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23/10/2019

"La patience de l’Europe."

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Italie. Revue de presse.

La loi de finances fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse relève la volonté  du Président du Conseil G. Conte de rassurer la Commission Européenne, après ses ouvertures au M5S sur la possibilité d’apporter des modifications sur la loi de finances : « Bonafede : voici comment nous viserons les fraudeurs du fisc »  - ‘‘Le ministre de la Justice explique la réforme’’ (Corriere della Sera), « Zingaretti : j’exige un gouvernement loyal » - ‘’Le leader du PD : ‘’Le budget est positif mais stop aux querelles entre alliés’’ (La Repubblica), « Prison pour les fraudeurs du fisc »  (Sole 24 Ore), « fisc et argent comptant, la réforme partira en juillet» - ‘’Conte rassure l’UE’’ (Il Messaggero)

COMMENTAIRE, La Repubblica, A. Bonanni : « La patience de l’Europe » : « Le gouvernement Conte 2, désormais sans Salvini, a pu encaisser deux victoires importantes. La première est la baisse du spread, qui a fait diminuer la dette italienne et a permis ainsi d’économiser plusieurs milliards ; la seconde est une victoire politique mais avec une grande valeur économique, obtenue par l’arrivée de la lettre de la Commission européenne demandant des éclaircissements sur les comptes publics italiens. Malgré les avertissements précis sur le respect des règles européennes, les remarques de Moscovici et de Dombrovskis ont été très légères et ont rassuré l’Italie, en confirmant qu’il n’y avait aucun rejet et que la situation politique actuelle était très différente par rapport à celle de l’année précédente. Tout cela est certainement dû au travail du ministre de l’Economie Roberto Gualtieri, qui a été capable de changer le climat politique en Europe. La loi de finances doit être une occasion pour les partis de la majorité et il faut arrêter les divisions internes au sein du gouvernement ainsi que la recherche exaspérée et continue de visibilité et de compétition dans le but de pouvoir donner un véritable tournant européiste aux comptes italiens ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Alfonso Bonafede, ministre de la Justice : « Les grands fraudeurs fiscaux sont des parasites. Prévoir la prison est un tournant culturel » : ‘’Je revendique le fait que la norme qui prévoit des peines de prison entre 4 et 8 ans pour ceux qui fraude le fisc pour des sommes supérieures à 100 mille euros représente un grand changement. Cette réforme est très importante pour la lutte à l’évasion fiscale. Les citoyens doivent savoir que l’Etat fait payer tous selon ce que chacun doit, et cela permettra à tous de payer moins. 82.3% des sommes évadées va au-delà de la limite de 100mille euros : l’Etat ne pouvait pas renoncer à une action pénale. Il n’y aura pas d’engorgement judiciaire comme certains craignent, car nous avons mis un seuil de 100 000€’’».

COULISSE, La Stampa, I. Lombardo « Les députés M5S sans chef. Les frondes se rassemblent mais l’anti-Di Maio n’existe pas » : « Ils cherchent un chef de groupe, mais ils voudraient trouver un leader. Un antagoniste de Luigi Di Maio à mettre à la tête du M5S. C’est ce que souhaitent les opposants internes qui ont transformé la très banale nomination du porte-parole à la Chambre des Députés en un dur terrain de bataille, après 18 mois de règne incontrôlé de l’actuel ministre des Affaires étrangères et de son groupe de fidèles conseillers et ministres. Les désaffections se multiplient et on cherche à les diriger vers une révolte politique. »

COMMENTAIRE Il Sole 24 Ore L. Palmerini « Un test local aux répercussions nationales » : « Le Président du Conseil et les partis de majorité ont déjà pris leurs précautions. Le Mouvement 5 Etoiles et le Parti démocrate ont répété qu’il s’agissait d’un ‘’test local’’, mais c’est là une vérité partielle. Les élections en Ombrie de dimanche ne représentent pas une menace pour la tenue de l’exécutif et de la législature mais les conséquences qu’elles provoqueront seront sans doute nationales. Il y a trop de défis en cour. Celui de Salvini, qui joue son premier match contre un gouvernement qu’il considère ‘’abusif’’. Il y a aussi les ‘’bulletins scolaires’’ pour les partis, il sera enfin possible de voir les pourcentages réels des partis de la majorité. Ce sera un test surtout pour Di Maio, qui est déjà assis au banc des accusés par un M5S traversé par les divisions internes : une énième défaite s’ajouterait à son addition. Pour Zingaretti, il s’agit du premier test pour vérifier l’orientation des électeurs de gauche et leur avis sur l’alliance avec les 5 Etoiles. Ce sera aussi un test pour Forza Italia, qui vit désormais dans un état de siège, serré entre Salvini et Meloni et qui doit faire preuve de résistance. Les élections en Ombrie seront aussi un examen pour évaluer d’autres éventuelles alliances électorales entre M5S et PD (en janvier pour l’Emilie-Romagne et la Calabre) ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Bonini : « Ce mot tabou quand les criminels touchent la politique » : « Mafia Capitale n’existe plus, le jugement de la Cour de Cassation de Rome a été rendu hier soir et a décidé que l’association mafieuse n’existait pas et qu’il y avait seulement une association criminelle. Après cinq ans et deux jugements, la Cour de Cassation a donc transformé les accusations de l’enquête de Giuseppe Pignatone, ancien procureur de Rome, établissant qu’il s’agissait d’un ‘’mariage d’intérêts‘’ entre deux familles criminelles, celle de Massimo Carminati, ‘’les noirs d’extrême droite‘‘, et celle de la Coopérative sociale de Salvatore Buzzi, très lié à la politique de la municipalité de Rome. Une bombe sur la Capitale et une narration politique et sociale qui a été complètement bouleversée, en laissant ainsi même une profonde lacération dans la culture de la magistrature italienne ».

