07/02/2019
Hans Smolders, ancien chauffeur de Pim Fortuyn, sur les listes du Forum voor Democratie.
Pays-Bas. Hans Smolders sera dernier de la liste du Forum voor Démocratie dans la province du Brabant du Nord lors des élections provinciales du 20 mars 2019.
[Le président du Forum voor Démocratie Thierry Baudet avait soutenu Hans Smolders lors des élections municipales de 2018 à Tilbourg.]
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/04/11/la-...)
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Italie : les leaders du centre-droit à Pescara.
Italie. Unis pour gagner : les dirigeants du centre-droit à Pescara en vue des élections régionales du 10 février 2019 dans les Abruzzes : Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d’Italie), le candidat du centre-droit au poste de président de la région des Abruzzes Marco Marsilio (Frères d’Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia).
21:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le ministère des Affaires Etrangères français a officiellement protesté contre la visite de Di Maio et Di Battista à Paris pour rencontrer les leaders des gilets jaunes."
Italie. Revue de presse.
Italie/Prévisions de croissance de la Commission Européenne et du FMI : « Bruxelles : l’Italie ralentit » - ‘’L’Europe revoit à la baisse les prévisions de croissance’’ (Corriere della Sera), « FMI et UE, l’Italie encore retoquée » (La Repubblica), « L’UE aussi revoit à la baisse les prévisions de croissance » - ‘’Boccia : il est temps d’agir’’ (Sole 24 Ore), « PIB à pic, une loi de finances rectificative probable » - ‘’Le FMI critique le revenu citoyen et la réforme des retraites » (Il Messaggero), « Le spectre de la croissance zéro » (Il Mattino), « Le couperet de l’UE et du FMI » (Avvenire), « ‘’L’Italie n’aura plus de croissance » (Il Giornale).
Ligne Lyon-Turin : « TAV et gilets jaunes, Paris prêt à la rupture » - ‘’La France critique l’analyse et fustige l’ingérence répétée des 5 Etoiles’’ (La Stampa), « M5S : ‘’pas de Tav ou ce sera la crise’’ » - ‘’Salvini contre les 5 Etoiles’’ (Repubblica).
RETROSCENA (coulisses) « La possibilité d’une loi de finances rectificatrice à hauteur de 9 milliards » : « Le ministère de l’Economie et le Palais Chigi démentent toute intervention budgétaire face au ralentissement de l’économie. Toutefois, la préoccupation d’une éventuelle coupe de ressources pour les deux mesures-phares (revenu de citoyenneté et réforme des retraites) augmente. Au Quirinal, on craint un isolement de l’Italie en Europe alors que l’augmentation du déficit inquiète les marchés. L’Italie risque de devenir le modèle à ne pas suivre en Europe, et plusieurs partis utiliseront ce raisonnement pour éviter des dérives souverainistes et populistes ».»
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Du nouveau budget, on en discute qu’en juin » : « Les prévisions de croissance de la Commission Européenne et du FMI partagent les préoccupations et le même pessimisme sur la vulnérabilité de l’Italie et sur la possibilité d’une nouvelle crise des marchés. L’année 2019 ne sera pas du tout ‘’ une très belle année ‘’, comme l’avait dit le président du Conseil Conte et le gouvernement devra donc resserrer son budget suite aux prévisions de Bruxelles d’une baisse de la croissance qui ne devrait atteindre que 0,2 %. Les deux récentes réformes du gouvernement, le revenu de citoyenneté et le quota 100 pour les retraites, sur lesquelles les alliés de la Ligue et du M5S ont tout parié, pourraient coûter beaucoup plus cher au pays que prévu et ne pas avoir l’effet escompté ».
Ligne Lyon-Turin (TAV). RETROSCENA (coulisses), Corriere della Sera, M. Imarisio « Les grands de la Ligue se dévoilent. Au ministère de Toninelli, le blitz sur le dossier est lancé » - « Mardi, le dossier donné à l’Ambassadeur « Ils ont attendu que l’on parte, puis ils n’ont pas répondu » : « Matteo Salvini et ses hommes ont été frappés par la manière dont la célèbre analyse coûts-avantages du TGV a été envoyée à Paris. Dans l’après-midi, un fonctionnaire a appelé un membre de la Ligue au ministère des Infrastructures. Il dit qu'il avait vu l'Ambassadeur de France entrer dans le bureau du chef du cabinet du ministre, accompagné de son assistant. Le personnel de la Ligue appelle régulièrement Toninelli et ses assistants, mais tous les téléphones sont muets, personne ne répond. A 18 heures, ils apprennent par les agences de presse que les quatre-vingts pages de l'analyse coûts-avantages ont été remises en version papier au représentant de la France en Italie. « Comme d'habitude, ils ont attendu que nous l'apprenions, ils ne nous ont pas répondu et seulement après avoir vu nos appels téléphoniques, ils ont décidé de faire une déclaration à l’Ansa ». Il semble que ce soit une situation qui se répète souvent. Après chaque annonce de Toninelli, après chaque décision unilatérale, un champ magnétique est créé sur le ministère qui empêche l'activation des téléphones ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Franco « Sur la LGV : court-circuit inquiétant » : « C’est une procédure étonnante qui ajoute de la confusion à la confusion. Mais évidemment, la manœuvre de l’exécutif Ligue-M5S aggrave les choses. Et il évoque des scénarios sur la possibilité d'adopter à l'automne n'importe quelle loi budgétaire ».
RETROSCENA Il Messaggero F. Pierantozzi « L’Elysée tente de maintenir ouvert le dialogue et mise sur la médiation de Bruxelles » « La ministre française Elisabeth Borne se dit confiante sur la réalisation de la liaison ferroviaire TAV. Des sources indiquent que la ministre ne s’éloignera pas de la position européenne : les chiffres ne seront pas critiqués mais plutôt la méthodologie, celle utilisée pouvant ‘’modifier complètement les résultats mais aussi le retourner complètement’’. Du coup, ce sont les prémisses de l’analyse qui seront dans le viseur des Français et des techniciens européens. Bruxelles établira les bons paramètres qu’il faudra considérer ».
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin, M. Tropeano : « LGV (TAV), les doutes de Paris sur l’analyse italienne » : « Le dossier de 80 pages avec l’analyse coûts-bénéfices de la Liaison Lyon-Turin (Tav) a été remis à la France mais à ce jour il n’y a pas eu de réactions officielles, mais des sources fiables ont filtré les doutes du gouvernement français sur les paramètres choisis par la commission d’évaluation dirigée par Marco Ponti. Selon les sources françaises, les raisons du ‘’ non à la Tav ‘’ de l’Italie seraient basées sur l’incidence des coûts négatifs imputés à la non perception des taxes sur l’essence ainsi que des péages autoroutiers, qui aurait la valeur de 6 milliards de pertes pour les deux États. Mais les sources françaises soulignent aussi la nécessité de tenir compte, dans les effets positifs de ce projet, la réduction des émissions de CO2, la baisse des accidents routiers ainsi que des embouteillages, raisons qui ont poussé l’Union européenne à financer les travaux de cette ligne ferroviaire avec 3,4 milliards d’euros. Mais, pour le moment, il n’y a encore rien d’officiel ».
