09/04/2019
La Ligue recule et l'UDC monte lors des élections pour le Parlement du Tessin.
Suisse. Canton du Tessin. Lors des élections pour le Parlement de ce 7 avril 2019, la Ligue des Tessinois subit un recul. Elle obtient 19,15 % et passe de 22 à 18 sièges sur 90. L’UDC obtient 6,7 % et passe de 5 à 7 sièges.
(https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/10351475-a...)
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"Promesse de la flat tax."
Italie. Revue de presse.
Le débat sur la réforme fiscale et la proposition de « flat tax » font les gros titres des médias transalpins : « Flat tax, coup de frein de Tria » - ‘’La ligne du ministre s’impose aussi sur les remboursements des investisseurs arnaqués’’ (Corriere della Sera), « Arrêtez de vous disputer » - ‘’Le ministre Tria rappelle à la responsabilité’’ (La Repubblica), « Tria l’emporte sur les banques mais Salvini et Di Maio lui imposent la flat tax » (La Stampa), « Banques, remboursements au cas par cas mais automatiques » (Sole 24 Ore), « Défi sur la flat tax, Tria freine » - ‘’Salvini insiste, Di Maio ouvre et Tria prévient : risque de procédure d’infraction’’ (Il Messaggero), « Flat tax, les doutes de Tria » (Il Mattino), « UE et flat tax, les bluffs de Salvini » (Fatto Quotidiano).
ENTRETIEN de Giovanni Tria (Indépendant), ministre de l’Economie : « ‘’ Que la majorité soit responsable, qu’elle pense à la croissance ’’ » (Libero) : « ‘‘Dans aucun autre pays européen, il n’y a un gouvernement bénéficiant d’un consensus auprès de l’électorat et du Parlement comme en Italie. La majorité a un grand capital politique et donc une grande responsabilité, qu’il faut mettre au service de la croissance. Les tensions ? Quand on participe à l’activité de gouvernement, on ne vit pas ce que les journaux écrivent. Personne, en Conseil des ministres, ne m’a jamais dit ce que je lis. Ma démission ? Je n’y ai jamais pensé, ni n’ai menacé de la donner. Je reste à ma place tant que je serai utile. La flat tax ? On travaille pour que la loi de finances accueille une réforme fiscale dans le cadre du programme de gouvernement et dans le respect des contraintes des finances publiques fixées dans le DEF que nous sommes en train de finaliser. Il s’agit en toute évidence d’un budget complexe qui devra considérer les dépenses et les recettes. Il faut miser sur les réformes, revoir les lois qui ne vont pas, pour faire redémarrer l’économie. Le débat sur le code des travaux publics est un exemple : les investissements doivent redémarrer. La dette ? Le DEF vise à la réduire. L’Italie demeure solide du point de vue économique. Il y a la conjoncture, par ailleurs il y a les fondamentaux. Les programmes différents de la Ligue et du M5S ? L’important est qu’il y ait une synthèse des programmes et que le résultat final favorise la croissance. Mon travail, en tant que ministre de l’Economie, est de faire en sorte que la synthèse politique ne soit pas uniquement compatible avec les chiffres de notre budget mais aussi qu’il configure une politique économique cohérente’’ »
ARTICLE, La Stampa, A. Barbera et A. La Mattina « L’argent n’est pas là, mais Salvini et Di Maio imposent la promesse de la Flat Tax » « Matteo Salvini invoque un impôt sur le revenu à taux « unique », une taxe « plate et égale ». A quelques semaines des élections européennes, les exigences de la propagande deviennent prioritaires. Luigi Di Maio a confirmé que la « flat tax s’appliquera » tout en ajoutant qu’elle prendra en compte le nombre de membres de la famille et « bénéficiera à ceux qui en ont réellement besoin ». Mais les deux partis de la majorité ont des visions différentes pour réduire la pression fiscale. La formulation définitive de cette réforme fiscale est reportée à une réunion aujourd’hui dans l’après-midi, juste avant le début du Conseil des Ministre, prévu à 16h. Au-delà des mots, le fond est tout autre : le texte préparé par le ministre de l’Economie, Giovanni Tria, reporte la discussion après l’été, après l’excitation autour des élections européennes. Une fois de plus, Tria est assiégé et isolé. Mais cette fois, Tria se retranche derrière les exigences de la diplomatie européenne ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Salvini et l’accusation de ‘’ l’ami Luigi ‘’ : ‘’ Mais moi, je ne t’ai rien dit sur les gilets jaunes ‘’ » : « A propos des tensions au sein du gouvernement, et suite à la lettre que Luigi Di Maio a adressée hier au directeur du Corriere, Matteo Salvini a déclaré : ‘’ Moi, je ne commente pas les initiatives des autres. Par exemple, quand mon ami Di Maio, et je souligne mon ami et non seulement allié de gouvernement, s’est rendu à Paris et a rencontré quelqu’un qui pouvait mettre en difficulté le gouvernement, moi, je n’ai pas commenté ‘’. L’allusion est transparente, Salvini se réfère à la rencontre en France de Di Maio avec le plus extrémiste parmi les leaders des gilets jaunes, Christophe Chalençon, qui a provoqué le rappel en France de l’Ambassadeur français. Puis Salvini a souligné qu’il n’existe pas une flat tax progressive, comme son allié des Cinq Etoiles souhaiterait, parce qu’il s’agit d’une taxe unique et fixe. Pour ceux qui croient encore que Salvini va passer à nouveau au centre-droit, le ministre de l’Intérieur a affirmé que Forza Italia et le Parti Démocrate [centre-gauche] ne parlent pas du tout de changement en Europe, tandis que la Ligue pourra proposer une nouvelle idée parce que l’objectif est d’être décisifs, nommer des commissaires et compter ».
