobras, ‘’ce sont des choses qui arrivent, que des gouvernements ne répondent pas de manière gandhienne aux manifestations. Voyons plutôt ce qui se passe au Chili où la police utilise des projectiles en caoutchouc’’. Donc, aucune condamnation. C’est un choix qui soulève plus qu’une perplexité au sein de la majorité. Deux choses n’ont pas échappé aux yeux des partis de majorité : la nomination de P. Salzano (proche de Di Maio) à président pour les affaires internationales de la Caisse de Dépôts et de Prêts ainsi que la visite de Grillo à l’ambassadeur chinois à Rome ».
ARTICLE Il Sole 24 Ore B. Romano « La Commission von der Leyen demande la confiance aujourd’hui » : « Pour la première fois, le nouvel exécutif communautaire affrontera le vote de Strasbourg sans une majorité claire et préalable. Mme von der Leyen pourrait avoir besoin de l’aide des libéraux et des conservateurs. Sur le front italien, le M5S, le PD et Forza Italia ont annoncé voter la confiance. La Ligue votera contre. Il y a l’entente franco-allemande sur la proposition de von der Leyen sur une conférence de réforme des institutions européennes. La tentative est d’afficher une unité en un moment crucial pour l’Europe ».
ARTICLE, Repubblica, A. D’Argenio : « UE, le non des Verts au M5S ‘’Alliance impossible, ils ne sont pas démocrates ‘’ » : « La tentative du M5S d’entrer dans le groupe des Verts au Parlement européen semble aller vers la faillite. Les écologistes ont attaqué hier Beppe Grillo et le rôle de la Casaleggio, accusée de diriger les votes des députés à Strasbourg. Les M5S, pour sortir de l’insignifiance du groupe mixte, pourrait tenter un rapprochement à Renew Europe, les libéraux européens réunis sous l’étoile d’Emmanuel Macron. Un « aller à Canossa » après les durs affrontements – sans oublier la visite aux Gilets jaunes – entre Luigi Di Maio et le Président français au moment du gouvernement jaune-vert. L’épisode qui a fait précipiter les négociations entre M5S et Verts date du mois d’octobre, quand les grillini se sont abstenus sur le texte du Parlement sur les sauvetages en mer. ‘’ Ils nous ont déçus ‘’ a expliqué Philippe Lamberts co-président des Verts au Parlement UE. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Munich : bons de 5 euros pour les femmes pour rentrer la nuit en taxi.
Allemagne. Bavière. Munich. À partir de mars 2020, les femmes pourront obtenir des bons de 5 euros financés par la municipalité afin de rentrer la nuit à la maison en taxi en sécurité. Ces bons seront valables de 22 h à 6 h du matin pour les femmes et les transsexuels devenus femmes.
01:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Styrie : Mario Kunasek, premier en voix de préférences.
Autriche. Styrie. Malgré la défaite de son parti, le chef de file du FPÖ en Styrie Mario Kunasek arrive en tête des voix de préférence lors du scrutin du 24 novembre 2019 pour le Parlement de Styrie.
00:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les sociaux-démocrates autrichiens contraints de licencier du personnel.
Autriche. À la suite de leur défaite lors des élections législatives, les sociaux-démocrates du SPÖ doivent économiser. Ils ont décidé de se débarrasser de 27 des 102 employés du parti.
00:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2019
HC Strache et sa femme rencontrent le richissime Frank Stronach.
Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache, et sa femme Philippa - qui est député national –, ont rencontré, la semaine dernière, le richissime Frank Stronach, ce qui conduit la presse à se demander si cette rencontre peut conduire à un financement d’une future possible liste Strache par cet homme d'affaire.
HC Strache a également rencontré des cadres du FPÖ ou de structures proches du FPÖ.
15:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vienne : une liste Strache pourrait recueillir jusqu'à 8 % des voix.
Autriche. Malgré divers scandales réels ou fictifs mis en avant lors d’attaques conduites par la presse à l’encontre de l’ancien dirigeant du FPÖ Heinz-Christian Strache, une liste « Strache » lors des élections pour le Parlement de l’État de Vienne / Conseil communal de Vienne de 2020 pourrait recueillir jusque 8 % des voix.
15:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le congrès qui modifiera la Ligue."