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, M. Franchi « TAV, conflit sur l’analyse : la perte de 7 milliards » – « Le dossier coûts-bénéfices qui rejette l’ouvrage est livré à la France et à l’UE. Salvini furieux : « je ne l’ai jamais vu » » : « La gestion délabrée de l’analyse coûts-bénéfices de la LGV entre la main du ministre Toninelli provoque désormais une guerre quotidienne entre la Ligue et M5S. Hier, le dossier a été confié à la représentation de l’UE en Italie, après avoir été donné à l’Ambassadeur Christian Masset. « Pourquoi des chiffres qui concernent le futur des Italiens sont d’abord connus par Paris plutôt que par Rome ? » affirme Matteo Salvini. Toninelli assure que l’analyse sera publiée la semaine prochaine, pour donner du temps à la France et à l’UE d’évaluer les chiffres, et qu’une rencontre sera fixée par la suite. La Ligue a décidé de contester directement les chiffres de l’analyse. Le dossier de la Tav montrerait le même déséquilibre négatif entre les coûts et les avantages, même s'il s'agit d'une entité de moindre importance ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Di Maio et Salvini en désaccord sur la LGV » : « Un chaos qui risque de compromettre encore plus les rapports avec la France. Le porte-parole du Gouvernement, Benjamin Griveaux, envoie un message aux vice-premiers ministres italiens que Paris ne peut pas passer du temps à « commenter leurs petites phrases ». Le mérite de l’attaque est que la LGV est un « projet important pour les deux pays » et comme l’Italie est en récession, il devrait être encouragé. La rencontre entre Di Maio et les représentants des gilets jaunes est une provocation pour la porte-parole du Quai d'Orsay : « M. Di Maio doit veiller à ne pas nuire, par ses interventions répétées, à nos relations bilatérales ».
M5S/’’Gilets jaunes’’ : ARTICLE Repubblica A. Ginori « Incident diplomatique. La colère française : ‘’provocation des 5 étoiles chez les gilets jaunes’’ » - « L’initiative de Di Maio a été définie d’inacceptable par le ministère des Affaires étrangères français. Et les rebelles français se divisent sur le blitz M5S » : « Nouvel incident diplomatique avec la France après le blitz de Di Maio chez les gilets jaunes. Le Drian, il y a seulement quelques jours avait réitéré l’irritation de la France face à l’escalade de sortie contre Paris de la part du gouvernement italien. Et tandis que Di Maio rencontrait Chalençon, Toninelli remettait l’analyse TAV à l’Ambassadeur français. C’est une des nombreuses contradictions de ce gouvernement qui, sur de nombreux dossiers, a besoin de la collaboration de Paris. La rencontre avec Chalençon s’est déroulée à l’insu de la tête de liste Levavasseur qui, hier, a exclu toute alliance. »
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, L. Martinelli : « La France : ‘’ Stop aux ingérences de Rome ‘’. On ne sait même pas si la rencontre des industriels aura lieu » : « Le ministère des Affaires Etrangères français a officiellement protesté contre la visite de Di Maio et Di Battista à Paris pour rencontrer les leaders des gilets jaunes. Le porte-parole du ministère a déclaré que cette mission inattendue était une provocation inacceptable à l’égard d’un pays voisin et ami. La France pourrait être prête à une rupture et a fustigé l’ingérence répétée des 5 Étoiles. Un nouvel affrontement s’est ouvert à l’horizon : la rencontre des industriels à Paris, entre les dirigeants de la Confindustria et de son homologue français, le Medef, prévue pour la fin du mois de février, pourrait ne pas avoir lieu. Aucun ministre italien n’a accepté, jusqu’à maintenant, d’accompagner les industriels à Paris et la Confindustria est en train de chercher le soutien du Quirinal pour faire pression sur le gouvernement. La mission de Di Maio et Di Battista donc, a été totalement inutile ».
Élections aux Abruzzes : ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, président de Forza Italia, « La Ligue sans nous aux élections ? Je ne pense pas qu’ils veuillent se suicider » F. Verderami (Corriere della Sera) : « Dans les Abruzzes comme dans toutes les régions et villes italiennes, le centre-droite est uni. La coalition unie est dans le cœur des Italiens et je la considère comme le futur des Italiens et de l’Italie. De cette alliance, Forza Italia représente une part essentielle. Je pense que les régions, l’Italie, l’Europe ont besoin, surtout aujourd’hui avec les graves dangers d’une saison difficile, d’une force libérale robuste qui garantisse un futur de vrais et concrets changements. Je connais non seulement la loyauté mais aussi l'intelligence politique de Salvini. Je ne pense pas que le fait de faire partie de ce gouvernement apportera beaucoup de soutien à la Ligue. Je ne pense pas que les alliances régionales puissent durer ».
(Traduction : ambassade de France)
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Interview de Christophe Chalençon à propos de la rencontre avec Luigi Di Maio.
France et Italie. Interview par RT de Christophe Chalençon, gilet jaune et porte-parole de la liste RIC, à propos de la rencontre avec le vice-Premier ministre italien Luigi Di Maio (M5S) :
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Les Démocrates suédois donnés à 21 %.
Suède. Un sondage Novus donne les Démocrates suédois [patriotes] deuxième parti de Suède à 21 %, derrières les sociaux-démocrates donnés à 29 %. Les conservateurs sont donnés à 18 %.
11:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2019
L'AfD porte plainte contre l’Office de protection de la Constitution.
Allemagne. L’AfD porte plainte, auprès du tribunal administratif de Cologne, contre l’Office de protection de la Constitution en vue de lui interdire de continuer à désigner l’AfD en tant que « cas à examiner ». Le parti estime que cette désignation le stigmatise.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/25/l-a...)
22:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La rencontre de "gilets jaunes" avec l’Italien Di Maio crée des tensions autour de la liste RIC."
France et Italie. La rencontre de « gilets jaunes » avec le vice-Premier ministre italien Di Maio (M5S) crée des tensions autour de la liste RIC :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/02/06/la-re...
18:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : sondage pour les élections européennes.
Italie. Un sondage Noto en vue des élections européennes donne la Ligue à 33 %, le M5S à 24 % et Frères d’Italie à 5 %.
Le Parti Démocrate [centre-gauche] est donné à 19 % et Forza Italia de Silvio Berlusconi à 9 %.
18:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Nomination de Paolo Savona à la Consob."
Italie. Revue de presse.
[Paolo Savona avait été refusé en mai 2018 en tant que ministre de l'Économie et des Finances par le président de la République, ce qui avait conduit dans un premier temps à l'échec de la formation du gouvernement.]
Presse écrite :
Nomination de P. Savona à la tête de la Consob : « Consob, Savona devient une affaire » - ‘’Les oppositions contre cette nomination pour ‘’incompatibilité’’ (Corriere della Sera), « Polémiques sur Savona à la tête de Consob » - (La Repubblica), « Savona nommé à la Consob » - ‘’Tim et les banques seront ses premiers dossiers’’ (Sole 24 Ore), « Consob : Savona, 82 ans, nommé pour 7 ans et le Quirinal ne fait pas d’objections » (Il Fatto Quotidiano).