(Traduction : ambassade de France)
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Gabriele Adinolfi à l'émission Faits & Documents à propos de son ouvrage sur Matteo Salvini.
Italie. L'écrivain Gabriele Adinolfi à l'émission Faits & Documents à propos de son ouvrage consacré au dirigeant de la Ligue Matteo Salvini :
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/14/ouv...)
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08/04/2019
Conférence regroupant la Ligue, l'AfD, le Parti du Peuple danois et les (vrais) Finlandais.
Italie et Union Européenne. Une conférence a été organisée par la Ligue ce 8 avril 2019 à Milan en présence de Matteo Salvini (Ligue - Italie), Jörg Meuthen (AfD – Allemagne), Olli Kotro (Les (vrais) Finlandais) et Anders Vistisen (Parti du Peuple danois). Elle est intitulée « Vers l’Europe du bon sens ! ». La particularité de cette conférence est qu’elle regroupe des patriotes qui appartiennent à trois groupes différents au sein du Parlement européen.
Olli Kotro, Joerg Meuthen, Matteo Salvini et Anders Vistisen
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"Flat tax, bras-de-fer entre Di Maio et Salvini."
Italie. Revue de presse.
Les divergences de vues entre les deux partis de gouvernement sur la « flat tax » sont aussi largement reprises en Une : « Le gouvernement se divise maintenant sur le fisc » (Corriere della Sera), « Di Maio : stop à Salvini » - ‘’Non à un fisc favorisant uniquement les riches’’ (La Repubblica), « Flat tax : la querelle » - ‘’Les conditions de Di Maio et les doutes de Tria’’ (Il Messaggero), « Flat tax prévue dans le DEF, bras-de-fer entre Di Maio et Salvini » (Il Mattino), « Flat tax : voici la vérité » (Il Giornale).
ENTRETIEN de Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur : « ‘’ Impôts et chantiers : maintenant on fait à ma façon ’’ » (Libero) : « ‘‘ J’ai conseillé à tous les ministres du M5S et de la Ligue de travailler. Les polémiques sont totalement inutiles et une perte de temps. Dorénavant, je ne répondrai plus aux provocations. Tout cela rentre dans la logique de la campagne électorale, ceux qui sont derrière attaquent pour récupérer des voix. La flat tax est dans le contrat tout comme le revenu de citoyenneté et la réforme de la loi Fornero pour les retraites et il faut absolument l’adopter pour donner un signal fort aux familles. Je suis préoccupé pour la situation en Libye, mais surtout pour les travailleurs italiens qui sont là-bas, mais je ne crains pas une autre invasion des migrants, parce que tout le monde a compris que l’on ne peut plus arriver ici. J’ai plus peur d’une relance du terrorisme islamique. En Libye, certains pays causent des désastres depuis dix ans et maintenant il me semble qu’ils continuent sur la mauvaise voie ‘’ ».
LETTRE de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et ministre du Développement Economique au directeur du Corriere della Sera : « ‘’ Moi et Matteo, nous allons continuer mais la Ligue choisit mal ses alliés dans l’UE ’’ » : « ‘‘ Cher directeur, il est vrai qu’il y a une certaine tension au sein du gouvernement mais je voudrais quand même exprimer ma satisfaction pour le travail accompli jusqu’à présent, comme le revenu de citoyenneté, le quota 100, le décret « débloque chantiers » ainsi que les mesures d’aide pour les familles. Je considère très important le soutien de la Ligue à ces mesures et je veux remercier chaleureusement Matteo, merci Matteo pour le soutien. Bien sûr, nous sommes différents. Il est évident qu’il y a des différences entre la Ligue et le M5S et pour cette raison il y a un accord et une feuille de route pour arriver au terme de la législature. Pour ce qui concerne le système fiscal, il faut le réformer pour réduire la charge des entreprises et pour faire redémarrer la croissance du pays et il faut aussi adopter la flat tax, qui est dans le contrat, mais avec un principe de proportionnalité pour bien répartir les avantages à l’égard des familles et de la classe moyenne. Néanmoins, j’estime que ce gouvernement devrait aussi écouter la voix du Sud. Le débat sur les autonomies est ambitieux et complexe mais nous devons rester les garants de la cohésion nationale. Il y a beaucoup de défis qui nous attendent, le chemin est encore long et il y aura les prochaines élections européennes en mai. Je considère qu’il est paradoxal de s’allier en Europe avec les gouvernements qui refusent la redistribution des migrants qui arrivent en Italie. Il est contradictoire de se plaindre à l’UE parce qu’elle n’accepte pas les quotas et après s’allier avec les mêmes pays (je pense à Orbàn) qui sont la cause de notre urgence. Il s’agit d’une question de cohérence. Enfin, je veux exprimer toute ma reconnaissance au président du Conseil Giuseppe Conte pour le rôle extraordinaire de médiation et d’équilibre qu’il est en train de jouer ‘’».
