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10/04/2019

Le Brexit Party donné à 10 % et l'UKIP à 8 % en vue d'élections européennes.

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Royaume-Uni. Un sondage Hanbury Strategy en vue des élections européennes donne le Brexit Party de Nigel Farage à 10 % et l’UKIP à 8 %.

[L'UKIP avait obtenu 26,6 % lors des élections européennes de 2014. Le Brexit Party n'existait pas à cette époque.]

"Une croissance à 0,2%"

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Italie. Revue de presse.

L’adoption du Document économique et financier (DEF) qui intègre une croissance revue à la baisse et une augmentation du déficit sature l’espace médiatique italien : « Le DEF adopté mais querelle au sein du gouvernement » - ‘’Salvini et Di Maio se heurtent contre Tria (Indépendant) sur la flat tax’’ (Corriere della Sera), « Une croissance à 0,2% » - ‘’Capitulation du gouvernement qui reconnait l’absence de croissance’’ (La Repubblica), « Le DEF reconnait la crise » - ‘’Le FMI : l’Italie est un risque pour la zone euro’’ (La Stampa), « La dette s’envole, la croissance enlisée, la flat tax inexistante » (Sole 24 Ore), « Test flat tax : affrontement sur la TVA » (Il Messaggero), « Un DEF vide, Tria fait fâcher Salvini et Di Maio » (Fatto Quotidiano), « Pire que prévu » (Il Giornale).

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement du Document économique et financier (DEF).

ARTICLE, La Stampa, M. Sorgi « Des dépenses folles sans couverture » « Un pays qui passe d’une prévision de croissance de 1% à 0.1% et à la récession devrait s’arrêter un moment et réfléchir, devrait effacer ses grandes illusions et faire face à la réalité. L’échéance du DEF expliquait les actions du gouvernement. Le gouvernement devait confronter le bilan national avec les exigences de l’Europe, et réagir. L’approbation a été précédée d’une énième scène entre Salvini et Di Maio sur la « flat tax », au cœur de la promesse électorale faite par Salvini en 2018. Mais la « flat tax » est toujours débattue parce que les rares fonds restants à l’Etat italien sont utilisés pour garantir le revenu de citoyenneté et pour les pensions. Ces deux mesures constituent la clef de la politique de la fin d’année. Mais maintenant que le potentiel électoral de ces deux mesures, en voie de réalisation, s’est évaporé, l’approbation de nouvelles mesures est encouragée. Toutefois, pour réduire les impôts de 12-15 milliards, dans un pays qui n’a plus de croissance, qui entre en récession, qui marche à reculons, il faudrait stopper les dépenses d’un montant à hauteur de cette somme. Pas besoin d’être économiste pour le comprendre. Nous ne savons pas de quelle manière, Salvini et Di Maio ont l’intention de financer ces coupes. Plusieurs hypothèses émergent notamment celle de supprimer les 80 euros de Renzi pour les consacrer à la « Flat Tax ». Cela pourrait ressembler à la suppression de mesures proposées de C. Calenda avant de les réinstaurer dans un décret. Un pas en avant, un arrêt, deux pas en arrière, c’est ainsi que fonctionne le gouvernement Conte, libre ou pratiquement libéré, d’ici octobre des contraintes de la Commission européenne. Le gouvernement est prêt à s’acharner contre le ministre de l’Economie, Tria, lui qui rappelle que Salvini et Di Maio prennent le risque d’envoyer l’Italie droit dans le mur. »

ANALYSE La Repubblica M. Giannini « DEF, la réclame de finance électorale » : « Peu de vérités, beaucoup de mensonges pour gagner du temps en attendant les élections du 26 mai. Après nul ne pourra prévoir ce qui se passera. Le ‘’gouvernement du changement’’, qui a joué son joker avec le ‘’budget du peuple’’ se retrouve maintenant sans marges de manœuvre pour dépenser sur la croissance le ‘’grand capital politique’’ (dixit Tria) dont il dispose. Si l’on continue de la sorte, même après les élections européennes, les dégâts pourraient être pires »