Italie. Revue de presse.
COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli : « Le palais de la Farnesina est vide » : « On recommence à parler d’un nouveau contrat de gouvernement à signer entre le PD et le M5S, comme si on avait déjà oublié le désastreux pacte à la base du gouvernement Conte I. D’un côté, il y a l’espoir qu’une partie consistante du M5S accepte de devenir une espèce de courant externe du PD, dans l’attente de s’intégrer complétement dans le futur centre gauche. Si le M5S vit son crépuscule, le PD hésite à imposer une vision politique institutionnelle qui se distingue du maximalisme velléitaire de son associé au gouvernement. L’emblème de cet état de choses est la renonciation de Di Maio à exercer ses fonctions de Ministre des Affaires Etrangères. Ce n’est pas seulement sa chaise vide au G20 au Japon : le problème est que le chef formel du M5S, en ce moment administré par Grillo, s’occupe presque exclusivement des questions qui concernent son parti qui s’effondre et de son avenir personnel. Pour combien de temps un État peut se priver d’une présence internationale avant d’en subir des graves dégâts ? »
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « La longue liste d’attente de médiation du gouvernement Conte II » : « On pourrait dire que le gouvernement recommence d’où il était parti, grâce à la trêve signée par Grillo, qui a confirmé Di Maio comme chef politique du M5S et qui tient debout le gouvernement avec le PD. Il est facile d’évoquer un contrat, plus difficile de gouverner avec la liste des difficultés qui demeure, allant des négociations avec Mittal pour l’usine de Tarente, à la justice et le Mécanisme de sauvetage européen. Bref, avant d’arriver à un nouveau contrat, il faudrait défaire ces trois nœuds »
EDITORIAL, M. Sorgi, Stampa, « Les démocrates vivent dans l’illusion que Grillo commande le M5S » : « S’il fallait une confirmation que le chaos interne au M5S résiste même aux interventions de son fondateur, les « pro-Grillo » calabrais l’ont donnée très vite à peine 48 heures après la rencontre entre Grillo et Di Maio samedi dernier, et surtout avant que ce dernier ne tente une visite sur le terrain, reportée car les choses ne se seront pas calmées. Zingaretti et le PD continuent cependant de surestimer les capacités du fondateur du Mouvement, comme si Grillo était devenu un ‘’ami’’ ou ‘’compagnon’’, sans se rendre compte des difficultés auxquelles il doit faire face. Les M5S sont devenus ingouvernables, au Parlement comme dans les institutions locales. S’attendre à ce que Grillo en reprenne le contrôle est légitime, mais totalement irréaliste. Les défaites en Emilie Romagne et Pouilles ne feront qu’aggraver la situation, surtout si dans la région ‘’rouge’’ par excellence le PD devait perdre, à cause du refus d’alliance de Di Maio avec le centre-gauche. Il est illusoire, dans ces circonstances, d’insister, comme le font certains dirigeants du PD, avec un projet d’alliance ‘’stratégique’’ entre les deux partis majoritaires de l’actuel gouvernement ».
ARTICLE Il Messaggero M. Ajello « Séisme au sein des sommets des 5 Etoiles » : « On l’appelle désormais la ‘’sixième étoile’’, Patuanelli, le ministre du développement économique, est désormais une vedette. Plusieurs le voudraient à la place de Di Maio ‘’il écoute, il est empathique’’. Par ailleurs, les groupes parlementaires écoutent de moins en moins le leader 5 Etoiles. La côte de popularité du président de la Chambre Roberto Fico est elle-aussi montée. En revanche, l’étoile de Grillo se ternit après avoir défendu et protégé Di Maio de la fronde interne. On reproche à Grillo d’avoir ‘’perdu le cap’’ car ‘’il n’est pas Mandrake’’. Il est vrai que quand Grillo est venu à Rome, il n’a voulu rencontrer personne sauf Di Maio. En relançant le leader, Grillo a déçu ceux qui voulaient voir Di Maio dégradé sur le terrain. Quant au ministre de la Justice Bonafede, il a eu le flair de prendre les distances de Di Maio juste à temps et de se mettre sous l’aile de Conte. Enfin, pour Casalino, il fait désormais de lien entre le Palais Chigi et le Parti démocrate mais plusieurs du Mouvement déplorent ‘’on ne l’a plus revu’’ ».
