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05/02/2019

L'ancien bras droit de Geert Wilders est devenu ouvertement musulman.

Pays-Bas. L’ancien député du parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders Joram Van Klaveren est devenu musulman. Il a été durant des années le bras droit de Geert Wilders. En 2014, il a quitté le PVV à la suite de la déclaration de Geert Wilders à propos de « moins-moins [de Marocains] » puis fondé son parti, Voor Nederland (VNL – Pour les pays), qui n’a pas obtenu de bons résultats. De nos jours, il se déclare ouvertement musulman, alors qu’il a critiqué durant des années l’islam, et publie un ouvrage intitulé Afvallige. Van christendom naar islam in tijden van secularisatie en terreur. (Apostat. De la chrétienté à l’islam au temps de la sécularisation et de la terreur.)

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"Apostat"

"Pas d'accord [sur le Brexit] ? Pas de problème !"

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Royaume-Uni.

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"Pas d'accord [sur le Brexit] ? Pas de problème !", " Faites que le Brexit ait lieu. Rejoignez l'UKIP.", "Croyez en la Grande-Bretagne", "Quitter signifie quitter".

" Le ministre de l’Intérieur téléphone au Président du Conseil."

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Italie. Revue de presse.

Venezuela : « Mattarella rappelle à l’ordre : ‘’Que l’Italie s’aligne avec la démocratie’’ » (La Repubblica), « Italie isolée sur le Venezuela, Mattarella prévient le gouvernement. Salvini prend les distances du M5S » (La Stampa), « Mattarella dur avec le Gouvernement » - ‘’Pas d’incertitudes’’ (Il Giornale).

Ligne Lyon-Turin : « L’UE : les fonds pour la TAV sont en danger » - ‘’Salvini : un accord est encore possible’’. (Corriere della Sera) « TAV, le ‘’non’’ nous coûterait immédiatement 1 milliard » - ‘’Bruxelles demande une réponse d’ici le 15 février ou ce sera le remboursement. Salvini : le gouvernement est en danger’’ (Il Messaggero).

ARTICLE, Corriere della Sera M. Breda « L’inquiétude du Quirinal pour les ambiguïtés de l’exécutif et la paralysie en politique étrangère » : « ‘’Mais quelle est la position de l’Italie ?’’, se demande-t-on au Quirinal depuis que la crise vénézuélienne a explosé. L’Italie ne peut pas changer de positionnement international sans que tous les partis politiques ne se soient pas informés au Parlement. Conte et ses ‘‘actionnaires’’ auraient pu faire adopter une motion en déclarant le soutien à Maduro. Il n’y aurait pas eu de problème, pour le Quirinal, même si ce dernier n’aurait pas partagé ce choix. Si on devait comparer les déclarations de ces derniers 8-9 mois sur la politique étrangère des deux vice-présidents du Conseil Di Maio et Salvini, on n’y comprendrait rien. D’autant plus qu’ils font le contraire de ce qu’ils disent. D’où la paralysie, face à laquelle le Président de la République s’est senti en droit d’intervenir, avec des mots bien choisis mais explicites. Bref, il faut dire avec qui nous sommes (sous-entendu, avec les pays démocratiques) ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « La politique étrangère qu’il faudra reconstruire » : « Pendant ces 70 dernières années, tout a changé dans la politique italienne sauf un aspect : le positionnement international, le choix des alliances et une certaine cohérence de fond. D’abord l’OTAN, ensuite la Communauté Européenne (qui alors n’était pas encore devenue l’Union). Le principe irrévocable voulait que la politique étrangère soit ‘’partagée’’ entre les partis politique de l’hémicycle. Maintenant, tout semble avoir changé. La crise vénézuélienne a montré le côté sadomasochiste de la politique étrangère. Ainsi, le Président de la République est intervenu de manière à ce qu’il n’y ait pas d’équivoque. Il a voulu soutenir le Président du Conseil et le ministre des Affaires étrangères Moavero, les deux souhaitant ne pas isoler l’Italie. Il est aussi singulier que ‘’l’ami de Poutine’’, Salvini se soit mis du côté des USA et de l’UE, montrant ainsi qu’il sait distinguer entre propagande et politique. Le soutien explicite du Quirinal au Palais Chigi et à la Farnesina poussera l’exécutif à rentrer dans les rangs et à éviter une position qui ne peut que nuire aux intérêts des Italiens ».

ARTICLE, La Repubblica, V. Nigro : « Seule l’Italie n’isole pas Maduro. Le Quirinal : il faut choisir la démocratie » : « L’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Portugal le Royaume-Uni et l’Autriche ont donné leur soutien à Guaidò, tandis que l’Italie a bloqué une position commune de l’Europe sur le Venezuela. Elle est restée seule, à mi-chemin entre Maduro et Guaidò, mais de fait, l’Italie est le pays européen le plus proche de l’héritier d’Ugo Chavez. C’est pour cette raison que, pour la première fois, le Président de la République Sergio Mattarella est intervenu explicitement sur un sujet de politique étrangère. Il  a rappelé à l’ordre pour que l’Italie s’aligne avec la démocratie et pour une prise de position en ligne avec le reste des pays de l’Europe. Entretemps, Matteo Salvini a pris ses distances avec le M5S, montrant de plus en plus les divisons au sein de la majorité. Le président du Conseil Conte a tenté d’éviter l’isolement de l’Italie en diffusant une note pour essayer de dire que l’Italie soutenait le désir du peuple vénézuélien de pouvoir organiser de nouvelles élections présidentielles libres et transparentes ».

EDITORIAL, A. Campi, Messaggero, « Le compte salé M5S-Ligue dans les alliances internationales » : « Avec la fin des partis traditionnels et des cultures politiques qui les soutenaient, la politique étrangère italienne a assisté à un affaiblissement de ses ancrages traditionnels, à partir de l’alliance euro-atlantique. Ses lignes d’intervention (dans l’aire méditerranéenne par exemple) ont cessé d’obéir à une vision stratégique à long terme. Et la définition des intérêts nationaux (et des instruments politiques pour la défendre) s’est faite plus incertaine. On se rend compte seulement maintenant que les extravagantes sympathies grillo-légistes vers des régimes et des leaders politiques très différents entre eux (mais qui ont tous la caractéristique commune de ne pas être de grands exemples de pluralisme), peuvent devenir un sérieux problème pour la coalition sur l’échiquier international. On l’a vu hier avec la position du gouvernement sur Guaido que les autres gouvernements européens ont reconnu comme Président par intérim, sauf l’Italie. »

Ligne Lyon-Turin (TAV ). RETROSCENA (coulisses), La Stampa, A. La Mattina et I. Lombardo « Le plan de Salvini pour sauver l’ouvrage : « Le Non passe seulement avec le vote du Parlement » » - « Alors, si les choses restent telles quelles, je vous verrai au Parlement ». C'est la seule issue de Matteo Salvini pour régler une fois pour toute, la question de la LGV. Cet ouvrage est protégé par un traité international, co-signé par l'Etat italien et la France, et constitue l'un des travaux majeurs prévus par la loi sur les infrastructures de 2011. Si en fin de compte la décision est celle des positions historiques du M5S, le passage au Parlement sera inévitable. Et là, la Ligue, pour le bien du gouvernement, devrait voter contre elle-même. Après tout, explique Armando Siri, secrétaire d’Etat aux Infrastructures, « nous avons des engagements clairs avec les Français, sans parler de l'argent que nous perdrions. Vous ne pouvez pas annuler la LGV par décret ». Pourtant, en entendant le ministre Toninelli, le résultat final est déjà écrit : « La LGV ne sera pas faite parce que je ne signerai jamais les autorisations pour la suite des travaux ». Au milieu du mois, Toninelli remettra l'analyse coûts-avantages à sa collègue française Elisabeth Borne. Pour le M5S, la LGV traîne trop. Plus tôt le rapport des experts ministériels sur la LGV sera publié, mieux ce sera pour le gouvernement, soutiennent Di Maio et Conte. Car, la situation risque de se transformer en crise. « Si les travaux commencent, le premier train passera en 2030, mais ce n'est pas seulement à moi de décider, je fais partie d’une alliance » explique Matteo Salvini. Les partis politiques n'excluent pas que la crainte du vote imminent sur l'autorisation de poursuivre Salvini pour le procès sur le navire Diciotti puisse peser. Di Maio est convaincu : « A la fin, il devra céder, comme nous l'avons fait avec le décret sur la propagande de sécurité ». Salvini sait que le Non à la LGV est, pour eux, « une question de vie ou de mort ». La Ligue s'efforce de faire traîner la décision finale aussi loin que possible, dans l'espoir d'arriver après le vote européen lorsque les relations de pouvoir avec le M5S pourraient être renversées. Il pourrait aussi retirer l'idée d'un référendum. Sinon, il ne restera plus que la voie parlementaire. Et là, tout deviendra possible ».

