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03/04/2019

Nicolas Bay soutient les (vrais) Finlandais.

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Finlande et France. Nicolas Bay (Rassemblement National) soutiendra ce 6 avril 2019 le parti les (vrais) Finlandais en vue des élections législatives du 14 avril 2019.

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(L’autre parti patriotique, Réforme bleue [scission des (vrais) Finlandais], constitué des personnes qui ont continué à soutenir la participation des patriotes au gouvernement, prend toujours part au gouvernement, qui est désormais en affaires courantes suite au fait qu'il est tombé.)

Conférence programmatique de Frères d'Italie le 13 et 14 avril 2019.

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Italie. Frères d'Italie tiendra une conférence programmatique le 13 et 14 avril 2019 à Turin.

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"En Europe pour tout changer."

Le gouvernement autrichien attaque les géants du Net.

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Autriche. Le gouvernement rassemblant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ désire imposer aux entreprises géantes du numérique une taxe de 5% sur les revenus publicitaires, mettre fin à l'exemption de TVA dont bénéficient les articles d'une valeur inférieure à 22 euros vendus en ligne et rendre comptable Airbnb des revenus qui n'auraient pas été déclarés par ses clients.

" Salvini lance le manifeste des souverains."

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Italie. Revue de presse.

L’absence de croissance de l’économie italienne et les critiques à l’égard du Ministre G. Tria font les gros titres des médias transalpins : « Tria : ‘’des boules puantes contre moi’’ » (Corriere della Sera), « La cible Tria » - ‘’Di Maio et Salvini le critiquent, le Quirinal le défend’’ (La Repubblica), « Croissance, attaque du M5S contre Tria » - ‘’Affrontement au sein du gouvernement, le décret patine, Di Maio déplore des oublis. Juncker évoque une loi de finances rectificative’’ (Il Messaggero), « Décret croissance, amnistie pour les contraventions et les taxes locales » (Sole 24 Ore, Il Mattino). 

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement d’une manifestation d’extrême droite dans une banlieue de Rome (Torre Maura) contre la population Rom.

ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Juncker rencontre Conte : ‘’L’Italie ralentit’’ et traite certains ministres de ‘’menteurs’’ » : « J-C Juncker se présente à 9h du matin au Palais Chigi et se dit ‘’préoccupé du fait que l’économie italienne continue à régresser : je souhaite des efforts supplémentaires pour maintenir en vie l’économie italienne’’. La rencontre avec le Président du Conseil G. Conte a été en tout cas très cordiale. Sur la liaison Lyon-Turin (TAV), le Président de la Commission européenne a invité l’Italie et la France à trouver une solution technique car il s’agit d’un ‘’projet technique, pas idéologique. Il faut une solution’’. Le gouvernement a diffusé ensuite une note ‘’Conte a mis l’accent sur les effets positifs du revenu de citoyenneté et les retraites anticipées qui n’ont pas été pris en considération de manière appropriée par l’OCDE’’ Mais dans une interview pour une radio, Juncker s’est montré beaucoup moins diplomate, rappelant que ces dernières années la Commission avait donné au total ‘’130 milliards à l’Italie mais personne ne le sait car certains ministres, qui sont des menteurs, racontent l’inverse’’ ».

ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « Juncker et Gurria : ‘’que l’Italie relance sa croissance’’ » : « Le Président du Conseil Conte accueille J-C Juncker avec un large sourire et une grande cordialité, en l’appelant ‘’my good friend’’, mais Juncker ne tergiverse pas sur ce qu’il a à dire au gouvernement italien. Le président de la Commission européenne ne cache pas ses préoccupations sur l’état de santé de l’économie italienne. Des craintes qui seront également évoquées lors d’une rencontre non formelle d’environ une heure avec le Chef de l’Etat S. Mattarella et avec le Président émérite G. Napolitano. D’autres dossiers épineux ont été évoqués, allant de la liaison Lyon-Turin (TAV) aux migrants en passant par l’accord sur la Route de la Soie ».

COULISSES ll Messaggero M. Conti, « Diktat de l’UE : loi de finances en juin ou l’infraction pour dette part en juin » : « Juncker a répété au palais Chigi et au Quirinal aussi, son analyse sur les ministres Salvini et Di Maio, qualifiés de ‘’menteurs’’, parce qu’ils cachent ce que l’Europe donne à l’Italie. Juncker guidera l’actuelle Commission jusqu’à la fin de l’année quand s’installera la nouvelle. Il sera donc toujours là lors de la loi de finances de fin d’année. Etant donné ses déclarations d’hier, il semble que les positions du nouveau Parlement seront plus souverainistes et moins enclines à aider les pays qui ont une dette élevée : les problèmes pour l’Italie risquent d’augmenter ».

