Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/06/2021

"Berlusconi : "le parti unique pour 2023", puis un long face à face avec Salvini."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

Les primaires du centre gauche en vue des élections municipales à l’automne sont aussi citées « Le peuple du PD choisit Gualtieri et Lepore » - Succès des primaires à Rome et à Bologne après la déception de Turin (La Repubblica), « Primaires, pas de surprise : Gualtieri et Lepore l'emportent  » -  (Il Fatto Quotidiano).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de P. Di Caro « Berlusconi : ‘’le parti unique pour 2023’’, puis un long face à face avec Salvini » : « Silvio Berlusconi se défend avec agacement de ceux qui l’accusent de vouloir confier Forza Italia à Salvini pour économiser de l’argent et de l’énergie. Il assure par ailleurs qu’il va mieux, d’être dans l’arène et de vouloir y rester. Il relance donc son idée d’un parti unique rassemblant les principaux partis du centre-droit, de Fratelli d’Italia à la Ligue et au centre, en vue de l’élection du Président du Conseil en 2023. Après un entretien privé avec Salvini, ils seraient d’accord sur une collaboration de plus en plus étroite entre la Ligue et Forza Italia afin de rendre leur action encore plus efficace au Parlement. La fédération de Salvini et le parti unique de Berlusconi allant dans la même direction. L’ancien Président du Conseil promeut ainsi une formation représentant une majorité d’Italiens, indispensable à la relance de l’Italie et sur le modèle américain du parti républicain abritant ‘de nombreuses sensibilités et identités’ mais avec une prise de position ‘européenne fière et occidentale’. Il va donc un peu plus loin que la fédération évoquée par Salvini. Certains disent d’ailleurs qu’il s’agit justement d’entraver le projet salvinien. D’autres qu’il porte cette idée depuis toujours. Mais Berlusconi semble conscient que l’objectif n’est pas réalisable à court terme, il y a un risque de rupture au vu des résistances des centristes ou encore de Giorgia Meloni. Mais Silvio Berlusconi ne se formalise pas et a le soutien des ministres de son parti qui défendent ce grand parti républicain, européiste et atlantiste. Les centristes semblent toutefois fermes sur leur position, préférant la voie proposée par Salvini. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.