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18/06/2019

Barbara Pas‏ est choisie en tant que présidente du groupe des élus du Vlaams Belang à la Chambre.

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Belgique. Barbara Pas‏ est choisie en tant que présidente du groupe des élus du Vlaams Belang à la Chambre.

Henk Otten devient le président de la Commission des Finances du Sénat.

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Pays-Bas. Henk Otten du Forum voor Democratie devient le président de la Commission des Finances du Sénat.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/02/hen...)

La Ligue obtient son premier maire en Sardaigne.

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Italie. La Ligue obtient son premier maire en Sardaigne : Tittino Sebastiano Cau de la Ligue est élu, à la tête d’une liste civique, à Illorai. Seul candidat à la mairie, il obtient 444 voix sur 453 électeurs (2 votes nuls et sept votes blancs) :

https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-comunali/...

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Tittino Sebastiano Cau

La Ligue donnée à 37 % et Frères d'Italie à 6,7 %.

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Italie. La Ligue est donnée au sein d'un sondage SWG à 37 % et Frères d'Italie à 6,7 %.

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Ligue

Parti Démocrate [centre-gauche]

M5S 

Frères d'Italie

Forza Italia [de Silvio Berlusconi]

Les députés du Vlaams Belang au Parlement flamand.

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Belgique. Flandre. Les députés du Vlaams Belang au Parlement flamand prêtent serment ce 18 juin 2019.

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"Di Maio et l’obsession du 20 juillet : "résister jusqu’à ce jour.""

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Italie. Revue de presse.

La question de la procédure d’infraction de l’Italie continue de faire les gros titres des médias transalpins. La presse évoque un ‘’défi’’ (Corriere della Sera) lancé aux institutions européennes, G. Conte souhaitant ‘’obtenir un report de la procédure’’ demandant aussi un avis qui ne tienne pas compte exclusivement des raisons de la finance mais aussi ‘’d’autres paramètres dans l’esprit européen’’ (Messaggero). Certains observateurs parlent d’un Président du Conseil ‘’isolé’’ en Europe (Repubblica) alors que l’OCDE, l’Istat et le Patronat critiquent la proposition du M5S du salaire minimum à 9€, considéré trop coûteux et ne favorisant pas la croissance  : « Défi à l’UE sur les salaires et les impôts » (Corriere della Sera), « Salaire minimum, des coûts record » (Il Messaggero), « Décret croissance, coupes structurelles à partir de 2023 » (Sole 24 Ore).

La visite de M. Salvini à Washington est aussi largement reprise : « Le grand ami américain » - ‘’Salvini ne rencontre pas Trump mais se propose comme seul partenaire fiable’’ (La Repubblica), « Salvini se plie à l’agenda de Trump » - ‘’Pompeo et Pence obtiennent des rassurances sur Russie, Chine et Venezuela’’ (La Stampa), « Salvini aux ordres de Trump » - ‘’Le leader léguiste officialise le divorce avec la Russie et se marie avec les USA’’ (Fatto Quotidiano).

ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti : « La stratégie de Conte : aucune loi de finances rectificative et report de la procédure de sanction» : « Obtenir un report de la procédure, après avoir montré que les comptes de 2019 ont été mis en ordre : voici l’objectif de Conte vendredi à Bruxelles. Eviter ou du moins suspendre la procédure d’infraction, reportant le jugement au budget de fin d’année, ne sera pas la seule argumentation sur la table à Bruxelles. Conte n’a pas l’intention de se faire marginaliser dans la négociation en cours sur les nominations des commissaires. Raison pour laquelle la lettre mise au point par le Président du Conseil est imbibée de ce sentiment euro-critique qui est toutefois un sentiment européen. D’où la demande d’évaluer d’autres paramètres jusque-là oubliés. Ce ne sera pas facile d’éviter une procédure. Et si Conte devait obtenir le report, le problème devra ensuite être affronté en fin d’année, quand la nouvelle Commission aura pris ses fonctions ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori, C. Lopapa : « Conte isolé en Europe : ‘’ La finance ne suffit plus, il faut la croissance ‘’ » : « La visite de Giuseppe Conte au salon aéronautique du Bourget est la représentation de la distance de l’Italie par rapport à l’Europe. D’un côté, Emmanuel Macron qui arrive dans l’Airbus militaire, qui assiste au spectacle de la Patrouille de France et qui bénit le prototype du nouveau chasseur militaire Next Generation Fighter, financé par France, Allemagne et Espagne, symbole d’une nouvelle « souveraineté européenne » dans le domaine de la Défense, dont notre pays est absent. De l’autre côté, le président du Conseil italien qui est snobé par le leader français et qui est obligé, pendant sa visite des stands de Leonardo et de l’Agence Spatiale Italienne, à parer les coups de son vice-président du Conseil Matteo Salvini, en mission à Washington, et qui tente de reporter à mercredi la réponse italienne à Bruxelles  sur la procédure d’infraction. La tentative de trouver en Macron une aide dans les négociations européennes s’est résolu en rien, parce que le leader français, présent au Bourget au même moment, est reparti sans voir Conte. L’Elysée a affirmé qu’il n’y a pas eu de rencontre parce qu’ils se sont déjà parlés, il y a quelques jours, à Malte. Pendant que Salvini cherche le soutien américain, à Paris le couple franco-allemand travaille précisément pour s’affranchir de la domination militaire de l’allié américain, désormais toujours moins fiable. L’Espagne, comme cela arrive de plus en plus souvent, s’est accrochée à l’axe Paris-Berlin, pour adhérer au SCAF, une plateforme militaire de communication intégrée entre chasseurs, satellites et drones. Les difficultés pour construire une Défense commune en Europe sont encore nombreuses, mais l’Italie est totalement exclue de ce parcours. Un isolement industriel et militaire qui devient de plus en plus politique et Rome risque de se retrouver encore plus marginalisé, après jeudi, quand le gouvernement aura envoyé sa réponse à Bruxelles sur la procédure d’infraction. En effet, le Palais Chigi a communiqué qu’une rencontre entre Conte et ses deux vice-présidents aura lieu mercredi soir pour se mettre d’accord sur la ligne politique à suivre avec l’Europe. Et la ligne, comme déjà révélé par le président du Conseil Conte, sera très « critique », parce que l’Italie demande à l’UE un avis qui ne tienne pas compte exclusivement des raisons de la finance mais aussi ‘’d’autres paramètres dans l’esprit européen’’, car maintenant il faut penser à la croissance. Et pendant que Salvini, aux Etats-Unis, attaque à nouveau, de son côté, les accords de la Route de la Soie, signés par Conte et Di Maio, avec la Chine, parce qu’il partage les préoccupations de Trump, Conte, tout en confirmant la fidélité euro atlantique italienne, déclare que l’Italie considère la Chine un véritable interlocuteur et qu’elle est déterminée à poursuivre le fructueux parcours entrepris. Comme s’ils faisaient partie de deux gouvernements différents ! ».

