05/12/2018
Un patriote sera le président de la Suisse en 2019.
Suisse. L’UDC Ueli Maurer sera le président de la Suisse au cours de l’année 2019.
Ueli Maurer
19:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le PVV de Geert Wilders souhaite une agréable soirée des cadeaux.
Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders souhaite une agréable soirée des cadeaux (Fête de Saint-Nicolas).
"Agréable soirée des cadeaux"
17:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
La pétition du Vlaams Belang contre le Pacte de l'ONU sur la migration récolte plus de 100.000 signatures.
Belgique. La pétition en ligne du Vlaams Belang contre le Pacte de l'ONU sur la migration a récolté plus de 100.000 signatures :
17:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
"’Le revenu citoyen revu à la baisse."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE: Unes - : « Conte : ‘’c’est moi le seul négociateur avec l’UE » - ‘’Le budget peut encore être modifié’’ (Corriere della Sera), « Budget, des coupes au revenu citoyen » - ‘’Tension à la Chambre. Coupe de 2 milliards au revenu de citoyenneté’’ (Il Messaggero), « Tria : ‘’revoyons le budget’’ » - ‘’Le revenu citoyen revu à la baisse’’ (Il Mattino).
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil « Sur le budget, je suis le seul à pouvoir négocier avec l’UE. Reporter les réformes ne veut pas dire les trahir » (La Repubblica) : « ‘’J’ai vraiment hâte de réaliser le revenu de citoyenneté et la révision de la réforme des retraites car chaque jour qui passe, il y a de plus en plus de gens qui l’attendent. Mais il y a besoin d’un peu de temps pour les réaliser. Retarder ne veut pas dire trahir, mais prendre le temps nécessaire pour bien faire les choses. Il y a des implications juridiques, allant du droit du travail au droit administratif. Nous sommes en train d’y travailler sérieusement depuis longtemps. Je n’ai jamais voulu aller à la confrontation avec l’Europe. Si nous avons indiqué 2,4% de déficit, ce n’était pas pour aller vers le bras-de-faire mais parce que c’était ce que nous considérions comme nécessaire’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini : « L’isolement du ministre de l’Economie. La tentation de démissionner est de plus en plus forte » : « Le ministre de l’Économie, Giovanni Tria (Indépendant), n’avait jamais vraiment envisagé de démissionner. Actuellement, il est tenté par cette éventualité, plus qu’il ne l’a jamais été à aucun autre moment. Il a probablement déjà une idée du moment où il pourrait quitter son poste : la fin d’année, quand le budget aura été adopté au Parlement. Il ne s’agit pas d’une décision déjà prise, d’après ses collaborateurs. D’ailleurs, Tria pourrait rester comme il l’a déjà fait plusieurs fois. Mais ceux qui ont parlé avec lui ont dit qu’ils l’ont trouvé fatigué physiquement et mentalement et surtout « qu’il en a assez » des attaques du gouvernement contre sa crédibilité. La dernière attaque est le communiqué de Salvini et Di Maio de dimanche, dans lequel les deux leaders ignorent Tria et soulignent leur confiance uniquement dans le président du Conseil Conte, le seul qui peut négocier avec la Commission européenne sur les comptes publics. Les incidents les plus récents pèsent également sur le ministre de l’Economie, comme les divergences avec Conte et, même si ces incidents n’ont jamais dégénéré en un affrontement personnel, les discussions ont été nombreuses, parce que Conte n’a pas partagé certaines propositions de Tria pour faire accepter le budget par la Commission UE. Mais il y a aussi un niveau plus profond dans ces tensions internes au gouvernement sur les relations avec l’Europe. Tria se sent de plus en plus traité comme un bouc émissaire, responsable, lui et son équipe du ministère, de tout ce qui n’a pas fonctionné entre Rome et Bruxelles ».
COULISSES Corriere della Sera, M. Imarisio « Accord avec Paris sur le stop aux appels d’offre, la TAV est ainsi ‘’congelée’’ » : « La TAV finit au congélateur. Dans la lettre signée à Bruxelles par D. Toninelli et E. Borne, les ministres demandent à Telt de reporter à « après le 31 décembre 2018 » les trois appels d’offre pour le début des travaux du tunnel de base. Dans la lettre, on parle de ‘’publier’’ les appels, pas de les bloquer. C’est le verre à moitié vide pour ceux qui soutiennent la nécessité de la ligne Turin-Lyon dont les délais seront plus longs et surtout seront gérés côté italien. En effet, la Ministre Borne a accepté de lier la date de publication des appels d’offres à la publication officielle de la fameuse analyse coût-bénéfices du gouvernement italien, qui sera réalisée par une commission externe plus défavorable au chantier. L’objectif du M5S a toujours été d’arriver aux élections européennes sans affronter réellement la question TAV. Si l’annonce faite sur Facebook par Toninelli a été prise comme une habituelle ‘’plaisanterie’’, la lettre est vraiment arrivée hier au bureau parisien de Telt. Le changement de position française (intransigeante sur les délais jusque-là) démontre une concession importante aux besoins italiens. La TAV est congelée pour la sérénité du gouvernement italien. Qui sait quand et dans quelles conditions elle sortira du congélateur ? ».
ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro : « Salvini annonce sur Twitter le coup de filet et la dispute avec Spataro éclate » : C’est une bataille sur deux fronts que celle qui a vu hier s’opposer le ministre de l’Intérieur et le procureur de Turin, Armando Spataro. Ce dernier lui a reproché d’avoir diffusé, trop vite, par Twitter, des informations sur les coups de filet de la police, pouvant ainsi nuire à des enquêtes en cours, et aussi à répondre aux critiques du président de la Confindustria, Vincenzo Boccia, sur la loi de finances. Salvini s'est fait vivement reprendre par le parquet de Turin pour avoir annoncé trop vite l'arrestation de "mafieux nigérians" et après avoir félicité les forces de l'ordre. Le procureur Spataro, dans un communiqué de presse assez froid, a déclaré que les recherches pour retrouver certains des suspects "étaient encore en cours", en rappelant qu'il était d'usage pour les forces de l'ordre d'attendre le feu vert du parquet pour diffuser des informations sur les coups de filet. Il a ajouté qu’il est souhaitable qu’à l’avenir, le ministre de l’Intérieur évite des communications similaires. Le ministre Salvini a réagi dans un communiqué : ‘’ Inacceptable, si le procureur de Turin est fatigué, qu’il cède son poste, je lui souhaite un avenir très serein de retraité ‘’ ».
ARTICLE La Repubblica, A. D’Argenio « Nouvelles règles pour le Fonds de sauvetage, l’Italie davantage isolée » : « Ce sont les effets collatéraux d’un ‘’budget du peuple’’ condamné par tous les pays de l’Union. L’Italie M5S-Ligue perd du poids et de la crédibilité et se voit contrainte à jouer en défense sur la réforme de la zone euro, subissant une série de décisions dont les effets seront ressentis dans les prochaines années. Il sera plus facile de restructurer les dettes souveraines avec l’introduction d’une clause ‘’single limb’’ à l’intérieur du statut du Fonds MES. Bref, en cas de coupe de la dette, tous les titres seront concernés et le crédit sera octroyé uniquement aux pays en ligne avec les règles sur les comptes publics ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Présidence du conseil municipal de Brixen.
Italie. Tyrol du Sud / Haut-Adige. Brixen / Bressanone. Le conseiller municipal de L’Alto Adige nel Cuore Antonio Bova critique le fait que les italophones obtiennent toujours le poste de vice-président du Conseil municipal et les germanophones celui de président. Il demande que la présidence soit tournante et exercée pendant la moitié de la mandature par un germanophone et pendant l’autre moitié par un italophone.
Süd-Tiroler Freiheit s’oppose totalement à cette idée.
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La princesse Doris von Sayn-Wittgenstein exclue du groupe des élus de l’AfD au Parlement du Schleswig-Holstein.
Allemagne. La dirigeante de l‘AfD du Schleswig-Holstein, la princesse Doris von Sayn-Wittgenstein, a été exclue du groupe des élus de l’AfD au Parlement du Schleswig-Holstein. La raison de cette décision est sa possible appartenance à un groupement appelé Verein Gedächtnisstätte qui perpétue le souvenir des millions d'Allemands morts durant la Seconde Guerre mondiale. Doris von Sayn-Wittgenstein affirme n’avoir jamais été membre de ce mouvement. Elle reconnaît par contre avoir fait la promotion de ce groupement en 2014 alors qu’il n’était pas à l’époque sur la liste d’incompatibilité de l’AfD et pas placé sous observation par l’Office de protection de la Constitution.
Doris von Sayn-Wittgenstein appartient à l’aile nationaliste du parti et les tensions entre elle et la majorité du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement du Schleswig-Holstein existent depuis longtemps.
[Doris von Sayn-Wittgenstein s'était présentée pour faire barrage à Georg Pazderski lors de l'élection de la présidence fédérale de l'AfD :
http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2017/12/03/jor...]
La princesse Doris von Sayn-Wittgenstein
00:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2018
Les ministres FPÖ toujours boycottés par Israël.
Autriche et Israël. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères déclare que son pays continuera à boycotter l’ensemble des ministres FPÖ, y compris le ministre des Affaires étrangères Karin Kneissl qui n’est pas membre de ce parti mais a été placé à son poste par celui-ci.
Le président autrichien Alexander van der Bellen se rendra en Israël au début 2019 et le fait que Karin Kneissl puisse l’accompagner ne plait pas du tout au gouvernement israélien. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères espère qu’une solution raisonnable pourra être trouvée.
[Karin Kneissl a étudié en Israël et parle l’hébreu.]
Karin Kneissl
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nigel Farage quitte l'UKIP.
Royaume-Uni. Nigel Farage quitte l'UKIP.
20:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
La N-VA lance une campagne sur Internet puis la retire. Le Vlaams Belang la recopie.
Belgique. Le parti nationaliste flamand N-VA lance une campagne sur Internet contre le Pacte de l’ONU sur la migration, puis la retire. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang la reprend ensuite à son compte.
"Pacte de l'ONU sur la migration = porte d'entrée vers les droits sociaux, aussi pour les clandestins."
"Pacte de l'ONU sur la migration = rendre plus difficile l'expulsion des clandestins"
"Pacte de l'ONU sur la migration = focus sur le maintien de la culture des migrants."
"Pacte de l'ONU sur la migration = assouplissement des procédures de regroupement familial."
18:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Budget, une volonté d’entente."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE: Unes - : « Un plan pour l’accord avec l’UE » - ‘’Salvini et Di Maio ouvrent sur un déficit à 2%. Le Patronat critique le gouvernement’’ (Corriere della Sera), « Les entreprises affichent leur impatience » - ‘’ Nous ne pouvons pas rompre avec l’UE’’ (La Repubblica), « Des coupes aux retraites d’or » - ‘’L’UE demande 12 milliards de coupes’’ (La Stampa), « Les entreprises : un budget sans croissance, il faut les infrastructures » (Sole 24 Ore), « Déficit à 2%, le défi Conte-UE » - ‘’Les entreprises préviennent le gouvernement’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Conte : voici mon plan » (Avvenire).
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, président du Conseil « J’ai un plan, je convaincrai l’UE » (Avvenire) : « ‘’Il s’agit d’une négociation réelle. Mon objectif est d’éviter à l’Italie une procédure d’infraction qui puisse nuire à notre pays et qui risque de faire du mal à l’Europe aussi. Je suis en train de travailler à cela avec la plus grande détermination. Je suis en train de mettre au point ma proposition que l’UE ne pourra pas, ne pas prendre en considération. Elle arrivera bientôt. J’ai quelques projections sur l’effet économique de la réforme des retraites et du revenu de citoyenneté. Cela peut me donner des marges de manœuvre pouvant être dépensées et utilisées lors des négociations. Si nous récupérons des chiffres, il est raisonnable de penser que le déficit sera réduit. Mais en ce moment je ne dévoilerai pas de chiffres. Cela ne serait pas correct et vain en pleine négociation de les donner aux médias en premier. Pour qu’une négociation ait du succès, il faut de la confidentialité. Nous dialoguons avec tous, de Trump à Poutine, sans préjugés. Et aussi en tant qu’UE, nous devons nous habituer à une nouvelle phase : au sein d’un cadre d’alliances stables et de règles partagées, nous sommes aussi des concurrents. Il faut s’habituer à un multilatéralisme compétitif. Quant à la migration, ce serait une défaite pour l’Europe de renoncer à la solidarité et aux mécanismes de gestion partagés’’ ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Rome, Paris et l’Europe des faiblesses » : « Le président du Conseil n’était pas un ectoplasme hier et il n’est pas un commandant aujourd’hui. Le binôme Ligue-M5S avait commencé par l’idée de briser les règles européennes, en gagnant mes marges financières pour promouvoir une hausse du PIB et une réduction de la dette publique. Nous nous retrouvons, au contraire, à lutter avec la Commission sur quelques décimales, après avoir perdu l’ambition révolutionnaire d’incarner la fierté méditerranéenne opposée à l’arrogance nordique. Le risque est d’avoir une loi de finances qui ne favorise pas les investissements et qui ne diminue pas les impôts : beaucoup de fumée. L’Europe est en train de vivre un moment de crise dramatique. La révolte française démontre la fragilité du leadership de Macron. Il est certainement possible d’écraser les vandales et les violents, c’est aussi inévitable, mais il est beaucoup plus difficile de donner une réponse au malaise social diffusé dans le pays. Mais ce phénomène ne se limite pas uniquement à Paris, les élections de dimanche en Andalousie ont confirmé la tendance déjà vue en Allemagne, Italie, Autriche et Suède : Les partis traditionnels, populaires et socialistes perdent et des forces radicales, souverainistes et nationalistes s’imposent. En résumé, il semble que le processus de délégitimation des vieilles classes dirigeantes continue un peu partout. Si l’incendie français continuait, Macron aurait besoin de la solidarité européenne, c’est-à-dire de ressources économiques pour calmer le malaise des classes appauvries. Dans ce cas, il ne serait pas possible de nier à Rome ce qui est donné à Paris. Pour les souverainistes ce serait une paradoxale demi-victoire, surtout si elle était obtenue sur les cendres de l’intégration ».
ARTICLE, Corriere della Sera I. Caizzi et E. Marro « Budget, une volonté d’entente » : « L’Eurogroupe des 19 ministres financiers de la zone euro a partagé l’avis négatif de la Commission sur le budget mais en même temps soutient les négociations entre Rome et Bruxelles pour arriver rapidement à un compromis pour éviter une procédure d’infraction. La Ligue a déjà accepté de rendre la réforme des retraites temporaire (trois années) et d’en réduire le coût de 2 milliards. Quant au revenu citoyen, pour en réduire le coût, le M5S devrait le reporter en juin ».
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero M. Conti « L’axe Conte-Juncker qui rassure les deux vice-présidents du Conseil » : « La France risque de devenir un appui et un bon argument pour faire plier les pays les plus durs, pas seulement pour son 3% du rapport déficit-PIB mais aussi pour ses tensions sociales. Le gouvernement de Rome tente de tenir la ligne Maginot des 2% alors que l’Eurogroupe n’a pas l’intention d’octroyer plus que 1,9%. Un bras-de-fer qui se prolonge mais avec des tons plus mesurés. Les deux vice-présidents du Conseil misent sur une solution pouvant leur permettre de fêter l’approbation du budget ou voter en faisant la grimace quitte à indiquer Conte, Tria et à la commission comme responsables d’un budget diluant la réforme des retraites et le revenu de citoyenneté. Un scénario terrifiant pour l’Italie et sa crédibilité mais qui, uni à ce qui est en train de se passer en France, risque de provoquer un séisme dans la zone euro. Une hypothèse que le Palais Chigi ne veut même pas évaluer ».
