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04/01/2019

Matteo Salvini dans les Abruzzes.

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Italie. Matteo Salvini est ce vendredi 4 et ce samedi 5 janvier 2019 dans les Abruzzes.

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Le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini

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Thierry Baudet à propos de l’alunissage chinois.

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Pays-Bas et Chine. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet écrit sur Twitter : « La Chine fait alunir un engin sur la face cachée de la lune. À nouveau un rappel du fait qu’il y a des pays qui travaillent bien à leur développement plutôt que de se détruire via l’immigration de masse et de consacrer 1.000 milliards à l’absurdité climatique. »

Explosion devant un local de l’AfD.

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Allemagne. Saxe. Döbeln. Ce jeudi 3 janvier 2018 à 19h20, un objet a explosé devant un local de l’AfD. La vitrine du local, deux véhicules stationnés devant et un bâtiment voisin sont endommagés. La police suspecte un attentat.

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Le Vlaams Belang lance la campagne "Protéger nos gens".

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Belgique. Le Vlaams Belang lance la campagne « Protéger nos gens » en vue des élections européennes, nationales et régionales du 26 mai 2019.

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Tom Van Grieken, le président du Vlaams Belang. "Protéger nos gens. Vlaams Belang. Nos gens d'abord."

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HC Strache prend un mois de congé parental.

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Autriche. Le vice-Chancelier et président du FPÖ Heinz-Christian Strache s’occupera durant un mois de son fils qui vient de naître. Il donnera son salaire durant ce mois d’absence à une association active auprès des enfants handicapés. Le ministre FPÖ Norbert Hofer exercera pendant cette période la fonction de représentation politique de HC Strache. Ce dernier sera cependant présent lors du conclave gouvernemental du 10 et 11 janvier 2018.

Di Maio assure "le revenu citoyen ira uniquement aux Italiens’".

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Italie. Revue de presse.

Décret ‘’Sécurité’’/bras-de-fer entre les maires et l’Intérieur : « Ouverture de Conte aux maires » (Corriere della Sera), « Les maires ‘’traitres’’ selon Salvini. Conte prêt au dialogue » (La Repubblica), « Salvini attaque les maires rebelles » (La Stampa), « Conte et Salvini divisés face aux maires » - ‘’L’Intérieur exclut toute modification au décret, Conte prêt à rencontrer les maires’’ (Il Messaggero), « Duel maires-Salvini, Conte ouvre au dialogue » (Avvenire), « Migrants, coup de froid entre Conte et Salvini » (Il Mattino).

RETROSCENA (coulisses) La Repubblica E. Lauria et C. Lopapa « Le vice-président du Conseil se félicite mais l’irritation augmente au Quirinal » : « Matteo Salvini se félicite avec les siens ‘’ils n’ont pas encore compris que sur l’immigration les Italiens me suivent, les maires m’ont fait un gros cadeau. S’ils saisissent la Cour Constitutionnelle, moi j’y construirai ma campagne électorale pour les élections européennes’’. Enfin l’attaque ‘’Sont-ils disposés à ne pas respecter une loi signée par le Président Mattarella ?’’ Une phrase qui aurait provoqué une certaine irritation au Quirinal. Mattarella n’a certainement pas apprécié d’avoir été utilisé comme une sorte de bouclier dans le bras-de-fer entre le ministère de l’Intérieur et les maires. D’autant plus que la signature du décret sécurité et migration avait vu un échange long et informel avec l’Intérieur ».

RETROSCENA, La Stampa, U. Magri « Le Quirinal se démarque du ministre et la Cour constitutionnelle lèvera les doutes » : « Les juristes du Quirinal contestent le fait que la signature du décret sécurité puisse valoir certification ou marque de garantie. Le chef de l’État doit se limiter à contrôler qu’une loi ou un décret ne soit pas en opposition avec la Cour constitutionnelle. Les premières versions étaient en effet contraires aux principes fondamentaux de notre Constitution, c’est la raison pour laquelle il y a eu des allers-retours entre le Quirinal et le Viminal. A force de corrections, le décret est finalement entré dans les limbes des lois à la constitutionalité douteuse, qu'un jour la Cour constitutionnelle pourrait rejeter. Mais personne ne peut l'établir à l'avance, pas même l’ancien juge constitutionnel qu’est le Chef de l'État ».

RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera F. Verderami « La course des alliés, entre soupçons, pour les décrets considérés comme des ‘’bannières électorales’’ » : « La polémique aura eu le mérite de détourner l’attention des difficultés d’une majorité ayant du mal à trouver un compromis. Cela offre à Conte l’opportunité de se frayer un espace pour réaffirmer son rôle de ‘’médiateur’’, cette fois-ci dans la dispute entre l’Intérieur et l’association des maires. Entretemps, les deux réformes-phare (des retraites et du revenu citoyen) seront séparées et devraient se croiser au Parlement, entre la Chambre et le Sénat, pour obtenir une adoption simultanée. Encore faut-il que les textes soient adoptés par le Conseil des ministres du 10 janvier, comme établi initialement. C’est la course contre la montre, dans un climat de soupçon réciproque entre les deux partis de majorité, le M5S et la Ligue, dans la perspective des élections européennes de mai ».

ARTICLE Corriere della Sera A. Arachi « Conte ouvre aux maires sur la sécurité » : « Le Président du Conseil a accepté la proposition de l’association des maires italiens (Anci) d’une réunion pour discuter du décret Sécurité, notamment sur les normes concernant les droits des migrants. La polémique, partie de Palerme par son maire L. Orlando, a vu aussi le soutien du premier citoyen de Milan, G. Sala. C’est surtout avec le maire de Naples, L. De Magistris, que Salvini a entamé le bras-de-fer le plus long, après la disponibilité de la ville à accueillir le navire Sea Watch qui se trouve depuis 13 jours dans la Méditerranée avec des migrants à bord et avec peu de vivres ».

ENTRETIEN de Danilo Toninelli, ministre des Infrastructures, Il Messaggero, « Les maires rebelles ont tort – Péages, d’autres surprises arrivent » : « ‘’Il ne s’agit pas de fermer nos ports mais d’ouvrir ceux des autres. Le décret a été signé par le Chef de l’Etat. Sur la TAV (Lyon-Turin) : j’en ai marre de parler de la Tav comme de la seule grande infrastructure utile au pays. Ce sont surtout le PD et FI qui tentent de le faire croire, et j’ai tout dit. Dans très peu de temps nous aurons le résultat de l’analyse coût-bénéfice et nous comprendrons s’il convient ou non de la réaliser. Uniquement en pensant à l’intérêt collectif et non, comme avant, à ce qui convient à un petit nombre de personnes’’ ».

ARTICLE Sole 24 Ore M. Rogari « Une révision des comptes amoindrie, la dépense augmente de 51 milliards en trois ans » « Les coupes, touchants les ministères et d’autres interventions de modeste envergure, ne dépassent pas les 1,4 milliards d’euro. L’équipe des « réviseurs », annoncée par Di Maio, devrait voir le jour d’ici peu. Leur tâche ne sera pas des moindres, puisque dans le marathon des 30-40 milliards de coupes indiqués dans les programmes électoraux du M5S et du centre droit, la loi de finances 2019 ne semble avoir couru le premier kilomètre ».

ARTICLE La Repubblica « Le revenu citoyen destiné à 260 000 étrangers, les 5 Étoiles tentent de revoir les conditions pour y accéder » : « Le ministre du Travail Di Maio assure ‘’le revenu citoyen ira uniquement aux Italiens’’. Or, le canevas du décret concernant la réforme-phare du M5S le dément. Le revenu ira même aux citoyens de l’Union Européenne ainsi qu’aux citoyens de pays tiers avec un permis de séjour de longue durée. D’où l’idée des 5 Étoiles de hausser la limite de résidence jusqu’à 10 ans comme condition pour pouvoir bénéficier du revenu citoyen. La dépense prévue, 1,6 milliards, pourrait ainsi se réduire »

ARTICLE, La Stampa, P. Mastrolilli, « Moavero porte le dossier Iran à Washington, Trump voit en l’Italie une alliée pour l’UE » : « Les changements au Moyen-Orient, y compris la nécessité pour l’Italie d’avoir plus de temps pour reconsidérer les relations avec l’Iran après le retrait des Etats-Unis de l’accord nucléaire, seront au centre de la visite d’aujourd’hui à Washington du ministre des Affaires Étrangères. Il rencontrera à la Maison Blanche le gendre du président, Kushner, et le conseiller pour la sécurité nationale Bolton, et au Capitol Hill la speaker de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, réélue hier. La visite de Moavero a été organisée par l’ambassadeur Armando Varricchio pour construire un bon rapport stable entre le Président du Conseil Conte et le Président Trump. La réponse de l’administration a confirmé que Washington visait Rome, en tant qu’alliée particulière en Europe, au moment où les rapports avec Emmanuel Macron, Theresa May et Angela Merkel sont froids ».

