28/08/2019
Accord entre le Parti Démocrate et le M5S pour former un gouvernement.
Italie. Le Parti Démocrate [centre-gauche] et le M5S ont trouvé un accord afin de former ensemble un nouveau gouvernement.
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dernières consultations M5S-Parti Démocrate.
Italie. Revue de presse.
Les négociations entre le M5S et le PD, en vue des dernières consultations au Quirinal prévues cet après-midi, font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite fait part notamment de la décision, hier soir, du leader 5 Etoiles L. Di Maio de faire voter la base du parti, par le biais de la plateforme ‘’Rousseau’’, pour accepter ou pas une alliance de gouvernement avec les démocrates. Les observateurs soulignent une négociation ‘’difficile’’ à l’issue "incertaine". Le M5S a fait monter les enchères, alors que le Chef de l’Etat doit décider ce soir même de confier la mission à un gouvernement solide (éventuellement M5S-PD avec G. Conte à la Présidence du Conseil) ou de dissoudre le Parlement. Pour la plupart des quotidiens, L. Di Maio est ‘’fortement affaibli’’ au sein de son parti. « PD-M5S, négociations à obstacles » - ‘’Conte et Zingaretti au travail mais Di Maio insiste sur la vice-présidence’’ (Corriere della Sera), « Le Conte-bis est prêt » - ‘’Di Maio dernier obstacle à la naissance d’un gouvernement M5S-PD’’ (La Repubblica), « Conte tente de former un gouvernement » - ‘’Le match décisif se jouera sur Di Maio’’ (La Stampa), « Gouvernement, possible mission à Conte » (Sole 24 Ore), « Défi de Di Maio, gouvernement en difficulté » - ‘’Le PD ouvre à Conte mais rejette l’hypothèse de Di Maio comme vice-président’’ (Il Messaggero).
Journaux télévisés : Les négociations entre le M5S et le PD, avec les nouvelles consultations au Quirinal, et le naufrage d’un navire près de la Libye font l’ouverture des JT ce matin.
Réseaux sociaux : Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, c’est l’hashtag #Rousseau (en référence à la décision du M5S de faire exprimer sa base sur l’éventuelle nouvelle majorité) qui domine.
RETROSCENA (Coulisses) Corriere della Sera M. Breda « Mattarella demandera au Président du Conseil d’être le vrai homme aux manettes de l’alliance PD-M5S » : « Le Président de la République a commencé ses nouvelles consultations hier après-midi avec davantage d’attentes, bien que tout puisse changer d’un moment à l’autre. Le moment de vérité aura lieu cet après-midi, quand les deux principaux partenaires potentiels, Zingaretti et Di Maio, se rendront au Quirinal. Afin d’éviter que Mattarella ne déclenche le coup d’envoi à un exécutif électoral, ils devront lui expliquer plusieurs choses : le périmètre de majorité qu’ils ont en tête et des bases de programme. Mattarella demandera à Conte de revenir à la tradition constitutionnelle, selon laquelle c’est le Président du Conseil qui s’engage à mener son exécutif à bon port. Le schéma de l’année passée, d’un chef de gouvernement ‘’avocat du peuple’’ signant un contrat écrit à 4 mains par d’autres et incluant même la composition des ministères, sera donc à mettre de côté. Au Quirinal, on considère que si Conte veut vraiment jouer son rôle de Président du Conseil, surtout après avoir encaissé le soutien de Trump hier, il devra mener le navire dès le début. Un petit coup de pouce a été donné par le PD qui a fait pression sur le M5S pour éviter le modèle du double vice-président. Conte a bien compris et il a pris ses responsabilités, donnant une autre allure à la journée ».
ARTICLE, La Stampa, U. Magri, «Ultimatum de Mattarella : sans accord, un gouvernement technique pré-élections sera nommé ce soir » : « Stop aux contrats stipulés entre partis, que le Parlement et le gouvernement subissent, passivement. Cette anomalie, introduite l’an passé, doit cesser très vite. Et si G. Conte, comme on s’y attend, devait mener le nouveau gouvernement, le Président de la République s’attend à ce qu’il prenne le gouvernail immédiatement, en traçant le parcours programmatique et en choisissant l’équipe des ministres : ce n’est pas le Quirinal qui le dit mais l’article 95 de la Constitution (le président du Conseil ‘’dirige la politique générale du gouvernement et en est responsable’’). Le Quirinal ne le pressera pas, s’il a besoin de quelques jours supplémentaires pour monter son équipe, aucun problème. Une semaine paraît raisonnable, pour marquer également la fin du gouvernement Ligue-5 étoiles et l’avènement de celui alliant PD et M5S. Le spectacle sans noblesse aucune offert au pays sur les bagarres autour du nom de Di Maio vice-président du Conseil ou non a, dit-on, déconcerté le Président. L’avidité pour les sièges de prestige montre que les protagonistes n’ont rien appris. Selon une source du Groupe mixte reçu hier au Quirinal, Mattarella aurait exprimé ouvertement sa désillusion et ses regrets face à de tels comportements. Et si l’accord ne se faisait pas, il mettrait en place, dès ce soir, un gouvernement technique ».
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Un psychodrame pour Di Maio » : « Le chemin vers le gouvernement le plus faible et contradictoire de l’histoire récente italienne est influencé par l’affaire Di Maio. C’est lui le dernier obstacle alors que toute l’attention était focalisée sur la question ‘’ Conte oui ou Conte non ?’’. Si cette question est désormais résolue, après le placet de Macron, Merkel, von der Leyen et même le roi des souverainistes, Trump, c’est l’affaire Di Maio qui demeure. L’homme pose des conditions et travaille pour lui-même. En réalité, nous nous retrouvons face à un psychodrame : celui qui réclame la vice-présidence, unie à un ministère de premier plan, est affaibli au sein de son Mouvement. S’il ne parvient pas à sortir de cette crise avec un rôle prestigieux, son sort sera tracé. C’est évident : il appartient à la saison passée, celle du pacte avec la Ligue. Par ailleurs, Di Maio est soupçonné de maintenir un dialogue avec Salvini et d’être sensible aux propositions, tardives, de ce dernier. Son insistance sur le rôle de vice-président est emblématique. Il voudrait revenir à la période d’or. Or, tout a changé. Le M5S ne soutient plus les ambitions de Di Maio ».
ARTICLE Fatto Quotidiano, P. Zanca « Di Maio dans le collimateur et Grillo fait un pas de côté » : « Après des jours de confrontations, Di Maio a dû céder encore une fois la place à Conte. Les stratèges de ‘’Rousseau’’ savent bien que la seule manière de convaincre les inscrits à donner le feu vert à la nouvelle majorité est de la cacher derrière le visage du Président du Conseil Conte, la personne qui a actuellement le plus de popularité auprès des Italiens. Quant à la consultation en ligne, il a été estimé que la faire pendant les consultations aurait pu démentir en direct les décisions du Chef de l’Etat. Mieux vaut alors le faire en fin de semaine, quand la mission à Conte sera formalisée et toute l’entente définie ».
ANALYSE La Repubblica C. Tito « L’anti-salvinisme ne suffira pas » : « Les pactes avec les adversaires ne sont pas exclus à priori. Ils font partie de l’histoire des hommes. Toutefois, il faut les remplir de contenus. Un nouveau gouvernement ne peut pas se baser sur une simple addition d’intérêts personnels : la peur des élections, la préparation pas encore mûre à une scission ou la recherche d’un rôle important. Il faut que le centre gauche soit conscient qu’il ne sera pas jugé à travers la loupe de l’antisalvinisme mais pour ce qu’il fera. Raison pour laquelle les slogans ne servent pas. Il faut des idées, des programmes et des visions ».
SONDAGES Corriere della Sera M. Rebotti « La cote de popularité de Salvini en chute, ceux qui demandent un gouvernement prévalent » : « Selon le sondage Ispos pour le Corriere, c’est l’arbitre de cette crise aoûtienne, Sergio Mattarella (57%), qui devance les autres acteurs en termes de popularité, suivi de G. Conte (passé de juin à août de 54 à 52%). En revanche, les deux leaders de l’ancienne majorité ont vu une baisse de popularité considérable : Salvini est passé de 54 à 36% en trois mois, Di Maio de 54 à 28%. La Ligue paye ainsi le prix d’avoir déclenché la crise, même si sa demande d’élections anticipées est partagée par 33% des sondés. Toutefois, la majorité demande des solutions différentes : 21% souhaite un gouvernement M5S-PD, 11% une réédition de l’ancienne alliance, 11% pour un gouvernement institutionnel pouvant adopter la loi de finances ».
ARTICLE, La Stampa, P. Mastrolilli, « Gifle à Salvini, Trump est pour Conte – tweet du Président américain espérant qu’il reste président du Conseil » : « Derrière ce soutien via twitter, il y a certes l’estime personnelle pour le président du Conseil italien (‘’qui a représenté l’Italie de manière énergique au G7’’) mais aussi (au-delà l’erreur dans son prénom ‘’Giuseppi’’ au lieu de ‘’Giuseppe’’), des doutes persistants sur la Ligue de Salvini, mais aussi des questions très concrètes, comme l’aide que notre pays a donné sur la Libye, ou l’espoir qu’il maintienne les engagements pris par le passé sur des programmes comme celui de l’achat de nouveaux avions de chasse F35 ».
ARTICLE, Stampa, L. Anello, « Méditerranée, des dizaines de migrants morts » – « Naufrage au large de la Libye, 40 victimes au moins sont à déplorer. Trenta et Toninelli arrêtent le bateau d’une ONG allemande avec 101 personnes à bord» : « Alors que le gouvernement se meurt et qu’un autre va naître, Salvini, encore ministre de l’Intérieur, exulte pour l’entente retrouvée sur le thème migrants. Il le fait après que Trenta et Toninelli (qui avaient pris leurs distances de Salvini lors de l’affaire Open arms) aient contresigné son refus d’entrée dans les eaux italiennes d’une autre embarcation, ‘’Eleonore’’, avec 101 réfugiés à bord. Au même moment arrivent la nouvelle d’un nouveau naufrage, au large des côtes africaines, avec au moins 40 victimes, et les protestations du maire de Lampedusa, Martello, avec un centre d’accueil surpeuplé, où 182 migrants sont là depuis des jours. Si vraiment le nouveau gouvernement PD-M5S devait naître, toutes les contradictions des 5 étoiles sur ce thème émergeraient. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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27/08/2019
Saxe : l'AfD donnée deuxième à 25 %.
