09/05/2019
"Mes amis sont étrangers."
Allemagne. Publicité utilisée par un cadre de l'AfD de Berlin :
"Mes amis sont étrangers" : Matteo Salvini (Ligue-Italie), Heinz-Christian Strache (AfD-Allemagne) et Viktor Orban (Fidesz-Hongrie).
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L’éditeur qui publie le livre-interview de Matteo Salvini fait polémique au salon du livre de Turin.
Italie. La région Piémont et la ville de Turin ont porté plainte ce 9 mai 2019 contre Francesco Polacchi, patron de la maison d'édition AltaForte présente au Salon du livre de Turin (source : Belga) :
https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/t...
Salon international du livre de Turin
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/07/sor...)
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"La journée de Conte : chasser Siri et aussi sauver le gouvernement."
Italie. Revue de presse.
La révocation, en Conseil des ministres, du secrétaire d’Etat A. Siri (Ligue) fait les gros titres des médias transalpins. Les commentateurs évoquent la « première défaite » de M. Salvini ainsi qu’un ‘’coup de froid’’ entre les deux vice-Présidents du Conseil : « Siri torpillé, la Ligue ne rompt pas » - ‘’Conte signe le décret de révocation’’ (Corriere della Sera), « Siri, le M5S l’emporte, Salvini lance d’autres batailles » - ‘’Je fermerai tous les ‘’cannabis-shop’’. Les 5 Etoiles : un faux débat’’ (La Stampa), « Siri parti, la crise est reportée » - ‘’Conte torpille le secrétaire d’Etat. Le M5S exulte, Salvini ouvre de nouveaux fronts : liaison Lyon-Turin (TAV) et flat tax’’ (Il Messaggero), « Conte torpille Siri. Di Maio et Salvini ne se parlent plus » (Il Mattino), « Le gouvernement écarte Siri et va de l’avant » (Avvenire), « Terminus, le gouvernement s’arrête ici » (Il Giornale).
La présence de l’éditeur Altaforte au Salon du Livre de Turin fait également les gros titres : « L’éditeur de CasaPound privé du Salon du Livre » - ‘’Ouverture d’une enquête pour apologie du fascisme’’ (Corriere della Sera), « Placé sous enquête, l’éditeur écarté du Salon » (La Repubblica), « Le Salon du Livre ferme la porte à CasaPound » (La Stampa).
Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur l’éviction du secrétaire d’Etat A. Siri. La crise vénézuélienne et la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine sont également largement reprises.
EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « L’affaire Siri et le gouvernement des deux Italies » : « La force invisible qui préserve l’unité du gouvernement l’a finalement emporté. Même l’affaire Siri a été résolue et le président du Conseil Conte a pu obtenir hier, par le Conseil des ministres, la révocation, du secrétaire d’Etat A. Siri (Ligue) pour des soupçons de corruption. Mais l’envergure de cet affrontement ne s’arrête pas ici et inaugure une phase inédite dans la longue histoire républicaine, où les deux partis de la majorité qui dirigent le pays sont, en réalité, les principaux adversaires l’un de l’autre. Cela ne pouvait pas finir autrement. Di Maio était en train de chuter dans les sondages, tout comme son autorité au sein de son parti du fait de la soumission involontaire mais évidente du Mouvement aux agissements de la Ligue. Il y avait donc la nécessité, pour le M5S, de reprendre l’initiative et récupérer un profil identitaire. Di Maio l’a cherché en dehors du gouvernement, d’abord en devenant soudainement anti-fasciste, à l’occasion du 25 avril, pour prendre ses distances vis-à-vis de l’indifférence manifestée par le leader de la Ligue vis-à-vis de la fête de la Libération. Puis, il a vu, dans l’affaire Siri, la possibilité de récupérer deux thèmes qui font partie de l’histoire de son Mouvement, la légalité et la transparence, et surtout l’occasion de mettre au pied du mur Salvini, qui était dans une situation de difficulté évidente, par le scandale de son secrétaire d’Etat, surtout sur un terrain politiquement sensible en période de campagne électorale. Salvini, avec ce gros problème, pouvait tout simplement menacer, et il l’a fait. Mais il s’est trompé dans ses calculs, en préférant se retrancher avec Siri dans une résistance impossible plutôt que jouer à l’avance la carte de la sauvegarde des institutions, en demandant la démission immédiate de Siri, en attendant que les faits soient vérifiés. Ainsi, il est devenu la cible immobile de la campagne du Mouvement, en perdant l’initiative et en défendant une position de plus en plus indéfendable. Un nouveau système de corruption en Calabre et en Lombardie a augmenté le seuil d’attention et de réaction de l’opinion publique et le ministre de l’Intérieur est devenu prisonnier d’une défense qui n’est jamais devenue convaincante et effective. Le résultat est la dégradation de Siri, qui sort du gouvernement pour des raisons d’opportunité politique. Salvini annonce la réponse de la Ligue : flat tax pour les familles, autonomie, réforme de la justice, chantiers, développement et infrastructures et il prévient que, dorénavant, il n’acceptera plus les polémiques, les discussions et les reports. On va arriver donc à une phase « d’étincelles gouvernementales », où nous aurons deux partis qui parlent à deux Italies différentes avec deux leaders séparés dans la maison et avec deux programmes différents, qui s’affrontent en se poussant, dans une logique de conflit latent permanent, sans jamais fusionner dans une vision de gouvernement faite ensemble. Cette divergence, qui maintient deux populismes dans le but final de secouer le système, a un objectif évident de droite sur lequel les deux forces du gouvernement convergent avec des chemins distincts et qui est le ciment invisible capable d’unir, pour le moment, les alliés-ennemis. Dans ce cadre d’instabilité programmée et armée, le président du Conseil Conte est inévitablement la seule référence de l’ensemble et il en est conscient, vu qu’il a imposé la solution pour l’affaire Siri, en aidant Di Maio mais en rappelant à Salvini qu’il l’avait défendu dans l’affaire Diciotti. Pour conduire le gouvernement hors de la crise Siri, il a fallu tout simplement un peu d’autorité ; pour conduire le pays hors de sa longue crise, il faut surtout de la responsabilité, que l’exécutif n’a pas montré jusqu’à maintenant. Hier, peut-être, un président du Conseil est-il né. Pour les hommes d’Etat, nous attendons encore ».
