23/01/2019
Giorgia Meloni à propos de Macron et de l'Afrique.
Italie. La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni :
"La solution n'est pas de prendre les Africains et de les transférer en Europe, mais de libérer l'Afrique de certains Européens comme les Français qui l'exploitent."
20:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Karin Kneiss à propos de la sécurité des femmes suite à l'ouverture des frontières.
Autriche. Le ministre des Affaires étrangères Karin Kneissl (Indépedante, nommée sur proposition du FPÖ) :
18:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini attaque encore : je ne prends pas de leçon de l’Élysée."
Italie. Revue de presse.
France/Italie– Migrants : Unes - : « Coup de froid avec Paris, Alitalia et Fincantieri en danger » - ‘’Salvini attaque encore : je ne prends pas de leçon de l’Élysée’’ (La Repubblica), Conte en médiateur sur les frictions avec la France’’ (Il Messaggero).
COMMENTAIRE, F. Maselli « Pourquoi le gouvernement a intérêt à se placer comme l’opposant de Macron et de ce qu’il représente » : « Depuis que le gouvernement Conte a pris ses fonctions, l’étrange alliance entre la Ligue de Matteo Salvini et le M5S de Luigi Di Maio a montré qu’ils avaient intérêt à se présenter comme des opposants au Président français Emmanuel Macron et de ce qu’il représente. D’ailleurs, le bipolarisme souverainiste/européen est une clé de lecture rapide pour lire la réalité et une formule très facile à utiliser pour se placer à l’intérieur d’un cadre de valeurs défini. Il n’est pas étonnant, donc, qu’une partie du gouvernement soit structurée en contradiction à ce que Macron représente, à vrai dire aidée aussi par certaines attitudes du Président français. Le point le plus bas dans les relations bilatérales franco-italiennes a été atteint. Toutefois, l’attitude des deux partis n’est pas identique. Salvini incarne parfaitement l’un des deux partis qui s’affronteront aux prochaines élections européennes : souverainiste, nationaliste, politiquement incorrect, très dur à l’égard de l’immigration, allié de Marine Le Pen et donc prêt à chercher, comme elle, l’affrontement avec Macron. Le M5S, au contraire, a tenté de dialoguer avec Macron plusieurs fois, à partir de 2017. Di Maio avait souligné, dans une lettre envoyée au Président, que le Mouvement était une force démocratique positive. Mais, depuis quelques semaines, l’attitude a changé : d’abord le soutien aux gilets jaunes et ensuite les attaques de Di Maio et Di Battista au siège du Parlement européen de Strasbourg ainsi qu’à la « politique colonialiste française et au franc CFA ». Une attaque ciblée par semaine n’est pas aléatoire, il s’agit d’une stratégie précise qui vise un pays allié et le deuxième partenaire commercial de l’Italie. La France a convoqué l’ambassadrice italienne à Paris pour des éclaircissements et le ministère italien des Affaires Etrangères est en train de travailler en silence pour rétablir de bonnes relations. Mais le sentiment anti français existe et il est très profond en Italie. L’impression est que le M5S doit trouver un ennemi externe pour chercher de récupérer du terrain en vue des élections européennes. Et sur le marché, il n’y en a pas beaucoup d’ennemis extérieurs : Donald Trump est en ligne avec les positions du gouvernement italien, l’Allemagne de Merkel est en ce moment plus faible et accommodante à l’égard des politiques du budget italiennes, la Russie de Poutine est toujours un point de référence pour le Mouvemente et la Chine est considérée un partenaire commercial fondamental. Donc, par élimination, il ne reste que la France de Macron ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera A. Cazzullo « La mauvaise idée de défier tout le monde » : « Di Maio et Salvini semblent avoir un problème personnel avec la France. Plus que Merkel, considérée à son crépuscule, la vraie bête noire est Macron. Salvini l’attaque tous les jours. Di Maio a même offert une alliance (par ailleurs rejetée) aux gilets jaunes. Bref, il s’agit d’une guerre virtuelle avec un pays dont l’histoire est entremêlée avec la nôtre comme aucun autre pays. Un pays vis-à-vis duquel il faut se faire respecter mais avec lequel il n’y a aucun intérêt à rompre les contacts. Certes, la France a ses responsabilités et tout peut être critiqué (le Franc CFA, le manque de solidarité sur les migrants, l’intervention en Libye, Fincantieri). Toutefois, il y a l’impression que le gouvernement italien ne veut pas aborder les questions de manière constructive mais préfère les liquider de manière méprisante et agressive pour le seul intérêt du consensus intérieur. Puisque les Italiens adorent mal parler des Français, le gouvernement s’adapte. Il ne s’agit pas d’aller à Canossa mais d’éviter de défier tous nos voisins, pour quelques « like » sur des pages Facebook ».
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « L’attaque contre l’UE et les ‘’macroniens’’ d’Italie » : « Apeuré par les sondages, Di Maio a haussé le ton contre Paris en allant trop loin. Il est clair que le jeune leader 5 Étoiles n’a pas l’envergure, mettant à mal son gouvernement. C’était en réalité un choix pour rassurer la base turbulente, et pour cultiver certains arguments en vue des élections européennes. Il s’agit toujours du même Di Maio qui avait évoqué la démission de Mattarella, pour ensuite le rencontrer le lendemain, souriant, après s’être excusé ».
ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « Conte joue les médiateurs, coup de froid sur plusieurs dossiers ouverts » : « Nous sommes amis des Français mais la dialectique est davantage vivace, il faudra s’y habituer en vue des élections européennes. Voici comment le Président du Conseil G. Conte et le chef de la Diplomatie E. Moavero (Indépendant) ont tenté de justifier la polémique sur le franc CFA déclenché par le vice-président du Conseil Di Maio. Toutefois, avec le nouvel accrochage, les lumières se sont allumées sur plusieurs dossiers impliquant les deux pays : l’affaire Fincantieri-Stx, l’hypothèse du rachat d’Alitalia par AirFrance-KLM et il y a aussi la haute tension entre Vivendi et la direction de Telecom Italia. Jusque-là, les Français ont été patients sur la ligne Lyon-Turin (Tav) : si l’Italie devait se défiler, c’est le bras-de-fer sur les remboursements des coûts soutenus qui se déclenchera ».
ARTICLE, A. Gentili, Messaggero, « Paris, Conte veut renouer mais les vice-Présidents du Conseil insistent » : « G. Conte tente de renouer et parle dans une note d’amitié forte et solide avec la France, tandis que Moavero dit ‘’nous demeurons des pays amis et alliés’’. Mais même si Conte se montre plus attentif aux conseils du Président Mattarella, il ne freine ni Salvini ni Di Maio, déterminés à faire de Paris l’ennemi en vue des élections européennes du 26 mai. Juste le jour où Berlin abandonne la mission Sophia, et Merkel et Macron signent le traité d’Aix-la-Chapelle et de fait, mettent hors-jeu Rome du groupe qui mène l’UE, Moavero assure : ‘’pas de risque d’isolement pour l’Italie’’. La tentative de renouer de Conte et Moavero ne fait pas cesser cependant Di Maioi, ni Salvini qui continuent dans le même registre ».