Ligne Lyon-Turin : « Le verdict de l’Italie : non à la TAV » (Il Messaggero), « Toninelli remet à la France un avis très négatif » - ‘’une perte à hauteur de 7 mlds’’ (La Stampa), « TAV, le dossier qui retoque la liaison remis à la France » (Il Mattino).
Journaux télévisés : Les journaux télévisés traitent principalement de l’affaire Diciotti et de la nomination de P. Savona à la Consob. Quelques JT ouvrent également sur la ligne grande vitesse Lyon-Turin ainsi que sur le vote de confiance du décret-loi pour la simplification.
Réseaux sociaux : Les réseaux sociaux traitent principalement de la rencontre, hier à Paris, entre Di Maio et certains gilets jaunes ainsi que de la décision du commissaire de l’autorité anticorruption de quitter ses fonctions. Les réseaux commentent également la décision de la justice italienne de classer sans suite l’enquête qui portait sur les conditions de l’arrestation de C. Battisti et la présence des Ministres Salvini et Bonafede à l’aéroport. Sur Twitter, les hashtags #M5S, #GiletsJaunes et #Battisti sont parmi les plus actifs en ce moment, ainsi que #Salvini et #Bonafede.
Articles de Presse
Nomination de P. Savona à la tête de Consob. ARTICLE, La Stampa P. Baroni « Savona à Consob, l’intérim des Affaires Européennes à Conte » : « Après 4 mois d’impasse et de négociations, le gouvernement a choisi l’économiste sarde, âgé de 82 ans, bien connu pour ses positions eurosceptiques. Il remplacera M. Nava, qui avait démissionné après les violentes pressions du M5S. Les oppositions s’insurgent, notamment le PD qui parle de nomination ‘’illégitime’’. »
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Polémiques pour Savona à la Consob. Et maintenant la Ligue veut la direction de l’Inps » : « La nomination de Paolo Savona, ministre italien chargé des affaires européennes, économiste eurosceptique, à la tête de la Consob (commission nationale pour les sociétés et la bourse) a aussitôt suscité beaucoup de polémiques. L’opposition s’est opposée à cette nomination pour ‘’incompatibilité’’ et il y a eu des divisions au sein du gouvernement sur les prochaines nominations, dont celle du directeur de l’institut de prévoyance sociale l’Inps. Mais le choix de Paolo Savona doit cependant encore être validé par les Commissions des finances du Parlement, puis par la Cour des comptes, et enfin par le Président de la République Mattarella ».
COMMENTAIRE La Stampa M. Zatterin « La facture ‘’euro’’ de la chaise vide » : « Depuis hier, l’Italie n’a plus de ministre pour les Affaires Européennes. En réalité, elle n’en a jamais eu, puisque personne à Bruxelles n’a eu le plaisir de rencontrer Savona. Qu’on l’aime ou pas, l’Union Européenne ne peut pas rester avec une chaise vide. Les absents ont toujours tort. Et ils se retrouvent aussi avec les mains vides ».
Ligne Lyon-Turin (TAV) : RETROSCENA (coulisses), Corriere della Sera, F. Verderami « Les vice-présidents du Conseil cherchent-ils l’accident ? Le calendrier (possible) de la crise » - « Giorgetti : si l’autonomie ne passait pas, je me retirerai du gouvernement » : « C'est fini avant la fin : on peut le voir dans les petits détails et dans les grandes questions. Combien de temps la coalition gouvernementale peut-elle coexister si le ministre de l'Infrastructure, M. Toninelli, transmet le dossier de la liaison grande vitesse aux Français et non à ses collègues italiens ? Où est la « solidarité du gouvernement », si le M5S continue à ne pas lever la réserve sur le vote du Sénat qui pourrait envoyer devant les juges le ministre de l'Intérieur pour ce que le Palais Chigi appelle un « acte de gouvernement » ? La réalité est que l'axe entre Salvini et Di Maio est fissuré. C'est une fracture personnelle. Le chef M5S a vu l'intention de l'autre vice-premier ministre de « chercher l'accident » et de « scinder le mouvement ». Le leader de la Ligue s'est « fatigué » et « fait les calculs à froid ». Parce qu'il y a la LGV, mais pas seulement. Le passage pour le ministre de l'Intérieur est délicat : pour cette raison, il a imposé le silence aux dirigeants de la Ligue ». L'ère de la médiation est révolue, notamment parce que la récession progresse et que la responsabilité de la crise finirait par retomber sur la Ligue. « Salvini a délégué la politique économique à Di Maio, la tempête approche et même Savona a décidé de se défiler » explique Silvio Berlusconi. Le passage du ministre des Affaires européennes à la Consob montre la difficulté d'une coalition, incapable de trouver des solutions adéquates à temps, contrainte d'utiliser un pion du gouvernement pour sortir de l'impasse à la dernière minute. Dans ce contexte, le clivage sur le Venezuela passe presque au second plan. Et c'est précisément sur le Venezuela que la faiblesse de Conte se révèle, malgré l'avertissement public du chef de l'Etat et la protestation réservée de la diplomatie américaine, n'a pas réussi à débloquer la situation jusqu'ici. La vérité est que le « médiateur » se trouve pris entre Maio et Salvini. L'un et l'autre veulent transférer la responsabilité de la fracture à l’autre. Et un exécutif de centre-droit avec les transfuges du M5S n’est pas souhaité par Salvini : mettre en place une opération similaire pour gérer la prochaine loi de finances, ce serait retracer le chemin de Renzi. Qui a gagné les européennes et a ensuite tout perdu ».
COULISSES, M. Conti, Messaggero, « Ligue, l’aile anti-M5S se renforce, mais Salvini les freine. Pour l’instant. » - « De l’affaire Diciotti à la TAV, c’est la trêve armée. Au sein de la Ligue le malaise est croissant. Salvini sera demain avec Berlusconi et Meloni, ‘’mais ne revient pas avec FI’’ » : « Plus que le Diciotti et le Venezuela, la TAV est un problème pour Salvini. L’espoir de trouver un accord sur le Lyon-Turin s’est encore réduit avec la remise, de la part de Toninelli, de l’analyse coûts-bénéfices à l’Ambassadeur Masset. Hier, après la rencontre du M5S avec les Gilets jaunes, le leader Chalençon a exclu toute alliance – c’est le énième ‘’non’’. Salvini et Conte comprennent les risques d’un isolement en Europe mais sont la proie de la géopolitique des 5 étoiles, qui depuis l’arrivée de Di Battista ressemble à une mayonnaise ratée ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Ligue-M5S : le jeu de la courte paille commence par la Tav » : « Désormais, les deux leaders mettent en scène un bras-de-fer entre deux identités et deux visions politiques différentes. Le document sur l’analyse a été remis hier à l’ambassadeur français Ch. Masset. Cela signifie que la gestion du temps, autre instrument de médiation, est en train de s’épuiser. On a pris acte que le dossier de la TAV ne peut pas se prolonger encore longtemps. Le mot final tombera avant les élections européennes. C’est la crédibilité de Salvini sur ses promesses faites dans les chantiers piémontais qui est en jeu, tout comme celle de Di Maio qui désormais ne se cache plus derrière l’analyse dont les résultats négatifs semblent par ailleurs acquis. Le jeu de la courte paille a commencé. Salvini laisse le tour aux 5 Etoiles en rassurant, sans jamais mettre en doute le gouvernement et répétant son sens de responsabilité mais aussi en provoquant chaque jour son allié. Qu’il s’agisse de l’autorisation pour l’enquête judiciaire, la Tav ou le Venezuela ».
