28/05/2019
Italie : carte du vote arrivé en tête lors des élections européennes pour chaque région.
Italie. Carte du vote arrivé en tête lors des élections européennes pour chaque région :
Européennes 2019, législatives 2018, européennes 2014
Vert : Ligue : patriotes
Jaune : M5S : anti-système
Rouge : Parti Démocrate : centre-gauche
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"Et maintenant Salvini "donne les 30 jours" à Di Maio."
Italie. Revue de presse.
Les premières orientations de M. Salvini après sa victoire aux élections européennes font les gros titres des médias italiens : « Salvini ouvre immédiatement deux fronts » (Corriere della Sera), « Et maintenant Salvini ‘’donne les 30 jours ‘’ à Di Maio » (La Repubblica), « ‘’ Sur la dette, je dirai non à l’Europe ‘’ » (La Stampa), « Salvini dicte l’agenda, M5S en crise » - ‘UE et M5S, Salvini à l’attaque’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Salvini défie l’UE sur les comptes, hausse du spread » (Sole 24 Ore), « Pour les Cinq Etoiles une voie obligée, l’opposition » (Il Fatto Quotidiano).
ARTICLE, C. Lopapa, Repubblica, « L’ultimatum de Salvini au M5S : six ‘’oui’’ immédiatement ou c’est fini » : « Il l’appelle le ‘’chrono-programme’’ et c’est la liste des six conditions imposées par Salvini à Di Maio et aux siens pour poursuivre l’aventure. ‘’D’ici cet été, je veux un « oui » concret sur l’autonomie, le décret pour lancer les chantiers, la réduction des impôts, la TAV et la réforme de la justice, en plus de la sécurité déjà au conseil des ministres de mercredi. Sinon il est inutile de rester au pouvoir, on peut retourner voter’’ : telle est la stratégie que le vice-président du Conseil italien Salvini, fort de ses 34,3%, concorde avec Giorgetti (Ligue) et l’état-major de son parti avant de quitter Milan pour rentrer au ministère de l’Intérieur. Di Maio veut une rencontre, Salvini se dit ‘’plus que disponible’’ : ils pourraient se voir ce matin avant que Conte rejoigne Bruxelles pour une rencontre informelle des chefs d’Etat et de gouvernement d’après-vote européen. Mais il est plus probable que ça se fasse demain. »
COULISSES, I. Lombardo, Stampa, « Conte soutient le gouvernement et ouvre au ‘’oui’’ pour la TAV. Les doutes sur Salvini : ‘’il veut ma place’’ » : « Dans ces moments de turbulence, Conte admet qu’il semble que Salvini veuille sa place. De nombreux thèmes sont prévus. La TAV est très importante : les discussions avec les partenaires français serviront à gagner du temps et à préparer le terrain le plus fertile pour un ok à la fin. La revoir entièrement, rediscuter les quotas de financement entre Paris et Rome seront les prémisses pour pouvoir monter la justification que le M5S devra donner aux activistes. Les autonomies régionales seront un autre banc d’essai et comme le dit Di Maio : ‘’il ne faut pas créer des régions de série C. Tout dépendra de comment la loi s’écrira et cela dépend de l’accord entre Conte, Salvini et moi’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le leader de la Ligue relance sur les impôts (et attaque l’UE) » : « Pendant les heures de la « grande émotion », Salvini n’oublie pas le conseil de Giorgetti, c’est-à-dire de ne pas oublier que Matteo Renzi, même en ayant remporté les élections européennes avec 40 % de voix, avait ensuite perdu le contact avec la réalité. Et donc, Salvini rappelle qu’il faut toujours garder les pieds sur terre. Il souligne l’importance de respecter le contrat de gouvernement et surtout que le temps des attaques est fini, il faut travailler pour le pays. Il rassure aussi Di Maio et affirme que le M5S recommencera à croître ».
ARTICLE, Il Messaggero, A. Gentili « Tav, la flat tax, l’autonomie, les conditions des gagnants aux alliés » : «’’C’est du jamais vu : un leader d’un parti politique qui perd la moitié des voix et demande de convoquer un sommet de la majorité’’. Commentant les propos de Luigi di Maio, Salvini ne cache pas son irritation. Et, il présente à son allié haï le compte des trente jours : d’ici fin juin, il veut recevoir une réponse à la requête de la Ligue. Si la réponse est non, notamment par rapport à la liaison Lyon-Turin (Tav) et à l’autonomie, alors ce sera la crise. Des élections auront alors lieues en septembre. Demain, le premier Conseil des Ministres post-vote aura lieu, Salvini a décidé d’y porter le décret de sécurité bis. Dans la soirée, un projet avait circulé : le ministre de l’Intérieur pour des raisons d’ordre public pourrait bloquer les bateaux sur les eaux italiennes en s’appuyant sur les autres ministres compétents, de la Défense et des Transports tout en « informant le président du Conseil des Ministres ». Invoqué par Di Maio, la réunion de la majorité n’a pas encore eu lieu. Pour le moment, ce qui tient le plus à cœur à Salvini, ceux sont les coupes fiscales. La Flat Tax est la première proposition brandie par Salvini dimanche soir. Il l’a relancée hier soir pour toute la journée. Si Salvini veut s’imposer face à Bruxelles, Giuseppe Conte, lui, n’a pas l’intention d’aller à l’encontre de l’avis de Bruxelles. Sur cette opération sur le fisc, Salvini est bien décidé à obtenir la réhabilitation de Siri. »
ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi : « Di Maio, la rencontre avec Di Battista. Maintenant le leadership sera partagé » : « Une rencontre qui donne le feu vert à la troisième phase de la vie du Mouvement ainsi qu’à une redistribution des tâches. Le jour après la défaite du M5S aux élections européennes, il y a eu une rencontre des leaders des Cinq Etoiles, pour trouver une stratégie commune dans le but de surmonter l’impasse. Luigi Di Maio est assiégé par les demandes de clarification et par la nécessité d’une réaction. Ses choix sont dans le collimateur. Tous. Di Maio a affronté la conférence de presse en soulignant la ligne politique et en demandant une rencontre avec le président du Conseil Conte pour repartir immédiatement. Mais autour de lui, les autres leaders sont en train de réfléchir sur l’avenir. Grillo et Casaleggio ont parlé au téléphone et, probablement, le garant a aussi parlé avec Di Battista, qui serait prêt à rentrer avec un rôle important dans la nouvelle structure que le Mouvement va lancer. L’ancien député a, en effet, quelques heures plus tard, confirmé sa disponibilité. Une rencontre de trois heures s’est déroulée au ministère du Développement Economique avec Di Maio et tous les responsables, pour souligner la cohésion. Mais il y a eu aussi des moments de tension, Di Maio a affirmé qu’il est prêt à faire un pas en arrière, mais tous ses collaborateurs lui ont confirmé leur confiance. Le vice-président du Conseil a été d’accord sur la nécessité de maintenir une relation étroite avec le territoire et a assuré sa participation aux prochaines assemblées régionales. La ligne politique reste celle de garder l’identité du Mouvement et de laisser travailler l’allié, mais sans reculer. Et il y a quelqu’un qui dit que si la Ligue veut faire la flat tax, elle doit s’adresser au ministère de l’Economie et Finances, où il y en a beaucoup qui la demandent ».
