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27/12/2018

Ninove : un élu N-VA refuse d'aller dans l'opposition.

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Belgique. Flandre. Ninove. Alors que la N-VA avait choisi d’aller dans l’opposition, un de ses deux élus a décidé de conclure un accord de majorité avec les autres partis, qui disposent désormais ensemble d’une courte majorité. Le parti patriotique Forza Ninove est rejeté, malgré son énorme score, dans l’opposition :

https://www.dhnet.be/actu/belgique/imbroglio-a-ninove-ou-...

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/17/nin...)

26/12/2018

Expulsé d’une salle de cinéma car député AfD.

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Allemagne. Jens Maier, député fédéral de l’AfD, a été mis à la porte, ainsi que sa femme, d’un cinéma à Dresde en Saxe après avoir été reconnu par des gens de gauche qui ont demandé à l’organisateur de la séance de l’expulser de la salle.

"Être le patron dans sa maison."

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Belgique. Le Vlaams Belang est opposé aux tests pratiques contre les discriminations en matière de logement.

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"Être le patron dans sa maison. Nos gens d'abord."

24/12/2018

"Loi de finances, le poids des impôts augmente."

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Italie. Revue de presse.

Budget : Unes - : « Budget adopté au sénat. Les protestations arrivent. Salvini : ‘’ La loi de finances mérite la note de 7 ‘’ » (Corriere della Sera), « Sondage : l’Italie change de route. Maintenant la confiance en l’État augmente » (La Repubblica), « Adopté au Sénat le budget 2019. Conte en Libye (La Stampa), « Loi de finances, le poids des impôts augmente » - « Budget 2019 : plus d’impôts pour 7 milliards » (Il Messaggero- Il Mattino) « Loi de finances 2019, l’Italie perd du pouvoir d’achat » (Sole 24 ore).

Entretien du Président du Conseil italien « Conte : Ligue et M5S restent unis » (La Stampa).

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil des Ministres : « Nous aidons la Libye à choisir l’avenir » (La Stampa): « ‘’ C’est la loi de finances du peuple. Nous avons un respect absolu pour le Parlement et les retards sont dus à Bruxelles. Dans le budget adopté au Sénat, il y a le revenu de citoyenneté et le Quota 100 pour les retraites. Les mesures restent expansives et les coupes aux investissements seront rééquilibrées par des fonds européens. Les impôts sur le numérique et sur les jeux de hasard ont été insérés pour rétablir un peu d’équité. Salvini et Di Maio doivent rester unis, également en vue des prochaines élections européennes, les électeurs ne comprendraient pas une rupture. En Libye, j’ai rencontré le président Al Sarraj, le président du Haut Conseil libyen Khaled Mechri et le général Khalifa Haftar. L’Italie veut jouer, en Libye, un rôle de facilitateur et pas de médiateur et veut aider le pays à choisir son avenir, parce que notre pays est historiquement un ami de la Libye. Les relations entre la France et l’Italie sur la Libye ont été toujours basées sur une approche inclusive et de disponibilité totale et réelle. Nous avons eu avec Paris une coordination ouverte et la préparation de la conférence de Palerme en a été la preuve exemplaire. Cette approche de collaboration a été confirmée totalement dans les semaines suivantes ».

ARTICLE, Il Messaggero, M. Di Branco : « Plus d’impôts pour 7 milliards et il y a le problème TVA à résoudre » : « La loi de finances 2019 adopté au Sénat risque d’être, pour les impôts, une bombe à retardement pour tous les contribuables. Si le budget ne marche pas, la TVA va augmenter de 23,1 milliards en 2020 et de 28,7 en 2021. Surtout, les banques et les entreprises devront payer plus d’impôts, presque 7 milliards de plus tandis que la taxe écologique affectera toutes les familles ».

RETROSCENA (Coulisses), Il Mattino, M. Conti : « Mais sur les ‘’ mesures phares ‘’ le bras de fer est reparti » : « Les deux mesures ‘’phare‘’ de la loi de finances 2019, le revenu de citoyenneté et le Quota 100 pour les retraites, sont encore entourées d’un voile de brume et attendent les décrets d’application qui seront discutés au début de la nouvelle année. Salvini et Di Maio, en attendant les chiffres exacts de ces deux mesures. Ils sont préoccupés par le fait d’être dans l’incapacité de ne pas pouvoir donner suite à leurs promesses électorales, même s’ils dont en train de faire l’éloge d’une loi dont on connaît que les sacrifices. Une croissance en deçà des attentes peut déclencher l’affrontement, surtout en vue des élections européennes, qui sont imminentes ».

ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « Le cas du Parlement exproprié, le bis à la Chambre est déjà prêt » : « Il y a eu beaucoup de moments de tension entre la présidente du Sénat Alberti Casellati (Forza Italia) et le ministre des Relations avec le Parlement Fraccaro (M5S), parce que la journée de samedi a été particulièrement dramatique. Le Parlement a, en effet, voté la loi de finances sans la lire, sans interventions de la majorité, sans le travail de la commission pour l’adopter rapidement. Et un nouveau chaos semble programmé à la Chambre entre jeudi et samedi prochains, où la confiance semble sûre à cause des temps très réduits pour l’adoption et où des exagérations et des contestations sont à prendre en compte. Officiellement, la présidente Casellati n’a pas pris une position ferme pour éviter d’ajouter un ultérieur élément de rupture ».

ARTICLE/REPORTAGE, Corriere della Sera, F. Roncone : « La longue nuit du Sénat » : « Même en politique, il faut toujours essayer de tourner la page et de tirer un trait. Mais il faudrait, peut-être, garder cette image de la longue nuit au Sénat, pendant la séance interminable pour l’adoption de la loi de finances 2019. Il y a quelqu’un qui ferme les yeux et dort, quelqu’un qui bâille ou qui boit du café. On peut voir les pancartes de Forza Italia et entendre les cris du PD. Cela ne s’était jamais passé comme cela dans l’histoire de la République. Jamais ».