ARTICLE La Stampa, M. Sorgi « Pas de troc, M5S et Ligue vers le règlement des comptes » : « Celui qui s’attendait à ce que la polémique soulevée par Salvini sur la TAV aurait servi à préparer un troc politique, onéreux pour les deux parties, mais avantageux surtout pour lui (avec le ‘’non’’ à l’autorisation sur l’enquête du navire Diciotti) devra se raviser. L’habitude des appels téléphoniques quotidiens avec Di Maio semble aussi s’être refroidie, ces derniers jours. En changeant d’avis sur sa disponibilité à subir le procès, Salvini a mis le M5S devant un dilemme : sauvetage, coûte que coûte, ou crise gouvernementale ».
ENTRETIEN d’Edoardo Rixi (M5S), vice-ministre des infrastructures « La décision demeure politique, ne laissons pas le choix à des techniciens » (La Stampa) : « ‘’La liaison TAV ouvrirait le marché français aux marchandises italiennes. C’est l’intérêt national qui est en jeu. Il faut sortir du retard infrastructurel. Pour envoyer la marchandise en France il n’y a que le vieux tunnel du Fréjus ou le transport sur route. Il est clair que si le Nord-Est est plus productif, c’est aussi parce que le Port de Trieste envoie des trains en Hongrie comme à Cologne’’ »
ARTICLE, U. Mancini, Messaggero, « TAV, l’analyse remise à la France, le ‘’non’’ dans le dossier » : « Le dossier de 80 pages avec l’analyse coûts-bénéfices a été remis hier peu après 18h à l’Ambassadeur français. Ce n’est pas une déclaration de guerre mais presque. Vu que la conclusion, comme prévu, est le ‘’non’’ écrit noir sur blanc à l’achèvement de l’œuvre. Une position qui n’est pas partagée par la France : avant-hier E. Borne invitait l’Italie à aller de l’avant. La France sait par ailleurs que les techniciens qui ont réalisé le dossier sont anti-TAV, à commencer par le président Ponti. Le trafic entre l’Italie et la France, selon l’analyse, serait prévu en forte baisse : ce n’est pas ce que disent les études de la Bocconi et de centres d’études indépendants. C’est à l’Ambassadeur Christian Masset maintenant d’envoyer le document à Paris, pour une étude approfondie. M. Salvini insiste lui pour aller de l’avant et O. Napoli, de FI, parle d’’’humiliation pour le Parlement et les Italiens’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « Toninelli donne à la France le dossier sur les coûts de la liaison Lyon-Turin (TAV). Salvini : ‘’ Je ne suis pas au courant ‘’ » : « La première étape officielle de la campagne anti -LGV (TAV), préparée par le M5S, a été acheminée par le ministre des Transports Danilo Toninelli, qui a remis hier à l’Ambassadeur de France en Italie, Christian Masset, l’analyse coûts-bénéfices de la liaison Lyon-Turin. Le verdict de l’Italie est ‘’non à la Tav ‘’ et ce dossier remis à la France pourrait remettre en question la liaison ferroviaire. Ce dossier remis à la France, mais, incroyablement, pas montré au ministre de l’Intérieur Salvini, a conduit à la colère du vice-président du Conseil, qui a été gardé dans l’ignorance de cette étude et qui a déclaré : ‘’ Macron connaît des données que le vice-président du Conseil continue d’ignorer ».
Elections européennes : ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Les leaders Cinq Étoiles chez les gilets jaunes, mais les Français n’ouvrent pas sur l’alliance dans l’UE » : « Di Maio et Di Battista, leaders du M5S, se sont rendus à Paris et ont rencontré le leader, dur, des gilets jaunes Christophe Chalençon, qui avait d’abord parlé d’un accord mais s’est ensuite ravisé. Un pari risqué pour une force politique qui est au gouvernement depuis presque 9 mois et qui doit démontrer être capable de faire autre chose que d’enflammer et de bloquer les rues. Mais l’esprit de Di Battista a eu raison du pragmatisme du vice-président du Conseil, qui se trouve, en ce moment, dans une phase d’extrême difficulté. Ils ont rencontré, donc, à l’Hôtel de France de Montargis, à la place d’Ingrid Levavasseur, quelques représentants de la liste RIC et surtout un membre plus dur, Christophe Chalençon. Islamophobe et d’extrême droite, il a été capable, en deux heures, de se contredire deux fois, en déclarant à l’Ansa qu’il n’y avait pas encore de véritable alliance mais qu’un dialogue avait été entamé et qu’ils étaient d’accord sur toutes les questions. Mais, une heure plus tard, alors que Di Maio et Di Battista étaient de retour en Italie, convaincus d’avoir un accord dans leur poche, Chalençon a expliqué qu’il n’y avait aucune alliance et qu’ils voulaient tout simplement bien comprendre la position politique du Mouvement par rapport à la Ligue. Pour ajouter encore plus de confusion, il y avait également la présence d’un autre gilet jaune atypique, Marc Doyer, qui avait renoncé à la course politique avec la liste RIC après la découverte de son passé : il avait été partisan de Macron et il avait milité pour En Marche. Cette éventuelle alliance, pour un groupe autonome à Bruxelles, reste un gros point d’interrogation. Les relations franco-italiennes risquent encore d’être compromises et le responsable Europe d’En Marche, Pieyre-Alexandre Anglade, a déclaré à La Repubblica : ‘’ Di Maio devrait s’occuper de son pays, dont les conditions ont empiré depuis que sa coalition est au pouvoir. L’Italie est le seul pays de la zone euro en récession. Je crois que les Italiens préfèrent que le gouvernement s’occupe de ces questions plutôt que de provoquer tous les jours un pays voisin et ami ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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05/02/2019
Massimo Giorgetti rejoint Frères d'Italie.
Italie. Le vice-président du Conseil régional de Vénétie, Massimo Giorgetti, quitte Forza Italia et rejoint Frères d’Italie. [Massimo Giorgetti est un ancien du MSI et de l’Alliance Nationale.]
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Frères d'Italie veut "débarrasser la Ligue du M5S".
Italie. Frères d’Italie se donne pour objectif de construite une alternative au M5S et de, selon Frères d’Italie, « libérer le pays de l’incompétence du M5S ». Le but est donc de construire un mouvement qui pourra s’allier avec la Ligue et obtenir ensemble avec ce parti une majorité au sein de la Chambre des députés et du Sénat.
23:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Björn Höcke voit dans les problèmes que crée l’Office de protection de la Constitution une chance pour l'AfD.
Allemagne. Le représentant de l’aile nationaliste de l’AfD Björn Höcke voit dans le débat, au sein du parti, à propos des problèmes que crée l’Office de protection de la Constitution au parti, une chance pour ce dernier de se souder face à cette attaque.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/25/l-a...)
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L'ancien bras droit de Geert Wilders est devenu ouvertement musulman.
Pays-Bas. L’ancien député du parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders Joram Van Klaveren est devenu musulman. Il a été durant des années le bras droit de Geert Wilders. En 2014, il a quitté le PVV à la suite de la déclaration de Geert Wilders à propos de « moins-moins [de Marocains] » puis fondé son parti, Voor Nederland (VNL – Pour les pays), qui n’a pas obtenu de bons résultats. De nos jours, il se déclare ouvertement musulman, alors qu’il a critiqué durant des années l’islam, et publie un ouvrage intitulé Afvallige. Van christendom naar islam in tijden van secularisatie en terreur. (Apostat. De la chrétienté à l’islam au temps de la sécularisation et de la terreur.)
"Apostat"
19:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Pas d'accord [sur le Brexit] ? Pas de problème !"
Royaume-Uni.
"Pas d'accord [sur le Brexit] ? Pas de problème !", " Faites que le Brexit ait lieu. Rejoignez l'UKIP.", "Croyez en la Grande-Bretagne", "Quitter signifie quitter".
18:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
" Le ministre de l’Intérieur téléphone au Président du Conseil."
Italie. Revue de presse.
Venezuela : « Mattarella rappelle à l’ordre : ‘’Que l’Italie s’aligne avec la démocratie’’ » (La Repubblica), « Italie isolée sur le Venezuela, Mattarella prévient le gouvernement. Salvini prend les distances du M5S » (La Stampa), « Mattarella dur avec le Gouvernement » - ‘’Pas d’incertitudes’’ (Il Giornale).
Ligne Lyon-Turin : « L’UE : les fonds pour la TAV sont en danger » - ‘’Salvini : un accord est encore possible’’. (Corriere della Sera) « TAV, le ‘’non’’ nous coûterait immédiatement 1 milliard » - ‘’Bruxelles demande une réponse d’ici le 15 février ou ce sera le remboursement. Salvini : le gouvernement est en danger’’ (Il Messaggero).
ARTICLE, Corriere della Sera M. Breda « L’inquiétude du Quirinal pour les ambiguïtés de l’exécutif et la paralysie en politique étrangère » : « ‘’Mais quelle est la position de l’Italie ?’’, se demande-t-on au Quirinal depuis que la crise vénézuélienne a explosé. L’Italie ne peut pas changer de positionnement international sans que tous les partis politiques ne se soient pas informés au Parlement. Conte et ses ‘‘actionnaires’’ auraient pu faire adopter une motion en déclarant le soutien à Maduro. Il n’y aurait pas eu de problème, pour le Quirinal, même si ce dernier n’aurait pas partagé ce choix. Si on devait comparer les déclarations de ces derniers 8-9 mois sur la politique étrangère des deux vice-présidents du Conseil Di Maio et Salvini, on n’y comprendrait rien. D’autant plus qu’ils font le contraire de ce qu’ils disent. D’où la paralysie, face à laquelle le Président de la République s’est senti en droit d’intervenir, avec des mots bien choisis mais explicites. Bref, il faut dire avec qui nous sommes (sous-entendu, avec les pays démocratiques) ».
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « La politique étrangère qu’il faudra reconstruire » : « Pendant ces 70 dernières années, tout a changé dans la politique italienne sauf un aspect : le positionnement international, le choix des alliances et une certaine cohérence de fond. D’abord l’OTAN, ensuite la Communauté Européenne (qui alors n’était pas encore devenue l’Union). Le principe irrévocable voulait que la politique étrangère soit ‘’partagée’’ entre les partis politique de l’hémicycle. Maintenant, tout semble avoir changé. La crise vénézuélienne a montré le côté sadomasochiste de la politique étrangère. Ainsi, le Président de la République est intervenu de manière à ce qu’il n’y ait pas d’équivoque. Il a voulu soutenir le Président du Conseil et le ministre des Affaires étrangères Moavero, les deux souhaitant ne pas isoler l’Italie. Il est aussi singulier que ‘’l’ami de Poutine’’, Salvini se soit mis du côté des USA et de l’UE, montrant ainsi qu’il sait distinguer entre propagande et politique. Le soutien explicite du Quirinal au Palais Chigi et à la Farnesina poussera l’exécutif à rentrer dans les rangs et à éviter une position qui ne peut que nuire aux intérêts des Italiens ».
ARTICLE, La Repubblica, V. Nigro : « Seule l’Italie n’isole pas Maduro. Le Quirinal : il faut choisir la démocratie » : « L’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Portugal le Royaume-Uni et l’Autriche ont donné leur soutien à Guaidò, tandis que l’Italie a bloqué une position commune de l’Europe sur le Venezuela. Elle est restée seule, à mi-chemin entre Maduro et Guaidò, mais de fait, l’Italie est le pays européen le plus proche de l’héritier d’Ugo Chavez. C’est pour cette raison que, pour la première fois, le Président de la République Sergio Mattarella est intervenu explicitement sur un sujet de politique étrangère. Il a rappelé à l’ordre pour que l’Italie s’aligne avec la démocratie et pour une prise de position en ligne avec le reste des pays de l’Europe. Entretemps, Matteo Salvini a pris ses distances avec le M5S, montrant de plus en plus les divisons au sein de la majorité. Le président du Conseil Conte a tenté d’éviter l’isolement de l’Italie en diffusant une note pour essayer de dire que l’Italie soutenait le désir du peuple vénézuélien de pouvoir organiser de nouvelles élections présidentielles libres et transparentes ».