Enquête sur M. Salvini pour le placement sous séquestre du navire Diciotti. RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera M. Guerzoni « Le ministre de l’Intérieur téléphone au Président du Conseil : ‘‘De cette manière nous ne tiendrons pas’’ » : « Un doute inquiète le ministre Salvini : pas tellement un entêtement du Mouvement et de Di Maio sur la TAV mais l’hypothèse que ce dernier puisse ne pas tenir le poids d’une inversion historique sur le front de la justice, pouvant ainsi songer à voter « oui » à la demande d’autorisation pour l’enquête sur le Diciotti. ‘’Ce serait un précédent grave’’, a exclamé clairement Salvini sur les plateaux de Quarta Repubblica (Rete 4). Salvini se serait entretenu longtemps avec G. Conte, auquel il aurait expliqué ‘’de cette manière, on ne tiendra pas. Je suis pour le dialogue, toujours, et pour le bon sens. Je comprends les difficultés internes de Di Maio mais il me semble que là on est en train d’exagérer’’. Et si l’affaire Diciotti ne suffisait pas, il y a aussi les insultes d’A. Di Battista (M5S) qui sont en train de mettre à dure épreuve la patience du leader de la Ligue ‘’si quelqu’un continue de m’insulter et de me traiter de ‘’casse-pied’’, tout devient plus compliqué’’. Salvini l’aurait dit aussi à Di Maio (les deux ne se voient pas depuis très longtemps) par téléphone. Et avec les siens, Salvini se lâche ‘’ils veulent m’envoyer aux juges ? Peut-être qu’ils n’ont pas tout-à-fait compris les conséquences’’ ».

ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis «Diciotti, le M5S (re)pense : « vote en ligne sur Salvini » : « Le M5S a mis sur la table la menace d'un vote rapide. Mais avec à l'esprit, le vote au Sénat sur le procès de Salvini pour séquestration, qui est la première menace pour le gouvernement. Le M5S pense à s'appuyer sur son blog, en comptant sur ses inscrits : une sorte de référendum. Ce serait un vote anticipé, avant le vote définitif de la commission ».

Revenu de citoyenneté. ARTICLE Corriere della Sera C. Voltattorni « Ouverture du site web. Di Maio : ‘’c’est une mesure d’équité’’ » : « Un peu comme le premier centime d’Oncle Picsou, le ministre du travail et du développement économique dévoile la première carte du revenu de citoyenneté sur le plateau de l’Auditorium de Rome. Le lancement du site, en ligne depuis hier après-midi, marque les débuts de la réforme si chère aux 5 Etoiles. Le Président du Conseil, lui aussi présent à la présentation, souligne ‘’nous sommes tous fiers, le revenu de citoyenneté est une conquête de civilisation et une mesure d’équité civile’’. Or, les territoires, notamment les régions, sont préoccupés. Ce sont eux qui devront gérer le mécanisme du revenu citoyen : de l’organisation des centres pour l’emploi aux politiques actives pour la réinsertion dans le monde du travail. La Conférence des régions demande au ministre Di Maio de la ‘’clarté’’ car ‘’nous ne sommes pas disposés à accepter des imbroglios ou des solutions improvisées’’ aussi parce qu’en absence de contrôles préalables, il y a le risque de devoir ensuite récupérer des sommes importantes. Le Président de l’INPS Tito Boeri n’a pas caché ses perplexités car au sud, le revenu citoyen est plus important que le revenu moyen des travailleurs : ‘’les effets décourageant la recherche d’un travail sont considérables’’ ».

ARTICLE La Repubblica A. Fontanarosa « Savona et Minenna en CONSOB mais le dernier mot reste celui du Quirinal » : « La Ligue et le M5S finalisent l’accord devant nommer Paolo Savona à la présidence de l’institut devant garantir les investisseurs et l’épargne. Marcello Minenna, économiste que les 5 Etoiles voudraient comme président, serait nommé DG. Tout est donc déjà décidé ? A vrai dire, un DG existe déjà chez Consob et la succession n’est possible qu’avec l’accord des 4 commissaires internes. Par ailleurs, des experts du camp des progressistes ont soulevé une objection : un ministre en charge (Savona, ministre des Affaires Européennes) ne peut pas passer à la présidence d’une autorité indépendante. Par ailleurs, si le président de Consob est nommé par le Président du Conseil, c’est par décret. Ce qui veut dire qu’il devra obtenir l’aval du Président de la République. Mattarella décidera ainsi si Savona est ou pas compatible avec le rôle de président de la Consob ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/02/2019

Peter Kofod sera tête de liste du Parti du Peuple danois aux européennes.

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Danemark et Union Européenne. Peter Kofod, 28 ans, sera la tête de liste du Parti du Peuple danois pour les élections européennes de 2019. Les députés européens sortants Anders Vistisen et Pia Adelsteen seront respectivement deuxième et troisième.

Bade-Wurtemberg : l'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Un sondage Forsa donne l'AfD à 13 % (contre 15,1 % lors des élections de 2016), les écologistes à 33 % (contre 30,3 % en 2016) et les démocrates-chrétiens de la CDU à 23 % (contre 27 % en 2016) pour des élections pour le Parlement du Bade-Wurtemberg. [Le Bade-Wurtemberg est gouverné par les écologistes et la CDU.]

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Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

"Procès et TAV, tension Ligue-M5S."

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Italie. Revue de presse.

Ligne Lyon-Turin (Tav)/frictions au sein du gouvernement Unes : « Ligue et 5 Etoiles, le règlement des comptes » - ‘’Di Maio attaque : la TAV ne se fera pas’’ (Corriere della Sera), « Procès et TAV, tension Ligue-M5S »- ‘’Salvini : je n’ai pas peur des élections’’ (La Repubblica), « Le dossier secret qui peut sauver la TAV » - ‘’Les fragilités du texte de la commission’’ (Il Messaggero), « Ligue-M5S, la querelle sans fin » - ‘’Dossier TAV, les points critiques’’ (Il Mattino).

ENTRETIEN de Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil des ministres « Grands travaux, pas d’arrêt. Le Plan Marshall pour la relance », M. Ajello (Il Messaggero de dimanche) : « Les mots sont une chose, les faits en sont une autre. La compréhension est toujours là. C'est comme ça depuis huit mois. La majorité des Italiens sont de notre côté. Si je vous montre mon téléphone portable, vous le trouverez plein de messages de citoyens qui nous complimentent sur le quota 100. Mon ton est celui du pragmatisme. Vous pouvez économiser un milliard en apportant certains changements et vous pouvez examiner le projet en ce sens, comme le dit le contrat du gouvernement. Je ne vois pas de problèmes majeurs. Mais dans une période de ralentissement économique général, de la Chine à l'Allemagne, nous devons relancer un grand plan de travaux publics, qui inclut la LGV ainsi que l'ouverture et le développement de 400 projets, du Nord au Sud. Et pour ce faire, nous devons réduire de moitié le temps bureaucratique nécessaire aux réalisations. En mars, face à la récession, tous les efforts doivent être faits pour aider les particuliers et les entreprises à trouver un emploi, et les investissements publics doivent être relancés. Ils sont également bons pour l'environnement. Tout relancer, avec un grand Plan Marshall sur les travaux publics, sur l'entretien des hôpitaux et des écoles, et sur la libération des contraintes paralysantes de la bureaucratie. « Je le répète, nous avons tous montré ici que nous agissons concrètement et en parfaite harmonie avec les choix ». « Avec le M5S, nous gouvernons bien et nous continuerons à le faire. Concernant le Diciotti, j'ai toujours dit que je l'empêcherai de débarquer, et je l'ai fait. Au 2 février de cette année, les chiffres sont les suivants : les débarquements et expulsions réduits à 202 et à 466. À la même date l'an dernier, il y avait plus de 40 00 débarquements. Au Sénat, j’ai dit : « j'ai défendu mon pays ». Les sénateurs ne devraient pas se focaliser sur la question spécifique de la séquestration, mais se poser la question suivante : Salvini a-t-il bloqué Diciotti en raison de ses fantasmes personnels ou pour la patrie ? Je suis parfaitement calme. Et ce serait un précédent pour l'Italie. Ce serait la première fois qu'un ministre serait jugé non pas pour des crimes, mais pour sa cohérence avec ses promesses électorales. C'est très clair pour les citoyens. Et toutes les 5 étoiles qui ont lu le programme m'ont appelé en me disant : c'est clair que tu es du côté de la raison ».