ENTRETIEN de Giovanni Toti (Forza Italia) président de la Région de Ligurie « ‘’Ne me sous-estimez pas : je suis prêt à un nouveau parti’’ » (Fatto Quotidiano): « ‘’Mes amis de Forza Italia sont en train de se partager la dernière tranche de gâteau. On était à 25%, puis, 20, 15, 10... Je prévois un 7% pour la prochaine étape. Je ne fais qu’analyser la réalité. Il y a une grande nécessité d’un parti modéré, équilibré. Nous devrions lui trouver un nom. A ce stade, nous avons une association qui s’appelle Change. Je ne veux pas finir dans les abysses, j’ai un avenir, moi’’ ».
ENTRETIEN de Lorenzo Fontana (Ligue), ministre pour la famille « Pour chambouler l’Europe il faut les souverainistes » (La Stampa) : « ‘’Aujourd’hui il y aura une rencontre qui souhaite représenter la volonté de trois groupes eurosceptiques : Efdd, Enl et Ecr : chacun lancera un projet d’unité de tous les groupes identitaires qui souhaitent réformer l’Europe. L’UE ne peut pas imposer des contraintes, en asphyxiant les économies des pays sans tenir compte des différentes histoires et traditions, en favorisant certains pays au détriment d’autres. Il faut harmoniser ces différents modèles et laisser plus de liberté par rapport aux paramètres de Maestricht. Des paramètres plus flexibles, ce qui ne veut pas dire de les changer. Et il faut revoir les traités, mais pour relancer l’économie. Je prévois un groupe allant de 120 à 140 parlementaires, avec 3-4-5 gouvernements représentés en Conseil européen et avec un certain nombre de commissaires européens, de 3 à 5. Ce sera une force qui ne pourra pas être ignorée : nous dirons ce que nous pensons et avec un poids non indifférent. Les 5 Etoiles ? je ne sais pas quelle sorte d’alliances ils sont en train de chercher. Ils avaient commencé avec les libéraux, soit les plus pro-européens, envers lesquels nous n’avons pas beaucoup de sympathie. Selon nous, l’Europe doit être réformée profondément’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht estime que son parti ne représente plus assez les intérêts des pauvres.
Allemagne. Sahra Wagenknecht du parti post-communiste die Linke estime que son parti ne représente plus assez les intérêts des pauvres. (Source : Neue Osnabrücker Zeitung)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/11/sah...)
01:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les électeurs du VVD partagés sur la question climatique.
Pays-Bas. Selon un sondage EenVandaag, la moitié des personnes qui ont voté lors des élections provinciales pour le parti libéral de droite VVD désirent que leur parti travaille avec le Forum voor Démocratie sur la question du climat plutôt qu’avec les écologistes, alors que 40 % préfèrent une collaboration avec les écologistes sur cette question.
01:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Caio Giulio Cesare Mussolini, candidat aux élections européennes.
Italie. Caio Giulio Cesare Mussolini, arrière-petit-fils de Benito Mussolini, figure sur les listes de Frères d’Italie pour les élections européennes dans la circonscription sud. Une vidéo le montrant aux côtés de la dirigeante du parti Giorgia Meloni devant le Palais de la civilisation italienne a été présentée. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_la_civilisation_i...)
"En Europe pour tout changer"
00:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2019
Estonie : accord conclu entre trois partis, dont l'EKRE, en vue de former un gouvernement.
Estonie. Le Premier ministre a annoncé que son parti de centre-gauche a conclu un accord avec les conservateurs ainsi que les nationalistes de l’EKRE en vue de gouverner le pays :
https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1RJ09F/eston...
23:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UKIP obtient 8,6 % lors de la législative partielle à Newport West.
Royaume-Uni. Lors de l’élection législative partielle à Newport West, ce 4 avril 2019, au Pays de Galles, l’UKIP arrive troisième avec 8,6 % (soit + 6,1 points). Democrats & Veterans obtient 0,8 % et For Britain 0,7 %.
13:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie donné à 28 sièges.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet est donné, au sein d'un sondage Maurice de Hond, à 28 sièges sur 150 (contre 2 lors des législatives de 2017). Le PVV de Geert Wilders est donné à 8 sièges sur 150 (contre 20 en 2017).
Forum voor Democratie : patriotes
VVD : Parti libéral [de droite]
Groenlinks : écologistes
CDA : Parti démocrate-chrétien
PvdA : Parti travailliste
D66 : Parti libéral [de gauche]
PVV : parti patriotique
SP : gauche de la gauche
Partij voor de Dieren : parti des animaux
Christen Unie : parti religieux
Denk : travaillistes immigrationnistes
50plus : parti des plus de 50 ans
SGP : Parti chrétien protestant
Autres partis
13:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Ligue donnée à 36 % pour les européennes.
Italie. Un sondage Ipsos en vue des élections européennes donne la Ligue à 36 %, le M5S à 23 % et Frères d’Italie à 4 %. Le Parti Démocrate [centre-gauche] est donné à 19 % et Forza Italia à 10 %.
13:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2019
HC Strache a 800.000 fans sur Facebook.
Autriche. Le vice-chancelier et président du FPÖ Heinz-Christian Strache a, désormais, 800.000 fans sur Facebook.
"Merci pour les 800.000 likes."
22:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Meeting de Vox à Leganés.
Espagne. Vox a réuni, ce 6 avril 2019, plusieurs milliers de personnes à Leganés, une ville située dans la Communauté de Madrid.
Santiago Abascal, le dirigeant du parti
21:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 12 %.
Allemagne. Un sondage Forsa donne l'AfD à 12 %.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
20:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2019
L'hebdomadaire der Spiegel prétend que l'AfD est la marionette de la Russie.