SONDAGE Ipsos pour le Corriere della Sera. N. Pagnoncelli « L’économie se porte mal et 3 Italiens sur 4 considèrent l’emploi comme une priorité » : « Les jugements positifs sur sa condition varient selon la zone territoriale : le pourcentage passe de 70% du Nord-Est à 47% du Centre-Sud. 47% des Italiens estiment qu’il n’y a pas de signaux pouvant permettre une croissance économique. Sur les problèmes les plus urgents, l’emploi figure au sommet du podium avec 75%, suivi par le welfeare (38%) et l’immigration (37%), même si les pourcentages varient selon les régions ».

ARTICLE, M. Conti, Messaggero, « Salvini négocie avec le PPE, Di Maio avec les Verts, la compétition se déplace vers l’Europe » : « Les deux vice-présidents du Conseil, Salvini et Di Maio, partent à la chasse au gros gibier : ils seront la semaine prochaine en tournée en Europe à la recherche d’alliés. Salvini ne part pas de zéro, la Ligue fait partie du groupe d’extrême droite ‘’Europe des nations et de la liberté’’ avec Marine Le Pen. Mais le problème est de trouver un peu ‘’d’apaisement’’ avec le PPE et les conservateurs pour éviter que la prochaine législature soit le fruit d’un accord entre populaires et socialistes. Malgré les ouvertures de Weber, il a jusqu’à présent trouvé porte close. Le 9 janvier, Salvini sera en Pologne pour rencontrer Kaczynski. Son conseiller en politique étrangère G. Picchi doit voir le Hollandais Wilders et le suédois Akesson. Salvini veut devenir la référence des souverainistes européens. Ses voyages en février au Brésil et aux États-Unis en mars servent à fermer le cercle souverainiste et à convaincre les alliés de le choisir comme candidat à la présidence de la Commission des droites européennes. Les alliances du M5S sont, elles, à construire. Le mouvement aurait une sorte d’affiche prête pour démontrer que l’alliance avec la Ligue ne l’a pas transformé en un groupe de xénophobes et d’eurosceptiques. Le M5S pourrait se retrouver dès mars (vu le Brexit) seuls. L’objectif est d’avoir une trentaine de députés européens pour créer un groupe s’il trouvait au moins 7 élus dans autant de pays européens, pour pouvoir conditionner l’alliance PPE-PSE. L’arrivée de Di Battista dans l’arène devrait servir à compenser le pouvoir médiatique de Salvini et éviter que la Ligue ne dépasse le M5S en mai, ce qui pourrait être mortel pour le gouvernement. Nous assisterons donc probablement dans les semaines à venir à une diffusion d’européisme à la sauce 5 étoiles sur les chaînes de la télévision publique ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/01/2019

Manifestation à Ninove contre le fait que Forza Ninove se retrouve dans l'opposition.

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Belgique. Flandre. Ninove. Plusieurs centaines de manifestants ont pris part ce 3 janvier 2018 à une manifestation en vue de dénoncer le fait que Forza Ninove se retrouve dans l’opposition au sein de cette commune.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/28/nin...)

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"Migrants, des maires désobéissants."

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Italie. Revue de presse.

Décret ‘’Sécurité’’/bras-de-fer entre les maires et l’Intérieur : « Défi entre les maires et Salvini » (Corriere della Sera), « Migrants, des maires désobéissants contre une loi ‘’inhumaine’’ » (La Repubblica), « Maires rebelles, bras-de-fer avec Salvini » (Il Messaggero), « Sécurité, bras-de-fer maires-Salvini » (Il Mattino), « Objection humanitaire » (Avvenire).

EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Derrière le Quirinal, le défi des deux Italie » : « 2019 s’ouvre avec la contestation de certains maires italiens, guidés par le palermitain Leoluca Orlando, du décret anti-migrants de Salvini et l’annonce qu’ils ne l’appliqueront pas. Nous verrons quels sont les effets pratiques de cette levée de boucliers : cela pourrait être uniquement un geste médiatique ou le début d’une désobéissance civile très ambitieuse. Que la gauche en Italie renaisse du refus du décret sécurité est difficile à croire mais le centre-gauche, avec la proximité des élections européennes, est à la recherche désespérée d’un évènement auquel se raccrocher. Des cercles ‘’macroniens’’ devaient se préparer à lancer une liste Renzi mais leurs ambitions sont revues à la baisse en raison de son désengagement. Le ‘’parti des maires’’ essaie de s’organiser avec un positionnement anti-Salvini. Après les élections européennes, l’Italie pourrait se retrouver aux prises avec une droite salvinienne renforcée et exigeante, interprète d’un projet en Italie et en Europe, différent de celui exprimé par Mattarella. L’Italie idéale que celui-ci a décrit risque d’être défiée par l’Italie réelle, fille de notre temps et légitimée par les urnes »

RETROSCENA (coulisses), Corriere della Sera F. Sarzanini « La ligne de l’Intérieur pour prévenir les communes rebelles ‘’qu’ils renoncent alors aux fonds » : « Le défi est lancé et a le goût d’un avertissement. Car la ligne de Matteo Salvini, lancé sur Facebook, concerne les financements alloués aux communes : l’argent pour mettre les écoles en sécurité et le fonds pour la vidéo-surveillance. L’objectif est clair : pousser les maires qui sont contre le décret ‘’sécurité’’ à renoncer à cet argent. Le président de l’association des maires, Antonio Decaro a demandé au ministre de l’Intérieur l’ouverture d’une discussion. Difficile qu’à ce stade Salvini accepte, ce dernier étant enclin à ne pas faire marche arrière sur la ligne dure contre les migrants ».

ENTRETIEN de Leoluca Orlando, maire de Palerme « Un acte dû contre une loi  inhumaine » (La Stampa): « ‘’Salvini me conseille de regarder les problèmes de Palrme ? Je le fais et ma ville restera accueillante. Ne me définissez pas comme un rebelle, le problème est que le décret de sécurité va à l’encontre de plusieurs articles de notre Constitution. Il est à la fois inhumain et criminogène, car l’abolition de la protection humanitaire crée les conditions où une demande devient automatiquement illégitime. A partir de maintenant, celui qui bénéficie de la protection humanitaire n’aura pas de certificat de résidence même s’il s’agit d’une personne qui a un permis de séjour. Les effets pratiques seront la négation du droit à la santé, du droit à l’instruction pour ses enfants’’ »

ENTRETIEN de Nicola Molteni (Ligue du Nord), secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Il Messaggero – « (Les maires contre le décret sécurité) font du tort aux citoyens pour une bataille qui est politique » : « ‘’Il est évident que ces maires cherchent à avoir une visibilité nationale et qu’ils n’ont pas lu le décret. Ceux qui fuient les guerres et les persécutions auront plus de droits et ils sont de moins en moins nombreux, les données des commissions territoriales le disent. L’intégration sera garantie pour ceux qui ont une protection et pour les mineurs non accompagnés (en 2018, 3000 ont débarqué, au lieu de 15000 l’année précédente)’’. »

ANALYSE, Il Mattino, M. Conti « Le Sud est la nouvelle menace pour le gouvernement » : « Des tensions apparaissent au Sud de l’Italie contre le décret sécurité. Ce décret présente des risques d’incertitude et alimente une campagne électorale destinée à paralyser l’action du Président du Conseil Conte. La stratégie serait d’élire une trentaine d’eurodéputés et d’espérer un groupe modéré, loin des positions eurosceptiques. Salvini relance, avec la loi sur l’autonomie, l’éventualité que le revenu de citoyenneté soit perçu par son électorat comme un énorme transfert de richesses du Nord au Sud. Mais après les six premiers mois, il est difficile qu’une majorité puisse gouverner les consensus seulement avec de nouvelles annonces, sans rendre compte de l’efficacité de la mesure déjà approuvée ».