ARTICLE, La Repubblica A. Ginori « L’accrochage entre l’Italie et la France : Alitalia et Fincantieri pourraient être les premières victimes » : « Le dossier Alitalia est en main au ministre pour le Développement économique L. Di Maio (M5S), qui devrait négocier avec Paris mais qui ne perd pas l’occasion d’attaquer le Président Macron et susciter un sentiment anti-français. C’est l’un des nombreux exemples sur lesquels les souverainistes au pouvoir risquent de nuire aux intérêts nationaux. Sur Fincantieri-STX, malgré les démentis de l’Elysée sur une ‘’rétorsion politique’’, il est clair qu’il n’existe plus de relation de confiance entre Rome et Paris ».
ARTICLE, Messaggero M. Conti « Gouvernement divisé, le parti pro-UE en position de faiblesse, le Quirinal et la Farnesina craignent l’isolement » : « Nous sommes et avons été après la guerre en compétition sur de nombreux thèmes mais jamais adversaires. Selon un sondage, 60% des français auraient estimé opportune la convocation de l’ambassadrice italienne en France. Dans le bouillon électoral, les accords commerciaux, partenariats industriels (Fincantieri) et même des mois de travail en Afrique de Conte et Moavero, risquent de s’arrêter. Conte a privilégié le continent africain, en en visitant de nombreux pays, où la présence française est importante. La présence française a été importante aussi à la conférence de Palerme. Conte et Moavero semblent avoir du mal à être perçus comme des éléments de stabilisation. Un isolement progressif de l’Italie est craint par le Quirinal (présidence de la République), la Farnesina (ministère des Affaires étrangères) et le palais Chigi (siège du Premier minitre) mais aussi à l’intérieur de la Ligue. »
Allemagne/Italie– Migrants : Unes - : « Migrants, les accusations de Berlin » - ‘’Merkel refuse de donner d’autres navires pour la mission ‘’Sophia’’. Salvini : ce n’est pas un problème’’ (Corriere della Sera), « Migrants, l’Allemagne se défile » - ‘’Berlin sort de la mission ‘’Sophia’’ en polémique avec ‘’la ligne dure de l’Italie’’. (Il Messaggero), « France, Conte joue les médiateurs. Berlin sort de ‘’Sophia’’ » (Avvenire), « Migrants, Merkel se défile » - ‘’L’UE : il faut aider l’Italie’’ (Il Mattino).
ENTRETIEN, D. Avramopoulos, Commissaire européen pour les migrations, Messaggero, « Plus de rapatriements pour les personnes en situation irrégulière, les États doivent agir – le poids ne peut retomber toujours sur les mêmes – Avec Rome, des priorités communes, il faut renforcer les frontières extérieures » : « Avramopoulos définit comme ‘’très constructives’’ ses rencontres à Rome avec G. Conte et M. Salvini, rappelant que la communication avec le gouvernement italien est directe et constante. Face aux tragédies des morts en mer, il est impossible que les États se contentent de regarder et que ce soit toujours les mêmes qui fournissent des réponses. Il nous faut des solutions européennes structurelles et réellement partagées, c’est pour cette raison que je m’engage à continuer à travailler pour une réforme du Système européen d’accueil, Dublin inclus. Mais tant que cela n’est pas fait, nous sommes prêts à travailler avec les Etats-membres pour des accords temporaires. »
Traité d’Aix-la-Chapelle Unes « Accord Allemagne-France pour la nouvelle Europe : ‘’nous arrêterons les populistes’’ » (La Stampa), « Défense, axe renforcé entre la France et l’Allemagne » (Sole 24 Ore).
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « La signature du Traité d’Aix-la-Chapelle » : « Le hasard a voulu que les attaques des 5 Étoiles contre la France ont eu lieu pendant que le Président Macron et la Chancelière allemande signaient un pacte stratégique avec l’ambition de changer l’Union. Les partis de l’opposition ont beau dénoncer l’isolement de l’Italie ‘’nationale-populiste’’. Les ‘’souverainistes’’ peuvent toujours rétorquer : c’est l’arrogance des Français et des Allemands. Le pacte franco-allemand a été conçu pour relancer rapidement l’image des deux leaders dans la perspective des élections de mai ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/01/2019
Suède : le nouveau gouvernement présenté devant le Parlement.
Suède. Les sociaux-démocrates et les écologistes restent au pouvoir, avec le soutien de deux partis centristes. Ce 21 janvier 2019, le Premier ministre Stefan Löfven a prononcé la déclaration du gouvernement et présenté les nouveaux ministres devant le Parlement. Le changement de gouvernement a eu lieu lors d’un conseil au château royal.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/18/la-...)
16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel à propos du Traité d’Aix-la-Chapelle.
Allemagne. La co-présidente des élus de l’AfD au sein de la Chambre des députés Alice Weidel estime que le Traité d’Aix-la-Chapelle est signé, avant tout, au détriment des Allemands.
"Traité d’Aix-la-Chapelle. Merkel et Macron se sont mis d'accord : l'Allemagne peut payer !"
15:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les 5 Étoiles attaquent Macron."
Italie. Revue de presse.
France/Italie – convocation de l’ambassadrice d’Italie : Unes - : « Migrants, querelle Paris-Rome » - L’ambassadrice convoquée après les attaques de Di Maio : ‘’hostilité non motivée’’ (Corriere della Sera), « Italie-France, la rupture de Di Maio » - ‘’ Une stratégie étudiée en fonction des élections européennes, préoccupations du Palais Chigi et de la Farnesina’’ (La Repubblica), « Ligue-M5S : l’ennemi est la France » - ‘’Les deux vice-présidents du Conseil ont des stratégies différentes mais le même ennemi’’ (La Stampa), « L’affaire Di Maio, coup de froid avec Paris » - ‘’Les accusations M5S de colonialisme mettent en colère Macron. La Farnesina : des polémiques électorales’’ (Il Messaggero), « Les 5 Étoiles attaquent Macron mais butent sur le franc » (Il Giornale), « L’Italie attaque la France et le FMI » (Avvenire), « Di Maio, frictions avec Paris » (Il Mattino), « Macron s’en fiche des morts en mer et attaque l’Italie pour avoir la Libye » (Il Fatto Quotidiano).