EDITORIAL, A. Polito, Corriere, « La droite et le défi de la crise » : « La nouvelle droite a gagné la ‘’guerre culturelle’’ sur le front des migrations. La majorité des opinions publiques européennes a refusé de partager son système de protection sociale avec les nouveaux arrivants d’Afrique. Les gouvernements, avec des choix de plus en plus nationaux et de moins en moins communautaires, ont fermé leurs ports et leurs frontières extérieures. La gauche sociale-démocrate a payé le prix le plus élevé. Mais une bataille gagnée est une bataille finie. Même si, c’est certain, sur le front interne, la question n’est pas close, avec la présence de nombreux clandestins. Ce n’est cependant plus la priorité dans l’esprit des gens (et un sondage pour l’European council on Foreign relations, publié par la Stampa, le démontre). En Italie, ‘’la crise économique et la guerre commerciale’’, avec le départ des jeunes, sont prioritaires tandis que l’immigration est considérée comme une menace par moins d’un sixième de la population. Et la nouvelle droite n’est pas préparée à faire face à la tempête économique que Tria, l’Union européenne, l’ODCDE, et le Fonds monétaire, prévoient. La rapidité de la baisse de la croissance n’était pas facile à prévoir mais Salvini a commis une grave erreur en suivant le M5S dans l’assistanat, alors que les ressources auraient dû être concentrées sur la stimulation de l’emploi et à la production comme la Ligue l’avait promis pendant la campagne électorale. Plus encore : Salvini a flirté avec l’idée d’une sortie de la zone euro et a perdu. Aujourd’hui, il n’y a pas de proposition sérieuse pour la croissance du parti dominant dans les sondages et on ne sait pas bien qui mène la politique économique. Or, la nouvelle droite devrait reconstruire rapidement une proposition de gouvernement. La peur de l’économique est une bête électorale dangereuse, même pour le plus convaincu des populistes. Demandez à Erdogan ».

ARTICLE La Stampa M. Corbi « Le dernier duel entre Di Maio et Salvini sur les fiancées » : « Les deux vice-Présidents du Conseil trouvent toujours des terrains d’affrontement. Maintenant, ils le font avec les Unes des magazines. On pourrait considérer cela comme une arme de distraction pour détourner l’attention de la fracture croissante entre les deux alliés de gouvernement. Après Francesca Verdini pour M. Salvini, voici Virginia Saba pour L. Di Maio. S’agit-il d’un véritable amour ou d’une stratégie pour récupérer le consensus afin de montrer la normalité ? Par ailleurs, il est aussi indispensable de conquérir les voix des électrices et le fait d’avoir des femmes libres et autonomes à leurs côtés ne nuit pas. La question est ‘’vous préférez un couple où lui à 20 ans de plus qu’elle (Matteo et Francesca) où le couple où c’est elle qui est plus mûre ? (Luigi et Virginia) ? ».

COMMENTAIRE La Stampa M. Valensise « L’Italie jaune-vert affronte le test de l’Otan » : « Il ne s’agira pas d’une fête dans un climat d’insouciance. Ce sera l’occasion de faire un bilan sur les chiffres et les prévisions financières. Dans la nouvelle doctrine américaine, il y a de moins en moins de complaisance envers les alliés européens qui sont réticents à augmenter leurs contributions pour la défense. L’objectif demeure depuis longtemps celui de porter les ressources à hauteur de 2% du PIB de chaque pays. Un objectif difficile, notamment pour ceux qui n’ont pas des comptes publics en ordre. Le Ministre des Affaires Etrangères Moavero Milanesi est à Washington pour une reunion bilatérale, dans le sillage des passages du Secrétaire d’Etat G. Giorgetti (Ligue) et L. Di Maio (M5S) pour rassurer l’administration américaine sur la continuité des lignes de fonds de notre politique étrangère et du respect des engagements atlantiques. L’engagement italien est à un bon niveau, notamment pour les missions de paix, où nous sommes le premier pays européen contributeur en termes d’armée déployée (Liban, Irak, Afghanistan, etc.). Il est juste d’insister sur ce point pour qu’il soit calculé dans les dépenses totales face à l’engagement moins important d’autres pays membres. Notre engagement financier est, lui, moins important. Cela pourrait être une ultérieure stimulation pour assainir les comptes de l’Etat, du point de vue de l’économie mais qui servira également à notre politique étrangère ».

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ARTICLE, La Stampa A. La Mattina « Salvini lance le manifeste des souverains » « Le rêve de l’alliance populaire-populiste a disparu. Salvini devra se contenter de l’accord avec les Conservateurs, guidés par les polonais qui dépendent du PIS (Droit et Justice) et à son puissant président Jaroslaw Kaczynski. Salvini était allé à Varsovie pour convaincre Kaczynski de réunir tous les souverainistes et nationalistes. Il aurait voulu une « ligue des ligues », un front unique. Les polonais se sont organisés au sein du Groupe des Conservateurs, qui fait partie du groupe des conservateurs. Si le ministre de l’intérieur italien cherche encore à former son « Europe des Nations », à travers des alliances avec la française Marine Le Pen et le vice chancelier autrichien Henz-Christian Strache, la grande nouveauté est l’entrée, dans la nouvelle alliance, l’Alternative pour l’Allemagne. Alternative für Deutschland, sera présent dès la conférence de programmation avec Salvini, ce qui ouvre la campagne électorale pour les élections européennes du 26 mai.  Le 8 avril, à l’hôtel Gallia de Milan, deux autres entrées se manifesteront : Le Parti du Peuple Danois et les Vrais Finlandais. Lundi, Salvini lancera un appel à toutes les forces qui veulent retourner l’Europe. Ce manifeste a pour but de rappeler les racines chrétiennes communes, de défendre l’identité nationale et de réaffirmer la primauté de la Constitution italienne sur les lois et les législatives européennes. Dépasser la politique d’austérité : chaque gouvernement doit avoir la possibilité de décider sa propre politique économique, la flexibilité est un principe de base du cycle économique. L’appel du 8 avril devra servir à attirer d’autres partis eurosceptiques. C’est une invitation à tous les mouvements qui adhèrent à un projet souverainiste. »