Allemagne. Saxe. Un sondage INSA, en vue des élections du 1 septembre 2019 pour le Parlement de Saxe, donne l'AfD deuxième à 25 %.
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
FW : électeurs libres
Sonstige : autres
22:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Brandebourg : l'AfD donnée première à égalité avec le SPD.
Allemagne. Brandebourg. Un sondage INSA, en vue des élections du 1 septembre 2019 pour le Parlement de Brandebourg, donne l'AfD première, à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD.
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
BVB/FW : électeurs libres
FDP : libéraux
Sonstige : autres
22:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le M5S et le PD tentent de former un gouvernement.
Italie. Revue de presse.
Les négociations entre le M5S et le PD en vue d’une possible coalition de gouvernement font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite fait part d’un possible accord sur le nom de G. Conte au Palais Chigi, malgré les distances qui demeurent sur la répartition des autres ministères et sur le programme politique : « Tension sur le nouveau gouvernement » - ‘’Réunion entre Di Maio et Zingaretti, négociation tendue’’ (Corriere della Sera), « Crise d’un gouvernement qui doit encore naitre » - ‘’Aujourd’hui les consultations au Quirinal, qui veut des garanties’’ (La Repubblica), « Entente sur Conte, bataille sur les vice-présidents » (La Stampa), « Oui à Conte, bataille sur les ministres » - ‘’Zingaretti et Di Maio d’accord sur Conte. Consultations au Quirinal’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Conte-bis, le retour » - ‘’Zingaretti cède à Di Maio sur le Président du Conseil’’ (Fatto Quotidiano).
Journaux télévisés : Les négociations entre le M5S et le PD, le début des nouvelles consultations au Quirinal et le G7 de Biarritz font l’ouverture des JT ce matin.
Réseaux sociaux : Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, c’est l’hashtag #Conte2 (en référence à la possibilité d’une confirmation du président du conseil sortant à la tête du nouveau gouvernement) qui domine.
COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « Des pas en avant et des inconnues » : « Avec prudence, méfiance, et une rapidité forcée, une majorité M5S-PD est en train de se former autour du Président du Conseil sortant. Reste l’inconnue de la signification que le Mouvement de Grillo et le parti de N. Zingaretti voudront lui attribuer. A ce stade, impossible de savoir s’il s’agira d’un exécutif voué uniquement à éviter les élections anticipées (demandées maladroitement par le chef léguiste Salvini) ou s’il est destiné à durer, avec une vie toutefois litigeuse et stérile ».
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Un jeu politique sans scrupules » : « Nous savons maintenant que l’éventuel gouvernement Conte-bis ne sera de législature que s’il parvient à éviter les pièges des trois prochaines années. Sinon, il subira le même sort que le précédent. Plus que sur le programme, on s’est concentrés surtout sur les noms, chose typique au moment où le vrai nœud retombe sur la répartition du pouvoir. Ce n’est donc pas le meilleur des premiers pas pour une aventure clairement vidée de passion civique. Sa fonction est ouvertement anti-Salvini et anti-élections (l’arme que le leader de la Ligue a tenté maladroitement d’utiliser). Cette majorité inédite PD-M5S a tout intérêt à durer le plus longtemps possible. Il faut aussi renforcer les rapports avec la nouvelle Commission de von der Leyen, définir une nouvelle loi électorale proportionnelle après la réduction des parlementaires et préparer le terrain pour l’élection du prochain chef de l’Etat. Les deux probables gagnants seraient alors Renzi (qui n’a plus besoin de créer un parti à lui, vu comment il détermine les mouvements du PD) et G. Conte, auteur d’une pirouette politique extraordinaire ».
ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Le retour de l’Avocat, félicité en Europe » : « G. Conte, par respect aussi du Président de la République, a fait du silence son mantra. Grâce à ces mots bien choisis prononcés à l’encontre de Salvini au Sénat, l’‘’avocat du peuple’’ semble ne rien avoir loupé. Un succès qui prime les qualités jusque-là méconnues de cet outsider venu du monde universitaire. Contrairement à il y a 14 mois, cette fois-ci Conte pourra se prononcer sur la composition du nouveau gouvernement. Car s’il doit le présider, il voudra une équipe qui représente en quelque sorte ses idées et il ne restera pas muet face à la division des postes des deux partis ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’attention du Quirinal sur les postes-clé » : « Tous les signaux arrivés au Quirinal laissent voir clairement une négociation importante, raison pour laquelle le calendrier des consultations a tenu compte du dégel en cours entre le PD et le M5S. La méthode du contrat (et de ses longues négociations) semble définitivement révolue. Cette fois-ci, Mattarella commencera par charger le Président du Conseil et s’attendra à ce que ce dernier définisse l’équipe et lui remette la synthèse des lignes de programme d’un gouvernement qui doit durer, selon les attente du Quirinal, jusqu’à la fin de la législature. Le Quirinal fera très attention à l’équipe que le Président du Conseil lui présentera, surtout les cases décisives pour affronter la nouvelle saison européenne ».
RETROSCENA La Stampa Ugo Magri « Aujourd’hui les consultations, demain peut-être la charge : la loupe du Quirinal sur l’équipe et le programme » : « Le Président prend acte que le M5S et le PD tentent sérieusement de former un gouvernement. Les consultations commenceront dans l’après-midi et se termineront demain à 19h avec la visite de la délégation des 5 Etoiles. Dans la soirée, Mattarella pourrait même donner le nom de celui qui sera chargé de présider le Conseil des ministres. Conte devra surtout rédiger un programme ayant les garanties demandées jusque-là par Mattarella comme condition pour le ‘’nulla osta’’. Telles les propositions économiques devant saisir l’opportunité du tournant qui s’envisage au niveau européen : croissance et pas seulement coupes ».
ARTICLE Corriere della Sera A. Trocino « Casaleggio et Di Battista, les grands perdants » : « L’entrepreneur Davide Casaleggio et l’ancien député Alessandro Di Battista auraient préféré les élections anticipées. C’est en fait la ligne de Beppe Grillo qui passe. Jusqu’au bout, Casaleggio tente d’expliquer que ne pas consulter la base par le biais de la plateforme Rousseau pourrait représenter un boomerang. Mais les délais seraient trop courts. Quant à Di Maio, il est en train de travailler durement pour gagner le match et monter les enchères de la négociation avec le PD. Si le gouvernement devait naître, Di Maio aura gagné son match, évitant l’effondrement de son parti et revenant sur la scène de cette nouvelle phase ».
ARTICLE Il Messaggero B. Acquaviti « La capitulation de Salvini, qui déplore un ‘’retournement de veste’’, mais le Nord prépare son procès » : « Les hommes de Forza Italia proches de la Ligue sont certains qu’il s’agisse d’un bluff, une tactique pour faire patiner à la dernière ligne droite le mariage PD-M5S. Pourtant, l’aile 5 Etoiles qui croit encore à une réédition de la vieille majorité, aurait demandé un signal à Matteo Salvini. Signal qui est arrivé par le biais de G. M. Centinaio ‘’nous renouvelons aux 5 Etoiles notre disponibilité à ouvrir une confrontation pour arriver à un accord de législature’’, avec l’offre à Di Maio de la Présidence du Conseil. Toutefois, après la journée d’hier, Salvini semble lui aussi se résigner au banquet qui se prépare au Palais Chigi. Au Nord, un peu de partout, ce sont les critiques qui commencent à circuler et qui pourraient se transformer en véritable ‘’procès’’ contre le leader de la Ligue. Ce dernier aurait demandé à Fontana et à Zaia de ne pas hausser le ton. Parmi les déçus, plusieurs regardent vers Giorgetti qui, récemment, aurait renoué avec Roberto Maroni [ancien secrétaire de la Ligue, fondateur historique et représentant de l’aile ‘’modérée’’, ndt.]
ARTICLE Il Messaggero J. Orsini « Italie lanterne rouge du G7, l’OCDE ‘’il faut un sursaut fiscal’’ » : « L’économie des pays les plus industrialisés perd du terrain et ralentit. L’Italie passe en queue du peloton dans le deuxième trimestre de 2019. L’Italie, comme déjà anticipé par l’Istat, affiche une économie à croissance zéro. Toutefois, le secrétaire général de l’OCDE, Gurria, affirme ‘’j’ai confiance, Rome a des marges de manœuvre pour adopter de nouvelles stimulations pour l’économie’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Interview de Lionel Baland à propos de Pierre Nothomb et de l’histoire du nationalisme belge.
Belgique. Ouvrage sur Pierre Nothomb et l’histoire du nationalisme belge :
http://eurolibertes.com/histoire/pierre-nothomb-paladin-d...
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L'AfD donnée à 15 %.
Allemagne. L'AfD donnée à 15 %.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
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26/08/2019
"Le PD ouvre, Di Maio sceptique."
Italie. Revue de presse.