RETROSCENA, La Repubblica C. Tito « Conte prévient les 5 Étoiles pour arrêter le mur contre mur : ‘’la limite a été atteinte’’ » : « Si quelqu’un au M5S s’attendait à une ‘’couverture’’ politique de la part du Palais Chigi et du gouvernement aux attaques de Di Maio et Di Battista, il sera déçu. Le Quirinal, la Présidence du Conseil et la Farnesina [ministère des Affaires étrangères] ont affronté ce qu’ils ont considéré non pas comme un différend mais comme une crise diplomatique. La protestation française est arrivée avec une force inattendue. Très dure. Mattarella, Conte et Moavero ont passé la journée à rattraper une situation qui était déjà largement mise à mal. Pour l’exécutif français, les attaques de Di Maio n’étaient pas adressées à Macron et à son parti mais contre la France et les Français. Une erreur reconnue par le gouvernement Conte. Conte et Moavero ont fait appel à tous leurs contacts dans l’espoir de convaincre Macron qu’il s’agissait d’un affrontement politique et pas d’un conflit entre États, le Président français étant devenu tout simplement la cible des eurosceptiques et des souverainistes en tant que symbole du projet européen. Or, ces justifications n’ont pas suffi. Ils ont juste eu l’effet de ne pas élever au niveau le plus haut la protestation contre l’ambassadrice italienne : elle a été convoquée par le directeur du cabinet de la Ministre et pas par la Ministre en personne. Entretemps, ni le chef du gouvernement ni le chef de la diplomatie italienne n’ont justifié les mots de Di Maio et de Di Battista. Le tout a eu lieu la veille du sommet franco-allemand entre Macron et Merkel. ‘’Si nous continuons ainsi’’, a prévenu Conte, ‘’nous resterons vraiment seuls’’. Conte et Moavero ont deux objectifs : ne pas rompre avec la France (organisant dès maintenant une stratégie de rapprochement avec les collègues français, tentant de clarifier les choses lors des réunions européennes) et convaincre le M5S qu’il n’est pas possible d’adopter ce comportement pour toute la campagne électorale ».
EDITORIAL La Stampa M. Sorgi « Un risque d’isolement pour l’Italie » : « Il y a la sensation que l’approche des deux alliés du gouvernement M5S-Ligue à la campagne électorale européennes est en train de glisser du souverainisme-populisme des origines, vers une sorte de nationalisme ».
ARTICLE Corriere della Sera P. Foschi « Paris accuse : Di Maio inacceptable sur l’Afrique » : « Haute tension le long de l’axe Rome-Paris sur la question des migrants. Le commissaire européen pour les affaires économiques Moscovici a commenté ‘’des phrases vides et irresponsables’’. Le bras-de-fer, selon des sources du Quirinal, a été suivi avec préoccupation par le Président Mattarella, ce dernier craignant une escalade des tons au fur et à mesure que l’on se rapproche des élections européennes. Salvini, à ce stade, s’est gardé à l’écart du bras-de-fer ».
RETROSCENA Corriere della Sera S. Montefiori « Le mécontentement dans les bureaux de la ministre Loiseau : ‘’une campagne permanente’’ » : « Par la voix d’un conseiller de la ministre Loiseau : ‘’une campagne électorale permanente, faite par celui qui a des responsabilités de gouvernement en Italie. Les propos du vice-président du Conseil sont inacceptables’’. La surprise est encore là. ‘’La convocation de l’ambassadrice est un acte fort, sans doute. Nous avons exprimé notre mécontentement pour des phrases inacceptables et agressives à l’encontre de la France’’. Les deux ambassadeurs (Christian Masset à Rome et Teresa Castaldo à Paris) cultivent une relation intense pour accomplir leur double tâche, parfois paradoxale, de représenter de manière fidèle leurs deux gouvernements et de maintenir, voire relancer le dialogue. Il y a toujours eu des moments de tensions avec les ‘’sœurs latines’’, comme on disait jadis. Maintenant, les différends ne sont plus liés à des occasions spécifiques qu’il faut surmonter pour continuer à collaborer. Ce qui irrite le gouvernement français est que les personnalités politiques italiennes sont en train de prendre l’habitude de s’appuyer sur un sentiment nationaliste qui devient de manière générique antifrançais. La sensation de Paris est que Salvini a baissé de ton dans ses propos antifrançais et que son allié Di Maio a pris le témoin en vue des élections européennes. D’abord en offrant un soutien direct au mouvement des gilets jaunes, ensuite en accusant la France de causer le sous-développement obligeant les migrants à risquer la vie pour arriver en Europe. Dans l’entourage de la Ministre Loiseau, ces phrases n’ont pas de sens car ce n’est pas vrai. Pour la forme, il y a des tons agressifs ‘’nous désirons retrouver une coopération normale entre deux pays amis, alliés et historiquement proches. A l’Elysée on préfère ne pas laisser de commentaire, le choit étant de voir Mattarella comme interlocuteur naturel ».
ARTICLE La Repubblica A. ginori « Les attaques des 5 Étoiles ouvrent la crise Italie-France. L’ambassadrice convoquée » : « Les déclarations du vice-président du Conseil Di Maio, reprises ensuite à la télévision par Di Battista sont un pas inédit dans les relations entre Paris et Rome après l’énième attaque du gouvernement 5 Etoiles. Cette nouvelle attaque n’est pas passée inaperçue à l’Elysée, informé dès dimanche sur les propos des deux représentants du M5S. Le Président a donné son feu vert à une protestation formelle pour tenter d’arrêter une escalade qui semble ne pas avoir fin. L’entretien qui a duré moins d’une heure, risque de laisser un signe profond dans les relations diplomatiques déjà difficiles. Les sources diplomatiques proches du Quai d’Orsay font savoir que ce n’est pas la première fois que les autorités italiennes font des commentaires inacceptables et agressifs. Après avoir répondu directement en juin dernier à la rhétorique du gouvernement 5 Etoiles en parlant de ‘’lèpre nationaliste’’, Macron avait décidé de ne plus répondre à Salvini et Di Maio. Il s’était convaincu que chaque mot renforçait les deux vice-présidents du Conseil. Sur le cas des gilets jaunes, les conseillers de l’Elysée avait choisi de faire profil bas, soulignant la relation directe entre Macron et Conte. Le changement de ton du M5S a poussé Paris à modifier sa stratégie. Ceux qui connaissent le fonctionnement du ministère des Affaires étrangères français savent que, par tradition, l’on privilégie en France une médiation informelle, à travers les canaux diplomatiques et sans publicité. L’arrivée d’un gouvernement théoriquement ami, qui ne perd pas jamais une occasion d’attaquer la France, a modifié une procédure consolidée. Macron et Gentiloni avaient promis de lancer un Traité du Quirinal pour renforcer la collaboration entre les deux pays. C’était il y a un an. On dirait un siècle.
ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « Paris : les déclarations sur l’Afrique ‘’inacceptables’’ » : « Ce ne sera sans doute ni la première ni la dernière fois. Toutefois, la récente crise diplomatique entre Rome et Paris déclenchée par les propos du vice-président du Conseil Di Maio présente tous les éléments pour être quelque chose de très différent qu’une crise passagère. Gael Veyssière, directeur de cabinet de la ministre française pour les affaires européennes N. Loiseau, a convoqué hier soir l’ambassadrice italienne à Paris Teresa Castaldo pour exprimer les regrets du gouvernement français pour les phrases hostiles prononcé par Di Maio à l’adresse d’un pays amis, fondateur de l’Union Européenne avec l’Italie. Sur la rencontre, le Quai d’Orsay n’a pas voulu faire de commentaires. Outre à Paris, les déclarations ont suscité des commentaires négatifs à Bruxelles ».
