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22/02/2019

Frères d'Italie adhère à l'ACRE.

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Italie et Union Européenne. Lors du congrès de l’Alliance des Conservateurs et des réformistes en Europe (ACRE) qui s'est tenu ce 22 février 2019 à Rome, Frères d’Italie a formalisé son entrée au sein de ce groupe.

[Parmi les partis composant l’ACRE figurent le PiS (Pologne) et le Parti conservateur (Royaume-Uni).]

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La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni signe le document

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Giorgia Meloni

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Giorgia Meloni 

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/02/20/con...)

Publicité électorale de la Ligue sur Internet.

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Italie. Sardaigne. Publicité électorale de la Ligue sur Internet pour les élections régionales de Sardaigne de ce 24 février 2019 : 

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"Pour ceux qui veulent repeupler la Sardaigne avec les migrants : votez Parti Démocrate [centre gauche]. Pour tous les autres : ce dimanche de 7 à 22 h votez pour la Ligue !"

L'AfD donnée à 10 % pour les élections européennes.

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Allemagne. Un sondage Forschungsgr. Wahlen pour les élections européennes de 2019 donne l'AfD à 10 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

L'AfD donnée à 13 % pour des législatives.

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Allemagne. Un sondage Forschungsgr. Wahlen pour des élections législatives donne l'AfD à 13 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"Le parti souverainiste Vox à la conquête de l’Espagne !"

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Espagne. Vox à la conquête du pays :

https://www.dreuz.info/2019/02/20/le-parti-souverainiste-...

1/3 des expulsés reviennent en Allemagne.

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Allemagne. L'AfD dénonce le fait qu' 1/3 des expulsés reviennent en Allemagne.

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"Comme un boomerang, de retour dans le système social allemand : 1/3 des expulsés reviennent !"

"Grillo à Di Maio : avec la Ligue il faudrait peut-être arrêter là."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : La motion conjointe du M5S et de la Ligue, adoptée hier à la Chambre, sur la nécessité de renégocier le projet de la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque la position de la Ligue, cette dernière étant toujours intentionnée à terminer les travaux. Elle évoque par ailleurs la prudence du Président du Conseil G. Conte sur les autonomies régionales   : « La motion M5S-Ligue qui bloque la TAV » - ‘’Conte freine sur l’autonomies régionales : il faudra des mois » (Corriere della Sera), « TAV, les entreprises du Nord menacent le lock-out : ‘’ne bloquez pas les chantiers’’ » (La Stampa), « Retraites : 8 500 enseignants s’en vont » - ‘’La TAV ‘’gelée’’ par la motion M5S-Ligue’’ (Il Messaggero) « Le décret divisant l’Italie bloqué par Conte » - ‘’La loi sera écrite par le Parlement’’ (Il Mattino), « Salvini paye la facture : stop à la TAV et aux autonomies » (Il Giornale), « Ligue et M5S : la TAV doit être renégociée » (Avvenire).

Liaison ferroviaire Lyon-Turin/ gouvernement. ARTICLE Il Messaggero M. Conti « La France et les entreprises en tranchée contre le report » - ‘’Le mandat de Conte pour renouer avec Paris’’ : « Pas un mot sur la TAV, qui désormais devient l’emblème de la possibilité d’investir en Italie. Hier après-midi, le ministre Toninelli a cependant promis une décision ‘’au maximum dans deux semaines’’. Ce qui veut dire que le M5S a l’intention de rapprocher le plus possible le choix de la TAV au vote qui aura lieu sur l’affaire Diciotti. La tension au sein du Mouvement est forte. Pour tenir les siens unis, Di Maio peut céder bien peu à son allié. La TAV, comme l’autonomie régionale, sont des arguments pouvant peser lourdement sur le M5S. Un secrétaire d’Etat 5 Etoiles qui fréquente assidûment le Palais Chigi assure ‘’nous arrivons au mois de mai et, après les élections européennes, nous ferons démarrer les travaux pour le chantier Lyon-Turin’’. Le problème est comment convaincre les Français de ce report. Les relations avec le gouvernement Macron ne sont pas des meilleures et certains au sein de l’exécutif interprètent les pressions de Bruxelles comme l’envie exclusivement française de ne pas vouloir céder ultérieurement en termes de délais. Di Maio fera une tentative aujourd’hui, en rencontrant l’ambassadeur français en Italie, Christian Masset, et parler également d’une rencontre entre Conte et Macron ».

ARTICLE Sole 24 Ore B. Fiammeri « TAV, on travaille à une entente mais uniquement pour reporter le décret sur les appels d’offre » : « Toninelli travaille à une ‘’solution partagée d’ici deux semaines’’. L’objectif est de consentir au consortium italo-français Telt de publier les appels d’offre sans pour autant les attribuer avant les élections européennes. Le ministre des Infrastructures cherche une issue pour éviter les contrecoups, du moins dans l’immédiat. Pour la Ligue, la solution serait de commencer déjà la procédure des appels d’offre et compléter l’évaluation en jonglant les élections européennes : il y aura bien un report mais sans prendre une décision formelle ».

ARTICLE La Stampa A. Rossi « Les entreprises du Nord : ‘’trahis par Salvini, nous sommes prêts au lock-out » : « Voici la proposition provocatrice des petites entreprises turinoises après la décision du gouvernement de reporter le chantier. Une mobilisation qui va du Piémont à la Vénétie. Le Maire de Milan, Sala, a rencontré pour sa part son homologue de Lyon, G. Collomb. A cette rencontre étaient présents aussi les sommets de Confcommercio, les chefs industriels de Turin et d’Assolombarda et plusieurs représentants des syndicats. Un message clair lancé à Salvini ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « Oui à la motion anti-TAV, mais entre-temps le gouvernement débloque les appels d’offre » : « De fait, il s’agit de la première action politique qui débloque la réalisation du projet et ce feu vert serait apprécié aussi par le ministère des Transports et des Infrastructures, surtout après l’annonce, de la part des entreprises du Nord, de la possibilité d’une grève des entrepreneurs et la menace de fermeture ».

ENTRETIEN de Mariastella Gelmini, chef de groupe Forza Italia à la Chambre, « Il ne s’agit pas uniquement un arrêt sur la ligne Lyon-Turin, nous sommes au Moyen-âge » (Sole 24 Ore: « ‘’La TAV est un projet qui fait partie d’un traité approuvé par le Parlement, sur lequel l’Europe et la France ont fait des investissements. La TAV signifie rendre plus rapide le transport de marchandise et assurer plus de compétitivité à nos entreprises. Ils sont en train d’assumer une grave responsabilité : bloquer ce chantier en pleine récession est une décision folle. C’est l’avenir de 50 mille emplois qui est en jeu’’ ».