ARTICLE, La Stampa M. Bresolin « Unis contre les migrants, divisés sur le solde migratoire. Ces alliés qui détestent l’Italie. » « Le vrai problème sera de converger sur les questions économiques. Avec les allemands d’ « Alternative für Deutschland » qui ne veulent pas payer un centime de plus pour la dette italienne. Avec les Vrais Finlandais qui sont très proches de la vieille social-démocratie scandinave et qui considèrent la flat tax comme le mal absolu. Et avec le Parti du Peuple Danois qui tient à sa propre monnaie et ne veut pas se mettre à l’Euro. Pour le reste, ce qui maintiendra ensemble ce nouveau groupe en voie de formation, à la droite du Parlement Européen, est toujours la même chose : les questions de l’immigration et la désintégration d’une politique communautaire pour que la souveraineté retourne dans les capitales. A l’automne, les italiens entameront un nouveau bras de fer avec la Commission européenne et ce sera l’occasion de sentir l’opinion des allemands d’ « Alternative für Deutschland ».  Fin octobre, dans les jours un peu chauds entre Rome et Bruxelles, Alice Weidel avait écrit cette phrase sur Twitter : « Sans perfusion de l’Union Européenne, l’Italie serait en faillite. Mais pourquoi devons-nous payer pour les italiens ? »  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/04/2019

Canton de Bâle-Campagne : l’UDC Thomas Weber est réélu au sein du gouvernement.

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Suisse. Canton de Bâle-Campagne (Basel-Landschaft). Lors des élections pour le gouvernement du Canton de ce 31 mars 2019, l’UDC (SVP en allemand) Thomas Weber, ministre de la santé, est réélu. L’UDC Thomas de Courten, député national, n’est pas élu, malgré le fait qu’il a obtenu la majorité absolue.

(https://www.baselland.ch/politik-und-behorden/besondere-b...)

Recul de l'UDC lors des élections pour le Parlement de Bâle-Campagne.

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Suisse. Canton de Bâle-Campagne (Basel-Landschaft). Lors des élections pour le Parlement du Canton de ce 31 mars 2019, l’UDC (SVP en allemand) recule de 7 sièges par rapport à 2015 et obtient 21 sièges sur 90.

(https://www.baselland.ch/politik-und-behorden/besondere-b...)

"Protéger nos femmes."

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Belgique. Flandre. Province d’Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang, en collaboration avec Femmes contre l’islamisation, lance une campagne d’affiches intitulée « Protéger nos femmes ». Le parti estime que l’afflux d’hommes en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient constitue un danger pour les femmes occidentales.

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La Sénatrice du Vlaams Belang et dirigeante de Femmes contre l'Islamisation Anke Van dermeersch (deuxième à partir de la gauche sur cette photo) présente la campagne lancée a son initiative.

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"Décolleté ne signifie pas prostituée. Protéger nos femmes."

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"Courte jupe ne signifie pas provocante. Protéger nos femmes."

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"Belle ne signifie pas proie. Protéger nos femmes."

Le FvD demande que la proposition de loi sur le climat ne soit pas traitée avant l'entrée en fonction du nouveau Sénat.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie a envoyé une lettre au Sénat afin de demander que la future loi sur le climat ne soit pas traitée avant que le nouveau Sénat soit entré en fonction.

La future loi sur le climat, émanation de la Chambre des députés, doit être traitée par le Sénat le 14 mai 2019 alors que le nouveau Sénat [qui sera élu indirectement par les conseils provinciaux] se réunira le 11 juin 2019.

[Seuls le PVV et le Forum voor Démocratie sont opposés à cette future loi. L'objectif de la demande du report est de permettre au Forum voor Democratie, qui ne dispose pas en ce moment de sénateur, d'intervenir dans le débat.]

La Ligue donnée à 32 %.

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Italie. Un sondage Tecné donne la Ligue à 32 %, le M5S à 21 %, le Parti Démocrate [centre-gauche] à 20 %, Forza Italia à 12 %, Frères d’Italie à 5 %.

"Bras-de-fer avec l’OCDE sur les comptes."

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Italie. Revue de presse.

Les prévisions économiques de l’OCDE sur l’Italie qui prévoient une croissance négative (-0.2% du PIB), une augmentation du déficit public (+2.5%) et une augmentation du chômage (+1.6 %) font les gros titres de toute la presse écrite et l’ouverture des journaux télévisés. Les commentateurs soulignent notamment les critiques de l’OCDE sur les réformes-clé du gouvernement italien ainsi que la convocation du ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant) au Palais Chigi : « Bras-de-fer avec l’OCDE sur les comptes » - ‘’L’organisation retoque la réforme des retraites et le revenu de citoyenneté’’ (Corriere della Sera), « Italie bloquée à l’année 2000 » - ‘’La croissance figée depuis 19 ans, selon l’OCDE’’ (La Repubblica), « Conte reprend Tria : ‘’de cette manière tu vas contre le gouvernement’’ » - ‘’Le ministre du Trésor convoqué au Palais Chigi’’ (La Stampa), « L’OCDE : Italie sans croissance, il faut abroger la réforme des retraites. La Flat Tax n’est pas équitable’’ (Sole 24 Ore), « L’OCDE : la réforme des retraites et le revenu de citoyenneté bloquent la croissance’’ » - ‘’Di Maio :  pas d’ingérences’’ (Il Messaggero), « Croissance, Tria assiégé » - ‘’L’OCDE critique les réformes du gouvernement’’ (Il Mattino), « Une stagnation dangereuse » (Avvenire).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur les prévisions économiques de l’OCDE et sur une lettre piégée adressée à la maire de Turin C. Appendino (M5S).

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des prévisions économiques de l’OCDE, de l’achat par le gouvernement d’environ 8 000 voitures de service et de la lettre piégée adressée à la maire de Turin C. Appendino (M5S).