ARTICLE Corriere della Sera, M. Cremonesi « Le congrès qui modifiera la Ligue » : « Le congrès qui célébrera la transition de la créature salvinienne est prévu pour le 21 décembre. Le parti devra faire les comptes avec son passé et se transformer formellement en ‘’Ligue pour Salvini Président », titre qui figure déjà sur les bulletins de vote. Mais la vieille Ligue de disparaitra pas, d’autant plus qu’elle doit encore rembourser à l’Etat les 49 millions d’euros de remboursements électoraux détournés. Le congrès devra ainsi approuver un changement de statut, transformant de fait la ligue en une sorte de ‘’bad company’’ placée sous tutelle. Salvini ne sera plus le secrétaire du parti et le congrès devra nommer un commissaire. Si le premier article du statut demeure (l’indépendance de la Padanie) c’est désormais la Ligue ‘’nationale’’ qui est sacrée. Dans le nouveau parti, il n’y aura plus d’espace pour les représentants de l’opposition interne au sein du conseil fédéral et les dirigeants du centre-sud seront intégrés dans un unique parti. Mais c’est son fondateur, Umberto Bossi, qui, depuis une chaise roulante, intervient et prévient ‘’ne faites pas les obsèques de la Ligue’’ ».
COMMENTAIRE, Repubblica, I. Diamanti : « Sardines, ces jeunes adultes » : « Désormais les « sardines » sont un mouvement. L’intérêt à leur égard est confirmé par le comportement de Salvini. Il a choisi l’ironie et le sarcasme et a évité la confrontation directe. Les « sardines » nagent aujourd’hui dans un espace limité mais qui pourraient s’étendre. Ses promoteurs sont jeunes, mais pas tant que ça. Ils expriment des positions politiques mais qui ne sont pas liées aux partis. Ils rappellent, pour cela, certains sujets qui se sont imposés ces dernières années, comme le M5S ou la Ligue de Salvini. Les sardines signalent le dépaysement de acteurs sociaux - et générationnels – qui ont du mal à se reconnaitre dans les principaux acteurs du système. A droite. Mais à gauche aussi. Au gouvernement. Et à l’opposition. Le mal hêtre de jeunes qui ne le sont plus assez mais qui ne sont pas encore adultes et qui cherchent leur identité conscient que pour construire carrière ils doivent quitter l’Italie et doivent se projeter dans le futur. Ils sont encore à la recherche de places et de lieus où se faire reconnaitre et être reconnus. »
ARTICLE, Corriere della Sera V. Piccolillo « La violence sur les femmes ‘’à cause de leur tenue vestimentaire’’ » : « L’intervention d’hier du Chef de l’Etat Mattarella est tombée au moment le plus approprié ‘’la violence sur les femmes ne cesse d’être une urgence’’. C’est un sondage choc celui que nous livre l’ISTAT. 40% des sondés affirment que celle qui ne veut pas de rapport sexuel est en mesure de s’y soustraire, 13% estiment qu’il est normal que dans une relation il y ait des gifles. 17,7% des femmes ne sont pas contre le fait que leur partenaire contrôle leur portable. 77,7% considèrent que les violences sur les femmes ont lieu car celles-ci sont considérées comme des objets de propriété. 23,9% estiment que les femmes peuvent provoquer la violence par leur façon de s’habiller et 15,1% estiment qu’une femme subissant un viol en état d’ivresse ou sous l’effet de drogue est en partie responsable. Le Président du Conseil G. Conte souligne la nécessité d’un ‘’tournant culturel impliquant les jeunes’’. La Présidente du Sénat Alberti Casellati parle de ‘’photographie inacceptable’’. A l’occasion de la journée internationale contre la violence sur les femmes, le Palais Madama, siège du Sénat, était illuminé de rouge avec le message ‘’stop aux violences’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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25/11/2019
Italie : la Ligue, Frères d'Italie et le M5S sont toujours donnés ensemble à 60 %.