ARTICLE Il Messaggero S. Canettieri « Une douche froide pour Virginia Raggi, le slogan M5S se ternit » : “Le verdict de la Cour de Cassation démonte la narration du M5S et qui a fait de slogan pour l’ascension de V. Raggi au Capitole. Ce slogan contre ‘’les partis mafieux’’ a été répété depuis des années aux journalistes, avec l’orgueil et la vantardise de se représenter comme la ‘’discontinuité’’ par rapport aux autres. En sortant du tribunal, V. Raggi a néanmoins voulu souligner ‘’la sentence confirme tout de même l’association criminelle...’’. C’est ainsi la fin d’un slogan qui avait fait la fortune des posts Facebook et des meetings du M5S. La maire Raggi se voit maintenant avec une arme de moins, au moment où même ses collègues du Mouvement l’ont abandonnée ».

ENCADRE’, Corriere della Sera : « La position de Conte sur la ligne à grande vitesse Turin-Lyon : ‘’le projet va de l’avant’’ » : « ‘’Le projet de la ligne à grande vitesse Turin-Lyon va de l’avant, il n’y a pas de marge pour le mettre en discussion ou pour l’interrompre’’ a assuré le Président du Conseil G. conte lors de sa visite à Turin ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/10/2019

Campagne de Matteo Salvini ce 23 et 24 octobre en Ombrie.

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Italie.

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Philippa Strache exercera son mandat de député.

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Autriche. Philippa Strache, la femme de l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache, prendra le siège de député qui lui est dû.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/09/phi...)

"Libérez l'Ombrie !"

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Italie.

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"Libérez l'Ombrie ! Le 25 octobre à 21h. Meeting de fin de campagne électorale pour les élections régionales de 2019. Ligue Salvini Ombrie."

"Les personnes âgées ont droit à une bonne pension !"

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Pays-Bas. PVV de Geert Wilders : 

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"Les personnes âgées ont droit à une bonne pension !"

"Une usure rapide qui compromet l'horizon de 2022."

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Italie. Revue de presse.

La loi de finances fait encore les gros titres des médias transalpins. La presse relève « l’ouverture » du Président du Conseil G. Conte vis-à-vis du leader du M5S L. Di Maio sur la possibilité d’apporter des modifications sur la loi de finances (peines plus lourdes pour les fraudeurs du fisc et un report de la mise en place des mesures sur l’argent comptant).  Les médias notent également que la Commission Européenne a adressé une lettre à l’exécutif pour que les mesures prévues soient respectées : « Argent comptant et carte bleue, les mesures reportées »  - ‘’Prison pour les fraudeurs’’ (Corriere della Sera), « Il y a du courrier pour le gouvernement » - ‘’Bruxelles prévient Rome de ne pas modifier au Parlement les mesures déjà décidées’’ (La Repubblica), « Di Maio l’emporte sur les fraudeurs du fisc et sur l’argent comptant, trêve armée avec Conte » - ‘’La mesure mise en place en juillet’’ (La Stampa), « Budget, trêve armée au gouvernement » - ‘’Le nœud sur la flat tax demeure’’ (Sole 24 Ore), « fisc, Conte ouvre à Di Maio» - ‘’Entente, le tour de vis sur le comptant reporté en juillet’’ (Il Messaggero), « Fraude fiscale, le coup de frein de Conte »  - ‘’Les sanctions aux commerçants reportées en juillet (Il Mattino).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo – A. Trocino « Le Président du Conseil à ses alliés : il faut plus de crédibilité. L’axe retrouvé avec le leader du M5S » : « Le coup de froid des derniers jours semble s’être atténué, et les fils d’une dialectique constructive semblent renoués. Certes, Conte a fait preuve d’une patience extrême, en se soumettant à 8 réunions d’affilée. Mais le fait politique le plus important est l’harmonie politique (apparente) retrouvée entre Di Maio et Conte. Le corollaire serait celui d’une entente qui se renforce aussi dans le but de stopper les ferveurs médiatiques et parlementaires de Matteo Renzi »

COULISSE, La Stampa, I. Lombardo « Conte : Luigi, je ne peux pas me méfier de toi aussi » : « Nous avons fait la paix ; faites-le savoir à tout le monde. Ainsi les communicants se sont mis à l’œuvre pour divulguer qu’entre Conte et Di Maio tout s’est conclu pour le mieux. L’axe, tant qu’il dure, s’est renforcé car, comme dit Conte au ministre des Affaires étrangères, le gouvernement subit déjà les humeurs de Matteo Renzi, si en plus il perd l’appui du M5S ‘’on va tous à la maison’’. Mais la blessure reste »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore L. Palmerini « Une usure rapide qui compromet l'horizon de 2022 » : « Une usure aussi rapide n’avait pas été prévue par le Quirinal. A la Présidence de la République, on regarde avec inquiétude la première conséquence : l’impact de la loi de finances sur la crédibilité et la fiabilité auprès de l’Europe. L’épicentre de ce qui est en train de se passer se trouve chez le Mouvement 5 Etoiles, où la compétition entre son leader et le Président du Conseil a commencé dans un contexte de fortes divisions internes qui génèrent les premiers actes rebelles. Cela a été vu pour l’élection du chef de groupe du Sénat. La défaite du candidat proche de Di Maio et la marche arrière sur la TVA sont la démonstration que le leader 5 Etoiles ne contrôle plus ses parlementaires. Voilà pourquoi il hausse le ton, afin de garder son leadership. D’où la question qui commence à se poser parmi ses alliés : serait-il disposé à sacrifier le gouvernement pour garder la main sur son parti ? L’autre épine est représentée par Renzi. Lui aussi, comme Di Maio, a intérêt à user Conte, mais il n’a pas intérêt à provoquer d’élections anticipées : il a besoin de faire grandir son parti et à faire adopter un nouveau système électoral. Quant au PD, les représentants savent qu’il ne pourront jouer trop longtemps le rôle des responsables ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Majorité sans avenir » : « Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement halète devant les obstacles de la loi de finances. Toutefois, c’est la première fois qu’un exécutif mis en place il y a moins de deux mois, s’avère être si dépourvu de tout ciment politique et de toute idée commune de l’avenir. Maintenant, la réalité s’impose : l’UE demande à connaître le sens et les couvertures financières d’un budget confus : la bienveillance européenne est en train de s’épuiser rapidement. Le psychodrame auquel nous assistons, est un mauvais film dont les protagonistes sont le PD et le M5S avec, d’un côté, l’extrême gauche et de l’autre le rusé Renzi qui, d’abord, a poussé Zingaretti et Di Maio vers l’accord sur Conte et ensuite leur a montré ses limites. Très facile à faire. Le sort de la loi de finances est obscur, sans un véritable sursaut capable de donner de l’espoir à un pays stagnant et décadent. Di Maio est dans une situation difficile d’anxiété croissante et, à ce stade, face à la désintégration des relations politiques et à l’épuisement du gouvernement. La véritable question qui concerne l’avenir est : quel est le sens de poursuivre une agonie qui pourrait s’accentuer dans une semaine après le vote en Ombrie ? Un éclaircissement au sein de la coalition de gouvernement était nécessaire, surtout après la sécession de Renzi, pour éviter d’exposer le centre gauche au danger d’une défaite encore plus grave. Le risque de nouvelles élections en 2020, comme alternative à l’épuisement, pourrait donner lieu à une bataille électorale ouverte à tous les résultats à condition, bien sûr, que l’on présente une équipe de haut niveau. L’autre possibilité est de laisser à Renzi le contrôle de la législature, y compris l’élection du Président de la République en 2022 ».

