17/12/2018
Le gouvernement autrichien désire confiner les demandeurs d'asile le soir.
Autriche. Le gouvernement regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ désire introduire une obligation de présence nocturne au sein des bâtiments pour les demandeurs d’asile séjournant dans des centres d’hébergement d’État.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/15/joh...)
23:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Persécution judiciaire contre Björn Höcke.
Allemagne. Björn Höcke de l’aile nationaliste de l’AfD a vu son immunité être levée par la Commission de justice du Parlement de Thuringe pour avoir partagé sur Facebook une photo d’une autre personne qui tient en hauteur, lors d’une manifestation, la photo d’une fille assassinée.
[Björn Höcke est un des deux présidents de l’AfD de Thuringe et le chef de file des élus de l’AfD au Parlement de Thuringe.]
23:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
La direction fédérale de l’AfD a lancé une procédure d’exclusion à l’encontre de Doris von Sayn-Wittgenstein.
Allemagne. La direction fédérale de l’AfD a lancé une procédure d’exclusion du parti à l’encontre de la présidente de l’AfD du Schleswig-Holstein Doris von Sayn-Wittgenstein.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/05/la-...)
23:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders reçoit Tommy Robinson.
Pays-Bas et Royaume-Uni. Le dirigeant du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) a reçu ce 17 décembre 2018 à la Chambre des députés Tommy Robinson.
Tommy Robinson et Geert Wilders
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ninove : le maire libéral sortant Madame Tania De Jonge jette le gant.
Belgique. Flandre. Ninove. Le maire libéral (Open-Vld) sortant Madame Tania De Jonge jette le gant. Son parti a tenté d’organiser une réunion avec deux autres partis (dont la N-VA) afin de négocier la formation d’une coalition sans Forza Ninove, mais la N-VA a refusé de prendre part à ces négociations. La N-VA affirme choisir l’opposition.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/17/nin...)
13:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le plan pour convaincre l’UE."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE : Unes - : « Le plan pour convaincre l’UE » - ‘’Réunion de 4 heures. Des réductions fiscales et taxe contre les automobiles polluantes’’ (Corriere della Sera), « 4 milliards de coupes entre retraites et revenu citoyen » - ‘’Entente Salvini-Di Maio. Feu vert pour les coupes sur les retraites d’or’’ (La Stampa), « Coupes sur les deux réformes-phare, les 5 Étoiles déçus » - ‘’Le revenu à nouveau réduit. Conte annonce des couvertures à hauteur de 3 milliards’’ (Il Messaggero), « Les 5 Etoiles cèdent sur le revenu citoyen » (Il Mattino).
ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Le gouvernement dit oui à Bruxelles. Seul contre toute l’Europe’’ » : « Trêve entre Salvini et Di Maio, qui acceptent la ligne du Président du Conseil Conte afin d’éviter la procédure d’infraction. Le nouveau texte de loi de finances sera adressé aujourd’hui à Juncker. D’ici mercredi, le budget sera voté en motion de confiance au Sénat. La ligne est la suivante : rester unis car ‘’nous sommes seuls contre toute l’Europe’’. Il faut accepter également les dernières coupes et se plier à la Commission pour ne pas être balayé par ‘’les pouvoirs forts’’ qui, d’après eux, seraient prêts à les éliminer. La synthèse de l’entente passe à travers l’obtention des derniers 3,5 milliards de couvertures imposées par Bruxelles ».
RETROSCENA (coulisses) Corriere della sera M. Galluzzo « Conte pose son diktat aux deux leaders : ‘’il faut un accord avec l’Europe’’ » : « Giuseppe Conte a posé une sorte de motion de confiance sur sa personne et sur son rôle actuel : le Président du Conseil a dit clairement à ses deux adjoints qu’en absence d’un accord entre eux et par conséquent avec la Commission Européenne, il estimerait ne plus avoir leur soutien politique. Ce n’est pas important que le mot ‘’démission’’ a été ou non prononcé. L’essentiel était de faire passer le message aux deux vice-présidents et acteurs principaux de la majorité. C’est dans cette perspective que les derniers rabotages au budget ont été faits au Palais Chigi, hier soir. Il y a un autre facteur politique à considérer : la force dont dispose G. Conte, qui bénéficie d’une grande harmonie avec l’association Casaleggio au point d’être vu comme le possible prochain leader du Mouvement 5 Étoiles ».
RETROSCENA (coulisses) La Repubblica A. D’Argenio « L’UE ‘’un danger écarté mais évitons un mauvais accord’’ » : « La Commission Européenne ne veut pas lancer la procédure d’infraction. L’accord profiterait à la fois à Rome et à Bruxelles. Toutefois, la Commission n’est pas disposée à déroger aux règles existantes. Paradoxalement, le facteur Macron a joué un rôle pour aider les « ennemis » Salvini et Di Maio. Quelques jours auparavant, les efforts proposés par Rome ne semblaient pas suffisants à Bruxelles. Les promesses du président français aux ‘’gilets jaunes’’ ont poussé de fait le seuil de tolérance des Européens, ouvrant ainsi la voie à un compromis ».