EDITORIAL Corriere della Sera A. Panebianco « La politique vorace et les remparts » : « En 2022, le septennat de Sergio Mattarella arrivera à échéance. En politique, trois ans pourraient paraître une éternité, mais cela n’est pas sûr. Si d’ici là au Parlement il y a une majorité semblable à celle d’aujourd’hui, cette majorité s’emparera aussi de la Présidence de la République, et il n’y aura plus de force d’équilibre. Cela devrait faire comprendre l’importance de l’enjeu. Les prochaines élections politiques ne décideront pas seulement la composition du nouveau gouvernement. Elles décideront aussi le destin de la démocratie italienne ».

EDITORIAL La Repubblica M. Giannini« Le gouvernement de la querelle continue » : « Depuis juin 2018, le gouvernement M5S-Ligue s’est disputé avec tout le monde : les Nations  (des Etats-Unis à la France), les institutions (de l’UE à la BCE en passant par Fitch et S&P, puis la Banque d’Italie, Confindustria, Istat, et d’autres encore). Ces derniers ont été critiqués par les tribuns jaunes-verts avec deux axiomes fondamentaux du populisme contemporain : ‘’mêlez-vous de vos affaires’’ et ‘’faites-vous élire et on en reparle’’. Or, l’OCDE ne fait que son travail ».

EDITORIAL, Il Messaggero, P. Balduzzi : « Les ‘’ retraites électorales ’’ qui pèsent sur l’avenir » : « La recherche du consensus immédiat, et donc de la possibilité d’être réélu, est souvent incompatible avec des choix stratégiques à long terme, sûrement plus utiles mais moins visibles. Bien sûr, il est plus amusant de vivre en campagne électorale : être toujours sous les projecteurs, en promettant aux gens uniquement ce qu'ils veulent entendre, sans penser à demain mais seulement au consensus d’aujourd’hui. Une "cuite" d’applaudissements porteuse d’un réveil dramatique, avec une circonstance aggravante : dans ce cas, les conséquences ne seront pas à la charge de l’ivrogne mais de tous les citoyens ».

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Un affrontement avec le Quirinal va bientôt arriver sur l’économie » : « Le ministre de l’Economie Tria a présenté, hier matin, le rapport de l’OCDE qui offre un cadre correspondant à ses craintes : une croissance négative (-0.2% du PIB), une augmentation du déficit public (+2.5%) et une augmentation du chômage (+1.6 %). En quelque sorte, la publication de ce rapport ouvre la deuxième mi-temps du bras-de-fer entre Salvini et Di Maio d’un côté et les autorités de Bruxelles de l’autre. L’OCDE critique les deux réformes-clé du gouvernement italien, en présentant les effets négatifs sur le budget. Dans un pays normal, même à la veille de prochaines élections européennes, le gouvernement penserait à une loi de finances rectificative pour limiter les dégâts qui s’annoncent très lourds. Mais Salvini et Di Maio n’y pensent pas, ils veulent seulement contourner la prochaine échéance du Def (Document Economie et Finance) de printemps et continuer comme ça, en ne considérant que les pourcentages du prochain vote du 26 mai. Il est donc prévisible qu’un nouvel affrontement souterrain soit en préparation entre le Quirinal, avec lequel le ministre Tria et le gouvernement Ligue-Cinq Etoiles qui, même cette fois-ci, tentera de résister à tout prix ».

ARTICLE Corriere della Sera F. Fubini « Le pays au PIB négatif préoccupe les investisseurs. L’euro ralentit. Draghi aux Etats-Unis » : « Les prévisions de croissance de l’OCDE préoccupent les investisseurs internationaux. L’Europe ne les rassure guère plus. Elle est le maillon faible de l’économie globale. La visite de M. Draghi à Washington n’est pas confirmée de manière officielle par les porte-paroles de la BCE. On préfère se limiter à un ‘’no comment’’. Sans apparitions publiques, Draghi aurait rencontré ancien président de la Fed, Ben Bernanke, et l’ancien chef économie de la Fed, Olivier Blanchard. Ce dernier fait circuler depuis des mois des hypothèses sur des dépenses publiques majeures pour les investissements, notamment en Europe. Il y a quelques jours, le membre du bord de la BCE Benoît Coeuré a évoqué la rigidité de l’Allemagne avec laquelle elle maintient son surplus. Quant à l’Italie, la priorité serait de faire baisser le spread. Cela servirait à rassurer les investisseurs ».

ARTICLE La Repubblica « Tria relève l’alerte ‘’il n’y a plus d’espace pour la démagogie’’ » : « Le rôle du ministre de l’Economie Tria est plus stable. Il se sent davantage libre. Il sait qu’il est plus fort avec le soutien du Quirinal. Il sait aussi qu’il représente une garantie pour les marchés internationaux. Et quand il dit ‘’il n’y a plus d’espace pour la démagogie’’, c’est un beau message qu’il envoie à Di Maio et Salvini. Car son ministère peut se permettre de dire la vérité, maintenant. C’est-à-dire que la croissance est nulle et que la liaison Lyon-Turin doit être réalisée. Il ne fera pas marche arrière. C’est sa crédibilité qui est en jeu. Si les deux partis veulent continuer à aller l'affrontement, qu’ils le fassent mais sans lui. Ainsi le DEF sera réaliste, la loi rectificative n’aura pas lieu car en absence de croissance il n’est pas possible de ralentir l’Italie. Dans tous les sièges européens, Tria tentera de faire comprendre ‘’l’impact négatif que produirait sur le continent une Italie affaiblie ’’. Tria ne se sent plus en otage du gouvernement jaune-vert. Il a décidé de sortir les griffes  ».