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Comprendre la grande décomposition » : « Ce qui suit n’est pas une note politique traditionnelle qui essaierait de faire le point sur les relations compliquées entre les partis de la majorité. C’est une tentative un peu folle d’entrer dans la tête de principaux leaders italiens et tenter d’expliquer l’avenir de la législature avec un peu de psychologie politique. Nous ne pouvons pas comprendre ce qui nous attend ces prochains mois si nous ne cherchons pas à comprendre les rêves et les cauchemars des protagonistes actuels. Il est peut-être utile d’identifier un nouveau et surprenant bipolarisme constitué par deux fronts formés par trois entités théoriquement séparées les unes des autres : dans le premier front, il y a Nicola Zingaretti, Giuseppe Conte et Beppe Grillo.  Dans le deuxième, Matteo Salvini, Luigi Di Maio et Matteo Renzi. D’un côté, donc, ceux qui défendent le gouvernement dont ils font partie, de l’autre ceux qui ont choisi, avec des nuances différentes, d’être dans l’opposition et, au sein de ces deux fronts, on trouve beaucoup d’histoires drôles qui s’entrelacent l’une à l’autre : Zingaretti avec Conte, Grillo contre Di Maio, Renzi avec Di Maio (et Salvini) contre Conte et Berlusconi contre le gouvernement mais pas contre Conte. Salvini contre les extrémistes mais aussi avec les extrémistes. Bref, tout le monde donne l’impression d’être pressé de faire des choses folles mais, en vérité, le nouveau bipolarisme suggère quelque chose de différent : pour une majorité faible avoir un président du Conseil faible est la meilleure façon pour avoir un gouvernement stable ».

EDITORIAL Il Messaggero A. Campi. « Centre droit, la phase adulte qui nécessite une perspective » : « A part les polémiques qui ont anticipé (avec la présence des extrémistes de Casapound) et suivi (le nombre de participants) la manifestation organisée à Rome par la Ligue et la droite, samedi dernier, il faut en comprendre la signification politique. La première constatation, c’est que le « centre droit » est une formule qui est encore valable. Berlusconi a ouvertement reconnu le leadership salvinien et se propose de porter son allié sur des positions moins intransigeantes et moins extrémistes. D’autant plus que la tendance semblerait aller vers un bipolarisme. Si le PD et le M5S s’unissent, il est encore plus naturel que le centre droit le fasse lui aussi. Pendant le rassemblement de samedi, Salvini a montré un visage plus ouvert, il n’a plus intérêt à garder sa posture d’homme méchant, galvanisant la peur. Cela l’a fait grandir, mais en continuant ainsi il risque de s’amoindrir. Quand tu as 30% de consensus, tu dois commencer à réfléchir sur le positionnement international. Il faut réfléchir à une lente modification de vitesse, stop à l’a priori anti-européen et aux relations ambiguës avec Poutine. Et surtout, il faut éviter certaines fréquentations, comme les mouvements extrémistes tels Casapound ». 

ARTICLE Il Fatto Quotidiano « Malofeev : ‘’oui, Savoini négociait pour du pétrole’’ » : « Le reportage d’hier soir sur Rai Tre a éclairci les relations entre la Ligue, la Russie et l’extrême droite (et pas seulement italienne). La partie la plus intéressante était un entretien de l’oligarque russe Konstantin Malofeev, qui a précisé sur la rencontre au Metropol, confirmant un petit déjeuner d’affaire pour ‘’commencer à parler de pétrole’’ avec Savoini. C’est-à-dire la négociation entre une société russe et l’ENI (qui dément). Malofeev représente aussi le grand financier des mouvements souverainistes d’Europe : il aurait financé des associations d’extrême droite pour ‘’faire imploser l’Union Européenne’’. Le reportage parle aussi de Maurizio Murelli (déjà impliqué dans la mort d’un brigadier en 1973), lié à Savoini et fondateur d’Orion, une association d’extrême droite dont certains inscrits étaient des adhérents à la Ligue. Extrême droite et mouvements ultra-catholiques étaient les directives dès l’arrivée de Salvini à la présidence de la Ligue. Ce même Murelli présentera à Salvini Alexandre Dugin, le philosophe russe qui a été plusieurs fois cité au Metropol ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Les accusations en trop » : « Il ne faut pas sous-estimer la demande de l’UE ‘’d’explications supplémentaires’’ sur la manœuvre budgétaire. De plus qu’elle arrive pendant des journées de tension et de confusion. L’injonction au président du Conseil Conte de la part du ministre des Affaires étrangères Di Maio et du chef d’Italia Viva, Matteo Renzi, de faire une réunion, ne semble pas être un signal constructif. Le résultat c’est qu’un mois seulement après sa formation, le gouvernement apparaît déjà froissé. Une victoire de la droite est considérée probable en Ombrie dimanche. L’hypothèse que le gouvernement national ne soit pas effleuré par les effets collatéraux du vote est improbable. Di Maio devrait comprendre qu’en délégitimant Conte comme garant de la majorité il ne sauverait pas son rôle. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La Ligue donnée à 33 % et Frères d'Italie à 8,2 %.