COMMENTAIRE, La Stampa, S. Lepri : « La loi de finances expansionniste fait « but contre son camp » : « La négociation italienne avec l’Europe a un aspect surréel et surtout, au sein du gouvernement, il n’y a personne qui a compris la raison pour laquelle l’économie va si mal. Face au risque d’une récession, on réaffirme vouloir faire une « loi de finances expansionniste ». Dans l’abstrait, c’est sensé. Mais ici, le problème est autre : les signes de la mauvaise situation de l’économie sont dus à ce que le gouvernement a annoncé. On y voit la méfiance provoquée par les projets onéreux et faussement expansionnistes ».
ARTICLE, Corriere, reprenant les propos de Lewis Eisenberg, Ambassadeur des Etats-Unis en Italie, à l’Aspen institute « Des USA un message à Rome : ‘’nous vous sommes plus utiles que les Russes’’ » : « ‘’Les États-Unis s’attendent à ce que le gouvernement Conte achète du gaz liquide américain. Les États Unis demandent également à nos autorités de ne pas baisser la garde sur les menaces visant la sécurité cybernétique en provenance de l’Est. Ils rappellent que les sanctions contre la Russie, dues à l’annexion de la Crimée en 2014, ne doivent pas subir d’atténuations si Moscou ne favorise pas les accords de Minsk basés sur un parcours pour la paix avec l’Ukraine. Ces trois sollicitations à l’Italie ont été insérées dans un discours que l’Ambassadeur américain en Italie a prononcé à l’Aspen Institute en présence du Ministre Moavero. Il a souligné notamment que l’Italie pourrait devenir un acteur central sur les marchés européens de l’énergie à travers sa capacité d’importer et de stocker le gaz, notamment US. Ces déclarations expliquent une des raisons pour lesquelles l’administration Trump a exempté, pour 6 mois, notre pays de sanctions contre les sociétés investissant en Iran. Ce n’est pas pour nous inciter à faire des affaires avec Téhéran. C’est pour nous donner le temps d’investir et permettre une augmentation de la fourniture de gaz américain. Le soutien américain au gouvernement italien existe mais il n’est pas gratuit ».
ARTICLE Sole 24 Ore C. Fotina « Tunnel de Gênes et réforme des appels d’offre mais sur la ‘’Tav’’ Conte temporise » : « Demain, quand il recevra au Palais Chigi le comité favorable à la réalisation de la ligne grande vitesse Lyon-Turin, le Président du Conseil G. Conte donnera une réponse d’attente. Il est inévitable pour le gouvernement d’attendre le résultat de l’analyse coûts-bénéfices demandée par le ministre des infrastructures D. Toninelli. Néanmoins, le feu vert pour la réalisation du ‘’Terzo Valico’’ (tunnel passant par Gênes) leur sera annoncé. En même temps, Conte voudra souligner l’engagement de son gouvernement pour la croissance. Un dessin de loi pour remettre la main au code des appels d’offres pour les travaux publics devrait être prochainement adopté ».
ARTICLE Sole 24 Ore N. Picchio « Les entreprises réunies sur la TAV et le budget. Boccia (Patronat) ‘’la patience a une limite’’ » : « Trois mille entrepreneurs réunis à Turin, représentant 3 millions d’entreprises, 65% de la richesse nationale, 80% des exportations et environ 13 millions d’employés. C’est de Turin que vient la protestation du monde de la production : il faut ouvrir les chantiers, faire grandir l’Italie, la relier à l’Europe et au monde, créer des postes de travail. Le président du patronat Confindustria, V. Boccia souligne ‘’nous sommes contre ce budget qui n’a rien de prévu pour la croissance. En coupant 4 milliards nous pouvons éviter la procédure d’infraction. A la place de Conte, je demanderais aux deux vice-présidents de couper chacun deux milliards. Si l’un des deux s’y oppose, à sa place je démissionnerais’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/12/2018
Allemagne : les sociaux-démocrates donnés à seulement 13,5 %.
Allemagne. Un sondage INSA donne les sociaux-démocrates du SPD à seulement 13,5 %, fortement distanciés par les patriotes de l'AfD donnés à 16 %.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétien
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriote
FDP : libéraux
die Linke: post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
23:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini utilise les portraits de ses ennemis politiques afin de faire la publicité de la manifestation à Rome.
Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini utilise les photos de ses ennemis politiques afin de faire la publicité de la manifestation du 8 décembre 2018. Il utilise le slogan « Il ne sera pas là » et « Elle ne sera pas là ».
L'écrivain et journaliste Roberto Saviano. "Il ne sera pas là. Les Italiens d'abord."
"Elle ne sera pas là" et "Il ne sera pas là."
20:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang projette sur la façade de la résidence du Premier ministre : "Stop au Pacte de Marrakech sur l'immigration."
Belgique. Le Vlaams Belang projette sur la façade de la résidence du Premier ministre : "Stop au Pacte de Marrakech sur l'immigration." La sécurité du Premier ministre intervient violemment. Voir la vidéo :
https://www.lesoir.be/193595/article/2018-12-03/stop-marr...
18:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le gouvernement belge en difficulté à cause du Pacte de l'ONU sur la migration.
Belgique. Le parti nationaliste flamand N-VA, principal parti du gouvernement belge, rejette la signature par ce gouvernement du Pacte de l’ONU sur la migration, ainsi qu’une signature de ce pacte avec une note interprétative.