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’impact de la visite sur le gouvernement et sur l’UE » : « A Rome, on regarde la visite de Salvini aux Etats-Unis avec un peu de préoccupation pour les retombées internes vu que la relation avec Di Maio ne s’est pas améliorée et parce que nous sommes encore suspendus dans les négociations avec l’Europe, sur lesquels se joue aussi l’équilibre de l’exécutif, avec Conte et Tria. Mercredi il y aura le traditionnel déjeuner au Quirinal anticipant les réunions européennes pour comprendre comment s’est réellement passée l’étape américaine. Toujours mercredi devrait se tenir la première rencontre entre Conte, Salvini et Di Maio sur les négociations avec Bruxelles, ensuite les communications de Conte au Parlement. Hier, le ministre Salvini a assuré que le gouvernement ‘’ira de l’avant pendant 4 ans’’, mais chez les 5 Etoiles les préoccupations demeurent car il y a la conscience que plus le leader léguiste se rapproche des positions américaines, plus la divergence avec eux sera évidente. La visite de Salvini nait aussi de l’objectif d’obtenir un rapport privilégié en surmontant Di Maio. Les déclarations de Salvini sur la flat tax ont fait croire à certains au gouvernement que le ministre de l’Intérieur veut trouver chez les Américains ce bouclier politique et financier pour se ‘’protéger’’ de l’attaque de l’Union. Il est vrai qu’une autre partie au sein du gouvernement estime que Washington n’a pas intérêt à vouloir la fin de l’UE, car les Etats seraient ensuite la proie des deux grands adversaires des USA : la Chine et la Russie. Quant au bouclier financier américain, les grands fonds bougent selon des règles de convenance. Si l’Italie devait devenir un risque, la politique ne pourrait faire grand-chose ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Et les 5 Etoiles subissent encore » : « L’objectif était de faire passer le message que ‘’le Président du Conseil virtuel’’ ait été reconnu en tant que tel par Washington, de manière à avoir le dos protégé au moment où l’Europe prétend tenir le gouvernement Ligue-M5S dans la quarantaine de la procédure d’infraction. A compter d’aujourd’hui, le scénario change à nouveau, à Rome. Les 5 Etoiles ont été une fois de plus délégitimés et représentés comme les parents pauvres. Depuis Le Bourget, Conte a pu mesurer le grade d’isolement de l’Italie, cette fois-ci face à Macron à qui il n’a pas pu serrer la main, malgré les mots d’amitié réservés au Président français. Désormais, il y a trop de pain sur la planche pour faire des courtoisies à Rome. La lettre de réponse de l’Italie attend le feu vert des deux vice-présidents du Conseil. Galvanisé par la Maison Blanche, il est probable que les tons de Salvini seront de défi et même plus âpres que d’habitude ». 

ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti : « Axe Salvini-Amérique, défi à l’Europe : ‘’un budget à la Trump pour l’Italie’’» : « Les possibles frictions aperçues à la veille ont été surmontées avec quelques corrections de cap par Salvini. Tout d’abord les relations avec la Chine après la signature de l’accord sur la Route de la Soie ‘’un compte c’est un accord agroalimentaire, autre chose est livrer les intérêts stratégiques à la Chine’’. Il y a eu une harmonie sur les principaux sujet de politique étrangère : de l’Iran (‘’personne ne peut se permettre de déclarer qu’un pays doit disparaitre, comme le fait l’Iran avec Israël’’, au Venezuela ‘’Personnellement j’aurais reconnu la légitimité de Guaido’’, en passant par la Libye ‘’l’Idée des Français que l’intervention d’Haftar aurait été conclusive a été démentie ; il faut maintenant se réunir autour d’une table et évaluer si l’option de Misurata peut contribuer à un nouvel équilibre dans le pays’’. Salvini rentre à Rome fort d’une reconnaissance que l’administration Trump lui a donnée, lui qui est l’homme de référence en ce moment en Italie. Le message que Salvini a donné à l’administration Trump est qu’en ce moment Rome est plus proche de Washington par rapport à Paris ou Berlin. Un message qui pourrait cependant ne pas faciliter la négociation de Conte avec Bruxelles. Cela légitime Salvini quand il dit ‘’je fais partie d’un gouvernement qui, en Europe, ne se contente plus des miettes’’ : de la musique pour les oreilles d’un Trump supporteur du Brexit. Entretemps, Conte revendique la titularité de la politique étrangère ».

ARTICLE, La Stampa, G. Riotta : « Salvini se plie à l’agenda Trump. La commune vision souverainiste. » : « La mission américaine de Salvini n’a pas résolu les dilemmes stratégiques qui opposent l’Italie et les Etats-Unis, et qui risquent de se prolonger, également en cas de victoire démocrate en 2020. Cependant, l’orientation politique des deux hommes se ressemble : fermeté contre l’immigration, défense des intérêts nationaux, rejet des institutions internationales et du multilatéralisme. Par ailleurs, la rencontre entre Matteo Salvini et Mike Pence, vice-président des Etats-Unis, ainsi qu’avec Mike Pompeo, secrétaire d’Etat, démontre la reconnaissance officielle du succès électoral du leader de la Ligue aux dernières élections par les Etats-Unis. Washington sait que l’homme fort de Rome est désormais Matteo Salvini. Ainsi, les divergences sont nombreuses entre les deux pays : de l’enthousiasme de Giuseppe Conte sur l’adhésion de l’Italie au programme d’hégémonie chinoise « Cintura Strada » (« Nouvelle route de la soie »), au soutien à Nicolas Maduro au Venezuela, en passant par les sympathies pro-russes des italiens. Washington attend de l’Italie une plus grande stabilité et fidélité. En effet, l’Italie ne peut se permettre, à la manière des Etats-Unis, de faire cavalier seul, elle n’en a pas l’envergure. Rompre avec l’Allemagne, la France, l’UE et maintenant « l’ami Trump », serait une dérive catastrophique. En travaillant avec les collaborateurs les plus proches de Trump, le volcan Salvini semble en prendre acte. »

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo : « Di Maio et l’obsession du 20 juillet : “résister jusqu’à ce jour.” » : « Di Maio a rencontré ses ministres 5 étoiles pour évoquer les projets de Salvini. Di Maio est persuadé que le vice-premier léguiste souhaite faire tomber le gouvernement avant le 20 juillet. Cependant selon certains de ses proches collaborateurs, Salvini ne souhaiterait pas rompre si tôt, pour éviter d’affronter la loi de bilan seul. D’ici au 20 juillet, l’arme la plus importante de Salvini est le défi contre l’UE sur la procédure d’infraction, ainsi que la flat tax. Selon Di Maio, Salvini pourrait profiter de la faiblesse de Conte pour s’opposer à Bruxelles et provoquer de nouvelles élections, dont il serait vainqueur. La rencontre de Salvini aux Etats-Unis a renforcé le sentiment des 5 étoiles, sur la légitimité dont joui Salvini outre-Atlantique, ou il est vu comme le véritable homme fort italien. Les ministres 5 étoiles redoutaient hier un remaniement, avec deux ministères particulièrement sensibles : la Santé, dirigé par Giulia Grillo, et les Transports de Danilo Toninelli. Finalement, il n’en a rien été. Cependant, pour éviter des élections anticipées, Di Maio serait prêt à sacrifier quelques postes. »

ARTICLE Corriere della Sera, L. Salvia « Salaire minimum, accélération de Di Maio. Mais l’Istat et les entreprises le recadrent » - « Le vice-président du Conseil défend son décret dignité mais les entreprises le critiquent : cela coûtera 4,3 milliards. L’OCDE : 9 euros est trop élevé » : « Le chiffre de 9 euros serait ‘’le plus élevé de la zone euro’’ signale l’OCDE. Les coûts augmenteraient aussi pour l’Etat pour les salaires des employés publics. Toujours selon l’Istat, la dépense augmenterait de 698 millions. Une somme qui ‘’avalerait’’ quasiment le milliard prévu cette année pour le revenu de citoyenneté.  Et donc l’argent que le gouvernement devrait utiliser pour stopper la procédure d’infraction de l’UE ».

ARTICLE Corriere della Sera A. Trocino « Dibba attaque Di Maio (et Salvini). Mais il est dans le collimateur au sein du M5S » : « Di Battista a écrit un ‘’pamphlet’’ comme il le définit, un de profundis du gouvernement, une petite bombe contre le gouvernement, sur Salvini et sur Di Maio. Les parlementaires n’ont pas lu le livre mais les anticipations les font bondir. Le mot ‘’argent’’ revient souvent, ils l’accusent d’avoir écrit ce livre pour en gagner. Un climat très lourd. Di Battista dit qu’il ‘’faisait confiance’’ à Salvini ‘’mais plus maintenant’’. Sur Di Maio, il estime de son devoir de ‘’le critiquer, le piquer quand nécessaire’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/06/2019

Paolo Truzzu de Frères d’Italie est élu maire de Cagliari, la capitale de la Sardaigne.