ARTICLE Il Messaggero D. Pirone « Conte démonte l’autonomie » : « Il s’agit d’un coup de frein sensationnel, pas seulement à cause du ton employé, que certains observateurs attribuent à la ‘’moral suasion’’ du Quirinal. L’autonomie régionale ne pourra pas remettre en discussion dans le temps (comme cela était prévu initialement) la qualité des services publics au niveau national. Plusieurs problèmes doivent être affrontés, encore. Notamment les méthodes de calcul sur la distribution des ressources car la moyenne nationale peut nuire aux régions les plus pauvres. Mais aussi le rôle des commissions paritaires entre Etat et Régions. C’est la ministre 5 Etoiles Erika Stefani qui l’avoue ‘’il n’y a pas de textes sur cette réforme car l’accord n’est pas là’’ ».

ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri « Grillo à Di Maio : avec la Ligue il faudrait peut-être arrêter là. Stop à la limite des deux mandats »

 : « Quatre heures de rencontre entre Beppe Grillo, Davide Casaleggio et Luigi Di Maio hier sur la terrasse de l’hôtel-restaurant ‘’Forum’’ pour jeter les bases pour ‘’innover’’. L’expérience de maire ne sera pas prise en considération dans la limite des deux mandats. Les charges ‘’maire’’ et ‘’élu’’ pourront ainsi se sommer dans un calcul différent. Du coup Raggi pourrait même songer à un deuxième mandat. Casaleggio a obtenu que le rôle de la plateforme Rousseau (à laquelle les parlementaires devront verser chacun 300 € tous les mois) reste central dans cette phase. Dans l’hypothèse d’élections anticipées, Di Maio ne pourra pas se représenter, tout en restant le chef politique. Cela est aussi une autre arme dans les mains de Salvini. Or, Grillo est très préoccupé et a confessé sa tentation de ‘’débrancher la prise’’ au gouvernement M5S-Ligue : la peur est de passer sous la barre des 20% aux élections européennes. Dimanche se tiendront les élections en Sardaigne (où la débâcle est déjà prévue) et aujourd’hui Di Maio devrait s’y rendre, après avoir rencontré au Palais Chigi l’ambassadeur français Christian Masset, rentré à Rome après la déchirure avec l’Italie en raison du soutien 5 Étoiles aux gilets jaunes ».

ARTICLE/ANTICIPATION, La Repubblica, G. Tizian, S. Vergine : « ‘’ De l’argent russe à la Ligue de Salvini ‘’. La négociation secrète avec Moscou

 » : « L’hebdomadaire L’Espresso de dimanche prochain publie une enquête sur les négociations secrètes entre la Russie et la Ligue dans le but de financer le parti de Salvini. Un échange commercial en apparence comme les autres mais, derrière les trois tonnes de gaz à céder à une entreprise italienne de la part d’une société russe, il y aurait le plan pour soutenir la campagne électorale des souverainistes dirigés par le vice-président du Conseil Salvini. Le protagoniste de ces négociations est Gianluca Savoini, ancien porte-parole de Salvini et fondateur de l’association Lombardie-Russie, qui, sans avoir un rôle officiel dans le parti ou dans le gouvernement, a toujours été présent lors des visites de Salvini à Moscou ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/02/2019

Matteo Salvini à Cagliari.

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Italie. Ce 21 février 2019, le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a tenu un meeting à Cagliari en Sardaigne pour les élections régionales de Sardaigne du 24 février 2019.

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Gilet aux couleurs de la Sardaigne

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Le Danemark renforce une nouvelle fois sa politique visant à limiter l'immigration.

Danemark. Le Parlement a voté ce jeudi 21 février 2019 à une large majorité un renforcement de mesures visant à restreindre l’immigration. Les aides financières seront une fois de plus réduites et les expulsions seront conduites de manière encore plus rapide.

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[Le gouvernement minoritaire de centre-droit est soutenu de l’extérieur par le parti patriotique Parti du Peuple danois.]

KH Bolldorf dirige la Commission des Affaires étrangères de l'AfD au sein du Parlement de Hesse.

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Allemagne. Hesse. Karl Hermann Bolldorf de l'AfD dirige la Commission des Affaires étrangères de l'AfD au sein du Parlement de Hesse.

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Les dirigeants du centre-droit et leur candidat au poste de président de Sardaigne.

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Italie. Les dirigeants du centre-droit Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d'Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia) et le candidat du centre-droit au poste de président de Sardaigne Christian Solinas (Parti sarde d'action) pour les élections du 24 février 2019 :

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Affiches du Forum voor Democratie.

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Pays-Bas. Des affiches du Forum voor Democratie sont distribuées à travers les Pays-Bas et vue des élections provinciales du 20 mars 2019.

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Sur les affiches : Thierry Baudet

Daniela Santanché à propos de la TAV.

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Italie. Daniela Santanché de Frères d'Italie estime que prendre du temps sur la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) signifie perdre du temps pour les Italiens.

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"TAV, la Ligue accepte le report après le vote qui a sauvé Salvini."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : L’éventualité d’une loi de finances rectificative afin d’éviter que le déficit n’empire et l’accord M5S-Ligue pour une motion visant à ‘’geler’’ les travaux sur la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) se partagent les gros titres des médias transalpins. La presse souligne notamment la distance entre le M5S et le ministre du Trésor, ce dernier n’excluant pas totalement l’hypothèse de devoir rectifier le budget en avril si la récession devait continuer : « Rectification du Budget, coup de froid entre Tria et le M5S » - ‘’Motion sur la TAV, la Ligue disposée à un pacte avec le M5S pour la reporter’’ (Corriere della Sera), « L’UE retoque le gouvernement Conte : le budget freine l’économie » (La Repubblica), « Rectification du Budget, duel M5S-Tria » - ‘’Selon les 5 Étoiles ce serait de la ‘’science-fiction’’ (Il Messaggero), « TAV, entente Ligue-M5S pour la reporter » (La Stampa), « Infrastructures, 44% des chantiers bloqués au Nord-Ouest » (Sole 24 Ore). 

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de l’entente M5S-Ligue concernant la TAV qui devrait être rediscutée.

