18/10/2019
L'AfD d'accord avec Macron sur les pays des Balkans occidentaux.
Allemagne. Le groupe parlementaire de l’AfD est en faveur d'un partenariat privilégié pour les pays des Balkans occidentaux avec l’Union Européenne. L'AfD refuse l'adhésion complète des États de cette région à l’Union Européenne. En effet, le parti estime que l’UE ne peut accepter de nouveaux « membres problématiques » tant que les problèmes existentiels actuels de finances et de migration ne seront pas résolus. L’AfD estime que : « Macron a absolument raison lorsqu'il appelle à une consolidation prioritaire de l'UE, avant que de nouveaux membres puissent être acceptés. »
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Thuringe : l'AfD donnée à 24 %.
Allemagne. Thuringe. Un sondage Infratest dimap donne l'AfD à 24 % pour les élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe :
CDU : Démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
22:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Di Maio critique le budget, Conte freine "il a déjà été adopté"."
Italie. Revue de presse.
PROPOS recueillis, Giuseppe Conte, Président du Conseil Il Messaggero, «’’La lutte contre l’évasion fiscale nous permettra de baisser les taux d’imposition à hauteur de 20%’’ » : « ‘’La loi de finances a été adoptée « sauf entente » car nous étions en retard et il est normal qu’il faille revoir certains textes mais l’accord politique a été atteint et le budget adopté. Cela nous permettra de recontrôler ce que nous avons adopté et ‘’un conseil des ministres n’est pas nécessaire’’ pour cela. ‘’Sur l’utilisation de l’argent comptant, un parti politique a soulevé une perplexité [Italia Viva de Renzi, ndt.] mais cela n’est pas un point clivant. Il fallait donner un signal clair. Demain je serai en Ombrie : ce vote [régional] n’est pas un test politique. La coalition M5S-PD qui va rivaliser avec le candidat de centre-droit est née à la veille de cette confrontation’’ ».
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Di Maio prévient Conte et le Pd : conclave M5S à la Farnesina » : « Affrontement avec le Palais Chigi sur les paiements en espèces et l’évasion fiscale. Le chef du M5S a convoqué ce matin tous les ministres 5 étoiles à la Farnesina, son ministère, pour discuter de la manœuvre budgétaire, qu’il n’aime pas. Son objectif est de se présenter comme le protecteur de la classe moyenne pour plaire à l’électorat de centre, de sorte à ne pas se faire submerger par Conte et Renzi. »
ARTICLE Corriere della Sera D. Martino « Di Maio critique le budget, Conte freine ‘’il a déjà été adopté’’ » : « Di Maio souhaiterait ‘’revoir la loi de finances’’, dont l’ébauche a été adressée à Bruxelles. Face aux « maux de ventre » des 5 Etoiles et des renziens, le Président du Conseil Conte ne cache pas son irritation et maintient le point, rappelant que ‘’le budget a été adopté « sauf entente » et donc il y a des aspects sur lesquels il est possible de réfléchir’’ et que le sujet du prochain Conseil des ministres sera le décret en faveur des populations touchées par le séisme. La fermeté de Conte et la bonne tenue du PD et de LeU, qui ne remettent pas en discussion le budget, ne font pas rempart aux changements d’avis du chef 5 Etoiles. Il y a une crainte de pouvoir mécontenter telle ou telle catégorie de commerçants. Et dans le budget il y a aussi une partie sur les sanctions contre les fraudeurs du fisc. Di Maio aurait obtenu des mesures draconiennes avec un amendement. Les renziens, de leur côté, démentent un accord sur ce point ».
ENTRETIEN de Dario Franceschini, ministre de la Culture Il Messaggero « Avec les diktats, le gouvernement meurt. Renzi ne sera pas le nouveau Salvini » : « Pour la loi de finances, nous avons fait de notre mieux, alors qu’on disait ‘’ils n’y arriveront jamais’’. La lutte contre l’évasion fiscale est l’un des piliers de ce gouvernement et le point central de cette loi de finances. Il y a des mesures qui suivent une ligne de modernisation du pays. Les diktats ? Il faut les éviter tout d’abord pour ne pas pousser les autres à faire ainsi, ensuite on donne une mauvaise impression à l’opinion publique et le principe d’une coalition est de trouver un accord sur tous les points. L’exécutif M5S-Ligue se basait sur une séparation de compétences. Cela ne pouvait pas marcher, c’était un système mortel pour une coalition. Ce gouvernement et cette majorité ont une grande responsabilité : bien gouverner le pays et le faisant de longue haleine. Renzi ? Les adversaires se trouvent en dehors de la coalition. Je ne vois pas de risques que Renzi joue les Salvini’’ ».