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Italie. Sardaigne. Paolo Truzzu de Frères d’Italie est élu - avec une très courte majorité de voix - au premier tour, à la tête du centre-droit, maire de Cagliari, la capitale de la Sardaigne :

https://www.corriere.it/elezioni-2019/risultati-comunali/...

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Paolo Truzzu

"Salvini aux Etats-Unis entre sourires et frictions."

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Italie. Revue de presse.

Les négociations entre Rome et Bruxelles sur la procédure d’infraction pour dette excessive font toujours les gros titres des médias transalpins. La presse souligne la volonté du Président du Conseil et du ministre de l’Economie de rassurer la Commission Européenne en promettant de réduire la dette pour 2020 et d’autre part la ligne ‘’dure’’ des partis de majorité, pour ne pas remettre en question les principales réformes adoptées (retraites anticipées et revenu de citoyenneté) : « Offensive de la Ligue sur les impôts, le revenu citoyen et les CDD » (Corriere della Sera), « Retraites anticipées et revenu citoyen, le stop à Tria » - ‘’Salvini et Di Maio n’acceptent pas les économies proposées par le Trésor pour 2020’’ (Il Messaggero).

La polémique touchant certains juges du Conseil Supérieur de la Magistrature dont l’impartialité politique est remise en cause après la diffusion d’écoutes téléphoniques sur la nomination du procureur de Rome est également reprise : « La révolte des magistrats ‘’trahis’’ par le CSM » - ‘’Une question morale s’impose’’ (La Stampa), « Le ministre de la Justice Bonafede : ‘’pas de limites aux écoutes téléphoniques’’ » (Fatto Quotidiano).

EDITORIAL du directeur, Il Foglio, C. Cerasa « Le duel au gouvernement entre la Ligue et le M5S a fini par rapprocher la Ligue du PD » : « L’article que vous êtes en train de lire veut raconter un fait qui peut paraitre paradoxal mais qui est devenu l’un des plus gros ‘’non-dits’’ de la phase politique que nous sommes en train de vivre. Jeudi dernier, la Ligue décidait de voter un amendement du PD pour sauver Radio Radicale, qui pourra bénéficier d’un financement jusqu’à la fin de l’année. Ces derniers mois, il a été possible de remarquer que les trajectoires de la Ligue et du PD, de manière absolument involontaire, se sont rencontrées. Tout d’abord sur la liaison Lyon-Turin (TAV), les positions de la Ligue de Salvini se rapprochent plus de celles du PD de Zingaretti que de celles du M5S de Di Maio. En général, sur les infrastructures les positions de la Ligue sont semblables à celles du PD. Sur l’autonomie régionale, les idées de la Ligue se rapprochent de celles de plusieurs présidents régionaux démocrates, bien plus que de celles des ministres 5 Etoiles. En politique étrangère, l’attitude envers la crise vénézuélienne rapproche la Ligue et le PD. Quand on parle du décret dignité, la Ligue souhaiterait le modifier à l’instar du PD sur ces normes qui, au lieu d’aider les entreprises à créer des emplois, finissent par les pousser à ne pas en créer. Il y a un fait évident : ce que la Ligue n’arrive pas à encaisser aujourd’hui elle pourrait l’avoir plus facilement en dialoguant avec le Parti Démocrate. Attention, cela ne signifie pas qu’un gouvernement improbable Ligue-PD puisse naitre mais plutôt que l’actuel gouvernement n’existe plus. Il serait utile, pour tous, d’en prendre acte ».

ENTRETIEN de Claudio Durigon (Ligue), Secrétaire d’Etat au ministère du travail « Nous modifierons les contrats et baisserons le cout du travail » (Corriere della Sera) : « ‘’Non, il n’existe pas de phase 2 du gouvernement. Nous continuerons d’aller de l’avant avec les alliés du M5S. Notre proposition sur les contrats à durée déterminée est un projet de loi, ce qui veut dire qu’il y aura une synthèse au Parlement. Il ne s’agit pas d’un pas en arrière mais d’intervenir sur ces zones d’ombres qui se sont manifestées cette année. Le salaire minimum est intéressant pour soutenir le revenu des travailleurs mais il est clair qu’il ne peut pas représenter un coût supplémentaire pour les entreprises, qui ont déjà du mal à faire face à la concurrence. Le salaire minimum doit avancer conjointement à la coupe du coin fiscal, c’est-à-dire les coûts pour les entreprises. Non, il n’y aura aucune correction du ‘’quota 100’’ (réforme des retraites anticipées). Je suis assez tranquille sur le fait qu’à la fin il n’y aura aucune procédure d’infraction. Une chose est sûre, il n’y aura pas de loi de finances rectificative car cela ne servira à rien. Ce que nous avons déjà fait et que nous sommes en train de faire suffira pour convaincre Bruxelles’’ ». 