 DOSSIER/SONDAGE, Corriere della Sera,  E. Tebano : « Trump et la France ‘’hostile ‘’. Mais en tête des craintes des Italiens il y a le climat fou » : « Un sondage réalisé par Ipsos pour l’ISPI (Istituto Studi Politica Internazionale) montre que les problèmes liés à la crise économique sont la menace la plus importante pour les Italiens (55 %). A la troisième place, (11 %), il y a l’affrontement entre l’Italie et l’UE, lié aussi au thème économique et à la discussion sur le budget 2019. La peur des Italiens pour l’immigration baisse (16 %), tandis que le terrorisme se trouve à la deuxième place parmi les dangers pour la communauté internationale (16 %). Pour la première fois, le changement climatique représente, pour les Italiens, la menace la plus importante au niveau mondial (28 % cette année par rapport à 13 % de l’année précédente). La perception des équilibres européens change : 38 % des Italiens sont convaincus que la France est le pays les plus ‘’ hostile ‘’ à l’égard de l’Italie en Europe (l’année dernière seulement 13 %), tandis que l’attitude à l’égard de l’Allemagne est ambivalente : 31 % la considère un véritable ennemi et 30 % comme l’allié le plus important ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/12/2018

Herbert Kickl estime que l'asile doit être refusé automatiquement aux personnes qui ont utilisé les services de passeurs.

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Autriche. Le ministre patriote de l’Intérieur Herbert Kickl (FPÖ) estime que, dans le futur, son pays doit refuser automatiquement l’asile aux personnes qui ont utilisé les services de trafiquants d’êtres humains. Il espère que la législation en la matière sera bientôt adaptée et, en tout cas, celle-ci doit, selon lui, aller dans cette direction.

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Herbert Kickl

Thierry Baudet contre le "cartel des partis".

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet estime que le « cartel » « VVD-CDA-D66-GL-CU-PVDA » pense de la même manière à propos de tous les problèmes importants (pro-immigration (Marrakech), pro-Union Européenne, pro-règles folles en matière de « climat ») et que ces partis présentent des divergences d’opinion seulement à propos des détails.

22/12/2018

Anvers : tests pratiques contre les discriminations.

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Belgique. Flandre. Anvers. Au sein de l’accord conclut entre les nationalistes flamands de la N-VA, les libéraux et les socialistes, figure, à la demande des socialistes, le fait que des tests pratiques contre les discriminations seront conduits sur le marché du travail et sur celui de la location d’habitations.

Thierry Baudet est convaincu que l’accord climatique relève d’une forme de folie collective.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet est convaincu que l’accord climatique relève d’une forme de folie collective comme l’ont été la tulipomanie au XVIIème siècle ou la chasse aux sorcières. Les mesures envisagées coûtent beaucoup d’argent et n'ont pour conséquence que de réduire très faiblement la température.

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Tulipomanie)

21/12/2018

La Ligue donnée à 32 % et le M5S à 26 %.

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Italie. Un sondage Demos donne la Ligue à 32 %, le M5S à 26 % et Frères d’Italie à 4 %. Le Parti Démocrate [centre-gauche] est donné à 18 % et Forza Italia de Silvio Berlusconi à 9 %.

Frères d'Italie fête six ans.

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Italie. Frères d'Italie fête ce 21 décembre 2018 ses six ans.

Debout la France et le groupe ECR s’associent pour les élections européennes.

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France et Union Européenne. Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan et le groupe ECR [CRE en français] s’associent pour les élections européennes :

https://ecrgroup.eu/article/le_groupe_ecr_et_debout_la_fr...

Belgique : le Roi Philippe accepte la démission du Premier ministre.

Belgique. Le Roi Philippe accepte la démission du Premier ministre Charles Michel. Le gouvernement gère désormais seulement les affaires courantes.

"Budget, l’accord avec l’UE déclenche la colère populaire."

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Italie. Revue de presse.

Budget/UE: Unes - : « Budget, dispute au Sénat » - ‘’La commission sautée, colère du PD’’ (Corriere della Sera), « 2,5 milliards de coupes pour les retraites » - ‘’budget, révolte au Parlement’’ (La Repubblica), « Budget, l’accord avec l’UE déclenche la colère populaire, outre l’ennui de la TVA » (La Stampa), « Tous les débits pour le budget » - ‘’Hypothèque-couperet de 2 milliards et clause TVA’’ (Il Messaggero), « Coupes aux investissements, le prix fort payé par le Sud » (Il Mattino), « Les comptes dans le flou » (Avvenire), « L’arnaque de Noël » - ‘’un budget-hypothèque de notre avenir’’ (Il Giornale).