ARTICLE La Repubblica « La colère du leader de la Ligue : ‘’je n’accepte pas le chantage de la part des 5 Étoiles et je n’ai pas peur d’une crise de gouvernement » : « Di Maio et Di Battista ont décidé de mettre un point final à la TAV. Le message est surtout celui-là : le M5S serait prêt à voter pour l’autorisation de l’enquête contre Salvini [pour l’affaire du navire Diciotti, ndt.]. D’après l’entourage de Savini, il n’a pas parlé avec Luigi hier non plus. Le dernier avertissement du chef du M5S a été le suivant ‘’je ne lui suggère pas d’insister sur des thématiques pouvant provoquer des tensions au gouvernement’’. En revanche, Salvini continue à croire que sur la TAV les 5 Étoiles ne « font pas pour de vrai ». La Ligue a déjà une stratégie une fois que l’analyse coûts-bénéfices sera publiée : La Ligue proposera un référendum, même si la réalisation de la liaison ferroviaire n’a plus le soutien de G. Conte. Le raisonnement du ministre de l’Intérieur est le suivant ‘’s’ils veulent arrêter une œuvre que la majorité des Italiens veut, qu’ils le fassent’’. D’ailleurs, avec les prochaines élections aux Abruzzes de dimanche (et celles du 24 en Sardaigne), Salvini rêve de pouvoir offrir à Di Maio un avant-goût de ce qui se passera aux élections européennes ».

ARTICLE, Corriere della Sera, G. A. Falci : « Duel avec la Ligue, sur le terrain aussi Fico : ‘’ A la place de Salvini, moi, je demanderais d’être jugé ‘’ » : « C’est un affrontement rapproché celui entre Matteo Salvini et Luigi Di Maio et ils sont en train de se battre comme s’ils n’étaient pas alliés de gouvernement. Ce duel entre la Ligue et le M5S a lieu sur la LGV Lyon-Turin mais aussi sur la possibilité d’un procès pour Salvini pour l’affaire Diciotti. Le ministre de l'Intérieur a exhorté le Sénat à rejeter une demande d'ouverture d'un procès contre lui en raison de son refus de laisser des migrants débarquer d'un navire. Cet appel risque d'accentuer des tensions déjà palpables entre les deux alliés. Sur cette question, le président de la Chambre Roberto Fico a fait connaître ses positions et a déclaré qu’à la place de Salvini il demanderait aux parlementaires de donner l’autorisation de procéder « sans si et sans mais »

RETROSCENA (coulisses), Il Messaggero, M. Di Branco « La Ligue veut traiter avec Paris : « On va faire des économies, mais pas d’arrêt » : « En fin de compte, la direction de la Ligue assure que la LGV sera faite. « Nous avons des éléments qui indiquent la nécessité d'achever le corridor européen et le contrat ne précise pas que la LGV ne sera pas réalisée, mais que les travaux doivent être discutés à nouveau et que des changements importants peuvent être apportés à ces travaux qui pourraient réduire le coût de la construction. Le principal moyen est de s'asseoir à table avec la France et l'Europe et de trouver ensemble une médiation commune ». »

ARTICLE, IL Messaggero, D. Pirone « Tous les sondages concordent : au moins 6 Italiens sur 10 veulent le tunnel » : « 54% des Italiens sont favorables à la LGV entre Turin et Lyon, selon SWG. 59% sont pro-Tav, selon Ipsos-Corsera. 60% des Italiens ont répondu « oui » à la question : « Êtes-vous favorables aux grands travaux ? » selon l’Institut Tecné ».

ARTICLE La Stampa F. Capurso et A. Mondo « L’effet TAV au Piémont : La Ligue est tentée de se présenter seule » : « En attente d’établir le destin de la liaison Lyon-Turin, les seuls trains allant l’un contre l’autre sont ceux des deux vice-présidents du Conseil Di Maio (M5S) et Salvini (Ligue). Les deux leaders se retrouvent aux Abruzzes pour faire campagne et séduire les rues. Les deux protagonistes sont conscients du fait que la liaison ferroviaire, avec une mèche de plus en plus courte, risque de faire sauter le gouvernement. Il faut négocier au moins jusqu’aux élections européennes. Ce n’est pas un hasard si Salvini dit ‘’moi je ne me dispute avec personne’’. Puis il ajoute ‘’si quelqu’un a creusé un tunnel 25 kilomètres, il est plus utile de le terminer ou de le laisser comme ça ? Il ne faut pas être titulaire d’une licence pour le comprendre’’. Depuis la Capitale, il semblerait que l’analyse coûts-bénéfices sera adressée à Paris dans la semaine. Toujours dans la semaine, Conte tentera sa dernière tentative de médiation. Des indiscrétions parlent de fortes pressions pour que le ministre des Infrastructures D. Toninelli (M5S) ne perde pas de temps. Le match sur la TAV dépend aussi des élections régionales au Piémont. La Ligue serait tentée de ne pas se présenter avec Forza Italia et de miser sur une personnalité de la société civile ».

ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Le tourbillon Di Battista dicte la ligne mais l’effet sur les sondages tarde à arriver » : « Des nationalisations à la politique étrangère, l’ancien député Alessandro Di Battista déploie ses attaques. Il est vrai aussi qu’il s’agit d’une responsabilité titanesque. L’attente était messianique et Di Battista (Dibba) est devenu l’ange rédempteur du M5S. Ses incursions sont rudes, à l’instar d’un corsaire. La cible est presque toujours Salvini. Il frappe et il se cache derrière un de ses collègues qui explique ‘’ce ne sont que des idées personnelles’’. Quand on dit que Di Battista sera prochainement le nouveau leader du Mouvement, prêt à mettre Di Maio dans sa poche et de reporter le parti à ses origines, les 5 Étoiles ont un petit sourire au coin de la bouche. Toutefois, certains reconnaissent ‘’Dibba ne sera jamais comme Di Maio pour une simple raison : il ne se lève pas tôt’’ ».

ENTRETIEN de Frans Timmermans, vice-président [travailliste] de la Commission Européenne « Les socialistes ne peuvent pas dialoguer avec les 5 Etoiles, désormais contaminés par la droite » : « ‘’Je parle de l’expérience que j’ai eu avec les 5 Etoiles au niveau européen : il n’y a aucune unité chez eux. Je discute avec certains et je ne vois pas de différences avec nous. Puis je parle avec d’autres et il est impossible de s’entendre. Du coup, je ne peux pas discuter avec eux car je ne sais pas qui ils sont. Leur expérience avec l’extrême droite risque de les contaminer à jamais. Regardez l’expérience du Brexit : pendant 20 ans les hommes politiques ont attaqué l’UE pour ensuite faire un référendum. Maintenant, ils disent que l’Europe est peut-être une bonne chose. C’est la raison pour laquelle il est important de la manière avec laquelle nous parlons d’Europe’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

63 % estiment que le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ne doit pas être jugé pour l'affaire du bateau Diciotti.

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Italie. 63 % estiment que le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ne doit pas être jugé pour l'affaire du bateau Diciotti. Ce score atteint 90 % auprès des électeurs de la Ligue, 84 % auprès des électeurs du centre-droit, 83 % auprès des électeurs du M5S et 12 % auprès des électeurs du Parti Démocrate [centre-gauche].

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/24/mat...)

03/02/2019

Fernand Deliaert du Vlaams Belang est élu président de la Commission communale à Evergem.

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Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Evergem. La figure de proue locale du Vlaams Belang Fernand Deliaert a été élue président de la Commission communale chargée mensuellement de préparer la réunion du Conseil communal [municipal].

Ce poste est attribué dans cette commune [municipalité], traditionnellement, à un membre de l’opposition. Un parti d’opposition a retiré son candidat et un autre n’en a pas proposé, par conséquent Fernand Deliaert du Vlaams Belang a été élu à ce poste par les élus de la majorité.

Le bourgmestre [maire] N-VA d’Evergem estime que le cordon sanitaire autour du Vlaams Belang n’est pas rompu et que des commissions ont déjà été dirigée au sein du Parlement flamand par le Vlaams Belang.

[Le cordon sanitaire est un accord entre partis qui veut que ceux-ci refusent de gouverner avec le Vlaams Belang. La N-VA ne souscrit pas à ce cordon sanitaire, mais ne l’a cependant brisé nulle part.]

La N-VA met la main sur de plus en plus de hautes fonctions au sein de la haute-administration.

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Belgique. Flandre. La N-VA, qui prend part au gouvernement flamand, met la main sur de plus en plus de hautes fonctions au sein de la haute-administration en y plaçant des gens de sa tendance politique, alors qu’autrefois ces fonctions étaient occupées par des membres des trois partis du système (sociaux-chrétiens, socialistes, libéraux).

L'AfD donnée à 15 %.

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Allemagne. L’AfD est donnée à 15 % au sein d’un sondage Emnid.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/emnid.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : liébraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

02/02/2019

Thierry Baudet opposé au retour des djihadistes.

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Pays-Bas. Thierry Baudet du Forum voor Democratie s’oppose au fait que le gouvernement tente de récupérer les personnes qui sont parties rejoindre l’État islamique. Il demande que la nationalité néerlandaise leur soit retirée afin que ces combattants islamistes ne remettent jamais un pied aux Pays-Bas.

Le Jobbik attaqué financièrement.