ARTICLE, Il Fatto quotidiano, L. De Carolis : « Le tourment de Di Maio : “on débranche ou pas ?” : « Dans ce gouvernement, le M5S est en enfer et la Ligue suffisamment puissante pour prétendre donner toutes les cartes. C’est un désastre pour Di Maio qui doit trouver une solution et regrouper les siens, il s’appuie notamment sur Alessandro Di Battista, son premier conseiller et membre M5S de la première heure. Di Maio doit premièrement comprendre si le M5S veut sa démission. Cependant, le Mouvement ne semble pas vouloir destituer son leader, car les alternatives manquent. Di Battista insiste sur le besoin de retrouver l’identité initiale du M5S, à travers des thèmes comme l’environnement ou la corruption. Di Maio a avoué s’être trompé d’alliés aux élections européennes, reconnaissant un résultat désastreux. Par ailleurs, l’abstention a été forte dans le Sud, ce qui joue en la défaveur du M5S. Cette semaine, la Commission évalue le déficit italien sur 2018, que le revenu de citoyenneté a agrandi : la menace d’une lourde sanction est grande. Conte et Di Maio souhaitent que le gouvernement aille de l’avant, tandis que Di Battista assure que les valeurs du Mouvement seront défendues. La ligne du M5S est de continuer, et d’insister, « parce que si nous faisons tomber le gouvernement, les gens ne comprendraient pas », explique Di Maio. Mais le vainqueur est bien Salvini, et les cartes sont dans ses mains. »
ARTICLE Sole 24 Ore R. D’Alimonte « Le Sud a été déterminant pour le renversement des pouvoirs entre la Ligue et le M5S » : « Avec la ‘’Ligue du Nord’’, Salvini a réussi à dépasser la barre des 40% des voix en Vénétie et en Lombardie, à remporter les élections régionales au Piémont et à faire de la Ligue le premier parti en Emilie-Romagne. Avec la ‘’Ligue du Sud’’, il a pratiquement multiplié par 4 son score dans les régions méridionales en passant de 6,2 à 23,5%. Salvini a été habile mais il a également eu de la chance : la coïncidence des élections européennes et locales, ce qui l’a favorisé clairement, aux dépens du M5S. Pour les 5 Etoiles, ces élections semblent révéler une fracture profonde avec une partie significative de son électorat. Et soulèvent plusieurs doutes sur son avenir. Quant au PD, Zingaretti a réussi à donner une physionomie et une unité au parti. Toutefois, il ne faut pas se faire piéger par les pourcentages : en 2018 le PD de Renzi avait remporté 6 153 081 voix, le PD de Zingaretti 6 050 351. Le chemin pour revenir au gouvernement est très compliqué ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Ajello « La route habituelle pour les vainqueurs » : « Les problèmes de la victoire, comme disait Wiston Churchill, sont plus plaisants mais pas moins exigeants que ceux de la défaite. Matteo Salvini expérimentera sans doute par lui-même cette vérité alors que la vie politique va s’intensifier d’ici les prochains jours. Le leader victorieux se retrouve devant une série de difficultés découlant de la faiblesse du vaincu Di Maio. Ce dernier se retrouve avec des votes diminués. »
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Dette, l’Italie risque la lettre UE » : « Une rencontre, qui était déjà prévue depuis longtemps a eu lieu hier au Palais Chigi. Cette salle de contrôle devait prendre deux décisions immédiates : ce qu’il fallait écrire dans la lettre que le gouvernement doit envoyer à la Commission UE dans les jours à venir et, avant même, ce que le président du Conseil Conte pourra dire à Jean- Claude Juncker, ce soir à Bruxelles, pour le rassurer sur la situation italienne. Juncker devra probablement gérer la situation du budget italien en automne, dans l’attente de l’élection du prochain président de la Commission, et il a donc choisi de ne pas attendre le dernier moment pour annoncer la procédure pour déficit excessif. L’année dernière, le gouvernement de Paolo Gentiloni s’était engagé, pour éviter la procédure, à réduire de 0,3 % du PIB le déficit ‘’ structurel ‘’. Il y a une autre raison derrière cette annonce de Juncker et de Moscovici : ils ne sont pas convaincus du programme italien de cette année ni de celui de l’année prochaine. Bruxelles a remarqué que les leaders du gouvernement italien sont en train de promettre des fortes coupes aux impôts (la flat tax), malgré des comptes pas clairs mais, en même temps, ils excluent l’augmentation de la TVA. La rencontre d’hier répondait, en fait, à la nécessité de faire comprendre à la Commission que la situation économique italienne est meilleure que prévue mais peut-être que cela ne suffira pas. Les ministres des Finances européens devront décider d’ici le 9-10 juillet. À la suite des déclarations d’hier de Salvini, qui a refusé l’approche à la procédure, les investisseurs ont vendu les bons Italiens, en faisant augmenter de 13 points le spread. Il s’agit donc d’une situation très délicate et dangereuse, que Juncker ne veut pas laisser ouverte. Bruxelles se sent trompé par les engagements non respectés de l’Italie, tandis que la dette augmente. La Commission a affirmé de comprendre les inconvénients d’ouvrir la procédure, mais elle s’est aussi demandé l’utilité de ne pas le faire ».