ARTICLE, La Stampa A. Di Matteo « Une majorité étroite mais un filet de sauvetage est prêt pour la Ligue et le M5S » : « Cela pourrait ressembler à un paradoxe : le M5S décide l’expulsion de deux sénateurs [qui n’ont pas voté le décret sécurité, ndt.] alors qu’au Sénat la majorité est déjà étroite. L’exécutif peut désormais compter sur l’appui de 165 voix, à peine 4 de plus pour s’assurer la survie. La décision de cette expulsion met dans l’embarras une partie du Mouvement, notamment le courant du président de la Chambre R. Fico. La loi sur la légitime défense, voulue par la Ligue, doit maintenant passer au Sénat. Le M5S peut compter sur le soutien de deux anciens, passés au groupe mixte. La Ligue, elle, peut compter sur l’appui ‘’externe’’ de Fratelli d’Italia. Cela pousse Di Maio à serrer les rangs ».

ARTICLE Corriere della Sera, P. Valentino « Conte : ‘’Juncker a respecté sa parole. J’ai invité les vice-présidents du Conseil à un style davantage concret » : « C’est lors d’un entretien avec l’hebdomadaire allemand Die Zeit que le président du Conseil Giuseppe Conte a dévoilé les coulisses des négociations avec la Commission Européenne. Le président du Conseil se dit ‘’content’’ du commentaire d’un grand journal allemand selon lequel dans la bataille sur le budget il aurait donné preuve de son ‘’émancipation’’ de Salvini et de Di Maio, en mélangeant ‘’charme et bon sens’’. Pour le chef du gouvernement, les négociations avec Bruxelles ont été ‘’plus difficiles’’ par rapport aux discussions internes avec les deux partis de majorité. Il a fait surtout l’éloge de la Chancelière A. Merkel, dont il a apprécié ‘’le style de commandement’’, ‘’elle n’a pas voulu interférer et elle m’a dit qu’elle aurait été contente sur un compromis’’. ‘’On peut compter sur elle’’, assure-t-il. Sur les mots durs de ses deux adjoints Di Maio et Salvini ‘’Je n’ai pas de difficulté à reconnaître qu’à Bruxelles les tons étaient plus contrôlés’’ cependant ‘’même là-bas des choses très dures ont été prononcées contre l’Italie’’. Conte revendique aussi un ‘’ style différent de langage’’ par rapport à ses adjoints ».

ARTICLE Sole 24 Ore D. Pesole « Encore six mois de contrôles de l’UE sur les comptes italiens » : « La procédure d’infraction étant évitée, l’heure est à un semestre de surveillance étroite de la part de la Commission sur les comptes publics italiens et sur le respect des chiffres indiqués sur le budget. Le feu vert européen à la loi de finances est strictement ‘’conditionné’’ au respect des objectifs notamment sur le PIB et le déficit. Au printemps, l’Istat devra publier ses chiffres sur le PIB du dernier trimestre de l’année et ensuite donner ses prévisions de croissance. Le gouvernement devra alors adresser à Bruxelles, vers la mi-avril, le nouveau document économique et financier. La variable fondamentale demeure celle de la croissance. ».

BCE/Crise de la banque Carige : Unes « Carige placée sous tutelle » (Corriere della Sera), « Affaire Carige, la BCE intervient » (La Repubblica, La Stampa, Sole 24 Ore).

ARTICLE, Sole 24 Ore L. Serafini « Un plan en quatre points pour les commissaires » : « L’action des administrateurs extraordinaires va dans le sillage de la continuité. La route du triumvirat temporaire à la direction de Carige devra miser à la convocation de l’assemblée pour approuver l’augmentation du capital à hauteur de 400 millions et sortir de l’enlisement en 3-4 mois. Les commissaires devront : décider des stratégies avec le consultant de Boston Bcg, réduire les crédits détériorés, renouer les liens avec l’actionnaire Malacalza et lui faire digérer l’opération d’augmentation du capital, enfin, la recherche d’une alliance ».

Élections européennes de 2019 : ARTICLE, Il Messaggero « Européennes : Di Maio recrute les maires. Mission anti-souverainiste à Bruxelles » : « Di Maio se rendra à Bruxelles pour faire des accords avec les mouvements civiques les plus proches du M5S et programmer le tour électoral où il sera accompagné de Di Battista ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/01/2019

État de Berlin : l'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. État de Berlin. Un sondage Forsa donne les patriotes de l'AfD à 13 % (contre 14,2 % en 2016) en vue des élections pour le Parlement de l’État de Berlin.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Mario Kunasek exclut l’idée de la participation de son pays à une armée européenne.