ANALYSE La Repubblica S. Folli « Ligue et M5S, les vrais chiffres après les élections » : « Inutile de s’attendre à une idée d’avenir avec des partis qui ont commencé la campagne en vue des élections du 26 mai. L’Europe devrait être le sujet dominant, comme jamais par le passé. Cela est en partie vrai, à condition que l’on ne demande pas quelque chose de plus que des affirmations génériques. L’objectif des deux actionnaires de la majorité, Salvini et Di Maio, est logique : ils sont intéressés par les équilibres nationaux plutôt qu’à l’Europe. Par ailleurs, Salvini lui-même croit difficilement qu’il puisse donner un coup fatal à l’équilibre européen basé sur l’axe Macron-Merkel. Du coup, il pense à accroitre son poids à Rome. Même chose pour Di Maio, qui tente en revanche de se présenter comme un interlocuteur italien crédible dans l’establishment européen. Quelle crédibilité aura-t-il après son retournement sur les gilets jaunes français ? La vérité est que les deux sont en train de jouer une partie interne. Sans retenir leurs coups. Et le fameux choc fiscal pouvant secouer l’économie semble être loin. Di Maio espère éviter l’effondrement. Salvini pense pouvoir être le gagnant. Les deux souhaitent que les nouveaux équilibres en Italie et en Europe puissent défaire les nœuds de la finance publique. Il faudra beaucoup d’optimisme ».

ANALYSE Sole 24 Ore M. Perrone « Tria parvient à renouer l’énième déchirure entre Salvini et Di Maio » : « Tria prévient : soit c’est la flat tax, soit c’est le désamorçage de l’augmentation de la TVA. C’est ce qui s’est déroulé sur la scène du Conseil des ministres. Un bain de réalité qui marque la victoire de la ligne prudente de Tria qui dément l’utopique croissance à 1,5% imaginé en septembre ou du 1% en décembre. Personne n’ose se présenter à la conférence de presse, à l’issue du Conseil des ministres. Un énième inédit dans la tradition. Il n’y a que les communiqués officiels. Le DEF demeure flou : il ne prévoit que ‘’des mesures alternatives et un programme de révision de la dépense’’ ‘’dans les prochains mois’’. Le chemin des promesses électorales se fait très étroit. Et ce qui préoccupe le plus, maintenant, c’est la réaction des marchés ».

ANALYSE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Doutes sur les comptes de 2018. Rome revient dans le collimateur de l’UE (mais après les Européennes) » : « Hier, avant même de l’adoption par le gouvernement italien du DEF (Document économique et financier), la Commission européenne a sérieusement étudié un rapport rédigé par l’ISTAT (Istituto Nazionale di Statistica) sur le PIB et la dette des administrations publiques en 2017 et 2018. Ce rapport compliquera sûrement la vie de l’exécutif, mais après les prochaines élections européennes. En 2018, le déficit a été de 2,1 % du PIB, donc supérieur aux prévisions du gouvernement Gentiloni. Il est donc clair qu’il n’y a pas eu d’ajustement structurel l’année dernière ni aucune amélioration du déficit. Le FMI l’avait déjà remarqué hier, dans son dernier rapport : un déficit structurel plus mauvais en 2018 qu’en 2017 et l’Italie demeure un risque pour la zone euro. La dette augmente à 135 %, l’économie est bloquée et à l’automne il faudra faire une correction budgétaire d’environ 35 milliards. Par rapport à ces problèmes, l’échec de l’ajustement structurel de 2018 n’est rien. L’Italie risque une procédure d’infraction pour déficit excessif, les règles européennes doivent être respectées parce qu’elles ont valeur de loi. Par conséquent, après le vote européen du 26 mai la Commission UE devra faire le premier pas vers l’ouverture d’une procédure pour déficit excessif et l’Italie devra faire face à Bruxelles comme en novembre dernier. Le résultat n’est pas évident. Mais, pendant que Ligue et M5S continuent de faire des promesses, les capitales européennes exercent une énorme pression sur Bruxelles afin de contrôler l’Italie, devenue désormais imprévisible. Le gouvernement est isolé en Europe, même le pré-sommet prévu aujourd’hui sur le Brexit, dans sa première liste d’invitations, prévoyait seulement les leaders d’Allemagne, France, Espagne, Pays-Bas, Belgique et Danemark. Personne d’autre ».