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Hommes politiques et techniciens, l’asymétrie du gouvernement » : « Le résultat de la longue négociation avec la Commission européenne sur le budget est en train de produire une série de conséquences. On a déjà parlé du rôle du Parlement, qui a été écarté et qui est devenu un véritable exécutant. Puis, il y a la question de fond : la revanche prétendue des techniciens sur les politiciens ainsi que la satisfaction du Quirinal pour le travail accompli. C’est vrai que la médiation avec les commissaires de Bruxelles a été menée par le Président du Conseil Conte, par le ministre des Affaires Etrangères Moavero (Indépendant) et par le ministre de l’Economie Tria (Indépendant), tous trois à un niveau de parité et capables d’agir avec une harmonie jamais vue au sein du gouvernement Ligue-M5S. C’est vrai aussi que le rôle des « non politiciens » s’est imposé pour une série de raisons pratiques : la technicité des thèmes traités, la nécessité de parler aux partenaires avec un langage efficace et, enfin, l’urgence d’expliquer au binôme Salvini-Di Maio qu’il fallait accepter l’accord. Tout cela a créé une situation nouvelle, marquant l’échec de la ligne eurosceptique. La conviction reste qu’à la fin même l’Europe, stressée par l’affaire française et par le Brexit anglais, a préféré fermer cette querelle avec l’Italie, en renonçant à arriver à la rupture avec le gouvernement si détesté. Maintenant la question est de savoir comment la phase actuelle sera-t-elle gérée par les deux camarades de la majorité ? En effet, un paradoxe dangereux s’est créé : d’un côté, il y a la coalition encore très forte sur le plan électoral et qui se rapproche des 60 % de consensus ; de l’autre côté, il y a une sorte de suprastructure technique qui existe pour corriger la route des hommes politiques. Une asymétrie en résulte. Ceux qui ont la force politique ne sont pas capables d’imposer leurs décisions et ceux qui ont les instruments techniques doivent remplacer les politiciens à un niveau qui devient concrètement politique ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera, M. Franco « Une nouvelle phase qui modifie le poids et le rôle des deux vice-présidents du Conseil » : « Le compromis avec la Commission Européenne a renforcé le Palais Chigi et le Président du Conseil G. Conte. En même temps, il a terni le rôle et l’image des deux adjoints Di Maio et Salvini. La stratégie des deux principaux actionnaires du gouvernement s’est révélée, à long terme, myope et contreproductive. Un défi qui s’est révélé perdant. La manière avec laquelle Conte a nié toute possibilité de relais au Palais Chigi après les élections européennes décrète par ailleurs un défi clair. La stratégie des deux adjoints a fini par offrir le rôle de protagonistes aux techniciens du gouvernement. Et les deux réformes-clé du M5S et de la Ligue apparaissent encore très floues et incertaines ».

ARTICLE, Il Mattino, N. Santonastaso : « Entreprises du Sud trahies : ‘’Il manque une véritable relance ‘’ » : « Le premier effet de la loi de finances semble déjà écrit. Il s’agit de la coupe des investissements sur le Mezzogiorno. Cela concerne ce qui constituait le signal le plus attendu d’une prise en compte différente de cette zone qui s’attendait à une réserve de 34 % des dépenses annuelles de chaque ministère pour les entreprises du Sud. Ce quota a été mis en discussion par la révision des comptes du budget et l’accord avec l’UE réduira fatalement la disponibilité des ressources financières ainsi que celles programmées par Ferrovie dello Stato (Chemins de fer) et Anas (société italienne routes). Le message que le gouvernement a lancé au Sud est fortement négatif ».

ENTRETIEN d’Alfonso Bonafede (M5S), ministre de la Justice « Nous expliquerons aux citoyens la vérité sur le budget » (La Stampa) : « ‘’Je ne suis pas préoccupé par les manifestations dans les rues. À l’instar de ce que nous avons fait en Europe, nous expliquerons aux citoyens la vérité sur le sens et les contenus du budget, la vérité est bien différente par rapport à la narration manipulatrice du système médiatisé national. En réalité, grâce à nous, les citoyens ne sont plus la cinquième roue du carrosse. La photo de Salvini avec l’ultra du Milan AC ? Ce qui compte, c’est que Salvini soit à côté de nous dans la bataille contre l’illégalité, comme la loi anticorruption l’a démontré ».

ENTRETIEN de Vincenzo Boccia, président du patronat Confindustria « En misant uniquement sur la dépense, l’objectif de la croissance est voué à l’échec » (Il Messaggero) : « ‘’Même si elle est acceptée par Bruxelles, la loi de finances demeure très déséquilibrée. Le monde de l’entreprise demande des infrastructures et des normes pour la croissance pour créer de l’emploi. Le revenu de citoyenneté ne doit pas devenir de l’assistanat’’ »

ARTICLE, Corriere della Sera D. Martinano « Giorgetti menace la crise ‘’que le M5S dise oui à l’autonomie » : « C’est au siège de la Stampa Estera que le secrétaire d’Etat Giorgetti envoie un message à ses alliés de gouvernement ‘’l’esquisse d’autonomie de la Lombardie et de la Vénétie arrive au Conseil des ministres. Il s’agit pour nous des questions d’importance vitale pour le gouvernement. Comme nous votons le revenu de citoyenneté, nous nous attendons de leur part qu’ils votent cette loi’’. Or, des doutes persistent au sein des 5 Étoiles. Selon ces derniers, le texte n’est pas partagé par un grand nombre de ministres et il faudrait davantage de temps. Cette accélération voulue par la Ligue n’a pas été appréciée par les 5 Étoiles. La loi devra être adopté par majorité absolue par les deux chambres ».

ARTICLE Il Mattino M. Esposito « Un régionalisme différencié » : « Les présidents des régions concernées exultent. Or, au Sud, plusieurs voix s’élèvent. Par ailleurs, dans aucun article de la Constitution n’apparaît le principe que la richesse doit rester dans la région où celle-ci est produite. Toute la Constitution pousse pour un équilibre, pour une solidarité à l’égard de ‘’territoires avec une capacité fiscale par habitant plus faible’’, tout comme ‘’des niveaux essentiels des prestations concernant les droits civils et sociaux qui doivent être assurés sur tout le territoire national’’. Prétendre, comme l’a dit le président de la Vénétie Zaia (Ligue) que les 9/10e des impôts payés par les contribuables vénitiens restent en Vénétie n’a aucune référence constitutionnelle ».

