22/01/2020
Luigi Di Maio a annoncé sa démission de la tête du M5S.
Italie. Luigi Di Maio a annoncé ce mercredi 22 janvier 2020 sa démission de la tête du M5S.
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Le VB et le PVV ont décidé de former un groupe commun au sein du Parlement du Benelux.
Benelux. Le Vlaams Belang (Flandre-Belgique) et le PVV (Pays-Bas) ont décidé de former un groupe commun au sein du Parlement du Benelux. Il compte 5 membres sur 49.
21:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Di Maio vers le pas de côté."
Italie. Revue de presse.
Les médias italiens titrent sur les rumeurs selon lesquelles L. Di Maio devrait quitter ses fonctions de chef du M5S : « Di Maio vers le pas de côté » - ‘’Le leader devrait démissionner lors de la réunion d’aujourd’hui’’ (Corriere della Sera, Il Fatto Quotidiano), « Di Maio quitte (ou double) » - ‘’Orienté vers la démission, Di Maio se prépare pour le congrès en mars’’ (La Repubblica), « M5S, Di Maio change la donne » - ‘’Une démission avant les élections de dimanche pouvant mettre en difficulté la majorité’’ (La Stampa), « Le pas en arrière de Di Maio » (Il Messaggero), « Di Maio : je quitte la direction du M5S » : ‘’Deux autres députés quittent le Mouvement’’ (Il Mattino), « Di Maio mis de côté » - ‘’Et dimanche tout saute en l’air’’ (Il Giornale).
EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco, « La saison qui s’achève » - « L’axe de Conte et du PD et Grillo qui pousse » : « Si Luigi Di Maio renonçait, non pas à la Farnesina, mais au leadership du M5S, ce serait symptomatique de la fin d’une saison, qui semble naître de la volonté de B. Grillo de faire tenir l’exécutif de Conte. Si Di Maio apparaît comme le bouc émissaire d’un mouvement à la recherche de coupables ayant causé sa crise d’identité, c’est un rôle qu’il a fini par se construire. Il ne semble pas capable de tenir le choc face à un groupe dirigeant qui veut soutenir le gouvernement, sans écarts et sans prise de distance. Au cours de ces derniers mois, Di Maio n’est pas toujours apparu aligné à la majorité ; ni en plein accord avec le président du Conseil, pourtant choisit par le M5S. Le refus de s’allier avec le PD en Emilie-Romagne, surtout, a porté le Mouvement à un désastre annoncé. Certes, ce n’est pas seulement avec son retrait que le M5S pourra récupérer des voix, mais il pourrait annoncer une nouvelle phase. Le PD de Zingaretti est plus intéressé au sort de Conte et de son gouvernement qu’à celui du jeune et velléitaire ministre des Affaires étrangères. A bien y regarder, c’est l’axe PD-Palais Chigi qui a accéléré les fractures au sein du M5S et le redimensionnement de Di Maio. Avec la bénédiction de Grillo ».
ANALYSE, La Repubblica, C. Tito : « Le grand malentendu » : « La probable démission de Luigi Di Maio comme chef politique du M5S ne constitue pas seulement l’échec d’une carrière politique mais elle est la représentation du gigantesque et permanent malentendu qui a accompagné la naissance et la vie de la créature de Grillo. Un corps sans âme, une essence sans nature. N’être ni de gauche, ni de droite est sûrement un slogan efficace quand on ne gouverne pas, quand on peut éveiller sans conséquence la réaction viscérale des citoyens. Quand la simplification peut se transformer en mystification sans aucun coût politique ni électoral. Mais, quand on gouverne, la réalité ne fait aucune concession parce que les lois, les décrets et les décisions ne peuvent pas être neutres, elles forcent à aller sur le terrain et à choisir son camp. Si l’on est avec l’Europe ou contre, si on est pour l’inclusion ou l’exclusion, pour l’économie ou contre : les Cinq Etoiles ne connaissent pas leur nature, toujours tirés par une constante oscillation entre souverainisme et assistanat, entre populisme et moralisme, entre une idée visionnaire de l’avenir et l’attachement aux fonctions. Il est inacceptable d’avoir un niveau si élevé d’ambiguïté. Et Di Maio paie, tout d’abord, l’imperfection innée du Mouvement, il ne s’agit pas seulement de la fin d’un leadership mais plutôt de la crise structurelle d’un projet, avec des résultats électoraux en chute verticale, la difficulté à trouver de nouvelles idées et l’impossibilité de construire une classe dirigeante digne de ce nom. La démission est le dernier effet d’une tare existentielle. Mais cette condition ne pourra que se répercuter sur le gouvernement Conte et cette situation va être une mèche sous le Palais Chigi. La majorité jaune-rouge a beaucoup d’engagements à affronter : si en Libye il faut soutenir Haftar ou Sarraj, s’il faut couper les impôts ou la TVA, s’il faut révoquer les concessions à la société d’autoroutes. La majorité sera-t-elle capable de faire ces choix ? Parce que nous sommes à l’âge des positions nettes et l’océan de l’indistinct génère seulement la vague de la défaite ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Le leader cherche la relance. Mais la guerre pour la succession commence » : « Luigi Di Maio a nié, dissimulé, fait semblant d’avoir une force qu’il n’avait plus, montré une conviction qu’il avait perdue. Mais la vérité est que l’avenir n’est plus entre ses mains et qu’une guerre féroce, au résultat incertain, commence aujourd’hui au sein du Mouvement. Il a perdu la confiance des groupe parlementaires et il a subi, après des élections politiques à 33 %, une série de défaites toujours plus lourdes. Et surtout, le chef politique a perdu la confiance du garant, Beppe Grillo, qui l’a sauvé une dernière fois le 23 novembre. Maintenant, tout va changer et la première étape sera la convocation des Etats généraux à la mi-mars pour établir un nouvel agenda et probablement une nouvelle structure. Le responsable jusqu’au 13 mars sera Vito Crimi, vice-ministre de l’Intérieur. Certainement, Fico, Patuanelli, Bonafede et Fraccaro, la chef de groupe de la Région Latium Roberta Lombardi tenteront d’imposer un leadership collégial ».
ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri : « Di Maio à Grillo ‘’je n’en peux plus’’ » : « Renfermé dans son bunker à la Farnesina, L. Di Maio évoque un ami qui se trouve actuellement en Iran ‘’Je pourrais faire quelque chose avec Dibba’’. Il s’agit d’Alessandro Di Battista, avec lequel il partage une sorte d’allergie au PD. Ils étaient par ailleurs contre l’alliance avec le PD. Mais que feront-ils ? Di Maio passe deux appels. D’abord au Président du Conseil Conte pour le prévenir de ses intentions. Puis l’appel le plus difficile, celui avec Grillo, avec lequel il reconnait ‘’je n’en peux plus, il est impossible d’aller de l’avant de cette manière’’. Le ministre des Affaires Etrangères se défoule avec le garant du M5S. Même le « père » du Mouvement ne sait pas comment Di Maio, son ancien dauphin, agira. Di Maio choisit d’anticiper les jeux et reconnait ‘’je m’en fiche des résultats en Emilie-Romagne, moi j’étais plutôt favorable à ne pas nous présenter. Il se passera ce qui se passera, je n’irai pas faire de commentaire à la télé sur un score de 5%’’. Dans son for intérieur, Di Maio sait que la nouvelle de son adieu pourrait aider considérablement le narratif de Salvini sur le vote utile. Le tout aux dépens de la majorité. ‘’Ce n’est pas mon problème’’ a-t-il déclaré ».
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Fuite ou pas en arrière à la veille du test de l’Emilie-Romagne » - « Le fait que le bruit arrive à quelques jours d’une date considérée comme décisive pour la majorité, est important. C’est en effet le choix du timing qui surprend, laissant comprendre qu’il y a d’autres choses derrière ce choix. Soit un état de confusion totale, soit une décision calculée. Cette décision pourrait alors anticiper une probable défaite en Emilie-Romagne, avec un règlement de comptes sans qu’il soit à la direction du Mouvement. Pour certains, cela lui permettrait d’avoir les mains libres pour débrancher la prise au gouvernement de Conte-bis. Un climat de soupçons qui révèle le double visage du M5S, divisé entre ceux qui vont vers les progressistes et ceux qui sont nostalgiques de la Ligue. A tout cela s’ajoute le chancellement de la Maire de Rome, Virginia Raggi (M5S) qui hier a vu une partie des 5 Etoiles voter contre elle deux motions : une du PD et une de FdI. Somme toute, tout avait commencé dans la Capitale. L’ascension du M5S avait commencé par la victoire de la Mairie de Rome. Il faut comprendre si cette démission favorisera Salvini (Ligue) ou Bonaccini (PD) ».
ARTICLE, Il Fatto Quotidiano, L. De Carolis « Aujourd’hui Di Maio annoncera son pas de côté » - « C’est le jour du pas en arrière, ou plutôt du « mouvement du Cavalier » ou en tout cas, la fin d’une phase politique. Comme prévu par le statut, ce sera le doyen du comité de garantie, Vito Crimi, qui le remplacera. Suivra la transition, même si personne n’explique comment elle se fera. Le mantra de plusieurs ténors du M5S est le suivant ‘’maintenant Di Maio doit abandonner également sa fonction de chef de délégation’’, soit le rôle de représentant du Mouvement à la table avec le gouvernement qu’il devrait laisser au ministre Patuanelli. Ce sera la vraie bataille des Etats généraux du M5S. La phase de Di Maio en tant que leader solitaire est révolue. Mais le ministre n’a aucune intention de quitter le terrain. Or, on ne voit pas un chef politique alternatif. Tout le monde le sait, de Grillo au dernier des parlementaires ».