Journaux télévisés : Ils traitent principalement de l’avertissement de l’Union Européenne sur le budget italien, de la motion conjointe de la Ligue-M5S devant la Chambre des députés.

ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco et C. Lopapa « Le gouvernement envisage un budget revu mais Salvini et Di Maio s’y opposent » : « Le Président du Conseil G. Conte et le ministre de l’Economie G. Tria pourraient devoir faire passer une loi de finances rectificative à hauteur de 8-9 milliards. Le niveau du spread pèse et l’attente d’un avis probablement négatif de la part de l’agence de notation Fitch (BBB-, soit juste une marche avant le gouffre). Les marchés risquent donc d’accélérer les temps. Or, M. Salvini (Ligue) et L. Di Maio (M5S), en pleine campagne électorale, nient l’évidence des données économiques. Ils continuent à écarter de manière catégorique l’hypothèse de resserrer l’étau sur les comptes : ce qui signifierait couper drastiquement les dépenses publiques, augmenter les impôts voire prendre en compte une taxe éventuelle sur la fortune. Leur espoir est celui de reporter l’opération après les élections européennes du 26 mai. L’anticiper signifierait pour eux un choix suicidaire ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, F. Verderami : « Hypothèse de vote après les élections européennes si l’économie coince » : « Les prochains cent jours du gouvernement pourraient aussi être les derniers. Considérer le destin de la majorité uniquement à l’aune des résultats de prochaines élections européennes serait cependant une grave erreur. La réunion d’hier des économistes de la Ligue a montré de fortes préoccupations pour les données du PIB des deux prochains trimestres, la crainte d’atteindre - 0,5 % qui pourrait faire sauter les comptes italiens et entraîner la hausse du spread avec des conséquences ravageuses pour la dette publique italienne. Le problème de la coalition Ligue-M5S est celui-là : l’évolution de l’économie italienne et l’éventualité d’une loi de finances rectificative afin d’éviter que le déficit n’empire ainsi que la possibilité de ‘’geler’’ les travaux sur la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) et de bloquer toutes les autres mesures du gouvernement dans l’attente des résultats du vote européen de fin mai ».

ARTICLE, La Repubblica, A. D’argenio « L’Union Européenne rejette le revenu citoyen et la réforme des retraites : « des mesures qui réduisent la croissance » - « Voici le rapport sur l'Italie que la Commission européenne approuvera mercredi : les mesures symbolisant l'exécutif auront des effets négatifs. Et il y a des avertissements : risque de contamination pour la zone euro ».

Liaison ferroviaire Lyon-Turin. ARTICLE La Stampa C. Bertini et M. Tropeano « TAV, les 5 Étoiles se rapprochent de la victoire. Tout sera rediscuté, sans dates prévues » : « La motion présentée hier par les chefs de groupe à la Chambre du M5S et de la Ligue marque le retour au contrat de gouvernement (‘’rediscuter intégralement le projet de l’application de l’accord entre l’Italie et la France’’) et réhabilite l’analyse coûts-bénéfices, fortement ternie par les polémiques. Cela confirme le report après les élections européennes de toute sorte de choix sur l’avenir de la liaison Turin-Lyon. Ce ‘’gel’’ se traduit en une perte probable des 300 millions d’euros de contributions européennes. Avec cette motion, les 5 Étoiles remportent une victoire politique : ils pourront faire leur campagne électorale en disant que la ligne TAV ne se fera pas. La réaction de l’opposition, Forza Italia et Parti Démocrate, n’a pas tardé, tout comme celle des comités favorables à la ligne qui ont organisé pour demain une manifestation devant la Chambre. La Ligue risque de payer un coût élevé, notamment dans le Piémont où la protestation est en train de monter ». 

ARTICLE, La Repubblica, P. Griseri « TAV, la Ligue accepte le report après le vote qui a sauvé Salvini » : « La motion est délibérément ambiguë et générale. Mais c'est la promesse évidente faite par la Ligue au M5S pour le sauvetage de Salvini (ndr : dans l’affaire Diciotti et le vote en ligne sur la plateforme du M5S). Le document déclenche la réaction de l'opposition mais aussi de la société civile du Nord qui en a assez de reporter indéfiniment la réalisation des travaux. L'opposition, Forza Italia et le Parti démocrate, avaient proposé des motions à la Chambre des députés pour demander la libération des contrats du Lyon-Turin. Après diverses tentatives de report, hier il est devenu évident que le gouvernement n’aurait pas pu éviter l’humiliation. Et pour ne pas être divisés par les motions de l'opposition, M5S et Ligue ont présenté le texte d'une motion générale sur laquelle les parlementaires de la majorité ont pu s'entendre. Le texte se termine par la même formule que le contrat de juin, dans lequel le gouvernement s'engage « à rediscuter pleinement du projet dans l'application de l'accord entre l'Italie et la France ». 

ARTICLE La Stampa F. Sforza « Il y a un rôle aussi pour Salvini dans le fait de renouer les relations avec Paris » : « Le tissage patient de la trame italo-française a commencé. La tâche la plus délicate retombe sur Salvini, qui sera appelé à réparer les divergences ouvertes avec la France par ses alliés de gouvernement, à l’occasion de sa rencontre avec son homologue Castaner en vue de la préparation du G7. La feuille de route est tracée et le retour de l’ambassadeur Christian Masset n’est pas une simple réintégration mais, dans la perspective de Paris, une véritable relance des relations bilatérales. Le schéma de la diplomatie 4.0 ne prévoit pas le fait que le rappel d’un diplomate soit le signal d’une rupture mais plutôt une sorte de ‘’pit-stop’’ : constatant une difficulté, il y a la nécessité de s’arrêter, de mettre au point une stratégie, de modifier, le cas échéant, ce qu’il faut modifier, et enfin redémarrer au plus vite. La rencontre entre les deux ministres de l’Intérieur sera préparée – afin d’éviter des malentendus – par d’autres rencontres bilatérales, d’abord celle entre les ministres de la Culture Alberto Bonisoli et son homologue français. Ensuite celui entre les ministres de l’Economie Giovanni Tria et Bruno Le Maire, pour confronter les agendas économiques. Le moteur franco-allemand a redémarré, l’Italie a intérêt à ne pas prendre le chemin de l’isolement. Un agenda riche, où le dossier TAV est tenu à ce stade en arrière-plan. Il faut le résoudre, cela est évident, mais à ce stade il pourrait ne pas contribuer à une ‘’reconfiguration’’ effective des relations. Rappelons que l’après-midi avant le rappel de l’ambassadeur à Paris, le ministre Toninelli avait remis une note au sujet de l’analyse coûts-bénéfices qui n’avait pas vraiment réchauffé le cœur des Français (ni celui de Salvini, qui n’avait pas été informé). La marche arrière des 5 Etoiles sur le soutien des gilets jaunes a été appréciée à Paris : c’était la condition nécessaire pour que la machine des relations bilatérales se remette en marche. C’est le Président Mattarella qui a été le garant de cette ‘’reconfiguration’’ effective des relations Italie-France ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/02/2019

Les Démocrates suédois s’opposent au retour des djihadistes.