ARTICLE La Repubblica « Le Trésor assiégé par Conte et les 5 Etoiles » : « Pendant un jour entier, le titulaire du Trésor a subi un véritable siège. Les attaques du M5S, en ce moment épaulés par M. Salvini, menacent le ministre de l’Economie afin d’obtenir le feu vert aux remboursements des victimes des banques en faillite. Le bras-de-fer est très dur. Lors de son entretien avec Conte, Tria a répété ses doutes : tel qu’il est, le décret risque une procédure européenne et une condamnation de la part de la Cour des Comptes ».

ARTICLE Corriere della Sera E. Buzzi  « Les conditions de Di Maio sur le DEF : ‘’des mesures pour les familles ou nous ne le voterons pas’’ » : « La loupe du M5S se focalise sur la famille, avec une attention de plus en plus grandissante après les propositions annoncées sur la coupe des tarifs des crèches et des couches pour bébés. Di Maio serait en train de travailler à l’introduction d’un fonds d’environ 100 millions pour soutenir les jeunes couples, fait-on savoir des sommets du Mouvement. L’idée est de le faire figurer à l’intérieur du DEF ‘’qu’une chose soit claire, s’il n’y figure pas, nous ne voterons pas le DEF’’ fait-on encore savoir. Les 5 Etoiles seraient aussi en train de travailler au Sénat pour des mesures plus strictes contre le port d’armes ».

COMMENTAIRE, La Stampa, U. Magri : « Ainsi le gouvernement du changement est monté à bord des voitures bleues » : « Luigi Di Maio a réagi à la nouvelle de l’achat de 8 280 voitures bleues en rassurant les citoyens ‘’ qu’il vérifiera si c’est vrai et qu’il bloquera tout ‘’. Mais les propos rassurants du vice-président du Conseil sont un chef d’œuvre de naïveté, parce que l’on comprend que, à ce sujet, le gouvernement n’a rien fait jusqu’à maintenant. Une enquête journalistique a révélé que 168 millions d’euros aurait dû être destinés à cet achat, qui probablement a été enregistré sous forme de location à long terme. Il est donc très difficile pour Di Maio de distinguer les cas de bon usage des ‘’avantages ‘’ de ceux d’abus impudent. L’inexpérience des Cinq Etoiles était connue, voire étalée comme une grande qualité. Ils avaient promis de venger les gens normaux qui, pour aller travailler, doivent dépenser leur argent pour l’essence ou bien s’entasser dans le métro. Au début, Conte, Fico, Di Maio utilisaient l’autobus, le taxi ou bien leurs utilitaires, et c’était surtout pour marquer le changement. La voiture bleue était le premier totem à renverser, un geste symbolique. Mais, petit à petit, leur attention s’est focalisée ailleurs et ils ont probablement oublié de faire place nette de ces voitures et, en effet, ils se sont retrouvés assis confortablement sur le siège arrière de véhicules équipés de gyrophares, tout comme ceux d’avant et peut-être même pire ».

ARTICLE Il Fatto Quotidiano « L’ambassade des Etats-Unis sonde Zingaretti en fonction anti-Chine» « La Ligue n’a pas su donner toutes les garanties demandées pour contrer le chemin de l’accord Italie-Chine sur la Route de la Soie. Hier, l’ambassadeur américain L. Eisenberg a rencontré le secrétaire du Parti Démocrate [centre-gauche], N. Zingaretti ‘’pour un échange de vues sur des arguments d’intérêt commun, dans le cadre de nos forts liens entre nos deux pays’’. C’est l’ambassade même qui l’a annoncé sur son compte Twitter. Eisenberg a exprimé toutes ses préoccupations sur l’accord commercial. Déjà au symposium sur les 70 ans de l’Otan organisé par le Centre d’Etudes américain ‘’l’élimination du 5G du mémorandum Italie-Chine est un fait positif mais nous déplorons que l’Italie soit le premier pays du G7 à signer un accord sur la Route de la Soie, les USA ne peuvent pas partager des informations avec des pays adoptant des technologies chinoises. Il y aura des implications à long terme. Nous sommes sérieusement préoccupés pour les conséquences sur l’inter-opérationnalité de l’Otan’’ ».

ARTICLE Il Messaggero M. Ventura « Entente Italie-Chine, les Etats-Unis la retoquent » : « Une douche froide pour l’Italie. Une douche froide dans laquelle l’ambassadeur américain calibre le message entre regret et soulagement : ‘’ Dommage que le ministre Di Maio ait été plusieurs fois à Pékin avant sa première mission à Washington’’ ‘’Di Maio est une personne lucide et éclairée, j’espère que son esprit aura été éclairé après sa visite aux Etats-Unis’’. Certes, personne au gouvernement ne veut une rupture avec l’Amérique de Trump. Salvini se fait garant, Di Maio s’attèle à recoudre les liens et Eisenberg baisse d’un cran les critiques, sans toutefois les cacher ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hollande du Sud : l'informateur pense à une coalition FvD + VVD +2 ou 3 autres partis.

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Pays-Bas. Province de Hollande du Sud. L’informateur estime que le Forum voor Démocratie (FvD) + le parti libéral de droite VVD + 2 ou 3 autres partis doivent former l’exécutif de la province et que le nombre de membres de l’exécutif doit être porté de 5 à 7.

Hollande du Nord : faible probabilité de voir le FvD dans l'exécutif.

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Pays-Bas. Province de Hollande du Nord. L’informateur, désigné sur proposition du Forum voor Démocratie - arrivé premier parti - afin de déterminer quelle(s) coalition(s) peu(ven)t se former autour de cette formation politique, a donné son avis final : la probabilité de voir le Forum voor Démocratie participer à l’exécutif est faible. Il précise que le point de vue de cette formation politique en matière d’environnement (moins d’éoliennes et de panneaux solaires) est l’élément qui pause le plus de problèmes aux autres partis ainsi que des déclarations passées au niveau national du Forum voor Démocratie. L’informateur estime que deux formateurs, un du parti libéral de droite VVD et un des écologistes, doivent être nommés.