La N-VA est mise sous-pression par le parti nationaliste flamand Vlaams Belang [siégeant dans l'opposition] qui organise une pétition en ligne ainsi qu’un meeting au Parlement flamand situé à Bruxelles ce samedi 8 décembre 2018 en présence de Marine Le Pen (Rassemblement National – France) et de Steeve Bannon (États-Unis).
Auparavant la N-VA soutenait la signature du Pacte et ce changement d’opinion met le gouvernement belge en difficulté. Certains analystes estiment que cela pourrait conduite à la chute de ce dernier.
17:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : un autre ministère aurait interféré dans le procès Wilders.
Pays-Bas. L’avocat de Geert Wilders déclare, lors du deuxième jour du procès en appel dans l’affaire « Moins de Marocains », que non seulement le ministère de la Justice et de la Sécurité, mais aussi celui des Affaires étrangères et des Relations du Royaume, avaient interféré dans la décision de poursuivre Geert Wilders. Il estime que le procès pénal à l’encontre Geert Wilders est de type politique.
Geert Wilders
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/02/pro...)
17:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alexander Gauland estime que son parti a déjà changé l’Allemagne.
Allemagne. Le co-dirigeant du groupe des députés de l’AfD Alexander Gauland estime que son parti a déjà changé l’Allemagne car le pays vit, selon lui, - grâce à l ‘AfD - le retour de « vrais débats ».
Alexander Gauland
17:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Budget, oui pour un accord avec l’UE."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE: Unes - : « Conte pousse pour un accord » - ‘’Conte décidé à vouloir trouver un accord avec un déficit à hauteur de 2%’’ (Corriere della Sera), « Di Maio et Salvini ouvrent à l’Europe : ‘’un budget contre la récession’’ » (La Repubblica), : « ‘’Nous éviterons une troisième récession » - ‘’Les deux leaders ouvrent à l’UE’’ (La Stampa), « Budget, oui pour un accord avec l’UE » - ‘’La réforme des retraites et la flat tax revues à la baisse’’ (Il Messaggero), « Budget, le déficit revu à la baisse » - ‘’Conte convainc la Ligue et le M5S’’ (Il Mattino).
ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Objectif : 8 milliards en 14 jours » : « Il manque deux semaines et 7, voire 8 milliards pour trouver une trêve sur le budget entre le gouvernement et la Commission européenne. L’accord avec la Commission semble désormais possible. Bruxelles serait prête à freiner sur la procédure d’infraction. Pour un déficit à peine en-dessous des 2%, il faudra effectuer des modifications d’ici le 17 décembre. Les deux leaders Di Maio et Salvini seraient prêts à adopter la ligne de septembre dernier présentée par le ministre de l’Economie Tria : des ambitions réduites par rapport aux promesses électorales. En effet, depuis septembre dernier, tout a changé. Il est clair que depuis l’été dernier, l’économie italienne est en train de se contracter, la situation des banques est plus difficile, tout comme l’est l’horizon politique. Le dernier sondage nous montre que 60% des Italiens veulent un compromis avec Juncker. Reste à voir maintenant si les deux leaders Salvini et Di Maio décideront s’ils veulent interrompre leur campagne électorale permanente pour commencer enfin à gouverner ».
ARTICLE, Corriere della Sera A. Ducci « Retraites, les limites qui réduisent les dépenses » : « C’est le professeur A. Brambilla, expert de la Présidence du Conseil, qui indique la solution. A partir de mars il sera possible de partir plus tôt à la retraite par rapport à la loi ‘’Fornero’’ uniquement pour ceux qui auront obtenu depuis deux ans la condition ‘’quota 100’’, soit 62 ans et 38 ans de cotisation. Les bénéficiaires seraient environ 250 000 personnes en 2018, 150 000 en 2019 et 100 000 en 2020. Le coût serait d’environ 3,9 milliards d’euros par an et cela pendant 5 ans ».
SONDAGE Il Messaggero « 69% des Italiens veulent négocier avec l’UE. 42% sont prêts à sacrifier le revenu de citoyenneté » : « Selon le dernier sondage SWG, la plupart des Italiens, soit environ 7 électeurs sur 10, sont favorables à un accord avec l’Union européenne sur la réduction du déficit par rapport au 2,4% fixés en octobre par le gouvernement M5S-Ligue. De cette majorité, il faut noter que 28% sont décidés à négocier sans conditions. 41% préfèreraient le faire avec des concessions restreintes. Du coup, seul 1 Italien sur 6, soit 16%, est favorable à une confrontation avec Bruxelles. Pour 42% des électeurs, le revenu de citoyenneté est considéré comme celui qui peut être sacrifié en premier ».
ENTRETIEN d’Antonio Tajani, président du Parlement Européen et vice-président de Forza Italia « Le dialogue avec le PD sans importance, bientôt un gouvernement Forza Italia-Ligue » : « ‘’Si le gouvernement fait marche arrière [sur le budget], cela signifie que nous avions raison dès le début sur les risques de leur proposition économique qui a déjà coûté très cher en termes d’investissements et de richesse. Les caprices du gouvernement ont été payés par l’argent des Italiens. Le gouvernement de Rome a déclaré la guerre contre l’UE et se retrouve aujourd’hui isolé. Même l’Autriche et la Hongrie ont pris leurs distances. Le gouvernement dit vouloir sauvegarder l’environnement et puis il décide de bloquer la ligne grande vitesse Lyon-Turin, laissant au Piémont 4 millions de camions faire des allers-retours, avec toutes les conséquences en termes de pollution’’ ».