RETROSCENA (coulisses) « Giorgetti ne se rend pas à la réunion mais les nouveaux chiffres sont signés par lui » : « Au moment où à Rome, on donnait le feu vert à un budget réécrit par Bruxelles et remanié par le ministre de l’Economie Tria, près de Varese Giorgetti soufflait sur ses 52 bougies. Une coïncidence très utile pour lui, laissant à Salvini et à son adjoint Garavaglia la tâche de se confronter avec Di Maio et Castelli. Ce n’est pas une prise de distance car Giorgetti est bien connu pour son profil bas et pour son talent pour sentir avant les autres là où porte le vent. Même à la télévision, il a montré qu’il existait une autre Ligue outre celle de Salvini. Une Ligue de révolution mais avec un réalisme comptable »
ENTRETIEN de Danilo Toninelli (M5S), ministre des transports et des infrastructures « Les travaux pour le troisième tunnel de Gênes étaient à un état trop avancé pour pouvoir les arrêter » (Fatto Quotidiano de dimanche) : « Q. Maintenant qu’il y a le feu vert au troisième tunnel (reliant Gênes à Novi Ligure et Tortona), très cher à la Ligue, êtes-vous plus libres pour bloquer la ligne Lyon-Turin ? R. Il n’existe aucun échange politique sur cela. Q. Si l’analyse coûts-bénéfices du chantier devait bloquer la Tav, vous pourrez le confirmer ? R. L’analyse préliminaire sera complétée d’ici décembre, puis, je devrai la partager avec mon homologue française E. Borne et avec la Commissaire européenne et éventuellement revoir le chantier avec la France. Q. Vous avez bloqué les nouveaux appels d’offre jusqu’à la fin de 2019. R. Ceux qui ont gouverné, avant nous, ont cumulé des années de retards. Nous retarderons au maximum de quelques mois »
ARTICLE, La Repubblica (dimanche), P. Griseri : « Le jeu truqué de la LGV Lyon-Turin (TAV) dans la commission Toninelli : 5 membres sur 6 étaient pour le ‘’non’’ » : « Quand la maire de Turin a dit qu’elle connaissait déjà le résultat de l’évaluation couts-bénéfices de la ligne haute vitesse Lyon-Turin (TAV), elle n’avait de pouvoirs divinatoires mais, tout simplement, elle connaissait la composition de la commission nommée par Danilo Toninelli et donc aussi le jugement déjà écrit depuis longtemps. En effet, le directeur de cette commission est Marco Ponti, professeur du Polytechnique de Milan et partisan ‘’ Non-Tav ‘’, comme 5 des 6 membres nommés par le ministère des Transports, qui avait garanti une commission capable de fournir une analyse technique et pas du tout idéologique. Cette donnée est le résultat d’une étude réalisée par le PD à la Chambre et menée par Graziano Delrio et Davide Gariglio ».
ARTICLE, La Repubblica, S. Parola, Sara Strippoli : « La commission LGV (TAV), une blague » : « Les 33 associations, qui sont en train de se battre pour le ‘’oui ‘’ à la poursuite des travaux de la ligne haute vitesse Lyon-Turin, pensent avoir été arnaquées, après la révélation que 5 membres sur 6 de la commission d’évaluation s’étaient déjà exprimés pour le ‘’non ‘’ à la Tav. Le président et coordinateur de ces associations, Corrado Alberto, est très préoccupé pour l’avenir des travaux et a affirmé que s’il l’avait su avant, les associations n’auraient jamais décidé d’aller chez le président du Conseil Conte. Le président de la Région Piémont, Chiamparino, a déclaré qu’il n’y a aucune transparence de la part du gouvernement ».
ARTICLE, La Stampa N. Lillo « La mobilité entre générations bloquée » : « C’est une étude de la Banque d’Italie qui nous dit que l’instruction, le revenu et la richesse continuent à passer des parents aux enfants. Les jeunes sont pénalisés par le chômage et la précarité, générant ainsi une défiance. L’école publique perpétue la disparité des conditions de départ des jeunes. Il suffit de penser que le chômage parmi les jeunes en dessous des 35 ans atteint 32,5%, faisant de l’Italie l’un des derniers pays européens. Le rapport de la Banque d’Italie ne donne pas de solutions faciles. C’est à la politique de trouver des réponses ».
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « M5S en crise, Grillo et Di Battista reviennent » : « Le M5S est en crise, l’ancien député Alessandro Di Battista va revenir en Italie pour rencontrer Luigi Di Maio. Officiellement pour étudier la campagne des prochaines élections européennes, mais aussi pour relancer la politique du Mouvement sur l’environnement, la communication et les activités ministérielles ainsi que pour le sauver d’une crise d’identité et d’une perte considérable de consensus ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
12:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ninove : une conseillère communale N-VA se rapproche-t-elle de Forza Ninove ?
Belgique. Flandre. Ninove. Lors des élections communales [municipales] d’octobre 2018, la liste patriotique Forza Ninove est arrivée en tête. L’exécutif de la commune n’est toujours pas mis en place car aucune majorité n’a été, pour le moment, dégagée. [Les autres partis refusent de s’allier avec Forza Ninove.]
L’organisme social de la commune doit mettre en place un organe social. Au sein de celui-ci, Forza Ninove dispose désormais de 4 des 8 mandats. Afin d’éviter cela, une liste commune entre les libéraux de l’Open Vld et le parti nationaliste flamand N-VA était possible et aurait apporté un siège de plus au sein de cet organe à cette liste commune au détriment de Forza Ninove, mais un des deux élus N-VA au conseil municipal a refusé de signer.
Au sein de l'organe social, Forza Ninove, disposant de 4 sièges et les autres partis de 4 (la N-VA en a 0), le président devra trancher lors des votes. Or, celui-ci sera un membre de l’exécutif de la commune [exécutif qui n’est toujours pas mis en place].
Au sein du Conseil communal, Forza Ninove dispose de 15 sièges sur 34 et la N-VA de 2 sièges et deux autres listes de respectivement 9 et 7 sièges. La question qui se pose est : ce refus de signature est-il un pas vers un rapprochement de cette conseillère communale de la N-VA avec Forza Ninove ?