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Autriche. Le ministre FPÖ de la Défense Mario Kunasek exclut l’idée de la participation de son pays à une armée européenne.

Doris von Sayn-Wittgenstein démissionne du poste de présidente de l’AfD du Schleswig-Holstein.

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Allemagne. Schleswig-Holstein. La princesse Doris von Sayn-Wittgenstein a démissionné du poste de présidente de l’AfD du Schleswig-Holstein, car elle estime ne pas pouvoir exercer dans les conditions actuelles cette fonction sans endommager ce poste et le parti. Elle prétend que le groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement du Schleswig-Holstein porte la responsabilité de cette situation.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/17/la-...)

"Mattarella défie le M5S et la Ligue : ‘’non à la haine, le dialogue doit prévaloir."

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Italie. Revue de presse.

Discours de fin d’année du Président Mattarella : « Nouveaux rappels à l’ordre de Mattarella » (Corriere della Sera), « Mattarella défie le M5S et la Ligue : ‘’non à la haine, le dialogue doit prévaloir » (La Repubblica).

EDITORIAL, L. Fontana, directeur du Corriere, « Le temps perdu des illusions » : « Confiance, c’est le mot-clef du discours de fin d’année du Président Mattarella. Confiance dans une communauté, composée d’Italiens qui font face aux difficultés économiques et aux problèmes sociaux. Une communauté décidée à rattraper les retards, et pour ce faire, décidée à rester au sein de l’Europe. 2018 a été le temps du ‘’nouveau monde’’ politique, le temps de l’illusion, cultivée et diffusée, l’idée que tout était possible. Une narration facile exaltée par les réseaux sociaux. Mais la réalité a repris le pas ».

ANALYSE, C. Tito, Repubblica, « La nouvelle stratégie du Quirinal vis-à-vis du gouvernement M5S-Ligue » : « Un pays ne peut être gouverné en disséminant de la haine et de la division, et il ne peut évoluer s’il oublie son histoire. Il ne suffit pas d’alimenter la rancœur envers les immigrés et entre les citoyens pour résoudre les problèmes. Le discours du 31 décembre du chef de l’Etat, suivant ces lignes, est apparu comme un vrai changement. Il constitue un contre-programme institutionnel. Il fixe un changement de rapport entre le Quirinal et le gouvernement, le transfert des critiques privées en critiques publiques. La réserve laisse place à l’officiel, la diplomatie à la censure explicite. Mattarella, jusqu’à présent, s’était contenté de rappeler à l’ordre le gouvernement Conte presque toujours en coulisses. Mais la limite a été dépassée. Entre autres, le Président n’avait pas apprécié que la loi de finances passe sans préparation et qu’il ait dû la voir à toute allure alors que certains points ne sont pas clairs. »

ARTICLE, U. Magri, Stampa, « La revanche du Quirinal : record d’écoutes et boom de contacts sur les réseaux sociaux » - « plus de 10 millions de spectateurs en direct et 3,5 de plus via twitter. Mattarella arrive au maximum de sa popularité en revendiquant les valeurs civiles ».

DOSSIER, Messaggero, « 2019, l’année où se joue l’avenir de l’Europe » - « Le vote de mai pour le Parlement européen est la vrai ligne qui délimitera la future stabilité interne et les équilibres intercontinentaux » - ARTICLE, A. Campi « Politique, un gouvernement qui tient sur les faiblesses de autres » :« Tout peut arriver en 2019 tant le gouvernement italien est dans la confusion, mais le passage fondamental sera les élections européennes. On s’attend à des nouveautés avec le retour de Di Battista (M5S) et Mario Draghi en Italie. Le premier pourrait redonner au M5S sa nature de rebelle, le second pourrait déboussoler complètement le cadre politique créant une nouvelle offre au boom des valeurs européennes et de la compétence. Ce gouvernement devrait tenir bon, jusqu’à la prochaine loi de finances au moins ».