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Suède. Les Démocrates suédois s’opposent au retour des djihadistes partis combattre aux côtés de l’État islamique.

Congrès de l'ACRE à Rome le 22 février 2019.

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Italie et Union Européenne. Lors du congrès de l’Alliance des Conservateurs et des réformistes en Europe (ACRE) qui se tiendra ce 22 février 2019 à Rome, l’entrée de Frères d’Italie au sein de ce groupe sera formalisée. 

[Parmi les partis composant l’ACRE figurent le PiS (Pologne) et le Parti conservateur (Royaume-Uni).]

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"Le plan pour une entente M5S-Ligue en UE."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Le vote négatif au Sénat sur d’éventuelles poursuites concernant M. Salvini pour la séquestration des migrants du Diciotti, fait toujours les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment les divisions au sein du Mouvement 5 Etoiles: « Le vote sur Salvini secoue les 5 Étoiles » - ‘’Grillo contesté au théâtre : tu nous as vendu’’ (Corriere della Sera), « Salvini aux 5 Étoiles : ensemble en Europe » - ‘’Révolte des 5 Étoiles contre Di Maio’’ (La Repubblica), « Salvini-Di Maio, ensemble aussi au Parlement européen » (La Stampa), « Le M5S sauve Salvini, la révolte des 41% qui ont voté non » (Il Fatto Quotidiano).

La chute de la production industrielle italienne est aussi largement reprise. La presse souligne l’inquiétude du gouvernement : « Industrie, gel en décembre, baisse de 7,3% » (Sole 24 Ore), « Industrie, l’alerte au sein du gouvernement » - ‘’Réunion au Palais Chigi sur une éventuelle loi de finances rectificative’’ (Il Messaggero), « L’export et l’industrie s’écroulent, le gouvernement inquiet » (Il Mattino).

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Un vote qui ouvre deux chemins au M5S » : « Du point de vue de la santé de l’exécutif, il est certain que l’unité entre les deux vice-présidents du Conseil donne de l’oxygène à l’alliance, comme cela a été vu avec l’accord d’hier sur le décret ‘’retraites et revenu citoyen’’ et sur les nominations de la direction de l’INPS. Le climat est ainsi un peu plus serein et le ‘’sacrifice’’ fait par les 5 Étoiles semble se traduire en terme de marges de manœuvre plus larges sur les dossiers en attente. Il est légitime de se demander si le vote d’hier en commission du Sénat – qui a vu les voix du M5S s’ajouter à celles de la Ligue (et de Forza Italia) – n’est pas un prélude à un premier pas vers un partenariat futur, au vu de la défaite aux Abruzzes qui a fait abandonner l’idée de se présenter seuls. Ce sont des réflexions qui valent aussi pour l’après élections européennes et qui ont besoin de mûrir. Entretemps, Di Maio doit faire face à une division interne évidente qu’il aura du mal à gérer car Salvini ne sera pas toujours la solution mais au contraire l’élément qui divise ».

 ANALYSE La Repubblica S. Folli « Ce que le calvaire réservera aux 5 Étoiles » : « Il n’y a eu aucun coup de théâtre, tout était déjà réglé avant même de commencer. Maintenant, c’est une phase politique qui s’ouvre et dont la solution est tout sauf acquise : c’est l’avenir du gouvernement à trois jambes de G. Conte. La position des 5 Étoiles est en train de s’affaiblir de manière dramatique. Di Maio est resté sur le char du pouvoir mais le prix à payer se révèlera très vite, trop élevé pour lui. Pour les élections européennes, le calvaire qui attend le M5S demeure. Les élections en Sardaigne ne sont qu’une première étape douloureuse. Les perspectives économiques sont plus sérieuses : avec l’écroulement de la production industrielle et la récession technique en cours. En avril, en pleine campagne électorale, le gouvernement devra présenter le document économique et de finance (DEF). Ce sera un test de direction sachant que la prochaine loi de finances devra trouver plusieurs dizaines de milliards d’euros. En claire, le tandem Ligue/M5S va se confronter avec le mur de la réalité. Et l’homme pour lequel le M5S s’est sacrifié pourrait les abandonner à leur destin dès que l’occasion se présentera. Une partie du M5S rejoindra la Ligue. Une autre, moindre, le PD. Le reste gonflera la masse des abstentionnistes ».

PROPOS de Matteo Salvini, leader de la Ligue, vice-Président du Conseil et ministre de l’Intérieur : « Allons de l’avant avec le M5S malgré les difficultés, maintenant ensemble aussi au Parlement Européen » (Il Messaggero: « ‘’Pour moi, la défense des frontières et la sécurité de mon peuple viennent avant tout, raison pour laquelle je n’avais et je n’aurais rien à craindre. Les sénateurs ont fait leur choix et feront la même chose au Sénat. Les 5 Étoiles, les sympathisants et tout le monde ont compris que nous gouvernions bien. Et nous voulons continuer à le faire. Entre moi et Luigi Di Maio il y a une relation destinée à durer dans le temps. Les succès de l’action gouvernementale nous poussent à continuer de la sorte. Une loi de finances rectificatrice ? Je l’exclus catégoriquement. Aller ensemble au Parlement Européen, nous et les 5 Étoiles ? C’est une très bonne idée. Nous sommes en train de faire un groupe avec tous les souverainistes européens. Si le M5S veut y adhérer, il sera le bienvenu. Un accord entre souverainistes et le PPE ? Je veux changer l’Europe et ceux qui l’ont gouvernée pendant ces dernières années ne devraient pas donner de conseils’’ ».