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/10/17/nin...)
01:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders et Thierry Baudet figurent parmi les 5 nominés pour le titre de politicien de l'année 2018.
Pays-Bas. Cinq politiciens sont nominés pour le titre de politicien de l'année 2018 de l'émission télévisée Eenvandaag, parmi lesquels figurent le dirigeant du PVV Geert Wilders et celui du Forum voor Democratie Thierry Baudet.
00:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 12 %.
Allemagne. Un sondage Forsa donne l'AfD à 12 % dans l'ensemble de l'Allemagne.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
Selon NTV, dans l’Est de l’Allemagne les résultats de ce sondage sont :
CDU : 29 %
AfD : 26 %
die Linke : 16 %
Grüne : 9 %
SPD : 8 %
FDP : 6 %
00:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/12/2018
LE PVV et le FvD sont donnés ensemble à 34 sièges sur 150.
Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 18 sièges sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond de ce 16 décembre 2018 (soit - 2 par rapport aux législatives de 2017) et le Forum voor Democratie à 16 sièges (soit + 14).
Les partis du gouvernement VVD (libéraux de droite), CDA (démocrates-chrétiens), D66 (libéraux de gauche) en ChristenUnie (sociaux-chrétiens) sont donnés ensemble à 50 sièges sur 150 (soit - 26).
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Denderleeuw : le Vlaams Belang ne prendra pas part à l'exécutif.
Belgique. Flandre. Denderleeuw. Le Vlaams Belang, arrivé premier lors des élections municipales du 14 octobre 2018 avec plus de 26 % des voix, ne prendra pas part à l’exécutif. En effet, d’autres partis ont décidé de former une majorité sans le Vlaams Belang et sans le N-VA.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/10/18/den...)
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15/12/2018
Le Vlaams Belang appelle à prendre part à la Marche contre Marrakesch.
Belgique. Le Vlaams Belang appelle à prendre part à la Marche contre Marrakesch ce dimanche 16 décembre 2018 à Bruxelles. La justice a finalement autorisé la manifestation interdite par le maire socialiste de Bruxelles et le dirigeant socialiste de la Région bruxelloise.
16:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Johann Gudenus demande une interdiction de sortie le soir pour les réfugiés.
Autriche. Le chef de file des élus du FPÖ à la Chambre des députés Johann Gudenus a demandé une interdiction de sortie le soir pour les réfugiés. Cette mesure, déjà réclamée dans le passé par le FPÖ, est mise en avant une nouvelle fois par ce parti suite au fait qu’un réfugié a tué une fille de 16 ans à Steyr en Haute-Autriche.
Johann Gudenus
12:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2018
"Italie-UE, négociation à outrance."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE : Unes - : « Dernier duel sur le budget » (Corriere della Sera), « Un budget qu’il faut réécrire : bras-de-fer sur les coupes » (La Repubblica), « Italie-UE, négociation à outrance » (La Stampa), « Budget, les dernières requêtes de l’Europe » (Il Messaggero), « L’étau sur le budget pour réduire le déficit » (Il Mattino), « L’Europe demande un ultime effort » (Avvenire).
ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Juncker, la ‘’colombe’’ envers et contre tous, veut maintenant un geste sur les retraites » : « Juncker et Moscovici remarquent qu’en Italie, il n’y a pas la perception qu’ils sont isolés à l’intérieur même de la Commission. Les deux colombes se retrouvent donc contre tous les autres membres et pas seulement le vice-président Dombrovskis. Raison pour laquelle ils ont été déçus après la rencontre avec G. Conte et G. Tria, jeudi soir. Après plusieurs appels au dialogue, le Président du Conseil et son ministre se sont présentés les mains presque vides. Juncker et Moscovici se sont montrés toutefois constructifs : ils veulent à tout prix éviter une procédure aux effets imprévisibles pour l’Italie. Le Luxembourgeois craint qu’une éventuelle décision d’infraction, alors que Paris en serait dispensé, ne soit instrumentalisée par la Ligue et le M5S dans la campagne pour les élections européennes. On demande un effort sur les retraites. Pour cela, Conte et Tria ont besoin du feu vert de Salvini. Il faudra faire vite, mercredi la Commission tranchera ».
EDITORIAL Corriere della Sera M. Franco « L’italo-sceptique qui ne sait pas faire l’arbitre – Histoire du Commissaire Moscovici avec le cœur à Paris, et par intermittence, à Rome » : « La phrase avec laquelle le Commissaire Moscovici a presque remis en cause l’équilibre précaire du compromis auquel est parvenu Conte, soutenant que ‘’l’Italie devrait faire d’autres efforts sur la loi de finances 2019’’, a surpris le gouvernement italien. Le fait qu’il ait ajouté que c’est un ‘’pas dans la bonne direction, mais nous n’y sommes pas encore : il y en a d’autres à faire, sans doute des deux côtés’’ n’a pas beaucoup rassuré. Moscovici se montre indulgent vis-à-vis des mesures annoncées par Macron et dur vis-à-vis de l’Italie qui, même si cela est après beaucoup d’erreurs, a montré qu’elle sait s’imposer un simulacre d’autodiscipline financière. Moscovici sait cependant qu’il doit rejeter l’accusation des autres Etats qui le disent sensible aux demandes de l’Italie pour aider la France ».