Allemagne. L'hebdomadaire der Spiegel prétend que l'AfD est la marionette de la Russie.
"AfD. Marionettes de Poutine. Comment le Kremlin utilise le parti d'[extrême] droite pour sa cause."
22:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nigel Farage conduira le parti du Brexit lors des élections européennes.
Royaume-Uni et Union Européenne. Le dirigeant de l’UKIP Nigel Farage conduira le parti du Brexit lors des élections européennes :
« Je conduirai le parti du Brexit aux élections européennes, car il semble maintenant certain qu'elles auront lieu.
Suis-je heureux à ce sujet ? Non, pas du tout - en fait, j'ai beaucoup d'autres choses dans ma vie que j'aimerais faire, je pensais que nous avions gagné la bataille du Brexit, mais je ne vais pas, après 25 ans d'efforts, regarder les politiciens britanniques nous rouler dessus.
C'est la contre-attaque et ils vont être très surpris de ce qui va se passer. »
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le co-chef de file du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Bavière désire rejoindre la CSU.
Allemagne. Le co-chef de file du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Bavière Markus Plenk désire passer à la CSU. Il estime que l’AfD est trop radicale. Ce 5 avril 2019, Markus Plenk a quitté le groupe des élus de l’AfD et a annoncé quitter l'AfD.
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini rencontre Marine Le Pen à Paris.
Italie et France. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini a rencontré ce 5 avril 2019 au matin à Paris la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen.
Matteo Salvini et Marine Le Pen
15:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Di Maio attaque : "La Ligue, éblouie par le pouvoir, veut tout prendre.""
Italie. Revue de presse.
L’adoption en Conseil des ministres du décret ‘’Croissance’’ fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment le report du décret en faveur des victimes des banques en faillite (cheval de bataille du M5S) après un bras-de-fer entre le leader 5 Etoiles L. Di Maio et le ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant), ce dernier insistant sur le respect des règles communautaires : « Remboursements, querelle au sein du gouvernement » - ‘’Tension entre Conte et Tria, le décret banques reporté’’ (Corriere della Sera), « Banques, Tria s’impose sur Di Maio » - ‘’Le décret pour les remboursements reporté’’ (La Stampa), « Feu vert au décret pour la croissance, report pour celui des banques » (Sole 24 Ore), « Banques, l’imbroglio des remboursements, bras-de-fer Ligue-Di Maio » - ‘’Feu vert au décret pour la croissance, allégements fiscaux pour les entreprises’’ (Il Messaggero), « Di Maio : ‘’La Ligue veut tout prendre’’ » - ‘’Selon Di Maio, la Ligue voudrait se débarrasser de Tria’’ (La Repubblica).
Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de la sanction de l’autorité pour les données contre la plateforme Rousseau du M5S pour non-respect de la protection des données personnelles et pour le manque de transparence lors des consultations en ligne.
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Conte présente la ligne des Cinq Etoiles et le ministre ne donne pas son aval. Tensions entre les deux professeurs » : « Le décret pour la croissance a été adopté hier, lors du Conseil des ministres mais, après un bras-de-fer entre le leader 5 Etoiles L. Di Maio et le ministre de l’Economie G. Tria, le décret en faveur des victimes des banques en faillite (cheval de bataille du M5S) a été reporté. Giuseppe Conte s’était engagé personnellement à faire passer cette mesure en soulignant qu’il s’agissait d’une norme très importante en termes électoraux et déjà promise dans le programme du gouvernement, mais le ministre Tria n’a pas voulu donner le feu vert à une mesure qui doit absolument avoir une double voie de remboursement. Giancarlo Giorgetti a tenté de trouver une synthèse technique entre les deux positions, mais à la fin le décret a été reporté. Donc, un énième problème pour Giuseppe Conte, qui verra les victimes des instituts bancaire en faillite lundi prochain et qui devra ensuite décider rapidement de quel côté se positionner ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Sensini : « Décret croissance et prêt-pont pour Alitalia ‘’ » : « L’ensemble de mesures pour relancer l’économie, par lequel le gouvernement tente de freiner la récession, a du mal à décoller. Même le décret pour la croissance a été adopté hier, lors du Conseil des ministres, mais avec la clause ‘’ sous réserve d’accords ‘’. Il y a des positions différentes, au sein du gouvernement, sur la voie à suivre pour relancer l’économie. Giovanni Tria insiste sur le respect des règles communautaires, surtout au sujet du décret en faveur des victimes des banques en faillite. Les mesures adoptées par l’exécutif se basent sur la relance des investissements publics et privés, des allégements fiscaux aux entreprises et la protection du Made in Italy. Dans le décret il y a aussi une norme qui permettra au ministère de l’Economie de transformer une partie du prêt accordé à Alitalia en actions, pour pouvoir entrer dans la nouvelle compagnie ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Di Maio attaque : ‘’ La Ligue, éblouie par le pouvoir, veut tout prendre ‘’ » : « A la fin d’un après-midi passé à tenter de trouver une solution en faveur des victimes des banques en faillite, Luigi Di Maio a réagi durement en déclarant aux siens que le problème n’est pas le ministre de l’Economie Tria mais la Ligue, qui veut tout prendre. Il a affirmé que c’est la Ligue qui veut renvoyer Tria pour une question de pouvoir. Di Maio s’est rendu compte, lors du Conseil des ministres d’hier, que le M5S était seul et n’avait pas le soutien du président du Conseil Conte ni du leader de la Ligue Matteo Salvini. Le leader des Cinq Etoiles ne veut pas être considéré comme celui qui voulait renvoyer le ministre choisi par le Quirinal et il a souligné que Tria devait continuer de travailler. Le moment est délicat et il ne faut pas prendre des mesures hâtives ».