ARTICLE La Stampa A. La Mattina et I. Lombardi « Le plan pour une entente M5S-Ligue en UE » : « Le leader de la Ligue est serein, il savoure déjà une deuxième victoire régionale en deux semaines (cette fois-ci en Sardaigne). Salvini reprend son souffle après le vote de la commission au Sénat. C’est le léguiste Claudio Borghi qui fait une prévision, voire un souhait « la Ligue sera sans doute le premier parti au Parlement Européen. Il veut créer un groupe euro-critique très fort dans lequel pourraient converger les amis du M5S’’. ‘’Chouette. J’aime ça’’, lui répond Salvini ‘’s’ils veulent s’associer, ils sont les bienvenus’’. Seulement après les élections, Salvini connaitra ses alliés. Entretemps, Berlusconi a proposé une nouvelle majorité entre PPE, les conservateurs de l’ECR où l’on retrouverait aussi Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia), Salvini (Ligue) et Marine Le Pen. Mais pour le leader léguiste cela parait une idée hors de propos : ‘’ceux qui ont gouverné jusqu’à présent en Europe, qu’ils pensent à ce qu’ils ont fait, plutôt que de donner des conseils’’. En effet, il y a des raisons valables pour exporter l’alliance gouvernementale en Europe : la possibilité pour l’exécutif de trouver un allié robuste pour les prochaines lois économiques. Une sorte d’assurance-vie pour le couple Luigi et Matteo ».

ARTICLE La Stampa P. Baroni « L’industrie à son plus bas depuis 10 ans, en décembre les commandes s’écoulent à -7% » : « La récession frappe le marché italien et les exportations. La production de l’automobile baisse. Le chef du patronat Confindustria, V. Boccia parle de chiffres ‘’qui font réfléchir et qui imposent un devoir et une responsabilité d’un pays à réagir du moment où nous avons une grande vocation à l’export’’. Selon Boccia il faut ‘’agir rapidement’’ et ‘’ouvrir rapidement les chantiers qui sont des éléments anticycliques qui impliqueraient plus d’emplois et plus de croissance’’ ».

ENTRETIEN de Luca Zaia (Ligue), président de la région Vénétie « Avant toute sur l’autonomie, il n’y aura pas d’échange avec l’immunité » (La Stampa: « ‘’Le vote des 5 Étoiles a été un choix libre, de bon sens. Je refuse de croire à un échange de faveurs. Salvini lui-même a dit qu’il aurait accepté n’importe quel verdict. La pierre angulaire reste le contrat de gouvernement. Les autonomies ? Elles aussi, sans aucun doute. La Vénétie a présenté un projet qui reprend les 23 matières prévues par la Constitution, donc cela s’inscrit dans le cadre de la légalité républicaine. La Ligue demeure un parti indiscutablement fédéraliste’’ ».

ARTICLE La Stampa M. Bresolin « ‘’Le gouvernement ira de l’avant sur l’or de la Banque d’Italie, la BCE n’a rien à voir » : « Claudio Borghi (Ligue) va de l’avant sur son projet de loi prévoyant que les lingots d’or de Via Nazionale appartiennent à l’État. Le président de la commission Budget au Sénat n’a aucune intention d’attendre l’avis (qui ne saurait pas tarder) de Francfort et espère même que la Banque d’Italie envoie un message de discontinuité (la nomination d’un nouveau DG). Le député de la Ligue était hier au Parlement Européen pour une séance sur le semestre européen, à l’issue de laquelle il a rencontré le commissaire Moscovici. ‘’Il m’a dit qu’il me suivait sur Twitter’’, explique Borghi en se vantant. ‘’Je ne suis pas un follower de Borghi, a précisé le Français sur les réseaux sociaux ‘’je lui ai rappelé une de ses déclarations sur Twitter qui me voit en désaccord : modifier l’Europe ou la quitter. Au contraire, pour reformer l’Europe il faut travailler à fond !’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/02/2019

Danemark : le nombre de demandes d’asile est tombé au plus bas des vingt dernières années.

Danemark. Le nombre de demandes d’asile est tombé au plus bas des vingt dernières années. Le ministre des Affaires étrangères du parti libéral Venstre, Inger Stojberg, se félicite de ce résultat et l’attribue à des mesures rendant le pays moins attractif pour les demandeurs d’asile, notamment à la limitation du regroupement familial. En 2015, année de la crise des réfugiés, le Danemark avait connu 21.000 demandes d’asile. En 2018, ce nombre est de 3.523.

Pim Fortuyn aurait eu 71 ans !

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Pays-Bas. Rotterdam. Ce 19 février 2019, le patriote Pim Fortuyn (assassiné en 2002) aurait eu 71 ans. Divers partis fortunistiques (qui se réfèrent aux idées de Pim Fortuyn), tels que Leefbaar Rotterdam, Forza !, le LPF Westland et le Partij voor Weert lui rendent hommage.

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Pim Fortuyn

"M5S, non au procès contre Salvini."

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Italie. Revue de presse.

La décision des électeurs du M5S de ne pas autoriser les poursuites contre M. Salvini dans l’affaire du Diciotti fait la Une de tous les médias. La presse relève que 59 % des électeurs qui se prononcés, par un vote en en ligne sur la plateforme électronique du mouvement, ont voté contre les poursuites. Les commentateurs notent que « Di Maio a sauvé Salvini » mais soulignent que ce vote aura de graves conséquences sur l’unité d’un mouvement qui s’était construit contre toute forme de privilège : « Salvini, les inscrits disent non » (Corriere della Sera), « Le vote en ligne en faveur de Salvini » (La Repubblica), « Le peuple du M5S sauve Salvini » (La Stampa), « Salvini se sauve, le M5S se divise » (Il Messaggero), « M5S, non au procès contre Salvini » - ‘’Di Maio exulte’’ (Il Mattino), « Di Maio sauve Salvini, les 5 Étoiles explosent » (Fatto Quotidiano), « Le M5S sauve Salvini » (Avvenire).

L’assignation à domicile des parents de l’ancien président du Conseil M. Renzi [Parti Démocrate, centre-gauche] est aussi largement reprise : « Les parents de Renzi en détention domiciliaire » - ‘’Renzi : une mesure disproportionnée et injuste’’ (Corriere della Sera, La Repubblica, Il Messaggero), « Les parents de Renzi arrêtés » (Il Giornale).

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement du résultat en ligne sur la plateforme du M5S de ne pas poursuivre Salvini ainsi que de l’arrestation des parents de Matteo Renzi. Sur Twitter, les hashtags les plus utilisés sont #salvaSalvini et #siamotuttiMatteoRenzi.

Journaux télévisés : Ils traitent principalement du résultat du vote en ligne concernant Matteo Salvini, de l’assignation à résidence des parents de l’ancien Président du Conseil italien, Matteo Renzi.