Le Forum voor Démocratie rejette l’échec sur le parti libéral de droite VVD en l’accusant de vouloir gouverner avec les écologistes – qui veulent investir massivement dans les éoliennes et les panneaux solaires.

01/04/2019

Les électeurs patriotes voient avant tout des menaces dans les changements dans le monde.

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Pays-Bas. Un sondage Maurice de Hond de ce 29 mars 2019 montre que les électeurs des deux partis patriotiques et ceux du parti des plus de 50 ans voient avant tout des menaces dans les changements dans le monde. Les électeurs des libéraux de droite et de gauche, ainsi que des écologistes, voient avant tout des possibilités dans les changements dans le monde.

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Allen : tous

VVD : libéraux de droite

CDA : démocrates-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

GrLnks : écologistes

PvdA : travaillistes

PvdD : parti pour les animaux

SP : gauche de la gauche

FvD (Forum voor Democratie) : patriotes, libéraux d'un point de vue économique et social

PVV : patriotes, au centre d'un point de vue économique et social

50Plus : parti des plus de 50 ans

Pays-Bas : de nombreux électeurs patriotes se font du souci à propos de leur avenir financier.

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Pays-Bas. Un sondage Maurice de Hond de ce 29 mars 2019 montre que 59 % des électeurs du Forum voor Democratie et 80 % de ceux du PVV se font du souci à propos de leur propre avenir financier. 

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Allen : tous

VVD : libéraux de droite

CDA : démocrates-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

GrLnks : écologistes

PvdA : travaillistes

PvdD : parti pour les animaux

SP : gauche de la gauche

FvD (Forum voor Democratie) : patriotes, libéraux d'un point de vue économique et social

PVV : patriotes, au centre d'un point de vue économique et social

50Plus : parti des plus de 50 ans

Herbert Kickl propose que les demandeurs d’asile qui effectuent des travaux secondaires reçoivent 1,5 euro de l’heure.

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Autriche. Le ministre de l‘Intérieur FPÖ Herbert Kickl propose que les demandeurs d’asile qui effectuent des travaux secondaires reçoivent 1,5 euro de l’heure.

Un sondage Unique Research montre que 52 % des personnes interrogées trouvent ce montant suffisant car les demandeurs d’asile sont pris en charge par l’État. 41 % estiment que cette somme est trop faible car cela créera un nouveau secteur à bas salaires.

Parmi les électeurs du FPÖ, 89 % sont d’accord avec l'idée du ministre de l’Intérieur ; 69 % parmi les électeurs des sociaux-chrétiens de l’ÖVP et 28 % parmi ceux des sociaux-démocrates du SPÖ.

Entre les femmes et les hommes, peu de différences d’idées existent à ce propos. Par contre, cette idée est plus populaire chez les personnes âgées et chez celles ayant fait peu d’études et moins populaire chez les jeunes et parmi les personnes ayant réalisé de hautes études.

"Il n’y a plus un sou."

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Italie. Revue de presse.

Les propos du ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant) faisant état d’une stagnation de l’économie italienne pour 2019 font les gros titres des médias transalpins : « Alerte de Tria, querelle sur la croissance » (Il Messaggero), « Croissance, les inquiétudes du Trésor » - ‘’Le gouvernement se dispute sur chaque thème’’ (Il Mattino), « Il n’y a plus un sou » - Le ministre reconnaît une croissance nulle » (Il Giornale), « Attaque M5S contre Tria : ‘’un conflit d’intérêt’’. Le Ministre en danger » (La Stampa),

Les frictions au sein du gouvernement font également la Une : « Le rappel de Conte aux ministres » - ‘’Le chef du gouvernement demande plus de sobriété’’ (Corriere della Sera), « Salvini : c’est moi qui commande » - ‘’Après les querelles, le leader de la Ligue dicte les conditions pour la trêve’’ (La Repubblica).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur la rencontre d’aujourd’hui entre le Président du Conseil Conte et le Président de la Commission européenne J-C Juncker, sur les tensions entre la Ligue et le M5S et enfin sur la visite du Pape au Maroc.

ARTICLE La Stampa P. Baroni « Tria en route vers une collision avec Conte » : « La croissance nulle, les banques sous attaque et les réserves d’or : le ministre Tria au Festival de l’Economie civile à Florence met au clair certaines vérités difficiles à accepter et s’apprête inévitablement à une collision avec sa majorité. Et aussi avec le Président du Conseil. Ce dernier s’est montré particulièrement irrité par les mots prononcés par le ministre, hier, qui a évoqué pour la première fois une croissance nulle. Des mots qui n’ont pas été appréciés par Conte, selon lequel ‘’Tria montre qu’il ne croit pas dans le budget qu’il a contribué à définir’’. Si dans les bureaux du Ministère de l’Economie on dément toute friction avec le Président du Conseil ; au Palais Chigi on assiste à des états d’âme d’un tout autre ton. Tria, en donnant son avis sur les différentes initiatives du M5S et de la Ligue et sur les attaques répétées contre la Banque d’Italie, a expliqué que cela nuisait à l’intérêt national ‘’au moment où nous sommes en train de négocier comment arriver à l’Union bancaire’’. Plus tard, le Président du Conseil Conte, sur la même estrade du congrès de Florence, a dit l’inverse de son ministre ‘’je ne crois pas qu’il y ait les conditions pour évoquer des attaques aux banques. Nous devons plutôt adopter le décret pour les victimes des banques’’. Entretemps J-C Juncker, interviewé par F. Fazio [RaiUno – Che tempo che fa, ndt], a été très attentif à l’égard de l’Italie, excluant que les retards sur la croissance, pouvaient créer des problèmes à l’économie globale comme l’a dit le FMI ‘’même si les niveaux de dette sont parmi les plus élevés et il faudra les corriger’’ »