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Les évaluations de Salvini pour une déchirure définitive » : « Il ne pouvait y avoir de vote au Conseil des ministres. Avec réalisme politique, Salvini a encaissé le coup au sujet de Siri, acceptant de regagner dans les rangs après des mois où il apparaissait comme l’actionnaire principal du gouvernement. Cette affaire discipline l’image de Salvini jusqu’au 26 mai. A partir de cette date, ce sera une autre histoire. L’évaluation de Salvini ne concernera pas uniquement les voix que remportera la Ligue, mais aussi les résultats des autres partis : ceux du M5S et du PD calculés ensemble et ceux du centre-droit dans la formule présentée il y a un an. Pour appeler les Italiens aux élections anticipées, Salvini aura besoin de la certitude mathématique d’une majorité. Cela ne sera pas un geste dicté par le hasard, plutôt un geste bien calculé, en analysant tous les risques. Les réflexions concerneront aussi les résultats électoraux en Europe, le poids des pro-européens, les scores des alliés de Salvini. Hier, au sein de Forza Italia, on parlait encore de bruits évoquant le fait que Salvini serait prêt à la rupture : après le 26 mai il trouverait un prétexte sur un point crucial pour la Ligue ».
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : “Le grand froid entre les deux alliés. Le Premier ministre : ici est en jeu la confiance de mon gouvernement. » : « Lors du Conseil des ministres d’hier, Giuseppe Conte a fait part de sa volonté de révoquer Armando Siri, mettant en avant le nécessaire maintien d’unité politique d’un gouvernement dont il est le responsable. Siri a agi « par intérêt personnel et non pour l’intérêt général, je ne peux plus lui faire confiance » a indiqué Conte, montrant ainsi une grande fermeté. D’autre part, le gel entre Di Maio et Salvini est total : ils ne se parlent plus depuis des semaines, ni en privé, ni à la télévision. Cependant, Conte a réussi à obtenir un vote de confiance de la part de son gouvernement, à l’unanimité. Il remporte une nouvelle victoire, tout comme Di Miao, pendant que Salvini a déjà trouvé son nouveau bouc émissaire : « Raggi est sous enquête depuis des années et elle continue d’être maire, pourquoi ? ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti : « Salvini perd le round. Gouvernement paralysé. La Ligue : restons-en là. » : « La Ligue cherche à minimiser la défaite concernant l’affaire Siri : « c’est une petite chose, un Secrétaire d’Etat en plus ou en moins, l’Italie va de l’avant. » Cependant, sur la drogue ou la TAV, sur les autonomies ou la flat-tax, Salvini se dit prêt à faire tomber le gouvernement et à engager un nouveau défi avec le Mouvement 5 étoiles. Les semaines de campagne en vue des européennes ont profondément augmenté les tensions entre les deux vice-premiers ministres, et le retour à un rapport humain après les élections sera très difficile. D’autant plus que la guerre touche également le Parlement. A la chambre des députés, le Mouvement 5 étoiles portera rapidement un « décret de croissance », et au Palais Madame, les conflits autour de la TAV (ligne Lyon-Turin) font des émules entre la Ligue et les 5 étoiles. »
ARTICLE, Il Fatto quotidiano, L. De Carolis : « La journée de Conte : chasser Siri et aussi sauver le gouvernement » : « Giuseppe Conte a gagné. Le Conseil des ministres d’hier aurait pu dégénérer. Finalement, tout se serait bien déroulé. La réunion s’est alignée sur la volonté du président du Conseil. Depuis hier, le Président Conte s’est affirmé comme le chef du gouvernement, l’homme fort. Un Président qui est fort dans sondages représente un problème pour Salvini comme pour Di Maio. Lui seul peut trancher et trouver un consensus entre les deux partis opposés. Aussi, Conte a-t-il expliqué aux ministres la raison pour laquelle Siri devait démissionner : un véritable « discours politique ».
ENTRETIEN de Giovanni Tria (Indépendant), ministre de l’Economie, Il Sole 24 Ore: « On ne réduit pas les impôts avec le déficit » : « Au lendemain des prévisions de l’Union Européenne, le ministre de l’Economie invite à ne pas ‘’dramatiser la confrontation’’ avec les institutions européennes, car elles seraient ‘’en ligne avec celles du Document Economique et Financier’’. ‘’L’année passée on parlait d’un dépassement du déficit du plafond des 3% mais cela n’a jamais été vraiment remis en discussion. Par ailleurs, pour financer des réformes structurelles il faut des couvertures qui soient structurelles. Le déficit ne peut couvrir que des investissements ou des exigences temporaires. Sur les rappels de la dette, nous répondrons que parmi les facteurs importants il y a avant tout la crise économique. Une loi de finances rectificative ? Je ne crois pas qu’il y aura une demande d’ajustements. La vraie discussion aura lieu en automne. Il y a une volonté de rediscuter non pas de l’Europe mais des règles qui ont jusque-là motivé sa politique économique. Entre augmentation de la TVA et les coupes aux dépenses, je préfère la deuxième solution. Mais il s’agit là d’un choix politique qui doit être pris’’ »
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Giambertone « 3 jeunes sur 4 iront voter : « Contrairement aux clichés, les jeunes italiens sont intéressés par les élections européennes : 75% d’entre eux affirment qu’ils iront voter alors que la moyenne européenne est à 65%. Une génération qui veut être protagoniste. Selon un sondage Viacom, les jeunes européens ont une vision globalement positive de l’Union Européenne : 60% estiment qu’elle est partie vitale pour maintenir la paix et les relations avec les autres pays membres. Toujours selon ce sondage, les sujets les plus sensibles pour les jeunes sont : l’environnement (52%), la situation économique (50%) et l’immigration (44%) ».
ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri : « Froid au Mouvement 5 étoiles. Le Viminal (Ministère de l’Intérieur de Matteo Salvini), rigide sur les nomades » : « La visite de la maire de Rome Virginia Raggi à une famille Rom fait polémique : de nombreux manifestants fascistes du groupe CasaPound ont protesté contre l’octroi d’une maison à la famille. Et le chef du Mouvement 5 étoiles Di Maio ne soutient pas la maire, expliquant que le jour du Conseil des ministres autour de l’affaire Siri, cette visite n’était pas judicieuse, démontre un manque de suivi des affaires politiques de la part de la maire, et obscurcit « la victoire Siri ». Di Maio a fait passer par ailleurs un autre message : Raggi doit s’occuper d’abord des romains, et ensuite des Roms : « cette fois, elle s’est vraiment trompée », en effet il ne souhaite pas que la Ligue représente à elle seule le courant défendant : « les italiens d’abord ». Les hauts secrétaires 5 étoiles soupçonnent, par ailleurs, Raggi de s’être rapprochée de Zingaretti, le nouveau secrétaire du PD. Salvini quant à lui se réjouit que Di Maio prenne position contre Virginia Raggi, et projette de lancer un vaste plan d’identification concernant les camps de Roms. ».