ARTICLE, A. La Mattina, Stampa, « Salvini bloque Di Maio : pas de coupes aux salaires des parlementaires » : 

« ‘’Cela ne fait pas partie du programme’’ a dit Salvini qui n’offrira pas à Di Maio un nouveau chantier anti-caste après la coupe des retraites et avantages pour les parlementaires. Pour la Ligue, l’extension de la flat tax est la priorité ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Brandebourg : l'AfD donnée première à égalité avec les sociaux-démocrates.

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Allemagne. Brandebourg. Un sondage Forsa réalisé en vue des élections du 1 septembre 2019 pour le Parlement du Brandebourg donne les patriotes de l’AfD premiers, au même niveau que les sociaux-démocrates du SPD.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres 

01/01/2019

Le fils de HC Strache est né.

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Autriche. Hendrik, le fils du président du FPÖ Heinz-Christian Strache et de sa femme Philippa, est né ce 1 janvier 2019.

HC Strache souhaite une bonne année 2019 !

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Autriche. Le président du FPÖ et vice-Premier ministre Heinz-Christian Strache et sa femme Philippa souhaitent une bonne année 2019.

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Giorgia Meloni souhaite une bonne année 2019 !

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Italie. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni souhaite une bonne année 2019 !

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Giorgia Meloni

Bonne année 2019.

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31/12/2018

Le cordon sanitaire rompu dans un district d’Anvers.

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Belgique. Flandre. Anvers. District de Berendrecht-Zandvliet-Lillo. Le parti nationaliste flamand N-VA et les sociaux-chrétiens du CD&V ont décidé de gouverner le district ensemble, sans disposer de majorité (N-VA : 6 sièges, CD&V : 1 siège, soit ensemble 7 sur 15). An Van Uffelen, élue sur les listes du parti nationaliste flamand Vlaams Belang (qui a obtenu 4 sièges), a décidé de leur apporter son soutien. Elle rompt avec le Vlaams Belang. Elle ne reçoit pas de mandat au sein de l’exécutif du district, mais prendra part aux réunions de celui-ci. La liste de tendance socialiste, qui a obtenu 4 sièges, est rejetée dans l'opposition.

La N-VA d’Anvers enquête sur ce cas et la direction du CD&V est mise au courant et désire obtenir plus d’informations.

L’homme fort du Vlaams Belang à Anvers, Filip Dewinter, se réjouit de la situation.

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An Van Uffelen

Brandebourg : la CDU désire discuter avec les post-communistes, mais pas avec les patriotes.

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Allemagne. Brandebourg. Le chef de file des démocrates-chrétiens de la CDU du Brandebourg désire aussi discuter, à l'issue des élections pour le Parlement de Brandebourg de l'automne 2019, avec le parti post-communiste die Linke, mais pas avec les patriotes de l’AfD, en vue de former une coalition.

29/12/2018

Geert Wilders : les Pays-Bas n’ont pas besoin d’un accord climatique, mais d’un accord de désislamisation.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders estime que les Pays-Bas n’ont pas besoin d’un accord climatique, mais d’un accord de désislamisation.

28/12/2018

Ninove : l’élu N-VA qui n’est pas dans l’opposition est exclu du parti.

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Belgique. Flandre. Ninove. Joost Arents a été exclu de la N-VA car il n’est pas allé siéger dans l’opposition comme prévu, mais il s’est allié à d’autres partis afin de gouverner la ville.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/27/nin...)

"Le gouvernement fait marche arrière sur les impôts des bénévoles."

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Italie. Revue de presse.

Budget « Le gouvernement fait marche arrière sur les impôts des bénévoles » (Corriere della Sera), « Di Maio cède et retire l’impôt sur la solidarité » (La Repubblica), « Bénévolat : Di Maio fait marche arrière » (La Stampa), « Revenu et Quota 100, décret unique. Impôts plus élevés, risque de récession » (Il Messaggero), « Budget : les impôts augmentent et le travail diminue au Sud » (Il Mattino).