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « La démocratie directe est loin » : « Le vote sur la plateforme Rousseau s’est transformé en un petit Waterloo pour les amateurs de la démocratie directe des cinq Étoiles. À la fin d’une longue journée, le bilan est très négatif pour le Mouvement. Le fait même que la technologie n’ait pas bien fonctionné explique l’approximation avec laquelle une rhétorique incapable de soutenir la confrontation avec la réalité a été créée. Les militants n’ont pas autorisé les poursuites contre Salvini et n’ont pas désavoué les leaders. Le Parlement a inconsidérément renoncé à son rôle et la protection offerte par les Cinq Etoiles à leur allié/opposant l’a emporté. Un choix qui a le goût d’une « realpolitik » aux petits pieds, typique d’un parti trop faible pour renverser la table et trop amoureux du pouvoir pour y renoncer. Les partisans de Grillo savent très bien que cette décision de sauvetage de Salvini porte un grave préjudice à la nature justicialiste du Mouvement, mais dire ‘’non‘’ aux juges était la seule façon d’éviter de faire tomber le gouvernement Conte. En d’autres termes, ce passage délicat a montré la bifurcation du populisme italien : d’un côté le M5S en grave difficulté, de l’autre la Ligue nationaliste au maximum de sa parabole. Il est clair que cette asymétrie aura de graves conséquences pas encore quantifiables. Cette crise du M5S, duquel même le père fondateur semble se distancer, indique la tendance de ces électeurs qui, même s’ils quittent le Mouvement, ont la tendance à se réfugier en masse dans l’abstention et ne reviennent pas vers le centre gauche qui est encore incapable de se reconstruire en tant que pôle d’attraction ».

EDITORIAL Il Foglio C. Cerasa « Ce n’est pas la plateforme Rousseau qui est en panne mais la démocratie » : « Il existe un lien politique imperceptible entre le soutien proposé par les 5 Etoiles aux gilets jaunes et la consultation/arnaque demandée hier sur la plateforme Rousseau sur l’autorisation d’engager une action de justice contre le ministre Salvini : c’est le déni de la démocratie représentative. L’utopie du pouvoir en ligne permet de donner de la dignité à des minorités incompétentes. Il permet la transformation des ennemis du Mouvement en ennemis du peuple. Ce fil imperceptible est le suivant : ridiculiser le Parlement, piétiner les principes fondamentaux de l’Etat de droit et légitimer tout instrument qui permettra d’atteindre un but dangereux : la transformation progressive de notre démocratie en une forme de maoïsme numérique ».

ARTICLE, La Stampa, M. Sorgi « Un choix qui divise le mouvement » : « Pour sauver Salvini (et le gouvernement), Di Maio a perdu le mouvement. Après les trois maires, Appendino, Nogarin et Raggi, qui s’étaient prononcés en faveur du procès alors que le vote était encore en cours, c’est la base du Mouvement qui exprime une minorité aussi importante (41%) qui parvient à ternir le succès du ‘’non’’ au procès. On dira que ce 59% n’est pas négligeable, dans une situation aussi compliquée que celle que nous vivons actuellement. Et que le choix de renoncer à prendre parti pour le procès de Salvini était un choix contre nature pour le mouvement, historiquement toujours du côté de la justice. Tout est vrai : mais il est inutile de cacher que ce vote, en plus de concerner Salvini, pourrait également être considéré comme un référendum sur Di Maio et ses propositions pour donner au Mouvement une forme plus similaire à celle d'un parti traditionnel. Une telle scission ne facilite certainement pas sa réalisation ».

ENTRETIEN du professeur Paolo Becchi, ancien idéologue du M5S « La révolution trahie, ce n’est plus une vision », T. Labate (Corriere della Sera) : « Aujourd'hui le mouvement s'est appuyé sur quelques prétextes et fait voter sur le Net pour défendre la même immunité d'un ministre qui, dans le programme électoral de 2018, avait promis de l'abolir. « Il faudra intervenir sur les prérogatives parlementaires qui soustraient les députés, les sénateurs et les ministres à l'application de la justice et des règles qui s'appliquent à tous les citoyens », écrivaient-ils dans le programme. Aujourd'hui, ils votent pour sauver le leadership de Di Maio et le mouvement n'a ni programme ni vision du monde. Il vit une crise d'identité dont il ne sortira que s’il ouvre un débat en interne ».

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Roncone « « Je connais tout de lui ». Grillo a décidé de rompre avec « Giggino » » : « C'est une mauvaise histoire qu'il faut raconter maintenant. Alors, bien sûr, ils le nieront. Ils diront que rien n'est vrai. Mais ce n'est pas le cas. Beppe Grillo, en privé, avec les « moines » qui gardent la ligne du M5S pure et dure - qui sont encore si nombreux et si en colère, après le résultat de la consultation en ligne sur la plateforme Rousseau – appelle Di Maio « le petit ». Au téléphone, quand ils s’appellent (s’ils s’appellent) la voix de Grillo devient plus fine, comme une lame, et son accent génois se fait entendre, accentuant la distance. « Je suis le seul à connaître toutes les vérités de la vie de Luigi Di Maio. Je suis le seul à pouvoir le mettre en difficulté ». Le tweet - ingénieux et perfide - avec lequel il a critiqué le texte de ce référendum était avant tout une égratignure pour pour Di Maio. Grillo est déçu, amer. C'est compliqué à accepter, vous comprenez. C'est compliqué quand il les entend. Grillo est dégouté de l'occupation des ministères ; de l'assaut contre la RAI, du pouvoir, des lieux de pouvoir. Grillo, surtout, n'a jamais aimé l'alliance avec la Ligue. Tout peut arriver ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Di Maio, assiégé par les rebelles, présente la note à l’allié : ‘’ Maintenant stop aux autonomies ‘’ » :« Luigi Di Maio avait, hier soir, le visage de celui qui avait mené une bataille épuisante, il ne savait pas encore s’il avait gagné ou non. Les résultats du vote des électeurs du M5S sur l’autorisation à poursuivre Matteo Salvini pour l’affaire Diciotti n’étaient pas définitifs et Di Maio ne pouvait pas savoir si on se souviendrait de ce vote sur le sauvetage du ministre de l’Intérieur comme le début de la débâcle du M5S ou bien comme le sauvetage de l’avenir de la majorité de gouvernement. La décision des inscrits pourrait donner au Mouvement la capacité de récupérer les électeurs déçus, surtout au Sud, en demandant au leader de la Ligue de suspendre le projet de l’autonomie pour Vénétie, Lombardie et Emilie-Romagne jusqu’à après les élections européennes. A ce propos, Di Maio  a demandé un rendez-vous à Salvini et il devra absolument convaincre l’assemblée des Cinq Etoiles d’être de son côté. Ce vote aura, quand même, de graves conséquences sur l’unité d’un mouvement qui s’était construit contre toute forme de privilèges et pour que la justice s’applique à tous. Si Salvini est sauvé par le peuple du M5S, le Mouvement s’est divisé. La vice-présidente du Sénat, Paola Taverna, a tonné contre les dissidents et a déclaré que ceux qui n’acceptent pas la décision du vote peuvent partir. Una grande partie du groupe parlementaire était en émoi pour le dysfonctionnement et le manque de transparence de la plateforme Rousseau ainsi que pour le choix d’accorder à un ministre une plus grande protection devant les juges que celle d’un normal citoyen ».