COULISSES Il Messaggero M. Conti « Conte fait pression sur les dirigeants européens et réécrit les mesures de la loi de finances avec le Trésor » : « Le jour suivant l’annonce de réduction de 8 milliards la loi de finances, Conte retourne à Bruxelles pour le Conseil européen, pour faire ‘’campagne’’ pour le quasi-accord avec la Commission. De Merkel à Rutte, l’appréciation pour le travail qu’il a accompli ces dernières semaines est quasi-unanime. Le temps à disposition est court pour la Commission qui doit présenter son rapport lundi à l’Ecofin sur le budget italien. Il est également court pour le gouvernement italien qui doit présenter le même jour au Sénat l’amendement modifiant la loi de finances. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Et maintenant, un scénario Tsipras s’ouvre » : « Quelque chose a changé ces dernières heures : le scénario « Tsipras » s’est ouvert dans notre pays. Tsipras, du nom du président du Conseil grec, étaituin important contestataire des règles européennes et qui maintenant, est en train de gouverner sous le signe de l’orthodoxie. Sa transformation a eu lieu après un référendum convoqué pour dire ‘’non’’ aux requêtes de l’UE. Il avait gagné triomphalement sur ce présupposé, mais ensuite ne l’avait pas du tout respecté. Nous n’en sommes pas encore là et le couple Salvini-Di Maio a encore du chemin à faire avant de devenir la version locale de la girouette d’Athènes. Toutefois, le point de non-retour a été frôlé, quand le président du Conseil a accepté de fixer le déficit à 2,04 %, en le présentant comme un grand succès. Ce compromis entre les deux faiblesses, celle du gouvernement italien et celle de la Commission Juncker, est un acte de réalisme mais aussi un adieu à l’ambition de la Ligue et du M5S de représenter une alternative radicale, presque révolutionnaire, à l’Europe d’Angela Merkel ou plutôt de l’ancien pacte privilégié franco-allemand ».
ANALYSE, La Repubblica, C. Tito : « La saison des deux gouvernements » : « Un gouvernement double, sans une route crédible, capable d’hypothéquer l’avenir avec un pari d’aventuriers. Une Union européenne suspendue, dans les limbes électoraux, préoccupée uniquement par le règlement des comptes qui aura lieu en juin, quand la nouvelle Commission s’installera. Le résultat : une loi de finances hypocrite dans laquelle tout le monde prétend avoir trouvé une solution. Quand on comprendra que les prévisions du gouvernement sont sans fondement et que la donnée sur la croissance à 1,5 % est une mystification, consciemment occultée par la Commission, le château des illusions s’effondrera. La seule donnée positive pour l’Italie est la possibilité d’éviter la procédure d’infraction, mais seulement pour le moment, parce que le pêché original de ce gouvernement est toujours le même. Ce n’est pas une coalition, c’est une somme de partis ; ce n’est pas un gouvernement, ce sont deux gouvernements qui se passent le flambeau sans cesse sur un échiquier fermé ».
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le prix (différent) que Di Maio et Salvini paient après la marche arrière » : « La déclaration conjointe des deux leaders, assurant leur ‘’pleine confiance’’ au Président du Conseil Conte pour négocier avec l’Europe, est la démonstration de la volonté de trouver un accord. Dans les derniers sondages, 58% des Italiens se déclarent favorables à un accord avec Bruxelles. La désillusion de la base 5 Etoiles a explosé sur les réseaux sociaux. Même le ‘’Capitaine’’ Salvini a été critiqué sur le web. Toutefois, ce dernier l’emporte sur Di Maio puisque 53% de son électorat, selon un sondage Ipsos, est favorable à un accord avec l’UE ».
COULISSES La Stampa, P. Baroni « Marche arrière M5S-Ligue sur le revenu et les retraites : ‘’nous mettre dans une position de rigidité a été une erreur’’ » : « Au sein du gouvernement, certains – comme le légiste G. Centinaio – estiment que le bras-de-fer avec l’Europe sur le budget a eu un coût et personne n’y a gagné. Le responsable de l’Agriculture, S. Costa, avoue ‘’nous devrions faire nous aussi un mea culpa. Ils auraient dû moins se crisper et chercher le dialogue’’. Salvini et Di Maio peuvent lire sur leurs réseaux sociaux (tant aimés) de nombreuses critiques, protestations et déceptions. Les deux vice-présidents du Conseil ont fini par céder à la ligne du dialogue de G. Conte ».
ARTICLE La Stampa M. Bresolin « Le blitz en Europe des 5 Étoiles tombe à l’eau, la Ligue vote en faveur de la Ligne Lyon-Turin » : « À Strasbourg, l’amendement présenté par les 5 Etoiles pour exclure la ligne grande vitesse Lyon-Turin (Tav) des financements européens a été largement repoussée. Par conséquent, la ‘’Tav’’ demeure parmi les premières 10 grandes œuvres qui font partie du ‘’connecting Europe Facility’’ (Cef). Un avertissement clair nous vient de Bruxelles : en cas d’ultérieurs retards, il y a un risque de voir les fonds passer à d’autres chantiers. Et l’Italie pourrait même être appelée à rembourser l’argent jusque-là encaissé. La Commission attend des évolutions ‘’dans les prochaines semaines’’ »
ARTICLE Corriere della Sera V. Piccolillo « Toninelli se rend : l’analyse des coûts sauve le troisième tunnel Tortona-Novi Ligure-Gênes » : « Le ministre des infrastructures D. Toninelli (M5S) se rend par le biais de Facebook. Il prévient aussi les critiques ‘’nous avons affronté sans préjugés un dossier envenimé que les professionnels de la politique nous ont laissé’’. [Selon les experts], ne pas réaliser l’œuvre publique coûterait 2 milliards et demi. Voici donc la première des analyses complétée parmi celles demandées par le ministre. On attend encore les résultats de la ligne Lyon-Turin (Tav), peut-être d’ici la fin de l’année ».