ARTICLE, La Repubblica, P. Griseri : « La Commission a rejeté la LGV Lyon-Turin (TAV), mais Toninelli freine » : « La LGV Lyon-Turin (Tav) n’est pas profitable. L’indiscrétion de l’agence Bloomberg sur les résultats du travail de la commission coûts-bénéfices de Marco Ponti, n’est pas du tout inattendue. 5 des 6 membres nommés par le ministère des Transports étaient partisans du « non » et donc la possibilité qu’ils changent d’avis était plutôt théorique. Mais une heure et demie après, le ministre des Transports Danilo Toninelli a nié cette information, en soulignant que l’analyse coûts-bénéfices n’avait pas encore été finalisée. En outre, Toninelli a précisé qu’il avait promis de communiquer les résultats de l’analyse italienne de la commission à son homologue française Elisabeth Borne avant qu’elle ne soit rendue publique ».

ARTICLE Corriere della Sera C. Voltattorni « la Tav retoquée par l’analyse des coûts et des bénéfices, mais Toninelli dément » : « La révélation a été faite hier après-midi par l’agence Bloomberg ‘’la Tav n’est économiquement pas soutenable’’, selon des sources proches de la commission devant évaluer l’analyse coûts-bénéfices de l’œuvre. Le ministre des infrastructures Danilo Toninelli (M5S), pris de court, dément catégoriquement ‘’l’analyse n’a pas encore été complétée’’. Le mystère demeure ».

ENTRETIEN de Vincenzo Boccia, président du patronat Confindustria (Il Messaggero) : « ‘’Sur la Ligne Grande Vitesse Lyon-Turin (Tav), comme dit et répété par l’entreprenariat italien entier, est une œuvre utile et nécessaire afin de ne pas rester isolé des grands échanges commerciaux européens et internationaux. Nous ne pouvons pas renoncer à une infrastructure si stratégique dont les coûts sont partagés avec la France et l’Union Européenne’’ ».

ARTICLE, Il Mattino, E. Pucci : « Sénat, dissidents Cinq Étoiles prêts à quitter le groupe : marginalisés, stop à la confiance » : « Les dissidents du M5S ont discuté hier, au Sénat, de l’avertissement reçu par les dirigeants du Mouvement à propos de leur comportement sur le décret sécurité qui a créé ‘’ de l’embarras ‘’ au sein du M5S. Ce groupe des dissidents prendra en considération la possibilité de quitter le Mouvement et de ne plus voter la confiance au Parlement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Saxe : l'AfD donnée à 25 %.

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Allemagne. Saxe. Un sondage Insa en vue des élections pour le Parlement de Saxe de septembre 2019 donne l’AfD à 25 % (contre 9,7 % en 2014).

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

20/12/2018

Le Vlaams Belang amène un camion publicitaire devant le palais royal.

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Belgique. Le Vlaams Belang, seul parti à ne pas être consulté par le Roi, amène un camion publicitaire devant le palais royal.

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"Assez de théâtre politique. Laissez le peuple décider. Vlaams Belang." (photos de divers responsables politiques, parmi lesquels le Premier ministre sortant et le président de la N-VA.)

Flandre : la N-VA donnée à 30,2 % et le Vlaams Belang à 12 %.

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Belgique. Flandre. Un sondage donne la N-VA à 30,2 % en Flandre et le Vlaams Belang à 12 % :

https://www.7sur7.be/7s7/fr/41222/Pacte-migratoire/articl...

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(élections législatives de 2014 et sondage de décembre 2018. En Flandre)

N-VA : nationalistes flamands

CD&V : sociaux-chrétiens

Groen : écologistes

Vlaams Belang : nationalistes flamands

Open Vld : libéraux

Sp.a : socialistes

PvdA : gauche radicale

Andere : autres

Accord entre la N-VA, les socialistes et les libéraux afin de gouverner Anvers.

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Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le parti nationaliste flamand N-VA a conclu un accord avec les socialistes et les libéraux afin de gouverner la plus grande ville de Flandre. L’accord doit désormais être validé à l’intérieur des partis. [Lors des municipales de 2012, la N-VA avait mis fin à la domination des socialistes à Anvers et formé ensuite une coalition avec les sociaux-chrétiens et les libéraux.]

[La N-VA ne désire pas gouverner Anvers avec les nationalistes flamands du Vlaams Belang alors que les deux partis disposent ensemble de 29 sièges sur 55, soit une courte majorité.]

Durant la campagne pour les élections communales [municipales] d'octobre 2018, le dirigeant de la N-VA et bourgmestre [maire] d'Anvers Bart De Wever avait fait campagne contre le Vlaams Belang : "Une voix pour le Vlaams Belang est une voix pour la gauche." (Twitter).

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/10/17/anv...)

"Budget, les conditions de l’UE, l’Italie obtient le feu vert à un prix salé."

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Italie. Revue de presse.

Budget/UE : Unes - : « Voici comment j’ai convaincu les vice-présidents du Conseil » : ‘’nous ne pouvions pas nous permettre une procédure d’infraction. Je remercie le Président de la République’’ (Corriere della Sera), « Budget, les conditions de l’UE, l’Italie obtient le feu vert à un prix salé » (La Repubblica), « Le coût du budget : coupes et impôts » (La Stampa), « Budget, un ‘’oui’’ conditionnel à l’Italie » - ‘’Des coupes à hauteur de 9 milliards’’ (Sole 24 Ore), « L’UE donne son feu vert, coupes aux investissements » - ‘’Une clause de 2 milliards de garanties’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Le budget souverainiste écrit par Bruxelles » (Il Giornale).

ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil « J’ai expliqué aux partisans de la rigueur qu’un ‘’non’’ nous aurait tous mis en danger » : « ‘’Je devais rentrer en Italie avec un résultat important pour le pays : éviter la procédure d’infraction pour dette excessive. Je l’ai fait et je suis content pour mon pays. Je savais qu’il y avait des conditions techniques et politiques dont il fallait tenir compte dans l’intérêt de l’Italie. En regardant les choses rétrospectivement, je ne crois pas qu’une attitude moins conciliante nous aurait permis d’atteindre ces 2,4% que nous nous étions fixés. Avec l’Europe il faut dialoguer. Toujours. Mais il faut le faire sans renoncer à son propre programme politique et à ses objectifs. Les ‘’gilets jaunes’’ en France ont peut-être eu un poids pour l’obtention du ‘’oui’’ de l’UE, même s’il est difficile de le quantifier. J’ai évoqué explicitement la révolte en France au commissaire Moscovici. J’ai appelé personnellement Dombrovskis car j’ai compris qu’il fallait parler au chef du front de la rigueur : je ne pouvais pas permettre que la Commission se divise sur nous. J’ai convaincu Dombrovskis que la troisième économie de l’Europe ne pouvait pas finir sous procédure d’infraction : l’UE aussi serait entrée dans une spirale aux implications dangereuses Avec Di Maio et Salvini j’ai demandé et obtenu une ligne de communication plus attentive. Mes collègues souhaitent que j’aille plus souvent à la télévision. Mais une surexposition médiatisée ne serait pas cohérente avec mon caractère et cela ne marche pas toujours pour augmenter le consensus’’ ».

ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio « Déficit, coupes et clauses : voici les dures conditions européennes pour le ‘’oui’’ au budget » : « Devant le Sénat, Conte s’attribue le mérite du feu vert de Bruxelles. Les deux leaders et vice-présidents du Conseil, Di Maio et Salvini, étaient absents. Ce jeudi soir, une motion de confiance est prévue au Sénat. Les deux réformes-phare, la réforme sur les retraites et le revenu de citoyenneté débuteront plus tard, en avril. Afin de convaincre l’Union Européenne, Conte et Tria ont presque multiplié par deux les clauses de sauvegarde sur la TVA en 2020 et 2021. Une hypothèque sur l’avenir du pays. A la Commission, face aux faucons dirigés par Dombrovskis et Katainen, c’est finalement Juncker qui s’est imposé. La lettre de Conte avec les engagements formels prétendus par l’UE, a été fondamentale. Rome demeure sous observation spéciale ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Le cauchemar d’une loi de finances corrective et l’hypothèse d’un remaniement » : « C’est le ‘’troisième parti’’ de l’exécutif M5S-Ligue qui exulte : celui de la prudence et du dialogue, allant de Moavero Milanesi à Tria de Savona, à une très longue troupe de personnalités institutionnelles. En revanche, les deux leaders Di Maio (M5S) et Salvini (Ligue) auront la lourde tâche d’expliquer et de soutenir un budget qui risque de prévoir une série de ‘’nouveautés’’ dont ils ne sont pas totalement au courant. L’hypothèse d’un remaniement gouvernemental ressurgit, puisque ce serait le seul moyen de remplacer le ministre de l’Economie Tria (qui n’est pas très apprécié chez les 5 Etoiles) et changer quelques ministres comme celui des infrastructures Danilo Toninelli ou celle de la Santé, Giulia Grillo. » 

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore B. Romano « Le feu vert de Bruxelles conditionné au respect des engagements » : « Bruxelles a donné un feu vert à la fois politique, prudent et conditionné après des négociations très difficiles. Elle a aussi mis en relief le fait que le gouvernement a accepté de ‘’geler’’ 2 milliards d’euros de dépenses comme garantie face à un éventuel dérapage des comptes publics ».

COMMENTAIRE La Stampa C. Cottarelli « Les dangers sur les comptes publics ont augmenté » : « Le budget ne prévoit rien pour la croissance et pour les comptes publics. Le ‘’gouvernement du changement’’ n’a rien changé au status quo de l’Italie. Les grands perdants institutionnels ont été, d’une part, la transparence du processus d’adoption de la loi de finances pour le Parlement et d’autre part, la crédibilité des règles européennes, encore insuffisantes à pousser un pays fortement endetté à réduire sa dette publique ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Mattarella : ‘’l’Europe n’est pas une contrainte extérieure mais un multiplicateur de notre influence internationale’’ » : « La nouvelle officielle du feu vert européen a été saluée au Quirinal avec ‘’soulagement’’. Lors de cérémonie d’hier au Quirinal, le Président Mattarella a considéré ‘’très positivement le choix du gouvernement d’entamer un dialogue constructif avec l’UE’’. Et sa défense de la démocratie représentative a été bien claire contre les projets des 5 Etoiles pour un tournant radical à une démocratie directe ou du Web : ‘’le Parlement a un rôle central dans la démocratie dessinée par la Constitution’’ ».

RETROSCENA (Coulisses) La Stampa I. Lombardo « L’activisme de Conte irrite Salvini : ‘’l’Europe demeure notre ennemi’’ » : « La bataille n’est pas finie. L’équipe de communication du leader de la Ligue est prête à lancer une campagne pour compenser les concessions que Salvini attribue à Conte. Personne au sein de la Ligue ne cache des difficultés dans les relations, ni la conviction que l’activisme de Conte est un prélude d’une volonté de défier Salvini, obscurcissant un Di Maio en déclin ».

EDITORIAL Il Messaggero P. Balduzzi « Une occasion perdue pour un sursaut » : « Malgré des éléments positifs, les criticités demeurent, tout comme le risque d’une procédure d’infraction. La réforme des retraites prévue par la loi de finances creuse ultérieurement l’écart entre les bénéficiaires d’un Etat social et les générations complètement ignorées par ce dernier ».

ARTICLE Corriere della Sera A. Baccaro « L’adieu du chef de cabinet de Tria : une campagne contre moi » : « Roberto Garofoli, magistrat et chef de cabinet du ministère de l’Economie depuis 2011, a présenté sa démission. Il retournera au Conseil d’Etat. Garofoli a déploré une campagne d’attaques contre sa personne. Il n’a pas seulement évoqué les attaques des 5 Etoiles (outre les frictions de ces derniers jours avec Conte) mais aussi les différences avec M. Renzi au retard des 80 euros dans la feuille de paie : un retard qui lui avait injustement été imputé ».