ENCADRE, Messaggero, « Halte-là de la France au ministre de l’Intérieur : ‘’Ce n’est pas à Salvini de venir prendre les brigadistes’’ » : « La ministre Loiseau a été très claire : le thème des anciens brigadistes se traite entre ministères de la Justice. Et donc, ‘’ce n’est pas à un ministre de l’Intérieur de venir en France prendre les brigadistes. Et ce n’est pas à son homologue français de les lui remettre’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, P. Griseri : « Ligne Lyon-Turin (Tav), un milliard en plus de l’Europe » : « L’Italie économisera presque un milliard d’euros dans la réalisation de la ligne ferroviaire Lyon-Turin (Tav). En effet, l’Union européenne a annoncé qu’elle est prête à financer 50 % des coûts des trajets nationaux de la TAV. Cela signifie que l’Italie pourra réduire les coûts de la construction de presqu’un milliard, voire passer de 4,7 milliards prévus à 3,5. Les commissaires se rencontreront ce matin à Paris, sans avoir reçu d’indications de la part des deux gouvernements. Il semble difficile que l’Italie soit disposée à ouvrir une nouvelle crise juste après le rétablissement des relations franco-italiennes mené par les Présidents Mattarella et Macron. Le fait que la France et l’Europe ne reconnaissent pas la valeur de l’analyse de Marco Ponti rend plus difficile l’intervention du ministre des Transports Toninelli, qui a souligné, hier, que les indiscrétions de la contre-analyse de Pierluigi Coppola ne seraient pas correctes ».

SONDAGES Sole 24 Ore M. Pignatelli « Les souverainistes en hausse, la Ligue deuxième parti à Strasbourg » : « Selon le sondage de Kantar, les populaires et les socialistes, unis, n’arrivent pas à dépasser la barre des 50% des voix. Toutefois, les mouvements eurosceptiques ne semblent pas en mesure de renverser les équilibres de pouvoir. La Ligue arriverait à 27 eurodéputés, juste derrière les 29 de la CDU-CSU allemande. Mais avec l’avancée des Verts et d’ALDE, les pro-européens demeurent toujours majoritaires ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/02/2019

Matteo Salvini à Sassari en Sardaigne.

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Italie. Meeting, ce 18 février 2019, du dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini à Sassari dans le cadre de la campagne pour les élections régionales en Sardaigne du 24 février 2019 :

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"Vote sur Salvini, les 5 Étoiles divisés."

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Italie. Revue de presse.

Les médias italiens titrent aujourd’hui sur l’organisation, par le M5S, d’un vote en ligne qui vise à déterminer la ligne de leur parti, au moment où le Sénat devra se prononcer sur l’autorisation de poursuivre en justice M. Salvini (Ligue) pour l’affaire du navire Diciotti. La presse souligne notamment les divisions au sein du Mouvement, la base étant favorable à ce qu’il soit jugé alors que la direction du parti craint une crise gouvernementale. Les médias relèvent également les déclarations de M. Salvini qui indique qu’il a agi avec Conte, Di Maio et Toninelli : « Vote sur Salvini, les 5 Étoiles divisés » (Corriere della Sera), « Les 5 Étoiles se prononcent sur Salvini » (La Repubblica), « Salvini : Conte, Di Maio et moi-même serons jugés par le Parlement » – ‘’Grillo se moque du questionnaire sur la plateforme Rousseau : il faut écrire oui pour dire non’’ (La Stampa), « Diciotti, le M5S : le gouvernement pourrait tomber » - ‘’Salvini : nos destins sont liés’’ (Il Messaggero, Il Mattino).

Journaux télévisés : Ils traitent principalement du vote en ligne sur le site du M5S pour le procès de Matteo Salvini, des nouvelles protestations des agriculteurs sardes sur le prix du lait. Ils évoquent également les gilets jaunes.

PROPOS de Matteo Salvini « Le Parlement devra se prononcer aussi sur Conte et Di Maio » (Il Messaggero), « ‘’Je ne suis pas le seul, en réalité je ne l’ai jamais été puisque nous avons agi tous ensemble sur l’affaire Diciotti. Qu’ils demandent à Conte, Di Maio et Toninelli, eux aussi inscrits dans l’enquête, de se faire juger par le Parlement. Nous savons tous que nous avons agi de manière juste et, quoi qu’en dise la plateforme Rousseau d’ici quelques heures ou le Sénat mardi, je peux vous assurer que le gouvernement ne tombera pas. Et même après les élections européennes, même si on spécule sur d’autres alliances avec Meloni (Frères d’Italie) et Toti (Forza Italia), je resterai fidèle à la formule actuelle et au contrat avec le M5S. Je ne suis pas quelqu’un qui change de cheval d’un moment à l’autre ».

ARTICLE, Il Messaggero M. Conti « Le chef du M5S a peur de ne pas pouvoir contrôler les siens » : « Le pari, au sein du M5S, est de croire que seuls ceux qui voudront dire « non » au procès de Salvini finiront par voter en ligne, les déçus ne voulant même pas se connecter à la plateforme de Casaleggio. Il est vrai aussi que dans les consultations en ligne, le quorum n’est pas prévu et que ce qui contera, ce sera le nombre de voix pour ou contre le procès. La tension est très forte dans les hautes sphères du Mouvement, où l’on craint de ne pas pouvoir contrôler le vote. Dans une note rédigée par le Palais Chigi, on expliquait que voter pour le procès signifierait faire tomber le gouvernement. La majorité montre des fissures de plus en plus évidentes et maintenant au sein du Mouvement, personne ne peut plus assurer d’arriver aux élections européennes sans déchirures. Les problèmes au sein du gouvernement demeurent et pour le M5S c’est sans doute plus compliqué. Di Maio devrait bientôt faire face à un Salvini acquitté et qui sera prêt à tout pour remporter les élections ».