ENTRETIENT de Alberto Bonisoli (M5S), ministre des Biens culturel, La Stampa, E.Minucci : « Je crois en la ville de Turin, si cette dernière est choisie, alors c’est le bon choix. » : «La municipalité de Turin et la région Piémont ont eu raison de dénoncer ceux qui faisaient l’apologie du fascisme au bureau du Procureur. Le Salon de Turin est le rendez-vous littéraire le plus important, elle dépasse tout, elle a les anticorps nécessaires. Les défections annoncées par certains survivants de l’Holocauste ? Tout en respectant la sensibilité de tous, à mon sens, la bonne attitude serait celle d’aller toujours au Salon pour combattre vis-à-vis ces personnes [l’éditeur Altaforte, ndt.] pour leur dire que leurs idées sont profondément erronées. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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08/05/2019
Le Forum voor Democratie crée quatre commissions.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet met en place quatre commissions afin d’organiser son futur développement. Ces commissions soutiendront la direction du parti. Les commissions ont chacune un objectif :
1/ le développement des idées du parti
2/ le recrutement de nouveaux cadres
3/ coordonner les activités dans les provinces
4/ la récolte de fonds auprès des donateurs
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Munich : débat avec des représentants de quatre partis patriotiques.
Allemagne, Italie, Autriche, Belgique (Flandre). Le 6 mai 2019, à l‘initiative du candidat de l’AfD (Allemagne) aux élections européennes Markus Buchheit, un débat a eu lieu à Munich en Bavière en présence de Franz Obermayr (FPÖ-Autriche), de Marco Tirapelle (Ligue-Italie) et de Dominiek Lootens (Vlaams Belang-Belgique (Flandre)).
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Franz Obermayr (FPÖ), Markus Buchheit (AfD), Marco Tirapelle (Ligue) et Dominiek Lootens (Vlaams Belang)
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"UE : Italie, croissance au minimum, et déficit à 3.5% du PIB en 2020."
Italie. Revue de presse.
L’arrestation en Lombardie, de plusieurs dizaines personnes dont des responsables politiques de la droite (Forza Italia) accusés notamment d'association de malfaiteurs, fait la Une des médias italiens : « Lombardie : pots de vin et arrestation » (Corriere della sera), « Corruption : assaut du M5S contre la Ligue » (la Stampa), « Pots de vin et mafia : la méthode milanaise » (Il Messaggero).
La Repubblica titre quant à elle sur l’affaire Siri dans la perspective de la réunion du conseil des Ministres d’aujourd’hui qui doit traiter de la question de son éventuelle démission : « Le jour du Jugement » (La Repubblica)
Il Sole 24 Ore titre sur les conséquences du déficit sur le budget italien : « Effet du déficit : la prochaine manœuvre porte sur 35 milliards d’euros » (Il Sole 24 Ore).
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Salvini, désormais faible maintenant qu’il faut assumer la vérité » : « Le raz-de-marée d’enquêtes sur la corruption a poussé hier Di Maio et Conte à élever la voix contre Salvini, à la veille de la démission de Siri du gouvernement. Les « Cinq Etoiles » veulent éviter un bras de fer au sein du Conseil des Ministres tandis que Siri affirme qu’il va poser lui-même sa démission afin de ne pas augmenter les tensions au sein de l’alliance gouvernementale jaune-verte. Le président du Conseil, doit tenir ferme face aux tensions croissantes au sein de l’alliance gouvernementale, en vue de l’échéance électorale des européennes. Cela rend la position de Salvini plus difficile : à l’intérieur de son propre parti, les incompréhensions prennent de plus en plus de place face à une alliance qui semble indéfendable, de jour en jour »
ARTICLE, Il Mattino, A. Gentili : « Le plafond des 3%, Di Maio freine Salvini mais la grande guerre se joue autour de la TVA » : «La balle de match se jouera en automne quand il faudra écrire la loi de finances. Associée aux élections européennes du 26 mai, à l’échéance de la Commission européenne le bilan est très lourd pour le gouvernement jaune-vert. L’Italie, d’après les estimations de Bruxelles, bat des records négatifs : c’est le pays européen qui a la plus faible croissance du PIB, qui fait le moins d’investissements, qui crée le moins d’emplois, qui a le plus de dettes. Si Salvini est confiant et attend « une nouvelle Europe sans austérité », Di Maio et Conte sont plus méfiants. Et à la question, où et comment allez-vous trouver les ressources pour ne pas faire augmenter la TVA sans augmenter le déficit du PIB ? La réponse est empruntée à la campagne anti-Ligue et anti-Siri des derniers jours : « les ressources seront trouvées grâce à la lutte contre l’évasion fiscale et la corruption. A cela, il faut ajouter une nouvelle coupe des dépenses et du gaspillage de l’administration publique. »
ARTICLE, La Repubblica, Sandro De Riccardis et Luca De Vito : “Forza Italia et des réseaux mafieux unis par des pots-de-vin : « ils mangent tous » » : « Les rencontres avaient lieu à « la cantine des pauvres » : le restaurant « Da Berti », à Milan, à deux pas du siège de la Région Lombardie, mais elles n’étaient pas frugales, plusieurs membres de Forza Italia ont été arrêtés. L’enquête a débouché sur la découverte d’un vaste système, qui a porté à l’arrestation de 28 personnes, dont, Pietro Tattarella, conseiller communal à Milan et candidat Forza Italia aux européennes, et Fabio Altitonante, sous-secrétaire FI à la Région, un entrepreneur de collecte des déchets, lié à la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise, a également été arrêté. Plus de 100 personnes sont sous enquêtes, toutes soupçonnées de corruption. Les juges évoquent une renaissance du « Milano da bere », période sulfureuse des années 80, qui déboucha sur le scandale Tangentopoli. De nombreuses entreprises dont l’Amsa, l’entreprise de collecte des déchets de Milan, sont soupçonnées de verser des pots-de-vin pour gagner les appels d’offres et percevoir des marchés publics. »
ARTICLE, Corriere della Sera, Maria Teresa Meli : “Zingaretti et le Mouvement 5 étoiles : il se divisera bientôt, le PD se tient prêt.» : « Le nouvel ouvrage de Zingaretti, un recueil d’écrits et de discours, s’intitule Piazza grande (Feltrinelli). Il y explique notamment son souhait de rassembler tous les déçus, en particulier ceux du Mouvement 5 étoiles. Il critique l’approche de Renzi, et son rejet du Mouvement, il prône au contraire un plus grand dialogue et ne remet pas en cause des initiatives venant des 5 étoiles, comme le revenu de citoyenneté. Il souhaite également utiliser la fiscalité, notamment sur les grandes entreprises, et les revenus élevés, pour mettre en place une meilleure redistribution des richesses. »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Beda Romano : « UE : Italie, croissance au minimum, et déficit à 3.5% du PIB en 2020. » : « Dans ses prévisions économiques de printemps, la Commission européenne prévoit une augmentation du déficit italien pour 2020, bien au-delà des limites fixées par l’UE, ainsi qu’une augmentation du chômage dû à l’introduction du revenu de citoyenneté. La dette risque également d’augmenter en 2020 (prévision de 135% du PIB), quant à la croissance, elle serait de 0.1%, ce qui place l’Italie au fond du classement par rapport aux autres pays européens. La Commission, alarmée face à un tel constat, devrait envoyer rapidement une demande de clarification des comptes publics au gouvernement Conte, avec la menace d’une mise en place d’une procédure pour déficit excessif. La Commission propose par ailleurs au gouvernement d’augmenter la TVA pour assainir les comptes publics. Cependant, les choix de Bruxelles seront marqués par la période électorale, le renouvellement de ses membres et les pressions nationales »
ARTICLE, La Stampa, M. Rosa Tomasello « Le président de CasaPound veut expulser les populations Roms : « Nous voulons les voir tous pendus » : « C’est une nouvelle guerre contre les pauvres qui est lancée dans la périphérie romaine. Les locataires de ces quartiers hurlent « Dehors, dehors ! Ils doivent partir ! ». De nouvelles tensions sont apparues et ont poussé la foule jusqu’à un camp où vivaient des gens du voyage. Cet excès de violence a été alimenté et organisé par CasaPound, une nouvelle fois. La mairie a l’intention de faire avancer les choses et de s’investir davantage dans ce quartier « ghettoïsé ». La présidente du « Municipio IV », Roberta Della Casa et la conseillère municipale pour le logement, Rosalba Castiglione, se sont rendues sur place après les violences et émeutes.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Matteo Salvini à Pavie.
Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ce 7 mai 2019 à Pavie :
Matteo Salvini parle
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07/05/2019
L'ambassadeur US reçu par HC Strache.
Autriche et États-Unis. L’ambassadeur des États-Unis a rendu visite ce 7 mai 2019 au vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache. Parmi les thèmes abordés par les deux hommes figure une possible future visite de HC Strache aux États-Unis.
21:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sortie d'un ouvrage en italien sur Matteo Salvini.
Italie. Les éditions Altaforte publient un ouvrage-interview du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini et intitulé « Je suis Matteo Salvini ». Cette maison d’édition est proche de CasaPound. L’ouvrage est signé par la journaliste Chiara Giannini. La présence de cette maison d’édition au salon du livre de Turin provoque des remous :
https://www.lequotidien.lu/culture/un-editeur-neofasciste...
Chiara Giannini
L'ouvrage
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Environ 30% des Italiens décident s’ils vont voter et pour qui ils vont voter dans les quinze jours précédents le vote."
Italie. Revue de presse.
L’affaire de l’enquête sur le Secrétaire d’Etat de la Ligue A. Siri fait toujours les gros titres des médias transalpins dans la perspective du Conseil des ministres de mercredi qui devrait traiter de la question de son éventuelle démission : « Preuve de force sur l’affaire Siri, duel Ligue-M5S » (Corriere della Sera), « Siri, le jour du jugement prévu pour mercredi » (La Repubblica), « Siri, nouvelle enquête sur des achats d’immeubles douteux » (Il Messaggero), « Le Parquet de Milan enquête sur Siri » (Fatto Quotidiano).
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Di Maio et Salvini et le risque d’un détachement de la réalité » : « S’il est vrai que les deux alliés de gouvernement ont décidé de se livrer bataille pour se partager le bassin d’électorat, il n’est pas dit que le résultat soit celui attendu. L’effet collatéral pourrait être celui d’un détachement de la réalité. Encore hier, le M5S et la Ligue se livraient bataille sur l’affaire Siri, donnant l’idée d’une majorité autoréférentielle qui se focalise uniquement sur la compétition électorale, oubliant ce qui est en train de se passer. Comme cela avait été fait avant eux par Renzi, Di Maio et Salvini ne s’intéressent qu’à leurs intérêts et leurs étendards alors que des évènements graves se déroulent dans le pays. Comme le drame de la petite Noemi blessée à Naples par un projectile de la Camorra. On assiste à un bras-de-fer qui a lieu alors que certaines mesures-clé tournent à vide : par exemple le décret ‘’débloque-chantiers’’. Sans un accord sur les chantiers à débloquer et quels commissaires à nommer, ces normes risquent la paralysie ».
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, E. Buzzi : « Les soupçons du leader 5 Etoiles : Matteo veut la rupture, après les élections avec la droite » : « Une double ombre s’installe : celle du Conseil des ministres de demain, qui pourrait marquer un véritable tournant dans l’histoire de l’exécutif Ligue-M5S et celui – parallèle – des soupçons. Luigi Di Maio et les Cinq Etoiles sont en train de se convaincre que la position de Salvini et de la Ligue sur l’affaire Siri s’explique par des motivations qui vont au-delà de la question personnelle du Secrétaire d’Etat. Selon le Mouvement, le plan de Matteo Salvini est de faire tomber le gouvernement et de revenir avec Silvio Berlusconi, pour réorganiser des élections avec le « vieux centre droit », après une parenthèse technique pour la prochaine Loi de Finances ».