ARTICLE, La Repubblica I. Diamanti « La Ligue creuse son écart avec le M5S. Un écart désormais de 7 points » : « Neuf mois se sont désormais écoulés depuis les dernières élections politiques du 4 mars et six depuis la formation du nouveau gouvernement. Le changement le plus significatif concerne les rapports de force entre les deux partis du gouvernement, qui sont pratiquement inversés. La Ligue a depuis augmenté de 14,8%, passant à 32,2%. En revanche le M5S a perdu en neuf mois 7 points de pourcentage, allant désormais à hauteur de 25,7%. Des partis de l’opposition, c’est surtout Forza Italia qui paie le prix fort (-4,9%), alors que les pertes du PD sont contenues (-1,2%). De ces récents sondage, Matteo Salvini en sort comme le représentant des peurs des Italiens ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Belgique : le Roi consulte les partis, mais pas le Vlaams Belang.

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Belgique. Le Roi tient en suspens la démission que lui a remis le Premier ministre et consulte l’ensemble des partis politiques à l’exception du Vlaams Belang.

19/12/2018

Suède : le festival réservé aux femmes est considéré comme discriminatoire.

Suède. L’agence gouvernementale chargée de combattre les inégalités estime que le festival qui s’est déroulé en août 2018 à Göteborg et qui était réservé aux femmes est une discrimination envers les hommes. Cet avis n’est pas contraignant pour le gouvernemeent et une réprimande publique sera la seule sanction que recevront les organisateurs de ce festival.

(http://www.bvoltaire.fr/en-suede-on-en-est-la-un-festival...)

"Budget, l’accord avec Bruxelles trouvé."

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Italie. Revue de presse.

Budget/UE : Unes - : « Accord avec l’Europe sur le budget » - ‘’appel téléphonique entre Conte et Dombrovskis’’ (Corriere della Sera), « Budget, accord avec Bruxelles » - ‘’La procédure d’infraction évitée’’ (La Repubblica), « Budget, l’accord avec l’UE à un pas » (La Stampa), « Budget, l’accord avec Bruxelles trouvé » (Sole 24 Ore, Il Messaggero, Il Mattino, Avvenire), « L’apocalypse reportée » (Fatto Quotidiano).

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito : « Loi dangereuse, Italie humiliée » : « Le leader de la Ligue, Matteo Salvini, et son camarade Di Maio ont perdu le combat contre l’Union européenne après deux mois d’orgueil nationaliste. Ce ballet effronté a eu un seul résultat : l’humiliation de l’Italie. Le gouvernement Ligue-M5S a dû accepter une issue sans précédent : la loi de finances a été écrite par la Commission de Bruxelles sous sa dictée. On évite peut-être la procédure d’infraction, mais le monitoring de Bruxelles reste. La fiction sera bientôt révélée et obligera encore une fois le gouvernement à revoir ses comptes. Mais surtout, il n'existe pas de projet pour le pays, les investissements sont à zéro et le changement n’existe pas. Dans le revenu de citoyenneté et dans le quota 100 pour les retraites, il n’y a rien de populaire mais plutôt beaucoup de démagogie et d’intérêt électoraliste. Le Parlement a été écarté et réduit à un véritable exécutant de décisions prises ailleurs. La loi de finances, donc, n’est pas seulement dangereuse et inutile mais marque aussi la défaite d’une classe dirigeante. Une classe dirigeante qui se respecte et agit sur le long terme dans les intérêts du pays. Cette loi de finances, au contraire, satisfait un besoin immédiat d’une partie de la population, sans en éliminer les causes. L’Italie accepte un déclassement de ses attentes et confond les exigences des citoyens avec un plan de développement global. D’ailleurs, quand la classe dirigeante vient à manquer, les réponses aux citoyens-électeurs sont uniquement des satisfactions brèves et sans avenir. Jamais l’Italie n’a été comme ça, les gouvernements et les majorités provisoires ont toujours tenu compte des indications des membres les plus compétents. Ce gouvernement soustrait l’avenir pour tenter de se protéger dans un présent qui ne peut pas durer. C’est l’acceptation d’un déclin qui ne concerne pas seulement la politique ».

ÉDITORIAL La Stampa M. Zatterin « Un armistice dicté par la peur » : « À la fin, c’est la peur qui l’emporte. Préoccupés par la possibilité d’alimenter la colère eurosceptique et souverainiste du gouvernement M5S-Ligue, à 5 mois des élections européennes avec des risques de turbulences sur les marchés, les techniciens de la Commission Européenne sont enclins à ne pas retoquer le budget italien. Fermer les yeux sur les 3 milliards de déficit excessif constitue la solution la moins douloureuse. Et par crainte d’une tempête, les deux leaders Di Maio et Salvini sont passés du « on s’en fiche » à une coupe de 7 milliards d’euros dans le budget. Un sacrifice important : les deux réformes-phare (revenu de citoyenneté et réforme des retraites) apparaissent désormais très diluées par rapport à celles qui étaient promises ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Satisfaction de Conte et de Mattarella en attente du feu vert définitif de l’UE » : « La nouvelle d’un accord ‘’technique’’ par la Commission est le tournant auquel s’attendait le Quirinal : la diplomatie du chef de l’Etat aura sans doute pesé de tout son poids, non seulement en Italie mais aussi en Europe. L’ancienne participation au sein des populaires européens de Mattarella et de Juncker a sans doute aidé la discussion. Il y a eu aussi un jeu d’équipe, une collaboration institutionnelle entre le Quirinal et le Palais Chigi, outre le ministère de l’Economie. C’est un autre chapitre qui s’ouvre pour l’exécutif : celui de l’efficacité du budget du point de vue économique et du consensus politique. Mais cela ne concerne plus Mattarella ».

RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero M. Conti « L’axe entre Conte et Moscovici et les dernières frictions avec Tria (Indépendant) » : « Le ministère de l’Economie salue l’accord. Au Palais Chigi, en revanche, on s’irrite. Le dernier bras-de-fer entre les deux palais a eu lieu hier soir, quand l’annonce de l’accord avec Bruxelles est sortie des bureaux du ministère de G. Tria. Ce qui a été perçu au Palais Chigi comme une volonté de vouloir s’en attribuer le mérite. Alors que le Palais Chigi accuse le ministre de l’Economie d’avoir cédé sur toute la ligne lors des négociations avec la Commission. L’accord sera communiqué aujourd’hui par Conte au Sénat, une fois que la Commission Européenne aura levé ses réserves. Ce sera ensuite la course contre la montre pour adopter le texte avant Noël ».

ARTICLE La Stampa M. Sorgi « Un budget désormais retardataire pour le Sénat » : « La présentation désormais proche des textes sur lesquels le Sénat devra rapidement se prononcer, sans avoir un délai raisonnable pour en discuter, ne mettra pas fin aux protestations des oppositions pour une méthode, jamais vue auparavant, avec laquelle le budget sera adopté ».

ENTRETIEN d’Armando Siri (Ligue), ministre adjoint aux infrastructures « Nous ne sommes pas des amateurs. Maintenant le marathon au Parlement pour tout boucler d’ici la fin de l’année » (Corriere della Sera) : « ‘’On a voulu nous décrire comme des amateurs. Le président du Conseil a été un négociateur efficace, il a défendu les intérêts du peuple italien devant ses partenaires européens, avec grande compétence et conviction. Il a toujours montré une grande cohérence dans le cadre des engagements prévus par le contrat de gouvernement. Il n’y aura pas le phénomène des ‘’gilets jaunes’’ en Italie : cela grâce au travail de ce gouvernement qui s’est chargé de protéger dès le début les classes les plus démunies du pays’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « Rome, militaires pour boucher les nids de poule. Mais le blitz du M5S est bloqué » : « Ce ne sera pas à l’armée de reboucher les nids de poule à Rome. La ministre de la Défense Trenta n’a pas donné son accord à cette opération, définie comme absurde. Cela s’explique également par la révolte de ‘’ses ‘’ militaires, parce qu’il n’existe pas d’état d’urgence ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/12/2018

Joyeuse fête de Noël du PVV.

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Pays-Bas.

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"Joyeuse fête de Noël. PVV."

"Pour l’UE ce n’est pas suffisant : encore 3 milliards d’économies."

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Italie. Revue de presse.

Budget/UE : Unes - : « Négociations sur 3 milliards » - Juncker : le dialogue va de l’avant. Salvini : non à des traitements de faveur pour certains et pas pour d’autres’’ (Corriere della Sera), « L’UE critique les chiffres du gouvernement » :  ‘’Ces coupes ne sont pas crédibles’’ (La Repubblica), « Budget, Conte dans l’étau des deux vice-présidents » - ‘’Salvini et Di Maio ne sont pas disposés à d’autres sacrifices’’ (La Stampa), « L’Europe demande d’ultérieures garanties » (Il Messaggero, Il Mattino).

ARTICLE Corriere della Sera F. Fubini « Pour l’UE ce n’est pas suffisant : encore 3 milliards d’économies » : « Selon Bruxelles, la dernière proposition envoyée par le gouvernement italien contient trop de recettes qui ne produisent des recettes que pour une année seulement comme la vente de biens publics ou la taxe sur les voitures polluantes. La Commission Européenne demande des mesures structurelles, portant sur 2,5 à 3 milliards d’euros. Derrière les mots de circonstances sur un dialogue qui ‘’va de l’avant’’, la frustration à Bruxelles hier était évidente. Le ministre des Affaires Etrangères (et ancien haut fonctionnaire de la Commission) Moavero a déjà rencontré J-C Juncker à 6 reprises pour jouer le rôle de relai entre Rome et Bruxelles. Il est singulier que le gouvernement promette de contenir le déficit et la dette en prévoyant une hausse importante de la TVA et des taxes à hauteur de 20 milliards. Personne ne croit à Bruxelles que le M5S ou la Ligue soient disposés à imposer aux Italiens de tels sacrifices, surtout après avoir promis l’inverse ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « L’UE demande des éclaircissements sur 3 milliards mais pour Conte l’entente est à un pas » : « Des rabotages sur la réforme des retraites et le revenu citoyen sont possibles, mais les deux leaders Di Maio et Salvini sont convaincus qu’à la fin la Commission finira par céder afin d’éviter que l’Italie ne finisse sous la procédure d’infraction. Ce qui déclencherait une campagne contre l’Europe et qui pourrait contaminer d’autres pays, la France en première ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Salvini entre l’emphase et les pièges » : « L’emphase avec laquelle Salvini a répondu au compromis de la loi de finances, dont le texte définitif manque encore, a beaucoup frappé. Le ministre de l’intérieur s’est déclaré très satisfait et il a même affirmé que beaucoup d’autres pays suivront l’exemple de l’Italie. Le chef de la Ligue n’est pas naïf. S’il parle comme ça, connaissant bien la réalité, c’est-à-dire la capitulation de la rhétorique souverainiste aux raisons de l’Union, c’est sûrement parce qu’il est préoccupé. L’emphase, en politique, est toujours le symptôme d’une personne qui est en train de perdre l’équilibre, peut-être parce qu’il ne supporte pas le poids de l’ambition. Il y a peu de doutes que le gouvernement Ligue-M5S soit arrivé à la fin de son parcours, juste après avoir échoué à proposer une politique économique alternative ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le dialogue du Quirinal avec Juncker » : « Salvini et Di Maio obtiennent un point : c’est la date. En avril, tout sera prêt pour donner le coup d’envoi aux deux réformes-phares sur lesquelles sera basée toute la campagne électorale. Mais est-on sûr que le résultat électoral sera déterminé par les classes les plus démunies ou les bénéficiaires d’une retraite anticipée ? »