ARTICLE La Repubblica N. Urbinati « Si la sécurité devient une thématique uniquement policière » « Le décret sur la sécurité adopté au Parlement consacre un grand espace à l’immigration. Il légifère la présence des migrants de manière très restrictive, abrogeant le permis de séjour pour des motifs humanitaires et en enlevant la protection à ceux qui demandent l’asile pour des traitements inhumains et dégradants. N’oublions pas que les dictatures ont commencé par priver les minorités de leurs droits, ouvrant la voie au pouvoir discrétionnaire (comme le disait Mussolini) qui s’est traduit ensuite en gouvernement de police pour tous ».
ARTICLE La Stampa A. Mondo « Les entreprises et les coopératives dans les rues de Turin ensemble pour la TAV et les investissements » : « Une mobilisation sans précédents pour solliciter la relance des investissements sur les infrastructures et pour défendre les grands travaux publics stratégiques au niveau européen, notamment la ligne Lyon-Turin. Cette fois-ci il s’agit de 12 associations d’entreprises qui représentent au total 13 millions de travailleurs. Un signal fort et qui veut être une réponse à celui ‘’no Tav’’ prévu toujours à Turin le 8 décembre prochain ».
ARTICLE Il Messaggero U. Mancini « Les partisans de la Tav dans la rue, le Piémont a un plan B » : « Toutes les associations d’entreprises (industriels, artisans, commerçants, le monde de l’agriculture) se retrouveront aujourd’hui à Turin pour dire ‘’oui’’ à la Ligne grande vitesse Lyon-Turin (Tav) et aux autres grands chantiers. Et si le gouvernement devait décider de bloquer le chantier, comme cela a été menacé à plusieurs reprises par le M5S, la Région du Piémont serait disposée à se substituer à l’Etat pour terminer l’infrastructure. C’est le président de la Région S. Chiamparino qui a lancé l’idée, pour mettre la pression au gouvernement mais aussi pour faire comprendre qu’il serait possible de trouver les financements nécessaires pour compléter le chantier par le biais de la Banque Européenne pour les Investissements (Bei), puisque la ligne est considérée comme stratégique au niveau continental ».
ENTRETIEN de Paolo Gentiloni (PD) ancien Président du Conseil « J’espère que le PD et le M5S voteront oui au Global compact » : « ‘’La décision [de la part du gouvernement] de ne pas ratifier le ‘’Global compact’’ est incroyable. Au moment où il y a un consensus global demandant aux pays riches de s’engager à accueillir un certain nombre de migrants et aux pays de provenance d’accepter les accords de rapatriement, Salvini décide que le gouvernement doive suivre Orban et la République tchèque et de se défiler. Dommage que ces derniers ne soient pas intéressés alors que cela est important pour l’Italie’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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02/12/2018
Vox entre au Parlement d'Andalousie.
Résultats quasi-complets
Espagne. Andalousie. Lors des élections de ce 2 décembre 2018 pour le Parlement d'Andalousie, le parti patriotique espagnol Vox fait son entrée au sein de cette assemblée en décrochant près de 11 % et 12 élus. La Phalange espagnole de la JONS obtient 0,07 % et pas d'élu.
(https://resultados.elpais.com/elecciones/2018/autonomicas...)
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Procès en appel de Geert Wilders.
Pays-Bas. Le ministre de la Justice a envoyé une réponse à la Chambre des députés : le président de l’époque du Collège des procureurs généraux avait discuté avec le ministre de la Justice de l’époque du procès contre Geert Wilders dans l’affaire « Moins de Marocains ».
Au début de 2018, le Collège des procureurs généraux avait refusé de reconnaître vis-à-vis de la Cour de cassation qu’une telle discussion avait eu lieu. Divers ministres de la Justice avaient également suggéré, par rapport à la Chambre des députés, qu’une telle discussion ne s'était pas déroulée.
Wilders estime qu’il s’agit d’une raison de plus afin de demander que les ministres et hauts-fonctionnaires concernés soient appelés à témoigner sous serment à ce propos.
L’actuel ministre de la Justice ne reconnaît pas que des influences ont eu lieu lors de la discussion et refuse de rendre public la teneur de celle-ci car il estime que cela pourrait empêcher le procès en appel.
[Geert Wilders avait été condamné, mais n’avait pas reçu de peine. Wilders et le ministère public ont introduit ensuite une demande d’appel. Le procès en appel est désormais en cours depuis le 30 novembre 2018.]
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2014/03/23/gee...)
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La pétition en ligne du Forum voor Democratie récolte 130.000 signatures.
Pays-Bas. La pétition en ligne du parti Forum voor Democratie de Thierry Baudet contre le Pacte de l'ONU sur la migration a recueilli, pour le moment, plus de 130.000 signatures. Le débat sur le sujet aura lieu à la Chambre des députés le mardi 4 décembre 2018 à partir de 16h45.
17:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
41 % des Néerlandais sont opposés à la signature du Pacte de l’ONU sur la migration.
Pays-Bas. Selon un sondage Maurice de Hond de ce 2 décembre 2018, 41 % des Néerlandais sont opposés à la signature du Pacte de l’ONU sur la migration, 26 % estiment que le Pacte doit être signé mais avec une déclaration complémentaire et 8 % désirent que le Pacte soit signé sans déclaration complémentaire. 25 % ne savent pas ou ne désirent pas répondre.
13:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : les patriotes donnés ensemble à 33 sièges sur 150.
Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 19 sièges de député sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 14 sièges au sein du sondage Maurice de Hond du 2 décembre 2018. [Le Forum voor Democratie qui fait campagne massivement contre le Pacte de l'ONU sur la migration progresse de 2 sièges en une semaine alors que le PVV recule d'1 siège.]
13:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/12/2018
Le Danemark déportera les étrangers indésirables sur une île.
Danemark. Les trois partis du gouvernement et les patriotes du Parti du Peuple danois se sont mis d’accord sur le budget de l’année prochaine : les retraités seront mieux lotis, les taxes sur la bière et le vin seront abaissées afin de diminuer les achats de ces produits à l’étranger et la politique migratoire sera une nouvelle fois resserrée.
Ainsi, les demandeurs d’asile reconnus n’obtiendront plus automatiquement un permis de séjour de longue durée. Cette mesure s’applique également dans le domaine du regroupement familial. De plus, des moyens consacrés à l’intégration des réfugiés seront désormais alloués à des programmes, pour ces personnes, de prise en charge financière de soi-même et de retour vers le pays d’origine. Les étrangers non-souhaités seront placés sur la petite île de Lindholm, qui abritait jusqu’à présent un centre de recherche médical sur les animaux et qui est une propriété de l'État.
Lindholm
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30/11/2018
Matteo Salvini déclare que le gouvernement est solide.
Italie. Matteo Salvini déclare que le gouvernement est solide et a beaucoup à faire. Salvini ajoute qu’il n’a aucun désir de voir émerger une autre majorité ou survenir des élections anticipées.
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"La nouvelle hégémonie léghiste."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE: Unes - : « Salvini ouvre à l’UE. Tria : ‘’il est possible de bloquer les sanctions’’ » (Corriere della Sera), « Départ à la retraite avec une réduction à hauteur de 12% » - ‘’Alerte de la Fed sur l’Italie, risques de récession’’ (La Stampa, Il Sole 24 Ore), « Entente avec l’UE, déficit à 2% » - ‘’Plan de Conte et Tria pour éviter la procédure d’infraction’’ (Il Messaggero), « L’UE s’oppose à la réforme des retraites » - ‘’Au G20, Conte tente de rassurer ses partenaires’’ (Avvenire).
ARTICLE, Corriere della Sera L. Salvia « Le gouvernement prêt à une motion de confiance sur le budget » : « Sur le plateau de Porta a Porta (RaiUno), M. Salvini assure que le maintien du déficit à hauteur du 2,4% ‘’n’est pas écrit dans la Bible’’. L’autre vice-président du Conseil, Di Maio, est plus prudent ‘’le problème n’est pas une affaire de chiffres mais l’intérêt des citoyens, nous trouverons un point de convergence sans sacrifier les citoyens qui veulent que les promesses soient maintenues’’. Lundi, la loi de finances sera déjà discutée à la Chambre et le gouvernement serait prêt à demander un vote de confiance. Entretemps, les deux partis de majorité sont divisés sur les grands chantiers, telle la ligne Lyon-Turin (Tav), et l’adoption du Global compact sur les migrants ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « L’inexplicable hâte du gouvernement sur la loi de finances » : « Le gouvernement se prépare à demander, la semaine prochaine, un vote de confiance à la Chambre pour accélérer les temps de l’adoption de la loi. C’est une nouvelle difficilement compréhensible. Si la procédure est la même au Sénat, le budget pourrait être adopté une semaine avant les vacances de Noël, contrairement à ce qui se passait auparavant. Les raisons de cette hâte ne sont pas claires. Cela est aussi dû au fait que, sur cette même loi, le président du Conseil Conte et le ministre de l’Economie Tria se sont engagés pour une négociation avec les autorités européennes pour éviter la procédure d’infraction brandie par la Commission. La décision de raccourcir le parcours parlementaire pourrait être née dans ce contexte, pour pouvoir donner, une fois la loi adoptée, la possibilité de décider avec davantage de liberté sur le destin du gouvernement ainsi que sur la législature. Le budget représente, en effet, l’obstacle le plus proche à une éventuelle dissolution des Chambres et à de nouvelles élections. Si l’horizon du gouvernement devait devenir brumeux, en raison du durcissement de l’UE, Salvini et Di Maio, au lieu de lancer le revenu et les retraites, pourraient rompre avec l’UE, interrompre la législature et inaugurer une nouvelle campagne électorale pour accuser l’Europe de les avoir empêchés de réaliser leurs objectifs ».
ENTRETIEN de Mario Monti, ancien président du Conseil et ancien commissaire européen pour la concurrence Corriere della Sera « La majorité vit dans une bulle, il est temps qu’elle se réveille » : « ‘’Je crois que les partis qui soutiennent ce gouvernement n’ont pas eu jusque-là de vrais moments de confrontation avec la réalité objective, avec la réalité internationale. J’ai l’impression que l’impact avec la Commission européenne a été la première véritable découverte de la réalité pour les hommes politiques qui avaient dans la tête une version personnelle construite pour diaboliser le passé. C’est ce qu’on appelle le ‘’Tsipras-moment’’. Le ‘’Salvini-Di Maio-moment’’ est plus dilué dans le temps. Tsipras avait changé d’avis en très peu de temps’’ ».