ARTICLE, Il Fatto quotidiano, S. Feltri : « L’Italie va seule contre l’austérité. » : « Après sa victoire aux européennes Salvini a annoncé un changement dans le mode de fonctionnement de l’UE, avec davantage de marge laissée aux Etats membres dans leur gestion financière. Cependant, la Commission est prête à ouvrir une procédure contre l’Italie pour déficit excessif en 2018, elle risque une sanction de 3.5 milliards d’euros. L’actuelle Commission Juncker restera encore quelques mois et gèrera cette affaire, d’autant que la composition du prochain Parlement européen ne sera pas très différente de l’actuelle (entre Socialistes, Libéraux et Populaires), malgré une poussée des partis souverainistes. La possible procédure envers l’Italie sera dévoilée le 5 juin prochain, ainsi que l’ensemble des recommandations spécifiques pour chaque pays, et sera discutée et votée au Conseil européen du 20 juin. L’attention des marchés, bien disposés à l’égard de la Ligue, sera forte. La Ligue de Salvini est assez isolée au sein de la nouvelle Union, et il sera compliqué pour l’Italie de demander une révision des règles budgétaires. L’axe méditerranéen qui faisait opposition aux pays du Nord, guidés par l’Allemagne, est en train de se fracturer. En Grèce, se profile le retour au pouvoir de la Nouvelle Démocratie, au détriment de Tsipras. L’UE a vanté le retour à la stabilité budgétaire de l’Espagne et du Portugal. En effet, Salvini se retrouve isolé dans sa volonté de défendre le droit à la souveraineté budgétaire. Par ailleurs, certaines normes européennes se sont insérées dans la Constitution italienne, et engager une réforme de la loi italienne enverrait un message fort aux marchés. Si Salvini et Conte s’y essayent, les réactions risquent d’être douloureuses pour l’Italie. »
EDITORIAL, Maurizio Molinari, directeur la Stampa, « Souverainistes avec racines en Italie » : « Lors des élections européennes de dimanche, l’Italie a montré trois caractéristiques qui en soulignent le rôle de laboratoire du populisme européen. La première a trait à la fluidité de l’électorat, dont une composante importante change rapidement d’avis, ce qui affaiblit les forces politiques. La seconde caractéristique est liée au fait que le total des électeurs de la Ligue et des Cinq étoiles reste stable dans l’ensemble par rapport aux élections de l’an passé : donc, la protestation vis-à-vis des partis traditionaux reste valable. Mais la troisième caractéristique populiste qui a le plus conditionné le vote italien c’est le petit crucifix que Salvini montre dans son discours sur la victoire de la Ligue et qui met en avant le facteur-clé qui lui a permis de dévaliser les voix de l’allié–rival : le rappel à l’identité ethnico-nationale. Ces racines ethniques sont communes à Salvini et à ses alliés Le Pen et Farage. Il est impossible de savoir ce que la tentative de transformer le souverainisme est une entité politique organisée à Strasbourg comme destin mais il est certain que c’est un processus dont la genèse se fait dans notre pays laboratoire ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : 11 sièges européens pour l'AfD et 6 pour la CSU.
Allemagne. Lors des élections européennes 2019, l’AfD obtient 11 % (soit + 3,9 points) et 11 sièges (soit +4). La CSU décroche 6,3 % (soit+1 point) et 6 sièges (soit + 1).
(https://www.bundeswahlleiter.de/europawahlen/2019/ergebni...)
12:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : après le Brexit, le PVV et le FvD obtiendront chacun un siège en plus.
Pays-Bas. Lors des élections européennes 2019, le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet décroche 10,9 % (soit + 10,9) et fait son entrée au Parlement européen en obtenant 3 sièges alors que l’autre parti patriotique, le PVV de Geert Wilders, chute de plus de 6 points et obtient 3,5 %. Le PVV perd ses 4 députés européens, mais devrait en obtenir un à la suite de l’attribution de sièges supplémentaires après le Brexit. Le Forum voor Démocratie devrait aussi en recevoir un après le Brexit, ainsi que le parti libéral de droite VVD.
11:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le groupe des députés FPÖ désormais dirigé par Hofer et Kickl.
Autriche. Le groupe des élus du FPÖ à la Chambre des députés a élu, à l’unanimité, Norbert Hofer en tant que président du groupe et Herbert Kickl en tant que président exécutif.
Norbert Hofer et Herbert Kickl
11:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/05/2019
Site Internet avec les résultats des élections européennes dans chaque pays.
Europe. Résultats des élections européennes dans chaque pays :
http://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/election...
21:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pologne : les conservateurs du PiS décrochent 45,4 %.
Pologne. Lors des élections européennes 2019, les conservateurs et patriotes du PiS décrochent 45,4 %, alors que la formation K'15, avec 3,7 %, ainsi que la Konfederacja, avec 4,5 %, ne passent pas le seuil des 5 % nécessaires en Pologne afin de siéger au sein du Parlement européen.
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : le gouvernement tombe.
Autriche. Le gouvernement social-chrétien ÖVP du chancelier Sebastian Kurz est tombé ce 27 mai 2019. Les députés du parti patriotique FPÖ ont voté la motion de défiance introduite par les sociaux-démocrates du SPÖ.
18:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : lors des européennes, les patriotes progressent en pourcentage et reculent en sièges.
Pays-Bas. Lors des élections européennes de 2019, le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet obtient 10,9 % (soit + 10,9) et fait son entrée au Parlement européen en obtenant trois sièges alors que l’autre parti patriotique, le PVV de Geert Wilders, chute de plus de 6 points et obtient 3,5 %. Le PVV perd ses 4 députés européens.
(https://www.ad.nl/politiek/bekijk-hier-alle-uitslagen~a73...)
17:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : les deux partis nationalistes récoltent ensemble plus de 40 % des voix.
Italie. Lors des élections européennes du 26 mai 2019, la Ligue obtient 34,3 % et Frères d’Italie 6,5 %. Le Parti Démocrate de centre-gauche décroche 22,7 % et le M5S 17,1 %. Forza Italia de Silvio Berlusconi reçoit 8,8 % des voix.
16:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le destin du gouvernement dans les mains de Salvini."
Italie. Revue de presse.
Les élections européennes font les gros titres des médias italiens : « La Ligue s’envole, le PD devant le M5S » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore, Il Messaggero, Il Mattino), « Ombres noires » - ‘’Salvini l’emporte mais les souverainistes ne font pas l’exploit’’ (La Repubblica), « Renversement des pouvoirs : percée de la Ligue, chute des 5 Etoiles » (La Stampa), « Gouvernement adieu » - ‘’Les 5 Etoiles en chute libre, surmontés par le PD’’ (Il Giornale).