ENTRETIEN de Pier Carlo Padoan, ancien ministre de l’Economie : « ‘’ Le problème est de savoir qui payera la facture de la récession au sein du gouvernement ’’ » (La Repubblica) : « ‘ Il ne s’agit pas d’une récession technique, c’est une récession, c’est tout. Je suis réellement pessimiste sur la situation économique du pays. Je n’ai pas d’outils technique pour faire des prévisions mais il est évident que 2019 sera une année à croissance négative. Même le ministre de l’Economie Tria, qui avait parlé, jusqu’à il y a quelque temps, d’une croissance très faible, est en train d’affirmer que le PIB de l’Italie sera à zéro. La probable récession est due aussi à la difficile situation économique internationale, même l’Allemagne est en difficulté, mais les affirmations du gouvernement ainsi que leurs mesures adoptées mais pas encore totalement opérationnelles ont provoqué un climat de méfiance des entreprises et des familles. En cas de loi de finances rectificative, l’économie va empirer, tandis qu’avec une loi budgétaire expansive la dette et le spread augmenteront ‘’».

ENTRETIEN de Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne : « ‘’ Maintenant pour l’Italie les problèmes vont augmenter ’’ » (La Repubblica) : « ‘ C’est une phase de transition et Bruxelles n’a pas encore décidé ses prochaines actions sur le budget italien ainsi que sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin (Tav). Je voudrais calmer les choses mais je lance tout de même un avertissement à l’Italie : même si cela ne doit pas être exagéré, il faut tout de même rappeler que la croissance du PIB italien est presque à zéro et que donc le pays se trouve dans une situation de récession où ses problèmes continueront d’augmenter. Il est absolument nécessaire de corriger et de réduire la dette publique. Le gouvernement est en train de chercher des mesures pour la croissance, je veux y croire mais je n’en suis pas du tout sûr ‘’».

ARTICLE La Stampa A. Carugati « La Ligue accuse Conte : ‘’c’est l’avocat du M5S’’ » : « Selon un représentant de la Ligue ‘’Conte n’est plus l’avocat des Italiens mais plutôt l’avocat des 5 Etoiles en difficulté. S’il ne récupère pas un minimum d’impartialité, il sera difficile d’aller de l’avant’’. Et les frictions de ce weekend entre le ministre de l’Intérieur Salvini et le puissant Secrétaire d’Etat 5 Etoiles V. Spadafora sur les adoptions (Salvini lui avait attribué, par erreur, la compétence sur les adoptions). Conte a critiqué son ministre de l’Intérieur : ‘’qu’il étudie avant de parler’’. Cela n’est que la partie visible de l’iceberg : le malaise est prêt à exploser à tout moment. La même source a expliqué ‘’on n’a jamais vu le Président du Conseil défendre un ministre de la Ligue. Nous sommes traités comme les cousins pauvres. Désormais il fait le chef des 5 Etoiles depuis le Palais Chigi’’. Le mécontentement atteint même une ministre ‘’colombe’’ de la Ligue, G. Bongiorno (Administration publique) ‘’mais que fait-on encore ici ?’’. L. Fontana, ministre de la Famille, assure ‘’je ne sais pas combien de temps nous irons encore de l’avant avec le gouvernement. Salvini dit pendant des années, moi après 9 mois, je suis prêt à la retraite’’. A Florence, G. Conte et M. Salvini se sont rencontrés pour un café. Selon le Palais Chigi, ‘’une rencontre utile après les incompréhensions de samedi. Les incompréhensions ont été clarifiées’’. Or, aucun problème crucial n’a été réglé. Selon les léguistes, il s’agissait d’un dernier rappel ‘’tu dois récupérer ton rôle de médiateur entre les deux partis’’. Malgré les selfies en Toscane, le climat est plutôt celui d’un couple séparé vivant sous le même toit ».

ARTICLE Il Messaggero L. Cifoni et A. Gentinli « Les alliés divisés sur les coupes aux impôts et sur les œuvres publiques » : « Les 5 Etoiles mettent le frein sur les normes pour les appels d’offre publics, fortement voulues par la Ligue, craignant que celles-ci ne puissent favoriser des pratiques illicites. De son côté, la Ligue fait pression pour l’adoption d’un ‘’super amortissement’’ destiné aux entreprises. Mais là aussi les 5 Etoiles ont des réserves. Le décret serait ‘’soumis à des modifications continues’’ font savoir des sources du gouvernement, qui évoquent également le risque d’arriver à une ‘’boîte vide’’ avec des mesures peu incisives ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Dans le labyrinthe de la convenance réciproque » : « Malgré les images joyeuses de la rencontre dans la campagne florentine entre le président du Conseil Conte et le ministre de l’Intérieur Salvini, peu sont ceux qui pensent que les malentendus au sein du gouvernement soient réglés. La fracture avec la Ligue existe, mais il est quand même difficile de croire que les dirigeants du M5S sont disposés à faire sauter le gouvernement pour défendre les homosexuels et les familles hétérodoxes, voire pour rouvrir la discussion sur le droit du sol, mesure typique de la gauche. Donc, si le gouvernement vacille, les raisons sont sûrement différentes et il faut peut-être les chercher dans la ‘’croissance zéro‘’ de l’économie. Il faudra considérer tous les chiffres de la prochaine loi de finances et constater que plusieurs milliards d’euros seront à récupérer, dans un cadre qui n’est pas celui de la croissance mais plutôt de la récession. Voilà le labyrinthe où le gouvernement se trouve, il ne peut pas avancer parce que la Ligue et le M5S ont épuisé leur agenda. Mais maintenant, ouvrir la crise est tellement dangereux qu’il vaut mieux faire un demi- pas en arrière face au bord du précipice. D’où un effet pervers : une majorité et un gouvernement divisés mais obligés par la convenance réciproque ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Harald Vilimsky exige la démission de Manfred Weber.