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Cazzullo, « Entre Salvini et Meloni plus de rivalité que d’alliance » : « Même si le gouvernement est pour le moment de centre gauche, la partie pour l’avenir a commencé, et elle se joue entre deux personnes de la même génération : Salvini et Meloni. S’ils jouent la carte de la solidarité en public, en privé c’est une autre histoire et à chaque fois qu’ils doivent organiser une manifestation commune, un problème surgit. Ils pensent à peu près la même chose sur tout mais prennent souvent des positions différentes. La question n’a pas trait aux chiffres (la ligue est à environ 30% alors que Fratelli d’Italia est à 10) mais plutôt au positionnement politique. Reste l’impression que Salvini préfèrerait gouverner, sinon seul, avec l’aile de droite du M5S. »
ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti : « Prescription, Renzi dit non à la proposition Conte » : « Si Renzi maintient le point, on va vers une rupture qui peut devenir mortelle. Il promet que ce sera le cas, en refusant la proposition de Conte sans échappatoires apparentes. Zingaretti en fait une question de fond : ‘’Il y a une majorité qui doit être protégée, ceux qui votent avec l’opposition l’affaiblissent ‘’. Il se réfère à l’intention d’Italia Viva de voter à nouveau avec Forza Italia pour saborder la réforme Bonafede. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Matteo Salvini à une famille tunisienne : "Êtes-vous des trafiquants de drogue ?"
Italie. Matteo Salvini à une famille tunisienne : « Êtes-vous des trafiquants de drogue ? » :
http://www.webdo.tn/2020/01/22/matteo-salvini-a-une-famil...
12:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/01/2020
Timo Soini sort un ouvrage consacré au populisme.
Finlande. L’ancien dirigeant des (Vrais) Finlandais Timo Soini sort un ouvrage consacré au populisme. L'ouvrage est disponible en anglais en version électronique.
La version papier en finlandais
(https://www.amazon.fr/Populism-English-Timo-Soini-ebook/d...)
16:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Premier ministre social-démocrate suédois appelle à une importante réduction du nombre de demandeurs d’asile.
Suède. Le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven appelle, lors d’une interview, à une importante réduction du nombre de demandeurs d’asile arrivant en Suède : « Nous devrions montrer que le nombre de demandeurs d’asile sera plus bas, réellement plus bas, ainsi nous pourrons réussir l’intégration. » Il ajoute que les gens verront ainsi que ceux qui viennent ici travaillent et contribuent. Les écologistes, partenaires de la coalition gouvernementale, ont réagi négativement à ces propos.
Stefan Löfven a également déclaré à l’organe de presse qu’il n’est pas d’accord avec ceux qui, au sein de son parti, désirent voir les sociaux-démocrates suédois suivre leurs homologues danois, qui se sont rendus conformes à la rhétorique de « la droite populiste ».
15:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
François-Xavier Bellamy : "Je souhaite que le Fidesz reste au sein du PPE."
France, Hongrie, Union Européenne. Le député européen Les Républicains au Parlement européen François-Xavier Bellamy a accordé une interview au Visegrád Post au sein de laquelle il affirme souhaiter que le Fidesz reste au sein du PPE."
(https://visegradpost.com/fr/2020/01/20/francois-xavier-be...)
13:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue décide de faire juger Salvini."
Italie. Revue de presse.
La décision de la commission justice du Sénat de lever l’immunité parlementaire du sénateur Matteo Salvini et d’autoriser sa mise en examen pour l’affaire du navire Gregoretti fait les gros titres des médias transalpins. La presse souligne le changement de stratégie du leader de la Ligue qui a décidé d’accepter le procès, perspective contre laquelle il menait campagne jusque-là: « Salvini se fait juger » - ‘’L’autorisation votée par les léguistes’’ (Corriere della Sera), « ‘’Jugez Salvini’’, signé Salvini » - ‘’Zingaretti dénonce une exploitation politique de la justice’’ (La Repubblica), « Gregoretti, Salvini décide la voie du procès » (La Stampa), « La Ligue décide de faire juger Salvini » (Il Messaggero), « Les clowns » (Il Fatto Quotidiano), « Un procès- farce pour Salvini » (il Giornale).
Sur Twitter, l’hashtag #LaBestiaNONdigiuna (en référence à l’appel de Salvini aux Italiens de jeûner par solidarité en vue du procès) domine.
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Sur l’affaire Salvini ce n’est pas la justice mais la politique à retardement » : « A la fin, la Ligue aussi vote en faveur du procès contre Salvini. C’est ce qu’a décidé le « Capitaine ». C’est un acte de « courage », comme disent ses proches, mais aussi une ruse car l’ancien ministre de l’Intérieur sait très bien qu’en février, le Sénat aurait de toute manière voté pour autoriser le procès. Salvini n’a fait que prendre en main le jeu tout de suite en s’immolant sur l’autel de la défense des frontières pour poursuivre la victoire des élections régionales. Cette décision est assez surprenante. Cela voudrait-il dire qu’il craint bien plus une défaite en Emilie-Romagne que d’aller devant les juges ? Certes, perdre dimanche et subir un procès serait une ironie du sort. Nous verrons bien lundi. Il y a un point qui surprend : pour une fois on n’utilisera pas l’expression « justice à retardement » car c’est la politique qui a décidé de faire tourner les aiguilles de la montre. Le paradoxe est de penser qu’un procès, au lieu d’affaiblir une course électorale, finirait par la renforcer ».