ARTICLE, La Stampa, P. Baroni « Le gouvernement prend en charge les maxi-dettes de Rome et sauve la maire V. Raggi » : « Un accord inédit a été conclu entre le gouvernement italien et la capitale de Rome. Il s’agit d’un tournant pour simplifier, encourager et galvaniser l’économie. C’est un véritable « cadeau » fait à la ville de Rome : l’accord est un moyen d’éviter l’énorme crise de liquidé qui va toucher la ville d’ici 2022, notamment avec la fermeture de la compagnie aérienne Alitalia. En effet, la compagnie est encore redevable de quelques 12 milliards d’euros à la ville de Rome. L’Etat soutient Rome en contribuant à cette dette historique à hauteur de 300millions par an. Cette somme revient au commissaire, et 200 millions sont alloués à la ville. »
ARTICLE La Repubblica A. Ginori « Salvini cherche la paix avec la France mais Paris prend ses distances ‘’obligés à collaborer’’ » : « Matteo Salvini a changé de ton et exhibe son sourire avant la visite à Paris. Arrivé à Paris, il envoie des messages de paix qui n’arrivent qu’en partie à baisser les tensions. Les efforts pour archiver la crise diplomatique sont évidents ‘’collaboration optimale, harmonie absolue’’ dit-il, satisfait, au sujet des discussions sur la lutte contre l’immigration illégale. Il va trop loin en disant que son homologue Castaner soutient sa bataille contre les ONG. Il est immédiatement corrigé par l’entourage du ministre français ‘’on a discuté uniquement de la collusion avec les passeurs de certaines ONG, pas de toutes, bien entendu’’. Et quand Salvini parle du navire Sea-Eye ‘’chez nous il ne peut pas débarquer, il y a un port confortable à Hambourg’’, là aussi Castaner est contraint de préciser que ‘’nous restons en désaccord’’, le gouvernement de Paris répète que Rome doit respecter le principe du débarquement ‘’dans le port le plus proche et le plus sûr’’. Aussi sur la question des ‘’terroristes en vacances à Paris’’, Castaner a déjà fait savoir ne pas être compétent, laissant les négociations en cours entre les ministres de Justice Belloubet et Bonafede. Quand Salvini annonce une rencontre avec Marine Le Pen, principale adversaire politique du Président, cela ne peut qu’irriter un macronien de fer comme Castaner ‘’Nous sommes obligés de travailler ensemble’’ dit le ministre français après un tête-à-tête avec son homologue italien ».
ARTICLE Corriere della Sera M. Cremonesi « Salvini : avec Castaner une rencontre historique’’ mais Castaner garde ses distances » : « Pour Matteo Salvini la réunion d’hier a été, selon ses mots, une ‘’réunion historique’’ et une ‘’bonne journée de travail’’. Du côté du ministre de l’Intérieur français Castaner, le mot le plus utilisé dans sa déclaration a été ‘’différences’’, et il a souligné que ‘’les questions liées à la lutte contre le terrorisme et à l’immigration clandestine ne doivent pas nous opposer’’. Bref ‘’nous avons l’obligation de travailler ensemble’’. Les communications des deux ministres se font rigoureusement séparées. Salvini s’attribue le résultat du fait que ‘’l’immigration a été le premier point de discussion’’. Pour Castaner, c’est l’inverse : il faut collaborer mais sans donner trop de grains à moudre à la ligne du collègue italien (très lié à la grande ennemie Le Pen) pour lequel au contraire il est disposé de mettre fin aux ‘’discussions et questions’’ des mois précédents, ‘’les allers-retours des ambassadeurs’’, les tensions à Clavière et Bardonecchia. Quant aux déclarations de Salvini sur les ONG dans la Méditerranée, elles ne sont absolument superposables à celles du collègue français qui dit ‘’nous sommes tous mobilisés contre ces réseaux de passeurs’’ sans inclure les ONG. Bref, Castaner explique ‘’nous avons aussi certains désaccords, notamment sur le débarquement des navires qui portent secours dans le port le plus sûr’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/04/2019
Élections pour la Chambre des travailleurs au sein de quatre États autrichiens.
Autriche. Lors des élections pour la Chambre des travailleurs au sein de 4 États, qui ont eu lieu en mars-avril 2019, les résultats sont les suivants pour les patriotes des Freiheitliche Arbeitnehmer (FA), proches du FPÖ.
Vienne : le FA-FPÖ obtient 9 % (contre 9,03 % en 2014)
(https://wien.arbeiterkammer.at/ueberuns/wahl/wahlergebnis...)
Basse-Autriche : le FA-FPÖ obtient 10,3 % (contre 9,2 % en 2014)
(https://noe.arbeiterkammer.at/ueberuns/Das_vorlaeufige_En...)
Haute-Autriche : le FA obtient 10,2 % (contre 10,04 % en 2014)
(https://ooe.arbeiterkammer.at/service/presse/AK-Wahl_2019...)
Carinthie : le FA-FPÖ obtient 13,1 % (contre 8,5 % en 2014)
(https://www.ots.at/presseaussendung/OTS_20190318_OTS0089/...)