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Italie. Un sondage Tecnè donne la Ligue à 33 % et Frères d'Italie à 8,2 % :

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Ligue : patriotes

Parti Démocratique : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Italia Viva : centre

 

Un sondage TG donne des résultats proches de ceux du sondage Tecnè :

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21/10/2019

Article de Lionel Baland à propos d’une partie d’un ouvrage de Thierry Baudet portant sur la restauration des frontières.

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Pays-Bas. Article à propos d'une partie d'un ouvrage du dirigeant du Forum voor Démocratie (premier parti des Pays-Bas lors des élections provinciales) Thierry Baudet. Il explique que trois conceptions de la nation sont possibles : 1/ Tous appartiennent à la nation 2/ Seuls les descendants d'autochtones appartiennent à la nation 3/ Peuvent entrer dans la nation, en plus des autochtones, les étrangers qui le désirent et le méritent :

http://eurolibertes.com/societe/naissance-frontieres-souv...

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"Di Maio à Conte : sans le M5S le gouvernement n’existe pas."

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Italie. Revue de presse.

La loi de finances fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse relève notamment les divergences entre L. Di Maio (M5S) et le Président du Conseil G. Conte sur la possibilité d’apporter d’éventuelles modifications au budget alors que le gouvernement a déjà indiqué à la Commission Européenne les mesures phares pour 2020 : « Budget, règlement de comptes au sein du gouvernement » - ‘’Di Maio à Conte : sans le M5S le gouvernement n’existe pas’’ (Corriere della Sera), « Budget, encore toi ? » - ‘’Di Maio demandera des corrections sur la TVA aux professionnels’’ (La Repubblica), « Di Maio : sans nous le gouvernement risque gros » - ‘’Les 5 Etoiles rejettent l’ultimatum de Conte. Zingaretti : arrêtons les piques. Renzi veut séduire les modérés de Forza Italia’’ (La Stampa), « Di Maio-Conte, mur contre mur » - ‘’Conte réplique à Di Maio, le budget ne sera pas modifié’’ (Il Messaggero), « Di Maio lance le diktat à Conte » - ‘’Sans nos conditions, le budget ne sera pas adopté’’ (Il Mattino).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Di Maio hausse le ton avec Conte : pas de loi de finances sans nous » : « ‘’Les déclarations du genre « soit on fait comme ça, soit le gouvernement tombe » ne font pas du bien au gouvernement car si le M5S décide de le quitter il est difficile qu’il puisse survivre ». C’est l’avertissement de Luigi Di Maio à Giuseppe Conte. ‘’Je suis confiant sur le fait que nous trouverons une solution pour la manœuvre financière mais il est juste qu’elle se base aussi sur les propositions de la première force politique de ce gouvernement, c’est-à-dire le M5S’’. Le secrétaire du PD Nicola Zingaretti lance un avertissement : ‘’Nous disons à nos alliés que nous pouvons aller de l’avant mais que personne ne recommence à planter ses petits drapeaux car les italiens ne sont pas dupes et il y aura une révolte. Matteo Renzi, de la Leopolda, rejette les accusations de vouloir envoyer à la casse ‘’le train de la législature qui arrivera jusqu’en 2023’’. »

COULISSES La Stampa, A. Barbera « Le dirigisme de Conte énerve le leader du M5S en crise de consensus » : « En quelques mois, Renzi a créé son parti à lui et Di Maio contrôle de moins en moins le sien, d’où la décision d’adopter une stratégie d’usure contre le Président du Conseil G. Conte. Ce dernier répond sans baisser la tête, avec la protection de plus en plus ouverte de N. Zingaretti et du Parti démocrate. Une fois déjouée la hausse de la TVA, toutes les questions soulevées par Renzi et Di Maio apparaissent secondaires. Renzi sait très bien que quand il demande l’abolition de la réforme des retraites (quota 100), il ne peut pas compter sur une majorité au Parlement. Quant aux demandes de Di Maio (modification du régime des professions libérales et sanctions contre les commerçants) cela avait été largement débattu au Ministère de l’Economie. Que se passe-t-il alors ? Pour Di Maio le problème est Conte. L’activisme de ce dernier, selon Di Maio, expliquerait la perte de contrôle sur son groupe parlementaire. Le problème de Renzi est en revanche Zingaretti. Maintenant que Renzi a son parti, il doit l’animer dans le débat politique. Un ancien proche de Renzi n’hésite pas à faire de l’ironie : ‘’il est persuadé d’être le nouveau Macron italien, sauf que lui n’est pas Macron et Zingaretti n’est pas Hollande’’. Et un proche de Conte ne cache pas ‘’en fin de compte, Conte ne fait que se rapprocher de sa maison’’, puisque lui-même avait avoué avoir voté pour le PD en 2013 ».

COULISSES Il Messaggero, S. Canettieri et M. Conti « Conte dément une nouvelle négociation, le M5S : ‘’il est nerveux pour l’affaire du Russiagate’’ » : « On assiste à un bras-de-fer sans muscles, puisque Di Maio ne peut pas se permettre une nouvelle crise gouvernementale et des élections anticipées. Quant à Conte, il ne s’est pas encore construit une force parlementaire pour se permettre d’aller de l’avant tout seul. La vraie question soulevée est représentée par les relations entre le Président du Conseil et le premier parti de la majorité, le M5S. Pris par ses engagements à la Farnesina, Di Maio s’aperçoit du rôle de plus en plus fort joué par le Palais Chigi sur les parlementaires 5 Etoiles. Et l’entente particulière avec le PD (qui exalte Conte pour de futures alliances) rend nerveux Di Maio. Surtout après les propos de Conte (« qui ne joue pas collectif est hors de l’équipe »), Di Maio est furieux. Il a même exclu le porte-parole du Palais Chigi Casalino du groupe Whatsapp créé avec les parlementaires du M5S. L’heure est aux polémiques envenimées. Certains du M5S expliquent ‘’Conte est nerveux car l’audition avec le Copasir de mercredi s’approche’’ ». 