EDITORIAL, Repubblica, S. Folli, « Sur Salvini, le PD se fait du mal tout seul » : « Nul doute que Salvini, qui parle de « procès politique », cherchait une scène pour les derniers jours de la campagne électorale où il pourrait montrer son talent de démagogue. Et c’est le PD, dans un acte incroyable d’auto-flagellation, qui le lui a fourni. L’été dernier s’est jouée une partie politique sur les migrants du bateau Gregoretti, où Salvini, ministre de l’Intérieur à l’époque, a été accusé de séquestration, mais le Président du Conseil était le même, et le M5S était alors son allié, et nous n’avons pas vu d’acte de condamnation. S’il s’agit comme l’accuse le centre gauche d’un « cirque » orchestré par Salvini, les participants sont nombreux et n’ont pas tous la même couleur politique que lui. Il se peut que tout ceci n’ait pas d’influence sur le vote régional, mais ce n’est pas dit. Le Sénat, en février, devra prendre une décision définitive sur le procès à Salvini. Le chef de la Ligue marche sur un fil mais ses adversaires aussi, et ils devront savoir s’ils veulent éliminer le leader du parti d’opposition le plus important, dans l’enceinte d’un tribunal».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « La farce grotesque du ‘’procès du siècle’’ » : « Salvini a réussi à transformer la décision sur la levée de l’immunité contre lui en une mascarade. Il y a des conséquences procédurales et politiques qui rendent l’affaire grotesque. Gasparri, qui a présidé le vote d’hier au Sénat s’était prononcé pour le non et devra donc démissionner. Il sera remplacé par un représentant de la Ligue, qui devra demander aux sénateurs de s’exprimer définitivement en faveur du procès. Il sera intéressant d’observer le comportement des partis de la majorité jaune-rouge, favorable au procès pour Salvini mais absent hier au Sénat car préoccupé qu’il puisse utiliser le procès comme argument de propagande. Mis à part les conséquences de la décision du Sénat sur le vote en Emilie-Romagne et comment Salvini l’utilisera, le paradoxe de cette histoire et la raison pour laquelle elle risque de devenir ridicule est qu’à la fin du débat en séance plénière, Pd, M5S, LeU, Italia Viva, c’est-à-dire la coalition de majorité, finira par voter avec la Ligue pour donner le coup d’envoi au ‘procès du siècle’. »
ANALYSE, Il Foglio, C. Cerasa : « Salvini victime de lui-même et non de la justice » : « Le sénateur Matteo Salvini a présenté hier un site très ambitieux qui demandait aux Italiens de jeûner pour une journée, comme manifestation de solidarité à l’égard d’un ancien ministre qui ‘’risque la prison pour avoir défendu la patrie‘’. Le sénateur est en train d’essayer de transformer la décision de la commission justice du Sénat de lever l’immunité parlementaire ainsi que l’autorisation de sa mise en examen pour l’affaire du navire Gregoretti en une théorie suggestive : celle d’être un persécuté politique. Mais dans l’affaire Gregoretti, le thème de la persécution est une plaisanterie utilisée seulement pour détourner l’attention d’un fait beaucoup plus important : l’intention de Salvini de revendiquer le principe que le consensus populaire devrait pouvoir donner la possibilité à un homme politique d’être considéré au-dessus de la loi. Malgré les touchantes tentatives de Salvini de se décrire comme un persécuté politique, victime d’une justice cruelle, ses followers devraient considérer une vérité plus difficile à avouer pour le leader de la Ligue : il n’est pas une victime de l’injustice mais plutôt des politiques scélérates menées par lui-même. On pourrait rappeler, par exemples, les politiques sur l’immigration, sur les relocalisations des réfugiés, sur les rapatriements forcés et sur le rapport entre migrants et quotas offerts par les autres pays. Sans Salvini, le gouvernement, en révisant les décrets sécurité et les normes qui suppriment la protection humanitaire, pourrait arrêter la multiplication de l’immigration irrégulière, qui a augmentée pendant la période du salvinisme, de 87 000 unités. Enfin, sans Salvini, il sera peut-être possible de redonner dignité, suite à la Conférence de Berlin sur la Libye, à une importante mission navale européenne appelée Sophia, devenue, l’année dernière, la seule mission navale au monde sans navire en mer. Les affronts reçus par Salvini ces derniers temps sont nombreux, notamment celui de la part d’un groupe de jeunes bolognais qui, depuis des semaines, en se rassemblant dans les villes comme des ‘’Sardines‘’ a volé au leader de la Ligue le monopole médiatique de l’image des rues. Cela n’est peut-être pas suffisant pour arrêter la machine du consensus de la Ligue mais le fait que partout où il se trouve, Salvini reçoit des affronts. C’est une bonne nouvelle qui nous offre une raison supplémentaire pour penser qu’aujourd’hui nous ne serons pas les seuls à ne pas jeûner pour Salvini. Miam ! ».