LETTRE ouverte du comité en faveur de la ligne Lyon-Turin, La Stampa : « Cher Président Fico, sortons de l’isolement » : « Monsieur le Président de la Chambre, dans votre lettre à La Stampa vous évoquiez un modèle différent de développement du territoire. Laissez-nous raconter le nôtre. La ‘’Tav’’ ne sera certainement pas la solution à tous les maux, mais elle constitue certainement une manière concrète de s’ouvrir et de se connecter aux autres zones de la planète, donnant une opportunité de croissance et favorisant les entreprises locales ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera E. Franco « Pourquoi le Nord-Est aime-t-il les grandes œuvres » : « Le gouvernement a mis un peu de temps pour comprendre la nécessité d’une confrontation avec les entreprises. Certains chantiers alimentent le PIB, alors que les droits commerciaux américains et le spread préoccupent les entrepreneurs. Le gouverneur de la région Vénétie, Zaia (Ligue), a prôné ouvertement pour la réalisation des grandes œuvres (Tav, l’autoroute ‘’Pedemontana’’, celle du Valdastico, celle Romea Commerciale...). La circulation est un problème concernant aussi la qualité de la vie et la compétitivité des territoires ».
ARTICLE Corriere della Sera « ‘’Nous nous portons candidats pour la Cop26 » : « C’est le ministre de l’Environnement Sergio Costa (Indépendant, proche du M5S) qui l’annonce par Twitter ‘’avec le Président du Conseil G. Conte nous avons décidé de formaliser la candidature’’. Le rendez-vous de 2020 sera crucial pour la pleine opérativité de l’accord de Paris sur la réduction des émissions de Co2 et pour la décarbonisation ».
ARTICLE, V. Di Giacomo, Messaggero, « Battisti, le juge demande son arrestation, l’extradition semble porche. La Cour suprême brésilienne a lancé un mandat de capture à Interpol contre l’ex terroriste, qui pourrait cependant être déjà en fuite – Il avait été surpris à la frontière avec la Bolivie en octobre, en possession de beaucoup d’argent, préparant sans doute son nouvel ‘’exil’’ ».
ARTICLE, Il Mattino, F. Pacifico : « Sud, l’écart avec le Nord a augmenté » : « Le rapport Istat de 2017 montre l’écart du PIB entre Sud et Nord : le retard a augmenté de 44,1 % à 45 %. La Campanie a été en ligne avec la moyenne italienne, + 1,6 %, au sommet le Haut-Adige, avec une valeur presque triple de la Calabre ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/12/2018
Les citoyens devront avoir vécu 7 ans sur 12 au Danemark afin d’avoir droit aux allocations de chômage.
Danemark. Le gouvernement et le Parti du Peuple danois se sont mis d’accord sur les propositions suivantes : les citoyens devront avoir vécu 7 ans sur 12 au Danemark afin d’avoir droit aux allocations de chômage. Diverses exceptions seront cependant introduites (pour les personnes qui ont travaillé à l’étranger pour des entreprises ou les autorités danoises ou ont vécu à l’intérieur de l’Union Européenne et les étudiants et employés d’organisations humanitaires qui ont séjourné dans ce cadre à l’étranger). Ces mesures seront introduites successivement jusqu’en 2021.
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La Ligue donnée à 31 ou 32 % et le M5S à 26 ou 29 %.
Italie. Un sondage EMG donne la Ligue à 32 %, le M5S à 26 % et Frères d’Italie à 4 %. Un sondage Piepoli donne la Ligue à 31 %, le M5S à 29 % et Frères d’Italie à 4 %.
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L'AfD ne dispose toujours pas d'une vice-présidence à la Chambre des députés.
Allemagne. Mariana Harder-Kühnel de l’AfD n’a pas été élue ce jeudi 13 décembre 2018 au poste de vice-présidente de la Chambre des députés. Plus d’un an après l’assemblée constitutive de la Chambre des députés, l’AfD ne dispose toujours pas de la vice-présidence à laquelle elle a droit.
241 députés sur 659 ont voté pour, 377 contre et 41 se sont abstenus. La majorité nécessaire est de 355 votes.
[Mariana Harder-Kühnel avait déjà échoué une première fois à la fin du mois de novembre 2018.]
Mariana Harder-Kühnel
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/11/29/l-a...)
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"Juncker ouvre à Conte."
Italie. Revue de presse.
Budget/UE : Unes - : « Budget, ouvertures de l’UE » - ‘’ Budget revu, mais la TVA à nouveau évoquée. Tension entre les deux vice-présidents du Conseil’’ (Corriere della Sera), « Tournant dans les négociations avec l’UE » - ‘’Conte : déficit à 2,04%’’ (La Repubblica), « Rome cède, dégel entre l’Italie et l’UE » - ‘’Médiation du Quirinal. Les retraites revues’’ (La Stampa), « Conte : déficit à 2,04% avec le revenu citoyen et la réforme des retraites » (Sole 24 Ore), « L’Italie réduit son déficit, ouverture de l’UE » (Il Messaggero), « Budget, la procédure d’infraction s’éloigne » (Il Mattino).