Italie. La Ligue, Frères d'Italie et le M5S sont toujours donnés ensemble à 60 % :
Ligue : patriotes
Parti démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva : centre-gauche / centre
23:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders dénonce le fait que la Reine rencontre un ministre pakistanais.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders dénonce le fait que la Reine Máxima a rencontré, dans le cadre des fonctions qu’elle exerce à l’ONU, le ministre des Affaires étrangères du Pakistan Shah Mahmood Qureshi, car ce dernier s’est réjoui l’année dernière du fait que Geert Wilders a dû renoncer à son concours de caricatures de Mahomet à la suite de menaces.
Maxima et le ministre des Affaires étrangères du Pakistan
20:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
" La visite surprise de Grillo."
Italie. Revue de presse.
ENTRETIEN, Messaggero de dimanche, Luigi Di Maio, Leader du M5S et ministre des Affaires Européennes « Pas d’alliances mais le gouvernement va de l’avant » : « ‘’D’ici 15 jours il y aura la réorganisation de l’équipe avec la naissance du premier organe politique du M5S. Vingt personnes travailleront avec moi. La rencontre avec Grillo prouve que certains articles sur notre relation étaient de fausses nouvelles. Nous voulons que ce gouvernement aille de l’avant encore trois ans et c’est la raison pour laquelle nous voulons le renforcer avec un contrat pouvant dire aux citoyens ce que nous ferons et quand. Il faut donc un calendrier. Il est important que les chefs de groupe se réunissent pour définir un chrono-programme de travail sur le contrat. Que voulons-nous insérer dans ce contrat ? Une série de lois en faveur de l’environnement et des décisions pouvant contraster les changements climatiques. Le droit du sol ? Ce n’est pas une priorité. La réforme du système électoral ? Comme toutes les réformes, elle doit venir de la majorité et puis arriver aux partis d’opposition. Nous avons toujours été favorables à un système proportionnel’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Tirocino : « La visite surprise de Grillo déplaît aux 5 étoiles. Les ministres s’éloignent de Di Maio. » : « Les parlementaires M5S semblent plutôt étourdis après la visite éclair de Grillo à Rome, qui ne semble pas avoir résolu les problèmes. L’insatisfaction et les malaises de beaucoup d’entre eux sont évidents. Les questions ouvertes étaient essentiellement au nombre de trois : le leadership de Luigi Di Maio, les alliances électorales, à partir de l’Emilie-Romagne, et le problème du chef de groupe manquant à la Chambre des Députés. Dans les coulisses filtre la frustration de Grillo. Le fondateur a, à sa disposition, un seul instrument concret : le bouton rouge de la défenestration, dernier recours inutilisable sans provoquer des graves ennuis au gouvernement. Les ministres se trouvent entre deux feux, de plus en plus éloignés du chef politique et qui le poussent à une convergence avec le Pd. Di Maio a toujours dit non à une alliance avec les démocrates et maintenant il risque de devoir se rétracter »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, Sénateur et leader de la Ligue, premier parti de l’opposition : « ‘’Une trahison fatale pour le peuple du M5S. Ma porte est ouverte’’. » « Un pacte avec le PD serait la dernière trahison, celle qui serait fatale pour le peuple du M5S. Je suis surpris par les rencontres de Grillo avec l’ambassadeur chinois et les voyages fréquents de Di Maio en Chine. Ils ne disent rien sur la situation à Hong Kong. Ils sont en train d’entretenir des rapports avec une dictature qui a soif de conquête et des ambitions impérialistes. Et on me reproche mes liens avec la Russie. Chaque jour je me fais insulter par les M5S. Mais ils ne me perturbent pas. Je pense à l’Émilie-Romagne. Ce qui me laisse perplexe par rapport au mouvement des sardines c’est qu’ils manifestent contre l’opposition. Partout dans le monde on manifeste contre ceux qui gouvernent. Q : ‘’ Parmi vos réformes il y a aussi les ‘pleins pouvoirs’ auxquels vous aspiriez ? ‘’ Je parlais de pouvoirs dans le cadre du respect de la Constitution. Je ne changerais rien de ce que j’ai fait ou j’ai dit. Je demandais une investiture liée à un vote démocratique. Je n’ai jamais vu un dictateur demander les élections. Le 14 décembre nous ferons une journée No Tax ; dans toutes les régions nos militants seront dans les places pour expliquer nos idées sur l’économie »
COMMENTAIRE La Repubblica G. Romagnoli « Comme si Salvini était déjà à la tête du gouvernement » : « L’autre jour au centre de Florence, les rues étaient bloquées par la police en proximité du consulat honoraire d’Israël qui devait être inauguré. Puis, des mesures de sécurité multipliée par deux pour l’arrivée du sénateur Salvini. Or, maintenant il n’a plus aucun rôle institutionnel. Un notable du lieu m’a expliqué ‘’il faut toujours anticiper et faire comme si cela était déjà vrai’’. Et même le phénomène des ‘’sardines’’ est un peu décalé : on n’avait encore jamais vu un mouvement de la rue s’opposant à l’opposition. C’est tout à fait logique de dénoncer un danger non libéral. Mais il y a quelque chose de prophétique de le faire avant que cela ne se manifeste. La prophétie auto-réalisatrice est dangereuse surtout car elle produit de l’inertie et de la résignation. Il faut plutôt un contre-pied fait de rapidité, de ténacité et de bonne administration, alimentées par la conscience que le futur n’est pas acquis ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2019
Un enfant refusé par une gardienne car les parents sont sympathisants de l'AfD.