EDITORIAL La Stampa « Un Parlement qui risque d’être sans importance » : « Les mille élus de mars dernier devront approuver une loi de finances les yeux fermés, sans pouvoir la discuter ; sans même pouvoir jeter un coup d’œil. Ils n’en auront pas la possibilité car le budget 2019 doit être adopté d’ici la fin de décembre sinon l’Italie tomberait dans les limbes de l’exercice provisoire et peut-être dans le chaos des marchés financiers. Il manque encore 13 jours et le texte n’est pas encore parvenu au Sénat car il est encore évalué par Bruxelles. Malgré les souverainistes au pouvoir, nous pourrions devenir paradoxalement un pays à souveraineté limitée ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Breda « Le Quirinal et les élections européennes : ‘’non à un obstructionnisme, éviter la paralysie » : « Selon le Chef de l’Etat S. Mattarella, ‘’l’unilatéralisme (donc le souverainisme) a l’illusion de pouvoir vivre dans un isolement splendide, en l’absence de règles et en affirmant des intérêts exclusifs’’. Mattarella reconnaît que l’architecture institutionnelle et fonctionnelle de l’UE nécessite d’améliorations, d’adaptations, de mesures complémentaires dans lesquels l’Italie veut continuer à avoir un rôle majeur. Il est important que les positions rigides (telles que celles du groupe de Visegrad ou de ses imitateurs ?) ne s’imposent pas, ces derniers étant uniquement unis par une attitude d’obstructionnisme qui ne génère que la paralysie ».

ARTICLE, Il Messaggero A. Gentili « La Chambre vote mais il y a un pacte pour reporter la décision » : « Au moment où les négociations avec Bruxelles vont de l’avant, les leaders du M5S et de la Ligue ont fait une sorte de miracle afin d’éviter de se diviser aussi sur l’adoption du ‘’migration compact’’, relançant la balle du côté du gouvernement et reportant de fait toute décision. Les deux partis préparent une motion remettant le dossier à Conte pour que ‘’le gouvernement évalue toutes les conditions pour signer l’accord’’ et demandant ainsi au Président du Conseil d’en discuter d’abord devant la Chambre ».

ARTICLE La Stampa F. Amabile « Avec le décret sécurité, il y aura 140 000 irréguliers de plus » : « C’est le rapport de l’ISPI (Institut pour les Etudes de politique internationale) qui donne ces chiffres, qui sont présentées comme les effets du décret sécurité adopté par le gouvernement en octobre dernier. Une partie de cette hausse, environ 25 000, se retrouvent sans aucun papier. Mais l’augmentation la plus importante sera enregistrée d’ici la fin 2020. Il y a différents cas : la fin de la protection de ceux qui sont arrivés en Italie et qui ont fait une demande d’asile et la fin des tutelles pour ceux qui sont titulaires de la protection humanitaire mais qui ne pourront pas demander le renouvellement, devenant ainsi des irréguliers ».

Ligne grande vitesse Lyon-Turin (TAV) : ENTRETIEN de Massimo Garavaglia (Ligue), ministre adjoint de l’Intérieur « La dépense a été orientée sur les investissements et quelque chose bouge aussi sur la ligne Lyon-Turin (Tav) » (Il Messaggero: « Entre la Ligue et le M5S il y a des sensibilités différentes, notamment sur l’approche des thématiques environnementales et industrielles. Il est toutefois important de trouver une synthèse entre les deux ministères de l’industrie et de l’environnement. Pour nous, le PIB a une importance vitale. La Confindustria est préoccupé par le blocus des grandes œuvres. Il y a quelque chose qui bouge, lentement. On l’a vu pour le gazoduc Tap, sur le troisième tunnel pour Gênes et nous misons sur le fait qu’aussi sur la ligne grande vitesse Lyon-Turin les bénéfices prélaveront sur les coûts ».

ARTICLE, La Repubblica, P. Griseri : « LGV Lyon-Turin (TAV), le PD demande de dissoudre la commission » : « Affrontement après les révélations sur les positions des membres de la commission de la ligne haute vitesse Lyon-Turin (Tav), dont 5 des 6 membres étaient déjà défavorables à la poursuite des travaux. Le PD a demandé de dissoudre cette commission, qui n’est pas du tout impartiale et des doutes ont été exprimés également par le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia ».

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ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori : « Bardella et Le Pen, la droite joue le joker italien » : « Etoile montante de l’ancien Front national, maintenant Rassemblement National, Jordan Bardella, 23 ans, sera tête de liste du parti aux prochaines élections européennes. Le fait d’avoir une mère italienne s’est révélé être un bon atout, pour l’importance de ses origines et donc la connaissance d’un pays, l’Italie, qui est devenu le modèle à imiter pour les souverainistes français ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La poste allemande discrimine les députés de l’AfD.

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Allemagne. La poste allemande envoie aux députés fédéraux un calendrier de l’Avent avec des pralines. Cependant, les 92 députés de l’AfD et les 2 députés ex-AfD ne les reçoivent pas. Interrogée par un organe de presse patriotique, la Poste a répondu qu’elle est désormais une entreprise privée et décide ce qu’elle désire faire.

Politicien de l'année 2018 : Geert Wilders arrive deuxième.

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Pays-Bas. Geert Wilders est arrivé deuxième pour le titre de politicien de l'année 2018 de l'émission télévisée Eenvandaag. Le gagnant est un libéral de droite (VVD).

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/17/gee...)