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, A. D’Argenio : « Loi de finances, tout change. Le déficit revu à 2,04 %, Juncker ouvre à Conte » : « Les propos du Président du Conseil Conte, après sa rencontre avec le Président de la Commission européenne Juncker, ont annoncé un déficit public revu à la baisse à 2,04%. Après des mois d’affrontements avec l’UE, le gouvernement fait un « pas en arrière » et revoit la loi de finances, afin d’éviter une procédure d’infraction. C’est un tournant dans les négociations avec l’UE qui entraîne un dégel entre l’Italie et l’Europe. L’énorme effort fait par le gouvernement italien a été pris en considération par la Commission européenne qui a déclaré que "de bons progrès" avaient été accomplis ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, G. De Marchis : « Chiffres et mesures pour convaincre l’UE. La médiation de Mattarella derrière le tournant » : « Le Président de la République Sergio Mattarella a précisé hier, lors d’un déjeuner avec une partie du gouvernement, qu’il n’a pas directement participé aux négociations avec Bruxelles pour le budget, parce qu’il appartient au gouvernement de les mener. Mais lors du déjeuner, le Président de la République a donné des informations tellement précises et détaillées, qu’elles ont fait apparaitre clairement son rôle dans la réécriture de la loi de finances. Le Quirinal considère que Juncker et Moscovici sont « ouverts » aux discussions avec l’Italie, tandis qu’il considère beaucoup moins disponibles les chefs de gouvernement des pays rigoristes. Mais les considérations sur les points du budget laissent comprendre qu’un fil direct existe entre le Président Mattarella et ceux qui comptent dans l’Union et qu’il est constant. Avec Mario Draghi, par exemple, président de la BCE et aussi avec Juncker, le Président de la Commission. A travers ces canaux informels et le rôle de G. Conte, il y a l’espérance que le dialogue reste vivant et que le Commission européenne ne décide pas d’engager la procédure contre l’Italie ».
COULISSES Corriere della Sera, F. Fubini « Salvini et Macron, alliés insolites » : « L’accord qui paraissait impossible semble à portée de main. Juncker a fait une ouverture à Conte et pour cela, Salvini et Di Maio peuvent remercier leur grand adversaire, Emmanuel Macron, qui apparaît de fait – malgré eux et malgré lui – comme le principal allié des leaders italiens. Juncker remet la crise à plus tard, sachant qu’il ne peut pas mettre également la France sous procédure, après l’annonce de Macron de dépenses pour répondre à la révolte des gilets jaunes. Mais Juncker sait aussi que s’il frappait uniquement l’Italie, Salvini et Di Maio utiliserait la discrimination de Bruxelles comme une arme lors de la campagne pour les européennes de mai. Car au fond Macron et les deux Italiens sont des ennemis avec trop de points communs : dépense ou dette publiques qu’ils ont du mal à contrôler et des électeurs irascibles qui n’arrivent pas à terminer le mois. Ils sont tellement ennemis, mais avec des problématiques tellement semblables, au point de devenir alliés de fait, malgré eux ».
ARTICLE La Stampa A. Barbera « Moscovici prévient ‘’il ne faut pas faire de comparaison avec Paris, les comptes publics italiens sont sous la loupe depuis longtemps’’ » : « Selon le Commissaire français aux affaires économiques, ‘’la comparaison avec les comptes publics italiens est séduisante mais erronée, car il s’agit de situations totalement différentes. Depuis des années, l’Europe surveille la dette de Rome alors qu’elle ne l’a jamais fait avec la France’’. Du point de vue technique, les propos de l’ancien ministre socialiste sont corrects. La plupart du déficit français n’est qu’épisodique et permet d’atteindre un solde structurel de 2 décimaux. Toutefois, il faudra voir si les nouvelles dépenses promises par Macron seront couvertes par d’autres coupes ou si Paris ira à nouveau contre les règles européennes. Conte et Tria se gardent bien d’ouvrir un conflit avec Paris : ‘’aucun double standard’’, ‘’ne nous laissons pas distraire par d’autres choses’’. Du reste l’Italie, aujourd’hui, n’a pas intérêt à utiliser Paris comme un levier pour ses négociations. Non seulement car la situation française est différente. Il y a aussi une raison diplomatique : Bruxelles est en train de jouer un match délicat autour de la réforme du fonds de sauvetage et aux hypothèses de restructuration automatique des dettes publiques en cas de crise ».
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « La pression du Quirinal pour l’accord avec l’UE, en ligne avec Conte » : « Plus qu’une ‘’moral suasion’’ on devrait parler de véritable pression de la part de S. Mattarella sur le gouvernement, notamment sur les deux vice-présidents du Conseil. Il y a eu plus qu’une rencontre. Des tête-à-tête ont eu lieu au Quirinal, avec Salvini et aussi Di Maio, dès que le duel avec la Commission européenne a commencé. Le chef de l’Etat s’est fait immédiatement le porte-parole non pas des règles de l’Union mais des raisons ‘’patriotiques’’ pour prôner une médiation à la lumière des risques pour l’Italie en cas d’une procédure d’infraction pour déficit excessif. Au déjeuner de mercredi, Salvini n’était pas présent en raison de sa mission en Israël. L. Di Maio (M5S) était, quant à lui, silencieux. Tout comme le ministre de l’Economie Tria. Le ministre pour l’Europe Savona aurait exprimé ses préoccupations pour les mois à venir, faisant allusion aux conditions de l’économie réelle et aux risques de devoir remettre la main au budget. Etait présent également le Secrétaire d’Etat G. Giorgetti (Ligue) qui a poussé Salvini depuis le début à accepter de passer de 2,4% à 2,04% ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « La condition obligée pour que Salvini déclenche la crise de gouvernement » : « Conte présentera à l’UE une retouche comptable plus qu’un réel compromis politique et financier, misant sur le fait que la Commission européenne a trop de fronts ouverts (la France et le Brexit) pour s’entêter sur un rejet du budget qui aurait alors un goût d’une punition. A la buvette de la Chambre, on discute beaucoup de ce climat de défiance et on évoque les possibles dates de la crise gouvernementale. Certains parlent du printemps, soit juste avant les élections européennes. D’autres misent pour l’après élections UE. Mais les craintes sont apaisées par la coutume institutionnelle qui veut que le Président Mattarella tentera tout pour trouver une majorité alternative avant de dissoudre les Chambres. Salvini pourrait décider une crise gouvernementale uniquement s’il y aura une majorité en sa faveur ou bien l’impossibilité de gouvernements alternatifs ouvrant ainsi la voie aux élections anticipées ».