"La préférence pour les travailleurs du cru [autochtones]"
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD est toujours privée d'un poste de vice-président du Parlement de Hesse.
Allemagne. Hesse. Le candidat de l’AfD au poste de vice-président du Parlement de Hesse Karl-Hermann Bolldorf n’a pas été élu, à l’issue de trois tours de scrutin secrets.
Après ce scrutin, il a déclaré éprouver, à divers niveaux, le comportement antidémocratique des autres partis.
[Le candidat précédent de l’AfD à ce poste Bernd-Erich Vohl avait échoué à plusieurs reprises.]
Depuis 2018, l’AfD est privée, par des députés au Parlement de Hesse appartenant à d'autres partis, du poste de vice-président du Parlement de Hesse auquel elle a droit.
Karl-Hermann Bolldorf
19:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD est une nouvelle fois victime du comportement antidémocratique des autres partis.
Allemagne. La candidate de l’AfD au poste de vice-président de la Chambre des députés Mariana Harder-Kühnel n’a pas été élue à ce poste. Elle a obtenu les résultats suivants : 199 « Oui », 423 « Non », 43 abstentions. Lors de cette troisième tentative, elle avait seulement besoin de plus de « Oui » que de « Non ».
Depuis les élections législatives de 2017, l’AfD n’a toujours pas le poste de vice-président auquel elle a droit.
Mariana Harder-Kühnel
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/21/l-a...)
18:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le plan du M5S : le Trésor à la Ligue pour se débarrasser de Tria."
Italie. Revue de presse.
La finalisation du décret « croissance » fait les gros titres des médias transalpins : « Banques, un accord sur les remboursements » - ‘’Affaire Tria, Conte exclut toute démission. La tension demeure’’ (Corriere della Sera), « Tria reste sur ses positions » - ‘’Le règlement des comptes après les élections européennes’’ (La Repubblica), « Di Maio propose le ministère de l’Economie à la Ligue pour l’après-Tria » (La Stampa), « Banques, bras-de-fer pour le fonds pour les titulaires des comptes bancaires » - ‘’Di Maio à Tria : il faut des modifications’’ (Il Mattino, Il Messaggero), « Tria, assiégé, se rend » - ‘’Paix armée sur les banques’’ (Il Giornale).
Les manifestations violentes des mouvements d’extrême droite contre la population Rom dans la banlieue de Rome sont aussi largement reprises avec une large couverture photographique : « Notre haine métropolitaine » - ‘’Bombes artisanales, saluts fascistes et insultes’’ (La Repubblica), « La banlieue contre Raggi (M5S) : stop aux Roms » - ‘’Révolte à Torre Maura, enquête pour haine raciale’’ (Il Messaggero), « CasaPound attise la banlieue contre des femmes et des enfants roms » (Fatto Quotidiano).
Journaux télévisés : Ils ouvrent sur la finalisation du ‘’décret croissance’’ avec les tensions sur le ministre de l’Économie G. Tria, sur le Brexit et sur les manifestations d’extrême droite dans une banlieue romaine contre la population rom.
Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des protestations de l’extrême droite dans une banlieue de Rome (Torre Maura) contre la population Rom. Sur Twitter, les hashtag les plus utilisés sont #TorreMaura et #FacciamoRete (contre la ‘’Route du Caviar, soit contre la politique pro-russe de la Ligue).
ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Le plan du M5S : le Trésor à la Ligue pour se débarrasser de Tria (Indépendant) » : « Le M5S a mis sur la veste de Tria une date d’échéance : le 26 mai 2019. C’est le jour des élections européennes, le jour où tout pourrait changer : les rapports de force, le leadership, les priorités, les hommes. Di Maio est en train de réfléchir depuis quelque temps à un scénario : l’effondrement des 5 Etoiles et l’exploit de la Ligue. Par ailleurs, Di Maio a dit clairement à ses collaborateurs et au Président du Conseil G. Conte : ‘’De cette manière, Tria nous fait aller droit dans le mur ». Il ne s’agit plus, désormais, de ‘’coulisses’’ des quotidiens. La querelle quotidienne est évidente pour tous. L’entourage de Di Maio raconte des choses bien plus violentes que les déclarations rassurantes du leader 5 Etoiles : ‘‘Le jour après les élections, si Salvini le souhaite, il peut s’emparer du Trésor. Qu’il décide. Au moins, nous nous débarrasserons de Tria’’. Même le poste à la Santé publique (Giulia Grillo) pourrait passer à la Ligue, tout comme celui de la culture, actuellement dirigé par Bonisoli. Quant à la disponibilité de sacrifier le Trésor, cela aiderait à protéger les infrastructures, actuellement dans les mains du ministre D. Toninelli, depuis toujours en danger. Ce dernier pourrait être remplacé par un autre du M5S, car les infrastructures ne seront jamais données à l’allié léguiste. Quant à Salvini, il sait qu’il y a un autre protagoniste dans ces équilibres : Sergio Mattarella. Ce dernier, à ce stade, ne voit pas d’alternatives à Tria. Par ailleurs, celui qui sera à la tête du Trésor après les élections européennes devra éviter la hausse de la TVA et trouver 23 milliards en accord avec Di Maio et Salvini. Si ces derniers sont encore alliés ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’agenda électoral et le coup de frein sur Tria » : « Le coup de frein, c’est-à-dire les propos rassurants sur le sort du ministre de l’Economie Tria, sont inévitables : pendant une campagne électorale, un adieu du ministre aurait non seulement un impact sur les marchés mais aurait aussi des répercussions négatives sur l’électorat qui s’apprête à s’exprimer aux élections européennes. Bref, ce serait comme marquer contre son propre camp car cela donnerait un signal d’instabilité du gouvernement. Ce serait comme mettre les lumières sur la véritable fragilité de l’alliance M5S-Ligue. La cible demeure la même (le ministre de l’Economie) mais les temps ne sont pas mûrs. Surtout pour Salvini qui veut dépasser la barre des 30% aux élections européennes ».