ARTICLE, Il Messaggero, A. Bassi et A. Gentili « Coupes des dépenses et réductions, le gouvernement prévoit déjà l’année 2020 » « J. Katainen, le vice-président de la Commission européenne, a utilisé des paroles prudentes en ce qui concerne Rome. En effet, la situation des comptes italiens ne s’est pas « nécessairement aggravée » d’après lui. La récession tant redoutée ne s’est pas encore réalisée, et elle ne se réalisera sans doute pas, selon les prévisions actuelles de Bruxelles. Si le gouvernement actuel réussit à résister aux crises qui secouent le Palazzo Chigi, au lendemain du vote du 26 mai, il sera alors l’heure du bilan. Pour le moment, l’heure est aux divisions : Salvini proclame l’efficacité qu’aurait immédiatement la flat tax tandis que Di Maio répète qu’il est contre cette taxe qui va servir exclusivement aux « riches ». C’est le schéma opposé sur le salaire minimum : Di Maio et les Cinq Etoiles s’empressent de faire passer cette décision de gouvernement tandis que les membres de la Ligue font obstacle. Mais les résultats électoraux nous indiqueront si c’est ce gouvernement qui décidera de la manœuvre économique à effectuer pour l’année prochaine. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Et en Europe, Salvini isolé par ses amis » : « A moins de trois semaines des élections européennes, le véritable nœud qui peut troubler le sommeil de Salvini est celui décrit par Tonia Mastrobuoni samedi dans La Repubblica, et souligné hier par La Stampa, à savoir l’entretien du Chancelier autrichien Kurz. Ni les populaires autrichiens, ni la CSU, alliée historique d’Angela Merkel, n’ont intérêt à soutenir l’Italien, qui est porteur de requêtes totalement déstabilisatrices pour ceux qui, au contraire, défendent l’équilibre politique dont le PPE constitue depuis des années l’épine dorsale. Les derniers mois, Salvini avait tenté une approche avec les Autrichiens et les Bavarois, en tant que ministre de l’Intérieur, mais les résultats avaient été négatifs. Cela a été un coup bas très dur pour le leader de la Ligue qui espérait construire une alternative à l’Europe franco-allemande, espoir qui n’a trouvé aucun allié. Pire encore, Kurz et les autres ont confirmé qu’il n’existe, au sein de la droite qui compte en Europe, aucune compréhension envers l’Italie endettée et stagnante. Et on en comprend la raison : les partis conservateurs du centre et du Nord de l’Europe ont des électeurs qui n’ont aucune intention de prendre en compte les problèmes des Italiens. En définitive, le cadre européen est hostile à la Ligue, même plus que prévu et le résultat électoral de Salvini aura une valeur nationale mais il sera sans influence à Bruxelles et à Strasbourg. C’est le facteur de faiblesse le plus important que Salvini doit affronter une sorte de cordon sanitaire que ses opposants européens, ainsi que certains de ses amis potentiels, ont étendu autour de lui. Salvini n’a pas beaucoup de choix : pour défendre le Secrétaire d’Etat Siri, il doit accorder un espace croissant aux Cinq Etoiles dans la campagne électorale. Laisser Siri démissionner avant que Conte ne le vire est maintenant la solution la moins chère en terme politique. C’est une défaite mais pas encore une débâcle ».
ARTICLE, La Stampa, A La Mattina : Salvini au chancelier autrichien : “Vous ne pouvez pas donner de leçons à l’Italie.” : « Le gouvernement italien n’a pas beaucoup d’amis à Bruxelles et dans les capitales européennes lorsqu’il faut parler de comptes publics et de politique migratoire. Le chancelier autrichien Kurz a mis en avant la rigueur que la nouvelle Commission devra mettre en place après les élections européennes. Il demandera plus de sanctions envers ceux qui ne respectent pas les règles sur la dette publique, ou permettent aux migrants d’aller d’un pays à l’autre. Encore de la rigueur et de l’austérité pour l’Italie, l’empêchant de faire ses propres choix, alors qu’en automne arrive l’élaboration de la loi de finances pour 2020. Mais Salvini le répète : l’Italie ne prendra de leçons de personne, pas plus du Fpö autrichien, de son ami Heinz-Christian Strache, avec lequel il forme un groupe de souverainistes au Parlement européen. Concernant les propos de Kurz, il souligne qu’il est membre du PPE, tout comme Merkel, et qu’il n’est donc pas son allié. Salvini souligne que les Etats membres de l’UE doivent être libres de leurs choix budgétaires, et de leur politique fiscale, et que l’Italie a par le passé trop donné pour d’autres Etats membres. Il souhaite que le PPE se dirige vers la droite, et trouve une alliance avec les souverainistes, comme en atteste sa récente rencontre avec Orban, membre du PPE. Les propos de Kurz gênent également les 5 étoiles qui les considèrent comme une ingérence et demandent des excuses aux italiens »
ENTRETIEN d’Alessandra Ghisleri, directrice d’Euromedia Research, Il Messaggero « Un électeur jaune-vert sur quatre est désorienté par la guerre entre les leaders. » « Les électeurs de la Ligue et des Cinq Etoiles ne cessent de faire cette demande : pourquoi les leaders ne vont pas dans la direction qu’ils avaient indiqué au début. Je serai probablement surprise des résultats des élections. En effet, environ 30% des Italiens décident s’ils vont voter et pour qui ils vont voter dans les quinze jours précédents le vote. Quant à l’influence de l’affaire Siri sur les électeurs, cela dépendra de l’évolution des évènements et du timing par rapport aux élections. En tous cas, les Italiens sont toujours très sévères face aux cas de corruption au sein du gouvernement, que cela soit vrai ou présumé. La force de ces deux partis est d’avoir donné une solution aux demandes des gens et d’avoir identifié un ennemi commun pour les électeurs. Mais ce mécanisme n’est pas facilement durable, après les élections ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Un restaurant discrimine la direction de l’AfD en l’accusant de discriminer.
Allemagne. Les dirigeants de l’AfD, qui désiraient manger ce 6 mai 2019 au sein du restaurant Bocca di Bacco à Berlin, se sont vus refuser la réservation par la direction de l’établissement car, selon celle-ci, l’AfD « discrimine et discrédite ».
Les dirigeants de l’AfD devant prendre part à ce repas étaient le co-dirigeant du parti Jörg Meuthen, la co-dirigeante du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel, le co-dirigeant du parti et co-dirigeant du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alexander Gauland et le dirigeant exécutif du groupe des élus à la Chambre des députés Bernd Baumann.
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06/05/2019
17ème anniversaire de l'assassinat de Pim Fortuyn.
Pays-Bas. Le 6 mai 2002, à 18h05, soit neuf jours avant les élections législatives, le dirigeant de la Liste Pim Fortuyn, Pim Fortuyn, était assassiné par le gauchiste Volkert van der Graaf. Ce dernier est sorti de prison en 2014.
Pim Fortuyn : "À votre service !"
22:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors d'une conférence de presse aux côtés de Strache, Orban lâche le candidat du PPE Manfred Weber.
Hongrie et UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban (Fidesz) annonce retirer son soutien à la tête de liste du Parti populaire européen (PPE) Manfred Weber (CSU) en vue des élections européennes, l’accusant d'avoir, par ses propos, offensé son pays.
Viktor Orban a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse tenue à Budapest aux côtés du vice-Premier ministre autrichien et président du parti patriotique FPÖ Heinz-Christian Strache.
(Manfred Weber avait déclaré que, non seulement, il n'avait pas besoin des suffrages hongrois pour devenir président de la Commission, mais aussi qu'il ne voulait pas des suffrages hongrois pour devenir président de la Commission.)
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"Di Maio : si tout saute, la ligue sera coupable devant les marchés."
Italie. Revue de presse.
La presse souligne les tensions au sein du gouvernement en raison de l’enquête visant un secrétaire d’Etat de la Ligue : « Gouvernement dans le chaos, insultes entre alliés » (Corriere della Sera), « Siri, mystère sur un appartement acheté avec l’argent de la République de Saint-Marin » (Fatto Quotidiano).