Journaux télévisés : Les élections européennes dominent les gros titres des journaux italiens, qui font part de la percée de la Ligue aux dépens de son allié de gouvernement M5S, ainsi que du retour du Parti Démocrate [centre-gauche].
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Le gouvernement renversé » : « On s’attendait à ce que les élections changent la géographie politique italienne, dans le contexte d’une Europe en ébullition. Cela a été le cas. La victoire de la Ligue, avec plus de 30 %, en même temps que la chute du M5S, a créé 12 points de différence entre les deux partis de la majorité. C’est la nouveauté la plus explosive sur la stabilité du gouvernement Conte. Cela ne va certainement pas arriver demain, ou après-demain, mais le dispositif qui va amener la majorité, et donc l’exécutif, à se dissoudre est déclenché. Et cela pourrait en être autrement uniquement si le Mouvement, qui a perdu un tiers des voix obtenues lors de dernières élections politique du 4 mars, devenait un vassal docile du leader de la Ligue, c’est-à-dire s’il commençait à dire ‘’oui ‘’ à tous les points du programme que le M5S a contestés ces derniers 5 mois (ligne ferroviaire Lyon*-Turin (TAV), infrastructures, flat tax, décret sécurité). Salvini peut donc se considérer, aujourd’hui comme le maître de la majorité. En définitive, pour la première fois, un parti de droite de type souverainiste l’emporte et oblige tous les autres à ajuster la façon de faire de la politique et de s’adresser aux électeurs. La Ligue s’insère ainsi dans le cadre d’une Europe où d’autres mouvements anti-européens, inexistants jusqu’à hier, se sont affirmés, comme le Rassemblement National de Marine Le Pen ou encore le parti de Farage au Royaume Uni, mais aussi comme les Verts en Allemagne et en France. C’est un changement qui porte l’empreinte de la droite ‘’ souverainiste. Zingaretti, quant à lui, est satisfait des résultats du PD qui a récupéré beaucoup de voix par rapport à l’année dernière et dont la perspective reste les élections anticipées, pour pouvoir reconstruire à gauche, éventuellement avec une partie des Cinq Etoiles ».
EDITORIAL, La Stampa, M. Sorgi, « Le Capitaine à l’épreuve du succès. » :« Salvini est le grand vainqueur des élections italiennes. Il a quintuplé le score de la Ligue par rapport aux mêmes consultations de 2014, a doublé son score par rapport aux législatives de l’an dernier. Salvini a toujours insupporté une grande partie de l’establishment institutionnel, et n’a jamais cherché à s’en rapprocher, à la différence de Di Maio, qui l’a fait par intermittence. Par ailleurs, une part importance de la vieille Ligue, d’expression autonomiste, est sceptique quant à son expansion nationale. Salvini, homme politique à l’apparence dépenaillée, passe son temps, à défaut d’occuper son bureau de ministre, à parcourir le pays, de manifestations en manifestations, et à prendre des « selfies » avec ses fans. Ce qui réduit mathématiquement sa disponibilité pour les rencontres institutionnelles. A moins qu’il ne souhaite remettre le gouvernement en jeu, raccourcir la législature, et concrétiser son actuel succès politique, Salvini sait qu’il est actuellement le leader de la première formation politique italienne. Il devra se changer lui-même, indiquer une voie au pays, et, une fois pour toute, faire les comptes avec la réalité. »
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le destin du gouvernement dans les mains de Salvini » : « Le seul élément sûr et sensationnel de ces résultats est le renversement de rapports au sein gouvernement. Une fois les résultats définitifs en main, si le PD devait se confirmer comme le 2e parti devant les 5 Etoiles, cela ouvrirait une discussion interne au Mouvement : une baisse était prévue mais pas de cette ampleur. Le vrai point demeure l’écart entre le parti de Di Maio et celui de Salvini : cela déterminera la tenue du pacte jaune-vert et les temps de la législature. Un signal clair a été donné par les électeurs : il faut donner la direction du gouvernement à la Ligue. Le dilemme qui attend les 5 Etoiles est le suivant : faut-il ou pas s’adapter à un rôle subalterne ? Ce sera sur les choix concrets que pourrait se présenter le ‘’casus belli’’ et le leader de la Ligue pourrait alors vouloir la rupture en expliquant les raisons de fond et de leadership dans le gouvernement. Pour un leader, encaisser le consensus et aller aux élections nationales est un raisonnement politique linéaire. A moins qu’on ne lui permette de gouverner dans les faits. A moins donc que les 5 Etoiles, malgré les voix au Parlement, ne décident de le laisser gouverner. Cela aurait alors des répercussions aussi sur le Président du Conseil G. Conte, considéré par les léguistes comme étant trop proche des M5S. Voici le court-circuit qu’il faudra réparer.
EDITORIAL Il Messaggero A. Campi « Avec les poids invertis au gouvernement, la route devient compliquée » : « Une Ligue qui grandit et un M5S en perte de vitesse font ensemble toujours ce 50% de consensus des électeurs. Les équilibres parlementaires demeurent ceux des élections du 4 mars 2018 mais il est vrai que ces élections européennes ont représenté un grandiose sondage sur la façon dont les Italiens, entretemps, ont modifié leur orientation. Il n’y a pas de raison numérique pour déclarer la mort du contrat de gouvernement. Il reste à comprendre si avec cet inversement de rapport de force politique entre les deux alliés, il y a encore un intérêt à continuer. Y aura-t-il un nouveau contrat de gouvernement ou bien se limitera-t-on à vivoter en attente d’un inévitable incident de parcours ? Ou bien est-ce que la Ligue voudra passer à encaisser ce qu’elle pourrait obtenir par un vote national ? »
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero A. Gentili « Salvini inquiet pour l’implosion du M5S » : « D’une part, la chute du M5S fait sourire la Ligue mais de l’autre cela inquiète également. D’un coup, le schéma préparé la veille (Salvini montrant les muscles et dictant l’agenda de gouvernement) devra peut-être être revu. Un haut représentant de la Ligue affirme ‘’il se peut que l’on doive faire les infirmiers de Di Maio’’. Au sein de la Ligue, la volonté d’un remaniement gouvernemental est forte. Une chose est sûre : la Ligue mettra les mains sur le Commissaire européen et sur le ministère aux politiques européennes, outre les nominations de dirigeants (Eni, Enel, Leonardo...) ‘’à moins d’une implosion du M5S et d’élections anticipées’’ fait-on savoir de la Ligue ».