ARTICLE, Corriere della Sera, « Buffagni, l’homme fort du M5S entre les fauteuils et le poison du ministère » : « Après 10 minutes de réunion, il dit les choses ainsi : « Le Ministre Tria n’est pas ouvert à la discussion … pour le moment ». Il a 35 ans, il s’appelle Stefano Buffagni et il est l’homme le plus puissant du Palais Chigi [siège du Premier ministre]. D’après la légende, il ne se sépare jamais de son cartable rouge, dans lequel il aurait les dossiers les plus délicats du pays. Dernièrement le ministre Tria a avoué à Federico Fubini du Corriere : « J’ai subi une attaque, avec des injures sur le registre personnel ». Ce sont ces dossiers que Buffagni possède. Buffagni est sorti de sa cellule monacale pour lancer deux attaques terribles. La première visait la Ligue, pour sa participation au Forum de la famille à Vérone, la seconde visait le ministre Giovanni Tria. Le ministre Tria affirme que ces menaces et tentatives d’intimidation ne passeraient pas. D’après Buffagni « nous ne pouvons plus supporter qu’il travaille pour ses intérêts personnels avant de penser à ceux du pays ». Il ajoute également « Pour le moment Tria à la confiance du Parlement. Et évidemment, je respecte la volonté du Parlement, de même que la volonté du Chef de l’Etat ». On a l’impression que Buffagni est sûr de sa victoire contre Tria. Pour le moment, Buffagni est l’homme du Mouvement qui décide et qui sait. On lui trouve des airs de Berlusconi au temps de sa jeunesse. »
ARTICLE, Corriere della Sera, T. LABATE « Le sens des 5 Etoiles pour les « dossiers ». Giorgetti : ils n’ont pas tout » Des tensions dans le gouvernement : la stratégie du M5S vise le secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil des ministres de la Ligue. » « Ils ont un dossier sur tout, et aussi sur nous… » Voici ce qui agite l’exécutif en ce moment. Cela pourrait finir par une dénonciation publique. En effet, hier, dans une réunion avec le Corriere, le ministre Giovanni Tria dit avoir été choqué par ces « jets d’ordures » sur sa « vie privée ». L’auteur de la confidence avoue aussi qu’il est lui-même concerné par ces dénonciations. Celui qui depuis des semaines fait des va et vient dans les couloirs du Palazzo Chigi, avec un dossier sous le bras, s’appelle Giancarlo Giorgetti. Il n’a pas l’air d’être un suspect effrayé d’être dénoncé. Giorgetti connaît le Palais Chigi depuis l’époque du leader de la Ligue, Umberto Bossi, et en a vu de toutes les couleurs. Ce vétéran ne s’étonne plus de rien. Le secrétaire d’Etat se devait d’être surpris dans les premiers moments du Conseil des ministres qui a commencé en février, marquant le renouvellement de Luigi Federico Signorini à la vice-direction générale de la Banque d’Italie. C’est à cette occasion que tous les membres du gouvernement se sont présentés au rendez-vous, munis du fameux « dossier » sur celui était qui depuis toujours à la Banque d’Italie. Finalement, le renouvellement n’a pas eu lieu. Et la dénonciation de Giovanni Tria a réveillé un monstre jamais calmé. Aujourd’hui, la plupart des gens ont l’impression que le sens de la politique a changé ».
REPORTAGE La Stampa F. Amabile « Torre Maura, la poudrière qui se rebelle aux Roms » : « Les tensions demeurent dans la banlieue Sud-Est de la Capitale. Une banlieue née de manière improvisée. La commune finit par céder aux pressions des habitants, galvanisés par le mouvement d’extrême droite CasaPound, et décide de transférer les étrangers dans d’autres centres. Les habitants sont exaspérés par des habitations délabrées et sans services et s’en prennent à la décision de la commune de transférer des nomades roms dans des ‘’structures neuves, eux qui roulent en Mercedes !’’. Plus personne ne se rappelle que ce quartier avait voté en masse pour V. Raggi (M5S) en juin 2016 et que maintenant il descend dans la rue contre la maire de Rome. Quant à la Mairie, on se garde bien de dire que tout cela fait partie du ‘’Plan Rom’’ voté par le Conseil municipal et salué comme ‘’un chef-d’œuvre’’ par Beppe Grillo. Un nombre de nomades auraient dû être transférés à Torre Maura dans un centre, un site élevé à structure d’accueil après l’adjudication d’un avis de concours européen. Un habitant se plaint ‘’c’était jadis notre hôpital, on s’y soignait et maintenant on y envoie les migrants et les Roms’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, L. D’Albergo et L. Monaco : « La capitulation de Raggi sur les Roms, emportés devant des saluts fascistes » : « Des manifestations violentes ont été organisées par les mouvements d’extrême droite (CasaPound et Forza Nuova) contre un camp de Roms à Torre Maura, dans la banlieue de Rome. La maire Raggi a choisi d’éloigner les familles et a lancé une enquête interne au Capitole pour la gestion des déplacements qui a été inqualifiable. Le Parquet de Rome est en train d’enquêter pour haine raciale ».
EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « Salvini, la droite et l’extrême-droite » : « Ceux qui cherchent le prochain tremblement de terre doivent aller en bas à droite. C’est la zone politique la plus fréquentée par l’esprit rebelle et féroce des temps actuels. Mais, puisque la rébellion n’est pas gouvernable et ne respecte pas la tradition, ce vent impétueux bouleverse et déplace les mêmes équilibres de la droite, en reconfigurant le système et en créant une nouvelle droite. Comme un typhon, tout est parti de Grande-Bretagne avec le Brexit, pour arriver aux Etats-Unis avec l’élection de Trump, en Europe avec le groupe de Visegrad et puis à Vienne. Il a touché l’Allemagne et enfin il a frappé la Méditerranée, en faisant de l’Italie le laboratoire le plus avancé du nouveau monde, sous le signe du couple révolution-restauration. La plus grande nouveauté n’était pas la demande d’une nouvelle représentation mais carrément d’un renversement politique, qui traduisait la volonté de voir la fin d’une époque, fondée sur un programme de rejet et de rébellion, pour pouvoir apercevoir l’aube d’un nouveau monde. Les Cinq Etoiles voulaient le renversement de l’ordre politique, le procès sommaire de toute la période républicaine, une nouvelle ère : ‘’ l’année zéro ‘’. Et là, il y avait Salvini qui les attendait. Conscient de diriger le parti le plus vieux de tous les partis politiques italiens, ‘’partenaire junior du césarisme berlusconien‘’, il avait besoin de rompre avec la tradition. Donc, voilà la métamorphose : du sécessionnisme au nationalisme, de Berlusconi au radicalisme. Les deux forces, après quelques pas des Cinq Etoiles vers la gauche, se sont alliées au nom du politiquement incorrect, de l’intolérance pour l’Union européenne, du mépris pour l’euro, de la haine pour l’élite et pour le savoir. La disparition des cultures politiques, qui ont construit 70 ans de liberté dans l’histoire italienne, a fait sauter les digues et tout est devenu possible, surtout transformer une victoire électorale en une révolution d’un système qu’ils veulent commander plutôt que gouverner. Cela pouvait être une de nombreuses convulsions de l’histoire italienne et il n’est pas certain qu’à la fin cela ne le soit pas. Mais si on regarde le monde, on découvre que la rébellion antisystème de l’alliance Ligue-M5S, qui unit les deux radicalismes du populisme et du nationalisme, trouve aujourd’hui un cadre international qui la légitime. L’instinct politique nationaliste-souverainiste, aux teintes racistes et fascistes, grandit partout dans le nouveau climat social ».
RETROSCENA (coulisses) La Stampa « ‘’Que Rome dise la vérité sur la nécessité de dépenser davantage pour la Défense’’ » : « L’ambassadrice américaine à l’Otan, Kay Bailey Hutchison, exprime ses inquiétudes ‘’L’Italie doit assumer ses responsabilités et dépenser davantage sur la défense.’’ Le poids lourd de l’establishment républicain, qui a été pendant des années l’influente sénatrice du Texas, ajoute ‘’nous espérons que Rome arrivera à augmenter ses dépenses afin d’arriver à hauteur de 2% du PIB’’. D’une part, Washington apprécie et encourage le gouvernement M5S-Ligue sur le plan politique, de l’autre, il ne trouve pas toujours d’accord sur des dossiers pratiques qui comptent. Hutchison explique que l’augmentation des dépenses est nécessaire ‘’face à une Russie agressive’’. L’ambassadrice dément que Washington veuille demander une taxe de 50% aux pays qui hébergent ses troupes, comme l’Italie, mais elle est préoccupée par les accords signés avec Pékin ‘’L’Otan est en train d’évaluer ce que la Chine est en train de faire. Ils sont en train d’acheter les droits d’accès aux ports en Italie et dans d’autres parties du globe. Nous sommes aussi préoccupés par le 5G, qui met en danger la sécurité des systèmes de l’Alliance. Nous sommes en train d’évaluer les risques’’ ».
ENTRETIEN de Giorgia Meloni, fondatrice et présidente de Fratelli d’Italia « ‘’Nous sommes les vrais souverainistes. En Europe, Salvini n’a pas les idées claires’’ » (La Stampa): « ‘’J’ai renforcé mon amitié avec Kaczynski. La Ligue ? Nous, nous sommes les vrais souverainistes. Eux, ce sont des populistes. Nous voulons construire une nouvelle majorité en Europe allant des populaires aux populistes avec nous, les conservateurs, comme pivot. J’ai l’impression que Salvini ne sait pas encore quoi faire en Europe. Pourquoi Marine le Pen s’oppose aux Polonais ? Mais parce que, pour des raisons historiques, les Polonais sont contre la Russie. Nous, les patriotes, faisons la politique étrangère sur la base de l’intérêt italien. Raison pour laquelle nous nous sommes battus contre les sanctions à la Russie mais nous sommes aussi contre Moscou sur Maduro’’ ».
Rencontre Meloni (Frères d'Italie) - Kaczynski (PiS) à Varsovie en Pologne
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/04/2019
Gabriele Adinolfi présente son ouvrage sur Matteo Salvini.
Italie. L'écrivain italien Gabriele Adinolfi présente son ouvrage sur le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/14/ouv...)
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