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Hongrie. Le premier parti d’opposition, le Jobbik, est poussé au bord de la faillite par une deuxième amende monstre liée aux dépenses électorales. Il lui est reproché un financement non-identifié et illégal de campagne électorale.

Frères d'Italie ouvre un siège à Milan.

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Italie. Frères d’Italie a inauguré ce 31 janvier 2019 un siège à Milan et affirme ainsi sa présence dans la partie la plus au nord du pays, alors que cette zone est plutôt celle des autres partis du centre-droit : Forza Italia et la Ligue.

La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni déclare : « Nous voulons être un mouvement qui considère les revendications de la classe productive, qui donne une réponse de centre-droit aux nombreux électeurs déçus qui cherchent un nouveau point de référence face à la politique du gouvernement qui contraint des entrepreneurs à fermer leurs portes à cause des difficultés créées par la facturation électronique, qui augmente les impôts, bloque les investissements publics, gaspille les ressources pour mettre en place un revenu de citoyenneté qui n'aide pas ceux qui veulent travailler et qui déprime l'économie. »

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Daniela Santanché et Giorgia Meloni

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Ignazio La Russa

01/02/2019

Matteo Salvini visite le chantier de la ligne Lyon-Turin.

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Italie. Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a visité ce 1 décembre 2019 le chantier de la ligne de Train à Grande Vitesse Lyon-Turin, près de Turin.

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"Récession, le gouvernement en alerte."

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Italie. Revue de presse.

Italie/prévisions de croissance de l’Istat. Unes : « L’Italie est maintenant en récession » - ‘’Le PIB baisse de 0,2%, les industriels lancent l’alarme’’ (Corriere della Sera), « Récession, l’UE accuse. Les risques allant des banques aux consommations » (La Repubblica), « Le gouvernement craint des corrections budgétaires » - ‘’Sommet au Palais Chigi : les réformes vont de l’avant’’ (La Stampa), « Récession, les entreprises veulent un sursaut » (Sole 24 Ore), « Récession, le gouvernement en alerte » - ‘’Di Maio accuse le PD. Le Patronat demande un sursaut » (Il Messaggero), « Deux décrets contre la récession » - ‘’Le gouvernement lance un plan pour les chantiers’’ (Il Mattino), « Voici le ‘’sboom’’ » - ‘’Di Maio accuse les gouvernements précédents mais les investissements ne sont pas là’’ (Avvenire), « Italie en récession, Di Maio ment » (Il Giornale), « Récession, à qui la responsabilité ? » (Fatto Quotidiano).

ARTICLE Corriere della Sera L. Salvia « Tria [Indépendant, ministre de l’Économie et des Finances] : il faut relancer immédiatement les investissements » : « L’autre jour, Tria avait expliqué au Secrétaire du Trésor américain, S. Mnuchin, que la loi de finances prévoyait 15 milliards d’investissements sur trois ans. Aujourd’hui, il le répétera aux dirigeants de JPMorgan et aux autres investisseurs, tout en soulignant un autre chiffre : les 100 milliards déjà alloués mais bloqués par les engrenages de la bureaucratie. Il annoncera la création d’une régie technique avec la contribution d’ingénieurs et d’autres experts, afin d’ouvrir les chantiers ».

ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio « La Commission Européenne accuse Rome : le gouvernement est responsable de la récession » : « Le vice-président de la Commission Européenne, Dombrovskis, commente : ‘’Comme nous le craignions, l’impact de l’incertitude des politiques économiques sur la confiance des entreprises et sur les conditions financières est en train de devenir visible’’. Pour lui, l’Italie ralentit plus que les autres pays de la zone euro. Voici donc comment nous voit Bruxelles : l’Italie demeure la lanterne rouge en Europe ».

ENTRETIEN, V. Boccia, président de la Confindustria, Messaggero, « Il faut réagir tout de suite pour éviter que la crise ne brûle toute l’année, les 450 mille emplois sont en jeu » : « Il faut une croissance sans faire augmenter la dette. Il faut diviser les rôles entre parti et gouvernement. A quoi cela sert-il d’attaquer la France et Macron pour des exigences de parti ? La France absorbe 10% de notre export, c’est notre second marché au monde, ce n’est pas le moment de créer des sentiments négatifs vis-à-vis de nous ».

EDITORIAL, La Stampa, C. Cottarelli « L’Italie a une autre option » : « Au quatrième trimestre de 2018, le PIB a baissé de 0,2%. L’Istat a confirmé la croissance négative du trimestre précédent. Deux trimestres négatifs consécutifs : c’est une récession « technique ». L'objectif de croissance du PIB du gouvernement pour 2019 n'est pas en péril, il est impossible à atteindre. Cette entrée en récession est due au ralentissement du PIB dans le reste de la zone euro, mais le reste de l'Europe continue de croître. Et, le ralentissement de la croissance en 2019 affaiblit nos finances publiques ».

RESTROSCENA (coulisses), La Stampa, A. Barbera « Le semestre européen blanc donne de l’oxygène à l’exécutif » - « Le vote de fin mai suspend les décisions de la Commission. Pendant ce temps, Di Maio relève la barre des remboursements pour les actionnaires des banques : « Le mot d'ordre du gouvernement est « transitoire ». La récession va passer, dit Giuseppe Conte. C’est une question de mois : « Au second semestre 2019 » ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera F. Fubini « Les raisons de ceux qui ont perdu le match du budget » : « On comprend mieux maintenant les raisons de ceux qui ont perdu, ceux qui voulaient pour l’Italie un déficit plus bas, ceux qui hésitaient de miser sur un déficit entre 2,4-2% pour cette année. Mais désormais il est trop tard. Sauf miracle, il faudra une coupe de 20 milliards pour le budget de 2020. Et puisque le gouvernement a dit ne pas vouloir déclencher les clauses pour augmenter la TVA, l’Italie se trouvera avec une augmentation du déficit à 3%. Il n’est jamais trop tard pour y penser ».

Crise Venezuela Unes – « L’Europe s’exprime en faveur de Guaido, abstention de Ligue et M5S » - ‘’Le gouvernement divisé’’ (Corriere della Sera), « Divisions au sein du gouvernement sur le Venezuela » (Il Messaggero), « L’UE avec Guaido, le M5S freine l’Italie » (Avvenire).

ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio et C. Vecchio « Le Parlement Européen reconnait Guaido mais à Rome, c’est le bras-de-fer entre les 5 Etoiles et la Ligue » : « Les deux partis s’abstiennent malgré leurs positions différentes : les 5 Etoiles pour Maduro, la Ligue pour Guaido. Les divergences au sein de la majorité restent ainsi inchangées. Même les deux secrétaires aux affaires Etrangères se heurtent. Manlio Di Stefano (M5S) a dit hier soir ‘’l’Italie ne reconnaît pas J. Guaido car nous sommes totalement contre le principe qu’un pays ou avec des pays tiers puissent déterminer les politiques internes d’un autre pays’’. Son collègue de la Ligue Guglielmo Picchi, en revanche, a indiqué par le biais d’un tweet ‘’La Ligue considère la présidence Maduro terminée. Qu’il convoque des élections’’. Sans élections immédiates, la France fait savoir qu’elle reconnaitra Guaido ».

ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo « Salvini est contre tous. Di Maio anti-Macron. Conte rit avec Merkel » - « Un autre ‘’off’’. Sur le navire Diciotti : on ne peut pas parler d’immunité » : « C’est comme un flashback : le geste de complicité avec l’un des deux premiers ministres qui pose sa main sur le bras de son interlocuteur. Impossible de ne pas penser à Angela Merkel et Nicolas Sarkozy qui se moquaient de Silvio Berlusconi à l’automne 2011. Mais cette fois, il y a une différence fondamentale : l'un des deux protagonistes est toujours Merkel, comme il y a 8 ans, mais l'autre n'est plus le président français. Cette fois, la Chancelière est rejointe par Giuseppe Conte, Président du Conseil italien. Conte parle des deux vice-premiers ministres presque comme s'ils étaient deux écoliers indisciplinés : « Angela, ne t'inquiète pas... Je suis très déterminé. Si je dis : « On va arrêter ça maintenant ! » Ils ne se battent pas ». Il se présente comme le véritable garant de la ligne de gouvernement, au-delà des humeurs bizarres des deux chefs de parti. Conte explique que le M5S souffre en particulier du rôle de protagoniste de Salvini sur l'immigration. La Chancelière demande des éclaircissements sur la ligne M5S et c'est ici que nous arrivons au rire avec Conte. « Il y a une campagne électorale et maintenant beaucoup dans le parti disent : « Notre ami est l'Allemagne, nous devons donc faire campagne contre la France ! ». C’est la ligne suivie par le M5S, tant pendant les négociations avec l'UE pour la manœuvre que pendant ce début d'année : attaques contre la France et silence sur Berlin. Merkel commente : « C'est une approche très simpliste..... Salvini est contre la France et l'Allemagne ? Et Di Maio est contre la France ? ». Conte insiste : « Salvini est contre tous ». »

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini-Di Maio, la compétition entre revenu citoyen et débarquements » : « Le vice-président du Conseil L. Di Maio a dit hier ‘’l’immigration n’est pas la priorité. Il y a des millions de personnes qui attendent le revenu de citoyenneté et la retraite anticipée’’. Il s’agit d’une tentative de changer l’agenda du gouvernement après avoir subi pendant des mois celui du ministre de l’Intérieur. Ce dernier a été très habile pour susciter l’attention en créant, au cas par cas, une affaire : les évacuations, les interdictions de débarquement, en marginalisant les 5 Etoiles. Ces derniers n’ont pas été aussi habiles à créer des campagnes de communication aussi puissantes du point de vue populaire. Du coup, Di Maio jouera la seule carte pouvant sensibiliser l’électorat à l’instar de l’immigration : le revenu de citoyenneté ».

Ligne Lyon-Turin (Tav). ARTICLE, La Stampa, N. Zancan « Le chantier blindé attend Salvini, « 150 ouvriers en moins, maintenant le oui à la LGV » - « Aujourd'hui la visite du vice-premier ministre dans le tunnel du Val de Suse. Il rencontrera des ouvriers, des policiers et des militaires. Les partisans du Non l'attendent aussi. Le maire de Vénaux : « ceux qui ont voté pour le M5S ont donné un mandat précis au gouvernement » ».

ARTICLE, Il Messaggero M. Ajello « Tav, la pression de la Ligue et les 5 Etoiles négocient » : « C’est le ministre 5 Etoiles des infrastructures, D. Toninelli, qui le dit ‘’si nous disons oui à la Tav, ce sera dans l’intérêt des Italiens’’. Quelque chose pourrait ainsi bouger. Le raisonnement de la Ligue, celle d’une ‘’mini-Tav’’ à coût réduit, commence à faire sa place au sein du M5S. Artom, un proche de Casaleggio, se pose en médiateur avec les 5 Etoiles ».

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, leader du parti Fratelli d’Italia (droite) « Le centre droit national n’existe plus, il faut une réalité souverainiste » (Corriere della Sera): « Nous irons aux élections européennes avec un système proportionnel, du coup il y aura une grande compétition entre partis. Le centre droit ? Au niveau local il marche bien et je suis sûre que pour les élections aux Abruzzes, notre candidat Marsilio saura convaincre. Au niveau national, il n’y a pas de marges pour revoir la coalition telle que nous l’avons connue jusqu’à maintenant. Je travaille pour un grand mouvement souverainiste et conservateur. Nous souhaitons devenir le deuxième mouvement pouvant s’allier à la Ligue qui, bien que forte, n’est pas en mesure de gouverner seule ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

31/01/2019

Le gouvernement norvégien s'élargit et devient majoritaire au Parlement.

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Norvège. Le gouvernement norvégien s‘élargit et comprend désormais quatre partis. En effet, ce 22 janvier 2019, le Premier ministre conservateur Madame Erna Solberg a fait entrer dans son gouvernement le Parti démocrate-chrétien.

Le gouvernement norvégien est, en conséquence, désormais constitué des conservateurs, des libéraux, des patriotes du Parti du Progrès et des démocrates-chrétiens. Chacun des quatre partis est dirigé par une femme. Le gouvernement dispose désormais d’une majorité au Parlement, alors qu’auparavant il était minoritaire, soutenu de l’extérieur d’abord par les libéraux et les démocrates-chrétiens, puis - après l’entrée au sein du gouvernement des libéraux – par les démocrates-chrétiens.

 

Les partis du gouvernement ont :

Conservateurs : 45 députés

Patriotes : 27 députés

Libéraux : 8 députés

Démocrates-chrétiens : 8 députés

Soit 88 sur 169.

 

Les ministres du Parti du Progrès sont :

Siv Jensen : Finances

Jon Georg Dale : Transports

Åse Michaelsen : Séniors et Santé

Tor Mikkel Wara : Justice et immigration

Harald Tom Nesvik : Pêche

Kjell-Børge Freiberg : Pétrole et énergie

Ingvil Smines Tybring-Gjedde : Mesures de protection sociale

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Ingvil Smines Tybring-Gjedde du Parti du Progrès

Volya et ses alliés espèrent avoir des élus à l’issue des élections européennes de 2019.

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Bulgarie. Volya et ses alliés espèrent avoir des élus à l’issue des élections européennes de 2019 :

https://www.euractiv.fr/section/elections/news/bulgarian-...

Le Parti du Peuple danois obtient (fictivement) de piètres résultats chez les jeunes de 14 à 17 ans.

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Danemark. Les élections scolaires (fictives) ont eu lieu ce jeudi 31 août 2019 auprès de 80.000 jeunes âgés de 14 à 17 ans.  Les partis de droite obtiennent 51,2 % et les partis de gauche 48,8 %. Le Parti du Peuple danois [classé parmi les partis de droite] reçoit 8,4 % des voix.

[Dans les sondages auprès des électeurs adultes, le Parti du Peuple danois est donné en ce début 2019 à entre 16,6 et 18,2 %. L’ensemble des partis de droite est donné à entre 46,1 % et 49,2 %.]

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L'AfD donnée à 14 %.

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Allemagne. Un sondage YouGov pour des élections législatives donne l'AfD à 14 %.

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CDU :  démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"L’Italie en récession, des coupes inévitables."

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Italie. Revue de presse.

Unes : « Conte alerte sur la récession : économie en recul » - ‘’Les entreprises demandent la réouverture des chantiers’’ (Corriere della Sera), « Conte anticipe la récession : ‘’encore une contraction du PIB’’ » (La Repubblica), « Conte voit la récession, colère des industriels » (La Stampa), « Conte : le PIB en recul » (Sole 24 Ore), « L’Italie en récession, des coupes inévitables » - ‘’Le déficit augmentera de 4 mlds. Tria écarte l’hypothèse de correction budgétaire’’ (Il Messaggero), « L’Italie s’arrête, le Sud paie le prix fort » (Il Mattino),« C’est nous qui coulons » - ‘’Conte avoue la récession’’ (Il Giornale).

ARTICLE Corriere della Sera « Conte : ‘’Coup de frein pour le PIB, puis le sursaut’’ » : « Une journée toute milanaise pour G. Conte, hier. D’abord la Bourse de Milan, Piazza Affari, puis une visite chez le Président de la Chambre de commerce, ensuite la rencontre avec le numéro 1 de la banque Intesa Sanpaolo, Carlo Messina. Face aux industriels du Nord, Conte admet ‘’une contraction du PIB probablement au 4e trimestre’’ mais, selon lui, il ne faut pas dramatiser. Au contraire, il est nécessaire de construire un climat de collaboration et de confiance entre le gouvernement et les entreprises, qui jusque-là n’a pas tout à fait commencé. Pendant que le Président du Conseil parlait, le bureau parlementaire pour le budget soulignait ‘’des risques et des incertitudes pour les objectifs de finances publiques au vu du cadre macroéconomique’’ et le fait que pour 2020-2021 ‘’atteindre le rapport déficit/PIB sera entièrement confié aux clauses de sauvegarde sur la TVA et les taxes’’ ou bien que ‘’les dépenses sur la Santé publique feront l’objet de réductions importantes’’. Ce qui veut dire qu’il n’y aura pas d’issue sans douleur : augmentation de la TVA ou coupes dans la dépense sanitaire ».

ARTICLE, La Stampa, F. Poletti « Les industriels déçus par le gouvernement : « Les entrepreneurs lombards rencontrent le Premier ministre pour la première fois après 243 jours : « Nous avons besoin d'un projet à long terme. La sécurité doit débloquer les chantiers » » : « Ce que nous vous demandons, c'est de mener le gouvernement non pas sur la voie facile des dividendes électoraux, mais sur celle d'un projet à moyen et long terme. Après ce premier face à face suite à 8 mois d’attente, Giuseppe Conte « ne nous a pas complètement convaincus. Il nous a seulement répété la qualité de la manœuvre économique ». Il ne nous a pas répondu sur la ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin, ni comment relancer les travaux publics ».

COMMENTAIRE La Repubblica M. Ruffolo « Le match avec Bruxelles se jouera en 2020 » : « Deux questions sont désormais inévitables : quel sera l’impact sur les comptes publics ? Le gouvernement sera-t-il contraint à faire une loi de finances rectificative ? L’objectif fixé pour 2019 d’un PIB à 1% ne sera pas atteint. Un 0,6% serait vraisemblable selon des études de recherche. Et encore. Les vrais pépins arriveront avec les engagements qu’il faudra prendre en 2020 et 2021. Dès le mois d’avril, le gouvernement devra dire s’il envisage ou pas d’éviter l’augmentation colossale de la TVA pour couvrir des dépenses déjà prévues. Si la hausse a lieu, le gouvernement se décrédibilisera lui-même. S’il l’évite, le déficit augmentera de 1,2% et de 1,5% ensuite, soit de 3% en deux ans. Et alors, il sera difficile d’éviter de fortes coupes dans la Santé publique ».

ANALYSE La Repubblica F. Manacorda « Les médecins sans remèdes » : « L’Italie n’est pas la seule en Europe à souffrir. Ce qui est frappant, toutefois, c’est l’écart entre les prévisions (ou plutôt les souhaits) du gouvernement italien et l’opinion du reste du monde. Le 1% de croissance sur lequel se base toute la structure du budget représente une cartouche, qui ne pourra pas être utilisée tout le temps, malgré les proclamations d’un Di Maio évoquant il y a juste trois semaine une Italie sur le seuil d’un boom économique. La propagande ne sert pas beaucoup et les conséquences retomberons sur nous tous ».

ARTICLE, Il Mattino, N. Santonastaso « Automobile et mode, le Sud paie le prix fort » : « La récession frapperait-elle le plus le Sud ? Concernant le secteur automobile, il s'agit du secteur dans lequel la crise déjà inquiétante des ventes risque d'être fortement exacerbée par la réduction du PIB, intensifiant un scénario négatif qui s'est manifesté dans le Sud par une baisse des exportations au cours des derniers mois. Pour les produits agroalimentaires, l'effet récessif semble beaucoup plus modeste, tant en terme de demande intérieure qu'en terme de production. La forte exportation enregistrée dans le Sud par les chaînes d'approvisionnement les plus brillantes du Made in Italy suggère une situation au moins stable dans les mois à venir. « L'essentiel du revenu de citoyenneté est concentré dans le Sud. Et le fait que ce Made in Italy soit consolidé à l'étranger est certainement un gage d'un scénario incertain qui, de toute façon, affectera les économies de l'ensemble de l'Europe » selon Giuseppe Di Taranto, économiste de la Luiss. Concernant les produits semi-finis, on en parle peu, mais il s’agit de l'un des secteurs où l'on peut appréhender l'état de santé d'une économie. Dans ce secteur, qui va de l'aluminium à l'emballage alimentaire, dans lequel opèrent des centaines de petites entreprises, la récession risque d'être plus marquée. Pour le secteur du luxe, là aussi, le risque est moindre pour le Nord, qui détient la plus grande part de la richesse et des entreprises engagées dans des secteurs à forte valeur ajoutée tels que la bijouterie, la mode et le design ».

Italie/migrants Enquête sur M. Salvini Unes « Le navire, à Catane, risque d’être placé sous séquestre » (Corriere della Sera), « Le débarquement-piège » - ‘’Le Sea Watch ‘’détourné’’, le parquet de Catane prêt à séquestrer le navire’’ (Avvenire), « Le M5S orienté à ne pas autoriser l’enquête sur Salvini »  - ‘’Mais la base se déchire’’ (Il Messaggero), « Procès Diciotti, Salvini a peur, le M5S vacille » (Il Fatto Quotidiano).

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’analyse coûts-bénéfices qui freine le ‘’oui’’ à l’autorisation pour l’enquête sur Salvini » : « Le contrat de gouvernement vient-il avant ou après celui avec les électeurs du Mouvement 5 Etoiles ? L’affaire Diciotti et l’enquête sur Salvini propose un dilemme à Di Maio. Si Salvini a pris quels risques, le coût politique retombe entièrement sur le groupe 5 Etoiles où les fibrillations et les divisions s’amplifient. Le grand examen de Di Maio sera de garder unis les siens en faisant une autre analyse coûts-bénéfices, non pas celle sur la ligne Lyon-Turin mais sur une politique où faire confluer les thématiques telles que l’immigration et les raisons identitaires ».

ARTICLE Fatto quotidiano L. De Carolis « Affaire Diciotti, Di Maio maintenant vacille : Conte veut le ‘’non’’, le mur des groupes » : « Di Maio est tenté de rejeter la demande de procès contre Salvini pour séquestre de migrants, comme suggéré par le président du Conseil mais au sein du M5S souffle le vent de la révolte : ‘’Ainsi on risque la mort’’ ».

COULISSES Messaggero S. Canettieri « Di Maio et les craintes sur le groupe : ‘’dans l’hémicycle nous jouons le tout pour le tout’’ » : « Le M5S ne peut pas se permettre de se déchirer. Le ministre Fraccaro confie au Messaggero ce que tous constatent : ‘’Si j’ai peur pour le M5S ? Non, mais c’est un passage délicat’’. L’ordre des 5 étoiles en général est celui de ‘’faire mijoter Matteo Salvini à petit feu’’ : c’est-à-dire de ne pas le rassurer et de ne pas sortir publiquement une position pro-Salvini. Parce que c’est une épreuve de maturité pour le jeune Di Maio : sauver le mouvement et garder le groupe uni, un défi ‘’le plus important’’, l’a-t-on entendu dire, ‘’depuis que je suis à la tête du M5S’’ ».

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia et ancien président du Conseil » (La Repubblica: « Les 5 Etoiles sont inadéquats. Nous sommes prêts à entrer dans le gouvernement avec la Ligue et les transfuges du Mouvement » : « Salvini a raison d’arrêter un trafic honteux d’êtres humains. J’éviterais toutefois de créer des cas humanitaires avec des souffrances inutiles. Notre gouvernement obtiendrait les mêmes résultats sans des gestes aussi controversés. L’autorisation pour l’enquête sur Salvini ? Je ne crois pas que Matteo pourrait rester au gouvernement avec qui ne soutient pas son action. Plusieurs affirment qu’au Parlement, si ce gouvernement devait tomber, il y aurait une majorité différente, en mesure de soutenir un gouvernement de centre droit sans passer par de nouvelles élections. Nous verrons bien. Forza Italia est un parti du centre ».

ENTRETIEN de Doriana Sarli, députée du M5S « Je ne trahirai pas mes principes uniquement parce que nous gouvernons avec la Ligue » (La Repubblica):« Le M5S a toujours été du côté de la magistrature et je crois que même en cette occasion, il le sera. Personnellement, je ne crois pas que le Mouvement donnera d’instruction pour ne pas voter l’autorisation d'enquêter sur Salvini. Une responsabilité partagée ? Je suis vétérinaire : si je me trompe de médicament, c’est moi qui paie, pas la structure sanitaire où je travaille. Il n’est pas possible de laisser seules des personnes sur un navire. Nous ne pouvons pas non plus séparer les familles’’ ».

Ligne Lyon-Turin (Tav). ARTICLE, La Repubblica D. Longhin « Toninelli empêche Ponti de d’expliquer au Parlement les coûts et les bénéfices » : « L’analyse sur les coûts et les bénéfices sur la ‘’TAV’’ demeure un document ‘’secret’’. Non seulement il ne peut être lu, mais il n’est pas possible d’en parler non plus. Le ministre des Infrastructure Toninelli (M5S) a interdit à M. Ponti, chargé de réaliser l’analyse, d’intervenir en commission des transports à la Chambre pour expliquer le document. Ponti fait pression pour de la ‘’transparence’’ mais obéit. Or, avant de rendre publics les chiffres ‘’il nous faut nous confronter avec nos interlocuteurs internationaux directement intéressés’’, explique Toninelli, qui se cache derrière la confrontation avec la France et Bruxelles. Un moyen pour allonger le temps ‘’il est nécessaire d’attendre ce passage, qui pourrait avoir lieu d’ici la mi-février, ainsi que la réponse de nos interlocuteurs internationaux, avant de donner suite à la requête de la Commission’’. Peu importe, donc, si c’est le Parlement qui le demande. Demain, double rendez-vous au chantier de la TAV : le ministre Salvini se rendra à Chiomonte, dans la Vallée de Suse, la ministre française E Borne à Saint-Martin-La-Porte, de l’autre côté des Alpes ».

Visite en Russie de la Présidente du Sénat M.E. Alberti Casellati. ARTICLE, Corriere della Sera, G-A. Falci « Visite en Russie pour Casellati, première italienne à la chambre haute » : « Une visite de trois jours à Moscou qui marque une première historique, celui de la Présidente du Sénat, Maria Elisabetta Alberti Casellati (Forza Italia), première représentante institutionnelle italienne à prendre la parole en séance plénière au Conseil de la Fédération de Russie et devant la Chambre haute russe. Elle a souligné qu'en Italie, les forces politiques étaient largement favorables « à la nécessité d'une relation plus constructive entre l'Union européenne et l’OTAN, d'une part, et la Fédération de Russie, d'autre part, et au rétablissement des conditions pour surmonter un système de sanctions des deux côtés. Cela nécessite un dialogue et une action constructive de part et d'autre pour réactiver l'esprit de l'accord entre l'OTAN et la Russie conclu en 2002. Nous ne pouvons nier que le contexte international a connu ces dernières années des différences importantes qui ont également affecté nos relations avec la Russie ». L'occasion pourrait être le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin : « Nous devons retrouver ce sentiment de confiance et cette attente optimiste pour un avenir de conciliation et de paix qui ont caractérisé le débat de cette année ».

Elections européennes. COMMENTAIRE La Repubblica D. Bellasio « Le ‘’non’’ de Orban à la pelleteuse de Salvini » : « Depuis la Hongrie, on avait déjà assisté à une déception sur le partage des migrants, sur le front d’une solidarité avec l’Italie populiste. Mais un refus pour un pacte politique, c’est trop ! Pourtant c’est ce qu’a dû encaisser Salvini. Le projet souverainiste de Salvini de modifier l’Europe en s’alliant avec le Hongrois Orban tombe à l’eau. Quant à l’Autriche, le jeune Kurz est en train de s’institutionnaliser. Mieux vaut aussi oublier l’Allemand Seehofer, qui a presque perdu la Bavière, ‘’assiégée’’ par les Verts européens. Orban a compris à quel point on était bien auprès des populaires, si ça se trouve on peut aussi échapper aux sanctions ! Aussi, le ‘’légiste’’ reste-t-il seul. Mais ce n’est pas par de sa faute. C’est une loi de la politique : si tu veux faire tout seul, à la fin tu te retrouves seul. Et il y aura toujours quelqu’un de plus souverainiste ou de plus rusé que toi ».

Venezuela. ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco « Moavero : L’Italie veut des élections présidentielles » (La Repubblica) : « Auditionné au Sénat, le chef de la diplomatie a expliqué la position du gouvernement face à la crise du Venezuela, démentant, sans jamais le citer, le ‘’chavisme’’ d’Alessandro Di Battista (M5S). Il le dit clairement : ‘’L’Italie se reconnaît pleinement dans les déclarations de l’UE de samedi dernier’’. Il n’approuve pas l’ultimatum à Maduro de 8 jours que la France, l’Allemagne et l’Espagne ont demandé, et que la Farnesina juge trop pressant mais va toutefois dans la direction européenne, sans préciser le nombre de jours. Moavero répudie en un coup les résistances des 5 Etoiles. Face à Di Maio, Moavero est toujours plus prudent ‘’je ne considère pas opportun de se précipiter à donner des investitures’’. Face à Conte, il est plus déterminé et souhaite ouvertement les ‘’élections présidentielles’’, celles que Maduro a déjà dit ne pas vouloir ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/01/2019

Le nombre de membres de l'AfD croît.

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Allemagne. L’AfD a en ce moment plus de 35.000 membres ou promoteurs.

Frères d'Italie favorable à la ligne à grande vitesse Lyon-Turin.

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Italie. Frères d'Italie est favorable à la construction du Train à Grande Vitesse entre Lyon (France) et Turin (Italie).

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"TGV, pourquoi oui ! Moins 50 % sur le temps de parcours."

Matteo Salvini : "Je ne changerai pas d'avis."

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Italie.

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"Le procès contre Salvini fait vaciller le gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

Italie/migrants Unes : « Diciotti, Conte assume la responsabilité » - ‘’Les 5 Etoiles se plient à nouveau face à Salvini’’ (La Repubblica), « Conte prévient : le gouvernement vacille » - ‘’La base 5 Etoiles divisée, Di Maio convoque les sénateurs’’ (La Stampa), « Procès contre Salvini, les 5 Etoiles dans l’impasse » - ‘’Conte vient au secours du M5S’’ (Il Messaggero), « Le procès contre Salvini fait vaciller le gouvernement » - ‘’Les 5 Etoiles dans le chaos’’ (Il Mattino), « Salvini : ‘’personne ne peut me juger’’ » (Avvenire, Il Fatto Quotidiano).

Enquête sur M. Salvini. ANALYSE La Repubblica M. Giannini « L’intouchable et les hypocrites » : « La vie des migrants en échange de la vie du gouvernement. C’est une bien pauvre comédie à la Pirandello que jouent Conte, Salvini et Di Maio. L’affaire du navire Diciotti, qui a échappé aux mains du président du Conseil et de ses deux adjoints, est décisive pour l’avenir du gouvernement. Salvini est en difficulté, sans doute pour la première fois depuis son accession au pouvoir. Si le ‘’oui’’ au procès du ministre de l’Intérieur passe, le gouvernement meurt, si c’est le ‘’non’’ naît celui de Salvini, qui depuis hier revêt l’habit de l’intouchable ».

ARTICLE, Il Messaggero, S. Can « M5S en panique, de l’auto-dénonciation au vote en ligne : « cette fois, nous risquons de tomber en dessous des 20% » : « Le problème est de garder le groupe uni ». Au Sénat, la direction du M5S fait immédiatement ressortir un chiffre : au moins 12 sont prêts à voter oui au procès de Salvini, même si l'équipe indique le contraire. L'aile de Roberto Fico ne semble pas disposée à accorder des remises. Le plus nerveux est Di Maio : « Salvini a changé de ligne, sans rien me dire pour faire exploser le groupe dans mes mains ».

RETROSCENA (coulisses), Il Messaggero, S. Canettieri « Matteo avertit : pas de plaisanteries. La colère de Di Maio : tu as changé d'avis » - « Entretien téléphonique entre le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre, puis réunion dans la nuit. L'impuissance de la médiation. » : « Ces heures-ci, le fil de la confiance semble avoir été rompu : mieux vaut donc se préparer à n'importe quel scénario, comme le disent ceux qui ont participé à la réunion, même le pire, le plus catastrophique. Un message clair de méfiance à l'égard des politiques d'immigration de la Ligue ».

Migrants/Italie-France. « Migrants, pacte avec 5 pays » - ‘’Conte : La France, l’Allemagne, Malte, le Portugal et la Roumanie disposés à les accueillir’’ (Corriere della Sera).

ARTICLE Messaggero M. Conti « Conte cherche de la solidarité auprès de l’UE mais avec Macron le froid demeure » : « A la fin, la main tendue arrive de la part des cousins français. C’est Macron, tant de fois vilipendé qui, à l’issue du sommet de Nicosie, annonce la disponibilité française à accueillir une partie des 47 migrants qui sont depuis des jours au large des côtes de Syracuse. Malgré les tensions des derniers jours et la froideur avec laquelle les deux présidents ont participé au sommet chypriote, Conte comptait sur la disponibilité d’E. Macron. C’est la confirmation que l’Europe est le cadre à l’intérieur duquel l’Italie est, à la fin, contrainte de se mouvoir pour chercher et trouver de la solidarité. Aucun des leaders souverainistes de l’Est de l’Europe, tant aimés par Di Maio et Salvini, ne s’est montré. Macron et Conte ont échangé uniquement pendant la session plénière même si Conte, à Paris et ailleurs, est perçu de manière différente par rapport à ses deux adjoints. Toutefois, Macron n’hésite pas à ‘’assaisonner’’ la disponibilité française avec le rappel des règles européennes, y compris le traité de Dublin. Le problème, c’est que maintenant au Palais Chigi on attend la prochaine urgence avec l’Europe qui ne trouve pas de solution et l’Italie qui continue à être absente de toutes les négociations en raison des frictions internes à la coalition »

ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « Migrants et Europe, le froid entre Conte et Macron demeure » : « Les deux grands ‘’rivaux’’ ne peuvent pas faire semblant que rien ne se soit passé entre Rome et Paris ces derniers jours et semaines. Les échanges d’accusation ont été lourds et pas seulement sur l’affaire des migrants. Les modalités du coup de force italien qui a laissé des femmes et des enfants en mer pendant des jours sans donner son feu vert préalable pour la distribution des migrants, laisse perplexe le président français. Et pas uniquement lui. Macron a rappelé que le droit maritime devait être respecté, que les débarquements doivent avoir lieu dans les ports les plus proches, dans ce cas-là en Italie et qu’il doit y avoir ‘’un partage du fardeau, chose que la France a toujours fait et qu’elle continue également avec les 47 du Sea Watch’’ ».

ARTICLE La Repubblica A. Ziniti « Sea Watch, accord pour le débarquement » - « Cinq pays européens prêts à accueillir les réfugiés. La Cour de Strasbourg : ‘’assurer les soins médicaux, nourriture et eau’’, mais les délais pourraient être longs et à bord des toilettes chimiques, des couvertures et des habits ont été portés » : « La nouvelle a soulagé ceux qui attendaient un signe après que le recours auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme. Après de longues négociations, cinq pays accueilleraient les migrants : Allemagne, Portugal, Roumanie, Malte et France. La condition est que, naturellement, l’Italie prenne sa part. Le ministre Salvini, dit-on à l’Intérieur, ne serait pas impatient. Même le mécanisme automatique souhaité hier par Conte n’a, en vérité, jamais été souhaité par l’Italie qui craint qu’on lui refile tous les migrants qui n’ont pas droit au statut de réfugiés et dont les autres pays ne veulent pas. Si le travail de la Commission européenne, sollicitée hier dans la nuit par la Farnesina, était positif, comme la réunion de cette nuit au palais Chigi, l’affaire Sea Watch pourrait être résolue dès aujourd’hui ».

ARTICLE Sole 24 Ore R. Sorrentino « Entre Rome et Paris des stratégies opposées » : « L’Italie est tournée vers la Méditerranée. La France vers le Rhin. Il n’y a pas un exemple meilleur que celui des polémiques entre Paris et Rome pour voir à quel point une approche nationaliste sur l’immigration puisse l’illustrer. Les polémiques sont alimentées également par les élections européennes que les majorités italienne et française affronteront avec des mots d’ordre différents : souverainisme et Europe. Les frictions entre les deux pays durent depuis un certain temps. Les blocages à la frontière de Vintimille en 2015 ont fait couler de l’encre bien avant la victoire électorale de la Ligue et du M5S. Selon l’ONU, en 2017 les immigrés représentaient 12,2% de la population française (10% en Italie) dont les deux tiers sont extracommunautaires. Sur la période 2007-2017, la France a reçu 552 000 demandes d’asile contre 542 000 pour l’Italie. Revenant sur l’escalade d’accusations venues d’Italie, une part élevée des migrants arrivés en Italie vient du Nigeria et non des pays d’Afrique francophone contrairement aux accusations du M5S sur le franc CFA. L’obligation de sauvetage en mer est différente des obligations et des droits des Etats d’accepter ou de repousser les migrants et les réfugiés. Or, la rhétorique politique a mélangé les circonstances ». 

EDITORIAL La Repubblica M. Riva « Le piège des faux européens » : « On ne s’improvise pas européen. Il est compréhensible que le pauvre Conte ait senti hier la nécessité de mettre du baume après les polémiques insensées ouvertes par ses deux incontenables vice-présidents du Conseil contre les institutions européennes et deux des plus importants pays de l’Union, France et Allemagne. Il faut un langage un peu plus élaboré ou on joue au plus stupide, comme a répliqué Paris avec un sarcasme déplaisant mais pas tout à fait déplacé. Quel sens cela a-t-il par exemple de dire avoir ‘’pris Allemagne et France les doigts dans la confiture’’ sur la question du siège européen de l’ONU ?  Etant donné le sérieux du problème, on se demande si le Palais Chigi est conscient des obstacles qui empêchent l’Union d’avoir son propre siège. La construction unitaire n’est pas un jeu de table où l’un vaut l’autre. A Ventotene, Altiero Spinelli et Ernesto Rossi n’avaient pas prévu les Quatre de Visegrad, la nouvelle Ligue hanséatique et le duo Le Pen-Salvini, mais ils avaient senti combien la lutte contre les faux européens serait rude et combien l’œuvre d’un fédérateur serait importante » 

ARTICLE, La Stampa I. Lombardo « Sea Watch, bientôt le débarquement. Ouvertures de 5 pays européens » : « Le froid entre le Président français et le leader italien est percevable dès que Macron s’arrête pour répondre à quelques questions de la presse italienne. La décision de la France est un signe de disponibilité et de détente nonobstant la pluie quotidienne d’accusations qui arrivent d’Italie ». 

ARTICLE, Il Messaggero A. Gentili « Après le ‘’retrait unilatéral’’ du M5S, Moavero s’inquiète pour les relations avec les alliés » : « Moavero, qui représente – sur indication du Quirinal – un élément de continuité pour la politique étrangère italienne, n’a aucune intention de donner sa démission. Il est toutefois préoccupé par l’impact que les déclarations unilatérales peuvent avoir sur le système de relations internationales et sur la crédibilité de l’Italie. Moavero, qui sait bien que les deux partis de majorité sont en train de mobiliser leurs électeurs en vue du rendez-vous européen, tente néanmoins (dans le chaos pré-électoral) d’affirmer un principe de bon sens. Aucune friction avec la ministre de la Défense E. Trenta (M5S) : le gouvernement n’a jamais discuté si maintenir ou pas les troupes en Afghanistan ». 

ENTRETIEN d’Elisabetta Trenta (M5S), ministre de la Défense, F. Sarzanini « Trenta : la décision m’appartient, j’en ai informé les responsables. L’Italie a d’autres priorités » (Corriere della Sera) : « ‘’Je ne pense pas que je devais en informer le ministre des Affaires Etrangères, Enzo Moavero Milanesi, car cela relève de mes prérogatives. Après tout, il s'agit d'une planification technique, une activité que les militaires mènent constamment pour être toujours prêts à intervenir. J'en ai informé les responsables, y compris le président du Conseil et le Chef d'état-major de la Défense’’ ». 

ARTICLE Il Messaggero U. Man.« Hypothèse d’une fusion entre Fincantieri et Leonardo » : « L’idée circule depuis quelques jours aux hautes sphères du Palais Chigi. Si cela devait s’avérer, ce serait une véritable bombe dans le panorama des entreprises publiques italiennes. Le gouvernement serait en train d’envisager - mais le conditionnel est nécessaire, s’agissant de sociétés cotées en bourse – la création d’un grand pôle de la défense et de la construction navale : la fusion entre Fincantieri et Leonardo. Un mariage qui créerait un colosse en mesure de rivaliser au niveau global, quelle que soit l’issue avec les Français de STX. L’opération est soutenue notamment par le Mouvement 5 Étoiles. Le Palais Chigi reste silencieux mais avec les nouvelles nominations aux sommets personne n’a le courage d’exclure un coup de théâtre ».

Ligne Lyon-Turin (Tav). ARTICLE, Il Messaggero, A. Gentili « Ligne LGV, M5S contre la Ligue, et Salvini va au chantier » : « Le coup de Salvini exaspère Toninelli. Tôt le matin, le ministre a déclaré : « Matteo verra aussi notre analyse et nous prendrons une décision ensemble conformément au contrat gouvernemental ». Puis, avec un visage dur : « Je demanderai à Salvini des explications sur les comptes qu'il a faits, parce qu'ils ne correspondent pas aux comptes réels.  Bref, j’en ai marre d’entendre dire que c'est nous qui bloquons les chantiers. Ce n'est pas vrai ». Un peu plus tard, une note du ministère de Toninelli définit le dossier de la Ligue comme « une soupe chaude, d'une fiabilité douteuse et pleine d'erreurs grossières ? » La version officielle : « Il y a un traité international, il faut d'abord le partager avec la France et Bruxelles ». La vérité : le M5S vise à retarder le plus possible. Même après les élections européennes, si Paris, comme ils le pensent, offrira son soutien à la Commission européenne pour convaincre de ne pas bloquer les fonds communautaires ».

ENTRETIEN de Massimo Garavaglia (Ligue), vice-ministre de l’Economie « Que le ministre Toninelli fasse sortir cette étude-fantôme sur les coûts et les bénéfices » (La Stampa): « ‘’Nous voulons voir un dossier officiel. Jusque-là il n’y a eu que des anticipations évoquant un avis défavorable sur l’œuvre. Il y aura bien un dossier, derrière ces conclusions, non ? Le fait d’inclure le manque de péages ou de taxes non récupérées me semble une boutade. Par ailleurs, l’Italie est sous infraction européenne pour pollution : je me demande si quelqu’un trouve intelligent de garder 3 millions de camions qui passent par là-bas. On parle de Lyon-Turin, mais il faudrait aussi dire Milan-Turin-Paris. Si on me dit qu’en 4h30 on peut parcourir Milan-Paris, l’attraction du train devient bien intéressante ».

Commune de Rome/M5S-Ligue. ARTICLE, Corriere della Sera, M-E Fiaschetti « CasaPound, Salvini freine Raggi » - « L’évacuation votée par le Parti démocrate et le M5S. Mais le ministre dit : libérons d’abord les bâtiments les plus dangereux : ceux qui sont délabrés et placés sous séquestre » : « La motion du Parti démocrate et du M5S approuvée : la maire de Rome, Virginia Raggi, s’engage à expulser les occupants illégaux du mouvement d’extrême droite ‘’Casapound’’ du bâtiment occupé depuis décembre 2003 ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

29/01/2019

Le Parti du Peuple danois soutient une proposition des sociaux-démocrates.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois soutient la proposition présentée par les sociaux-démocrates d’introduire un âge de la retraite différent selon la profession et le nombre d’années prestées, permettant aux travailleurs qui exercent des fonctions physiquement pénibles et sont actifs depuis particulièrement longtemps de partir plus tôt à la retraite.

Le président du Parti du Peuple danois Kristian Thulesen Dahl estime que, même si après les élections législatives de juin 2019 son parti travaille avec le centre-droit, le Parti du Peuple danois votera cette mesure avec les partis qui le désirent, comme le Parti social-démocrate.

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Kristian Thulesen Dahl et la dirigeante du Parti social-démocrate Mette Frederiksen