Allemagne. Brandebourg. Une dame qui garde les enfants durant la journée pendant que les parents travaillent a refusé un enfant car les parents de celui-ci sont sympathisants du parti patriotique AfD.
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Styrie : le FPÖ attire deux fois plus d’hommes que de femmes.
Autriche. Styrie. Une analyse Sora réalisée du 20 au 24 novembre 2019 en vue des élections pour le Parlement de Styrie de ce 24 novembre 2019 donne le FPÖ à 22 % chez les hommes et à 12 % chez les femmes.
20:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC progresse d'un siège lors des élections pour le Sénat.
Suisse. Lors des élections pour le Conseil des États (Sénat), du 20 octobre au 24 novembre 2019, les patriotes de l’UDC obtiennent 6 sièges (soit + 1 par rapport à 2015).
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Fort recul du FPÖ lors des élections en Styrie.
Résultats quasi-complets.
Autriche. Styrie. Fort recul des sociaux-démocrates du SPÖ, très fort recul des patriotes du FPÖ et forte percée des sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP lors des élections pour le Parlement de Styrie de ce 24 novembre 2019 [résultats sans les votes par correspondance] :
SPÖ : sociaux-démocrates
ÖVP : sociaux-chrétiens [conservateurs]
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
KPÖ : communistes
Neos : libéraux
(https://egov.stmk.gv.at/wah/pub/wahlgrunddaten/start.do)
"La sécurité pour vous. Stopper l'immigration illégale. Fermer les routes de l'asile. Protéger le chez-soi/la patrie."
18:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mario Kunasek du FPÖ a voté pour les élections en Styrie.
Autriche. Styrie. Mario Kunasek du FPÖ a voté pour les élections en Styrie de ce 24 novembre 2019.
Le président du FPÖ de Styrie Mario Kunasek et sa femme
"Vers le bureau de vote"
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache propose de revenir à la tête du FPÖ, puis du FPÖ de Vienne.
Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache propose, lors d’une discussion sur sa page personnelle Facebook, au FPÖ de revenir à la tête du parti. Il change ensuite la version et propose son retour à la tête du FPÖ viennois en vue des élections de 2020 pour le Parlement de l’État de Vienne / Conseil municipal de Vienne, tout en demandant un vote de la base du parti sur cette question.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/11/20/hc-...)
14:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/11/2019
Thierry Baudet prend la parole lors du congrès des Démocrates suédois.
Pays-Bas et Suède. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet et le député européen du même parti Derk Jan Eppink ont pris, ce 23 novembre 2019, la parole au congrès des Démocrates suédois à propos de l’immigration qui submerge l’Europe.
Derk Jan Eppink et Thierry Baudet au congrès des Démocrates suédois.
18:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache se rend à une manifestation contre l’interdiction générale de fumer dans les restaurants.
Autriche. L’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache s’est rendu à une manifestation organisée à Vienne contre l’interdiction générale de fumer dans les restaurants et y a pris la parole.
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jimmie Åkesson, sa concubine et son fils.
Suède. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson, sa concubine Louise Erixon et leur fils Nils (5 ans) :
15:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Markus Söder de la CSU refuse toujours toute alliance avec l'AfD.