REPORTAGE, La Stampa, A. La Mattina : « Entre cochons, melons et fusils. L’Émilie rurale qui encourage Salvini » : « Pourquoi la Ligue avance ici ? Parce qu’il y a une envie de changement. Après 74 ans de Parti Communiste Italien et PD, permettez qu’on ait envie de quelque chose de différent, essayons non ? Et avant je votais à gauche ‘’. Nous sortons dans les rues de Mirandola. Il y a encore beaucoup à faire, après le tremblement de terre qui provoqua 28 morts et le déplacement de 45 000 personnes dans les provinces de Modène, Ferrare, Bologne et Reggio Emilia. Plus de 15 000 personnes sont rentrés chez elles. Pourtant dans ces terres, qui abritent 115 000 entreprises qui donnent du travail à 450 000 travailleurs et créent 2.4% du PIB, le refrain est : changement. C’est la périphérie contre la ville. La province des montagnes de la basse Modène où le sentiment est celui d’être oublié. La ceinture de Modène est de moins en moins rouge. Mirandola, comme San Felice et Finale Emilia ont déjà changé de couleur politique en 2016. Ils disent que les ‘seigneurs des cartes électorales’ ont investi en infrastructure seulement le long de la Via Emilia. Ils attendent depuis des années la route qui devrait relier Ferrara à Parme en croisant l’autoroute A22. Nous nous déplaçons à Concordia sulla Secchia. Le docteur Belli, pharmacien et médaille d’or à la valeur civile, catholique et modéré, votait Forza Italia et Berlusconi, maintenant Ligue et Salvini : ‘’Les chefs du PD sont dans leurs villes, leurs familles aussi, ils se font des faveurs entre eux. ‘’ »
ARTICLE Il Riformista V. Ferla « Stop aux souverainistes : la France et l’Allemagne redessinent la nouvelle Europe » : « L’enthousiasme de Macron pour la réforme de l’Union est évidente, parfois exubérante, selon certains. Pensons à l’entretien accordé à The Economist où il avait évoqué la « mort cérébrale » de l’ONU. A cette occasion, l’embarra des chancelleries européennes fut grand, notamment à Berlin où Merkel avait pris immédiatement ses distances. Toutefois, c’est justement l’Allemagne le principal allié du projet français. La proposition franco-allemande du 26 novembre dernier le prouve. Les deux pays ont proposé une conférence de deux ans sur l’avenir de l’Europe vouée à revoir le fonctionnement de l’UE. L’objectif est de rendre l’Europe « plus unie et plus souveraine ». Les protagonistes seront ainsi les citoyens, qui diront leur avis dans les agoras thématiques. Mais l’Italie demeure absente. Le gouvernement Ligue-M5S, eurosceptique et populiste, avait fini par relayer l’Italie aux marges de l’Europe politique. Avec le gouvernement Conte II, le radicalisme antieuropéen du M5S semble avoir été apprivoisé. Toutefois, le gouvernement n’est pas encore en condition d’être protagoniste du processus qui vient d’être lancé. L’Italie aurait encore le temps de jouer son rôle ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/01/2020
Italie : les deux partis patriotiques donnés ensemble à 44 % !
Italie. Un sondage SWG donne la Ligue à 33,2 % et Frères d’Italie à 10,9 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : antisystème
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva : centre-gauche / centre
22:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parti du Progrès quitte le gouvernement norvégien.
Norvège. Le parti patriotique, dénommé Parti du Progrès, de Siv Jensen quitte le gouvernement. Le rapatriement de Syrie d’une épouse de djihadiste est, selon Siv Jensen, la goutte qui a fait déborder le vase :
https://www.ouest-france.fr/monde/djihadisme/norvege-la-d...
La direction du Parti du Progrès annonce la sortie du gouvernement.
Siv Jensen
19:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Salvini promet de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël s’il devient Premier ministre.
Italie. Matteo Salvini promet de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël s’il devient Premier ministre :
https://fr.sputniknews.com/international/2020011910429313...
12:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini veut maintenant se faire juger."
Italie. Revue de presse.
La manifestation des « Sardines » à Bologne, dimanche est aussi reprise avec une large couverture photographique en Une. En pages intérieures, les journaux évoquent aussi le vote d’aujourd’hui, au sein de la commission justice du Sénat, de l’autorisation d’enquête contre M. Salvini dans l’ « affaire Gregoretti » : « Les rues pleines de Sardines » (Corriere della Sera), « ‘’Nous sommes l’alternative’’ » (La Repubblica), « Bologne, 40 mille contre Salvini » (La Stampa), « Salvini, dernière volte-face » - ‘’Le leader de la Ligue veut maintenant se faire juger mais les Sardines envahissent Bologne’’ (Il Fatto Quotidiano).