ARTICLE, La Stampa, F. Schianchi : « Buccino nouvel ambassadeur en Libye, Salvini battu, la ligne de Moavero l’emporte » : « Le jour après les déclarations du ministre de l’Intérieur Salvini qui a qualifié à plusieurs reprises le Hezbollah libanais de mouvement ‘’terroriste’’, le Conseil des Ministres a décidé de remplacer l’ambassadeur italien en Libye. Après quatre mois de bras-de-fer au sein du gouvernement, le ministre des Affaires Etrangères Enzo Moavero l’a emporté sur Salvini, avec la nomination de Giuseppe Buccino Rinaldi ».
ENTRETIEN, Elisabetta Trenta (M5S), ministre italienne de la Défense, au Corriere, « Je change les missions : maintenant hors de l’Iraq et nous retirons 100 autres soldats de l’Afghanistan » : « Sur l’attaque de Strasbourg : les dimensions de la menace ont changé. Le concept de défense nationale doit être remodelé, je suis en train de réaliser un projet avec d’autres ministères. Sur Mossoul : nous clôturerons l’opération Presidium, le Califat a été battu. Sur l’Iraq : nous resterons aux côtés de l’Otan pour la formation. Sur le Niger : nous avons pu débloquer la mission après 8 mois, les militaires sont opérationnels avec le gouvernement du Niger pour la formation visant au contrôle des flux migratoires vers l’Italie : en bref, nous suivons l’intérêt national’’. Sur la Libye : ‘’notre engagement pour la pacification est au maximum, la stabilisation de la Libye avec tous ses acteurs est prioritaire. Une Libye plus sûre signifie une Italie plus sûre’’.
ARTICLE La Stampa F. Capurso « Référendum sur la ‘’Tav’’, les 5 Etoiles divisés » : « C’est le président de la Chambre Roberto Fico (M5S) qui revient sur la ligne Lyon-Turin ‘’Si un référendum devait se tenir, je voterais contre’’, prenant ainsi de court les alliés de la Ligue. Mais le risque le plus élevé retombe sur le Mouvement 5 Etoiles. Un représentant de la ligne la plus orthodoxe, A. Colletti, explique ‘’nous ne pourrions jamais accepter une victoire du ‘’oui’’ à la Tav. Le groupe parlementaire ne tiendrait pas, ni le réseau d’activistes sur le territoire. Nous risquons l’implosion’’. Et S. Berlusconi révèle ‘’J’ai entendu Salvini, il est convaincu qu’il est impossible de bloquer le chantier’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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12/12/2018
Matteo Salvini reçu par Benyamin Netanyahou.
Italie et Israël. Lors de son voyage en Israël, le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini (Italie) a rencontré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et s'est rendu au Mur des Lamentations.
Matteo Salvini et Benyamin Netanyahou
Matteo Salvini devant le Mur des Lamentations
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/11/mat...)
17:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache n'a plus pour objectif de devenir maire de Vienne.
Autriche. Le vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache, interrogé par le Kronen Zeitung, déclare qu’il désire se concentrer sur sa fonction de vice-chancelier plutôt que de tenter de devenir maire de Vienne.
17:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang opposé au fait que des travailleurs EU aient droit à des allocations après un jour de travail.
Belgique et Union Européenne. Le Vlaams Belang dénonce la décision du Parlement européen affirmant qu’un travailleur d'un autre État de l'UE doit avoir droit à une allocation de chômage après une seule journée de travail dans le pays où il a presté.
(https://www.rtl.be/info/monde/europe/les-allocations-de-c...)
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
FvD opposé au fait que des travailleurs EU aient droit à des allocations après un jour de travail.
Pays-Bas et Union Européenne. Le Forum voor Democratie dénonce la décision du Parlement européen affirmant qu’un travailleur d'un autre État de l'UE doit avoir droit à une allocation de chômage après une seule journée de travail dans le pays où il a presté.
17:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
" Au Palais Chigi, la crise n’est plus un tabou."
Italie. Revue de presse.
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « Au Palais Chigi la crise n’est plus un tabou et maintenant la Ligue est tentée par des élections en mars » : « Pendant une journée entière, le gouvernement Ligue-M5S a été exposé aux vents de la tempête de l’Union européenne. Le fait de se présenter à Bruxelles avec un budget à 2,1 % de déficit serait pour Giuseppe Conte un échec. Tout semble s’effondrer tellement rapidement qu’hier soir, au Palais Chigi, le scénario le plus extrême est devenu manifeste : celui d’une crise de gouvernement et d’élections anticipées d’ici le mois de mars. La situation est grave et dramatique, la Commission européenne avait été très claire sur les modifications de la loi de finances ainsi que sur la réduction du déficit. La possibilité d’annulation de la rencontre Conte-Juncker est devenue donc réelle. L’alarme s’est déclenchée immédiatement au Palais Chigi et le président du Conseil Conte a essayé, par tous les moyens, de sauver sa rencontre avec le président de la Commission. Mais la certitude de la rencontre n’aura lieu qu’aujourd’hui, à 11 heures, quand l’avion de Conte décollera de Rome pour Bruxelles ».