ANALYSE, La Repubblica, C. Tito : « Le Capitaine au carrefour » : « Ces élections ont montré un véritable paradoxe : la vieille coalition entre Ligue, Forza Italia et Fratelli d’Italia est en train de renaître de ses cendres grâce à l’incompétence totale démontrée par le gouvernement Conte. Cette formule, qui semblait disparue suite à la fin du ‘’ berlusconisme ‘’ et qui a maintenant resurgi générée par cet absurde contrat Ligue-M5S, qui est en train de se révéler un simple pacte de pouvoir. Une éventuelle coalition entre Salvini, Berlusconi et Meloni pourrait compter sur 47 % des voix, mais les rapports de force ont été bouleversés. C’est la Ligue le moteur du groupe, une sorte de géant soutenu par deux ‘’ nains ‘’, dont désormais le secrétaire de la Ligue ne peut plus se passer. Même si Salvini a eu des résultats extraordinaires, il n’est pas autosuffisant, il ne peut pas gouverner tout seul, il a besoin des deux ‘’ partenaires ‘’ traditionnels et d’interrompre cette expérience avec le M5S. Malgré le succès, donc, Salvini pourrait se retrouver avec une monnaie, celle pour gouverner, difficile à dépenser ».
ARTICLE Fatto Quotidiano L. De Carolis « Di Maio est maintenant dans le collimateur ‘’si c’est vrai, c’est un désastre’’ » : « Une ‘’défaite’’ ou plutôt, comme le dit un ténor du Mouvement, un ‘’désastre’’ qui rime avec procès. Les échanges de messages entre les députés 5 Etoiles montrent un ‘’malaise’’. Un candidat au Parlement européen va même au-delà : ‘’dans un pays normal, Di Maio devrait présenter sa démission lundi soir’’. Une vague de mécontentement se lève contre lui, le chef qui a été trop souvent autocrate. Il pourrait s’agir des premiers germes d’un procès contre le leader qui a pratiquement tout décidé et qui pourrait s’être trompé sur plusieurs points. Une assemblée sera prochainement invoquée où l’on demandera à Di Maio de déléguer plusieurs de ses pouvoirs et d’instituer au plus vite une véritable direction politique dans le cadre d’une réorganisation mise en attente pour les élections européennes mais qui devient désormais urgente. Il y a Alessandro Di Battista qui a fortement envie de revenir, qui représente un possible nouveau leader, mais aussi Roberto Fico, qui peut facilement critiquer Di Maio sur le fait d’avoir laissé trop d’espace à la Ligue dans gestion de l’immigration ».
ARTICLE, La Stampa, F. Geremicca : « Une chaîne d’erreurs, maintenant Di Maio finit sous procès. » : « C’est le plus retentissant écroulement électoral de l’histoire politique italienne : une chute d’une douzaine de points en l’espace d’un an de gouvernement. Luigi Di Maio devra, en première instance, expliquer un choix, qu’une grande partie de ses électeurs de la première heure a eu du mal à digérer : son adhésion à la ligne de la Ligue. Par ailleurs, sa récente prise de distance avec Salvini, et son utilisation d’idéaux progressistes pour le contrer : de l’antifascisme, aux droits individuels après l’affaire Siri ou l’attaque de la fête du 25 avril, arrivaient trop tard. De plus, des choix, peut-être compréhensibles pour le noyau dur de son électorat de la première heure, mais pas pour les 11 millions de ses électeurs d’il y a un an. Pourquoi insister sur le blocage de la TAV ? Pourquoi annuler la candidature aux Jeux Olympiques de 2024 ? Et, surtout, pourquoi tant d’incompétences dans l’exercice du pouvoir ? De la menace d’impeachment de la part de Mattarella, aux déceptions sur le revenu de citoyenneté, en passant par son rapprochement avec les « gilets jaunes » : le crédit de Di Maio s’est écroulé. Celui qui a rendu possible l’impossible il y a un an, devra redoubler d’ingéniosité pour expliquer ses choix. »
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « M5S, panique pour la défaite. Di Maio : ‘’ Nous nous sommes trompés sur tous les fronts ‘’ » : « Luigi Di Maio, en assistant aux projections de vote cette nuit, a prononcé ces mots : ‘’ Attention à la somme des voix de la Ligue et de Fratelli d’Italia, si Salvini décide de rompre ce ne sera pas pour aller avec Berlusconi ‘’. L’inversement des équilibres entre les deux partis de majorité et la possibilité d’une répercussion sur l’avenir de l’exécutif ont fait comprendre que l’alliance de gouvernement pourrait être sur le point de s’interrompre, il n’y a aucune barrière à la défaite du Mouvement. C’est le moment de changer et chacun fait son analyse, mais personne n’a le courage de la faire devant Di Maio. Davide Casaleggio, qui a tout suivi en restant dans l’ombre, avait déjà lancé un avertissement dans Le Monde à propos de l’obligation du deuxième mandat, qu’il ne faut pas toucher et Pietro Dettori, bras droit de Casaleggio, a déclaré que le Mouvement ne devait pas faire une campagne sur le gouvernement mais il aurait dû parler uniquement d’Europe. Trop tard. Et maintenant, pour Di Maio, après tous les attaques contre les alliés, le moment est arrivé de comprendre que les ennemis ne sont plus seulement dehors mais plutôt au sein du Mouvement ».
ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « PD, dépassement sur les Cinq Etoiles et Zingaretti remporte son premier défi » : « Le M5S (17%), en chute libre, a été surmonté par le Parti Démocrate (22,7%). Le leader du PD, Nicola Zingaretti, a risqué le tout pour le tout et il peut être satisfait des résultats pour la survie de son parti. Il a affirmé que maintenant tout a changé et que le gouvernement est dirigé par un extrémiste, Salvini, qui n’a rien à voir non plus avec le vieux centre droit. Il est une autre chose, il est devenu le ‘’dominus ‘’ de l’exécutif ainsi qu’un leader dangereux et il a ajouté que le PD est le centre de l’alternative à ce leader ».