COULISSE, La Stampa, C. Bertini « Zingaretti : si Renzi fait tomber le gouvernement, élections avec Conte candidat à président du Conseil’’ » : « ‘’Si Renzi essaie de renverser le gouvernement pour remplacer le président du Conseil, ce sera moi qui mènerai le pays aux élections’’ : c’est ce qu’a fait savoir Nicola Zingaretti aux représentants du M5S à Palazzo Chigi. ‘’Et je lancerai Conte comme candidat président du Conseil, car c’est surement lui qui pourrait gagner contre Salvini ‘’. C’est une stratégie de dissuasion celle de Zingaretti, qui s’attend à une nouvelle crise après l’adoption de la manœuvre budgétaire. Conte est aussi conscient du scénario, après qu’un sms de Renzi lui a rappelé qu’il fut capable de faire tomber le gouvernement Letta avec seulement 10 députés. Et si, comme affirment des rumeurs que le Nazareno semble prendre au sérieux, Renzi voudrait faire une offre de soutien à Di Maio comme Président du Conseil après l’éventuelle défenestration de Conte, quelle meilleur solution pour Zingaretti de porter candidat le même Conte que Di Maio a très fortement voulu à Palazzo Chigi ? On comprend mieux le lancement anticipé de Zingaretti d’une coalition politique Pd-M5S comme élément de stabilisation. »
ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Où un Renzi 2.0 peut naître » : « La soudaine centralité politique acquise en deux mois par Matteo Renzi, qui a d’abord marginalisé Salvini et ensuite transformé son parti en véritable voix décisive de la législature, a eu le résultat de mettre l’ancien président du Conseil devant un choix fondamental : suivre le modèle Alfano ou être le « parti du PIB » ? Suivre le modèle Alfano pourrait signifier seulement se contenter d’utiliser le pouvoir obtenu pour enlever quelques parlementaire à Forza Italia (comme Alfano avait fait) et entrer ainsi dans l’image évoquée par Romano Prodi « d’un yaourt avec une date de péremption à brève échéance ». Suivre le modèle « PIB » signifierait, au contraire, saisir beaucoup d’opportunités que le scénario politique Italien offre aujourd’hui. Et ces opportunités sont cachées à l’intérieur d’un grand thème auquel aucun parti ne semble s’intéresser : la question septentrionale et conquérir ainsi les électeurs du Nord. Lors de la rencontre de la Leopolda, Matteo Renzi annoncera que son mouvement, Italia Viva, sera présent au sein de plusieurs groupes de Conseil régional, avec l’intention de devenir la garante des politiques qui donneront un peu d’oxygène au pays, en enlevant aussi à Berlusconi des électeurs. Sur ce point, Renzi tentera de diviser le PD, ainsi que sur la question des retraite et de l’abolition de Quota 100 ».
ARTICLE Corriere della Sera M. Cremonesi « Le centre droit se retrouve ‘’c’est un test national’ mais la présence des extrémistes CasaPound divise les alliés » : « Le centre droit en Ombrie ‘’l’emportera nettement’’ assure Salvini. ‘’Ce sera un signal politique très important, un test national’’ ajoute G. Meloni de Fratelli d’italia. Même Berlusconi est présent pour soutenir la candidate Tesei. Il s’agit d’une sorte d’avant-première de la manifestation nationale prévue pour samedi 19 octobre à Rome. Il est vrai aussi qu’il y a eu des perplexités à la participation. Berlusconi explique ‘’j’avais décidé de ne pas y aller mais quand le gouvernement a décidé de mettre les menottes pour les fraudeurs du fisc, j’ai changé d’avis. La liberté est en danger’’. Mais il y a aussi un autre facteur qui crée l’embarras au sein de Forza Italia : la présence annoncé de l’extrême droite CasaPound à la manifestation romaine de samedi ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Migrants, affrontement sur le pacte Italie-Libye. Le renouvellement de l’accord divise le PD » : « Il y a quelques lignes de l’accord avec la Libye sur les gardes côtes, accusés de violations graves des droits de l’homme par l’ONU, Amnesty International et Oxfam, et grâce auxquelles les accords seront tacitement renouvelés pour trois ans, que l’Italie semble ne pas connaître. Il s’agit de l’article 8 du mémorandum d’accord et l’Italie ne discute pas sur cette question de la révision des accords avec un pays qui est maintenant en guerre. Selon la responsable de la Commission des Affaires Etrangères à la Chambre, Lia Quartapelle, du PD, qui est en train de travailler avec le ministre des Affaires Européennes, Enzo Amendola, il est important de maintenir ce mémorandum parce qu’il constitue le cadre à travers lequel l’Italie peut continuer d’influencer sur la Libye. Le PD considère donc cet accord comme positif, malgré les accusations. Matteo Orfini, ancien président du PD, affirme quant à lui, que ce mémorandum est l’origine de tous les maux et que la gestion des centres devrait être imposée aux organisations internationales, parce qu’en Libye il n’y a pas de ports sûrs et l’Italie en en train de payer les gardes côtes libyens pour faire les rapatriements à notre place ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2019
Petr Bystron défend Boris Johnson attaqué par Martin Schulz.
Allemagne. Le social-démocrate (SPD) Martin Schulz a fortement critiqué, à la Chambre des députés à Berlin, le Premier ministre britannique Boris Johnson, en précisant qu’il n’est pas élu, pour son comportement dans le domaine du Brexit et l’a qualifié de « rejeton de Donald Trump ». Petr Bystron de l’AfD est intervenu, pour déclarer qu’il s‘agit d’une diffamation d’un représentant, issu d’un processus démocratique, du peuple britannique.
19:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norbert Hofer souhaite accélérer les procédures d’expulsion des demandeurs d'asile agressifs ou délinquants.
Autriche. En réaction à la mort d’un agriculteur tué par un Afghan, le président du FPÖ Norbert Hofer souhaite accélérer les procédures d’expulsion des demandeurs d'asile ayant manifesté un comportement agressif ou étant devenus délinquants.
(https://lesobservateurs.ch/2019/10/15/autriche-un-refugie...)
19:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Facebook interdira la fusion de la page de Heinz-Christian Strache et de celle du FPÖ.
Autriche. Alors que le FPÖ et son ancien dirigeant Heinz-Christian Strache se disputent le contrôle de la page Facebook de ce dernier, un porte-parole de Facebook déclare que Facebook interdira la fusion de la page de Heinz-Christian Strache et de celle du FPÖ.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/16/hc-...)