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, C. Tecce : « Macron réagit à Di Maio : l’embarras de la Farnesina » : « Les Cinq Étoiles renversent l’agenda politique par quelques coups médiatiques : la question libyenne – les navires, les tragédies, les migrants – devient la question française. Suite aux déclarations de Di Maio, les Français réagissent immédiatement : Christian Masset, l’ambassadeur de France à Rome, a envoyé une lettre de protestation au ministère des Affaires Etrangères ; l’ambassadrice italienne à Paris, Teresa Castaldo, a été convoquée par Nathalie Loiseau, ministre aux Affaires Européennes ; le ministre Enzo Moavero Milanesi, à Bruxelles pour des rendez-vous institutionnels, a rencontré Jean-Yves Le Drian, son collègue transalpin. La synthèse des Français, soutenus par Pierre Moscovici, commissaire européen à l’Economie, a été : ‘’ des mots hostiles et inacceptables ‘’. Mais le duel verbal est simplement le préambule à une vengeance de Paris. Au ministère des Affaires Etrangères italien, les responsables, épuisés, répondent : ‘’ Qu’est-ce qu’il faut commenter ? Bienvenue dans la campagne électorale, pour la joie de ceux qui travaillent à la déstabilisation de l’Europe. Nous ne savons pas quoi dire à M. Masset. Maintenant, les Français auront une raison de plus pour ne pas soutenir nos positions lors des rencontres internationales ‘’. La durée du silence mesure l’épaisseur de l’embarras : ‘’ C’est un grand résultat pour la propagande politique et un très mauvais signal pour les intérêts italiens. Il faut toujours évaluer les conséquences des déclarations ‘’ ajoutent des sources diplomatiques italiennes. Afrique signifie surtout Libye et précisément la Libye est un terrain entre Rome et Paris. Seulement il y a une semaine, malgré la tension entre le M5S et Macron sur le mouvement des gilets jaunes, Giuseppe Conte s’est rendu en visite au Niger et au Tchad pour une mission autonome, mais ‘’ préparée ‘’ aussi avec Paris. Les oppositions exigent la convocation au Parlement de Moavero, mais le ministre est obligé de jouer les funambules : il ne peut pas désavouer une partie du gouvernement ni exacerber la crise avec Paris. Mais la distance entre Moavero et les Cinq Etoiles est évidente. Ces épisodes sont destinés à se reproduire à l’approche des élections européennes de mai. Ainsi l’Italie se dédouble en politique étrangère ».
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis : « ‘’ C’est le Renzi français ‘’ : l’attaque convenue à l’ennemi parfait » : « L’ennemi est et restera E. Macron. Parce que pendant une campagne électorale il faut un ennemi extérieur qui représente l’establishment : c’est un commandement pour tout parti populiste. Et puis parce que, aux yeux des Cinq Etoiles, Macron est ‘’ le Renzi français, celui qui devait tout changer et qui n’a rien changé ‘’. Mais le M5S a aussi une autre urgence : expliquer que la ligne sur l’immigration n’est pas la même que celle de Matteo Salvini. Et aussi parce qu’il y a toujours la considération, faite lors des réunions internes, sur la possibilité que Macron puisse être le pivot d’alliances indirectes en Europe pour évincer le Mouvement, qui veut, en revanche, être la voix décisive à Bruxelles. Et l’idée de Di Maio de poser des candidatures de tête de liste, aux élections européennes, des personnes externes s’insère dans cette optique, pour récupérer des voix au centre, mais aussi pour se donner une image de parti ouvert et transversal, utile aussi à l’étranger. Les Cinq Etoiles veulent souligner les distances avec la Ligue sur les navires des migrants et sur les ONG, mais il est difficile d’expliquer la différence même à l’étranger ».
ARTICLE La Repubblica A. Cuzzocrea « Di Maio, Di Battista et la stratégie pour créer l’ennemi » : « Le 7 janvier Di Battista, Di Maio et Casaleggio se sont réunis à Rome pour décider comment mettre en place la campagne [du M5S] pour les élections européennes. Cherchant un bouc émissaire, le visage de Macron était apparu immédiatement à leurs esprits. Déçus par l’échec d’un accord avec En Marche pour former un groupe en Europe ; offensés par les mots du Président en juin sur la politique migratoire italienne vu comme ‘’cynique et irresponsable’’, Di Maio et Di Battista ont construit une stratégie pour proposer l’abolition du ‘’siège français’’ du parlement européen. La stratégie étant celle de dénoncer la France comme nouveau pays colonisateur et déstabilisateur du Continent africain ».
ENTRETIEN de Danilo Toninelli, ministre des transports et des infrastructures « Les patrouilleurs promis à Tripoli sont prêts. Cela fera diminuer les débarquements » (Corriere della Sera) : « ‘’Moins de navires partiront, moins de morts en mer nous aurons. Nous devons travailler pour réduire à zéro ces chiffres. La forte déstabilisation de la Libye a une cause précise qui date du bombardement de Sarkozy en 2011. Un accord avec les autorités de Tripoli sera bientôt signé. D’ici quelques semaines, des patrouilleurs seront à leur disposition. Ce qui signifie qu’il y aura encore moins de départs et moins de morts dans la Méditerranée. La proposition de Di Battista de faire débarquer les migrants à Marseille ? C’est une thématique liée aux responsabilités historiques des gouvernements français et à la nécessité d’une solidarité européenne qu’aujourd’hui, du côté de Paris, on ne voit pas du tout. Peut-être que seul un incident diplomatique pourrait faire comprendre à toute l’Europe qu’il faut s’occuper des causes des flux migratoires et pas uniquement des effets’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Thuringe : l'AfD opposée à une limitation de vitesse sur l'ensemble des autoroutes.
Allemagne. Thuringe. Plus de 400 km d’autoroute n’ont pas de limitation de vitesse. Les patriotes de l’AfD et les démocrates-chrétiens de la CDU désirent le maintien de cette situation, alors que les post-communistes de die Linke, les écologistes et les sociaux-démocrates du SPD estiment qu’une limitation de vitesse serait positive.
Selon l’organe de presse Thüringer Allgemeine, la vitesse est limitée sur 90 des 530 km d’autoroute de Thuringe.
13:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 13 %.
Allemagne. Un sondage INSA donne l’AfD à 13 %.
Les sondages INSA précédents : https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens (bavarois)
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
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21/01/2019
Le centre-gauche emporte l'élection législative partielle de Cagliari.
Italie. Sardaigne. Le candidat du Parti Démocrate [centre-gauche] Andrea Frailis a emporté l’élection législative partielle dans la première circonscription de Sardaigne (Cagliari) ce 20 janvier 2019 avec 40,4 % des voix. [Le siège appartenait auparavant à un élu M5S.]
Le candidat Luca Caschili du M5S obtient 28,9 %.
Daniela Noli (Forza Italia) du centre-droit (Forza Italia, Frères d'Italie et Ligue) décroche 27,8 %
Enrico Balletto de CasaPound reçoit 2,81 % des voix.
" Écouter les gens, parler avec des faits."
12:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Ligue donnée à 31 %, le M5S à 26 % et Frères d’Italie à 4 %.