ARTICLE, La Repubblica : « Loi de finances, procédure plus proche. ‘’ L’UE doit nous traiter comme Paris ‘’ » : « L’accord sur le déficit, au sein du gouvernement, pour éviter la procédure d’infraction de la part de la Commission européenne est encore loin. Aujourd’hui le président du Conseil Conte rencontrera le président de la Commission Juncker, mais un air de pessimisme filtre. Conte et Tria chercheront, jusqu’au dernier moment, une médiation parce que la stabilité même du gouvernement est en jeu. Mais le leader de la Ligue, Salvini, ne veut pas céder sur le point le plus important de sa campagne électorale, la réforme de la loi Fornero pour les retraites. La seule mesure possible pour en réduire l’impact serait de limiter la loi Fornero à un seul an, en économisant ainsi presque 2 milliards d’euros. Mais Salvini ne veut pas en entendre parler et, au contraire, il continue de tirer sur l’Union et sur Macron, parce il considère inacceptable un comportement particulier envers Paris et différent envers Rome. Il ne veut pas penser à ‘’ ds yeux fermés pour Macron ‘’ et, en même temps, à des sanctions lourdes à l’égard de l’Italie ».
ARTICLE La Stampa, A. La Mattina-F. Schianchi « Fonds, le M5S attaque la Ligue, Salvini réagit, furieux : ‘’Sans queue ni tête’’ » - « Les léghistes soupçonnent qu’il puisse s’agir d’une vengeance de Di Maio, agacé par l’initiative du ministre de l’Intérieur avec les entrepreneurs » : « Un communiqué officiel de deux députés du M5S a été publié rappelant que ‘’depuis toujours’’, le M5S se battait ‘’contre les financements ‘’illicites’’ des partis. Des sources proches de Di Maio ont indiqué qu’il était ‘’juste de souligner nos sensibilités’’. Mais cela a été le début des hostilités avec des coups de part et d’autre, à travers des communiqués. Hier, six membres de la Ligue romaine ont fait un communiqué sur l’incendie du dépôt de déchets dans la capitale, n’hésitant pas à mettre dans le même sac, la maire Raggi (M5S) et Zingaretti (président de la région, PD), parlant ‘’d’un échec total’’ du conseil municipal ».
LETTRE de Roberto Fico, président de la Chambre italienne, Stampa, « Contre la Lyon-Turin, en défense du territoire » - « La bataille anti-TAV n’est pas pour détruire, nous voulons construire un monde différent » : « Cette œuvre nous projette-t-elle dans un avenir meilleur, ou est-ce un modèle de développement déjà dépassé ? Notre bataille est environnementale, sociale et avec une vision différente du monde. Je n’accepte pas que les opposants soient étiquetés comme étant des barbares, vivant en autarcie. Nous avons le devoir d’agir, à plus forte raison comme institution, en voyant loin et en pensant aux générations futures. Et d’avoir l’ambition d’être, d’abord en tant qu’UE, une locomotive culturelle sur les thèmes de l’environnement, des grandes œuvres, du rapport entre développement et protection des ressources d’un territoire ».
COULISSES La Stampa U. Magri « Derrière l’affrontement Ligue-M5S approches opposées au Moyen Orient » : « Etincelles entre Salvini et Di Maio sur le Hezbollah : c’est l’effet de deux stratégies opposées qui se défient à l’intérieur du gouvernement. La première soutient fortement Israël et est interprétée par le leader de la Ligue ; l’autre ligne, celle des 5 étoiles voudrait s’insinuer dans les espaces de négociations qui, au Moyen Orient, s’appuient sur les Palestiniens. La visite de Salvini à la frontière israélienne et ses propos contre le terrorisme islamiste ont fait exploser cette contradiction dont on peut comprendre la portée à la lumière de la récente mission romaine de Mahmoud Abbas, le 3 décembre dernier. Même si elle est passée au second plan, après celle avec le Pape, la rencontre avec Conte est autre chose qu’une rencontre de routine : Mahmoud Abbas espère dans une relance du processus de paix, où l’Italie pourrait jouer un rôle de tout premier plan. Ramallah espère en fait en une action conjointe de l’Italie, de la France, de la Belgique et de l’Irlande. Reste le doute sur le fait que Salvini ait été informé. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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11/12/2018
Pacte de l'ONU : les pressions de l'UDC ont eu de l'effet.
Suisse. Communiqué de l’UDC :
Suisse. Les pressions de l'UDC ont eu de l'effet : après le Conseil des États [Sénat], le Conseil national [Chambre des députés] vient lui aussi de décider que le Pacte de l'ONU pour les migrations doit être soumis au Parlement fédéral. Le Conseil fédéral [gouvernement] devra donc présenter aux chambres législatives une proposition d'adhésion sous la forme d'un arrêté fédéral, de sorte que le peuple pourrait éventuellement se prononcer sur ce document dangereux pour la Suisse.
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Matteo Salvini en Israël.
Italie et Israël. Le vice-Premier ministre italien et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini (Ligue) est ce 11 décembre 2018 en Israël. Il s’est rendu sur la frontière située au nord du pays et a rencontré le patriarche catholique Monseigneur Pierbattista Pizzaballa :
http://www.francesoir.fr/actualites-monde/israelpalestini...
Matteo Salvini
Monseigneur Pierbattista Pizzaballa et Matteo Salvini
23:47 | Lien permanent | Commentaires (0)