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10/06/2021

"L'entente du centre droit sur les candidats pour les élections municipales."

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Italie. Revue de presse.

L'entente du centre droit sur les candidats pour les élections municipales, après plusieurs mois caractérisés par les reports et  des désaccords, est également citée. La Ligue, Fratelli d'Italia et Forza Italia trouvent un accord pour les villes de Rome et de Turin. 

ARTICLE, Il Giornale, « Copasir, la déchirure entre Salvini et Meloni risque d’avoir des conséquences » : « Après un bras-de-fer de trois mois, la Ligue cède sur Adolfo Urso à la direction du Comité pour la sécurité de la République. Alors que ses voix n’étaient pas décisives (puisque celles de FI, Pd et M5S suffisaient), la Ligue a décidé de déserter le scrutin. Avec cette décision, le centre droit affiche sa division au moment où il annonçait son entente sur les candidats pour les élections municipales. Par ailleurs, là aussi il s’agit d’un succès en demi-teinte, avec un accord pour les villes de Rome et Turin mais un report du choix pour Bologne et Milan en raison du manque d’entente entre les partis. La déchirure sur le Copasir n’est pas de nature politique mais aussi institutionnelle, marquée par un jeu de tactiques et de conflits souterrains qui ont fini par cristalliser le dualisme entre Salvini et Meloni et qui risque, jour après jour, d’affaiblir la coalition de centre droit. La présidence du Copasir est incontestablement une victoire de Meloni. Salvini revendique pour sa part le rôle de fédérateur de la droite. Mais le risque est réel d’assister à une déchirure lente et constante de la coalition. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Milan : Salvini cherche toujours un représentant de la société civile mais ses alliés font pression pour la candidature de Lupi » : « La mise en place de la fédération de la droite s’avère difficile. Salvini s’en doutait bien et la journée d’hier le lui a confirmé. Une journée pas vraiment mémorable pour la Ligue. Meloni a remporté un point en obtenant la candidature d’E. Michetti à Rome. La candidate de la Ligue, S. Matone, devra se contenter de revêtir le rôle de maire adjointe. Pour la ville de Milan, Salvini a dû demander encore une semaine pour identifier son candidat. Dans le match milanais, le dirigeant de la Ligue risque de subir les pressions de ses alliés. Forza Italia et Fratelli d’Italia lui répètent chaque jour de choisir la candidature de Maurizio Lupi. Si Salvini devait s’y opposer, il devrait alors assumer la responsabilité du choix d’un autre candidat qui aurait alors peu de chances de l’emporter face à Beppe Sala. Et alors, il sera facile de ne pas dire que Salvini aura montré toutes ses limites en tant que fédérateur. Au sein de Forza Italia, plusieurs répètent d’ailleurs : ‘’à ce stade, aucune réunion sur la fédération n’est prévue’’  »

ENTRETIEN, Il Tempo, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « Nous pouvons l’emporter dès le premier tour » : « ‘’Avec le ticket Michetti-Matone et Sgarbi à la culture, nous avons trois attaquants, la meilleure des synthèses pour faire renaître la ville de Rome. J’ai hâte de présenter notre programme. Rome mérite plus de propreté et de sécurité ainsi que la fin du chantier de la ligne C du métro et une solution sur les déchets. Cela aussi en vue du Jubilée. Il faudra être préparés face à ce rendez-vous important. J’entamerai une campagne électorale dans toutes les banlieues. j’en visiterai une chaque semaine. Je travaille pour un centre droit uni et gagnant à Rome, comme en Italie et en Europe’’ »

ENTRETIEN, Il Tempo, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Michetti est un candidat peu connu Nous ferons campagne ensemble » : « ‘’L’entente sur le choix du candidat Michetti n’est pas un succès de Fratelli d’Italia mais de toute la coalition de centre droit. Je suis satisfaite : avec le ticket Enrico Michetti- Simonetta Matone nous offrons à la Capitale d’Italie un modèle concret et crédible, ce qui est l’inverse de l’incompétence improvisée de Virginia Raggi. Il s’agit de candidats qui savent parler aux gens et qui sont aussi compétents pour une ville qui a des problèmes complexes’’ »

ARTICLE, La Repubblica, « Draghi cherche un grand compromis sur le gel des licenciements » : «  C'est la ligne qu'aurait exprimée le Premier ministre lors des rencontres séparées qu'il a eues ces derniers jours avec les secrétaires généraux de la CGIL, de la CISL et de l'UIL, Maurizio Landini, Luigi Sbarra et Pierpaolo Bombardieri. Draghi ne défendrait pas à tout prix la solution prise avec le décret sostegni bis (blocage des licenciements jusqu'en juin dans l'industrie et la construction, blocage jusqu'en octobre pour les petites entreprises dans les services) mais veut être sûr qu'un changement n'apportera pas avec lui d'autres controverses et d'autres demandes. Et ce n'est pas du tout évident, d'où l'extrême prudence du Premier ministre. Il a décidé de réfléchir, de prendre son temps en considérant que même les positions (ou les stratégies) des syndicats, au-delà des déclarations formelles, ne sont pas totalement convergentes.  Un compromis pourrait être d'emprunter la voie d'une extension sélective du gel des licenciements : on ne pourra pas licencier jusqu'en octobre dans les secteurs industriels encore profondément en crise, une mesure qui toucherait surtout les chaînes de production de la mode, du textile et de la chaussure. Il s'agit d'une option soutenue par la ministre du Travail, Andrea Orlando (PD), appuyée par le Parti Démocrate et Liberi e Uguali. Même le M5S serait d'accord, bien qu'il soit sensible aux demandes des petites entreprises. La Ligue a une position moins unanime : le ministre du Développement, Giancarlo Giorgetti, a dit oui à l'extension sélective, le leader Matteo Salvini a soutenu toutes les solutions, laissant la décision finale à Draghi. Salvini pense donc ne pas se mettre à dos ni les travailleurs ni les entrepreneurs. Mais la prolongation sélective n'est même pas la demande de la CGIL, de la CISL et de l'UIL, qui demandent toutefois que le blocage soit reporté pour tous à la fin du mois d'octobre afin de viser à approuver la réforme de la sécurité sociale liée entre-temps au lancement de nouvelles politiques actives du travail. L’issue de la controverse sera donc entre les mains de Draghi. Il doit d'une part prendre en considération les demandes émanant des partis soutenant le gouvernement, et d'autre part les différents intérêts représentés par les syndicats et les entreprises. Une décision pourrait être prise la semaine prochaine, au retour du Premier ministre du sommet du G7 en Cornouailles ce week-end, puis du sommet de l'OTAN à Bruxelles lundi. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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