EDITORIAL, A. Campi, Messaggero, « Le compte salé M5S-Ligue dans les alliances internationales » : « Avec la fin des partis traditionnels et des cultures politiques qui les soutenaient, la politique étrangère italienne a assisté à un affaiblissement de ses ancrages traditionnels, à partir de l’alliance euro-atlantique. Ses lignes d’intervention (dans l’aire méditerranéenne par exemple) ont cessé d’obéir à une vision stratégique à long terme. Et la définition des intérêts nationaux (et des instruments politiques pour la défendre) s’est faite plus incertaine. On se rend compte seulement maintenant que les extravagantes sympathies grillo-légistes vers des régimes et des leaders politiques très différents entre eux (mais qui ont tous la caractéristique commune de ne pas être de grands exemples de pluralisme), peuvent devenir un sérieux problème pour la coalition sur l’échiquier international. On l’a vu hier avec la position du gouvernement sur Guaido que les autres gouvernements européens ont reconnu comme Président par intérim, sauf l’Italie. »
Ligne Lyon-Turin (TAV ). RETROSCENA (coulisses), La Stampa, A. La Mattina et I. Lombardo « Le plan de Salvini pour sauver l’ouvrage : « Le Non passe seulement avec le vote du Parlement » » - « Alors, si les choses restent telles quelles, je vous verrai au Parlement ». C'est la seule issue de Matteo Salvini pour régler une fois pour toute, la question de la LGV. Cet ouvrage est protégé par un traité international, co-signé par l'Etat italien et la France, et constitue l'un des travaux majeurs prévus par la loi sur les infrastructures de 2011. Si en fin de compte la décision est celle des positions historiques du M5S, le passage au Parlement sera inévitable. Et là, la Ligue, pour le bien du gouvernement, devrait voter contre elle-même. Après tout, explique Armando Siri, secrétaire d’Etat aux Infrastructures, « nous avons des engagements clairs avec les Français, sans parler de l'argent que nous perdrions. Vous ne pouvez pas annuler la LGV par décret ». Pourtant, en entendant le ministre Toninelli, le résultat final est déjà écrit : « La LGV ne sera pas faite parce que je ne signerai jamais les autorisations pour la suite des travaux ». Au milieu du mois, Toninelli remettra l'analyse coûts-avantages à sa collègue française Elisabeth Borne. Pour le M5S, la LGV traîne trop. Plus tôt le rapport des experts ministériels sur la LGV sera publié, mieux ce sera pour le gouvernement, soutiennent Di Maio et Conte. Car, la situation risque de se transformer en crise. « Si les travaux commencent, le premier train passera en 2030, mais ce n'est pas seulement à moi de décider, je fais partie d’une alliance » explique Matteo Salvini. Les partis politiques n'excluent pas que la crainte du vote imminent sur l'autorisation de poursuivre Salvini pour le procès sur le navire Diciotti puisse peser. Di Maio est convaincu : « A la fin, il devra céder, comme nous l'avons fait avec le décret sur la propagande de sécurité ». Salvini sait que le Non à la LGV est, pour eux, « une question de vie ou de mort ». La Ligue s'efforce de faire traîner la décision finale aussi loin que possible, dans l'espoir d'arriver après le vote européen lorsque les relations de pouvoir avec le M5S pourraient être renversées. Il pourrait aussi retirer l'idée d'un référendum. Sinon, il ne restera plus que la voie parlementaire. Et là, tout deviendra possible ».
Enquête sur M. Salvini pour le placement sous séquestre du navire Diciotti. RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera M. Guerzoni « Le ministre de l’Intérieur téléphone au Président du Conseil : ‘‘De cette manière nous ne tiendrons pas’’ » : « Un doute inquiète le ministre Salvini : pas tellement un entêtement du Mouvement et de Di Maio sur la TAV mais l’hypothèse que ce dernier puisse ne pas tenir le poids d’une inversion historique sur le front de la justice, pouvant ainsi songer à voter « oui » à la demande d’autorisation pour l’enquête sur le Diciotti. ‘’Ce serait un précédent grave’’, a exclamé clairement Salvini sur les plateaux de Quarta Repubblica (Rete 4). Salvini se serait entretenu longtemps avec G. Conte, auquel il aurait expliqué ‘’de cette manière, on ne tiendra pas. Je suis pour le dialogue, toujours, et pour le bon sens. Je comprends les difficultés internes de Di Maio mais il me semble que là on est en train d’exagérer’’. Et si l’affaire Diciotti ne suffisait pas, il y a aussi les insultes d’A. Di Battista (M5S) qui sont en train de mettre à dure épreuve la patience du leader de la Ligue ‘’si quelqu’un continue de m’insulter et de me traiter de ‘’casse-pied’’, tout devient plus compliqué’’. Salvini l’aurait dit aussi à Di Maio (les deux ne se voient pas depuis très longtemps) par téléphone. Et avec les siens, Salvini se lâche ‘’ils veulent m’envoyer aux juges ? Peut-être qu’ils n’ont pas tout-à-fait compris les conséquences’’ ».
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis «Diciotti, le M5S (re)pense : « vote en ligne sur Salvini » : « Le M5S a mis sur la table la menace d'un vote rapide. Mais avec à l'esprit, le vote au Sénat sur le procès de Salvini pour séquestration, qui est la première menace pour le gouvernement. Le M5S pense à s'appuyer sur son blog, en comptant sur ses inscrits : une sorte de référendum. Ce serait un vote anticipé, avant le vote définitif de la commission ».
Revenu de citoyenneté. ARTICLE Corriere della Sera C. Voltattorni « Ouverture du site web. Di Maio : ‘’c’est une mesure d’équité’’ » : « Un peu comme le premier centime d’Oncle Picsou, le ministre du travail et du développement économique dévoile la première carte du revenu de citoyenneté sur le plateau de l’Auditorium de Rome. Le lancement du site, en ligne depuis hier après-midi, marque les débuts de la réforme si chère aux 5 Etoiles. Le Président du Conseil, lui aussi présent à la présentation, souligne ‘’nous sommes tous fiers, le revenu de citoyenneté est une conquête de civilisation et une mesure d’équité civile’’. Or, les territoires, notamment les régions, sont préoccupés. Ce sont eux qui devront gérer le mécanisme du revenu citoyen : de l’organisation des centres pour l’emploi aux politiques actives pour la réinsertion dans le monde du travail. La Conférence des régions demande au ministre Di Maio de la ‘’clarté’’ car ‘’nous ne sommes pas disposés à accepter des imbroglios ou des solutions improvisées’’ aussi parce qu’en absence de contrôles préalables, il y a le risque de devoir ensuite récupérer des sommes importantes. Le Président de l’INPS Tito Boeri n’a pas caché ses perplexités car au sud, le revenu citoyen est plus important que le revenu moyen des travailleurs : ‘’les effets décourageant la recherche d’un travail sont considérables’’ ».
ARTICLE La Repubblica A. Fontanarosa « Savona et Minenna en CONSOB mais le dernier mot reste celui du Quirinal » : « La Ligue et le M5S finalisent l’accord devant nommer Paolo Savona à la présidence de l’institut devant garantir les investisseurs et l’épargne. Marcello Minenna, économiste que les 5 Etoiles voudraient comme président, serait nommé DG. Tout est donc déjà décidé ? A vrai dire, un DG existe déjà chez Consob et la succession n’est possible qu’avec l’accord des 4 commissaires internes. Par ailleurs, des experts du camp des progressistes ont soulevé une objection : un ministre en charge (Savona, ministre des Affaires Européennes) ne peut pas passer à la présidence d’une autorité indépendante. Par ailleurs, si le président de Consob est nommé par le Président du Conseil, c’est par décret. Ce qui veut dire qu’il devra obtenir l’aval du Président de la République. Mattarella décidera ainsi si Savona est ou pas compatible avec le rôle de président de la Consob ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/02/2019
Peter Kofod sera tête de liste du Parti du Peuple danois aux européennes.
Danemark et Union Européenne. Peter Kofod, 28 ans, sera la tête de liste du Parti du Peuple danois pour les élections européennes de 2019. Les députés européens sortants Anders Vistisen et Pia Adelsteen seront respectivement deuxième et troisième.
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Bade-Wurtemberg : l'AfD donnée à 13 %.