Allemagne. Le dirigeant de la CSU (Bavière) Markus Söder a rejeté, une nouvelle fois, toute alliance avec l’AfD, tout en présentant ce parti comme étant un sorte de nouveau NPD [un parti ultranationaliste].
13:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/11/2019
Autriche : le FPÖ donné à 14 %.
Autriche. Un sondage Research Affairs donne le FPÖ à 14 %.
ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
écologistes
FPÖ : patriotes
Neos : libéraux
22:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Informations diffusées à des migrants passant par la route des Balkans.
Balkans. Informations diffusées à des migrants passant par la route des Balkans :
"Taxi d'Athènes à la frontière de l'Albanie
+38761811965
+38765907324
Abu Takub ("le traqueur") à Velika Kladuša (Bosnie)
+905433173661
Télégramme + WhatsApp
De l'Albanie au Monténégro
00355672750397
Taxi 300 euros
Du Monénégro à la Bosnie
00381640300223
Faybir al-Muhrab ("le contrebandier")
280 euros
De la Bosnie à la Slovénie
marcher 3-4 jours
De la Slovénie à Trieste (Italie)
500 euros
+4915119628744
Abu Maghribi ("le marocain") : taxi en Italie
+393290083615
D'autres taxis à la frontière albanaise sont disponibles à Athènes près de l'usine de sucre."
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"Oui aux listes 5 Etoiles, Di Maio désavoué."
Italie. Revue de presse.
La consultation des militants du M5S sur les élections régionales fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève que la base du M5S préfère que le mouvement se présente seul aux élections régionales plutôt que de s’allier avec d’autres partis ou de s’abstenir. La presse y voit un « désaveu » de la ligne de L. Di Maio : « Les 5 Etoiles en solitaire en Emilie » - ‘’La base vote contre les indications des sommets’’ (Corriere della Sera), « Poussière d’étoiles » - ‘’La base Rousseau désavoue le leader et impose des listes en Emilie et en Calabre’’ (La Repubblica), « Rousseau, le revers à Di Maio » (La Stampa), « Oui aux listes 5 Etoiles, Di Maio désavoué » - ‘’70% votent contre les indications du leader’’ (Il Messaggero), « La base torpille les chefs » (Fatto Quotidiano), « M5S, le revers à Di Maio » (Il Mattino).
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Le Mouvement paralysé » : « A l’instar d’une Némésis, la plateforme Rousseau s’est abattue contre celui qui voulait la manipuler au-delà du seuil de tolérance. 28 000 participants, pratiquement rien, ont décidé la fin d’une époque et probablement la carrière politique de Di Maio. Ce dernier aurait fait mieux de se rendre au Japon pour le G20 au lieu de confirmer au monde que l’Italie n’a pas de ministre des Affaires Etrangères et qui, depuis hier, n’est plus en mesure de diriger ce qui reste du Mouvement 5 Etoiles. Les participants ont ainsi illustré qu’il était inconcevable qu’un parti de gouvernement renonce à participer aux élections régionales. Le désir irrationnel du retour aux origines, à l’enfance heureuse, ne peut pas cacher une réalité amère. Le Mouvement est proche de l’extinction et son leader charismatique Grillo ne sait pas ou ne veut pas revenir sur la scène. Le « clic » des 28 000 s’est abattu également sur lui, en le désavouant. A Rome, on entre dans une phase d’instabilité sans précédents. Le M5S se retrouve sans tête et il est inévitable que sa crise se répercutera sur la majorité. Par ailleurs, la liste 5 Etoiles à Bologne sera conçue contre le candidat du PD, ce qui pourrait lui nuire de manière décisive. C’est comme si on avait allumé une mèche sous le bureau du Président du Conseil. Il est logique d’imaginer que sa législature soit arrivée à son épilogue. Le PD avait espéré pouvoir changer le M5S, d’y voir une sorte de courant externe au nom d’un nouveau bipolarisme. Somme toute, le parti de Zingaretti et de Franceschini a tenté de sauver le pacte électoral. Or, les faits sont allés dans toute autre direction ».
ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Le grand spectacle du mouvement 5 crevettes » : « Parmi les nombreuses fragilités de la majorité jaune-rouge, l’aspect peut-être le moins étudié mais qui concerne le véritable point faible de cet exécutif est la fin du « grillisme ». Le gouvernement Conte, né il y a trois mois, doit déjà faire attention à beaucoup de problèmes qui mettent à rude épreuve sa capacité de représenter une rupture par rapport au passé. Il est évident que la question la plus délicate à résoudre pour Conte est celle d’éviter la sortie de l’Europe, après avoir tout fait pour ne pas éloigner l’Italie du reste de l’Europe. L’histoire est très intéressante : après deux ans et demi au gouvernement, le M5S a compris que, pour pouvoir gouverner, sans trop nuire au pays, il faut tout faire pour cacher le « grillisme ». Donc, les Cinq Etoiles ont compris que, pour ne pas trop nuire au pays, ils doivent considérer l’option de disparaître complètement et ne pas participer aux prochaines élections régionales. La dissolution du Mouvement est un élément qui a une certaine importance, également du point de vue parlementaire, parce que la proximité du M5S avec le PD a eu pour résultat de mettre le « grillisme » devant un miroir. Di Maio est le leader du Mouvement mais désormais il ne contrôle qu’une minorité du Mouvement et Conte, fortement voulu par Di Maio à la direction du gouvernement, est plus proche du PD que du M5S. La disparition du M5S est une bonne nouvelle pour l’Italie qui lutte contre le populisme mais la dissolution du Mouvement peut devenir un problème si elle entraîne un risque de faire tomber le gouvernement. Le « grillisme » est en train de se dissoudre et le seul qui peut gérer sa fin est son fondateur. Il doit faire vite ».
COULISSES, Corriere della Sera M. Guerzoni « Alarme au dîner de Conte : ‘’Qui sait si nous arriverons au-delà de janvier’’ » : « Conte a voulu un dîner pour ‘’faire équipe’’, détendu et convivial. Cependant ‘’Luigi’’ (Di Maio) est mis en minorité au sein du M5S et le PD s’inquiète. Si Di Maio admet un ‘’moment difficile’’, le PD craint que les sirènes souverainistes puissent provoquer un séisme au sein du gouvernement. L’insistance avec laquelle Di Maio nie tout conflit avec Conte fait augmenter l’inquiétude mais il ne veut pas être celui qui fera ‘’tomber le gouvernement’’ sur le MSE et il assure n’avoir jamais eu de doutes sur l’action de Conte. Fioramonti sort le premier du restaurant : ‘’ambiance conviviale’’. La plateforme Rousseau met le gouvernement en danger ? ‘’Non’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi : « ‘’C’est un suicide’’, ainsi la direction et Grillo voulaient ériger le rempart face à la marée haute » : « Lundi à Rome, les principaux représentants du Mouvement s’étaient réunis : R. Fico, P. Taverna, les ministres Bonafede, Fraccaro, Spadafora et Patuanelli, le chef de groupe au Sénat Silvestri, M. Bugani et le vice-ministre Cancelleri. En contact téléphoniques participaient Beppe Grillo et David Casaleggio. L’incertitude règne : la volonté générale est de stopper la course, mais personne ne veut en assumer la paternité. D’où la décision de tenter la médiation avec le questionnaire sur Rousseau, jouée comme la carte de la dernière chance. Le résultat est une douche froide. Grillo se mure dans son silence et voit venir des nuages encore plus noirs sur l’alliance PD-M5S. Un des orthodoxes du mouvement aurait dit : ‘’cette consultation est un suicide, nous perdrons, nous irons aux élections anticipées et le M5S disparaitra’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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21/11/2019
Allemagne : le système est de plus en plus discrédité.
Allemagne. De moins en moins de citoyens croient en la capacité d’action de l’État et du système politique. En effet, un sondage Allensbach, portant sur la question « Avons-nous en Allemagne un État aux capacités d’action fortes ou un État faible ? », indique que 45 % répondent : « plutôt fort ou très fort » et presque le même pourcentage l’inverse.
Alors que 81% pensaient en 2015 que la stabilité politique était une force de l’Allemagne, ils ne sont plus que 57 %. 51 % estiment que le système politique fait la force de l'Allemagne (contre 62 % en 2015). 26 % estiment que le gouvernement fait la force du pays (contre 49 % en 2015).
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