La crise de gouvernement fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite fait part des vétos croisés entre le M5S et le PD en vue d’une éventuelle majorité parlementaire pouvant éviter des élections anticipées. Les observateurs évoquent un certain ‘’enlisement’’ (Repubblica) dans les négociations. La possibilité que G. Conte puisse être reconfirmé au Palais Chigi (option non souhaitée par le PD) et espoirs d’accord dominent (Corriere, Stampa, Messaggero) : le leader démocrate Zingaretti semble ‘’tenté’’ par cette solution en échange de l’effacement du décret-sécurité voulu par la Ligue et d’un candidat démocrate pour le poste de commissaire européen. En l’absence d’une position claire des deux partis d’ici le second tour de consultations au Quirinal, prévu mardi, la voie aux urnes serait alors ouverte : « Le PD ouvre, Di Maio sceptique » - ‘’Les contenus prioritaires pour Zingaretti. Les 5 Etoiles insistent sur Conte’’ (Corriere della Sera), « fumée noire, avenir gris » - ‘’Encore bras-de-fer entre les deux leaders, pourtant exhortés au dialogue par leur entourage’’ (La Repubblica), « Le PD dicte les conditions sur Conte » - ‘’Zingaretti orienté vers un oui mais impose son véto à Di Maio’’ (La Stampa), « Le PD tenté par un Conte-bis » - ‘’Zingaretti ne veut pas de remaniement, premières ouvertures en échange de ministères-clé et d’un commissaire européen’’ (Il Messaggero), « Conte-bis, la stratégie du PD » (Il Mattino).
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero « Des ministres-clé et un siège à l’UE, les conditions des Démocrates » : « Le PD exige que la composition du gouvernement sortant soit complètement revue. On ne veut donc pas de ‘’gros remaniement’’ avec un simple remplacement des ministres de la Ligue. Les démocrates veulent un changement fort pouvant donner un sens de nouveauté. Pour le secrétaire du PD Zingaretti, le passage est compliqué sans l’éloignement de G. Conte, alors que nombreux sont ceux qui font pression pour le garder, notamment les renziens. Du coup, si Conte devait être maintenu à son poste, le PD voudrait en échange les ministères qui comptent : l’Economie, l’Intérieur et les Affaires Etrangères. Di Maio pourrait rester au sein du gouvernement, mais il perdrait le ministère du Travail et du Développement économique. Et même en cas de pas en arrière, Di Maio pourra toujours s’attribuer le succès de l’opération : Conte au Palais Chigi. Le Quirinal attend, d’ici ce soir, des signaux concrets avant de commencer le second tour de consultations ce mardi».
SONDAGE Sole 24 Ore de dimanche, R. D’Alimonte, « Les électeurs favorables à une union avec le PD pourvu qu’elle soit temporaire. La Ligue en chute dans les sondages » : « Il était normal que cette crise de gouvernement se traduise en une perte de consensus pour Salvini et de son parti. Cela est confirmé par le sondage de Winpoll-Sole 24 Ore. La Ligue, attestée à hauteur de 38,9% le 30 juillet, est maintenant à 33,7% - soit moins 5 points. Il est tôt pour dire si cela n’est qu’un coup d’arrêt passager ou bien la fin d’un cycle. La résolution de la crise sera décisive, de même que les politiques qui émergeront pour un éventuel nouveau gouvernement. Selon les sondages, le M5S, attesté à 14,8% en juillet, est maintenant à 16,6%. Le PD passe de 23,3 à 24%. Quant à une réédition de l’alliance jaune-verte, seuls 7% de la Ligue et 16% des 5 Etoiles l’estiment possible. En revanche, 43% des 5Etoiles veulent un gouvernement avec le PD, 22% préférant les élections. 41% des Italiens souhaitent des élections anticipées (34% est favorable, 8% souhaite une réédition M5S-Ligue et 8% ne se prononce pas) ».
ARTICLE La Repubblica G. Vitale « L’OPA des renziens pour reprendre le PD en misant sur Conte » : « Il n’y a pas que les fidèles de l’ancien président du Conseil Renzi : le secrétaire démocrate Zingaretti est assiégé pour qu’un gouvernement avec le M5S avec Conte au Palais Chigi se fasse. Même R. Prodi fait pression pour cette solution. Dans les cauchemars de Zingaretti il n’y a pas uniquement la rupture ou la crainte d’une perte de cohérence face à une composition gouvernementale critiquée jusqu’à hier et à un nom (Conte) rejeté dès le début. Il y a la crainte de finirisolé s’il était opposé à un renouvellement de G. Conte à la Présidence du conseil. Il craint une sorte de placement sous tutelle par Renzi. Si ce dernier devait réussir à imposer sa ligne, il le ferait non seulement par le biais des groupes parlementaires qu’il contrôle déjà, mais aussi au sein du parti. Ses proches affirment la satisfaction du Sénateur Renzi. Un succès qui comporte également un gel de la scission qui avait été imaginée en cas de retour aux élections anticipées ».
ARTICLE, La Stampa A. Barbera « Naufrage souverainiste sur les débarquements. Trop de lois violées en Libye » : « Derrière le ‘’flop’’ de la ligne des ports fermés de Matteo Salvini se cachent des normes internes et internationales. Une série de tribunaux (Trapani, le Tribunal administratif de Rome, mais aussi le Parquet d’Agrigente) a évoqué des violations des normes internationales en matière de secours en mer et sur les droits des migrants à ne pas être repoussés vers des pays où ils risquent d’être torturés. Par ailleurs, l’institut pour les études internationales (Ispi) a montré que des 3 073 migrants arrivés en Italie depuis janvier, seul 248 ont été accompagnés par les ONG. Tous les autres ont débarqué par le biais de ‘’navires fantômes’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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25/08/2019
"Norbert Hofer. Juste. Social. Fidèle à la patrie."
Autriche. Affiche du FPÖ pour les élections législatives :
"Norbert Hofer. Juste. Social. Fidèle à la patrie. Poursuivre la coalition [ÖVP-FPÖ] pour notre patrie. Voter FPÖ."
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23/08/2019
Brandebourg : trois meetings en trois jours dans trois villes.
Allemagne. Brandebourg. L'AfD est en campagne intensive en vue des élections pour le Parlement de Brandebourg du 1 septembre 2019. Trois meetings en trois jours dans trois villes :
21:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
LE FPÖ donné à 19 %.
Autriche. Un sondage Research Affairs donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 35 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 21 %, les patriotes du FPÖ à 19 %, les écologistes à 11 %, les libéraux de NEOS à 8 %, les écologistes dissidents de Jetzt à 2 %.
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Nouveau gouvernement, 4 jours pour l’entente PD-M5S."
Italie. Revue de presse.
Les consultations menées par le Président de la République après la chute du gouvernement Conte, dont la première partie s’est achevée hier soir, d’autres ayant été annoncées pour mardi, font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne la décision du Chef de l’Etat de donner plus de temps aux partis pour vérifier la possibilité d’une nouvelle ‘’majorité forte’’ au Parlement. Les observateurs font part notamment de l’‘’irritation’’(Corriere, Stampa) voire de la ‘’déception’’ (Repubblica) de Sergio Mattarella face à l’attitude trop prudente et ambiguë des leaders, malgré l’exigence de délais courts : « Cinq jours pour l’accord » - ‘’Mattarella prône : ‘’soyez rapides et clairs.’’ (Corriere della Sera), « Les futurs mariés » - ‘’Hypothèse gouvernement 5Etoiles-PD. Mattarella donne 5 jours pour une entente. Salvini relance ‘’Di Maio Président du Conseil’’ (La Repubblica), « PD-M5S, une voie étroite pour le gouvernement » - ‘’Zingaretti : ‘’une base sur laquelle discuter’’ (La Stampa), « Nouveau gouvernement, 4 jours pour l’entente PD-M5S » (Sole 24 Ore), « Test de gouvernement avec un candidat tiers » - ‘’Di Maio ouvre à Zingaretti et pose 10 conditions » (Il Messaggero, Il Mattino).
Réseaux sociaux : Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, c’est #generatoreGoverni (générateur de gouvernements) qui domine (suite aux consultations au Quirinal et vu le rôle important du Président de la République).
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « La fin de la crise est-elle encore loin ? » : « Il n’y a pas deux tables de négociation pour le M5S, à ce stade. C’est-à-dire que la table de réserve avec la Ligue n’existe pas. Voici les conclusions, plutôt modestes, de la longue journée au Quirinal. PD et M5S, donc : soit le périmètre des possibles solutions qui semble se limiter dans le cadre du centre gauche, du moment où l’ouverture de Salvini à ses anciens alliés est apparue tardive et irrecevable. Le problème est qu’à ce stade, on ne distingue pas une majorité politique comme demandé par Mattarella. Il y a une volonté claire du M5S d’éviter les élections anticipées. Quant aux points indiqués par Zingaretti à Di Maio, ils ont été vus plus comme une manière de pousser les 5 Etoiles à revoir la coupe des parlementaires plutôt qu’une main tendue. Zingaretti veut un gouvernement mais pas à tout prix, ce qui veut dire pousser les 5 Etoiles à renoncer à une partie de leurs chevaux de bataille (coupe des parlementaires par exemple) et à effacer une partie des lois adoptées sous Salvini. Autrement, ce sera la voie vers des élections. Ce qui a provoqué une réaction dure chez Renzi et les siens. Voilà pourquoi Mattarella est apparu tendu, hier soir. La voie pour le nouveau gouvernement a bien des obstacles à surmonter alors que c’est la course contre la montre ».
COMMENTAIRE La Stampa M. Sorgi « Crise : le retour de la politique des deux tables de négociation » : « L’ombre de la politique des deux tables de négociation, soit la vieille politique de la Première République, plane sur le bureau du Quirinal. La Ligue de Salvini, afin d’éviter de se faire virer à l’opposition, est prête à des concessions importantes. Et Di Maio affirme que les options pour ‘’les interlocutions afin de construire une majorité’’ restent ouvertes. Avec un cadre pareil, le tout apparait assez décevant pour le Chef de l’Etat. Au lieu de se présenter avec une partie du travail déjà fait, les leaders politiques appelés à trouver une solution à la crise sont restés au point de départ, quand Salvini a retiré sa confiance à Conte. D’où l’intervention brève et sèche d’hier soir du Président de la République ».