ENTRETIEN de Manlio Di Stefano, vice-ministre des Affaires Etrangères : « ‘’ La loi de finances doit être la nôtre, Conte ne doit pas être pressé ’’ » (Il Fatto Quotidiano) : « ‘‘ Cette loi de finances doit avoir l’empreinte des Cinq Etoiles et la prison pour les ‘’ grands fraudeurs du fisc ‘’ doit être immédiatement prévue dans le décret fiscal. Giuseppe Conte est trop pressé, il veut sûrement donner une image de stabilité, mais nous avons rappelé que d’abord il faut respecter les engagements avec les Italiens. Les relations avec le M5S existe et fonctionne ‘’ ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Tito : « Renzi et l’axe avec le leader du M5S. « La chasse au renard » est ouverte pour remplacer Conte » : « La chasse au renard a commencé et le renard, cette fois-ci, est le président du Conseil Giuseppe Conte. Tout d’abord, c’est Renzi qui a donné le feu vert, suivi immédiatement par Luigi Di Maio. En fait, cette dernière semaine arrive tout ce que certains avaient déjà prévu au moment de la scission d’Italia Viva. Renzi n’a pas seulement besoin de rendre visible le nouveau parti mais aussi de le transformer en une entité centrale. Même les parlementaires de Renzi pensent qu’il faut un nouvel équilibre dans législature, réalisable uniquement à travers un nouveau gouvernement, un nouveau président du Conseil et la même majorité. Renzi donc vise à faire partie de l’alliance en tant que membre légitime et non comme ‘’ dissident ajouté ‘’. Dans ce cadre, les relations entre Renzi et Di Maio ont eu récemment une intensification inattendue et, suite à la possibilité d’un gouvernement dirigé par un ‘’grillino doc ‘’, évoquée par le leader d’Italia Viva, Di Maio a cédé à la tentation et a pris, sur la loi d finances, une attitude similaire à celle des renziens.  Il y a donc une convergence, peut-être temporaire, d’intérêts. Et Renzi a déclaré, hier à la Leopolda, que ceux qui sont contre l’axe PD-M5S peuvent rejoindre le nouveau parti ».

REPORTAGE au meeting d’Italia Viva La Stampa F. Martini « Renzi cite Moro et lance un appel aux modérés : ‘’que les déçus de Forza Italia nous donnent un coup de main’’ » : « Pour le jour du baptême de son parti, Renzi a remis sa cravate, celle qu’il mettait quand il était au Palais Chigi. Il a parlé pendant 55 minutes au meeting de la Leopolda (ancienne gare de Florence). Il cite Moro ‘’Nous devons nous orienter sur les choses qui naissent, même si elles ont les contours flous, plutôt que celles qui meurent, même si elles semblent en apparence très utiles’’. Ce n’est pas un hasard s’il a dépoussiéré un texte du répertoire démo-chrétien. Bien au contraire. Renzi a fait comprendre que son nouveau parti vise à occuper activement le centre du terrain politique. En prenant de l’eau dans deux différents réservoirs : du PD et de Forza Italia. Pour le premier, il cite même l’expérience française ‘’nous serons les rivaux du PD. Nous voulons faire comme Macron et qui n’a certainement pas eu le placet des socialistes’’. Pour Forza Italia, il a évoqué la manifestation du 19 octobre à Rome ‘’ce jour-là c’est le modèle du centre droit qui est mort, celui ancré à la famille du PPE. Avec la participation de Berlusconi, il y a eu un passage du témoin à Salvini’’. Toutefois, il promet d’assurer le soutien au gouvernement jusqu’à la fin de la législature ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, I. Diamanti : « Où la Ligue de Rome arrive » : « De Pontida, la Ligue a « déménagé » à Rome. La véritable capitale de la Ligue coïncide depuis longtemps avec la capitale italienne. Où la Ligue, samedi dernier, a réuni ses fidèles, ses militants qui ont accouru en masse à place San Giovanni. Pour célébrer une Ligue différente, devenue Nationale ou même encore plus le ‘’ Parti de la Souveraineté Nationale ‘’, avec le Tricolore partout. Sa mission : ‘’ d’abord les Italiens ‘’ et tous les autres après, bien sûr les migrants mais aussi ‘’ loin de l’Europe ‘’Parce que la Capitale est Rome et non Bruxelles ou Strasbourg ou, plus grave encore, Berlin et Paris. Désormais la Ligue est, depuis longtemps, le premier parti en Italie, ses consensus ont augmenté partout, du Nord eu Sud, en passant pour le Centre : 34, 3 % aux élections européennes de 2019 et 17,4 % aux politiques de 2018 (données Demos&Pi). L’attractivité de la Ligue de Matteo Salvini s’est accrue et maintenant on attend le prochain test des élections régionales en Ombrie. La construction de la Droite se poursuit, mais avec un seul chef, et Salvini continue de rester sur le terrain et d’agir en tant qu’entrepreneur politique de la peur ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, Matteo Salvini, leader de la Ligue « Le centre droit est le passé. La coalition des italiens est née. » : « ‘’La majorité des Italiens étaient représenté. Je défie les autres forces politiques de répliquer notre manifestation’’. ‘’Au mois de janvier on vote pour les élections régionales en Emilie-Romagne et en Calabre’’. ‘’Renzi aujourd’hui a confirmé le but du gouvernement : renvoyer chez lui Salvini et occuper le Quirinal’’. ‘’Je suis fier d’avoir donné de l’orgueil, de la dignité et de la présence physique à un peuple qui se sentait désorienté. Il n’y a pas de leader autoproclamé, le leader est celui qui a les votes.’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Suisse : les patriotes reculent, mais l'UDC reste le premier parti du pays.

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Suisse. Lors des élections pour la Chambre des députés de ce dimanche 20 octobre 2019, l’UDC reste le premier parti du pays et obtient 25,6 %, soit un recul de 3,8 points. La Ligue des Tessinois tombe à 0,8 en perdant 0,2 points. L’UDC obtient 53 sièges sur 200, soit -12. La Ligue emporte 1 siège, soit -1. Le Mouvement des Citoyens Genevois (MCG) perd son unique siège avec 0,2 %, soit -0,1 point.

(https://www.swissinfo.ch/fre/elections-f%C3%A9d%C3%A9rale...)

20/10/2019

Communiqué de l’UDC, qui reste le premier parti de Suisse.

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Suisse. L’UDC communique à l’issue des élections législatives de ce 20 octobre 2019 :

Un mandat clair à l'UDC.