ARTICLE, La Stampa, A. Di Matteo : « Gregoretti, Salvini : ‘’ Je veux le procès ‘’ » : « Le PD et le M5S l’avaient déjà compris depuis longtemps : la demande de jugement de Salvini présentée par le Tribunal de Catane risque de devenir, politiquement, une faveur au leader de la Ligue parce que cette accusation pour séquestration du navire Gregoretti est presque une médaille pour l’ancien ministre, étant donné que les sondages confirment que la plupart des Italiens sont avec lui. Aujourd’hui, il y aura le vote de la Commission pour l’immunité sur le procès et Salvini veut maintenant se faire juger ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Si l’Emilie Romagne dévoile les limites de PD et de la Ligue » : « la bataille totale et sans retenue pour les élections régionales en Emilie Romagne, où la Ligue tente de saper le centre gauche de la forteresse où il a gouverné depuis un demi- siècle, est cependant destinée à marquer le sort des deux adversaires et est en train de faire apparaître quelques signes de fatigue dans les stratégies de Zingaretti et de Salvini. En fait, l’entretien de Zingaretti qui a annoncé la naissance d’un « nouveau parti » a crée une certaine perplexité, surtout de la part du président de la Région Bonaccini, concentré sur une campagne très ‘’locale‘’ et préoccupé par le fait que les contorsions de son parti ne lui nuisent. Parce que si quelqu’un lance un nouveau parti, cela signifie qu’il n’est pas satisfait de ce qu’il a. Et si le même raisonnement est fait par les électeurs, le résultat des élections pourrait en souffrir. Cette proposition a été lancée avec une certaine prudence et avec l’affirmation que, même en cas de défaite, qui serait une défaite historique pour le PD, le gouvernement jaune-rouge n’en souffrirait pas. Au sein de la droite aussi, les mots volent librement, comme dans le cas de la dernière polémique entre la Ligue et les Sardine pour avoir la place de Bibbiano, où le leader de la Ligue pourra terminer sa campagne électorale vendredi prochain. Il est clair qu’il y a un bras de fer entre le premier parti, qui a remporté les élection européennes avec 34 %, et le nouveau-né mouvement des jeunes qui est en train de remplir les rues et qui a contribué à légitimer totalement les Sardine en tant qu’adversaires de la Ligue, en révélant les craintes de Salvini juste au moment où il essaie de paraître plus sûr de lui. De même, la décision de Salvini d’ordonner à ses partisans de voter pour le feu vert au procès pour l’affaire Gregoretti montre que le leader de la Ligue souhaite mettre en scène un coup de théâtre mais montre aussi ses craintes d’avoir épuisé tous les sujets de propagande pour la dernière semaine avant les élections ».
ARTICLE, La Repubblica B. Giovara « Bologne, l’orgueuil des Sardines : ‘’nous sommes 40 mille’’ » : « Dans une semaine exacte on comprendra si la région d’Emilie-Romagne ira à droite ou si elle restera à gauche. Les fondateurs du mouvement étaient présents à la place VIII Agosto de Bologne. Dans la place, pleine à craquer, il y avait des familles, des jeunes, mais aussi la génération de 1977. L’un des fondateurs, Mattia Sartori, a dit ‘’nous pouvons changer le résultat des élections : dans quelque temps nous comprendrons si nous sommes destinés au fascisme numérique ou à une nouvelle époque de démocratie’’ et malgré les messages de soutien du candidat Bonaccini, président sortant de la région et du leader du PD Zingaretti, Sartori assure ‘’nous ne formerons jamais un parti’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Précisions du politologue Jean-Yves Camus à propos de la conférence à Rome.
Italie, Hongrie, France, Pologne, Israël. Le politologue français Jean-Yves Camus met en avant sur Twitter le fait qu'un représentant du PiS (Pologne) et des Israéliens prendront part à la conférence de Rome.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/01/19/orb...)
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19/01/2020
Orban, Marion Maréchal, Salvini et Meloni en conférence à Rome le 3 et 4 février 2020.
Italie, Hongrie, France. Une conférence nationale-conservatrice en anglais se déroulera à Rome le 3 et 4 février 2020 sous le titre « Dieu, honneur, nation : le président Ronald Reagan, le Pape Jean-Paul II et la liberté des nations : une conférence sur le national-conservatisme. » Parmi les nombreux orateurs figureront le Premier ministre démocrate-chrétien hongrois Viktor Orban, Marion Maréchal (France) et les dirigeants de la Ligue Matteo Salvini et de Frères d'Italie Giorgia Meloni.
(http://www.nazionefutura.it/cultura/orban-marion-marechal...)
23:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán déclare que le Fidesz est proche d'un départ du PPE.
Hongrie. Lors d’une émission de radio ce 17 janvier 2020, le Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbán a déclaré que son parti, le Fidesz, est proche de quitter le PPE :
https://www.courrierinternational.com/une/vu-de-hongrie-v...
13:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2020
Matteo Salvini à Maranello.
Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a pris part à un meeting ce samedi 18 janvier 2020 à Maranello afin de soutenir la candidate de son parti à la présidence de la Région d'Émilie-Romagne Lucia Borgonzi.
Lucia Borgonzi et Matteo Salvini
20:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Libérez l’Émilie-Romagne.
Italie. Émilie-Romagne.
Lucia Borgonzi, candidate de la Ligue à la présidence de l’Émilie-Romagne : "Libérez l’Émilie-Romagne !"
20:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Calabre et l'Émilie-Romagne méritent le meilleur."
Italie.
Giorgia Meloni. "Élections régionales du dimanche 26 janvier. La Calabre et l'Émilie-Romagne méritent le meilleur."
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Calabre : votez pour la Ligue.
Italie. Calabre. Le 26 janvier 2020, votez pour la Ligue.
Matteo Salvini
13:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/01/2020
Six conseillers d'arrondissement de Vienne quittent le FPÖ et rejoignent la DAÖ.
Autriche. État de Vienne. Trois conseillers d'arrondissement de Favoriten - le dixième arrondissement - et trois conseillers d'arrondissement de la Landstrasse - le troisième arrondissement - ont quitté le FPÖ et rejoint la DAÖ.
23:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini à Corigliano-Rossano.
Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini est en campagne, ce 17 janvier 2020 au soir, à Corigliano-Rossano en Calabre en vue des élections régionales du 26 janvier 2020.
23:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rejet par la Cour Constitutionnelle de la proposition de référendum déposée par la Ligue.
Italie. Revue de presse.