COULISSES, M. Conti, Messaggero, « Procès et écoutes téléphoniques : réforme en stand- by, le M5S ne cède pas et le fossé avec la Ligue se creuse » : « Les trois avocats présents au sein du gouvernement, Conte, Bonafede et Bongiorno (le Président du Conseil et 2 ministres) se verront mercredi soir au palais Chigi, même s’ils pourraient ne pas être seuls, vu que Salvini a gardé ce créneau libre dans son agenda et pourrait ‘’obliger’’ Di Maio à y participer aussi. La réforme de la justice sera sur la table. L’affrontement entre le M5S et la Ligue sur l’utilisation des écoutes téléphoniques et sur la durée des enquêtes préliminaires, révèle une conception de la justice diamétralement opposée entre les deux partis. »

ARTICLE, La Repubblica, I. Diamanti : « Ni droite ni gauche, l’Italie qui reste dehors croît » : « Nous vivons des temps incertains et l’incertitude s’étend et envahit la société dans tous les domaines. Aujourd’hui, il est difficile de trouver des points de repère auxquels s’appuyer et sur lesquels avoir confiance. Surtout sur le plan politique, parce que les bases mêmes de l’identité politique se sont affaiblies, pour ne pas dire dissoutes. D’abord et avant tout l’axe Droite-Gauche, une définition historique dans laquelle un tiers des Italiens, presque 31 %, ne se reconnaissent plus. A partir de 2013, où des élections définies comme constitutives d’un « tournant » avaient marqué l’ouverture d’un cycle d’instabilité, qui n’est toujours pas résolu. Alors, ce n’est pas un hasard, si un ‘’ parti qui se déclarait être un « non parti » s’était imposé : le M5S, qui ne respectait pas la division traditionnelle entre Droite et Gauche. Et 27 % des électeurs, selon les sondages Demos, avait déclaré de ne pas se reconnaître dans cette différenciation. Au cours de la dernière décennie, l’orientation politique des Italiens a changé de ‘’ profil ‘’ et, entretemps, les positions se sont polarisées, surtout de la Gauche vers la Droite, où c’est la Ligue de Salvini qui compte davantage. Mais, dans l’ensemble, la zone de l’espace politique la plus développée est la plus ‘’extérieure ‘’, dans laquelle ceux qui se considèrent comme étant dehors convergent, une « non-position » partagée contre la Droite et contre la Gauche ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, F. Rampini : « Salvini aux Etats-Unis entre sourires et frictions » : « Les âmes sœurs des souverainismes italo-américains se rencontrent aujourd’hui à Washington : Matteo Salvini, le vice-président Mike Pence et le secrétaire d’Etat Mike Pompeo. Ses interlocuteurs ont compris que c’est lui l’homme fort du gouvernement italien, même si les penchants idéologiques ne se traduisent pas en synergies concrètes. Les dossiers qui séparent l’Italie et les Etats-Unis sont nombreux et en hausse, des sourires et des tapes dans le dos ne suffisent pas à annuler les différences. Les Etats-Unis ont durement critiqué la signature du Mémorandum d’entente entre l’Italie et la Chine, puis il y a eu la déchirure sur le Venezuela et, surtout, le problème de la sympathie de Salvini pour Poutine. Toutes ces différences peuvent expliquer l’affront américain sur la Libye, quand Trump s’est aligné sur Macron pour soutenir le général Haftar, isolant ainsi l’Italie. En outre, Trump veut frapper les voitures allemandes mais cela endommagerait les composants fabriqués en Italie. Salvini ferait bien de se rappeler le paradoxe du nationalisme : plus chaque pays défend ses intérêts nationaux avec cohérence plus il risque de nuire au souverainiste d’à côté. ‘‘ American First ‘’ est le souverainisme avec les stéroïdes, il ne fait de cadeaux à personne ».

ARTICLE, Anna Guaita, Messaggero, « Salvini cherche le soutien de Trump, les Etats-Unis cherchent des alliés au sein de l’UE » : « Lors de sa mission aux Etats-Unis aujourd’hui, Matteo Salvini, prévoit de parler avec Pompeo et Pence, de terrorisme, d’immigration, de rapports avec l’Iran, la Libye et le Venezuela, et de poser les bases pour créer un nouveau partenariat, plus fort. Il n’est pas censé voir Trump mais ils pourraient se croiser pour se serrer la main, car comme le soulignent les médias américains, Salvini est le leader européen qui ‘’ressemble le plus’’ au président américain, même s’ils soulignent aussi les ‘’différences’’ surtout sur le récent accord de l’Italie avec la Chine. »

ARTICLE, La Stampa, Alessandro Barbera et Amedeo La Mattina : « Vers un report des nominations de l’UE. Maintenant l’accord sur le déficit est plus difficile. » : « Une mésentente sur les nominations aux sommets des institutions européennes pourrait fragiliser davantage le gouvernement jaune-vert. Pour Conte, ces nominations devraient s’imbriquer dans les négociations pour éviter la procédure pour excès de déficit. Selon les informations qui circulent, Macron fait pression sur Merkel pour qu’elle accepte le poste de Président du Conseil européen, ou de la Commission. Mais celle-ci, du fait de la déroute de son allié au gouvernement aux dernières élections, le SPD, redoute une crise gouvernementale et la fin de sa grande coalition en cas de démission. Cette mésentente allonge la durée de vie de l’actuelle Commission, et pourrait repousser l’entrée en fonction de la nouvelle à février 2020. Ceci provoque un argument répété par Matteo Salvini : « Nous ne pouvons pas nous faire conditionner par une Commission sortante. » Les trois têtes de l’exécutif italien devraient se rencontrer dans la semaine, Salvini devrait alors proposer le projet de réforme fiscale, avec les couvertures demandées par Conte et Tria. L’attention de Bruxelles se tourne surtout actuellement sur la capacité d’unité du gouvernement italien. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

HC Strache renonce à exercer son mandat de député européen.