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
UDC :"Pour que la Suisse reste la Suisse !"
Suisse. Publicités Internet de l'UDC pour les élections, de la Chambre des députés et du Sénat, du dimanche 20 octobre 2019 :
18:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La nuit où le gouvernement a vacillé."
Italie. Revue de presse.
La finalisation de la loi de finances italienne fait les gros titres des médias transalpins. Les observateurs reviennent sur les tensions qui se sont notamment manifestées lors d’une réunion pendant laquelle « la majorité a failli vaciller » en raison des désaccords entre les différents partis de la majorité : « Conte : ‘’je ne crains pas les voltefaces’’ » - ‘’Entretien du Président du Conseil’’ (Corriere della Sera), « La nuit où le gouvernement a vacillé » - ‘’Guerre entre les ministres démocrates et les reziens’’ (La Repubblica), « Gualtieri : une réforme pour baisser les impôts » - ‘’Entretien du ministre de l’Economie’’ (Sole 24 Ore), « Stop à la hausse de la TVA mais les impôts augmentent » - ‘’Feu vert au budget’’ (Il Messaggero), « Conte : ‘’lutte contre les fraudeurs du fisc’’ » (Fatto Quotidiano).
La visite du Président S. Mattarella à Washington fait également les Unes : « Etats-Unis-Italie plus proches sur les F35 et 5G » (La Stampa), « Mattarella sur les droits de douane : ‘’arrêtons les rétorsions’’ (Corriere della Sera), « Bravo Président, il ne faut pas faire de remises à Trump » - ‘’Mattarella : nous sommes amis, arrêtons les rétorsions’’ (La Repubblica).
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, Président du Conseil «’’Je m’attends à de la loyauté. C’est une manœuvre budgétaire qui nous projette dans l’avenir’’ » : « Dans cette interview qui est aussi la première après l’adoption du document budgétaire, le Président du Conseil livre un message ultra-positif, fort d’un spread bas et de bons rapports avec l’UE. ‘’C’est un budget courageux, sous le signe de la croissance, même si les ressources sont limitées‘’. ‘’Je suis certain qu’il est dans l’intérêt de toutes les forces politiques, y compris d’Italia Viva, de participer à la lutte contre l’évasion fiscale. Jamais je n’accepterais que la loi de finances devienne un terrain de bataille entre les forces politiques, qui ne seraient soucieuses que de mettre leurs signatures sur une mesure ou une autre. (Pour lutter contre l’évasion fiscale) ‘’Nous avons introduit un mécanisme de remboursement lié aux payements par carte sur certains biens, sous forme d’un bonus qui sera compris entre le 10 et le 19%. ‘’J’ai toujours parlé de populisme dans son acception la plus noble, qui se réfère à l’article 1 de la Constitution qui affirme que la souveraineté appartient au peuple. Il faut écouter le peuple, en interpréter ses besoins, s’engager avec détermination pour donner des réponses concrètes. Ceux qui ont des responsabilités de gouvernement ne doivent pas parler et provoquer le côté émotionnel des gens mais écouter, se confronter avec les communautés locales, visiter nos entreprises pour connaître de près les excellences et les situations critiques ». ‘’Le vote du M5S en faveur d’Ursula von der Leyen a représenté un passage important : le signe d’un sens fort de responsabilité dans l’intérêt de l’Italie.’’ ‘’Le sénateur Salvini nous a habitué à de brusques changements d’opinion pour des raisons d’opportunité politique. Voyons combien de temps durera ce tournant pro-européen.’’ ‘’La souveraineté italienne se défend par le biais de l’autorité et de la confrontation. Taper du poing sur la table ne fonctionne que sur les réseaux sociaux ». « J’attends de la part de toutes les forces politiques, anciennes et nouvelles, de la loyauté et un esprit de collaboration.’’ ‘’À Malte, la première pierre d’un mécanisme automatique de redistribution des migrants a été posée. Ce sont des actions concrètes qui n’ont rien à voir avec les simples déclamations’’. ‘’La ministre Lamorgese est en train de répondre par des faits à ceux qui ont pensé que la sécurité nationale et l’immigration n’étaient que des thèmes de campagne électorale. Elle travaille beaucoup et communique moins, comme il est normal quand vous devez gérer un Ministère ainsi complexe’’. ‘’L’utilisation instrumentale du phénomène migratoire, agité par le président Erdogan comme une menace, devrait inciter l’UE à avancer rapidement vers la gestion des flux en termes structurels, et non plus dans une logique de l’urgence’’. ‘’Je n’ai absolument rien à craindre de la relation qu’est en train d’écrire le ministre de la Justice Barr ».