ARTICLE Sole 24 Ore A. Mari. « Piémont, le centre droit favori, les partis favorables à la ligne Lyon-Turin (TAV) à 85% » : « Le Piémont aussi s’apprête à passer dans les mains du centre droit. Le candidat de Forza Italia, de la Ligue et de Fratelli d’Italia, Alberto Cirio, est donné favori. Si cela devait s’avérer, le centre gauche perdrait sa dernière région du Nord. Les élections au Piémont peuvent aussi se lire comme une victoire des ‘’oui Tav’’ : le centre gauche et le centre droit s’étaient prononcés en faveur de la ligne ferroviaire. Le M5S a confirmé, quant à lui, sa position contre cette œuvre ».
ENTRETIEN de Luigi di Maio, vice-président du Conseil et leader du M5S Corriere della Sera « Le bilan plein d’amertume : ‘’nos électeurs se sont abstenus et attendent maintenant des réponses’’ » : « ‘’L’affluence basse nous a pénalisés c’est vrai. Mais nous le savions. Donc rien de nouveau, au travail. Ce n’est pas la première fois que nous traversons un moment de difficulté, nous en sortirons comme toujours. Nous avons sans doute été trop silencieux, trop purs au début. Le gouvernement continue. Sur le M5S il y aura des nouveautés bientôt’’ ».
ENTRETIEN d’Antonio Tajani, Président du Parlement européen et vice-président de Forza Italia Corriere della Sera « Salvini doit rompre l’alliance avec les Cinq étoiles. Nous restons essentiels » : « ‘’Ce n’est pas un triomphe mais nous avons tenu bon. Sans nos voix, il n’existe pas de schéma victorieux. Avec nous, la victoire très claire aux deux Chambres serait possible, contre une alliance probablement PD-M5S’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Régionales en Flandre : forte percée du Vlaams Belang.
Belgique. Flandre. Lors des élections régionales du 26 mai 2019, le parti nationaliste flamand Vlaams Belang perce et obtient 18,5 % (soit + 12,6 % par rapport à 2014). L’autre parti nationaliste flamand, la N-VA, tombe à 24,8 % (soit – 7,1 %).
[Le Vlaams Belang est, au niveau européen, l’allié du Rassemblement National (France) et de la Ligue (Italie).]
Sièges :
N-VA : nationalistes flamands
VB : nationalistes flamands
CD&V : démocrates-chrétiens
Open Vld : libéraux
Groen : écologistes
sp.a : socialistes
PvdA : gauche de la gauche
sp.a-one brussels : socialistes
09:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2019
Luxembourg : l'ADR progresse lors des européennes.
Luxembourg. Lors des élections européennes 2019, l’ADR obtient 10,04 % (soit +2,51) et pas d’élu. Déi Konservativ obtient 0,53 %.
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang fête sa forte percée lors des élections législatives et régionales.
Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang fête sa forte percée lors des élections législatives et régionales.
Anke Van dermeersch,,la femme de Filip Dewinter, Filip Dewinter, Sam van Rooy
20:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Filip Dewinter demande la fin du cordon sanitaire.
Belgique. Filip Dewinter du Vlaams Belang demande, à la suite de la forte percée de son parti lors des élections régionales et fédérales, la fin du « cordon sanitaire » à l’encontre du Vlaams Belang.
Filip Dewinter
18:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini a voté.
Italie. Le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a voté :
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25/05/2019
Gottfried Waldhäusl affirme que le FPÖ désire prendre part au gouvernement après les législatives.
Autriche. Le ministre FPÖ de Basse-Autriche Gottfried Waldhäusl affirme, qu’après les élections nationales de septembre 2019, le FPÖ désire à nouveau gouverner l’Autriche avec les sociaux-chrétiens de l’ÖVP.
21:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un avocat viennois affirme que la réalisation de la vidéo d'Ibiza est "un projet motivé du point de vue de la société civile".
Autriche. Un avocat viennois admet avoir pris part à l’affaire de la vidéo d’Ibiza. Il affirme qu’il s’agit d’« un projet motivé du point de vue de la société civile, réalisé par la voie du journalisme d’investigation. »
21:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Danemark : les sociaux-démocrates confirment leur politique restrictive en matière d'immigration.
Danemark. Les sociaux-démocrates ont, lors d’une conférence de presse, précisé, ce 24 mai 2019, leur future politique migratoire, qui reste conforme à la ligne présentée en janvier 2019 : arrêt de l’asile, centres d’accueil à l’étranger et plus d’aide pour l’Afrique. La présidente du parti, Mette Frederiksen, a déclaré : « Il n’y a pas de doute que la politique des étrangers divise les citoyens. Nous devons aussi, dans le futur, pouvoir contrôler combien [de personnes] voyagent vers le Danemark. » Le parti est d’avis que le système d’asile a échoué.
De plus, les sociaux-démocrates sont favorables à la poursuite des contrôles frontaliers, « autant que cela est nécessaire », afin de réduire le nombre de migrants et de demandeurs d’asile. L’aide sur place, dans les zones de crise, doit être, selon le parti, nettement plus forte.
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24/05/2019
Interview du président du SPD Tomio Okamura par TVLibertés.
Tchéquie. Ferenc Almássy a interrogé pour TVLibertés le président du SPD Tomio Okamura.
17:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache contre-attaque et dépose trois plaintes.
Autriche. L’ancien vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache affirme avoir déposé trois plaintes auprès du parquet de Vienne, dans le cadre de l’affaire de la vidéo d’Ibiza. De plus, il déclare, au sein d’une vidéo mise en ligne, que les affirmations de la presse prétendant qu’au sein de la vidéo d’Ibiza des scènes de sexe ou de consommation de drogues pourraient être présentes sont absurdes.
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‘’1 Italien sur 10 ne sait pas pour qui voter’’
Italie. Revue de presse.