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Autriche. L’ancien vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache annonce qu’il n’exercera pas son mandat de député européen. Il estime que son retour actif en politique ne pourra se faire qu’après que les dessous de l’affaire de la vidéo d’Ibiza auront été éclaircis.

16/06/2019

Élections communales à Bilzen.

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Belgique. Flandre. Limbourg. Bilzen. Lors des élections communales [municipales], qui ont dû être recommencées et ont eu lieu ce 16 juin 2019, le Vlaams Belang passe de 1 (en 2012) à 4 (en 2019) sièges de conseillers municipaux et la N-VA de 10 à 3.

L'AfD échoue à Görlitz.

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Allemagne. Saxe. Görlitz. Lors du deuxième tour de l’élection du maire de Görlitz en Saxe, ce 16 juin 2019, le candidat démocrate-chrétien (CDU) Octavian Ursu, né en Roumanie, gagne l’élection avec 55,2 % des voix face au candidat patriote de l’AfD Sebastian Wippel, qui obtient 44,8 % des voix.

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Arrestation dans le cadre de la mort du politicien CDU Walter Lübcke.

Allemagne. L’enquête sur la mort du politicien CDU Walter Lübcke a conduit, à nouveau, à une arrestation. Cette fois, il s’agit d’un homme de 45 ans identifié par ses empreintes digitales et qui, selon les médias ZDF et FAZ, appartient aux cercles de l’« extrême-droite ».

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/08/l-a...)

Vox vote pour le candidat du Parti Populaire à la mairie de Madrid.

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Espagne. Madrid. José Luis Martinez-Almeida du Parti Populaire est élu maire avec le soutien des centristes de Cs et des patriotes espagnols de Vox.

Herbert Kickl désire voir le FPÖ prendre part au prochain gouvernement.

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Autriche. Le président exécutif du groupe des élus du FPÖ à la Chambre des députés Herbert Kickl désire voir son parti prendre part au gouvernement autrichien qui verra le jour à l’issue des élections législatives de 2019. [Herbert Kickl est l'ancien ministre de l'Intérieur.]

15/06/2019

Parlement des îles Baléares : Vox obtient 3 élus.

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Espagne. Baléares. Lors de l’élection du 26 mai 2019 pour le Parlement de îles Baléares, Vox obtient 3 élus avec 8,12 %.

(https://resultadoselecciones2019.caib.es/Parlament/Illes-...)

Vox entre au sein de l'assemblée de Murcie.

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Espagne. Murcie. Lors des élections du 26 mai 2019 pour l'assemblée de Murcie, Vox obtient 4 élus avec 9,47 %.

(https://resultadoselecciones2019.carm.es/Resultados/Murci...)

Vox n'entre pas à l'assemblée de Castille-La Manche.

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Espagne. Castille-La Manche. Lors des élections pour l’assemblée de Castille-La Manche du 26 mai 2019, Vox n’obtient pas, avec 7,02%, d’élu.

(https://resultados2019.castillalamancha.es/#/es/resultado...)

Vox n'obtient pas d'élu au sein de l'assemblée d'Estrémadure.

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Espagne. Estrémadure. Lors de l’élection de l’assemblée d’Estrémadure du 26 mai 2019, Vox n’obtient pas, avec 4,71 %, d’élu.

(https://resultadosprovisionales2019.juntaex.es/#/es/resul...)

Allemagne : le parti social-démocrate SPD tombe, au sein d'un sondage Forsa, à un plus bas historique : 11 %.

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Allemagne. Le parti social-démocrate SPD tombe, au sein d'un sondage Forsa, à un plus bas historique : 11 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

L’image contient peut-être : texte
 

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Görlitz : "C'est maintenant que tout se joue !"

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Allemagne. Saxe. Görlitz. Dans le cadre de la campagne électorale pour le deuxième tour des élections municipales du dimanche 16 juin 2019 qui voit s’affronter le candidat de l’AfD Sebastian Wippel et le candidat démocrate-chrétien (CDU), Sebastian Wippel organise une fête pour les enfants avec château gonflable, limonade et saucisses grillées.

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"Il en va de la saucisse ! / C'est maintenant que tout se joue !" [Autrefois, lors de compétitions dans les villages, le prix apprécié était une saucisse/un saucisson.]

14/06/2019

La justice lève l'interdiction du burkini edictée par la ville de Coblence.

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Allemagne. La co-dirigeante des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel dénonce le fait que le haut-tribunal administratif de Rhénanie-Palatinat a, en référé [urgence], levé l’interdiction du burkini édictée par la ville de Coblence pour les piscines de cette municipalité.

"Le navire Sea-Watch fait route vers Lampedusa, le dernier défi aux interdictions de Salvini."