Le rejet par la Cour Constitutionnelle de la proposition de référendum déposée par la Ligue fait les gros titres des médias. La presse écrite relève dans l’ensemble une « défaite » pour M. Salvini et une accélération vers une réforme du mode de scrutin proportionnel : « Non au référendum de la Ligue » - ‘’Rejeté car ‘’manipulateur’’ ‘’ (Corriere della Sera), « Loi électorale, Salvini rejeté » (La Repubblica), « Référendum, un revers pour Salvini » (La Stampa), « Le [scrutin] proportionnel plus proche » - ‘’Colère de Salvini, le gouvernement orienté vers le modèle allemand’’ (Il Messaggero), « Cour Constitutionnelle et ‘’Sardine’’, deux revers pour Salvini » (Il Fatto Quotidiano), « Elections, adieu au système majoritaire » (Il Mattino).
ARTICLE, Stampa, U. Magri, « Halte-là de la Cour Constitutionnelle à la Ligue : ‘’référendum trop manipulateur’’ » - « Pas de consultation sur la loi électorale. Le verdict après une journée de discussions » : « Au fond, Salvini ne se faisait pas d’illusion, peut-être même craignait-il, lui qui veut un retour rapide aux urnes, que la Ligue soit bloquée dans ces affaires de réformes, et il profitera de la décision des juges pour récupérer quelques voix en Emilie-Romagne. Du côté du gouvernement, en revanche, c’est le soulagement général. Les 5 étoiles et Italia Viva notamment veulent une loi proportionnelle, ou c’est la fin ».
ARTICLE Il Messaggero A. Gentili « Davantage de stabilité pour l’exécutif, la réforme va de l’avant » : « Giuseppe Conte a appris la ‘’très bonne nouvelle’’ alors qu’il partait d’Alger. Il s’en est félicité par téléphone avec Franceschini, Zingaretti et Di Maio : ‘’nous avons échappé à un danger, le gouvernement en sort renforcé et maintenant il a une perspective plus grande pour aller de l’avant’’, voici le commentaire partagé des différents interlocuteurs. Le prochain pas de la majorité est l’adoption d’une loi électorale proportionnelle à l’allemande, avec deux objectifs : ‘’éviter le danger d’un homme seul au pouvoir’’ explique un ministre du PD. Car le système proportionnel obligera Salvini à chercher des alliés. Selon un sondage de Youtrend, la Ligue obtiendrait le plus grand nombre de parlementaires mais insuffisant pour gouverner seuls. Le soutien de Fratelli d’Italia et de Forza Italia sera indispensable. Bref, le ‘’Germanicum’’ serait la solution pour ‘’gérer le danger Salvini’’, comme souligne Franceschini. L’issue pour éviter les embuscade des votes secrets, serait d’adopter un seuil de barrage à hauteur de 4% ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Portes ouvertes au système proportionnel » : « Un vieux défenseur du système majoritaire, Arturo Parisi, a commenté la décision de la Cour Constitutionnelle comme « la fin de toutes les illusions ». Est-il possible que ce monsieur, ancien collaborateur de Prodi à l’époque de l’Ulivo, soit devenu un partisan de Salvini ? Est-il croyable que son amertume résulte du regret de l’échec de Calderoli, auteur d’une question jugée « excessivement manipulatrice » ? Parisi, et avec lui d’autres partisans du système majoritaire, sont seulement en train de dire adieu à une bataille qui a duré trente ans et est maintenant définitivement terminée. Car un point est clair : dorénavant, il ne sera plus du tout logique proposer d’autres référendums pour changer la loi électorale ».
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Un rejet que Salvini utilise dans sa campagne pour l’Emilie » : « Le ‘’non’’ de la Cour Constitutionnelle a été transformé par Salvini en un argument à insérer dans sa campagne électorale pour l’Emilie-Romagne. Son but est de créer l’idée selon laquelle les institutions (et la majorité) sont en train d’empêcher le peuple de disposer de son droit de choisir et de s’exprimer. Il l’a dit ‘’c’est une honte, c’est le vieux système qui se défend. C’est un vol de démocratie’’. Il s’en prend aussi au PD ‘’ils fêtent le fait que les Italiens ne puissent pas aller voter’’. Bref, ce qui intéresse au leader léguiste, c’est d’affirmer l’idée de l’inaccessibilité du vote et de la transformer en frustration dans le but de stimuler même les plus résignés, de voter contre Bonaccini, le candidat du PD. Quant à Di Maio, ce dernier est soulagé car le modèle allemand est le seul mode de scrutin en mesure de garder uni un Mouvement désormais balkanisé. C’est un soulagement aussi pour Zingaretti, qui a choisi la construction d’une alliance stratégique avec le M5S. Mais il retiendra sa respiration jusqu’au 26 janvier ».
EDITORIAL, Stampa, M. Sorgi, « La stratégie du Capitaine – A la place du sweat, le costume » : « Nous ne voterons pas à l’anglaise, plutôt à l’allemande, si la course pour un retour au proportionnel continue à ce rythme. Les juges de la Cour constitutionnelle ont considéré que le référendum proposé par Salvini était trop ‘’manipulateur’’. Malgré la réaction très dure de Salvini, le Capitaine savait parfaitement que ça finirait ainsi. Il l’a surtout fait pour attirer l’attention de la nécessité d’un retour aux urnes. La faiblesse du gouvernement, exposée chaque jour par les divisions au sein de la majorité (prescription, révocation de la concession à Atlantia), le pousse à parier que le gouvernement ne résistera pas longtemps. La tentative de le liquider par voie judiciaire lui offrait une scène sans pareil, lui permettant de parler aux Italiens dans le rôle du persécuté. Pour cette raison, Salvini continue de se comporter pratiquement comme si de rien n’était et travaille à une redéfinition de son image de candidat à la présidence du Conseil. Le changement annoncé hier sur l’antisémitisme et un positionnement pro-Israël, après sa coupable indulgence envers la vulgarité de certains groupes néonazis, va dans le sens d’une nouvelle phase : le plus imprévisible des leaders politiques se prépare à troquer le sweat contre un costume trois-pièces ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, C. Lopapa : « Les enquêtes et le piège du système proportionnel. La colère de Salvini » : « Il y a des journées plus noires que les autres, où Matteo Salvini se rend compte que les portes du Palais risquent de ne plus se réouvrir pour lui. Malgré les sondages et malgré les victoires aux élections régionales (jusqu’à maintenant et celles qu’il espère remporter bientôt). Et hier, pour le leader de la Ligue, c’était véritablement une « très mauvaise journée », utilisant les mots de son découragement à la fin de sa visite rapide à Lamezia Terme, en Calabre. Parce que, avec le rejet par la Cour Constitutionnelle de la proposition de référendum, déposé par la Ligue, qui aurait dû modifier la loi électorale en système majoritaire, le cauchemar que Salvini avait tenté d’étouffer, c’est-à-dire le retour au système proportionnel, se matérialise. Salvini prévoit ainsi le danger de ne pas gagner et lance la campagne pour l’élection directe du Président de la République ».
PROPOS, Il Messaggero, de Giancarlo Giorgetti, vice-président de la Ligue « Ce sont des morts-vivants, la Cour Constitutionnelle ne favorise pas la gouvernabilité » : « ‘’C’est regrettable pour l’Italie, mais pour nous rien ne change car tôt ou tard, la Ligue qui reviendra au pouvoir. Ce gouvernement et cette majorité peuvent adopter n’importe quelle loi électorale, ce sont des morts vivants. La Ligue l’emportera, comme l’indiquent les sondages, même avec un système proportionnel. Ma proposition personnelle serait un retour au système mixte dit ‘’Mattarellum’’, qui a montré d’être en mesure de favoriser la gouvernabilité’’ ».
ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale : « Le PD attaque Renzi : « Il a dépassé les limites, et veut aider la Ligue » : « Après des mois à supporter « toutes les intempérances de Renzi », le PD a changé de tactique et a attaqué l’ancien secrétaire du parti, surtout après son alliance avec la droite sur la prescription et ses polémiques sur la candidature de Callipo aux prochaines élections régionales en Calabre. C’est la classique goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Les proches de Zingaretti soulignent ainsi que ce sont les très mauvais sondages qui lui montent à la tête et ils déclarent qu’il y a le soupçon que le leader d’Italia Viva ait commencé le boycottage en vue de prochaines élections régionales ».
ENTRETIEN de Stefano Patuanelli, ministre du Développement Economique : « ‘’ Je veux les Cinq Etoiles parmi les réformateurs ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Je confirme l’annulation de la concession autoroutière à Austostrade et je lance un appel aux chefs de groupe de la majorité. Nous devons écrire ensemble un plan industriel pour les dix prochaines années. L’annulation des concessions est le résultat des 43 personnes mortes lors de l’effondrement du pont Morandi à Gênes. Ce sont les responsables de la société Autostrade, et non les travailleurs, qui doivent payer pour ce qui est arrivé ainsi que pour le mauvais entretien des routes. Les investisseurs étrangers doivent rester en Italie et ils doivent garantir les engagements pris à l’égard de notre pays et des travailleurs qu’ils embauchent. La position naturelle du M5S est dans le cadre des réformateurs et il est temps d’un leadership collégial ‘’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, Al. T. : « Gregoretti, l’escamotage de la majorité pour un report » : « Le PD et le M5S ont deux possibilités : voter en faveur de l’autorisation de procéder contre Salvini, en le transformant en « victime » - une arme polémique en vue des élections en Emilie-Romagne, ou s’abstenir, en le sauvant momentanément et reportant la décision de vote au Sénat, en février. Rien n’a encore été décidé ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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16/01/2020
Frères d'Italie poursuit le grignotage de la Ligue.
Italie. Un sondage donne la Ligue à 30 % et Frères d'Italie à 11 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
Italia Viva : centre-gauche / gauche
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Thierry Baudet dénonce les attaques contre l'épargne.
Pays-Bas. Le président du Forum voor Démocratie Thierry Baudet dénonce le fait que les épargnants néerlandais ne reçoivent plus d’intérêt sur leur argent, alors que les prix des produits augmentent.
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Camion publicitaire pour la Ligue en Émilie-Romagne.
Italie. Émilie-Romagne. Camion publicitaire de la Ligue en vue des élections régionales du 26 janvier 2020 :
18:17 | Lien permanent | Commentaires (0)