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Autriche et Union Euroépenne. La tête de liste du FPÖ aux élections européennes Harald Vilimsky exige la démission du candidat du Parti Populaire Européen (PPE) à la présidence de la Commission européenne Manfred Weber (CSU-Bavière), à la suite du fait que ce dernier a demandé que les financements de l’UE aux partis politiques anti-EU soient supprimés.

Harald Vilimsky demande au candidat de tête de l’ÖVP (sociaux-chrétiens autrichiens) Othmar Karas de prendre ses distances avec Manfred Weber.

[L’ÖVP est membre du PPE. L' ÖVP est membre du gouvernement autrichien aux côtés du FPÖ.]

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/27/man...)

Matteo Salvini et Katalin Novák.

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Italie et Hongrie. Le secrétaire d’État hongrois à la Famille et à la Jeunesse Madame Katalin Novák a posté sur Twitter une photo d’elle avec le vice-Premier ministre italien, ministre de l’Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini au Congrès mondial des Familles à Vérone en Italie en indiquant que l’Italie et la Hongrie travaillent ensemble en vue de stopper l’immigration illégale et de renforcer les familles.

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Matteo Salvini et Katalin Novák

31/03/2019

Deuxième tour des présidentielles en Slovaquie : comment les électeurs nationalistes ont-ils voté ?

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Slovaquie. Lors du deuxième tour des élections présidentielles de ce 30 mars 2019, la candidate libérale Zuzana Caputova est élue (avec 58,4 %) face au candidat indépendant soutenu par les sociaux-démocrates Maros Šefčovič (41,6 %).

(http://www.volbysr.sk/en/data03.html)

Un sondage Focus montre que 22 % des électeurs du parti patriotique SNS ont choisi la candidate libérale et 78 % le candidat soutenu par les sociaux-démocrates. Les électeurs du parti patriote-conservateur et anti-immigration SME-Rodina ont choisi à 46 % la libérale et à 54 % l'autre candidat et les électeurs du parti ultranationaliste ĽSNS à 21 % la libérale et à 79 % l'autre candidat.

[Le SNS participe au gouvernement dirigé par le Premier ministre social-démocrate Peter Pellegrini.]

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/18/res...)

Le Forum voor Democratie monte encore.

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Pays-Bas. Le sondage Maurice de Hond de ce 31 mars 2019 donne le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet premier parti du pays à 18 %, le parti libéral de droite VVD à 15 %, les écologistes à 12 %, les travaillistes à 9 %, les démocrates-chrétiens à 9 %, les libéraux de gauche de D66 à 7 %, les patriotes du PVV de Gert Wilders à 6 %.

En nombre de sièges de député, le Forum voor Démocratie est donné à 36 sur 150 et le PVV à 9.

Plan de la N-VA en 10 points sur la migration.

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Belgique. Le parti nationaliste flamand N-VA a présenté son plan en 10 points sur la migration qui « doit déboucher sur une politique de l’asile et de la migration "humaine et équitable" » : fin de la migration illégale, limitation de l’accès à la sécurité sociale, exigences linguistiques accrues et abolition de la double nationalité.

30/03/2019

Congrès du Vlaams Belang à Gand.

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Belgique. Le Vlaams Belang a tenu ce samedi 30 mars 2019 un congrès programmatique à Gand (Gent).

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Congrès mondial des familles à Vérone.

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Italie. Le 13ème Congrès mondial des familles se tient du 29 au 31 mars 2019 à Vérone. Le dirigeant de la Ligue et Vice-Premier ministre Matteo Salvini y a pris la parole. Il a mis en avant le fait que l'Italie a besoin d'enfants et doit, selon lui, en conséquence promouvoir la famille, tout en précisant qu'il ne remet pas en cause, ni le droit à l'avortement, ni le droit de divorcer, ni les droits des homosexuels.

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Matteo Salvini parle

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Nicolas Bay (Rassemblement National - France) et le secrétaire d'Etat Madame Katalin Novák (Fidesz - Hongrie)

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Le secrétaire d'Etat Madame Katalin Novák (Fidesz - Hongrie) et Giorgia Meloni (Frères d'Italie)

Nigel Farage est prêt pour la prochaine bataille.

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Royaume-Uni. L’ancien dirigeant de l’UKIP et désormais dirigeant du Brexit Party Nigel Farage déclare : « Nous avons été trahis par le Parlement. Je suis prêt pour la prochaine bataille. »

Qui est favorable au Nexit ?

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Pays-Bas. Une enquête Eenvandaag montre que 59 % des électeurs [lors des élections provinciales de 2019] du Forum voor Democratie et 83 % des électeurs du PVV sont favorables au Nexit (sortie des Pays-Bas de l'Union Européenne).

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"Rester membre - Quitter"

 

Forum voor Democratie : patriotes

VVD : libéraux de droite

CDA : démocrates-chrétiens

GL : écologistes

PvdA : travaillistes

D66 : libéraux de gauche

PVV : patriotes

SP : gauche de la gauche

50 plus : parti des plus de 50 ans