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Italie. Revue de presse.

L’intervention du Quirinal pour mettre fin aux polémiques relatives à certaines nominations au Conseil Supérieur de la magistrature fait les gros titres des médias transalpins. Les médias reprennent certaines informations faisant état de pressions d’hommes politiques italiens pour influer sur le choix du procureur de Rome. La presse évoque d’une part l’irritation du Président de la République et d’autre part l’embarras du secrétaire du PD, N. Zingaretti, pour l’implication de L. Lotti, proche de son prédécesseur M. Renzi : « Le tour de vis de Mattarella sur le CSM » - ‘’Les magistrats impliqués seront destitués’’ (Corriere della Sera), « L’affaire Lotti embarrasse le PD » (La Repubblica), « CSM, Mattarella demande de nouvelles règles » - ‘’Irritation de Zingaretti sur Lotti’’ (La Stampa), « Guerre de magistrats, haut-là du Quirinal » - ‘’Mattarella décide de nouvelles élections pour le CSM’’ (Il Messaggero), « CSM, Mattarella : il faut tourner la page » (Il Mattino).

Les négociations entre Rome et Bruxelles relatives à la procédure d’infraction pour dette excessive sont aussi largement citées. La presse évoque notamment la position -dure- de la Commission européenne qui demande à l’Italie des mesures concrètes visant à réduire son déficit et sa dette ainsi que la lettre de G. Conte adressée à la Commission assurant sa disponibilité au dialogue  : « Les partenaires européens veulent des gestes concrets » (Corriere della Sera), « Tria assure une réduction de la dette à hauteur de 10 mlds en deux ans » (Sole 24 Ore), « L’UE fait pression sur l’Italie pour ses comptes publics » (Il Messaggero).

Journaux télévisés : La lettre de réponse du Président du Conseil aux remarques de la Commission Européenne pour dette excessive, l’affaire de la magistrature et les migrants à bord du navire Sea Watch en Méditerranée font l’ouverture des JT.

ARTICLE, Il Messaggero, A. Pollio Salimbeni « Tria assiégé, les ministres européens demandent une loi de finances rectificative » : « La pression sur l’Italie est à son plus haut niveau et Tria se retrouve à nouveau assiégé à l’Eurogroupe. La Commission ne lâche pas prise : parallèlement aux négociations, elle prépare les documents pouvant permettre au prochain Ecofin du 9 juillet de décider d’engager la procédure d’infraction. L’Eurogroupe s’attend à ‘’des éclaircissements sur les objectifs fixés’’ et estime qu’il est préférable d’éviter la procédure pour des raisons à la fois systémiques et politiques. Le Commissaire Moscovici a dit ‘’nous voulons éviter la procédure mais il faut des faits nouveaux, de nouveaux chiffres, les intentions ne suffisent pas’’. Le ministre de l’Economie français, B. Le Maire, a expliqué ‘’Il serait prudent que l’Italie saisisse la main tendue de la Commission et qu’elle décide des mesures appropriées’’. Selon la Directrice du Fonds Monétaire International, C. Lagarde ‘’l’Italie a les instruments pour faire face à la situation actuelle’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio : « L’UE n’a pas confiance en l’Italie : Immédiatement des mesures anti-déficit » : « Giovanni Tria, ministre de l’Economie, n’a pas convaincu ses collègues de l’Eurogroupe, qui l’ont écouté sans enthousiasme. L'Italie doit respecter les règles communes en matière de finances publiques pour éviter que la dette publique italienne menace la stabilité de la zone euro dans son ensemble. Valdis Dombrovskis a demandé à l'Italie d'apporter des "corrections importantes" à ses finances publiques pour atteindre les objectifs convenus avec Bruxelles. Les partenaires européens ont aussi demandé, pour l’année prochaine, des garanties sérieuses contre la dette italienne qui, à 132% du produit intérieur brut (PIB), est la plus élevée de la zone euro. ».

ARTICLE, Sole 24 Ore M. Rogari et G. Trovati « Le plan de Tria à l’UE : baisse du déficit à hauteur de 8-10 milliards en deux ans » : « Un parcours par étape qui réduit le déficit structurel de 8-10 milliards d’ici deux ans et qui garantit de ne pas augmenter la dette. Voici ce que le ministre de l’Economie pose sur la table de la difficile négociation avec l’UE, avec l’objectif d’arrêter la procédure d’infraction. Ce plan par étapes a été conçu par le Palais Chigi et le Trésor pour fournir ‘’les nouveaux chiffres’’ (comme dit par Moscovici) nécessaires à éviter la procédure. Les premiers 3-4 milliards seront obtenus grâce à la révision des soldes de 2019 et le reste en 2020 venant des politiques sociales (révision des fonds destinés au revenu citoyen et à la réforme des retraites anticipées), de la révision des comptes sur la Santé publique et des remises fiscales ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Guerzoni : « Conte a écrit la lettre, des tons fermes avec Bruxelles : impartialité » : « La lettre, qui a un contenu d’une valeur plus politique que numérique, répètera la volonté de revoir les règles européennes et critiquera la tendance de la Commission d’avoir ‘’deux poids, deux mesures’’. Si les indiscrétions sont confirmées, Conte sera moins conciliant et prudent par rapport aux précédents jours et sa ligne coïncidera avec celle de Di Maio et Salvini. Le leader de la Ligue attend de Conte qu’il délivre ‘’un message courageux à l’Europe, baisse d’impôts et investissements pour la croissance’’. Hier, le Président du Conseil a eu au téléphone ses deux adjoints, aussi pour calmer la polémique sur le sauvetage de Radio Radicale qui a vu la majorité divisée, avec les élus de la Ligue votant avec ceux du PD, soulevant ainsi les colères et les soupçons des 5 Etoiles. Le reste a été fait par le Secrétaire d’Etat Giorgetti (Ligue), évoquant la possibilité d’élections anticipées. ‘’Je regrette ce genre de déclarations qui suscitent l’instabilité’’ a déploré Di Maio ‘’si la Ligue décide de débrancher le tout, elle s’en assumera la responsabilité’’. C’est la course contre la montre et Conte, qui rencontrera aujourd’hui à Malte le Président Macron, tentera d’exploiter cela pour négocie ».