COULISSES, A. Gentili, Messaggero, « L’axe Conte-PD plus fort, mais les dissensions demeurent sur la lutte contre l’évasion fiscale » : « Les alliances de la majorité jaune et rouge se sont définies au cours de la longue nuit pleine de cris, d’ultimatums et de menaces de vétos, qui a finalement menée à l’accouchement d’un accord sur la loi de finances et le décret fiscal. D’un côté, Conte, soutenu par Gualtieri, Dario Franceschini et Speranza. De l’autre, ce qu’au sein du PD on appelle ‘’populistes’’, Di Maio et Renzi – les deux seuls qui n’ont pas célébrer l’accord et l’ont critiqué en annonçant des représailles au Parlement. L’axe Conte-PD n’est pas une garantie de protection pour le gouvernement. La nouvelle majorité risque encore bien des turbulences sur l’évasion fiscale notamment, avec Conte qui n’aime pas le ‘’sons des manettes’’, que le M5S voudrait insérer dans le décret fiscal, et qui soutient la demande du PD de faire preuve de ‘’prudence’’, tandis que Di Maio est revenu à la charge estimant que la prison pour les personnes cachant leurs revenus est un point auquel le M5S ne renoncera pas ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, G. De Marchis : « La nuit où le gouvernement a vacillé : ‘’ Avec le chantage, on ne dure pas » : « C’est une nuit au bord de la crise. Une nuit d’ultimatum, de réunions restreintes et élargies, de médiations difficiles sur la loi de finances. La réunion du Conseil des ministres, débutée mardi à 23H00, s'est terminée mercredi, peu après 04H30 en raison de longs débats au sein du gouvernement. Qu’est qu’il se passe derrière cette porte ? Il y a de tout. Il y a le parti de Matteo Renzi, qui se met en travers sur le décret fiscal et qui dit oui au budget mais sans en être complètement convaincu. Il y a les ministres du PD, parmi lesquels Dario Franceschini affirme qu’une coalition ne peut pas être fondée sur les menaces, sinon elle ne dure pas. Il y a le ministre de la Santé, Roberto Speranza, qui essaye de rétablir le calme, en soulignant qu’il n’existe pas d’ultimatum mais qu’il faut, au contraire, faire une contre-proposition sur ce décret. Giuseppe Conte, de son côté, réaffirme sa position contre le parti de Renzi et déclare qu’il a travaillé en personne contre la lutte à l’évasion et qu’il assume toutes ses responsabilités à ce sujet et il ajoute qu’il ne comprend pas les raisons du désaccord. Tous parlent, les ministres du PD, les autres, chaque force politique doit aboutir à une réussite et atteindre un succès. Le Conseil des ministres a été tendu et ‘’la majorité a failli vaciller’’».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « M5S-PD, l’avenir sous réserve d’accord » : « Une Italie encore debout, mais sous réserve d’accord. Il est trop facile d’ironiser sur cette précision bizarre qui accompagne l’annonce de la loi de finances, mais c’est inévitable. Ils ne peuvent pas être surpris, au Palais Chigi, l’Italie étant le seul pays de l’Union qui a franchi la ligne d’arrivée avec une telle difficulté et n’ayant présenté qu’un cadre général. Le reste, le contenu des mesures doit encore être fixé et décidé, probablement par des négociations infinies. Sous réserve d’accord, donc. C’est presque une devise nationale qui s’adapte parfaitement à l’Italie d’aujourd’hui. Sous réserve d’accord signifie donc qu’une véritable majorité politique n’existe pas. Le gouvernement précédent, des deux populistes, était incapable de comprendre que pour gouverner ensemble il fallait trouver des solutions communes. Aujourd’hui le Gouvernement Conte II risque de répéter exactement les mêmes erreurs, en soulignant que le renvoi à des accords ultérieurs exprime précisément la volonté de chercher des compromis sur les points pas encore résolus. En attendant, chacun prend de la loi de finances ce qu’il lui semble le plus positif : ainsi Zingaretti la décrit comme un miracle de justice sociale et le Cinq Etoiles sont très satisfaits de la lutte contre l’évasion fiscale. Mais les sceptiques voient seulement l’incapacité de soutenir le monde productif et la résignation à la non-croissance et au déclin ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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16/10/2019
Herbert Kickl réclame le ministère de l’Intérieur pour le FPÖ.
Autriche. L’ancien ministre de l’Intérieur et actuel chef de file des députés FPÖ à la Chambre des députés Herbert Kickl réclame le ministère de l’Intérieur pour son parti en cas de négociations avec les sociaux-chrétiens de l’ÖVP en vue de former un gouvernement. Le FPÖ demanderait également plus de démocratie directe et une réforme de la radiotélévision publique ORF. Le FPÖ reste cependant sur sa position et désire se maintenir dans l’opposition.
22:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le procès contre Geert Wilders suspendu.
Pays-Bas. Le procès contre Geert Wilders à propos de sa déclaration sur « moins de Marocains » est suspendu par la Cour en attendant que l’enquête portant sur une possible intervention politique, dans les poursuites contre Geert Wilders, auprès du parquet soit conduite à terme. Le procès reprendra en décembre.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/09/pr...
21:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thierry Baudet et Geert Wilders soutiennent les agriculteurs.
Pays-Bas. Thierry Baudet et Theo Hiddema du Forum voor Démocratie et Geert Wilders du PVV ont apporté, ce 16 octobre 2019, à La Haye (Den Haag), leur soutien aux agriculteurs qui manifestent contre l’instauration de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Geert Wilders [qui a des ennuis judiciaires pour avoir demandé « Voulez-vous plus ou moins de Marocains »] a posé aux agriculteurs la question : « Voulez-vous plus ou moins de règles relatives à l'azote ? ». Ceux-ci ont répondu « moins, moins, moins ».
Thierry Baudet parle
Geert Wilders
21:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache désire récupérer l'accès à sa page Facebook.
Autriche. Heinz-Christian Strache demande, via un avocat, au FPÖ de lui transmettre les données d’accès à sa page Facebook « HC Strache ».
17:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Faits et Documents sur l'ouvrage de Lionel Baland à propos de Pierre Nothomb.
France. Le bimensuel Faits et Documents consacre quelques lignes à l'ouvrage sur Pierre Nothomb et le nationalisme belge.
17:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des gauchistes perturbent le cours de Bernd Lucke.
Allemagne. L’ancien co-dirigeant du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) Bernd Lucke a vu des gauchistes auto-dénommés « antifas » débarquer au sein de son cours de professeur d’université à Hambourg et le perturber. [Bernd Lucke avait quitté l’AfD en 2015. Il a été député européen jusqu’en 2019 et reprend désormais son travail d’enseignant universitaire.]
16:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Visionaire ? Liberté et sécurité. Votez UDC !"
Suisse. Publicités Internet de l'UDC pour les élections, de la Chambre des députés et du Sénat, du dimanche 20 octobre 2019 :
13:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Duel télévisé entre Matteo Salvini et Matteo Renzi."
Italie. Revue de presse.
L’adoption, en Conseil des ministres, de la loi de finances fait les gros titres des médias transalpins. La presse annonce un budget qui anticipe des recettes à hauteur d’environ 30 Mds, essentiellement issues sur la lutte contre la fraude fiscale : « Feu vert au budget, division sur le fisc » - ‘’Réunion nocturne avant l’envoi de la lettre à Bruxelles’’ (Corriere della Sera), « Un budget qui défie les fraudeurs du fisc » - ‘’Conte craint le lobbying au Parlement et écrit à son ministre de l’Economie Gualtieri’’ (La Stampa), « Quota 100 reste, bras-de-fer sur le fisc » - ‘’Duel entre Conte et Renzi-Di Maio au sujet du plafond sur l’argent comptant’’ (Il Messaggero), « Un budget quasiment équivalent aux recettes de 2020 » (Sole 24 Ore).
Réseaux sociaux : Sur Twitter, c’est l’hashtag #16ottobre (#16octobre) qui domine suivi de #MatteovsMatteo en référence au « duel » télévisé entre Matteo Salvini et Matteo Renzi dans l’émission Porta a Porta du 15 octobre.
Matteo Salvini, à gauche, et Matteo Renzi, à droite
ARTICLE, F. Nicotra, Messaggero, « Zingaretti : ‘’pacte avec le M5S’’. Le PD approuve les votes online mais l’écueil de la Région Emilie-Romagne est déjà présent » : « Créer un camp progressiste large et y impliquer le M5S pour construire une alternative à la droite : c’est l’objectif auquel travaille Nicola Zingaretti et qu’il a présenté hier au comité de direction nationale du Parti démocrate. Cependant, jeter les bases d’une alliance stratégique avec les 5 étoiles n’est pas si facile. En effet, le travail à faire apparaît important : on l’a vu ces jours derniers avec la ligne à tenir sur une éventuelle nouvelle candidature de Raggi à Rome, et en Emilie-Romagne, où l’on vote le 26 janvier, le M5 avec la vice-présidente de la Chambre Spadoni, fait savoir qu’une entente pourrait être trouvée uniquement si Bonaccini (PD) retire sa candidature ».
ANALYSE, La Stampa, F. Martini « ‘Roi du Papeete et génie incompris’. À la fin, ils se sont aidés » : « Costume bleu, chemise blanche, cravate d’un gris pâle. Deux jumeaux. Mais qui s’étaient préparés pour jouer deux rôles bien différents. Matteo Renzi voulait être coriace et pressant pour démontrer que l’autre n’est pas un politique préparé et qu’il s’agit d’un menteur, Matteo Salvini avait renoncé à la jouer sur les dossiers en pariant tout sur deux cartes : se montrer souriant, désintéressé, non agressif. Et en le défiant avec une question rhétorique : « je suis surement vilain et méchant mais si j’ai 33% des intentions de vote et toi le 4% seulement cela veut dire que tous les italiens dorment debout ?’’ Puis, Salvini a pris de court tout le monde en disant : ‘’Renzi est un génie incompris’’. Renzi a voulu se présenter comme un homme de gouvernement compétent. Cela a été le cas. Mais à la fin, après avoir mis dans l’angle Salvini sur les fonds de la Ligue disparus, il a fini par hausser le ton, dévoilant une agressivité à laquelle le chef de la Ligue a répondu en parlant d’autre chose. Son discours semblait bien préparé, entre sourires et boutades, mais sans agressivité. Il a même joué la victime : ‘’c’est toujours de ma faute’’. Deux professionnels de la communication comme Renzi et Salvini savaient qu’il fallait tout miser sur les ‘’effets spéciaux’’, pour être sûrs de l’impression qu’ils donneraient à une partie de l’opinion publique qui les intéresse. Ils ont commencé en bluffant, en se vouvoyant. Dès le début on a compris que Salvini a appris la leçon de l’humilité. Après, les coups bas sont partis. Renzi a évoqué ‘’le coup de soleil au Papeete le rend encore hargneux’’ puis il a pressé le rival sur le ‘’Russiagate’’, la loi des retraites, l’argent public détourné allé à la Ligue et ensuite disparu. Salvini s’est renfermé. Sur Savoini, il n’a pas répondu. Renzi croyait avoir remporté le match, celui des bons arguments et de la bonne connaissance des dossiers. Salvini était content, sûr de s’être défendu. Avec des boutades étudiées pour permettre à ‘’ses’’ Italiens de s’identifier à lui »
ARTICLE, La Repubblica, R. Petrini : « FMI pessimiste sur l’Italie : dernière place pour le PIB » : « Le FMI est pessimiste sur les prévisions de croissance de l’économie italienne qui reste à la dernière place du classement de la croissance au monde. Le Word Economic Outlook, le plus important document de prévisions, montre la croissance du PIB italien ‘’ à zéro ‘’ pour cette année et, même dans les évaluations pour 2020, la croissance passe à 0,5 %. Le FMI s’aligne donc sur les prévisions de l’OCDE et de la Confindustria et il est encore plus pessimiste que la Commission européenne sur les comptes publics italiens ».