Les Suissesses et les Suisses ont renouvelé leur confiance à l'UDC – nonobstant une baisse de 3.6% (Extrapolation à partir de 20 heures) de sa part aux suffrages – en la plaçant pour la sixième fois consécutive de loin en tête de tous les partis politiques de ce pays. L'UDC est consciente de la responsabilité que ce résultat lui fait porter pour la Suisse. Dépassant une fois de plus largement ses concurrents politiques, elle continuera de s'engager sans discussion pour le bien du pays. Elle défendra avec détermination la Suisse contre les attaques futures et se battra pour l'indépendance, la liberté et la sécurité de notre pays. Elle s'opposera aussi aux arnaques fiscales de plus en plus nombreuses dont sont victimes les citoyennes et les citoyens, soit en particulier les inefficaces hausses du prix des carburants et de l'huile de chauffage, et elle s'engagera pour une limitation de l'immigration et contre les abus dans le droit d'asile et l'aide sociale.

L'UDC estime que son mandat et son devoir naturel lui commandent de s'engager fermement durant la législature à venir contre l'accord institutionnel qui contraint la Suisse de reprendre du droit UE et de se soumettre à des juges étrangers. Grâce à son initiative de limitation, le peuple suisse pourra une fois de plus le printemps prochain se prononcer contre l'immigration démesurée que subit notre pays, contre le bétonnage de nos paysages qui en est la conséquence et pour un contrôle autonome des frontières. L'UDC s'engage aussi pour le porte-monnaie et, partant, pour la liberté des citoyennes et des citoyens. Elle combattra non seulement les abus dans le droit d'asile et dans l'aide sociale, mais aussi les hausses des taxes sur les carburants, l'interdiction des chauffages à huile et d'autres mesures du même genre. Il est hors de question que le Parlement prenne seul des décisions aussi importantes. L'UDC les portera donc devant le peuple par la voie du référendum.

L'UDC est depuis 20 ans le premier parti de Suisse par le nombre de ses suffrages. La perte de 3.6% (Extrapolation à partir de 20 heures) subie aujourd'hui est certes regrettable, mais elle est dans l'ensemble supportable. C'est en 1963 qu'un parti suisse a obtenu pour la dernière fois plus de 25% des suffrages : c'était le PS qui, aujourd'hui, a atteint 16.6% (Extrapolation à partir de 20 heures; 18.8% en 2015) et réalise le plus mauvais résultat depuis les dernières 100 années. Malgré sa fusion avec le Parti libéral, le PLR n'a plus jamais obtenu 20% durant les 20 années écoulées, son score étant plus près de 15%. Les 11 sièges perdus par l'UDC entraveront malheureusement son travail au Parlement. Mais, compte tenu du résultat record de 2015, il s'agit là aussi d'une variation restant dans les normes. Il y a quatre ans, une heureuse constellation proportionnelle et une augmentation de 2.8% du nombre de suffrages ont apporté à l'UDC 11 sièges supplémentaires alors qu'elle en avait perdu 8 (-2.5% de suffrages) en 2011.

En vue des élections générales au Conseil fédéral du 11 décembre prochain, l'UDC, en tant que plus grand parti de Suisse, revendique, dans l'intérêt de la stabilité du pays, le maintien de ses deux sièges au gouvernement national. Elle se présentera avec ses deux conseillers fédéraux Ueli Maurer et Guy Parmelin qui ont fait la preuve de leurs qualités.

Rassemblement à Anvers contre le cordon sanitaire.

Belgique. Flandre. Une manifestation a eu lieu, organisée par SOS Démocratie, ce dimanche 20 octobre 2019 à Anvers (Antwerpen) en vue de réclamer la fin du cordon sanitaire à l’encontre du Vlaams Belang. Cette manifestation est prévue chaque troisième dimanche du mois.

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Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken et la figure de proue du parti à Anvers Filip Dewinter ont pris part à ce rassemblement.

5ème anniversaire de PEGIDA.

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Allemagne. PEGIDA a fêté ce dimanche 20 octobre 2019 après-midi son cinquième anniversaire à Dresde en Saxe. Le fondateur de PEGIDA, Lutz Bachmann, a salué sur la scène les orateurs de l’AfD Jens Maier et Christoph Berndt ainsi que Sam van Rooy du Vlaams Belang (Flandre-Belgique).

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"20 octobre 2019. 5 ans de résistance. Anniversaire patriotique avec des amis. Dimanche. 14h. Avec des invités internationaux !"

19/10/2019

Heinz-Christian Strache écrit qu'il reviendra.

Autriche. L'ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache écrit sur Facebook que chaque fin est un nouveau départ. Il ajoute « Pas de soucis, je reviendrai et pas seulement sur la page des fans Facebook ».

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/19/le-...)

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Salvini, Meloni et Berlusconi rassemblés lors de la manifestation à Rome.

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Italie. Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d’Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia) se sont retrouvés à Rome ce 19 octobre 2019 afin de prendre part au rassemblement organisé à l’initiative de Matteo Salvini contre le gouvernement regroupant le Parti Démocrate de centre-gauche et le M5S antisystème. 500 bus et 10 trains spéciaux ont amené les participants depuis toute l’Italie.

Matteo Salvini désire voir introduit le scrutin majoritaire et l’élection directe du président de la République.

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Matteo Salvini

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Giorgia Meloni

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Silvio Berlusconi et Matteo Salvini

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"Fierté italienne"

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Alice Weidel dénonce l’importation par le gouvernement d’Angela Merkel de prétendus réfugiés éthiopiens.

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Allemagne. La codirigeante des élus de l’AfD à la Chambre des députés, Alice Weidel, dénonce l’importation, par le gouvernement d’Angela Merkel, de prétendus réfugiés éthiopiens, par avion. Alice Weidel estime, qu’amener des migrants d'un pays dont le chef de gouvernement a remporté le prix Nobel de la paix pour l’avoir pacifié, est bizarre. Elle ajoute que, dans le cadre du pacte des Nations unies sur la migration, les demandeurs d’asile sont relogés en Europe sans motif aigu de fuite et que le contribuable finance, non seulement le transport, mais également tous les autres coûts à supporter pour les nouveaux arrivants en Allemagne.