EDITORIAL Corriere della Sera, M. Franco « Interdiction de bluffer » : « Le Chef de l’Etat parviendra-t-il à donner une issue positive à une crise à haut risque ? Ce n’est pas clair à ce stade. Les partis lui ont demandé plus de temps. Mattarella leur donnera jusqu’à mardi prochain. Penser que le Chef de l’Etat soit disposé à suivre les tourments et les ambiguïtés dans un moment si tendu serait une erreur très grave. D’où l’espace étroit dans lequel le M5S et le PD devront négocier. S’ils devaient échouer, Mattarella est prêt à dissoudre immédiatement les Chambres »
EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « Les deux PD et une question pour les 5 étoiles » : « Les deux PD se sont rencontrés au Quirinal, armés l’un contre l’autre, avec le résultat de se paralyser, et risquer de s’annuler réciproquement. La crise affecte le Parti démocrate où les acteurs politiques sont finalement deux : Renzi et Zingaretti. La scission au sein du PD est permanente. C’est un état d’esprit et une façon d’être, une condition politique qui détermine un équilibre forcément instable. Ainsi, si d’un côté Renzi veut éviter les élections, Zingaretti gère le quotidien. Mais le secrétaire du Parti démocrate est conscient que l’accord avec les 5 Etoiles gêne ses électeurs. La seule solution pour qu’on puisse arriver à une entente entre les deux partis est la mise en place d’une liberté de débat, un niveau de transparence, de ‘’publicité’’, de démocratie interne. Tout ce que les membres du M5S n’ont jamais montré ».
ARTICLE Corriere della Sera, M. Breda « L’irritation de Mattarella sur les deux tables de négociation des 5 Etoiles et des leaders pas concluants » : « Le message d’hier soir de Sergio Mattarella a été peut-être le plus dramatique de son septennat. Il s’agissait d’un discours pour faire comprendre aussi aux Italiens un parcours politique qui apparait très compliqué. Car, en cas d’impasse, ‘’la voie sera celle des élections’’. Une décision qui ne peut pas être prise avec légèreté. Si les ambiguïtés devaient ne pas se dissoudre d’ici mardi ou mercredi, Mattarella devra alors nommer un gouvernement de garantie et dissoudre les Chambres ».
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, leader du Mouvement 5 Etoile « L’entente avec les démocrates ? Réduisons les parlementaires. Je ne cherche pas de ministères pour mon avenir » : « Q. L’assemblée du M5S a donné son mandat pour négocier avec le PD. R. La confrontation est ouverte avec tous ceux qui veulent affronter nos thématiques. Hier, nous avons assisté à une journée très confuse sur la réduction des parlementaires. L’assemblée a donné son mandat pour faire lumière. Q. Êtes-vous disposés à réaliser une coupe en passant par une réforme du bicaméralisme comme demandé par le PD ? R. La réduction des parlementaires doit se faire tout de suite, elle ne peut pas être reportée, ce serait insensé. Pendant des années nous avons entendu le monde politique dire ‘’nous le ferons, nous le ferons’’. C’est l’heure de le faire maintenant. S’il y a une vraie volonté, il faut la faire immédiatement. Q. La législature ira-t-elle de l’avant ? R. Cela dépend des autres. Sachez que l’alternative est le risque d’une augmentation de la TVA pour des millions de familles et pour des milliers de travailleurs qui pourraient se retrouver sans un emploi. Nous n’échappons pas à nos responsabilités. Le M5S est là, avec des propositions sérieuses et concrètes. Mais, je le répète, on commence par la réduction du nombre des parlementaires. Il ne s’agit pas de discuter de sièges mais des dix conditions que nous avons posées’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, M. Patucchi : « Tva, charge fiscale et salaire minimum : l’économie en commun » : « Convergences parallèles entre Parti démocrate et Mouvement 5 Etoiles. Après une relecture des programmes électoraux des élections européennes de mai dernier, on constate des affinités économiques entre les deux partis. Les questions budgétaires acquièrent un rôle de première importance en raison des échéances européennes et de la loi de finances. Ainsi, l’augmentation de la Tva couterait environ 540 euros de plus chaque année par famille. Entre Parti démocrate et M5S, il y a eu un partage aussi sur la question du développement durable ainsi que des impôts aux multinationales ».
ARTICLE La Stampa, M Cecchi De Rossi, « Selon les experts de sondages, la Ligue voit une baisse de consensus » : « En attente de la publication des intentions de vote qui n’arrivera pas avant une semaine, plusieurs experts concordent sur le fait que la crise ait généré une baisse de popularité pour la Ligue de Matteo Salvini. Le gouvernement ‘’jaune-rouge’’ (M5S-PD), en revanche, pourrait convaincre. Tout comme, pour certains, un exécutif qui accompagnerait aux élections. Selon R. Weber d’Ixé, cela est vrai ‘’dans le moyen terme’’. Selon N. Piepoli ‘’le pourcentage de ceux qui veulent un gouvernement stable était bien supérieur à ceux qui voulaient les élections anticipées’’. Selon R. Masia de Ipr Marketing, ‘’je prévois que Salvini n’en sortira pas renforcé car sa stratégie ne le récompensera pas’’. Selon A. Ghisleri, d’Euromedia Research, ‘’Il y a un élément de vulnérabilité chez Salvini qui a fait surface pendant cette crise. Il faut voir si cela est entré dans la tête des personnes’’ ».
ARTICLE, Il Mattino, S. Canettieri : « Commissaire européen, plus de temps pour l’Italie. La question sera résolue par le nouveau gouvernement » : « Sur la question du commissaire européen, le nom devra être transféré à l’UE d’ici le 26 août. Cependant, Ursula von Der Leyen accordera un délai supplémentaire à l’Italie. Le président du conseil des Ministres sortant : ‘’Je reste à disposition seulement s’ils me le demandent’’. Parmi les possibles candidats il y a l’hypothèse de deux anciens présidents du conseil des Ministres Paolo Gentiloni et Enrico Letta ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Brandebourg : l'AfD donnée première à 22 %.
Allemagne. Brandebourg. Un sondage Infratest pour l'ARD donne l'AfD première à 22 %, à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD, en vue des élections pour le Parlement du Brandebourg du 1 septembre 2019.
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
BVB/FW : électeurs libres
FDP : libéraux
Sontige : autres
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22/08/2019
Giorgia Meloni estime que les élections anticipées sont la seule solution.
Italie. Reçue par le président de la République, la dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni a déclaré que la seule solution à la crise politique actuelle est un retour aux urnes.
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"Pression de Mattarella sur le M5S et le PD : un nom d’ici lundi ou élections."
Italie. Revue de presse.
Les consultations menées, depuis hier, par Sergio Mattarella, Président de la République italienne, suite à la chute du gouvernement, font les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment le délai bref accordé par le Quirinal : une solution d’ici lundi ou les Chambres seront dissoutes. Les observateurs font part également des conditions adressées au M5S par le PD pour un exécutif ‘’de rupture’’. « Coup d’envoi des négociations PD-M5S » - ‘’Le Quirinal veut des délais courts : un exécutif politique ou élections’’ (Corriere della Sera), « Le PD sonde, la Ligue à genoux » - ‘’Coup d’envoi aux consultations, le Quirinal veut un pacte fort’’ (La Repubblica), « Pression de Mattarella sur le M5S et le PD : un nom d’ici lundi ou élections’’ » (La Stampa), « PD-M5S : la question du nom au Palais Chigi » - ‘’Le PD pose 5 conditions aux 5 Etoiles’’ (Il Messaggero, Il Mattino).
La Repubblica met en Une, avec photographie, un article reprenant les propos du Président de la République sur la crise italienne : « Macron : ‘’Di Maio est le vrai perdant’’ » - ‘’S’allier avec l’extrême-droite est toujours une erreur’’. ‘’Je fais maintenant confiance à Mattarella’’ » (La Repubblica).
Journaux télévisés : Les consultations au Quirinal et les déclarations du Président D. Trump sur le droit du sol font l’ouverture des JT ce matin.
Réseaux sociaux : Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, 22agosto (22août, sur des thèmes très variés), c’est #Meloni qui domine (la première représentante politique reçue ce matin au Quirinal).
ARTICLE Corriere della Sera, M. Breda « Le choix de Mattarella pour un gouvernement qui n’ait pas uniquement une fonction ‘’anti-élections’’ » : « Quelque chose commence à bouger dans le parcours difficile qui doit donner un nouveau gouvernement à l’Italie. Nous n’en sommes qu’au début. Un point est crucial : il faut un exécutif qui ne naisse pas uniquement pour éviter les élections anticipées, qui soit une entité institutionnelle soudée, avec une majorité numérique claire et un programme politique de longue haleine pouvant durer toute la législature. L’approche du Président de la République est par conséquent à mi-chemin entre espoir et scepticisme, et il est très prudent. Sa tâche sera d’enregistrer la volonté du Parlement. Pour deux raisons : 1) car en cas de situation d’urgence en août il faut qu’il y ait un gouvernement en charge 2) car plus le temps passe, plus les risques d’un exercice budgétaire augmentent, avec des conséquences sur les épargnes des Italiens ».
ARTICLE La Repubblica, C. Vecchio « Mattarella : ‘’sans un accord, il n’y a que les élections’’ » : « A l’occasion du premier jour de consultations, le Président a invité les partis à ‘’faire vite’’ afin d’éviter l’exercice provisoire. En cas de retour aux élections, un exécutif temporaire pourrait se créer. Il n’y aura pas de mandat exploratoire : il faut que les partis indiquent le nom du Président du Conseil et le programme d’ici la semaine prochaine. Aujourd’hui L. Di Maio et N. Zingaretti devront démontrer au Chef de l’Etat qu’ils veulent promouvoir sérieusement un nouveau gouvernement. Mattarella ne s’attend qu’à une chose : la conviction. Car, il l’a répété à plusieurs reprises, il est très pressé. La crise déclenchée par M. Salvini est certes folle mais elle est aussi très dangereuse, dans le contexte économique international. Raison pour laquelle il faut la résoudre sans hésitations. Mattarella a ainsi expliqué ses critères : un gouvernement fort, de longue haleine, sinon ce sera les élections ».
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Mattarella fait pression sur le Parti Démocrate et le M5S : « un Président du conseil d’ici lundi » : « Le Président de la République italienne, Sergio Mattarella, demandera à Luigi Di Maio et à Luca Zingaretti d’exprimer la volonté explicite de mettre en place un nouveau gouvernement. Ce sera aujourd’hui une étape-clé pour évaluer le pourcentage de succès que le pacte jaune-rouge pourra obtenir. La rencontre au Quirinal devra fournir au chef d’Etat des éléments clairs pour le convaincre à octroyer plus de temps. La raison de cette pression est compréhensible : ne pas laisser le Pays sans gouvernement en vue de la loi de finances et d’éventuelles situations d’urgence de tout type ».
COULISSES La Stampa, C. Bertini-I. Lombardo « (Candidats à la présidence du Conseil,) Di Maio insiste sur Conte et met son véto sur Fico : en échange Gentiloni au poste de Commissaire européen » :« Di Maio est incrédule. Zingaretti fait les trois premiers pas suivants : véto sur G. Conte, agenda de programme en 5 points, et ‘’oui à un poste de ministre’’ pour un chef politique du M5S. Di Maio ne s’y attendait pas, comme il ne s’attendait pas à un menu aussi bon pour le M5S. Mais il se tait, toute la journée, et son silence inquiète le chef du PD. La Ligue, elle, est certaine que le gouvernement jaune(M5S)- rouge (PD) est né. Le problème cependant reste le nom du président du Conseil. Tout tourne autour de Conte, que le M5S voudrait garder à son poste, alors qu’ayant gouverné avec la Ligue, il est difficile que le PD l’accepte. L’espoir de Di Maio réside dans le fait que ‘’si le Président de la République insistait, il serait difficile pour le PD de refuser’’. Dans le cercle du leader, il semble difficile de digérer l’avènement de Fico. Un avantage serait certain pour les Démocrates : il libèrerait la président de la Chambre pour Franceschini, ou, comme l’espèrent les renziens, pour Boschi. Di Maio a fait comprendre qu’il lui serait difficile d’accepter que son adversaire interne devienne président du Conseil. Au sein du PD, comme figure ‘’de garantie’’ reviennent sur le tapis les noms de Flick ou Giovannini. De là, c’est sûr, on saura comment remplir les autres cases et qui sera le Commissaire italien à Bruxelles. Le nom d’E. Letta circule pour arracher un ‘’oui’’ au Conte-bis. On parlait hier de Gentiloni. Mais la raison qui pousse le PD a rejeté le Conte-bis est qu’il serait dangereux en campagne électorale ensuite, quand on retournera voter, étant accrédité, depuis son intervention au Sénat, le leader le plus influent du M5S. S’il devait devenir ministres des Affaires étrangères, par contre, Zingaretti ne s’y opposerait pas. Mais Conte a déjà dit qu’il n’avait pas de ‘’regrets’’ et qu’il redeviendrait avocat et professeur. Hier, il a parlé avec Merkel, et se prépare à ce qui pourrait être, à Biarritz, son dernier G7. Le PD et le M5S savent qu’aujourd’hui Mattarella les regardera droit dans les yeux, pour comprendre s’ils sont vraiment convaincus. Uniquement ainsi, il pourrait accorder un autre tour de consultations, que les deux partis espèrent pourvoir obtenir pour gagner du temps. Ce n’est pas sûr cependant. Le chef de l’Etat pourrait prétendre à un nom dès lundi, le jour où Der Leyen à Bruxelles attend les noms des deux candidats italiens pour l’UE ».
COULISSES La Stampa, A. Barbera « Trésor et Quirinal : accord avec l’UE pour faire reporter l’augmentation de TVA » - « Un décret pour le gouvernement tout juste installé ou un accord au Parlement en cas d’élections anticipées » : « Ce sera le grand obstacle des négociations PD-M5S et c’est une des raisons qui a fait que Salvini a quitté le gouvernement en plein mois d’août. Entre le Trésor, le Quirinal et la Commission européenne, c’est le thème brûlant de ces derniers jours : comment éviter au 1er janvier 2020 23 milliards d’augmentation de la TVA s’il n’y avait pas de solution à la crise. Si la solution à la crise n’a pas encore été trouvée, pour celui de la TVA nous y sommes. Entre Rome et Bruxelles, un plan B est prêt en cas d’élections en automne, un scénario inédit dans l’histoire républicaine. Deux hypothèses : 1. La plus optimiste, la naissance d’un nouveau gouvernement, et alors les fonctionnaires de la Commission ont fait savoir qu’ils ne s’opposeraient pas à un décret de celui-ci qui reporte le délai ; 2. Des élections, et une voie possible a été trouvée là encore par les techniciens : pour rendre légitime le décret sur la TVA, l’accord unanime des groupes parlementaires suffirait ».
ARTICLE, Il Messaggero, D. Pirone : « Avec l’appui des groupes mineurs, une majorité solide dans les deux Chambres » : « Une majorité M5S-Parti démocrate pourrait compter sur un nombre large de voix à la Chambre et au Sénat. Les deux partis seraient auto-suffisants à Montecitorio et au Palais Madama. Avec le soutien de groupes mineurs et d’une bonne partie des membres des deux groupes mixtes, l’axe Di Maio-Zingaretti aurait une vie parlementaire assez facile ».
ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, leader du Parti Démocrate, Il Messaggero : « Aucun veto sur Di Maio. Renzi? C’est ma ligne qui passe » : « ‘’Soit le M5S accepte les 5 points proposés (ndr : loi de finances et croissance, centralité du Parlement, politique de développement économique et environnement, changement dans la gestion des flux migratoires, loyauté à l’UE), soit il fait sauter le gouvernement, en assumant ses responsabilités. Au moins c’est clair que de notre côté, en tant que Parti démocrate, il n’y a aucun type de subordination. Conte ne nous va pas. En cas d’entente entre M5S et Parti démocrate, le contrat de gouvernement ne marcherait pas : on l’a déjà constaté pendant cette triste expérience jaune-verte. Nous ne pouvons pas penser qu’il y ait 5 ministres qui s’occupent chacun de ses affaires et qui après se disputent pour tout. Les cinq points clairs sont la solution. Avec la loi de finances qui est prioritaire. Je n’ai pas de véto sur Di Maio au sein du gouvernement mais il n’est pas possible de faire jouer une équipe qui a déjà perdu. En tout cas, il est trop tôt pour donner des noms. Sur la scission au sein du Parti démocrate, c’est une éventualité dont même Renzi ne se cache pas. On verra’’ ».
ENTRETIEN de Maria-Elena Boschi (PD), ancienne secrétaire d’Etat du gouvernement Gentiloni « Le gouvernement avec les 5 Etoiles durera jusqu’en 2023 » (La Repubblica) : « ‘’Salvini a perdu tout ce qu’il était possible de perdre et maintenant il est au pied du mur grâce aussi à Renzi. Même les anti-renziens devraient le reconnaitre. Non, je ne serai pas ministre d’un éventuel gouvernement avec le M5S. J’aimerais qu’on reconnaisse à Renzi le mérite d’avoir agi pour le bien collectif. Arrêtons les reconstructions hasardeuses, les derrière les coulisses : notre soutien sera là tant que le nouveau gouvernement fera des choses utiles pour les Italiens. Mais je ne serai pas un ‘’ministre-otage’’. Personne ne le ferait’’ ».
ARTICLE La Repubblica, C. Sannino « Letta et l’hypothèse de Bruxelles : ‘’je fais autre chose’’ » : « ‘’Moi Commissaire européen ? Je suis concentré sur autre chose’’. Or, l’Europe est devenue le nouveau terrain politique d’Enrico Letta. A l’occasion de son 53e anniversaire, dans un tweet, il avait écrit ‘’l’Italie doit redevenir protagoniste en UE, pas seulement pour son propre destin et pour le rôle qu’elle mérite, mais aussi parce que les autres Etats sont conscients qu’une Italie plus forte est utile à tous’’. Enrico Letta le sait bien, il est la ‘’réserve’’ de demain et il est en train de construire sa carrière en tant que leader connu à Paris mais aussi ici au meeting de Rimini de Comunione e Liberazione (ndr : mouvement catholique). La foule l’acclame et sa destination pourrait-être un jour, peut-être, le Quirinal ».
ANALYSE, Il Messaggero, M. Ajello : « Maintenant avec l’Europe il nous faut plus de courage » : « Le résultat des dernières élections a montré que des deux partis pro-européens, Parti Démocrate et Mouvement 5 Etoiles, le premier a tenu à peine ses scores et l’autre a eu un véritable échec. Cependant, il faut éviter le danger de retourner à une sorte d’année zéro dans les rapports avec l’UE. C’est-à-dire reproposer le temps de la soumission italienne face au verbe sacré de Bruxelles. Cela pour deux raisons : respecter le résultat donné par les électeurs italiens et ne pas nous mettre dans des conditions de faiblesse dans les prochaines négociations avec l’UE sur la prochaine loi de finances ».
ARTICLE Corriere della Sera, P. Foschi « La machine de propagande de la Ligue s’apprête à une nouvelle offensive » : « Le site internet Ilpopulista.it proche de Salvini invite ses lecteurs à ‘’libérez la bête qui est en vous’’. C’est une sorte de déclaration de guerre au beau milieu de la crise gouvernementale. La machine de propagande de la Ligue, qui semblait enlisée dans l’attente exténuante de l’épilogue du gouvernement Conte, a repris à toute vitesse. L’objectif est d’entraver l’axe PD-M5S et de lancer la campagne. Le tout sous le contrôle de Luca Morisi, responsable de communication de Salvini. Et ils sont prêts à lancer des vagues qui n’ont pas peur de se heurter aux rochers du ‘’politiquement correct’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, E. Dellapasqua : « Salvini (Ligue) et Trenta (M5S) se disputent sur les migrants : ‘’des combines’’, ‘’c’est faux’’ » : « Hier, Matteo Salvini a commenté sur Twitter, rouvrant la campagne électorale sur les migrants ‘’histoire de fous, ils n’ont pas perdu de temps, premières preuves techniques de la combine PD-M5S sur la peau des Italiens : rouvrir les ports et fermer un œil sur les ONG’’. D’après ce post, la ministre de la Défense Trenta aurait ‘’modifié unilatéralement les tâches confiées aux patrouilleurs des mers’’. Chose immédiatement démentie par la ministre ‘’trente-deux mineurs, dont deux de neuf mois, des vagues de deux mètres et demi, seize jours en mer : mais quel genre d’homme êtes-vous ?’’. La polémique est désormais déclenchée et elle touche également l’ONG Open Arms et l’Espagne ».
UNE-PHOTO-ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori : « Macron et l’Italie : ‘’s’allier avec l’extrême droite ne marche jamais » - ‘’Le Président français ‘’s’allier avec l’extrême droite est toujours une erreur. Je fais maintenant confiance à Mattarella’’ : « Emmanuel Macron commente pour la première fois la crise politique italienne, durant un long entretien avec l’Association Presse Présidentielle. Le Président répond pendant une heure et demie sur l’actualité internationale en vue du G7 que la France organise à Biarritz. En réponse à une question de Repubblica, Macron se montre satisfait du fait que Salvini pourrait ne pas figurer dans le prochain exécutif italien - ‘’Je le souhaite’’ dit-il, direct - et il ne renonce pas à une pique contre le leader du M5S : ‘’je fais une simple constatation : qui était le premier parti aux dernières élections politiques ? Le M5S, qui a ensuite décidé de gouverner avec Salvini. Et maintenant qui est le grand perdant de cette dernière séquence ? Di Maio’’. La brève histoire d’amour entre Di Maio et les ‘’gilets jaunes’’ a dû laisser des traces à l’Elysée. Macron appuie de manière convaincue l’hypothèse d’un gouvernement de coalition pour isoler la Ligue, sur le sillage de ce qu’a dit M. Renzi, qui était par ailleurs invité sur des plateaux télé français. A la veille de l’arrivée en France du Président du Conseil démissionnaire G. Conte, Macron rappelle une fois encore son lien avec le Quirinal, décisif pour les relations diplomatiques entre Rome et Paris ».
ARTICLE, Corriere della Sera, E. Rosaspina : « Macron et la crise : ‘’l’Italie mérite des dirigeants à la hauteur’’ » : « Pas de question tabou à la rencontre traditionnelle de fin d’été que le Président de la République octroie à l’Association de la presse présidentielle. Pas même sur la toute récente crise de gouvernement à Rome. ‘’Je suis aux côtés du Président Mattarella’’ a-t-il immédiatement précisé, confirmant leur rapport privilégié. ‘’ L'Italie est un pays ami et un grand peuple, dont le destin est profondément européen". Il aurait pu s’en sortir ainsi, de manière diplomatique. Or, cette fois-ci le Chef de l’Elysée a décidé d’être direct et, tout en adoucissant sa pique, il a dit en souriant ce qu’il pensait : ‘’quand on s'allie à l'extrême-droite, à la fin c'est toujours l'extrême-droite qui gagne". En réalité, le message était adressé principalement à L. di Maio et au Mouvement 5 Etoiles. La leçon a pour Macron une valeur à usage interne également, pour l’électorat français, tenté par le Rassemblement National de Marine Le Pen, et les partis conservateurs nationaux, éventuellement tentés par des amitiés dangereuses ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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La Ligue donnée à 38 % et Frères d'Italie à 8 %.
Italie. Un sondage Agorà / Rai 3 donne la Ligue à 38 % et Frères d'Italie à 8 %. Les deux partis nationalistes sont donc donnés ensemble à 46 %. De plus, 55 % des Italiens désirent des élections anticipées.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
LEU : gauche
Altri : autres
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21/08/2019
Volkswagen désire que son nom soit caché lors du congrès de l'AfD.
Allemagne. L’AfD doit tenir un congrès fédéral en novembre à Brunswick, au sein du hall Volkswagen. Le constructeur automobile désire que son nom soit caché lors de ce congrès car, selon Volkswagen, l’AfD développe des valeurs contraires à celles du groupe automobile.
23:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : les deux partis nationalistes donnés ensemble à 38 %.
Italie. Un sondage Gpf donne le Ligue à 31 % et Frères d’Italie à 7 %. Les deux partis nationalistes sont donc donnés ensemble à 38 %. Le M5S est donné à 23 %. Le Parti Démocrate de centre-gauche est donné à 24 % et Forza Italia de Silvio Berlusconi à 6 %.
23:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Conte accuse Salvini et démissionne."
Italie. Revue de presse.
La démission du Président du Conseil G. Conte domine les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment les courts délais imposés par le Quirinal pour trouver un éventuel accord (qui s’orienterait plutôt vers un accord M5S-PD) et éviter des élections anticipées rapides, qui seraient inévitables en cas d’enlisement : « Conte accuse Salvini et démissionne » (Corriere della Sera), « Le dernier baiser » - ‘’Di Maio appelle Zingaretti pour un Conte-bis’’ (La Repubblica), « L’adieu envenimé de Conte » - ‘’Le Quirinal : entente M5S-PD ou élections’’ (La Stampa), « Conte démissionne, de courts délais pour la crise » (Sole 24 Ore), « Conte démissionne, gouvernement politique ou élections » (Il Messaggero), « Conte démissionne, M5S et PD négocient » (Il Mattino), « Le retour de la gauche » - ‘’Conte démissionne et appelle le PD’’ (Il Giornale).
Journaux télévisés : La démission du Président du Conseil, le placement sous séquestre du navire Open Arms à Lampedusa, ainsi que les tensions au Cachemire font l’ouverture des JT ce matin.
Réseaux sociaux : Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, 21agosto (21août, sur des thèmes très variés), c’est #consultazioni (consultations) qui domine (suite à la démission du Président du Conseil G. Conte et à l’ouverture des consultations, cet après-midi, par le Président de la République italienne).
ARTICLE, La Repubblica, F. Merlo : « C’est fini » - « Conte démissionne et attaque Salvini : ‘’irresponsable et dangereux. Sur le Russiagate, il n’a pas éclairci les choses’’ » : « L’acte final du gouvernement Ligue-M5S a été interprété par le président du Conseil Giuseppe Conte : il a démissionné hier, devant le Sénat italien où il avait été convié à s'exprimer après la motion de défiance présentée par la Ligue, parti d'extrême droite, de Matteo Salvini, afin de renverser le gouvernement auquel ce dernier appartient. Son adieu a été venimeux : il a accusé Salvini d’avoir déclenché cette crise politique au plein milieu de l'été, à un moment charnière dans le fonctionnement des institutions italiennes ; il a déclaré que Salvini a obéi à des intérêts personnels et partisans et qu’il a été irresponsable, déloyal, opportuniste, autoritaire et sans aucune culture institutionnelle. La journée d’hier a montré la fragilité du succès de Salvini, le néant désespéré sur lequel sa requête de pleins pouvoirs se basait et, de fait, les sondages sont déjà en baisse. Hier, Salvini n’était pas du tout ce type louche, symbole du racisme créatif, qui était apparu en couverture du Time. Après avoir été secoué par Conte, il a même proposé, dans un discours décousu, de continuer, comme si rien ne s’était passé, pour faire ensemble les réformes déjà prévues, la coupe des parlementaires et la loi de finances. Mais Conte a rejeté ce dernier volte-face et lui a reproché de ne pas avoir le courage d’assumer ses responsabilités, en ajoutant que lui, il l’avait, ce courage, et qu’il allait présenter sa démission au Président de la République. Quand, hors du Sénat, sans la foule habituelle qui attend toujours Salvini, les membres du M5S ont demandé à Giorgetti, collaborateur malin et très fidèle du leader de la Ligue, de l’abandonner, il a répondu : ‘’ En famille, on ne s’aime pas mais on s’aide‘’. Salvini est parti en dénonçant une magouille déjà existante, ‘’un accord entre le Mouvement et le PD déjà convenu’’. En vérité, les applaudissements de la gauche ne sont pas allés aux reproches de Conte à Salvini mais plutôt à la phrase précise : ‘’ Le gouvernement s’arrête ici ‘’. Enfin, si Renzi a vu juste quant à la situation, sur Salvini, sur lui-même et sur l’Italie, le ‘’capitaine‘’ pourrait ne pas remporter les prochaines élections et continuer de tomber et tomber encore. Nous verrons si les louanges passé, il sera hué. »
COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « Des marges de manœuvres étroites » : « La crise est ouverte et il faudra des jours, voire des semaines, pour comprendre quelle sera son issue : élections anticipées en automne avec un gouvernement assurant les affaires courantes ou bien une relance de la législature sur de nouvelles bases en termes d’alliances et de programme. La seule chose hautement improbable serait une réédition du gouvernement M5S-Ligue dirigé par G. Conte. Maintenant on entre dans une terre inconnue aux horizons inédits. Aux différences entre les différents partis s’ajoutent les contrastes à l’intérieur de ceux-ci. Mattarella veut éviter de tenir l’Italie en suspens. Deux scénarios sont alors possibles : un gouvernement marquant une rupture, pour arriver jusqu’à l’élection du Chef de l’Etat en 2022, ou un exécutif qui conduise à des élections anticipées s’il y a impossibilité de trouver une majorité qui dure ».
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Crise : des marges étroites, une solution encore loin » : « Le Sénat aurait pu vivre hier une journée mémorable de vie parlementaire, or, nous avons assisté à un spectacle plutôt médiocre. Une page controversée qui est destinée toutefois à rester dans l’histoire, surtout parce que peu de personnes croient que le populisme disparaitra en quelques mois uniquement en voyant Salvini à l’opposition. Le sort politique est entre les mains du Président de la République. Du coup, les espoirs du Président du Conseil sortant sont pendus à un fil. Et il est improbable que le Parti Démocrate, malgré la cacophonie interne, puisse accepter un Conte-bis. Personne ne croit que l’opération puisse se faire aussi facilement. Au sein du PD, il existe un sentiment croissant de froideur à l’idée d’un mariage avec le M5S. Par ailleurs, cela ne convainc pas entièrement les 5 Etoiles. Raison pour laquelle Salvini, après un discours maladroit, répétitif, et aux accents de campagne électorale, a ressenti le besoin de tendre la main au 5 Etoiles en se disant disposé à une entente brève (loi de finances et réformes) avant les élections. Opération invraisemblable. Toutefois, si la crise devait se compliquer, toutes ces bizarreries reviendront sur le tapis. Voilà pourquoi les délais accordés par Mattarella seront très courts et aucune temporisation ne sera tolérée ».
ARTICLE, La Stampa, U. Magri : « Le Quirinal à la recherche d’un gouvernement fort » : « Le président de la République Sergio Mattarella n’a pas intention de perdre du temps. On peut le comprendre étant donné le rythme serré des consultations : elles commenceront aujourd’hui et se termineront dès demain. Sergio Mattarella sollicitera de la clarté de la part des partis, en vue d’éviter le prolongement des consultations. D’après le Président de la République, deux solutions sont envisageables. En cas de manque de propositions pour sortir de la crise, Sergio Mattarella mettrait en place un gouvernement provisoire, composé de membres neutres, ayant comme finalité exclusive d’accompagner le pays aux élections au plus vite. Cependant, un autre scénario est possible. Dans le cas d’une entente entre Nicola Zingaretti et Luigi Di Maio, il est probable que le Président de la République puisse leur accorder quelques jours en vue de former une nouvelle majorité M5S-PD. De toute façon, il faut trouver une solution au plus vite pour mettre en sécurité l’Italie en cas d’élections. Plus vite l’on votera, et plus le futur gouvernement disposera de temps pour rédiger la loi de finances et bloquer l’augmentation de la TVA. De plus, un parcours rapide et ordonnée vers les urnes réduira le danger d’une spéculation financière qui pourrait arriver sur notre pays. Au Quirinal, personne ne le dit, mais certaines craintes subsistent ».
RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera F. Verderami « En coulisses, les négociations pour le Quirinal 2022 - La recherche d’un nom fort pour un gouvernement pouvant durer mène à Mario Draghi, et certains le voudraient au Palais Chigi » : « L’enjeu ne concerne pas seulement le gouvernement mais aussi l’élection du prochain Chef de l’Etat. Faire un gouvernement uniquement pour le faire, cela signifierait favoriser Salvini, lui permettant de transformer la défaite d’hier au Sénat en une victoire, demain, dans le pays. C’est notamment au sein du PD qu’existe la nécessité d’avoir au Palais Chigi ‘’une personnalité pouvant affronter la complexité des problèmes italiens liées également à la fragilité du système européen’’. Ce qui se traduit par le profil de Draghi ‘’dont le nom vaut à lui cent points de spread. Reste à voir si cela sera accepté par les 5 Etoiles’’. Mais il faut du temps pour qu’une hypothèse se traduise en un projet faisable. Le nom de Draghi circulait dans les dernières semaines uniquement dans les conciliabules privés des ténors des partis, mais depuis hier, il circule aussi parmi les sénateurs présents au débat, et de manière bipartisane. L’idée qui traverse le Parlement serait une réédition du ‘’schéma Ciampi’’, dans le périmètre des institutions allant de la Banque d’Italie au Palais Chigi en passant par le Quirinal. Car le véritable enjeu est le suivant : qui élira le prochain Chef de l’Etat ».
EDITORIAL du Directeur Il Messaggero V. Cusenza « La synthèse ayant échoué, il ne reste plus que l’intérêt du pays » : « A part le final pyrotechnique digne de la commedia dell’arte plus que d’une confrontation solennelle à la hauteur de l’histoire du Sénat, le résultat a été un grand équivoque, né par ruse plus que par nécessité. Le pays vivote depuis trop longtemps, et cela pas uniquement à cause du gouvernement M5S-Ligue. Et éviter les élections en pleine session budgétaire ne doit pas devenir un alibi pour la création de majorités qui ne soient pas une réédition des vieux compromis en sauce démo-sociale. Le PD, divisé, retrouvera-t-il l’unité pour affronter ce défi ? Les 5 Etoiles sont-ils assez préparés à un revirement aussi brusque ? Il faut croire que c’est difficile, voire impossible. C’est la seule consolation pour Salvini, qui est le vrai perdant ».
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero A. Gentili « M5S-PD, appel entre les leaders, un exécutif de législature en pente ascendante » : « Luigi Di Maio et Nicola Zingaretti se seraient parlés. Le leader 5 Etoiles aurait demandé au chef démocrate des assurances pour un gouvernement de législature, lui demandant : ‘’peux-tu m’assurer que Renzi ne débranchera pas tout d’ici quelques mois ?’’. La réponse de Zingaretti aurait été : ‘’je ne peux te donner aucune garantie, personne ne sait ce qu’il a dans la tête’’. Di Maio poserait la condition d’‘’un Conte-bis ou rien’’. Mais Zingaretti s’y oppose, voulant une forte ‘’discontinuité’’ ».
ARTICLE Sole 24 Ore « Zingaretti freine sur l’hypothèse d’un Conte-bis, hypothèse Enrico Letta comme Commissaire européen » : « Zingaretti pose la condition d’une rupture. Toutefois, les émissaires du dialogue entre le PD et le M5S continuent de donner Conte comme une solution possible, surtout si cela Mattarella devait approuver. L’hypothèse d’un troc se fait jour : la nomination de l’ancien dirigeant démocrate Enrico Letta au poste de Commissaire européen. Et, en cas de désaccord sur le nom du candidat président du Conseil, c’est le nom de Raffaele Cantone (ancien responsable de l’autorité anticorruption) et celui d’Enrico Giovannini (ancien président de l’Istat) qui sont évoqués ».
ENTRETIEN de Andrea Marcucci, Chef de groupe PD au Sénat, La Stampa : « Entente seulement si crédible et à long terme. Nous n’avons pas peur des élections » : « ‘’ Nous avons apprécié l’intervention de Conte, mais notre jugement sur son gouvernement est extrêmement critique. Nous sommes heureux que ce gouvernement se soit conclu et qu’à partir de demain s’ouvre un nouveau chapitre qui passe par le Parlement. Nous sommes conscients des difficultés au sujet d’un possible accord avec le M5S. Si les conditions existent, il faudra tenter cela dans l’intérêt du pays. Sinon, les élections ne nous font pas peur ’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, F. Ceccarelli : « Harakiri d’un leader » : « ‘’ Qui trop embrasse mal étreint ‘’. Et ainsi Salvini, comme Berlusconi et Renzi, après avoir atteint le sommet, est devenu ennemi de lui-même. En quelques jours, le leader de la Ligue a commis toutes les erreurs possibles, avec un véritable délire d’omnipotence. ‘’La Bête’’ souverainiste a totalement sous-estimé les devises de la sagesse populaire, pas du tout favorables au déclenchement d’une crise de gouvernement en plein mois d’août depuis la plage. Erreur fatale pour Salvini qui s’est retrouvé les mains vides ».
ENTRETIEN de Nick Romaniuk, chef de la mission de SOS Méditerranée » : « ‘’L’Europe doit arrêter de nous ignorer ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Nous sommes bloqués depuis douze jours, après avoir sauvé 350 personnes. Nous ne pouvons pas résister à l’infini, quelqu’un doit décider de nous donner un port sûr, ce n’est pas notre travail, nous sommes ici pour sauver des vies de migrants en Méditerranée et nous ne pouvons pas décider où les faire débarquer. Il est absurde que personne ne donne de réponses en Europe, que personne ne coordonne la situation et ne prenne ses responsabilités. Nous sommes disposés à amener les gens dans n’importe quel port, sauf en Libye. Les pays européens ne sont pas en train de respecter les conventions internationales qu’ils ont signées et qui les obligent au sauvetage des personnes en mer ‘’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/08/2019
Saxe : l'AfD donnée à 26 % en vue des élections pour le Parlement de Saxe du 1 septembre.
Allemagne. Saxe. Un sondage donne les patriotes de l'AfD à 26 % pour les élections pour le Parlement de Saxe du 1 septembre.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Freie Wähler : électeurs libres
Sonstige : autres
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"Négociations PD-M5S."
Italie. Revue de presse.
La déclaration que le Président du Conseil G. Conte effectuera au Sénat aujourd’hui à 15 heures fait la une de l’ensemble des médias Italiens. La grande majorité des titres de la presse écrite envisagent une démission de G. Conte. Les observateurs évoquent une situation très instable, avec plusieurs scénarios : la poursuite de l’exécutif M5S-Ligue, jugée toutefois improbable, une nouvelle majorité (M5S-PD) ou des élections anticipées : « Les 5 Etoiles divisés sur le PD » - ‘’Conte aujourd’hui au Sénat’’ (Corriere della Sera), « La fin d’un gouvernement ‘’exceptionnel’’ » - ‘’Les 5 Etoiles disposés au dialogue avec le PD pour un Conte-bis’’ (La Repubblica), « Conte démissionnera aujourd’hui » - ‘’Négociations PD-M5S’’ (La Stampa), « L’adieu de Conte : revers à Salvini » - ‘’La Ligue espère encore sur un rapprochement, coup de frein sur la négociation M5S-PD’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Conte aujourd’hui au Sénat » - ‘’Le ‘’J’accuse’’ de Conte contre Salvini’’ (Sole 24 Ore).
Journaux télévisés : La crise de gouvernement, la situation des migrants à bord du navire Open Arms ainsi que les manifestations à Hong-Kong font l’ouverture des JT ce matin.
Réseaux sociaux : Sur Twitter, après l’habituel hashtag du jour, 20agosto (20août, sur des thèmes très variés), c’est #governogiallorosso qui domine (suite à possibilité d’une possible nouvelle majorité gouvernementale M5S-PD).
COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Trois objectifs derrières les coulisses » : « Le Président du Conseil G. Conte a aujourd’hui la possibilité de conclure de manière différente, par rapport à ses debuts, son aventure au Palais Chigi. A l’époque, il était ‘’l’avocat du peuple’’, définition qui cachait une réalité moins séduisante : un simple technicien. Il est possible que Conte dise des choses dures contre le chef de la Ligue. Ce n’est pas lui qui a déclenché le court-circuit avec lequel s’est électrocuté le ministre de l’Intérieur Salvini. En revanche, c’est lui qui en a obtenu les avantages, plus que Renzi ou Prodi qui sont de retour sur la scène politique. C’est Conte qui peut aujourd’hui ratifier par son discours, en termes institutionnels, la fin de la difficile cohabitation M5S-Ligue. Ce sera toujours lui qui offrira à Mattarella le fil autour duquel, il tentera de construire une nouvelle majorité. Tout est possible, bien qu’improbable, dans ce drôle de mois d’août. A ce stade, on ne connaitra les cartes sur la table qu’après les premières indications du Président de la République. Un éventuel gouvernement institutionnel aurait alors trois objectifs : éliminer de la scène politique la droite radicale et nationaliste de Salvini (rassurant les partenaires français et allemands), préparer une nouvelle loi électorale liée à une coupe des parlementaires rendant plus problématique une revanche électorale de la Ligue et jeter les bases pour élire le nouveau Président de la République, en 2022, dans le périmètre incluant le centre gauche et le centre droit modéré. Bientôt, grâce à Mattarella, la situation sera plus claire ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Mastrolilli « Le Quirinal s’attend à la démission du Président du Conseil » : « Démission et passage à la Présidence de la République. C’est du moins ce à quoi s’attend le Quirinal après les contacts d’une journée bien confuse. Sergio Mattarella s’attend à ce que le Président du Conseil fasse un geste de clarté. Et si Conte devait ne plus démissionner, il faudra quand même s’expliquer. Une chose est claire : l’hypothèse d’un gouvernement institutionnel s’éloigne. Deux options restent alors sur la table du Quirinal : un gouvernement politique ou les élections anticipées. Cette option n’est pas du tout entravée par Mattarella, contrairement à ce que l’on pourrait croire, puisqu’au Quirinal on fait pression pour un calendrier rapide permettant, le cas échéant, d’arriver aux élections en octobre. Quant au jeu tactique des partis politiques, Mattarella devra se comporter en tant qu’arbitre mais avec le calendrier à la main. Une gestion qui n’est donc pas politique mais qui aura tout de même un caractère contraignant ».
RETROSCENA Il Messaggero A. Gentili « La dernière tentative de Di Maio mais Conte est orienté à démissionner » : « A moins d’un coup de théâtre sensationnel, G. Conte se rendra au Quirinal pour démissionner après le débat en Sénat. Ouvrir la crise, donc, et divorcer une fois pour toute avec Salvini ‘’le traitre’’. ‘’C’est une question de dignité personnelle et institutionnelle’’ a-t-il expliqué. Dans son discours, il démolira le narratif léguiste d’un gouvernement paralysé par les ‘’non’’ des 5 Etoiles. Et il lancera quelques signaux au PD ‘’mais de manière respectueuse et prudente’’, aurait-il dit à notre source. Conte ouvrira formellement la crise, donnant le coup d’envoi aux négociations pour le gouvernement de législature avec le PD, le M5S, LeU et +Europa, se présentant ainsi à l’opinion publique comme le général, rempart contre une nouvelle entente Di Maio Salvini, comme cela lui a été demandé dimanche par Beppe Grillo lors d’une communication téléphonique. Une chose est certaine : Grillo souhaite imposer le PD au Président du Conseil sortant. Ce n’est pas un hasard si Conte a fait filtrer le fait qu’il n’est pas intéressé à la prestigieuse charge de commissaire européen, proposée par les sherpas du PD. Conte, dans sa nouvelle veste de leader du Mouvement, ne veut pas de prime de consolation ».
RETROSCENA Corriere della Sera T. Labate « Les deux fronts ouverts et l’idée du ‘’sans Salvini’’ » : « Les négociations entre les ambassadeurs du Parti Démocrate et ceux du M5S vont de l’avant. Les émissaires démocrates informent les hommes proches de Zingaretti de l’évolution des travaux. Le secrétaire du PD a officiellement démenti cette négociation, comme cela était normal, fidèle à la stratégie de rester le dernier à prendre en main le relais, au cas où. De l’autre côté, Di Maio ne ferme pas la porte à son ancien allié. Le leader 5 Etoiles serait disposé à offrir à Salvini un axe, une continuation du gouvernement avec la Ligue mais à condition que ce dernier démissionne. Au sein du M5S, face à Grillo et Casaleggio, Di Maio se trouve de l’autre côté de la barricade. Des sources très proches du Mouvement assurent que Grillo aurait affronté de manière très rude Di Maio ‘’Luigi, as-tu bien compris que si on va voter maintenant, le Mouvement est mort ?’’. Des mots qui sont des pierres et qui font la paire avec des sondages réservés tablant un Mouvement entre le 7 et 8% des intentions. Les 5 Etoiles orthodoxes sont par ailleurs déjà prêts à se mettre de travers pour empêcher une nouvelle entente avec la Ligue ».
ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « Les démissions de Giuseppe Conte. Fini avec la Ligue » : « Le président du conseil des Ministres Giuseppe Conte parlera au Sénat aujourd’hui pour mettre fin au gouvernement jaune-vert. ‘’J’exclue tout type de possible continuité avec la Ligue’’ a déclaré hier à ses collaborateurs. Suite à la crise du gouvernement, l’actuel président du conseil des Ministres pourra rentrer de nouveau au Palais Chigi notamment grâce à une possible majorité entre Parti démocrate et M5S. Au sein du Parti démocrate, on a compris que pour avoir un gouvernement stable et qui puisse durer, il ne faut pas exclure à priori le retour de Conte : unique solution possible pour le moment. Avec peu de temps à disposition il est très difficile de trouver une figure de référence, liée au M5S, et appréciée par le Parti démocrate. Cependant, d’après Nicola Zingaretti, il est nécessaire d’aller à la recherche d’une entente unitaire sinon il vaut mieux aller au vote anticipé ».
EDITORIAL, La Stampa, M. Zatterin « Bruxelles et les ides d’octobre » : « Attention aux ides d’octobre pour le gouvernement italien, qui ne pourra éviter d’envoyer avant le 15/10 une lettre à Bruxelles où il explique comment il entend gérer le budget 2020. Aux étages de la Commission européenne, où le climat se rafraîchit en vue de l’arrivée de la présidente Von der Leyen, ceux qui suivent les problèmes de l’été italien s’interrogent et ont quelques certitudes. Il y a plusieurs possibilités. On part du ‘’tout change pour que rien ne change’’ : c’est le cas si Conte aujourd’hui s’exprime, la Ligue vote pour lui et trouve une façon de se réconcilier avec le M5S, et le gouvernement continue tel quel. Alors, le projet de budget est présenté et la Commission a une semaine pour dire s’il est ok, et un mois pour donner des recommandations. Ce serait le même parcours en cas de ‘’tout change pour changer’’, avec un Conte bis allié aux démocrates. Par contre, le ‘’tout change, donnons la parole au peuple’’ serait bien différente, si des élections devaient avoir lieu dans la seconde moitié d’octobre. Avec ou sans Conte, le gouvernement devrait proposer une loi de finances ‘’sans changement de politique’’ réitérant le budget 2019 qui serait accepté. Si jamais les choses traînaient en longueur, en bref, la mise en place de la grande manœuvre serait le rôle de la prochaine majorité, une fois votée au Parlement. »
ARTICLE, La Stampa, C. Mion « Racisme sur la plage : nouvelle plainte à Chioggia » : « Gianni Scarpa, ancien gérant d’un établissement, considérée par beaucoup comme une « plage fasciste », a été dénoncé par ses discours considérés comme étant de l’apologie du fascisme. Ainsi, son rassemblement à la mi-août a été accompagné par des phrases racistes, en provoquant la colère d’une jeune africaine qui est allée porter plainte ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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19/08/2019
Nouvelle affiche de l’UDC pour les législatives.
Suisse. La nouvelle affiche de l’UDC pour les élections législatives représente des vers, aux couleurs des autres partis politiques, qui mangent la pomme suisse.
21:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD de Thuringe désire des expulsions de masse de demandeurs d’asile déboutés.
Allemagne. Thuringe. L’AfD de Thuringe a, en cas de participation au gouvernement, annoncé des expulsions de masse de demandeurs d’asile déboutés. Le dirigeant de l’AfD de Thuringe Björn Höcke a déclaré : « En Thuringe, il n’y a pas une culture de bienvenue pour les immigrés illégaux, mais seulement une culture de l’expulsion. » et ajouté « Le droit d’asile est et reste un droit d’accueil limité dans le temps. »
21:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un Afghan arrêté dans le cadre de l'enquête sur l'attaque d'un local du FPÖ au cocktail Molotov.
Autriche. Dans le cadre de l’enquête à propos de l’attaque d’un local du FPÖ, un Afghan a été arrêté.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/08/12/bas...)
21:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Deux sénateurs rejoignent Henk Otten.
Pays-Bas. Deux sénateurs, Jeroen de Vries et Dorien Rookmaker, rejoignent Henk Otten et son nouveau parti. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet perd donc, au total, 3 sénateurs sur 12.
Le nouveau parti n’a pas encore de nom. Henk Otten désire que celui-ci soit moins « philosophique » que le Forum voor Démocratie et s’occupe avant tout du pouvoir d’achat.
Thierry Baudet réplique que la dispute ne porte pas sur des différences programmatiques, mais déclare que ce qui est reproché à Henk Otten, ce sont des malversations.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/07/30/hen...)
21:25 | Lien permanent | Commentaires (0)