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Zingaretti insiste sur le stop aux armes. Mais le gouvernement ne va pas au-delà des annonces » : « Les mots se poursuivent. Le ministre des Affaires Etrangères, Di Maio, confirme le stop aux nouvelles licences pour la vente d’armements à la Turquie et il annonce une ‘’ enquête ‘’ sur les ventes déjà en cours. Le président du Conseil, Giuseppe Conte, parle d’une ‘’ initiative juste et nécessaire ‘’ et il affirme qu’il veut faire davantage et appeler le président turc Erdogan. Et Nicola Zingaretti, secrétaire du PD, relance et propose un moratoire sur toutes les livraisons d’armes à la Turquie et il demande que l’Europe et l’ONU exercent différentes formes de pression comme les sanctions et l’embargo, le retrait de nos soldats engagés dans la zone pour une opération de l’OTAN ainsi que la création d’une force d’interposition qui défende les frontières syriennes, sur le modèle de ce qui a été fait au Liban. Mais, au-delà des mots, peu de choses se passent, il n’est pas du tout facile d’arrêter les licences d’armements et les sanctions européennes ne sont pas à l’ordre du jour du prochain Conseil européen de demain. Au niveau diplomatique, beaucoup dépend du Conseil de sécurité de l’ONU d’aujourd’hui et du sommet des ministres de la Défense des pays de l’OTAN, qui aura lieu à Bruxelles les 24 et 25 octobre. Maintenant, l’objectif est ‘’ le cessez-le-feu ‘’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Norbert Hofer demande une interdiction immédiate de transport de troupes de l’OTAN à travers l’Autriche.
Autriche. Suite à l’offensive militaire turque en Syrie, le président du FPÖ Norbert Hofer demande une interdiction immédiate de transport de troupes de l’OTAN à travers l’Autriche. Il met en avant le fait que, selon lui, la Turquie attaque tous ceux qui combattent l’État islamique et désire voir la neutralité de l’Autriche être interprétée de manière stricte : l’Autriche ne doit pas se laisser entraîner dans ce conflit.
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15/10/2019
Petr Bystron exige des conséquences financières à l’attaque turque dans le nord de la Syrie.
Allemagne. Petr Bystron de l’AfD exige des conséquences financières à l’attaque turque dans le nord de la Syrie : fin des transferts financiers vers la Turquie et fin du processus d’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.
L’Union Européenne paye chaque année 3 milliards d’euros pour le « pacte migratoire », en plus des 9 milliards d’euros envoyés entre 2007 et 2020 à la Turquie en tant qu’aide de pré-adhésion à l’Union Européenne.
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Matteo Salvini accomplit une conversion significative sur la voie de l’Union européenne."
Italie. Revue de presse.
La finalisation de la loi de finances, devant être présentée ce soir à Bruxelles, fait les gros titres. La presse écrite souligne notamment les distances entre Di Maio (M5S) et Renzi (Italia Viva) sur les couvertures nécessaires : « Tensions au sein du gouvernement sur les mesures » (Corriere della Sera), « Budget, pas d’entente » - ‘’Bras-de-fer entre Di Maio et Renzi’’ (La Stampa), « Querelle M5S-PD-IV sur les retraites et le coin fiscal » (Sole 24 Ore), « Bagarre sur les chiffres, la loi de finances reportée » (Il Messaggero), « Chaos sur les chiffres, le budget reporté » (Il Mattino).
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, D. Mart. : « Dernier jour pour trouver une entente. Négociations sur le ‘’Quota 100’’ et le coin fiscal » : « Le Conseil des ministres a été reporté à 21h, aujourd’hui, soit à la dernière minute, pour adopter le Document de programmation économique budgétaire qui devra ensuite être adressé à la Commission Européenne et à l’Eurogroupe. Ainsi, ces dernières 24 heures, la tension au sein de la majorité a explosé car les contours entrevus pour cerner le budget 2020 ne collent pas. Cela malgré l’optimisme du Président du Conseil face aux journalistes : ‘’c’est un budget dont le regard est tourné vers l’avenir et qui ne gaspille pas les ressources’’. Mais la couverture est courte. Hier, Renzi a déchaîné Italia Viva contre la réforme des retraites, adoptée par le gouvernement Conte I : ‘’Quota 100 est une hypothèque sur les générations futures’’. Di Maio prévient, de son côté ‘’que l’on ne déclenche pas une guerre entre pauvres, en mettant les retraités contre les travailleurs’’. La solution devra être trouvée ce soir au Conseil des ministres. Quant à Matteo Salvini, il a déjà annoncé que la Ligue était prête à ‘’donner bataille si le gouvernement démonte le Quota 100’’ ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Mattarella aux Etats-Unis, un voyage délicat » : « […] Un long entretien de Salvini a été publié hier dans Le Foglio, dans lequel le leader de la Ligue a accompli une conversion significative sur la voie de l’Union européenne. Il a accepté l’euro et son irréversibilité, il a affirmé que la Ligue ne veut pas du tout faire sortir l’Italie de l’UE et il a aussi professé un atlantisme total, impatient de se rendre à nouveau crédible aux yeux de l’administration américaine après une saison plutôt ambiguë. Il s’agit d’une nouveauté importante, si la politique étrangère doit exprimer un point de vue national, au-delà des divisions entre majorité et opposition, Mattarella pourra maintenant exposer, aux Etats-Unis, un cadre plus clair, même en attendant les choix du gouvernement Conte sur la crise kurde. Et quant à Salvini, il a enfin l’occasion de mettre fin à son auto-isolement à l’extrême droite, en retrouvant une relation avec les forces conservatrices mais non marginales ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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"Liberté et sécurité. Céline Amaudruz au Conseil des États."