INTERVENTION de François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France « Les règles de l’UE doivent être respectée. L’euro renforce l’Italie » (Corriere della Sera) : « La politique monétaire contribue à la croissance soutenable, en stabilisant le cycle économique et en garantissant des taux d’intérêts modérés. Les politiques budgétaires et structurelles sont en revanche de la compétence de chaque Etat membre. C’est une bonne nouvelle pour la démocratie de chaque pays. Mais la contrepartie de cette décentralisation est, naturellement, le respect des règles que nous avons établies ensemble, dont le pacte de stabilité et de croissance. En qualité de banquier central d’un pays ami, ce n’est pas à moi de me prononcer sur les choix italiens. Toutefois, le respect des règles est de l’intérêt national de nos deux pays. Si le déficit et la dette publique étaient les clés de la croissance, la France et l’Italie seraient les premiers de la classe en Europe. Hélas, ce n’est pas ainsi. Dans la zone euro, il faut davantage de solidarité publique. Au-delà de la rigueur budgétaire, une prévention crédible des crises nécessite la disponibilité, par un mécanisme européen de stabilité, des instruments nécessaires pour aider un Etat membre à absorber les contrecoups. Le budget européen proposé, pourrait jouer un rôle stabilisateur, en soutenant les investissements ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, C. Marroni : « Sortir de l’euro coûterait à l’Italie 70 milliards » : « Une quantification très précise d’une éventuelle sortie de l’euro de la part de l’Italie a été faite hier par François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France lors d'un discours à Rome à l’Université Luiss. Villeroy a lancé des messages sur la réforme de la zone euro, en soulignant, amicalement, que la France et l’Allemagne avaient fait leurs premières propositions en juin et que l’Italie devrait discuter de l’essence de ces propositions, avant de se préoccuper d’une discussion franco-allemande à ce propos. En définitive, un discours avec une forte connotation européenne de la part de Villeroy, qui est tourné vers la date toujours plus proche de la nomination du successeur de Mario Draghi à la présidence de la BCE ».
ARTICLE La Repubblica, L. Rivara « Gouvernement, 6 mois au ralenti, de nombreux litiges et peu de lois » - « L’exécutif Conte a produit moins de décrets que Gentiloni, Renzi et Letta. Les normes-symboles sont peu nombreuses. Des promesses ont été maintenues, d’autres pas. Et le Parlement se traîne » : « De nombreux litiges, peu de lois : c’est la photographie du gouvernement Conte, secoué par de nombreux conflits internes. La conséquence ? Des effets négatifs sur l’image mais aussi sur la productivité. Ces six premiers mois, le ‘’gouvernement du changement’’ semble avoir des difficultés à avancer. Peu de décrets-symboles : le décret-dignité et le décret-sécurité (devenus lois) et celui anti-corruption avec blocage de la prescription (au Sénat) – le décret-Gênes étant un acte obligé. Le gouvernement Conte, comme décidé par le fameux ‘’contrat’’ Ligue-M5S, comme le dépassement du Jobs act, la prescription, le tour de vis sur l’immigration. Les deux lois emblématiques arrivent : le revenu de citoyenneté et la révision de la Loi Fornero sur les retraites. Sur la flat tax, c’est quasiment loupé. Sur les rapatriements de migrants, la volonté de Salvini d’expulser 100 000 irréguliers par an est dans la réalité tombée à 500 par mois environ. Quant à la réduction des pensions pour les parlementaires et autres réductions de salaires, la coupe de 30 milliards annoncé par Di Maio est loin d’être effective. »
ARTICLE La Repubblica C. Tito « La nouvelle hégémonie léghiste. Ainsi Salvini a avalé le M5S. Et maintenant la coalition est en danger » : « « Le vrai problème n’est pas la loi de finances. C’est qu’on ne pourra pas faire celle de l’an prochain’’. Il suffit de parler avec des parlementaires de la majorité pour comprendre le vrai état d’âme de la Ligue. Après ces 180 jours au palais Chigi, l’horizon est brouillé avec deux données : l’inversion des rapports de force entre le M5S et la Ligue, qui a pris le dessus dans les sondages et a une capacité supérieure d’agir sur la coalition ; avec la difficulté d’imposer sur le plan économique nombre des promesses électorales. Le gouvernement agit dans une logique de ‘’tout et tout de suite’’ parce que nul ne parie plus sur sa durée. Casaleggio a dit en juin que ‘’les médias ne donnent pas une image réelle de l’Italie’’, mais ce n’est pas la faute des médias si, dans la majorité, presque tous parlent d’un gouvernement, non plus de législature mais à délai limité ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Ludovico : « Débarquement en baisse, la réduction de l’engagement de Frontex en Italie va arriver » : « L’Italie considère l’engagement aérien de Frontex stratégique, pour connaître à l’avance les départs des migrants des côtes africaines. Mais les positions du ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, pour une fermeture définitive de la mission Sophia à la fin de l’année, restent fermes ».
ENTRETIEN, Nicola Molteni, secrétaire d’État à l’Intérieur, Messaggero, « Urgence sécurité – ‘’Nous nous attendons à de la loyauté de la part du M5S, la loi est dans le contrat de gouvernement » : « Pas seulement sur la légitime défense, il faut des ressources pour la police et 8 000 hommes en plus ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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