Allemagne. Bade-Wurtemberg. Un sondage Forsa donne l'AfD à 13 % (contre 15,1 % lors des élections de 2016), les écologistes à 33 % (contre 30,3 % en 2016) et les démocrates-chrétiens de la CDU à 23 % (contre 27 % en 2016) pour des élections pour le Parlement du Bade-Wurtemberg. [Le Bade-Wurtemberg est gouverné par les écologistes et la CDU.]
Grüne : écologistes
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
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"Procès et TAV, tension Ligue-M5S."
Italie. Revue de presse.
Ligne Lyon-Turin (Tav)/frictions au sein du gouvernement Unes : « Ligue et 5 Etoiles, le règlement des comptes » - ‘’Di Maio attaque : la TAV ne se fera pas’’ (Corriere della Sera), « Procès et TAV, tension Ligue-M5S »- ‘’Salvini : je n’ai pas peur des élections’’ (La Repubblica), « Le dossier secret qui peut sauver la TAV » - ‘’Les fragilités du texte de la commission’’ (Il Messaggero), « Ligue-M5S, la querelle sans fin » - ‘’Dossier TAV, les points critiques’’ (Il Mattino).
ENTRETIEN de Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil des ministres « Grands travaux, pas d’arrêt. Le Plan Marshall pour la relance », M. Ajello (Il Messaggero de dimanche) : « Les mots sont une chose, les faits en sont une autre. La compréhension est toujours là. C'est comme ça depuis huit mois. La majorité des Italiens sont de notre côté. Si je vous montre mon téléphone portable, vous le trouverez plein de messages de citoyens qui nous complimentent sur le quota 100. Mon ton est celui du pragmatisme. Vous pouvez économiser un milliard en apportant certains changements et vous pouvez examiner le projet en ce sens, comme le dit le contrat du gouvernement. Je ne vois pas de problèmes majeurs. Mais dans une période de ralentissement économique général, de la Chine à l'Allemagne, nous devons relancer un grand plan de travaux publics, qui inclut la LGV ainsi que l'ouverture et le développement de 400 projets, du Nord au Sud. Et pour ce faire, nous devons réduire de moitié le temps bureaucratique nécessaire aux réalisations. En mars, face à la récession, tous les efforts doivent être faits pour aider les particuliers et les entreprises à trouver un emploi, et les investissements publics doivent être relancés. Ils sont également bons pour l'environnement. Tout relancer, avec un grand Plan Marshall sur les travaux publics, sur l'entretien des hôpitaux et des écoles, et sur la libération des contraintes paralysantes de la bureaucratie. « Je le répète, nous avons tous montré ici que nous agissons concrètement et en parfaite harmonie avec les choix ». « Avec le M5S, nous gouvernons bien et nous continuerons à le faire. Concernant le Diciotti, j'ai toujours dit que je l'empêcherai de débarquer, et je l'ai fait. Au 2 février de cette année, les chiffres sont les suivants : les débarquements et expulsions réduits à 202 et à 466. À la même date l'an dernier, il y avait plus de 40 00 débarquements. Au Sénat, j’ai dit : « j'ai défendu mon pays ». Les sénateurs ne devraient pas se focaliser sur la question spécifique de la séquestration, mais se poser la question suivante : Salvini a-t-il bloqué Diciotti en raison de ses fantasmes personnels ou pour la patrie ? Je suis parfaitement calme. Et ce serait un précédent pour l'Italie. Ce serait la première fois qu'un ministre serait jugé non pas pour des crimes, mais pour sa cohérence avec ses promesses électorales. C'est très clair pour les citoyens. Et toutes les 5 étoiles qui ont lu le programme m'ont appelé en me disant : c'est clair que tu es du côté de la raison ».
ARTICLE La Repubblica « La colère du leader de la Ligue : ‘’je n’accepte pas le chantage de la part des 5 Étoiles et je n’ai pas peur d’une crise de gouvernement » : « Di Maio et Di Battista ont décidé de mettre un point final à la TAV. Le message est surtout celui-là : le M5S serait prêt à voter pour l’autorisation de l’enquête contre Salvini [pour l’affaire du navire Diciotti, ndt.]. D’après l’entourage de Savini, il n’a pas parlé avec Luigi hier non plus. Le dernier avertissement du chef du M5S a été le suivant ‘’je ne lui suggère pas d’insister sur des thématiques pouvant provoquer des tensions au gouvernement’’. En revanche, Salvini continue à croire que sur la TAV les 5 Étoiles ne « font pas pour de vrai ». La Ligue a déjà une stratégie une fois que l’analyse coûts-bénéfices sera publiée : La Ligue proposera un référendum, même si la réalisation de la liaison ferroviaire n’a plus le soutien de G. Conte. Le raisonnement du ministre de l’Intérieur est le suivant ‘’s’ils veulent arrêter une œuvre que la majorité des Italiens veut, qu’ils le fassent’’. D’ailleurs, avec les prochaines élections aux Abruzzes de dimanche (et celles du 24 en Sardaigne), Salvini rêve de pouvoir offrir à Di Maio un avant-goût de ce qui se passera aux élections européennes ».
ARTICLE, Corriere della Sera, G. A. Falci : « Duel avec la Ligue, sur le terrain aussi Fico : ‘’ A la place de Salvini, moi, je demanderais d’être jugé ‘’ » : « C’est un affrontement rapproché celui entre Matteo Salvini et Luigi Di Maio et ils sont en train de se battre comme s’ils n’étaient pas alliés de gouvernement. Ce duel entre la Ligue et le M5S a lieu sur la LGV Lyon-Turin mais aussi sur la possibilité d’un procès pour Salvini pour l’affaire Diciotti. Le ministre de l'Intérieur a exhorté le Sénat à rejeter une demande d'ouverture d'un procès contre lui en raison de son refus de laisser des migrants débarquer d'un navire. Cet appel risque d'accentuer des tensions déjà palpables entre les deux alliés. Sur cette question, le président de la Chambre Roberto Fico a fait connaître ses positions et a déclaré qu’à la place de Salvini il demanderait aux parlementaires de donner l’autorisation de procéder « sans si et sans mais »
RETROSCENA (coulisses), Il Messaggero, M. Di Branco « La Ligue veut traiter avec Paris : « On va faire des économies, mais pas d’arrêt » : « En fin de compte, la direction de la Ligue assure que la LGV sera faite. « Nous avons des éléments qui indiquent la nécessité d'achever le corridor européen et le contrat ne précise pas que la LGV ne sera pas réalisée, mais que les travaux doivent être discutés à nouveau et que des changements importants peuvent être apportés à ces travaux qui pourraient réduire le coût de la construction. Le principal moyen est de s'asseoir à table avec la France et l'Europe et de trouver ensemble une médiation commune ». »
ARTICLE, IL Messaggero, D. Pirone « Tous les sondages concordent : au moins 6 Italiens sur 10 veulent le tunnel » : « 54% des Italiens sont favorables à la LGV entre Turin et Lyon, selon SWG. 59% sont pro-Tav, selon Ipsos-Corsera. 60% des Italiens ont répondu « oui » à la question : « Êtes-vous favorables aux grands travaux ? » selon l’Institut Tecné ».