Suisse. Affiche de Céline Amaudruz de l'UDC pour les élections pour le Sénat du 20 octobre 2019.
12:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2019
Pologne : le PiS n'obtient pas la majorité absolue au Sénat.
Résultats fournis par Olivier Bault :
Pologne. Élections législatives, résultats officiels pour le Sénat : le PiS ne reconduit pas sa majorité absolue. L'opposition était unie pour ce scrutin uninominal à un tour, puisque les partis d'opposition ont fait le choix de se rassembler derrière un candidat par circonscription contre le candidat du PiS.
Résultats : sur 100 sièges, il y a 48 sièges pour le PiS + 1 siège pour un candidat indépendant soutenu par le PiS. La Coalition civique (libéraux) obtient 43 sièges de sénateur, le parti agraire PSL 3 et le SLD (gauche) 2. Les 3 sièges restants reviennent à des indépendants considérés comme proches de l'opposition.
Il faut toutefois savoir qu'en cas de désaccord entre les deux chambres du parlement, c'est la Diète, où le PiS a la majorité absolue, qui a le dernier mot.
(https://niezalezna.pl/292840-remis-ze-wskazaniem-w-senaci...)
23:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pologne : le PiS obtient la majorité absolue à la Chambre et la Confédération décroche 11 sièges.
Pologne. Lors des élections de ce dimanche 13 octobre 2019 pour la Chambre des députés, les conservateurs patriotes du PiS obtiennent une majorité absolue et les nationalistes de la Confédération décrochent 11 sièges.
Elections législatives polonaises, résultats officiels pour la Diète (Chambre des députés) :
PiS : 43,59% des voix, 235 sièges (sur 460).
Coalition civique (KO, libéraux): 27,4% des voix, 134 sièges.
Gauche : 12,56% des voix, 49 sièges
Parti agraire PSL : 8,55% des voix, 30 sièges
Confédération (nationalistes avec libéraux-conservateurs) [Korwin, Ruch Narodowy, Ruch Ludowo-Narodowy,…] : 6,81% des voix, 11 sièges
Minorité allemande, 1 siège
(https://wpolityce.pl/polityka/468397-pkw-podala-oficjalne...)
23:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : les sociaux-démocrates dans les difficultés financières.
Autriche. À la suite de la défaite électorale enregistrée par les sociaux-démocrates du SPÖ lors des élections législatives du 29 septembre 2019, le parti voit ses difficultés financières croître et devra prendre des mesures radicales afin de réaliser des économies. Le SPÖ obtiendra chaque année 2,5 millions en moins de la part de l’État, à la suite de ses mauvais résultats lors du scrutin.
Pamela Rendi-Wagner, la dirigeante du SPÖ.
19:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
UDC : "Tous aux urnes : empêcher la soumission à l'UE !"
Suisse. Publicités Internet de l'UDC pour les élections, de la Chambre des députés et du Sénat, du dimanche 20 octobre 2019 :
12:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"M5S et PD divisés sur tous les fronts. Il manque toujours 5 milliards."
Italie. Revue de presse.
La finalisation de la loi de finances fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite reporte notamment la réunion nocturne de dimanche des leaders de la majorité pour trouver les couvertures nécessaires en vue de présenter ce mardi le budget à la Commission Européenne : « Bras-de-fer sur les impôts et les retraites » - ‘’Les renziens demandent la fin du ‘’quota cent’’, Di Maio s’y oppose’’ (Corriere della Sera), « L’Italie pénalisée par les disputes des alliés » - ‘’M5S et PD divisés sur tous les fronts. Il manque toujours 5 mlds’’ (La Repubblica), « Evasion fiscale, coup de froid entre Conte et Di Maio » (La Stampa), « Evasion fiscale, la TVA dans le collimateur » (Sole 24 Ore), « Quota 100 et emploi, bras-de-fer au sein du gouvernement » (Il Messaggero), « Le M5S veut la prison pour les fraudeurs du fisc » (Fatto Quotidiano).
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, A. Trocino : « Des ‘’facilitateurs’’ au rôle du chef, le M5S devient un parti. Non des ‘’faucons’’ » : « Il l’appelle ‘’l’équipe du futur’’ mais la réorganisation du M5S risque de transformer la créature originaire de Grillo et Casaleggio, fluide, en une machine bureaucratique pas si différente des partis politiques à l’ancienne. Après des mois d’impasse, Di Maio accélère la réorganisation interne du Mouvement, il tente de contrôler et d’influencer le choix des membres, mais les ‘’facilitateurs’’ risquent de devenir des éléments incontrôlables dans les rapports délicats qui régissent les relations entre les élus et les dirigeants, entre les groupes et les membres du gouvernement. Maintenant, on change, il y aura une équipe d’environ 80 personnes, avec 12 ‘’facilitateurs’’ nationaux et 60 responsables régionaux sur le terrain ».