COULISSES La Stampa, F. Capurso, « Conte au téléphone à Di Maio : ‘’Matteo et toi êtes contre moi ?’’ » : « Au téléphone, mercredi, Di Maio rassure Conte ‘’je n’ai rien à voir dans ce qu’écrivent les journaux’’, le président du Conseil a encore toute sa confiance, et les doutes de Conte à son sujet sont totalement dissipés. Hier, de nouveau les deux hommes se parlent par téléphone, puis c’est au tour de Salvini : Conte reçoit des assurances sur les perspectives du gouvernement et sur le ton à avoir au cours des semaines à venir avec l’Europe. Les propositions sur les mini-bons du Trésor, l’intention de dépasser les 3%, les vétos sur des coupes éventuelles, qui l’avaient agacé au plus haut point lors de la réunion au palais Chigi, seront peu à peu passés sous silence. Conte, de son côté, enverra à Bruxelles une lettre pour demander que l’on n’utilise pas deux poids deux mesures dans l’estimation du travail des pays-membres : il fera noter que le surplus commercial de l’Allemagne ne respecte pas les règles des traités depuis des années, comme la France dépasse depuis longtemps le seuil des 3% ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini, I. Cimmarusti : « CSM, Mattarella exclut la dissolution et appelle à des élections supplémentaires » : « Le Président de la République, Sergio Mattarella, a exclu la dissolution du CSM et a préféré faire apparaître les responsabilités de chaque juge et lancer la procédure de leur remplacement. Entre autres, ce mécanisme n’interpelle pas le ministre de la Justice et cela est un autre signal clair qui explique que la politique est laissée de côté pour maintenir une autonomie que Mattarella veut absolument sauvegarder ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « Le navire Sea-Watch fait route vers Lampedusa, le dernier défi aux interdictions de Salvini » : « Le navire de l'ONG allemande Sea-Watch a recueilli mercredi 53 migrants au large de la Libye, mais il a ignoré l’ordre de les amener à Tripoli, qui n’est pas considéré comme un ‘’port sûr‘’. Le navire a donc fait route vers les eaux territoriales italiennes et vers Lampedusa et a demandé un port sûr à l’Italie. Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur, s'est insurgé contre le refus du navire de cette ONG allemande de faire route vers Tripoli, en dépit de l'accord donné par les autorités libyennes, en affirmant que le navire avait le feu vert pour débarquer et que l'attitude de Sea-Watch ressemble à une véritable séquestration de personnes pour des raisons politiques. Le Viminal a publié jeudi un décret ordonnant aux forces de l'ordre italiennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'entrée ou le transit de ce navire, mais Sea-watch a déclaré qu’il est criminel de renvoyer des gens secourus (en mer) vers un pays en guerre. Le décret sécurité bis, adopté mardi dernier par le Conseil des ministres mais pas encore signé par le Président de la République, n’est pas encore loi et donc les nouvelles normes pour infliger des amendes et confisquer le navire ne peuvent pas être appliquées ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/06/2019

Parlement européen : groupe Identité et Liberté.

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Union Européenne. Le groupe Identité et Liberté regroupe au sein du Parlement européen : la Ligue (Italie), le Rassemblement National (France), l’AfD (Allemagne), le FPÖ (Autriche), le Vlaams Belang (Flandre-Belgique), le Parti du Peuple danois, le SPD (Tchéquie), l’Ekre (Estonie), les Vrais Finlandais :

http://www.rfi.fr/europe/20190613-parlement-europeen-mari...

Allemagne : augmentation massive des délits avec participation de migrants.

Allemagne. Selon les chiffres de l'Office criminel fédéral (BKA), les statistiques des délits avec la participation d'au moins un migrant dont le ou les auteurs des faits ont été identifiés sont en 2014 (avant l'ouverture des frontières de 2015) et en 2018 :

homicides : 2014 : 122 / 2018 : 430

attaques sexuelles : 2014 : 848 / 2018 : 6046

blessures corporelles, ... : 2014 : 18512 / 2018 : 73177

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Saxe : l'AfD donnée première à 25 %.

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Allemagne. Saxe. Un sondage INSA en vue des élections pour le Parlement de Saxe du 1 septembre 2019 donne l’AfD première à 25 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres