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17/09/2019

Publicité de Céline Amaudruz sur un taxi.

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Suisse. Publicité de Céline Amaudruz (UDC), sur un taxi, en vue des élections législatives :

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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban prendra part à l'Atreju 2019.

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Italie et Hongrie. La dirigeante du parti patriotique italien Frères d’Italie Giorgia Meloni annonce que le Premier ministre démocrate-chrétien hongrois Viktor Orban prendra part ce samedi 21 septembre 2019 à 15h30 à l’Atreju 2019.

[L’Atreju est un événement politique et culturel créé en 1997 et qui se déroule chaque année : débats politiques, manifestations culturelles, spectacles de musique et de théâtre, initiatives de solidarité, … sont au rendez-vous.]

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/07/13/l-a...)

Des députés PVV à l'occasion du Discours du Trône.

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Pays-Bas. Les députés PVV Fleur Agema, Lilian Helder, Geert Wilders, Danai van Weerdenburg et Vicky Maeijer à l’occasion du Discours du Trône :

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"Renzi : "Je quitte le PD mais pas le gouvernement.""

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Italie. Revue de presse.

La décision de M. Renzi de quitter le Parti démocrate [centre-gauche] fait les gros titres des médias transalpins. La presse revient sur les raisons de cette scission (une trentaine de parlementaires devant également suivre le mouvement et rejoindre le groupe mixte) et reprend les assurances de l’ancien secrétaire du parti démocrate promettant de soutenir le gouvernement de G. Conte : « Renzi : ‘’voilà pourquoi je quitte le PD’’ » - ‘’En sortant je clarifie les choses’’ (La Repubblica), « La scission de Renzi : adieu au PD » (Corriere della Sera), « Séisme Renzi sur le Conte II » - ‘’L’ancien secrétaire appelle Conte : ‘’j’ai mon projet mais je te soutiendrai encore’’ (La Stampa), « Renzi : je quitte le PD mais pas le gouvernement » (Il Messaggero)- ‘’Les inquiétudes de Conte et de Zingaretti’’ (Il Messaggero), « Renzi : oui, je quitte le PD’’ » (Il Giornale).

Journaux télévisés : La scission de M. Renzi du PD, l’ouverture de l’année scolaire par le Président de la République S. Mattarella à L’Aquila et les élections israéliennes font l’ouverture des JT, ce matin.

Réseaux sociaux Sur twitter, l’hashtag #Renzi (en référence à la décision de l’ancien secrétaire démocrate de quitter le PD) domine.

ENTRETIEN de Matteo Renzi, ancien président du Conseil et ancien secrétaire du PD : « ‘’ Je quitte le PD et ce sera une bonne chose pour tous, même pour Conte ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ J’ai décidé de quitter le Parti démocrate. Amis, je veux clarifier mes raisons politiques : je ne veux pas du tout affaiblir le front anti-Salvini, au contraire, je veux élargir la majorité. J’ai mes projets, mais j’ai dit au président du Conseil Conte que je continuerai de soutenir le gouvernement. J’ai porté le PD à son maximum historique, à 41 %, et j’ai garanti des années de gouvernement qui ont apporté plusieurs réformes importantes comme le Jobs Act, les unions civiles, les lois sur le social et sur la coopération internationale. Nous avons tous très bien travaillé ensemble, mais maintenant je ne vois aucune vision sur l’avenir. J’ai n’ai aucun problème avec Zingaretti, mais le parti est devenu un ensemble de courants et moi, pour beaucoup, j’ai toujours été l’intrus. Maintenant ça suffit avec les tirs ami, mon mouvement ne sera pas un parti politique traditionnel mais plutôt une maison ‘’ ».

ARTICLE, La Repubblica, G. Casadio : « De Bellanova à Boschi : voilà ceux qui s’en vont » : « Matteo Renzi a décidé de quitter le Parti démocrate et une trentaine de parlementaires devraient également suivre le mouvement et rejoindre le groupe mixte. Mais ni Lorenzo Guerini ni Luca Lotti, qui ont été ses conseillers très fidèles, ni Andrea Marcucci, chef de groupe au Sénat et ami personnel de l’ancien secrétaire du PD, ne le suivront. Renzi est en train de choisir le nom de son nouveau groupe mixte, peut-être ‘’ Movimento Civile ‘’ ou ‘’ Italia del Sì ‘’. Au sein du PD l’air est tendu, le secrétaire Nicolea Zingaretti a déclaré de ne pas comprendre les raisons politiques de cette scission et Dario Franceschini, ministre de la Culture, a rappelé que les divisions du passé avaient fait triompher Mussolini ».

COULISSES La Stampa, I. Lombardo « La colère de Conte : ‘’Stupéfait. Il veut seulement du pouvoir et des nominations’’ » : « ‘’Déconcerté ‘’, ‘’préoccupé‘’, ‘’stupéfait ‘’. Les adjectifs qui résument l’humeur et les sentiments de Giuseppe Conte devant l’accélération de Matteo Renzi sont le résultat des émotions contrastées que le Président du Conseil a été obligé de dissimuler tout au long de la journée. Il ne peut pas y croire. ‘’Pourquoi le fait-il ? Pourquoi maintenant ? ‘’. La scission la plus annoncée de l’histoire (et toujours démentie par son protagoniste) s’est à la fin déroulée à froid ; avec le même degré de passion qu’une signature chez le notaire, et dans la journée où au Palais Chigi défilaient, pour le serment, les sous-secrétaires d’État et les vice-ministres. Plus que toute autre chose, c’est le moment choisi qui fait enrager Conte et qui le convainc à rédiger une note prête à être publiée si Renzi aurait officiellement annoncé son adieu hier. Pour Di Maio ‘’Nos interlocuteurs restent le secrétaire Nicola Zingaretti et le chef de délégation Dario Franceschini‘’»

ARTICLE Il Messaggero, A. Gentili, « Conte-Zingaretti inquiets : ‘’risque de mine’’ et l’appel de Renzi au Palais Chigi ne suffit pas à rassurer » : « Il n’y aura pas de départs de masse. Renzi a besoin de construire son nouveau parti, mais ne commencera pas son ‘’mercato’’ dans l’immédiat. L’inquiétude du président du Conseil et du M5S est grande. Si Conte craint des répercussions ‘’pas dans l’immédiat mais dans quelques mois, qui peut le dire ?’’, la réflexion des 5 Etoiles est la suivante ‘’négocier avec un PD avec lequel il y a une forte harmonie sur l’environnement et le social est une chose. Négocier avec un libéro-radico-réformiste comme Renzi est autre chose’’. Pour le PD, ‘’ c’est une décision unilatérale, violente et sans aucune justification’’. Et Franceschini rappelle : ‘’grâce aux divisions, en 1922, Mussolini a pu triompher’’ ».

ARTICLE, Sole 24 Ore  G. Pelosi : « Conte-Macron, coup d’envoi aux négociations sur les débarquements et les relocalisations » : « Sept mois après l’une des crises diplomatiques plus graves entre Rome et Paris, le Président français Macron se rendra demain dans la Capitale pour rencontrer d’abord le Président de la République S. Mattarella pour renouer le fil des travaux préparatoires de du Traité du Quirinal (coopération culturelle, politique et industrielle). Ensuite, Macron se rendra au Palais Chigi pour un dîner de travail avec le Président du Conseil G. Conte. Ce dernier se félicitera avec son invité de la réussite du dernier sommet du G7 de Biarritz. Un tour d’horizon est prévu sur les priorités européennes présentes dans l’agenda de la présidente von der Leyen, à commencer par la nécessité d’éliminer les investissements du pacte de Stabilité. Sur les thématiques bilatérales, la réunion traitera de la collaboration industrielle, de la ligne grande vitesse Lyon-Turin (TAV) à Fincantieri en passant par FCA-PSA. L’Italie et la France partagent aussi une importante responsabilité dans la stabilisation de la Méditerranée et pour une solution de la crise libyenne. La nécessité d’une trêve et d’une solution politique rapide, évoquée au G7 de Biarritz, sera réaffirmée notamment en vue de la réunion de demain à Berlin avec tous les Etats impliqués. Sur les migrations, Conte reviendra sur la proposition de l’automaticité de la redistribution des migrants arrivant en Europe. Alors que l’Allemagne est disposée à en prendre le 25% sans distinctions entre demandeurs d’asile et migrants économiques, la France est prête à accueillir uniquement les premiers ou ceux pour lesquels un accord de rapatriements existe déjà, comme celui avec le Sénégal. Et si le chef de la diplomatie hongrois déplore l’ouverture des ports italiens aux ONG, son homologue à la Farnesina, Di Maio, rétorque ‘’il est facile de jouer les populistes avec les ports des autres’’ ».

ARTICLE La Repubblica, A. Paolini « La promenade romaine de Macron, en coup de vent au Palais Chigi » : « Ils s’étaient vus l’an passé à la Casina Valadier, ils se retrouvent de nouveau face à face. Emmanuel Macron rencontrera demain G. Conte et ce ne sera pas un rendez-vous secret cette fois : dîner officiel au palais Chigi après que le Président français ait été au Quirinal rencontrer S. Mattarella. Il vient en coup de vent, quatre heures maximum. Brigitte Macron cette fois ne sera pas là. E. Macron est le premier invité étranger accueilli par le ‘’Conte II’’ ».

ARTICLE, Sole 24 Ore  A. Pilati: « Macron joue les protagonistes et l’Italie a ses carte à jouer » : « E. Macron, qui n’est pas sans ambition, a immédiatement exploité la situation favorable (la crise politique et économique de Berlin) avec une série d’initiatives politiques afin de rendre la France (et non plus l’Allemagne) le pivot fondamental de l’UE aux yeux du monde et des partenaires occidentaux. Le choix fondamental a été d’effacer la stratégie précédente (le Traité d’Aix-la-Chapelle pour une défense européenne) pour une relation forte avec Trump et devenir son point de repère en Europe. Macron a déjà démonté la ‘’web-tax’’, a ouvert la voie à une négociation avec l’Iran et a donné un coup de main pour tenter de baisser la tension avec la Chine. Trump apprécie et cela donne d’importants bénéfices à la France : une reprise de son rôle au Moyen-Orient où Paris a perdu depuis quelque temps son influence, un puissant soutien à la politique africaine et une facilitation à l’idée de faire de régie dans la Méditerranée (et pas uniquement en Libye). Pour les Etats membres et notamment pour l’Italie, il y a de quoi réfléchir : de gros risques, certes, mais aussi de belles occasions ».

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi « Les 5 Etoiles contre Lagarde à la BCE » : « L. Di Maio a réuni hier les ministres et les secrétaires d’Etat 5 Etoiles pour fixer les priorités de l’agenda politique. Le chef politique du Mouvement a prôné les secrétaires d’Etat, en leur rappelant ‘’pour le M5S, vous n’êtes pas des adjoints, vous êtes des ministres’’ et il a souligné ‘’pour la coupe des parlementaires je ne veux pas de retards’’. Dans les prochaines heures, juste à la veille de la rencontre entre E. Macron et G. Conte, il y aura la votation européenne en plénière sur la candidature de C. Lagarde à la tête de la BCE. ‘’Sur la BCE nous ne signerons pas de chèque en blanc, nous serons aux aguets’’ explique Di Maio à ses ministres. Ce qui se traduira en abstention ou en vote contre, même si la première option est à ce stade la plus probable ».

ARTICLE La Stampa, F. Paci « Sarraj à Rome pour parler de migrants avec Conte » : « Quelques jours seulement après la mise en place du nouveau gouvernement, avec les sous-secrétaires d’État et les vice-ministres qui viennent d’être nommés, Rome accueille le premier chef d’État étranger et, surprise, il s’agit du Libyen Fayez al Sarraj qui, selon la bien informée agence de presse Nova, est arrivé hier après-midi dans la capitale. Il devrait rencontrer le président du Conseil Conte qu’il a déjà souvent rencontré au cours de son premier mandat (la dernière fois en mai dernier). La coïncidence de la visite romaine de Sarraj avec la conférence de Malte, la semaine prochaine, est intéressante. Sur la question des migrants, le point d’interrogation reste sur les intentions de la Libye et le dossier arrive tout de suite sur la table du nouveau gouvernement ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Björn Höcke s'inspire du slogan utilisé par Jörg Haider.

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Allemagne et Autriche. Le candidat de tête de l'AfD pour les élections pour le Parlement de Thuringe Björn Höcke reprend le slogan utilisé autrefois en Autriche par Jörg Haider : « Ils sont contre lui parce qu'il est pour vous. Simplement honnête. Simplement Björn. » :

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"Ils sont contre lui parce qu'il est pour vous. Simplement honnête. Simplement Jörg."

16/09/2019

Le candidat de tête de l'AfD en Thuringe, Björn Höcke, interrompt une interview donnée à la ZDF.

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Allemagne. Le chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Thuringe et candidat de tête de l’AfD pour les élections pour le Parlement de Thuringe du 21 octobre 2019, Björn Höcke, a interrompu l’interview qu’il donnait à la chaîne de télévision publique allemande ZDF.

La chaîne de télévision avait interrogé diverses personnalités de l’AfD en lisant des citations, puis en demandant à ces individus s’il s’agit d’une phrase tirée de Mein Kampf ou du livre de Björn Höcke. Les personnalités interrogées n’ayant lu aucun des deux livres ne pouvaient répondre.

L’interviewer de la ZDF a ensuite déclaré que les personnes de l’AfD interrogées ne savaient pas faire la différence entre Mein Kampf et le livre de Björn Höcke. Ce dernier a répondu qu’elles n’avaient pas lu le livre. Le Présentateur de la ZDF a prétendu que Björn Höcke utilisait une phraséologie nationale-socialiste, ce que Höcke a réfuté.

Après dix minutes, l’attaché de presse de Björn Höcke est intervenu en déclarant que les méthodes utilisées par la ZDF n’étaient pas sérieuses et a demandé que l’interview soit recommencée, ce que l’interviewer a refusé. Björn Höcke a alors quitté les lieux.

(https://www.zdf.de/nachrichten/heute/afd-abgeordneter-hoe...)

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L'ouvrage de Björn Höcke : "Jamais deux fois dans le même fleuve. Björn Höcke en conversation avec Sebastian Hennig."

Thuringe : l'AfD donnée à 25 %.

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Allemagne. Thuringe. Un sondage donne les patriotes de l'AfD deuxièmes à 25 %, en vue des élections pour le Parlement de Thuringe du 27 octobre 2019, derrière les post-communistes de die Linke donnés premiers à 28 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Andere : autres

(Comparaison avec un sondage de juillet 2019)

"Salvini réveille la foule de Pontida."

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Italie. Revue de presse.

La réunion de la Ligue hier à Pontida fait la Une des médias italiens. Les commentateurs reviennent sur le rassemblement qui s’est déroulé hier à Pontida et pendant lequel M. Salvini a repris ses attaques classiques contre le gouvernement. Les observateurs relèvent que plusieurs journalistes ont été agressés et insultés : « Défi au gouvernement de la part de Pontida » (Corriere della Sera), « Le cri de Pontida : nous reviendrons » (La Repubblica), « Di Maio brise un autre tabou : ‘’ Arrêt aux partis et feu vert aux candidats civiques » - (Il Fatto Quotidiano).

Le journal romain, Il Messaggero, titre sur la prochaine rencontre entre le Président de la République et G. Conte, indiquant que le Président du Conseil Italien aurait pour intention de demander la mise en place d’une « rotation » entre l’Italie, l’Espagne, la France et la Croatie, des ports d’accueil des migrants : « Conte à Macron : rotation des ports » (Il Messaggero).

La quotidien turinois titre sur l’entretien accordé par P. Gentiloni sur ses futures fonctions et l’action de la Commission européenne : « Gentiloni : l’UE doit repartir des droits » (La Stampa).

Journaux télévisés : La scission probable au sein du PD, le pacte M5S-PD pour les élections régionales en Ombrie et la manifestation de la Ligue hier à Pontida font l’ouverture des JT, ce matin.

ARTICLE, La Repubblica, M. Pucciarelli : « Insultes antisémites contre Lerner. Un journaliste de La Repubblica a été agressé » : « La réunion annuelle de la Ligue a eu lieu hier à Pontida. Plusieurs journalistes ont été agressés, insultés et menacés, en marge de cette manifestation, par les militants du parti. Gad Lerner, éditorialiste de La Repubblica, tout d’abord accueilli par des selfies, a reçu de nombreuses insultes antisémites (juif, fasciste-communiste, intellectuel de m…) et a dû être accompagné par les membres du service d’ordre de la Ligue et par les agents de police, dans la zone consacrée aux journalistes. Le syndicat des journalistes (la FNSI) ainsi que l’Ordre des journalistes ont souligné que le climat de haine est préoccupant et que les forces politiques doivent absolument désamorcer cette culture de l’intolérance. Zingaretti a déclaré qu’il faut arrêter cette dérive et même le président de la Région Vénétie, Luca Zaia, a affirmé que l’hospitalité est sacrée, mais il a été sifflé ».

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Zapperi : « ‘’ Le gouvernement du peuple gagnera ‘’. Salvini réveille la foule de Pontida » : « La nouvelle saison politique de la Ligue a démarré hier à Pontida, depuis toujours « terre sacrée », beaucoup plus appropriée à la Ligue de lutte plutôt qu’aux timides vêtements ministériels. La manœuvre du leader de la Ligue Salvini pour dissiper quelques doutes sur l’opportunité d’ouvrir la crise de gouvernement a été un véritable succès, avec des milliers de militants qui ont participé à la manifestation. Salvini a souligné que cette journée était le début d’une révolution pacifique pour la libération de l’Italie, par une opposition basée sur les référendums sur la loi électorale et la loi pour la sécurité. Salvini a aussi vivement critiqué ses anciens alliés de gouvernement en les accusant d’être intéressés uniquement aux sièges au Parlement ».

ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, Flavio Tosi, ancien maire de Vérone et député européen de la Ligue du Nord « Salvini a tout raté, maintenant il risque de se dégonfler » : « ‘’ A Pontida, ce n’est pas la Ligue d’avant que l’on a vu mais tout autre chose. Le parti a été normalisé par Salvini, toutes les voix qui lui étaient contraires ont été marginalisées, comme Roberto Maroni, Giovanni Fava, ou bien exclues, comme je l’ai été moi-même. Les listes sont gérées directement par le secrétaire. Salvini a le pouvoir de vie ou de mort sur les candidatures. Sa méthode est une gestion du pouvoir animale. Il n’a aucune expérience de gouvernement. Il n’a jamais rien géré, même pas une petite ville ’’ ».

ARTICLE, A. Trocino, Corriere : « ‘’La scission serait dramatique’’ : le PD fait mur contre les plans de Renzi » : « Pour le secrétaire du PD, N. Zingaretti, la scission serait un ‘’fait dramatique’’ et Franceschini confirme qu’il serait ‘’ridicule’’ de dire que cette séparation est ‘’dans l’intérêt de tous’’. Le ministre de la Culture lance un appel à Renzi : ‘’Ne le fais pas. Le PD est ta maison’’ ».

UNE-ARTICLE, A. Gentili-C. Mangani, Messaggero : « Contre, pression sur Macron : ‘’ Rotation des ports ’’ » - « Mercredi, il demandera au Président français d’accepter aussi les migrants économiques » - « Notre gouvernement cherche le soutien de Paris sur les sanctions pour les pays qui n’accueillent pas » : « Emmanuel Macron sera le premier chef de l’Etat accueilli en Italie après l’arrivée du nouveau gouvernement et l’éclipse de ‘’l’ennemi’’ Salvini. Mercredi, après une rencontre avec Mattarella, il dînera avec Conte au palais Chigi. La visite a été organisée très vite pour marquer le retour de l’Italie dans la famille européiste. Le premier défi est sur les migrants. Macron, sollicité par Conte, a déjà donné sa disponibilité pour un mécanisme temporaire de répartition automatique des migrants qui arrivent dans les ports italiens. Conte demandera au Président français de dépasser la différence entre migrants économiques et demandeurs d’asile dans les quotas d’accueil.  Et il demandera un engagement pour adopter une ‘’rotation’’ des ports de débarquements. De plus, il cherchera le soutien français pour convaincre la Commission à introduire des sanctions économiques contre les pays refusant la répartition. Les écueils sont nombreux et les attentes sont grandes, surtout sur la répartition. L’Allemagne semble plus propice à collaborer, et la partie est entre les mains des chancelleries qui travaillent en vue de la réunion de Malte, le 23 septembre, où devra être signé un accord. Autre thème chaud qu’abordera Conte avec Macron : la flexibilité des comptes publics. Le président du Conseil italien veut pousser le Président français à faire ‘’bloc’’ pour convaincre la nouvelle Commission européenne à donner ‘’le plus de flexibilité possible’’, à introduire la golden rule sur les investissements et, enfin, à revoir le pacte de stabilité. Le dossier libyen sera aussi sur la table. Au G7 de Biarritz, Macron a sponsorisé un document qui semble marquer un changement, poussant ‘’pour une solution politique et un cessez-le-feu’’ : c’est de là que Conte partira mercredi. Objectif : une conférence internationale pour la pacification ouverte à toutes les parties en conflit. On parlait de la tenir à Rome, mais ce sera peut-être Berlin, en novembre ».

ARTICLE, F. Fubini-F. Sarzanini, Corriere : « Six pays ‘’de bonne volonté’’ pour répartir les migrants dans l’UE avant les débarquements » : « En vue de la réunion de Malte le 23 septembre, G. Conte et la ministre de l’Intérieur négocient directement avec les partenaires – avant tout France et Allemagne – pour arriver à la réunion avec un texte partagé. Et sans exclure d’insérer dans la négociation l’éventualité d’une rotation des ports disponibles aussi en France et Espagne si urgence. Pour le moment les Etats ‘’de bonne volonté’’ sont seulement six : Allemagne, France, Italie, Espagne, Grèce et Malte. L’idée de la répartition des arrivants entre les pays disponibles, mais surtout de le faire avant la demande d’asile, était prévue dans le projet du gouvernement italien précédent mais tant que Salvini était là, la France ne pouvait accepter ce qui semblait être un pacte avec l’allié de M. Le Pen. Le changement a permis à Conte de faire circuler le même projet dans des conditions différentes et avec certaines modifications nécessaires car le Traité de Dublin n’a pas encore été modifié. Les catégories de migrants sur lesquels appliquer la répartition européenne sont le premier problème à résoudre. Conte a insisté avec von der Leyen pour que l’UE gère les accords pour les rapatriements, car son poids diplomatique est majeur et elle peut gérer directement les projets de développement et les aides économiques à mettre sur la table des négociations. Il faudrait plus de gouvernement adhérents au mécanisme des Etats ‘’de bonne volonté’’ pour diluer l’impact des répartitions. L’idée de Moavero puis de Conte de conditionner la concession de fonds européens à la disponibilité à coopérer sur les migrants est née de là. La menace des pays d’Europe centre-orientale est évidente. Mais la partie diplomatique reste ouverte plus que jamais ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/09/2019

Thierry Baudet : " Épargner doit valoir la peine !"

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet estime que la politique de la BCE consiste à baisser de plus en plus les taux d’intérêt. En conséquence, les épargnants néerlandais voient leurs avoirs s’évaporer. Ils payent le prix fort pour la faillite de l’Europe du Sud. Le Forum voor Démocratie désire mettre fin à cette situation car épargner doit valoir la peine !

Rassemblement annuel 2019 de la Ligue à Pontida.

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Italie. La Ligue a tenu ce dimanche 15 septembre 2019 à Pontida son rassemblement annuel en présence de son dirigeant Matteo Salvini.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/05/ras...)

La vidéo d'Ibiza n'aura pas d'effet sur le vote de 63 % des électeurs autrichiens.

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Autriche. Un sondage Public Opinion Strategies pour l’ATV Österreich Trend auprès de 2.402 personnes montre que l’affaire de la vidéo d’Ibiza ne jouera pas un rôle chez 63 % des électeurs des sociaux-chrétiens de l’ÖVP, chez 63 % des électeurs des sociaux-démocrates du SPD et auprès de 62 % des électeurs des patriotes du FPÖ lors des élections législatives du 29 septembre 2019.

Joachim Herrmann désire que les contrôles frontaliers se poursuivent au delà de novembre 2019.

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Allemagne. Le ministre de l’Intérieur bavarois CSU Joachim Herrmann continue de faire pression pour que les contrôles aux frontières entre l’Allemagne et l’Autriche se poursuivent au-delà du mois de novembre 2019. Il met en avant des raisons sécuritaires et migratoires et estime que les frontières extérieures de l’Union Européenne ne sont pas assez sécurisées.

Allemagne : les libéraux du FDP s'opposent à la politique migratoire d'Angela Merkel.

Allemagne. Le dirigeant du Parti libéral FDP Christian Lindner exige que les demandeurs d’asile qui arrivent en Allemagne en provenance d’un autre pays membre de l’Union Européenne soient expulsés, comme le prévoit les règles de Dublin. Il dénonce la volonté du gouvernement d’Angela Merkel, réunissant les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD, de vouloir accueillir 25 % des migrants arrivant en bateau dans l’Union Européenne.

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Christian Lindner

L'AfD donnée à 15 %.

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Allemagne. Un sondage Emnid donne l'AfD à 15 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/emnid.htm)

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CDU : démocrates-chrértiens / CSU : sociaux-chrértiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke ; post-communistes

Grüne : écologistes

Sontige : autres

14/09/2019

Symposium du Forum voor Democratie sur la séparation des pouvoirs.

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Pays-Bas. Le Bureau scientifique du Forum voor Democratie de Thierry Baudet a organisé ce 14 septembre 2019 à Amsterdam un symposium portant sur la séparation des pouvoirs, à l’occasion des nouvelles choquantes à propos de l’ingérence politique au niveau du ministère public dans le cadre du procès à l’encontre de Geert Wilders pour sa déclaration portant sur les Marocains.

Paul Cliteur et Afshin Ellian ont écrit un ouvrage intitulé « L’État versus Wilders. » La question posée au sein de ce livre est : « La liberté de critique peut-elle survivre quand des politiciens sont, d’une part, menacés et, d’autres part, poursuivis. »

Le premier exemplaire a été remis à Theo Hiddema (Forum voor Democratie). Martin Bosma (PVV) était présent afin de recevoir un exemplaire du livre.

Paul Cliteur, Theo Hiddema, Frits Bolkestein [ancien politicien du VVD, le parti libéral de droite, et ancien commissaire européen] et Theo de Roos ont débattu sur le sujet.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/09/pro...)

Norbert Hofer est élu président du FPÖ, avec 98,25 % des votes.

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Autriche. Norbert Hofer est élu président du FPÖ, avec 98,25 % des votes, lors du congrès fédéral de son parti, ce 14 septembre 2019 à Graz en Styrie.

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Norbert Hofer remercie Strache sur Facebook pour son combat politique.

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Autriche. Ce vendredi 13 septembre 2019 au soir, à la veille du congrès du parti à Graz en Styrie, Norbert Hofer a remercié sur Facebook son prédécesseur, l’ancien président du FPÖ Heinz-Christian Strache : « Nous savons ce que tu as fait pour le FPÖ, pour l’Autriche et pour tout le pays. »

Le FPÖ donné à 20%.

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Autriche. Selon l’expert Christoph Haselmayer, interrogé par le Krone, les prévisions de résultats pour les élections législatives du 29 septembre 2019 sont :

ÖVP : sociaux-chrétiens :  autour de 35 %

SPÖ : sociaux-démocrates : 21 à 23 %

FPÖ : patriotes : 20 %

Verts : écologistes : 11 à 12 %

NEOS : 8 à 9 %

Jetzt : écologistes dissidents : 1 à 2 %.

13/09/2019

Le Vlaams Belang donné premier parti de Flandre.

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Belgique. Flandre. Un sondage Het Laatste Nieuws, VTM Nieuws, RTL TVI et Le Soir donne les nationalistes du Vlaams Belang premiers et les nationalistes de la N-VA deuxièmes.

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Vlaams Belang : nationalistes flamands

N-VA : nationalistes flamands

Open-Vld : libéraux [à droite]

CD&V : sociaux-chrétiens

Groen : écologistes

SP.A : socialistes

PvdA : gauche de la gauche

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/27/reg...)

Le Parti du Peuple danois est 100 % en faveur d’une transition verte.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois présente un plan pour le climat. Cette formation politique affirme être 100 % en faveur d’une transition verte. [Si le parti disposait déjà autrefois de propositions en la matière, celles-ci se trouvaient incluses dans les points concernant la politique énergétique. Certains au sein du parti estiment que les deux dernières défaites électorales sont la conséquence de l’absence de visibilité de celui-ci en la matière.]

Comparaison de popularité des deux gouvernements Conte.

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Italie. La popularité des gouvernements Conte I (M5S-Ligue) en juin 2018 et Conte II (M5S-Parti Démocrate) en septembre 2019 :

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Nouvelles affiches du FPÖ pour les législatives.

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Autriche. Nouvelles affiches du FPÖ pour les élections législatives du 29 septembre 2019 :

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"Norbert Hofer : noir-vert menace ton avenir. Meilleur pour l'Autriche. Voter FPÖ." et "Herbert Kickl : Sans nous Kurz bascule vers la gauche. Stopper les clandestins Protéger les frontières. Voter FPÖ." [Le noir est l'ancienne couleur des sociaux-chrétiens de l'ÖVP dirigés par l'ex-chancelier Sebastian Kurz.]

"Orgueil italien! Le samedi 19 octobre 2019 à Rome."

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Italie.

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Matteo Salvini. "Orgueil italien ! Le samedi 19 octobre 2019 à Rome."

"Le gouvernement allemand désire prendre 25 % des migrants arrivant en Europe."

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Italie et Allemagne. Selon des médias italiens, le gouvernement allemand désire prendre 25 % des migrants arrivant en Europe. L’Italie devra en accueillir 10 %.

(https://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/500226/Italie...)

"Conte promet un accord pour la redistribution automatique des migrants sauvés."

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Italie. Revue de presse.

Le grand plan de relance de la BCE fait les gros titres des médias transalpins. La plupart des quotidiens saluent la dernière action de M. Draghi en faveur de l’économie européenne : « La BCE relance la croissance » (Corriere della Sera), « Le plan de Draghi contre la crise » (La Stampa), « BCE, plus de liquidité sans limites de temps » - (Sole 24 Ore), « Croissance, Draghi secoue l’UE » (Il Messaggero), « Le dernier coup de pouce de Draghi » (Il Mattino).

Le quotidien La Repubblica titre en Une l’entretien avec le nouveau ministre de l’Economie, Roberto Gualtieri, qui annonce un changement d’approche avec les institutions européennes : « ‘’Plus jamais de guerre contre l’Europe’’ » - ‘’Nous revenons à Bruxelles pour avoir un rôle. Une nouvelle phase s’ouvre’’ (La Repubblica).

Journaux télévisés : La décision de la BCE d’adopter des mesures en faveur de la croissance et les négociations en Europe sur la redistribution des migrants font l’ouverture des JT, ce matin.

ANALYSE, La Repubblica, L. Manconi « Le mystère salvinien » : « Souvent, comme l’expliquait Machiavel, la chance détermine le destin d’un leader. Le goût du hasard marche si l’on utilise avec parcimonie. Or, quand Salvini a demandé, dans le délire du dancing de Milano maritima, ‘’allons immédiatement au Parlement pour prendre acte que la majorité n’existe plus’’, il a montré une chose : la politique surexcitée produit du stress, montrant ainsi sa faiblesse. Même la formidable arme à agiter la peur s’est révélée être une ressource peu solide, qui ne peut pas être renouvelable à l’infini. Il n’est pas possible de produire une tension pérenne d’alarme, en temps de paix, avec le risque d’user le système nerveux de la société. C’est une stratégie qui peut marcher (elle a marché, elle pourra le refaire encore) mais elle est destinée à s’épuiser. C’est ce qui s’est passé avec Salvini, en le précipitant dans une sorte de spirale : le consensus jusque-là obtenu était le produit d’un état d’âme et pas une orientation rationnelle. Son apparat rhétorique et iconographique posait sur des racines très fragiles, confiées à une émotivité élémentaire et donc éphémère. Et puis il y a le facteur humain, celui qui a porté Salvini, le 8 août au soir, à décider de se faire exploser avec un gilet de sauvetage plein d’explosif ».

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Les querelles internes qui anticipent le risque d’un système proportionnel » : « Rééquilibrer la représentation au Parlement, dans le cadre du projet de réduire le nombre des élus et des sénateurs, n’est pas la seule nécessité. Il y a aussi la tentation de créer une sorte de mesure « antisalvinienne » : avec une loi proportionnelle, il lui sera plus difficile d’atteindre le 51% des voix. L’idée est donc de rendre plus difficile les ‘’pleins pouvoirs’’ invoqués par le leader léghiste. Toutefois, en ce moment, pour la nomination des secrétaires d’Etat, le M5S et le PD agissent dans une logique de courants internes, voulant ainsi mettre un maximum de nom dans les cases. C’est une logique qui ne disparaitra et qui serait même encouragée par un système proportionnel, pouvant ainsi provoquer des scissions internes au sein du PD et du M5S ».

ARTICLE Il Messaggero, E. Pucci « Rencontre Salvini, Meloni et Berlusconi. Et au sein de Forza Italia, le front de ceux qui ouvrent à Conte est en croissance » : « Au sein de la Ligue, à commencer par Giorgetti, l’idée est qu’il ne faut pas ‘’rester isolés, Matteo doit recommencer à parler avec Berlusconi’’. C’est leur refrain. Pour le moment, Salvini a juste donné son accord pour une coordination commune des actions au Parlement. L’offre de Berlusconi serait ‘’à prendre ou à laisser’’. Meloni, de Fratelli d’Italia, elle, fera opposition au gouvernement et entend s’allier uniquement en ce sens. Au sein de Forza Italia l’affrontement est ouvert. Désormais, de plus en plus nombreux sont ceux (au Sénat aussi) qui observent les actions du gouvernement (sur loi de finances et proportionnelle) et celles de Renzi, et se concentrent aussi sur Conte (qui rencontre les parlementaires FI sur divers thèmes). »

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco « Migrants, Conte compte sur Macron » : « Au lendemain de sa mission à Bruxelles, G. Conte promet aux deux partis de majorité, le M5S et le PD, un accord pour la redistribution automatique des migrants sauvés. ‘’En Europe, nous sommes sur la bonne voie. J’aimerais clore le tout le 23 septembre à Malte mais je ne suis pas sûr d’y arriver. Tout dépend de la rencontre avec Macron’’. Qui est prévue, elle, le 18 septembre. Au Palais Chigi, tout raisonnement tourne autour d’un objectif : vider la propagande de l’ancien ministre de l’Intérieur Salvini en se montrant concrets. Le ministre de la Culture Franceschini résume bien la stratégie ‘’moins on en parle et plus nous agissons, mieux nous nous porterons’’. Il invoque également des couloirs humanitaires. Le but est de baisser la température et investir de manière médiatique sur d’autres dossiers, comme le suggère N. Zingaretti à Conte. Toutefois, en attendant un accord européen sur la thématique, il faudra agir rapidement face aux futures crises. Le navire « Viking » avec 82 migrants à bord attend toujours une réponse pour pouvoir débarquer à Lampedusa. Toutefois, la décision politique a déjà été prise : d’ici 24 heures ils recevront le feu vert, sous la coordination de la nouvelle ministre de l’Intérieur Lamorgese alors que Conte a négocié pour la répartition des migrants avec l’Allemagne, la France et l’Irlande (qui ont donné leur disponibilité) mais il faudra que d’autres fassent autant. Le plan que Conte veut soumettre à Macron est le suivant : activer un mécanisme automatique pour obtenir des pays volontaires, dirigés par la France et l’Allemagne, avec l’indication des ‘’quotas d’hospitalité’’. Difficile toutefois que cela concerne tous les migrants : ce sera le cas plutôt les cas humanitaires. Pour les autres, l’Italie espère en un système de rapatriements plus efficace. Tout cela est peut-être bien peu et la réforme du traité de Dublin est encore loin. Toutefois, cela représente un pas en avant comparé au derniers 14 mois avec des enfants et des femmes à la merci d’un slogan ».

COULISSES Il Messaggero M. Conti « Migrants, Conte : ‘’l’UE gérera la répartition’’ » : « Bruxelles coordonne la répartition des migrants de l’Ocean Viking et G. Conte exulte. Hier matin, il a raconté à Di Maio et Franceschini, chefs de délégation, et aux ministres de l’Intérieur, Défenses, et Infrastructures (Lamorgese, Guerini, De Micheli) à quel point la ‘’musique’’ de Bruxelles a changé depuis la naissance du nouveau gouvernement.  Son objectif premier est de dégonfler le problème qua Salvini a tant exalté en faisant sa propagande et de le ramener à ses dimensions réelles. Dans le nouveau climat, Conte insère les visites de E. Macron et F-W. Steinmeier la semaine prochaine. Sur le dossier migrants, Paris soutient l’Italie et l’a fait savoir. Bien qu’il ne soit passé que huit mois de la visite aux gilets jaunes de Di Maio et de la polémique sur le franc africian, il semble que Di Maio se soit calé dans le rôle de ministre des Affaires étrangères qui, comme c’est la tradition dans la diplomatie italienne, a la nécessité absolue d’avoir des rapports avec son homologue français, qui lui a d’ailleurs envoyé une lettre à sa nomination ».

ARTICLE, La Stampa, G. Tomasin « La Croatie contre l’Italie : ‘’la statue de D’Annunzio à Trieste, une offense’’ » : « Le Président croate a déclaré que ‘’avec cette œuvre, on célèbre l’irrédentisme et l’occupation’’ et que les rapports entre Italie et Croatie ‘’se basent aujourd’hui sur des valeurs qui sont en totale opposition avec tout ce qu’a fait celui à laquelle est dédiée cette scandaleuse statue’’. Le maire de Fiume rétorque : ‘’cette polémique me semble incroyable. D’Annunzio a des places et des écoles dans toute l’Italie ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Inauguration d'une statue de D'Annunzio à Trieste.