ENTRETIEN de Paola Nugnes, sénatrice du M5S « La base ne nous comprend pas. Les critiques de Beppe ? Il devait en faire plus et avant », G. A. Falci (Corriere della Sera) : « Nous avions l'habitude de critiquer la formulation des questions référendaires parce qu'elles semaient la confusion dans l'esprit des citoyens. Et maintenant, nous utilisons les mêmes méthodes. Beppe Grillo exprime ses jugements par hyperboles mais il n’arrive plus à être incisif sur le sort du mouvement. Ce référendum est une erreur et ne devrait pas avoir lieu. La plate-forme Rousseau est un instrument privé qui ne peut traiter que des faits internes. Aujourd'hui, nous sommes au pouvoir et nous, parlementaires, prendrons une décision qui concerne non seulement les membres du M5S, mais l'ensemble du pays. Je suis contre l'immunité. Et c'est dans mes prérogatives de me dissocier du groupe ».

ENTRETIEN de Paolo Gentiloni, ancien président du Conseil : « ‘’ Sur Salvini un ballet indigne, mais les Cinq Etoiles imploseront ’’ » (La Repubblica) : « ‘ Autour de l’autorisation de poursuivre en justice Matteo Salvini, il y a un ballet préoccupant. Le ministre de l’Intérieur d’abord montre l’avis d’ouverture d’enquête en direct Facebook et ensuite il menace ses alliés de gouvernement. Je n’apprécie pas les insultes mais l’Italie est totalement isolée en Europe et le gouvernement italien est de fait considéré comme le gouvernement de Salvini. Je remercie le Président Mattarella pour le rôle joué dans la crise diplomatique franco-italienne. La tension avec la France est incompréhensible, c’est le seul allié de poids pour une politique plus européenne, non pas d’austérité mais expansive. Je suis préoccupé par les extrémistes des gilets jaunes, ceux qui ont offensé le philosophe A. Finkielkraut. Je suis très étonné que le président du Conseil Conte n’ait pas répondu à ma lettre d’il y a un mois sur la signature du Traité d’Aix-La-Chapelle entre France et Allemagne. Je lui demandais des nouvelles du Traité italo-français, qui pourrait être une occasion de relancer nos relations. Il faut distinguer les problèmes de fond des vicissitudes politiques immédiates. Les sondages sur les prochaines élections européennes indiquent qu’il y aura une majorité de partis politiques traditionnels et une minorité de partis national-populistes entre 10 et 15 %. Il s’agit d’une attaque sans précédents aux démocraties libérales. Une attaque qui arrive de deux directions : d’un côté des théoriciens des démocraties totalitaires, d’Orbàn aux nationalistes style Salvini, des partisans de l’arnaque de la démocratie immédiate, de la plateforme Rousseau aux gilets jaunes. Nous ne sommes pas devant un tsunami mais nous sommes, pour la première fois en Europe, en face d’une véritable attaque aux démocraties libérales ».

COMMENTAIRE, La Stampa, F. Capurso : « Le silence des Cinq Étoiles, un choix conscient » : « Le M5S a décidé de ne pas commenter l’agression antisémite des gilets jaunes à l’égard du philosophe français et juif Alain Finkielkraut. Il ne s’agit pas d’un oubli ni d’une évaluation naïve de cet épisode, qui a eu lieu pendant le 14ème acte de contestation contre le gouvernement Macron. Au contraire, le silence de Luigi Di Maio et des leaders des Cinq Étoiles est conscient, un choix qui est le résultat d’une discussion interne. L’appel de l’opposition pour le M5S prenne ses distances est resté sans réponse. « Nous ne voulons pas rouvrir le chapitre France » assure le Mouvement, mais ce silence peut être interprété comme une tentative d’occuper l’espace politique à droite de la Ligue et d’en flatter une partie des électeurs. Di Maio a affirmé que le dialogue avec les gilets jaunes continuera même si, dans ce mouvement, il existe des franges paramilitaires contre Macron et sa famille ainsi ceux qui agressent un intellectuel juif. Pour Di Maio, la formation d’une nouvelle famille politique à Bruxelles est en train de se révéler plus difficile que prévue. Quelques mots de condamnation de cet épisode ont été dits par les parlementaire européens du Mouvement, qui sont loin de Rome et des stratégies de la communication des Cinq Etoiles. Le M5S a toujours dû se défendre de l’accusation d’avoir des positions antisémites, à cause du boycottage d’Israël de la part de certains de ses membres ou des thèses de conspiration des ‘’ Protocoles des Sages de Sion ’’ par le sénateur M5S Elio Lannutti jusqu’à arriver aux insultes au journaliste Gad Lerner, dans le blog de Beppe Grillo, où les activistes du mouvement l’avait appelé « sale juif » et « Gas Lerner ».

ARTICLE, Il Messaggero « 65% des Italiens favorables à la Ligne grande vitesse » : « Selon un sondage Quorum/Youtrend, 65,5% des interviewés se disent favorables à la liaison ferroviaire reliant Lyon à Turin ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Matteo Salvini à Castelsardo.

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Italie. Ce 17 février 2019, au soir, à Castelsardo, en Sardaigne, le dirigeant de la Ligue, Premier ministre et vice-Premier ministre Matteo Salvini a tenu un meeting dans le cadre de la campagne électorale pour les élections pour la Région de Sardaigne du 24 février 2019 :

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17/02/2019

Le FPÖ remonte au sein du dernier sondage Unique research pour le magazine Profil.

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Autriche. Les sociaux-chrétiens de l’ÖVP sont donnés à 32 % (soit - 3 points par rapport à janvier 2019) au sein du dernier sondage Unique research pour le magazine Profil, les patriotes du FPÖ atteignent 25 % (soit + 4 points). Les sociaux-démocrates du SPÖ sont donnés à 26 % (soit - 1 point).

Les libéraux de NEOS sont donnés à 8 %, les écologistes à 6 % et la liste Jetzt de Peter Pilz [écologiste dissident] à 1 %.

Matteo Salvini en campagne en Sardaigne.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini est en campagne électorale en Sardaigne en vue des élections régionales du 24 février 2019.

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