Les prévisions de la Commission européenne sur les comptes italiens sont aussi reprises en Une. Les articles anticipent les demandes de la Commission envers l’Italie pour qu’elle réduise son déficit et évite ainsi une procédure d’infraction. La presse transalpine reprend largement les commentaires du Premier Ministre Autrichien appelant à des sanctions de l’UE contre les pays qui ne respecteraient pas les règles en matière budgétaire : « Les paramètres sur la dette dépassés, Kurz : ‘’l’Italie met en danger l’UE’’ » (La Stampa), « UE : ‘’une loi de finances rectificative dure au printemps » – ‘’Demain les prévisions, l’Italie risque une procédure d’infraction. Le gouvernement, divisé, attend l’après-élection européennes’’ (Il Messaggero), « UE : budget sévère ou sanctions » (Il Mattino).
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, M. Pucciarelli : « Les deux gouvernements » : « Il y avait un temps où la Ligue et le M5S essayaient désespérément de cacher leurs différences. Par exemple, si l’allié insérait dans une loi une amnistie fiscale, on allait à la télévision pour évoquer des complots et des manipulations présumées ; ou encore s’il y avait des différences sur la ligne Lyon-Turin (TAV), on reportait toute décision après les élections européennes, en niant les désaccords. Mais maintenant, les échecs répétés et les sondages en chute libre ont poussé les Cinq Etoiles à se libérer de l’emprise de l’allié, surtout après la baisse de consensus due à la décision du Mouvement de voter contre la levée de l’immunité pour Matteo Salvini dans l’affaire Diciotti. Et ce qui était une guerre souterraine sur certains points-clés dans le contrat de gouvernement est devenu une guerre balkanique. Le premier véritable affrontement a été sur l’amnistie fiscale, une espèce de défense des capitaux à l’étranger et l’impunité pour ceux qui ne payaient pas les impôts. Et puis la Ligue a tenté de forcer les choses sur d’autres thèmes, par ailleurs importants pour le M5S : la lutte contre les forages, contre les incinérateurs, contre les impôts sur les voitures polluantes. Le résultat est un compromis éternel. Comme sur la TAV, pour laquelle Salvini continue de promettre la réalisation, comme d’ailleurs sur le thème de l’autonomie régionale. Il y a beaucoup de questions qui ont été exagérées et d’autres qui sont restées ouvertes, comme la procédure pour bloquer la prescription dans le projet de loi anti -corruption de la part du M5S, définie par la ministre de l’Administration Publique Giulia Bongiorno (Ligue) comme «étant une véritable bombe nucléaire ou comme le sauvetage de l’Alitalia ou comme la bataille identitaire menée par le Mouvement lors du congrès sur ‘’ la famille traditionnelle ‘’ de l’extrême droite à Vérone, où Salvini est allé parler. Le mouvement a choisi de mettre en avant le jour de la libération contre le nazisme/fascisme le 25 avril, que le Ministre de l’Intérieur avait refusé de fêter. Ainsi, il s’est engagé dans une bataille contre la tentative de la Ligue de restaurer les provinces, emblème de tous les gaspillages ».
ARTICLE La Stampa F. Capurso « Di Maio : si tout saute, la ligue sera coupable devant les marchés » : « Plus que les convenances politiques, la convoitise du pouvoir ou le contrat de gouvernement, ce sera surtout la peur des marchés qui éloignera la possibilité d’une crise du Palais Chigi. ‘’Nous tiendrons le coup’’, assurent Salvini et Di Maio à leurs fidèles. Selon les raisonnements du chef du M5S Di Maio, ‘’nous sommes allés trop loin et il n’y a pas les conditions pour faire tout sauter. Ce n’est plus un jeu que la Ligue peut faire, désormais’’ ».
ARTICLE, La Stampa, « Le défoulement de Giorgetti (Ligue, Secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil des ministres) : le bras de fer sur la liaison Lyon-Turin (TAV) était une bonne occasion de rompre » : «Le président du Conseil des ministres, Giuseppe Conte et Luigi Di Maio tiennent bon et ne lâchent rien : Armando Siri devra démissionner du gouvernement. Matteo Salvini ne peut pas se battre contre cette décision et être à l’origine d’une nouvelle crise. En s’entêtant sur ce cas judiciaire, il mettrait fin à l’alliance jaune-verte. Le leader de la Ligue n’a aucune intention de commettre cette erreur. Giancarlo Giorgetti l’a dit de manière claire « Si nous avions rompu sur la TAV, cela aurait eu un sens et la Ligue serait aujourd’hui à 40% des voix ». Le problème ce n’est pas la démission de Siri mais, qu’au prochain tour, Salvini rompe réellement avec le gouvernement sur un terrain qui lui convient. Après la démission de Siri, les Cinq Etoiles pourraient de nouveau brandir la « bannière jacobine » de la justice et révéler d’autres scandales. Les questions économiques seront tranchantes et auront le dernier mot dans le gouvernement Conte. Salvini n’a pas confiance en Conte et ne le considère pas comme impartial. Ce sera sur des questions économiques essentielles pour l’Italie et pas sur le cas de Siri que les partis se diviseront. »
ARTICLE, Corriere della Sera, Marco Cremonesi : “Le dernier avertissement de Salvini aux 5 étoiles : ne parlez plus, moi je ne change pas d’idée” : « Salvini indique qu’en homme fidèle, il n’est pas habitué à lâcher les personnes avec lesquelles il a fait un bout de chemin. Il critique le manque de rapidité des magistrats italiens, qui n’ont toujours pas auditionné Armando Siri. Salvini a été attaqué par les 5 étoiles sur la sécurité déficiente de Naples après les récents coups de feu dans la ville, le vice-premier ministre a répondu par les chiffres : entre 2018 et 2019, les délits ont baissé de 15% en Italie. Salvini critique vivement la maire de Rome Virginia Raggi, notamment sur la propreté de la ville, et les salaires excessifs maintenus à la RAI. Concernant la démission de Siri, il ne change pas : « Ce n’est pas un crime d’avoir un prêt, zéro irrégularité. »
EDITORIAL, Corierre della Sera, Paolo Mieli : « Les 5 étoiles déguisés en parti de gauche » : « Le Mouvement 5 étoiles espère éviter la débâcle (les derniers sondages leurs attribuent un score inférieur à 20%). Les élections européennes sont très défavorables au Mouvement, qui n’a rien à dire sur l’Europe, et est plein de confusions concernant la politique internationale. Au contraire, la Ligue ne cesse de croître. De ce fait, Di Maio a relancé la compétition avec la gauche, pour contrer la montée de Salvini. L’affaire Armando Siri a offert à Di Maio une opportunité inespérée : elle monopolise l’attention depuis de longues semaines. Et Salvini va, cette semaine, être dans l’obligation de se séparer de son imprudent sous-secrétaire d’Etat des infrastructures et des transports. Ce sera une victoire pour Conte et Di Maio. Par ailleurs, Di Maio se présente comme le leader d’un parti qui se réclame des valeurs de la Résistance, et met le doigt sur les liens de Salvini avec Casa Pound, situation paradoxale pour un homme ayant grandi dans un environnement fasciste. C’est une occasion de se rapprocher du Parti démocrate, mais Di Maio a rejeté de manière grossière la main tendue par Graziano Delrio, un important membre du PD. Celui qui semble prendre une voie judicieuse se nomme Nicola Zingaretti, le nouveau secrétaire du PD, celui-ci a ajouté à son discours anti-Ligue, de vives critiques du Mouvement 5 étoiles. Zingaretti sait qu’un des principaux enjeux des élections européennes se trouve dans le résultat des 5 Etoiles par rapport au PD. Mouvement 5 étoiles qui peut être un important vivier de voix pour Zingaretti et le PD. »
ENTRETIEN de Sebastian Kurz, Chancelier [social-chrétien] du gouvernement autrichien « Plus de rigueur pour éviter que l’Italie mette en danger l’Europe » (La Stampa): « ‘’Nous nous libérerons de la crise uniquement avec l’existence de sanctions claires contre les Etats membres qui créent de l’endettement. Nous devons tous travailler pour réduire notre rapport déficit/PIB et respecter les règles du Pacte de stabilité. Des règles inflexibles aideront à éviter que l’Italie, par exemple, finisse par devenir une nouvelle Grèce en raison d’une politique d’endettement irresponsable. C’est aspect doit être géré par un nouveau traité. C’est seulement de cette manière que nous éviterons que l’Italie mette en danger toute la zone euro. La question migratoire ? Celui qui migre de manière illégale ne doit pas pouvoir arriver en Europe centrale mais doit être secouru, arrêté et refoulé aux frontières externes. Il y a un engagement pour aider les pays qui se trouvent aux frontières extrêmes de l’Union, comme l’Italie et la Grèce, mais si des Etats-membres continuent à laisser entrer des immigrés clandestins vers l’Europe centrale et ne respectent pas leurs obligations, des sanctions claires seront nécessaires’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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05/05/2019
Jimmie Åkesson : "Les crimes sexuels et de gangs sont de la délinquance importée."
Suède. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson déclare : « Les crimes sexuels et de gangs sont de la délinquance importée. »
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Marine à Bruxelles.
France et Belgique. La dirigeante du Rassemblement National (France) Marine Le Pen s'est rendue ce 5 mai 2019 à Bruxelles en Belgique afin de rendre visite au Vlaams Belang et de tenir une conférence de presse aux côtés du président du parti nationaliste flamand Tom Van Grieken et de la tête de liste pour les élections à la Région bruxelloise Dominiek Lootens-Stael.
[Les élections régionales et fédérales auront lieu en Belgique le jour des élections européennes.]
Dominiek Lootens-Stael, Marine Le Pen, Tom Van Grieken "Nos gens d'abord".
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : récolte de signatures de la Ligue en faveur de la castration chimique pour les pédophiles.
Italie. Plus de 50.000 personnes ont signé ce samedi 4 mai 2019, à travers le pays, la pétition de la Ligue en vue de l’application de la castration chimique pour les pédophiles.
15:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2019
Irlande du Nord : l’UKIP perd ses élus locaux.
Royaume-Uni. Irlande du Nord. Lors des élections locales de ce 2 mai 2019, l’UKIP obtient 0,4 % et passe de 3 à 0 élus.
21:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Photos : Johann Gudenus au meeting de l’AfD à Pforzheim.
Allemagne et Autriche. Johann Gudenus, qui est le dirigeant administratif du groupe des élus FPÖ à la Chambre des députés (Autriche), a pris, le 3 mai 2019 à Pforzheim au Bade-Wurtemberg (Allemagne), à un meeting électoral de l’AfD en présence du co-dirigeant du parti Jörg Meuthen et de la co-présidente des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel.
"Europe des patries. L'AfD rencontre le FPÖ."
Alice Weidel (AfD), Johann Gudenus (FPÖ) et Jörg Meuthen (AfD)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/30/joh...)
20:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Munich : le tribunal administratif autorise un meeting de l'AfD interdit par le maire.
Allemagne. Ce 4 mai 2019, le tribunal administratif de Munich a déclaré, à la suite d’une procédure introduite en urgence, que l’interdiction prononcée à l’encontre du meeting du dimanche 5 mai de l’organisme de jeunesse de l’AfD JA par la ville de Munich [dirigée par un maire social-démocrate] est illégale. Le meeting aura donc bien lieu.
Parmi les orateurs figurent le tenant de l'aile nationaliste de l'AfD, président de l'AfD de Thuringe et chef de file des élus de l'AfD au Parlement de Thuringe Björn Höcke et le chef de file des élus de l'AfD au Parlement de Bavière Katrin Ebner-Steiner.
19:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2019
Fort recul de l'UKIP lors des élections locales en Angleterre.
Royaume-Uni. Angleterre. Lors des élections locales du 2 mai 2019, l’UKIP perd 145 sièges de conseillers et tombe à 31 sièges. Le Brexit Party avait décidé de ne pas se présenter.
(https://www.bbc.com/news/topics/ceeqy0e9894t/england-loca...)
22:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine à Sofia.
Union Européenne. Marine Le Pen (Rassemblement National-France) et Gerolf Annemans (Vlaams Belang-Belgique (Flandre) et président du MENL) ont pris part à une conférence de presse ce 3 mai 2019 à Sofia en Bulgarie à l’invitation du parti bulgare Volya. Radim Fiala (SPD-Tchéquie) et Ludovit Goga (SME Rodina-Slovaquie) ont également été présents.
Radim Fiala (SPD-Tchéquie), Gerolf Annemans, Marine Le Pen et Veselin Mareshki (Volya)
Radim Fiala, Gerolf Annemans, Marine Le Pen, Veselin Mareshki, Ludovit Goga
"Meeting du MENF. Pour une Europe des nations souveraines."
17:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Conte torpille Siri et défie la Ligue"
Italie. Revue de presse.