Italie. Un sondage Tecné donne la Ligue à 31 %, le M5S à 26 % et Frères d’Italie à 4 %. Forza Italia de Silvio Berlusconi est donné à 12 % et le Parti Démocrate à 18 %.
11:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Di Maio et Salvini attaquent Macron."
Italie. Revue de presse.
Migrants/Libye/France : Unes - : « Migrants, pression sur les Libyens » - ‘’Conte appelle, les migrants ramenés à Tripoli. Le M5S attaque la France : elle doit quitter l’Afrique’’ (Corriere della Sera), « Migrants, une centaine en détresse, Conte oblige Tripoli à intervenir » - ‘’Secourus après 24 heures. Di Battista contre Salvini : inutile de fermer les ports’’ (La Repubblica), « Migrants, l’Italie rouvre le front libyen» – «Conte appelle al-Sarraj et Haftar pour qu’ils interviennent. Salvini et Di Maio contre Macron’’ (Il Messaggero), « Migrants, que l’UE sanctionne la France » - ‘’ Di Maio et Salvini attaquent Macron : ‘’c’est un hypocrite’’ (Il Mattino) « La Libye tient à nouveau en otage l’Italie » – “Les autorités libyennes sourdes aux appels italiens’’ (Fatto Quotidiano).
ARTICLE Corriere della Sera F. Caccia « Migrants, pressions sur les Libyens » : « Enième SOS pour un canot en détresse. Giuseppe Conte, depuis le Palais Chigi, pendant toute la journée a fait pression pour que Tripoli intervienne. Les Libyens ont commencé à dire qu’ils n’avaient plus de moto-vedettes. Le Président du Conseil, par le biais des services de renseignements, a continué à insister pour enfin convaincre les autorités de Tripoli d’envoyer dans la zone intéressée le navire de la Sierra Leone ‘’Lady Sharm’’. La tragédie a été évitée, après deux naufrages et 170 victimes depuis le début de l’année ».
EDITORIAL, F. Venturini, Corriere, « Libye, un pays perdu. Se mettre entre ses mains est une partie insensée » : « Cette Méditerranée transformée en cimetière devient une habitude lugubre et est laissée au cynisme d’un ministre qui aime trop jouer avec les mots. Est-ce opportun Ministre Salvini de dire hier ‘’moins de personnes partent, moins de personnes meurent’’ ? C’est par ailleurs faux : les migrants diminuent et les morts augmentent. Le Conseil Affaires générales se réunie à Bruxelles aujourd’hui. Mais c’est une Europe qui ne comprend pas que les flux migratoires sont son seul vrai danger de destruction. M. Orfini du PD dit une chose juste : on ne peut se fier à la Libye. Un des survivants a crié : ‘’mieux vaut être mort qu’être en Libye’’. Ne savons-nous pas comment ils sont traités là-bas ? Il faudrait chasser ceux qui aident les trafiquants depuis l’Italie et modifier le cadre juridique qui nous empêche d’effectuer les rapatriements. Pas en Libye cependant. Cela suffira-t-il pour éviter les morts ? Non, mais au moins, aurons-nous tenté de faire quelque chose, sans nous cacher derrière la fermeture des ports ».
ARTICLE Corriere della Sera A. Trocino « Le M5S attaque Paris : ‘’elle exploite l’Afrique, il faut des sanctions » : « Si Salvini s’en prend aux ONG et répète la ligne dure des ports fermés, Di Maio montre du doigt l’Europe, notamment la France, épaulé par son coéquipier Di Battista ‘’L'UE devrait sanctionner la France et tous les pays qui comme la France appauvrissent l'Afrique et font partir ces personnes’’. Il explique ensuite ‘’il y a des dizaines de pays africains où la France imprime une monnaie, le franc des colonies, et avec cette monnaie elle finance la dette publique française. Si la France n'avait pas les colonies africaines, parce que c'est ainsi qu'il faut les appeler, elle serait la 15e puissance économique mondiale alors qu'elle est parmi les premières grâce à ce qu'elle est en train de faire en Afrique’’. A deux reprises, Di Maio utilisera des phrases regrettables, quand il dit ‘’la rhétorique des morts en mer’’ et ‘‘parce que la place des Africains est en Afrique, pas au fond de la Méditerranée". Le président de la Chambre, R. Fico (M5S) tente de corriger le tir du Mouvement ‘’sauver des vies humaines est ce que fait une société saine. Si elle n’y arrive pas, ce sera une énorme défaite pour nous tous’’ ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti : « Conte, forte pression sur la Libye : ‘’ Vous devez apporter votre contribution ‘’ » : « Le président du Conseil, Giuseppe Conte, a fait parvenir hier, par les services de renseignement, un message clair au président du Conseil Présidentiel libyen, Fayzez Al Sarraj, ainsi qu’au général Khalifa Haftar, à propos du navire en panne devant les côtes libyennes, avec cent migrants à bord. Il a demandé d’intervenir pour sauver les migrants en mer et les amener en sécurité. Il leur a aussi demandé d’apporter leur contribution et de contrôler avec une plus grande attention leurs côtes pour éviter les départs. Derrière l’inefficacité de la garde côtière libyenne, il y a surtout l’énième chaos politique dans lequel la Libye se trouve, après avoir mis en cause l’autorité du président Al Sarraj. La répression manquée du gouvernement libyen sur les trafiquants d’êtres humains pourrait être due surtout aux difficultés rencontrées par Sarraj. Ce chaos politique risque d’affecter l’Italie, par les départs des migrants du port de Garabulli. Mais Conte vise encore un accord politique entre Tripoli et Benghazi, pour éviter que Paris ne devienne le premier interlocuteur politique de la Libye. Mais l’activité diplomatique du président du Conseil s’oppose aux tonalités de campagne électorale des deux vice-présidents du Conseil, Salvini et Di Maio, qui avancent, même sur la question des migrants, toujours plus compacts. Bien que les doutes au sein du M5S ne manquent pas sur le déplacement progressif du Mouvement à droite, la France de Macron est devenue l’ennemi principal des deux vice-présidents du Conseil souverainistes ».
COMMENTAIRE La Stampa F. Bei « La triple attaque contre la France » : « Salvini dit avoir avec la France ‘’quelques comptes ouverts’’, Di Maio dit que l’UE devrait ‘’sanctionner la France’’, alors que Di Battista souhaitait, hier, un ‘’incident diplomatique’’ avec Paris. On est en campagne électorale, certes, mais nous avons l’impression d’entendre à nouveau les tons musclés antifrançais du passé, ceux de B. Mussolini en 1939 ‘’nous ne voulons plus entendre parler de fraternité, de rapports entre sœurs ou cousins ou d’autres relations bâtardes, car les relations entre Etats sont des rapports de force’’. La dernière fois, les choses ne se sont pas très bien passées pour nous. Il faut faire attention à ne pas créer d’incidents. Sans compter qu’en 2018 la France a accueilli 40 575 demandes d’asile ; l’Italie 35 130 ».