« Ligue et M5S se disputent sur le faux en écritures comptables » (Corriere della Sera), « Berlusconi-Salvini, défi sur l’avenir du gouvernement » - ‘’1 Italien sur 10 ne sait pas pour qui voter’’ (La Stampa), « La Ligue sans programme » - ‘’harmonie PD-FI sur la BCE et les migrants, le M5S demande des coupes à la « caste européenne »’’ (Fatto Quotidiano), « Elections européennes, le Sud oublié » - ‘’Derniers meetings du Nord jusqu’à Rome. Dernier bras-de-fer Salvini-Di Maio sur le faux en écritures comptables’’ (Il Mattino)
Entretien de Matteo Salvini, chef de la Ligue, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur « J’ai confiance en Conte mais je vais révolutionner l’UE avec Farage » (La Stampa) : « ‘’Di Maio dit n’importe quoi de moi, mais j’ai décidé de ne pas riposter. Je reconnais que les attaques font du mal. Ce serait normal si cela venait du PD ou de Berlusconi. Mais il est étrange de se sentir attaqué par son allié. J’ai imposé aux miens de ne pas répondre et de continuer à travailler. Di Maio fait l’éloge de la ligne de Gentiloni sur les migrants ? Ça c’est la meilleure. J’espère que personne n’a nostalgie du passé. Il est clair que sur les rapatriements le rôle de l’UE sera important. Je suis en mode zen. Giorgetti l’est un peu moins que moi, je le comprends. Non, le gouvernement ne tombera pas. Une chose est sure, nous nous remettons à travailler, à commencer par la TAV : les élections dans le Piémont sont un référendum sur cela. Si nous gagnons, la TAV sera réalisée, ainsi que l’autonomie et la Flat tax. Les alliés ne s’opposeront pas car cela est prévu dans le contrat de gouvernement. Nostalgie du centre droit ? Avec Forza Italia nous administrons très bien plusieurs villes mais sur le gouvernement j’ai donné ma parole. Il n’y aura aucune manœuvre derrière les coulisses. Farage premier parti en UE ? Je l’ai entendu. Nous sommes déjà en accord avec lui. Tout comme avec les Hollandais, les Français et les Allemands. Nous avons des vues en commun aussi avec les Hongrois et les Polonais. Je crois que nous pourrons vraiment faire la révolution en Europe. Après un an de travail, je suis fier de voir la Ligue grandir de cette manière, de savoir que nous sommes le premier parti en Italie et peut-être aussi en Europe. Celui qui arrive deuxième compte un peu moins. J’espère que ce sera le M5S et pas le Parti Démocrate. Les accusations de l’ONG Sea Watch ? Je ne peux pas accepter que l’on mette en discussion les capacités et la loyauté de la Marine Italienne et elle était à des milles du canot en question. Elle sait ce qui veut dire d’opérer dans la légalité, contrairement à cette ONG. Les migrants qui ont été remis dans les centres de détention en Libye ? C’est pour cela qu’il faut une nouvelle Europe. Ces élections n’ont jamais été aussi importantes’’ »
ENTRETIEN, Luigi Di Maio, vice-président du Conseil, Corriere della Sera « Matteo (Salvini) est comme Juncker. Je ne lui parle désormais que lors des Conseils des ministres » : « Nous avions une collaboration majeure et, au-delà des rapports personnels, tout a commencé avec l’affaire Siri, la tension s’est accrue. Nous ne nous positionnons ni avec cette gauche qui boit du champagne avec les banquiers ni avec les souverainistes à la Rolex qui mangent du caviar. Salvini et Juncker bientôt se donneront la main, ils ne sont pas incompatibles : Orban, Le Pen et Juncker disent la même chose sur l’immigration et sur l’austérité. Mattarella fait un travail fondamental d’impartialité pour que ce gouvernement continue. Non (je ne referai pas la photo avec les Gilets jaunes à Paris), c’était un hasard. J’étais là uniquement pour rencontrer un groupe qui avait l’intention de former une liste pour les élections européennes. Puis quand j’ai compris les intentions des Gilets jaunes, je les ai laissés tomber ».
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini-Giorgetti, les deux thèses sur les élections » : « Nous sommes arrivés au dernier jour de campagne, le dernier jour pour une énième dispute. Les électeurs diront si cette lutte sans fin aura été bénéfique pour les deux partis ou si, au contraire, elle les aura pénalisés. Ils diront surtout qui des deux aura été le plus ‘’usé’’. Si les deux leaders Salvini et Di Maio, même en se lançant des piques, assurent que le gouvernement ira de l’avant, le Secrétaire d’Etat G. Giorgetti est la seule voix qui dit l’inverse. Voici sa thèse (sur laquelle il pousse Salvini à la crise) il n’y a pas d’amalgame entre les deux partis et cela portera à un enlisement surtout sur la loi de finances qui est déjà à hauteur de 30 milliards. Sans compter la possibilité de se voir adresser la lettre de rappel de la Commission européenne demandant des explications pour avoir empêché une réduction de la dette et qui pourrait déclencher une procédure d’infraction. D’où la stratégie de la fuite de Giorgetti, qui est le représentant le plus suivi par le monde des administrateurs léghistes du Nord et des entreprises qui, lors de l’assemblée de Confindustria, ont montré leur froideur à l’égard du gouvernement et des 5 Etoiles. Selon Giorgetti, la Ligue pourrait atteindre 30% des voix, soit son score le plus haut après lequel elle ne pourra que descendre. Autant passer à la caisse pour ensuite aller aux élections anticipées en septembre, non ? Voici le dilemme qui s’ouvre au Capitaine Salvini ».
ARTICLE, La Repubblica, S. Folli : « La règle de l’écart » : « Le résultat des élections européennes aura des conséquences sur deux fronts : à l’échelle européenne, à travers la composition du Parlement et de la majorité qui s’exprimera sur la future Commission, et à l’échelle nationale. En effet, dans de nombreux pays les résultats peuvent remettre en question les pouvoirs en place. C’est le cas en Grande-Bretagne, ou en Autriche. En France, même si Marine Le Pen arrive en tête, les institutions protègent le Président en place et son actuelle majorité législative. Cependant, la faiblesse actuelle d’Emmanuel Macron, si elle se confirme lors de ces élections, aura inévitablement des effets à moyen terme. Ce qui pourrait avoir des conséquences sur l’ensemble de la stabilité de l’Union, vu la centralité de Paris au sein des équilibres continentaux. Quant à l’Italie, il sera important de regarder l’écart entre la Ligue et le Mouvement 5 étoiles. Lors des dernières élections législatives en mars dernier, le M5S est parvenu à plus de 30%, lorsque Salvini arrivait à 17%. Aujourd’hui, la situation s’est inversée, et est en faveur du ‘’Capitaine’’, proche des 30% selon les derniers sondages. Lors des prochaines élections un écart d’une dizaine de points aurait de grandes chances de faire tomber le gouvernement actuel, au profit de la Ligue. Au contraire un écart moindre pousserait au statu quo, entre deux partenaires incapables de prendre l’avantage l’un sur l’autre. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera M. Franco « L’exorcisme du Mouvement pour éviter la crise » : « Le martèlement de Di Maio sur le risque d’une crise de gouvernement provoquée par une Ligue triomphant aux Européennes est une sorte d’exorcisme. Il ne vise pas à révéler un plan de Salvini mais à en prévenir la tentation. Bien que Salvini réitère son souhait de continuer quatre ans encore avec ce gouvernement, et ne pas demander de sièges. La méfiance est désormais palpable. Et le malaise au sein de la Ligue, au nord surtout, alimente les craintes. Di Maio se raccroche à Conte comme à une sorte d’icône contractuelle à ne pas toucher. Par ailleurs, il craint que le PD de Zingaretti arrive - ou dépasse - à 20%, un seuil qu’il s’il n’est pas exaltant serait encombrant, et montrerait un parti démocrate aussi fort que le M5S. Pour délégitimer Salvini, Di Maio en arrive à louer l’action du gouvernement Gentiloni sur les immigrés, ‘’qui a fait mieux que notre gouvernement’’, dit-il, sur ‘’les rapatriements’’, ce à quoi le chef de la Ligue réplique, l’accusant d’avoir la ‘’nostalgie’’ des gouvernements PD. Mais il a déjà dû faire face à une défaite sur le décret sécurité-bis, aux contours constitutionnels ambigus. Selon le vote, ces polémiques prendront plus ou moins d’importance. Mais l’inquiétude demeure que la majorité ne relègue l’Italie aux marges de l’UE, si M5S et Ligue, et leurs alliés anti-européens n’avaient pas le succès évoqué par l’exécutif Ligue-M5S. »
ANALYSE, Corriere della Sera, F. Verderami, « Le scénario des élections après l’été (pour ne pas tomber sur l’économie) » : « Si Giorgetti encourage Salvini à mettre ‘’immédiatement fin’’ au rapport avec les 5 étoiles, c’est parce que la ‘’grêle’’ va tomber – comme il l’a dit à Marco Cremonesi hier au Corriere. Son raisonnement est le suivant : mieux vaut un gouvernement qui tombe à cause d’une crise politique plutôt que pour une crise économique. Un parti peut gérer la crise dans le premier cas, dans le second il est à terre. Et comme les nuages sur les comptes publics font bien penser à une tempête de grêle proche, Giorgetti veut sécuriser le parti. Il estime, et son réseau de relations le lui permet, que le Quirinal [siège du président de la République[ ‘’face à une crise de gouvernement dissoudrait les Chambres’’. »
ARTICLE, La Repubblica, L. Rivara : « L’abstentionnisme et les inconnus indécis du vote. Les experts ne s’attendent pas à une baisse de l’affluence, les élections administratives pourraient favoriser les élections européennes. » : « Ces dernières années le taux de participation diminue dans l’ensemble des pays européens pour les élections européennes : 49.5% en 1999, 45.5% en 2004, 42.9% en 2009, 42.6% en 2014. En Italie, les moyennes sont plus élevées mais la baisse est la même : 65% en 2009, 57.2% en 2014. Selon Euromedia Research, 30% des italiens arrêtent leur choix dans les deux dernières semaines qui précèdent le vote. Le chercheur Ilvo Diamanti explique que le vote idéologique a fortement diminué au profit d’une plus grande indécision, qui peut se prolonger jusqu’au jour même du vote pour 10 à 15% des votants. Par ailleurs, la concomitance entre les élections européennes et les élections administratives (communales, et régionales au Piémont), joueront un rôle positif sur le taux de participation. Lors des élections législatives italiennes de l’an dernier, le taux de participation a baissé de 2 points pour arriver à 72.9%, mais il a augmenté dans beaucoup de régions du sud. Si l’affluence est importante, cela pourrait jouer en faveur des partis populistes, de plus la focalisation médiatique de ces dernières semaines sur la personne de Matteo Salvini pourrait pousser les Italiens à aller voter : pour ou contre lui, ce qui pourrait jouer en défaveur du Mouvement 5 étoiles, son allié au gouvernement. Enfin, un retour de l’abstentionnisme dans le sud pourrait gravement pénaliser les 5 étoiles. Pour la Ligue, elle devra dépasser les 30% pour gouverner seule. Les 5 à 7 millions d’indécis pourraient décider du futur de l’Italie. »
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Dispute sur l’abolition de l’abus de pouvoir » : « Matteo Salvini souhaite abolir le délit d’abus de pouvoir, en grande partie pour protéger ses troupes. En effet, de nombreux membres de la Ligue sont enquêtés pour corruption, comme le sous-secrétaire Edoardo Rixi. Salvini promeut cette mesure en pointant du doigt les blocages et les lenteurs administratives italiennes, et explique que cette mesure permet de « parier sur la bonne foi des italiens ». Luigi Di Maio s’insurge et parle « d’une marche en arrière. »
UNE/ARTICLE, Il Mattino, M. Ajello, « Elections européennes, le Sud oublié » - « Les leaders snobent le Mezzogiorno » : « Ce n’est absolument pas un hasard, étant donné la suppression du thème du Sud dans l’action du gouvernement et dans la campagne pour les Européennes : aucun leader ne finira sa campagne dans une ville du Sud. Salvini sera aujourd’hui à Piacenza mais saute les autres étapes prévues en Emilie à cause des risques de contestation. Zingaretti et Bonino finissent à Milan et Meloni à Turin et Bergame, et pour Berlusconi marathon télévisé ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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23/05/2019
La voix des jeunes.
Belgique. Flandre. Il ressort de « La voix des jeunes », un sondage réalisé auprès de jeunes qui ont entre 12 et 24 ans, que :
¼ des garçons désirent voter pour le Vlaams Belang. Ce chiffre est de 12 % chez les filles. 1/3 des filles et 18 % des garçons désirent voter pour les écologistes.
près de 7 garçons sur 10 et 43 % des filles sont favorables à l’interdiction du voile à l’école.
60 % des garçons et 40 % des filles estiment que nous faisons beaucoup pour les demandeurs d’asile.
23:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Choisissez la collaboration avec de vrais héros."
Pays-Bas. Publicité Facebook du PVV de Geert Wilders : « Choisissez la collaboration avec de vrais héros. Votez jeudi 23 mai PVV. »
Geert Wilders, Marine Le Pen, Matteo Salvini
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Geert Wilders a voté.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a voté ce matin à La Haye (Den Haag) pour les élections européennes :
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