Elle pense que l'Allemagne doit immédiatement dire adieu au pacte sur la migration et, enfin, protéger ses propres frontières.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/19/un-...)

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Alice Weidel

Le FPÖ désactive la page Facebook de HC Strache.

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Autriche. Le FPÖ a désactivé la page Facebook de son ancien président Heinz-Chrstian Strache. Celle de la femme de HC Strache, Philippa, est également hors-ligne.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/10/17/fac...)

Filip Dewinter au Bleu Blanc Rouge.

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Belgique (Flandre) et France. Filip Dewinter du Vlaams Belang a pris part au rassemblement Bleu Blanc Rouge organisé, ce 13 octobre 2019, par le magazine Synthèse nationale de Roland Hélie à Rungis, aux côtés de Jean-Marie Le Pen.

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Filip Dewinter, Jean-Marie Le Pen et Roland Hélie

La Hongrie se dit prête à défendre ses frontières en cas de nouvel afflux migratoire depuis la Turquie.

Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán met en garde ses homologues européens : ils ne doivent pas prendre à la légère les menaces du président turc Recep Tayyip Erdogan. La Hongrie se dit prête à défendre ses frontières :

https://present.fr/2019/10/19/face-aux-menaces-derdogan-l...

Matteo Salvini et les maires de la Ligue.

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Italie. Matteo Salvini et les maires de la Ligue :

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Un organisme de l'ONU importe des migrants par avion vers l'Allemagne.

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Pays-Bas, Allemagne et ONU. Le dirigeant du parti patriotique néerlandais Forum voor Démocratie Thierry Baudet communique que, à la suite de la signature du Pacte de Marrakech de l’ONU sur les migrations qui estompe la différence entre l’immigration légale et illégale, l’ONU ouvre délibérément la porte à l’immigration massive d’Afrique et du Moyen-Orient vers l’Europe. L’Organisation internationale pour la migration (International Organization for Migration), un organisme officiel de l’ONU, a commencé : des migrants économiques d’Afrique ont voyagé confortablement par avion vers l’Allemagne. Un deuxième avion arrivera bientôt.

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18/10/2019

L'AfD d'accord avec Macron sur les pays des Balkans occidentaux.

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Allemagne. Le groupe parlementaire de l’AfD est en faveur d'un partenariat privilégié pour les pays des Balkans occidentaux avec l’Union Européenne. L'AfD refuse l'adhésion complète des États de cette région à l’Union Européenne. En effet, le parti estime que l’UE ne peut accepter de nouveaux « membres problématiques » tant que les problèmes existentiels actuels de finances et de migration ne seront pas résolus. L’AfD estime que : « Macron a absolument raison lorsqu'il appelle à une consolidation prioritaire de l'UE, avant que de nouveaux membres puissent être acceptés. »

Thuringe : l'AfD donnée à 24 %.

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Allemagne. Thuringe. Un sondage Infratest dimap donne l'AfD à 24 % pour les élections du 27 octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe :

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CDU : Démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Di Maio critique le budget, Conte freine "il a déjà été adopté"."

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Italie. Revue de presse.

PROPOS recueillis, Giuseppe Conte, Président du Conseil Il Messaggero, «’’La lutte contre l’évasion fiscale nous permettra de baisser les taux d’imposition à hauteur de 20%’’ » : « ‘’La loi de finances a été adoptée « sauf entente » car nous étions en retard et il est normal qu’il faille revoir certains textes mais l’accord politique a été atteint et le budget adopté. Cela nous permettra de recontrôler ce que nous avons adopté et ‘’un conseil des ministres n’est pas nécessaire’’ pour cela. ‘’Sur l’utilisation de l’argent comptant, un parti politique a soulevé une perplexité [Italia Viva de Renzi, ndt.] mais cela n’est pas un point clivant. Il fallait donner un signal clair. Demain je serai en Ombrie : ce vote [régional] n’est pas un test politique. La coalition M5S-PD qui va rivaliser avec le candidat de centre-droit est née à la veille de cette confrontation’’ ».

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Di Maio prévient Conte et le Pd : conclave M5S à la Farnesina » : « Affrontement avec le Palais Chigi sur les paiements en espèces et l’évasion fiscale. Le chef du M5S a convoqué ce matin tous les ministres 5 étoiles à la Farnesina, son ministère, pour discuter de la manœuvre budgétaire, qu’il n’aime pas. Son objectif est de se présenter comme le protecteur de la classe moyenne pour plaire à l’électorat de centre, de sorte à ne pas se faire submerger par Conte et Renzi. »

ARTICLE Corriere della Sera D. Martino « Di Maio critique le budget, Conte freine ‘’il a déjà été adopté’’ » : « Di Maio souhaiterait ‘’revoir la loi de finances’’, dont l’ébauche a été adressée à Bruxelles. Face aux « maux de ventre » des 5 Etoiles et des renziens, le Président du Conseil Conte ne cache pas son irritation et maintient le point, rappelant que ‘’le budget a été adopté « sauf entente » et donc il y a des aspects sur lesquels il est possible de réfléchir’’ et que le sujet du prochain Conseil des ministres sera le décret en faveur des populations touchées par le séisme. La fermeté de Conte et la bonne tenue du PD et de LeU, qui ne remettent pas en discussion le budget, ne font pas rempart aux changements d’avis du chef 5 Etoiles. Il y a une crainte de pouvoir mécontenter telle ou telle catégorie de commerçants. Et dans le budget il y a aussi une partie sur les sanctions contre les fraudeurs du fisc. Di Maio aurait obtenu des mesures draconiennes avec un amendement. Les renziens, de leur côté, démentent un accord sur ce point ».