L’enquête pour corruption du secrétaire d’Etat de la Ligue A. Siri fait les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment la décision du Président du Conseil G. Conte de demander la révocation du secrétaire d’Etat lors du prochain conseil des ministres. Les observateurs évoquent un « revers » pour M. Salvini : « Conte défie Salvini : que Siri s’en aille » - ‘’Salvini : il faut que l’on m’explique’’ (Corriere della Sera), « Conte torpille Siri et défie la Ligue » (La Stampa), « Fracture multiple » - ‘’Di Maio fait pression, Conte torpille Siri, Salvini pris de court’’ (La Repubblica), « Siri, le revers de Conte à la Ligue » (Il Messaggero, Il Mattino), « Siri, une leçon de morale de Conte à Salvini » (Fatto Quotidiano).
La visite du Président de la République italienne S. Mattarella en France est également reprise avec couverture photographique en Une : « Mattarella et Macron sur la tombe de De Vinci » (Corriere della Sera), « Mattarella et Macron célèbrent les valeurs communes » (La Stampa), « Mattarella-Macron, la paix de Léonard De Vinci » (Il Messaggero)
COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito « L’affaire Siri et le chaos dans le gouvernement » : « Avec l’affaire Siri, deux questions sont soulevées. La première concerne Armando Siri lui-même. La deuxième question qui émerge est la liberté et l’agilité de l’exécutif. Et désormais, le gouvernement est entré dans le chaos. La responsabilité politique est une chose bien différente selon les juridictions et répond à des règles diverses. Pour des raisons simples : qui demande aux citoyens des voix, et obtient d’eux un mandat, est alors soumis au rapport de confiance électeurs-élus. Ainsi, on peut considérer que le bon gouvernement est sacrifié sur l’autel des votes ; que le bien du pays a disparu en faveur des partis dirigeants : La Ligue et le Mouvement Cinq Etoiles. Mais peut-on vraiment encore croire que le gouvernement peut encore aller de l’avant ? Un exécutif ostensiblement divisé, ne peut que diviser le pays. Le « gouvernement du changement » est une formule reprise par les militants. En réalité, il s’agit plus de magouilles que de changements. Des conflits constants rythment la vie politique car personne n’est d’accord sur rien. Mais, afin de conserver leurs pactes d’alliance et leur pouvoir, les camps mettent en place des compromis fragiles. Allant même jusqu’à trahir les citoyens »
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, « La colère du Président du Conseil contre la Ligue : « L’incorrection inouïe de Siri » « Depuis lundi soir, Giuseppe Conte pousse Armando Siri à démissionner. Ce dernier, a affirmé devant les journalistes et les caméras qu’il était innocent mais qu’il acceptait de démissionner seulement après 15 jours d’interrogatoire. Quant à Conte, alors qu’il était patient jusqu’alors, il a finalement lâché prise : « C’est une incorrection inouïe ». Au téléphone avec le leader des Cinq Etoiles, Luigi Di Maio, il ajoute : « Ils veulent me mettre en difficulté. Je ne suis pas un juge. Ce n’est pas à moi de trancher ou non sur la culpabilité de Siri. C’est une affaire politique insoluble. »
ARTICLE Il Sole 24 Ore, M. Perrone « Les relations entre la Ligue et le M5S au plus bas. Di Maio rassure : pas de crise » : « Des provinces à la ‘’flat tax’’, du revenu de citoyenneté aux autonomies, c’est un véritable duel à distance entre Luigi Di Maio et Matteo Salvini. Une tension croissante qui culmine avec l’annonce de la part du Président du Conseil de la proposition de révoquer le Secrétaire d’Etat Armando Siri. La réaction de Salvini, pourtant, ne laisse pas penser à une crise imminente. L’improbabilité d’une crise n’évitera pas toutefois, d’ici le 26 mai, un affrontement sans règles entre les deux partis de majorité. Le M5S est en difficulté dans les sondages et Di Maio a besoin de s’émanciper de son allié. Si la crise est exclue, l’effritement du rapport personnel entre Salvini et Di Maio laisse des séquelles qui seront difficilement oubliées. Le risque d’incidents n’est pas exclu ».
ARTICLE, La Stampa, « Orban prépare la sortie du PPE et l’alliance avec Salvini » : « Le leader de la Ligue a rencontré le Premier ministre hongrois à Budapest. Salvini et Orban imaginent une Europe composée d’Etat-Nations fort, avec des frontières fermées aux migrants, des compétences reprises à Bruxelles comme la sécurité, ou la révision des accords commerciaux et financiers avec ces pays africains ou asiatiques qui ne facilitent pas le rapatriement de leurs citoyens. Le ministre de l’Intérieur mise sur l’entrée d’Orban – qui est désormais à un pas de sortir du PPE, dans l’alliance populiste-souverainiste. Après les élections, assure le Premier ministre hongrois, il évaluera et fera son choix pour décider où iront les députés qu’il parviendra à faire élire. Entretemps, la crise à Rome sur l’affaire Siri ternit la mission hongroise de Salvini qui tente de ne pas s’occuper de ‘’questions locales’’. Toutefois, l’objectif de sa mission est accompli : il est le point de repère des souverainistes, avec à ses côtés son ami Viktor : ‘’nous avons arrêtés les migrants venant de la mer, les Hongrois ceux venant par les routes terrestres, c’est formidable’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Matteo Salvini et Viktor Orban à Budapest
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02/05/2019
Hollande du Sud : le Forum voor Democratie devrait participer à l'exécutif.
Pays-Bas. Province de Hollande du Sud. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet, les libéraux de droite du VVD et les démocrates-chrétiens du CDA ont conclu un accord de négociation qui doit constituer la base afin de former l’exécutif de la province. Les trois partis sont d’accord dans les domaines de la mobilité, de l’énergie et du climat. Ils ont ensemble 25 sièges au sein du Conseil provincial et doivent avoir au moins 28 sièges pour former une majorité. Cela signifie qu’au moins un autre parti doit se mettre d’accord avec eux.
(https://lfverkiezingen2019nllive.appspot.com/public/build...) (Cliquez sur "kaart" puis "Zuid-Holland")
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/02/hol...)
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Henk Otten n’est plus le futur dirigeant du groupe des élus du FvD au Sénat.
Pays-Bas. Le Forum voor Démocratie (FvD) a déclaré ce lundi 29 avril 2019 que Henk Otten n’est plus le futur dirigeant du groupe des élus du parti au Sénat. Le dimanche 28 avril 2019, l’ensemble des candidats du parti pour les élections [indirectes] du Sénat ont décidé que le numéro deux de la liste Paul Cliteur sera le porte-parole de la liste jusqu’à l’installation du Sénat le 11 juin 2019.
[Paul Cliteur a publié de nombreux ouvrages.]
Henk Otten a présenté des excuses pour les erreurs commises, y compris pour la transaction bancaire corrigée. Il reste candidat à l’élection au Sénat pour le Forum voor Démocratie.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/25/hen...)
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