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, I. Lombardo : « Et Di Maio fait marche arrière sur le troisième secteur pour ne pas perdre le soutien des catholiques » :« Pour ne pas perdre le soutien des catholiques Luigi Di Maio a fait marche arrière sur l’augmentation des impôts sur la solidarité et les bénévoles, qui auraient apporté 157 millions pour financer le revenu de citoyenneté. Affrontement à la Chambre sur le budget : avec cette correction on risque un gouffre financier qui, selon la BCE, pourrait provoquer une nouvelle période d’austérité pour l’Italie. La nouvelle norme, qui était née pour ‘’ dénicher les scélérats ‘’ de la fausse solidarité, aurait été aussi le stratagème pour taxer l’Eglise. Mais les polémiques ont été très fortes  et ainsi le président du Conseil Conte et le vice-président Di Maio ont décidé de retirer cet impôt sur les bénévoles dans le but également de ne pas éveiller l’hostilité du monde catholique ».

Violence dans les stades : « Violence, racisme : le monde du football sous le choc» (Corriere della Sera), « Milan, encore un supporter décédéLes matches ne s’arrêtent pas » (La Repubblica), « Violence dans les stades : le tournant de Salvini : ‘’Je vais rencontrer les ultras ‘’ » (La Stampa).

ENTRETIEN de Lorenzo Fontana, ministre pour la Famille, « ‘’Ligue en baisse ? Cela ne nous inquiète pas, les catholiques ’silencieux ‘’ sont proches de nous ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘ Je ne suis pas du tout inquiet de la perte de points de la Ligue, suite au sondage Ipsos publié hier. Le gouvernement tient bon et nous avons maintenant la confiance et le soutien de tous les catholiques ‘’silencieux ‘’ qui, pendant longtemps, ont presque caché leur foi. Aujourd’hui, nous avons un leader qui en parle et qui défend la foi et la crèche. C’est sûr, Macron a aidé l’Italie par son annonce du dépassement du déficit. Je suis convaincu que Bruxelles n’a aucun intérêt à un affrontement avec l’Italie. La loi de finances a été adoptée et cette nouvelle phase nous amènera à un changement historique, non seulement en Italie. J’ai été vraiment impressionné de voir les gens crier le nom de Salvini aux manifestations des gilets jaunes en France ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Manuel Gaviria du parti Vox devient vice-président du Parlement d’Andalousie.

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Espagne. Andalousie. Manuel Gaviria (Vox) devient vice-président du Parlement d’Andalousie :

https://www.liberation.fr/planete/2018/12/27/droite-et-ex...

27/12/2018

Ninove : réaction de Guy D’haeseleer.

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Belgique. Flandre. Ninove. Guy D’haeseleer de Forza Ninove réagit au fait qu’un élu N-VA ait, à l’encontre de l’avis de son parti, décidé de former une coalition avec d’autres partis : il estime que cela n’a rien à voir avec les idées politiques, mais qu’il s’agit purement d’une course aux postes. Il ajoute que c'est un jour noir pour la démocratie en général et pour Ninove en particulier, ainsi qu’un des plus gros hold-ups politiques.

D’haeseleer déclare à propos de cet élu : « Il est pour le moment sans travail et, d’après ses propres dires, cherche une occupation professionnelle jusqu’à sa pension. Il sera maintenant échevin jusqu’à sa pension. » Il ajoute que cela n’a rien à voir avec les idées politiques, mais qu’il s’agit purement d’une course aux postes.

Guy D’haeseleer a placé sur Twitter la photo de l’élu en question de la N-VA avec des dents de lapin et l’inscription : « C’est à faire pour le pognon ».

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/27/nin...)

"Le premier coup d’arrêt pour la Ligue et les déçus du M5S."

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Italie. Revue de presse.

DOSSIER/SONDAGE, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli : « Le premier coup d’arrêt pour la Ligue et les déçus du M5S » : « L’année qui se termine a marqué de profonds bouleversements dans le panorama politique italien. Les résultats des élections du 4 mars sont le signe d’une fracture historique à travers le succès de la Ligue et la forte affirmation du M5S. En outre, la naissance du gouvernement Conte est celle d’un exécutif en dehors des traditions, pour la première fois parmi les grands pays européens. Mais aujourd’hui, les leaders des deux partis voient leurs résultats changer progressivement. La Ligue atteint 33 % (- 3,3 % en un mois, en baisse pour la première fois) et le M5S arrive à 27 %. La confiance en Di Maio (43 %) et Salvini (56%) est en forte diminution, mais le gouvernement tient bon. Le PD a atteint 18,1 % et il est ainsi revenu non loin du niveau de dernières élections politiques, tandis que Forza Italia a presque diminué de moitié ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)