ENTRETIEN de Dario Franceschini, ministre de la Culture Il Messaggero « Avec les diktats, le gouvernement meurt. Renzi ne sera pas le nouveau Salvini » : « Pour la loi de finances, nous avons fait de notre mieux, alors qu’on disait ‘’ils n’y arriveront jamais’’. La lutte contre l’évasion fiscale est l’un des piliers de ce gouvernement et le point central de cette loi de finances. Il y a des mesures qui suivent une ligne de modernisation du pays. Les diktats ? Il faut les éviter tout d’abord pour ne pas pousser les autres à faire ainsi, ensuite on donne une mauvaise impression à l’opinion publique et le principe d’une coalition est de trouver un accord sur tous les points. L’exécutif M5S-Ligue se basait sur une séparation de compétences. Cela ne pouvait pas marcher, c’était un système mortel pour une coalition. Ce gouvernement et cette majorité ont une grande responsabilité : bien gouverner le pays et le faisant de longue haleine. Renzi ? Les adversaires se trouvent en dehors de la coalition. Je ne vois pas de risques que Renzi joue les Salvini’’ ».

COULISSE, La Stampa, C. Bertini « Zingaretti : si Renzi fait tomber le gouvernement, élections avec Conte candidat à président du Conseil’’ » : « ‘’Si Renzi essaie de renverser le gouvernement pour remplacer le président du Conseil, ce sera moi qui mènerai le pays aux élections’’ : c’est ce qu’a fait savoir Nicola Zingaretti aux représentants du M5S à Palazzo Chigi. ‘’Et je lancerai Conte comme candidat président du Conseil, car c’est surement lui qui pourrait gagner contre Salvini ‘’. C’est une stratégie de dissuasion celle de Zingaretti, qui s’attend à une nouvelle crise après l’adoption de la manœuvre budgétaire. Conte est aussi conscient du scénario, après qu’un sms de Renzi lui a rappelé qu’il fut capable de faire tomber le gouvernement Letta avec seulement 10 députés. Et si, comme affirment des rumeurs que le Nazareno semble prendre au sérieux, Renzi voudrait faire une offre de soutien à Di Maio comme Président du Conseil après l’éventuelle défenestration de Conte, quelle meilleur solution pour Zingaretti de porter candidat le même Conte que Di Maio a  très fortement voulu à Palazzo Chigi ? On comprend mieux le lancement anticipé de Zingaretti d’une coalition politique Pd-M5S comme élément de stabilisation. »

ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Où un Renzi 2.0 peut naître » : « La soudaine centralité politique acquise en deux mois par Matteo Renzi, qui a d’abord marginalisé Salvini et ensuite transformé son parti en véritable voix décisive de la législature, a eu le résultat de mettre l’ancien président du Conseil devant un choix fondamental : suivre le modèle Alfano ou être le « parti du PIB » ? Suivre le modèle Alfano pourrait signifier seulement se contenter d’utiliser le pouvoir obtenu pour enlever quelques parlementaire à Forza Italia (comme Alfano avait fait) et entrer ainsi dans l’image évoquée par Romano Prodi « d’un yaourt avec une date de péremption à brève échéance ». Suivre le modèle « PIB » signifierait, au contraire, saisir beaucoup d’opportunités que le scénario politique Italien offre aujourd’hui. Et ces opportunités sont cachées à l’intérieur d’un grand thème auquel aucun parti ne semble s’intéresser : la question septentrionale et conquérir ainsi les électeurs du Nord. Lors de la rencontre de la Leopolda, Matteo Renzi annoncera que son mouvement, Italia Viva, sera présent au sein de plusieurs groupes de Conseil régional, avec l’intention de devenir la garante des politiques qui donneront un peu d’oxygène au pays, en enlevant aussi à Berlusconi des électeurs. Sur ce point, Renzi tentera de diviser le PD, ainsi que sur la question des retraite et de l’abolition de Quota 100 ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Cremonesi « Le centre droit se retrouve ‘’c’est un test national’ mais la présence des extrémistes CasaPound divise les alliés » : « Le centre droit en Ombrie ‘’l’emportera nettement’’ assure Salvini. ‘’Ce sera un signal politique très important, un test national’’ ajoute G. Meloni de Fratelli d’italia. Même Berlusconi est présent pour soutenir la candidate Tesei. Il s’agit d’une sorte d’avant-première de la manifestation nationale prévue pour samedi 19 octobre à Rome. Il est vrai aussi qu’il y a eu des perplexités à la participation. Berlusconi explique ‘’j’avais décidé de ne pas y aller mais quand le gouvernement a décidé de mettre les menottes pour les fraudeurs du fisc, j’ai changé d’avis. La liberté est en danger’’. Mais il y a aussi un autre facteur qui crée l’embarras au sein de Forza Italia : la présence annoncé de l’extrême droite CasaPound à la manifestation romaine de samedi ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Migrants, affrontement sur le pacte Italie-Libye. Le renouvellement de l’accord divise le PD » : « Il y a quelques lignes de l’accord avec la Libye sur les gardes côtes, accusés de violations graves des droits de l’homme par l’ONU, Amnesty International et Oxfam, et grâce auxquelles les accords seront tacitement renouvelés pour trois ans, que l’Italie semble ne pas connaître. Il s’agit de l’article 8 du mémorandum d’accord et l’Italie ne discute pas sur cette question de la révision des accords avec un pays qui est maintenant en guerre. Selon la responsable de la Commission des Affaires Etrangères à la Chambre, Lia Quartapelle, du PD, qui est en train de travailler avec le ministre des Affaires Européennes, Enzo Amendola, il est important de maintenir ce mémorandum parce qu’il constitue le cadre à travers lequel l’Italie peut continuer d’influencer sur la Libye. Le PD considère donc cet accord comme positif, malgré les accusations. Matteo Orfini, ancien président du PD, affirme quant à lui, que ce mémorandum est l’origine de tous les maux et que la gestion des centres devrait être imposée aux organisations internationales, parce qu’en Libye il n’y a pas de ports sûrs et l’Italie en en train de payer les gardes côtes libyens pour faire les rapatriements à notre place ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/10/2019

Petr Bystron défend Boris Johnson attaqué par Martin Schulz.

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Allemagne. Le social-démocrate (SPD) Martin Schulz a fortement critiqué, à la Chambre des députés à Berlin, le Premier ministre britannique Boris Johnson, en précisant qu’il n’est pas élu, pour son comportement dans le domaine du Brexit et l’a qualifié de « rejeton de Donald Trump ». Petr Bystron de l’AfD est intervenu, pour déclarer qu’il s‘agit d’une diffamation d’un représentant, issu d’un processus démocratique, du peuple britannique.