ARTICLE La Stampa F. Capurso et A. Mondo « L’effet TAV au Piémont : La Ligue est tentée de se présenter seule » : « En attente d’établir le destin de la liaison Lyon-Turin, les seuls trains allant l’un contre l’autre sont ceux des deux vice-présidents du Conseil Di Maio (M5S) et Salvini (Ligue). Les deux leaders se retrouvent aux Abruzzes pour faire campagne et séduire les rues. Les deux protagonistes sont conscients du fait que la liaison ferroviaire, avec une mèche de plus en plus courte, risque de faire sauter le gouvernement. Il faut négocier au moins jusqu’aux élections européennes. Ce n’est pas un hasard si Salvini dit ‘’moi je ne me dispute avec personne’’. Puis il ajoute ‘’si quelqu’un a creusé un tunnel 25 kilomètres, il est plus utile de le terminer ou de le laisser comme ça ? Il ne faut pas être titulaire d’une licence pour le comprendre’’. Depuis la Capitale, il semblerait que l’analyse coûts-bénéfices sera adressée à Paris dans la semaine. Toujours dans la semaine, Conte tentera sa dernière tentative de médiation. Des indiscrétions parlent de fortes pressions pour que le ministre des Infrastructures D. Toninelli (M5S) ne perde pas de temps. Le match sur la TAV dépend aussi des élections régionales au Piémont. La Ligue serait tentée de ne pas se présenter avec Forza Italia et de miser sur une personnalité de la société civile ».
ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Le tourbillon Di Battista dicte la ligne mais l’effet sur les sondages tarde à arriver » : « Des nationalisations à la politique étrangère, l’ancien député Alessandro Di Battista déploie ses attaques. Il est vrai aussi qu’il s’agit d’une responsabilité titanesque. L’attente était messianique et Di Battista (Dibba) est devenu l’ange rédempteur du M5S. Ses incursions sont rudes, à l’instar d’un corsaire. La cible est presque toujours Salvini. Il frappe et il se cache derrière un de ses collègues qui explique ‘’ce ne sont que des idées personnelles’’. Quand on dit que Di Battista sera prochainement le nouveau leader du Mouvement, prêt à mettre Di Maio dans sa poche et de reporter le parti à ses origines, les 5 Étoiles ont un petit sourire au coin de la bouche. Toutefois, certains reconnaissent ‘’Dibba ne sera jamais comme Di Maio pour une simple raison : il ne se lève pas tôt’’ ».
ENTRETIEN de Frans Timmermans, vice-président [travailliste] de la Commission Européenne « Les socialistes ne peuvent pas dialoguer avec les 5 Etoiles, désormais contaminés par la droite » : « ‘’Je parle de l’expérience que j’ai eu avec les 5 Etoiles au niveau européen : il n’y a aucune unité chez eux. Je discute avec certains et je ne vois pas de différences avec nous. Puis je parle avec d’autres et il est impossible de s’entendre. Du coup, je ne peux pas discuter avec eux car je ne sais pas qui ils sont. Leur expérience avec l’extrême droite risque de les contaminer à jamais. Regardez l’expérience du Brexit : pendant 20 ans les hommes politiques ont attaqué l’UE pour ensuite faire un référendum. Maintenant, ils disent que l’Europe est peut-être une bonne chose. C’est la raison pour laquelle il est important de la manière avec laquelle nous parlons d’Europe’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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63 % estiment que le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ne doit pas être jugé pour l'affaire du bateau Diciotti.
Italie. 63 % estiment que le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ne doit pas être jugé pour l'affaire du bateau Diciotti. Ce score atteint 90 % auprès des électeurs de la Ligue, 84 % auprès des électeurs du centre-droit, 83 % auprès des électeurs du M5S et 12 % auprès des électeurs du Parti Démocrate [centre-gauche].
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/24/mat...)
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03/02/2019
Fernand Deliaert du Vlaams Belang est élu président de la Commission communale à Evergem.
Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Evergem. La figure de proue locale du Vlaams Belang Fernand Deliaert a été élue président de la Commission communale chargée mensuellement de préparer la réunion du Conseil communal [municipal].
Ce poste est attribué dans cette commune [municipalité], traditionnellement, à un membre de l’opposition. Un parti d’opposition a retiré son candidat et un autre n’en a pas proposé, par conséquent Fernand Deliaert du Vlaams Belang a été élu à ce poste par les élus de la majorité.
Le bourgmestre [maire] N-VA d’Evergem estime que le cordon sanitaire autour du Vlaams Belang n’est pas rompu et que des commissions ont déjà été dirigée au sein du Parlement flamand par le Vlaams Belang.
[Le cordon sanitaire est un accord entre partis qui veut que ceux-ci refusent de gouverner avec le Vlaams Belang. La N-VA ne souscrit pas à ce cordon sanitaire, mais ne l’a cependant brisé nulle part.]
13:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
La N-VA met la main sur de plus en plus de hautes fonctions au sein de la haute-administration.
Belgique. Flandre. La N-VA, qui prend part au gouvernement flamand, met la main sur de plus en plus de hautes fonctions au sein de la haute-administration en y plaçant des gens de sa tendance politique, alors qu’autrefois ces fonctions étaient occupées par des membres des trois partis du système (sociaux-chrétiens, socialistes, libéraux).
13:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 15 %.
Allemagne. L’AfD est donnée à 15 % au sein d’un sondage Emnid.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/emnid.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : liébraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
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02/02/2019
Thierry Baudet opposé au retour des djihadistes.
Pays-Bas. Thierry Baudet du Forum voor Democratie s’oppose au fait que le gouvernement tente de récupérer les personnes qui sont parties rejoindre l’État islamique. Il demande que la nationalité néerlandaise leur soit retirée afin que ces combattants islamistes ne remettent jamais un pied aux Pays-Bas.
21:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Jobbik attaqué financièrement.
Hongrie. Le premier parti d’opposition, le Jobbik, est poussé au bord de la faillite par une deuxième amende monstre liée aux dépenses électorales. Il lui est reproché un financement non-identifié et illégal de campagne électorale.
16:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d'Italie ouvre un siège à Milan.
Italie. Frères d’Italie a inauguré ce 31 janvier 2019 un siège à Milan et affirme ainsi sa présence dans la partie la plus au nord du pays, alors que cette zone est plutôt celle des autres partis du centre-droit : Forza Italia et la Ligue.
La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni déclare : « Nous voulons être un mouvement qui considère les revendications de la classe productive, qui donne une réponse de centre-droit aux nombreux électeurs déçus qui cherchent un nouveau point de référence face à la politique du gouvernement qui contraint des entrepreneurs à fermer leurs portes à cause des difficultés créées par la facturation électronique, qui augmente les impôts, bloque les investissements publics, gaspille les ressources pour mettre en place un revenu de citoyenneté qui n'aide pas ceux qui veulent travailler et qui déprime l'économie. »
Daniela Santanché et Giorgia Meloni
Ignazio La Russa
12:06 | Lien permanent | Commentaires (0)