COMMENTAIRE, Repubblica, C. Tito : « Le gouvernement pâlot » : « Un gouvernement pâlot. Sans choix. En politique économique comme en politique étrangère. Constamment caché sous le voile de l’anti-salvinisme. Et qui, deux mois à peine après sa naissance, montre déjà toutes ses limites et semble à bout de souffle. La loi de finances est ainsi le miroir du manque d’entente entre le M5S et le Pd. Une manœuvre budgétaire sans caractère. Cette classe dirigeante est prise en tenailles, entre la terreur de devoir augmenter la TVA et de devoir supprimer des mesures erronées comme le ‘’Quota 100’’. Ils se disputent pour trouver les couvertures financières en faveur de mesures amorphes. Alors que la Turquie, pays de l’OTAN, attaque la Syrie, l’Italie montre sa faiblesse internationale en se cachant derrière l’Union européenne, sans avoir le courage de faire de choix ».
ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere della Sera : « Conte veut un moratoire UE, mais le PD insiste : arrêt immédiat » : « L’Italie attend l’Union européenne et, contrairement à la France et à l’Allemagne, elle souhaite que l'option d'un moratoire sur les ventes d'armes à la Turquie soit délibérée dans un cadre européen le plus rapidement possible. L'Italie va promouvoir cette initiative dans toutes les instances multilatérales et lors de la réunion des ministres des Affaires Etrangères de l'UE qui se tiendra lundi au Luxembourg. Le gouvernement italien est convaincu qu'il faut agir avec la plus grande détermination pour éviter de nouvelles souffrances au peuple syrien, en particulier kurde, et Luigi Di Maio demandera à Bruxelles un arrêt des ventes d'armes à la Turquie. Même le PD, Renzi et Leu insistent pour le stop immédiat ».
COULISSES, G. Agliastro, Stampa : « Poutine devient arbitre. Seule la Russie peut arrêter Erdogan » : « Le destin de la Syrie est de plus en plus entre les mains de Poutine. Il est pratiquement le seul en mesure de faire cesser l’offensive militaire sanguinaire de son ‘’cher ami’’ Erdogan, qui a assuré hier qu’il parlerait avec le Président russe pour résoudre ‘’sous 24 heures’’ tout problème éventuel avec la Russie. La première action du leader russe a déjà porté ses fruits : un accord inattendu entre le régime d’Assad et les Kurdes pour faire entrer les troupes de Damas dans deux villes-clefs Minbej et Kobané, et éviter qu’elles tombent aux mains des Turcs. D. Trump a de fait abandonné les milices kurdes, qui sont l’allié principal des USA dans la lutte contre Daech, à leur propre destin. Alors que l’UE et les USA menacent d’imposer des sanctions lourdes à la Turquie pour cette nouvelle invasion, Ankara se rapproche un peu plus encore de la Russie. »
ARTICLE, I. Lombardo, Stampa : « Aujourd’hui la réunion des ministres des Affaires Etrangères au Luxembourg. Merkel chez Macron : en Syrie, une situation humanitaire insoutenable » - « Embargo, Rome cherche le parapluie de l’UE pour ne pas perdre de contrats » : « Le PD et Leu veulent plus que de simples annonces. Sur la vente des armes à la Turquie, les rapports de force s’accentuent avec la gauche qui secoue le M5S, historiquement en première ligne sur le pacifisme. Avant de monter sur la scène de la fête à Naples, Di Maio avait concordé la ligne à suivre avec Conte et Guerrini. L’embargo aurait été prudemment renvoyé à une décision européenne. La pression diplomatique est déjà en marche, et beaucoup de choses en dépendront. Merkel a parlé par téléphone avec Erdogan et a vu Macron à l’Elysée, leur appel commun étant : en Syrie, on risque de créer ‘’une situation humanitaire insoutenable et d'aider Daech à réémerger ’’. L’Italie en est aux intentions. L’Allemagne a déjà formalisé la suspension de toute nouvelle vente. A la fête du M5S à Naples, le secrétaire d’Etat Di Stefano a dit, sur l’embargo : ‘’au-delà de l’aspect commercial, une initiative unilatérale serait inefficace car les bombes arriveraient quand même en Turquie’’. Voilà pourquoi le gouvernement italien, comme explique une note, souhaite que ‘’l’option d’un moratoire dans la vente d’armes à la Turquie soit délibérée en siège européen’’, ‘’œuvrant de manière multilatérale’’ ».
ARTICLE Corriere della Sera F. Basso « La querelle entre De Benedetti et ses fils » : « Carlo De Benedetti veut reprendre La Repubblica et les autres magazines du groupe Gedi de CIR, le holding dirigé par les trois fils Rodolfo (président), Marco et Edoardo. Le Groupe Gedi comprend aussi La Stampa, Il Secolo XIX, 13 quotidiens locaux et l’hebdomadaire L’Espresso, outre Radio Deejay et Radio Capital). L’offre de De Benedetti (le rachat de 29,9% des actions de Gedi au tarif de 0,25 euros par titre) implique cependant deux conditions : la démission ‘’d’ici deux jours’’ des conseiller indiqués par CIR (y compris ses fils) à l’exception de John Elkann et Carlo Perrone. Le ‘’patron’’ dénonce un manque de compétence et de passion de la part de ses enfants ».
REPORTAGE, Corriere della Sera, F. Roncone : « La vie quotidienne dans la Capitale » : « Une journée normale à Rome : Des vols à la tire et les déchets, des incendies et des goélands. Pour les médecins, les ordures sont un danger, il existe le risque concret d’une situation urgence sanitaire. Le centre- ville est un souk de commerce abusif (devant la police municipale) et les trous dans les chaussées sont partout ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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