ARTICLE La Stampa F. Semprini « Sarraj de plus en plus affaibli, les clans libyens reprennent le trafic d’êtres humains » : « F. Al-Sarraj est de plus en plus isolé, dans une Tripoli à nouveau otage des affrontements entre milices et le pas en arrière de Misurata. La violence et l’instabilité reviennent en Libye. Mais c’est la reprise des débarquements criminels qui représente l’aspect le plus préoccupant pour le gouvernement italien. Notamment pour le ministre de l’Intérieur Salvini. La reprise des débarquements s’explique par deux facteurs : les conditions météo favorables et la crise institutionnelle qui affaibli les activités de contrôles. Cette fois-ci, al-Sarraj ne peut plus compter sur l’appui des forces de protection de la capitale, soit les milices qui l’ont soutenu depuis toujours. La Libye (occidentale) connaît une nouvelle phase de crise dont l’effet direct est la reprise des flux migratoires ».
Ligne Lyon-Turin (TAV). ARTICLE, E. Buzzi, Corriere, « M5S – Di Battista sur Rai 3 à l’émission ‘’Che tempo che fa’’ : ‘’La TAV est une ineptie, elle ne se fera pas . Et certains ont déjà empoché les pots de vin » : « Son futur voyage en Inde, l’attaque contre la France sur la question des migrants, la Tav ‘’une ineptie, elle ne se fera pas’’, le mea culpa de Juncker sur l’austérité ‘’tardif et ridicule’’ : A. Di Battista va à l’attaque à la télévision, chez F. Fazio : ‘’j’aime la politique’’ a-t-il dit ‘’mais je préfère la faire hors des institutions, je ne me présenterai donc pas aux Européennes’’. Sur les gilets jaunes : ‘’nombre d’entre eux se battent pour des justes causes et je suis avec eux’’, tout en précisant : ‘’les violences en France doivent être condamnées, en Italie il faut remercier le M5S s’il n’y a pas eu les mêmes choses’’. Comme di Maio, ‘’Dibba’’ (son surnom) met aussi Paris dans le collimateur sur les migrants, évoquant le colonialisme et montrant un franc CFA : ‘’je sauverais les personnes et les porterais à Marseille, tant qu’un incident diplomatique ne se crée pas avec la France, le problème ne se résoudra pas’’. »
Elections européennes. ARTICLE La Stampa, A. Barbera « Salvini veut Zaia à Bruxelles » : « Le leader de la Ligue ne cache pas vouloir exporter son crédo jusqu’aux lieux européens. La meilleure des occasions sera la décision qu’il devra prendre au lendemain du 26 mai. Date à laquelle la Ligue aura la confirmation d’avoir doublé le M5S en termes électoraux. Depuis des semaines, des noms circulent sur de possibles candidats à la tête de la Commission Européenne : les ministres Centinaio, Fontana, voire le responsable de la Farnesina, Moavero Milanesi. Mais selon des sources bien informées, le vrai candidat de Salvini pour Bruxelles serait le président de la Région Vénétie, L. Zaia. Outre avoir été un efficace ministre de l’Agriculture, Zaia est surtout le seul rival politique au sein de la Ligue. Cinq ans à Bruxelles le ferait concentrer sur d’autres dossiers. Peut-être même celui de la politique agricole européenne ».
Élections politiques en Sardaigne. ARTICLE Corriere della Sera A. Pinna « Le centre gauche l’emporte mais l’affluence est à son plus bas » : « Le nouveau député de la ville de Cagliari [et qui replacera celui destitué du M5S, ndt.] est, à grande surprise, Andrea Frailis (centre gauche : PD et LeU). Mais le vrai vainqueur de cette consultation électorale est l’abstention, à hauteur de 15,6%. Frailis, avec 42% des voix, l’emporte sur le candidat du M5S et sur celui du centre droit. La désaffection des Sardes est la première indication du test dont les différents rassemblements politiques attendaient des indications, en vue des prochains rendez-vous : les élections régionales dans les Abruzzes (10 février), celles en Sardaigne (24 février), en Basilicate (mars) et surtout celles européennes de mai. La victoire imprévue du centre gauche peut ainsi rouvrir les jeux pour les imminents rendez-vous électoraux ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/01/2019
Marco Marsilio est le candidat du centre-droit au poste de président de la Région des Abruzzes.
Italie. Marco Marsilio de Frères d'Italie est le candidat du centre-droit (Ligue, Forza Italia, Frères d'Italie,...) au poste de président de la Région des Abruzzes lors des élections du 10 février 2019.
Marco Marsilio
23:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini dans les Abruzzes.
Italie. Matteo Salvini s'est rendu ce dimanche 20 janvier 2019 dans les Abruzzes afin de faire campagne pour les élections régionales du 10 février 2019.
23:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nigel Farage confirme que le Brexit party a été enregistré.
Royaume-Uni. L’ancien dirigeant de l’UKIP Nigel Farage confirme que le Brexit party a été enregistré auprès de la Commission électorale.
18:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les plus belles impressions et images de la rencontre du Nouvel An 2019 du FPÖ.
Autriche. Les plus belles impressions et images de la rencontre du Nouvel An 2019 du FPÖ, ce samedi 19 janvier 2019 à Vienne :
16:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/01/2019
Nouvel An du FPÖ 2019.
Autriche. Le FPÖ a tenu, à Vienne, au sein du hall des foires, ce samedi 19 janvier 2019, sa rencontre traditionnelle du Nouvel An. Le président du FPÖ Heinz-Christian Strache a placé les succès de son parti au sein du gouvernement au centre de son discours, tout en attaquant le parti social-démocrate SPÖ. Strache est convaincu que la liste du FPÖ, conduite par Harald Vilimsky, obtiendra plus de 20 % des voix lors des élections pour le Parlement européen du 26 mai 2019.
Le président en fonction du groupe des élus FPÖ à la Chambre des députés Johann Gudenus a déclaré que le moteur des réformes au sein du gouvernement est le FPÖ et a mis en avant les succès du vice-Chancelier HC Strache : refus du Pacte migratoire de l’ONU, plus de sécurité en rue ainsi que moins d’impôts pour les familles.
Strache et Gudenus ont également attaqué la direction rouge-verte de la ville/État de Vienne.
Harald Vilimsky a déclaré que « les sauveurs de l’Europe sont Salvini, Strache et Orbán! »
Le président du FPÖ et vice-chancelier Heinz-Christian Strache
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/06/ren...)
17:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Horst Seehofer abandonne la présidence de la CSU.
Allemagne. Horst Seehofer abandonne la présidence de la CSU :
http://www.rfi.fr/europe/20190119-allemagne-horst-seehofe...
"Nous remercions Horst Seehofer."
Le ministre-président de Bavière Markus Söder devient président de la CSU.
16:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Ligue donnée à 35,8 % !
16:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2019
Alexis Tsipras emporte un vote de confiance.
Grèce. Le Premier ministre post-communiste Alexis Tsipras (Syriza) a emporté un vote de confiance avec 151 voix contre 148, sur 300 élus, intervenu dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 janvier 2019. Outre les 145 députés de Syriza, six députés ont voté en faveur du gouvernement dont deux du parti patriotique Grecs indépendants (Anel) et quatre indépendants.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/13/le-...)
22:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Suède dispose d'un gouvernement minoritaire neutralisant le parti patriotique Démocrates suédois
Suède. La Suède dispose d'un gouvernement minoritaire neutralisant le parti patriotique Démocrates suédois.
13:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Feu vert au décret sur les retraites et le revenu de citoyenneté."
Italie. Revue de presse.
Adoption par décret des réformes sur le revenu de citoyenneté et sur celle des retraites : Unes - « Les conditions pour les revenus et les retraites » (Corriere della Sera), « Coup d’envoi au revenu citoyen et aux retraites » - ‘’10 millions d’Italiens intéressé’’ (La Repubblica), « Feu vert au décret sur les retraites et le revenu de citoyenneté » - ‘’Mais sur le reste c’est le bras-de-fer’’ (La Stampa), « Revenu de citoyenneté et retraites, voici le décret » - ‘’Conte optimiste, pas de loi de finances rectificative’’ (Sole 24 Ore), « Revenu, les demandes à partir de mars, un million de retraités en plus » (Il Messaggero), « Revenu citoyen, les mesures contre les malins » (Il Mattino), « Revenu citoyen et retraites, la course d’obstacle a commencé » (Fatto Quotidiano).
COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « Un résultat calibré sur les échéances électorales » : « L’emphase était prévisible et pas uniquement parce que cet exécutif tend à se considérer comme l’origine d’un tournant de l’histoire de l’Italie. On a perçu le soulagement de celui qui croyait ne pas pouvoir y arriver : pouvoir offrir à son électorat deux des mesures-phares à quelques mois des élections européennes. L’image de Conte à côté des deux adjoints Di Maio et Salvini, hier soir, transmettait un signal clair : au Palais Chigi, la dyarchie et devenu un triumvirat. Conte n’étant plus l’exécutant mais le médiateur. La question maintenant est de comprendre comment ce budget expansif s’insèrera dans une phase de ralentissement économique européen général, y compris en l’Allemagne. Il y a le risque que la dépense soit plus haute que prévue. Si cela devait s’avérer, une loi de finances rectificative, exorcisée par le M5S et la Ligue, pousserait à faire d’autres coupes. Le risque n’étant pas de se faire taper les doigts par l’UE ni une offensive spéculative mais de voir une opinion publique déçue ».
Salvini, Conte, Di Maio
COMMENTAIRE La Repubblica M. Giannini « Ne l’appelez pas un ‘’nouveau deal’’ » : « Dans la narration populiste et souverainiste, tout est historique, héroïque. Du ‘’jamais fait auparavant’’. Avec ce soi-disant ‘’gros décret’’, le duo Salvini-Di Maio surmonte l’obstacle le plus difficile, mais en arrière-plan il y a la récession et le jugement de l’Europe. Il y a aussi le couperet effrayant des clauses de sauvegarde à hauteur de 53 Mds pour les années 2020-2021. Pour nous, ce sont de gros pépins. Pour eux, des détails. Car pour les populistes, le climat est toujours propice. Ce qui compte, ce sont les prochaines étapes électorales : en Sardaigne, aux Abruzzes, puis en Europe ».
RETROSCENA (coulisses), Il Messaggero, A.Gentili « Pour Salvini, l’allocation sera reportée : le M5S destiné à s’écraser » : « Au sein de la Ligue, le climat n’est pas très amical envers les alliés 5 Étoiles, considérés des ‘’gâcheurs et des incompétents’’. Surtout, ils seraient les créateurs d’un revenu de citoyenneté compliqué et exposé à des millions d’escroqueries. Le chef de la Ligue a dit aux siens : ‘’le revenu citoyen c’est leur affaire, ne présentez pas d’amendements. S’ils s’écrasent, comme c’est probable, cela voudra dire qu’ils l’ont fait seuls. Et puis, ils arriveront difficilement à le faire démarrer en avril’’, soit avant les élections européennes. C’est une bonne nouvelle pour la Ligue, vue la compétition électorale avec les 5 Étoiles. Salvini veut des retouches du revenu de citoyenneté pour aider les handicapés et les familles nombreuses. Et il l’a fait comprendre à Di Maio, hier en conférence de presse : ‘’il y a un Parlement qui aura le droit et le devoir d’intervenir pour apporter des améliorations en faveur des familles nombreuses. Bref, la bataille n’est pas finie, elle ne fait probablement que commencer ».
Élections européennes/candidature de S. Berlusconi : Unes - « Le retour de Berlusconi » (La Repubblica, Corriere della Sera, Il Messaggero, Il Fatto Quotidiano).
ARTICLE, La Repubblica G. Vitale « Le retour de Berlusconi, course pour les élections européennes afin d’arrêter la Ligue » : « L’ancien président du Conseil met fin à l’attente poussé par les amis et monde de l’entreprise, malgré les réticences de sa famille et de son fidèle conseiller Gianni Letta. La décision n’était pas un fait acquis. Il est prêt à se candidater comme chef de liste dans tous les collèges. Pour revenir, voire gagner et, du moins, pour résister ».
ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « La double stratégie des populistes : pas seulement le PPE mais aussi le plan de Paris » : « Il y a désormais une Europe divisée en trois : d’un côté les souverainistes guidés par Salvini, de l’autre les européens avec le leader français Macron et, au milieu (en tant qu’élément décisif pour faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre) le PPE dominé de plus en plus par Merkel et les Bavarois de la CSU. Ce schéma est bien clair pour Salvini comme pour Macron. Toutefois, le rapprochement des élections rend la réalité politique moins linéaire par rapport aux projets. Les leaders et les gouvernements ayant des visions et des valeurs opposés risquent d’avoir des intérêts en commun. Notamment après les données sur la production industrielle des principaux pays, où l’Italie est donnée en récession et la zone euro en perte de vitesse. Malgré les engagements pris après une négociation entre Paris et Berlin, Merkel a laissé ses alliés du Nord saboter les propositions de Macron pour réduire les déséquilibres dans la zone euro avec un budget commun de stabilisation. Il est clair que Macron proposera en Europe des politiques économiques budgétaires pouvant soutenir la demande et faire face à la « semi-stagnation ». À elles deux, la France et l’Italie ne peuvent pas former une alliance politique explicite (au vu du fossé des idées et des sensibilités qui divisent les leaders des deux pays). Toutefois, du côté français, on se rend compte qu’en 2019, certains intérêts convergeront objectivement avec l’Italie, surtout si d’autres pays devaient s’unir à la demande des politiques européennes plus conciliantes. Sur ces thématiques, des contacts entre Français et le gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez ne manquent pas. Au contraire, les souverainistes européens en dehors de l’Italie ont tendance à soutenir une approche beaucoup plus rigide ».
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « L’alliance Ligue-M5S et ce vote qui défend le groupe de Visegrád » : « Les pays qui ne respectent pas l'état de droit et ne s'opposent pas à la fraude ou à la corruption risquent de perdre des fonds européens. Le Parlement européen a décidé hier de voter pour un projet de loi reflétant une position déjà soutenue par la Commission. Celle-ci vise à garantir la légalité et le respect des principes fondamentaux de l'Union européenne, ainsi qu'une meilleure gestion des fonds pour éviter le gaspillage. Mais les partis italiens majoritaires semblent être en désaccord : la Ligue a voté contre et le M5S s'est abstenu. La mesure effraie certains gouvernements de l’Est pour une double raison : ils sont les principaux bénéficiaires des fonds structurels et d’autre part, ces pays sont désormais dans le viseur de Bruxelles à cause de certaines réformes qui affaiblissent l’état de droit. Depuis hier, cependant, ils ont trouvé au moins un nouvel allié dans cette bataille ».
ARTICLE/RENCONTRE avec Marine Le Pen, Corriere della Sera, S. Montefiori : « ‘‘ Inutile de sortir de l’euro. Je ferai des meetings avec Salvini, nous transformerons l’UE de l’intérieur ’’ » : « ‘’ Dans le siège du Front, devenu « Rassemblement National », Marine Le Pen adresse ses vœux pour la nouvelle année aux journalistes et souligne que les choses ont changé en France. À ceux qui croyaient que le parti allait disparaître, elle confirme qu’elle est là et qu’elle est encore plus forte, parce que la révolte des gilets jaunes, des électeurs du parti, comme elle les définit, et surtout le gouvernement Ligue-M5S, en Italie, lui ont donné une force et un souffle qui semblaient perdus, et qu’elle n’a jamais eu au niveau européen. La grande affiche au mur montre Salvini et Le Pen, l’un à côté de l’autre, souriant, avec le slogan : « Partout en Europe nos idées arrivent au pouvoir ». Elle affirme qu’après les élections présidentielles les citoyens étaient fatigués de la politique, qu’il y a eu une phase d’éloignement général et que ce n’était pas le parti à être plus faible. Marine Le Pen annonce donc un grand meeting souverainiste en Italie, en février, avec Matteo Salvini et un autre meeting pour mettre fin à la campagne électorale, toujours avec son allié, qui est arrivé au pouvoir avant elle. Pour Le Pen, Salvini est la preuve que les forces anti- système peuvent gagner même dans un pays fondateur. Salvini crie contre Macron à propos des migrants et de la politique industrielle, surtout pour l’affaire Fincantieri-Stx, accord auquel Marine Le Pen n’est pas du tout favorable, parce qu’elle souhaite que STX reste français. Mais les discussions sur les intérêts nationaux sont une autre question, qu’il faudra affronter, quand l’Europe « des peuples », où chaque Etat récupérera sa souveraineté et le contrôle du territoire, se réalisera. Jusqu’à ce moment-là et sur la façon pour atteindre cet objectif, l’entente avec Salvini est totale ’’ ».
Ligne Lyon-Turin (TAV). RETROSCENA (coulisses), Il Messaggero, A.Gentili « Salvini et le duel avec Di Maio sur la TAV » : « Le chef de la Ligue, comme à son habitude, est allé droit au but : pour eux, la ligne à grande vitesse Turin-Lyon doit se faire. Il peut être redimensionné, il peut devenir "à faible coût" avec certaines réductions du projet initial, telles que l'annulation du tunnel sous la colline de Morenica, près de Turin. « Mais il faut absolument le faire, sinon nous allons à un référendum, ne serez-vous pas opposés à entendre les citoyens ? », a-t-il demandé à Di Maio, non sans ironie. Et parce que Di Maio, qui pourrait au fond ouvrir la voie à une médiation sur le projet, a les mains liées par le mur levé par Bepe Grillo, Roberto Fico et le retour d'Alessandro Di Battista ».
Déplacement du Président Sergio Mattarella à Berlin. ARTICLE, Corriere della Sera, M. Breda : « Mattarella à Berlin » : « Le Président de la République, Sergio Mattarella, s’est rendu hier soir à Berlin pour une mission qui atteindra son point culminant aujourd’hui, avec la rencontre avec les trois personnalités politiques les plus importantes de la République Fédérale : son homologue Frank-Walter Steinmeier, la Chancelière Angela Merkel et Wolfgang Schauble. Les thèmes de ces rencontres seront centrés sur l’analyse de la crise du Brexit, sur le commerce international, sur la question des migrants ainsi que sur l’attribution d’un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU. Sur ce point, l’Elysée a promis son soutien. La position de l’Italie est différente : Rome préfère que le siège aille à l’Union Européenne pour renforcer la politique étrangère et de défense de l’Union. La mission de Mattarella vise à confirmer les relations étroites entre l’Italie et l’Allemagne, surtout en vue de l’ouverture de la campagne électorale pour les prochaines élections européennes ».
Brexit. ARTICLE, La Stampa, A. Barbera « La France et l’Allemagne se préparent à l’urgence, l’Italie n’a pas de plan » : « Les sénateurs du M5S de la Commission des affaires étrangères ont compris la gravité de la situation mais ont identifié la mauvaise solution. Ils ont diffusé une note pour rappeler que « dans le cas d’un Brexit sans accord, le gouvernement de Londres demandera aux citoyens de certifier leur résidence en Grande-Bretagne ». Pour cela, ils ont invité les plus de sept-cent-mille Italiens vivant outre-Manche à rejoindre l’Aire, le registre des Italiens résidant à l’étranger. Il est dommage que Downing Street indique depuis plusieurs mois qu’un certain nombre de documents sont nécessaires pour qu’ils puissent confirmer leur résidence. Et parmi ceux-ci, il n’y a pas l’inscription à l’Aire ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Vladimir Poutine à Belgrade.
Serbie et Russie. Des dizaines de milliers de Serbes, plus de 120.000 selon la police, ont salué la venue du président russe Vladimir Poutine à Belgrade.
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17/01/2019
Sahra Wagenknecht s’oppose au fait que l’Office de protection de la Constitution crée des problèmes à l’AfD.
Allemagne. La coprésidente du groupe des élus post-communistes de die Linke Sahra Wagenknecht s’oppose au fait que l’Office de protection de la Constitution crée des problèmes à l’AfD. Elle estime que ce parti doit être combattu politiquement, et pas à l'aide d’autres procédés.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/15/l-a...)
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Le Forum voor Democratie, deuxième parti chez les entrepreneurs.
Pays-Bas. Le Forum voor Démocratie est, selon une organisation d’employeurs ayant sondé ses membres, le deuxième parti parmi les entrepreneurs, derrière le parti libéral de droite VVD.
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Autriche : le ministre de l'Intérieur annonce un renforcement de la loi sur l’asile.
Autriche. Le ministre de l’Intérieur Herbert Kickl (FPÖ) annonce un renforcement de la loi sur l’asile. La raison est la mort de quatre femmes depuis le début de l’année. Les auteurs des faits ont une origine étrangère dans trois des quatre cas. Kickl estime que, face à une situation particulière, des mesures particulières s’imposent, et que, dans le futur, des délits, même de faible intensité, commis par des demandeurs d’asile doivent conduire à un refus d’acceptation des demandes d’asile de ces individus.
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