ARTICLE La Repubblica G. Vitale « Rai, les soupçons des 5 Etoiles sur l’AD Salini » : « Choisi par les 5 Etoiles, l’AD de la RAI Pietro Salini semble désormais se rapprocher du président Marcello Foa (voulu par la Ligue). A la fin d’une longue relation sur le plan industriel, Salini fouille dans ses papiers puis prend son portable ‘’voilà, je l’avais écrit ici’’. C’est le grand final préparé avec soin pour adresser un message à qui souhaiterait le chasser de la télévision publique ‘’La RAI, pour mener au mieux sa tâche, a besoin de certitudes au niveau économique et d’une direction davantage stable et de longue haleine pour pouvoir donner de la continuité aux changements sur lesquels elle a travaillé’’. Maintenant que son mentor risque la débacle électorale en mai, Salini prépare un filet de protection dans la RAI et à l’extérieur. Après le renforcement des pouvoirs de Marcello Ciannamea, qui décidera désormais aussi la coordination éditoriale outre les programmes, les dernières décisions de la RAI se feront sur la houlette de la Ligue ».

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Morvillo : « Des câlins entre Francesca et Matteo. La soirée de gala à la Scala » : « Début officiel du couple Matteo Salvini, 46 ans, et sa fiancée Francesca Verdini, 26 ans, à la soirée de gala à la Scala de Milan, lors de l’inauguration du Salon du Meuble. Elle avance, les yeux baissés, très élégante et lui, il lui tient la main à la manière d’un vrai capitaine. Voilà la présentation officielle de sa nouvelle fiancée, fille d’un politicien, qui n’a d’yeux que pour lui ».

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Matteo Salvini et sa copine Francesca Verdini

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les Démocrates suédois désirent rester au sein de l'ECR.

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Suède et Union Européenne. Les Démocrates suédois désirent rester au sein du groupe ECR avec le PiS (Pologne), etc … plutôt que rejoindre le groupe EAPN proposé par le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/08/con...)

Le FPÖ désire rejoindre le groupe EAPN.

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Autriche et Union Européenne. Le FPÖ désire rejoindre le groupe EAPN proposé ce lundi 8 avril 2019 à Milan par Matteo Salvini.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/08/con...)

09/04/2019

Tessin : la Ligue conserve ses deux ministres lors des élections pour le gouvernement.

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Suisse. Canton du Tessin. Lors des élections de ce 7 avril 2019 pour le gouvernement du Tessin, la Ligue des Tessinois, qui s’est présentée en tandem avec l’UDC, conserve, malgré un recul, les deux postes de ministre de Norman Gobbi et de Claudio Zali.

(https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/10347831-a...)

La Ligue recule et l'UDC monte lors des élections pour le Parlement du Tessin.

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Suisse. Canton du Tessin. Lors des élections pour le Parlement de ce 7 avril 2019, la Ligue des Tessinois subit un recul. Elle obtient 19,15 % et passe de 22 à 18 sièges sur 90. L’UDC obtient 6,7 % et passe de 5 à 7 sièges.

(https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/10351475-a...)

"Promesse de la flat tax."

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Italie. Revue de presse.

Le débat sur la réforme fiscale et la proposition de « flat tax » font les gros titres des médias transalpins : « Flat tax, coup de frein de Tria » - ‘’La ligne du ministre s’impose aussi sur les remboursements des investisseurs arnaqués’’ (Corriere della Sera), « Arrêtez de vous disputer » - ‘’Le ministre Tria rappelle à la responsabilité’’ (La Repubblica), « Tria l’emporte sur les banques mais Salvini et Di Maio lui imposent la flat tax » (La Stampa), « Banques, remboursements au cas par cas mais automatiques » (Sole 24 Ore), « Défi sur la flat tax, Tria freine » - ‘’Salvini insiste, Di Maio ouvre et Tria prévient : risque de procédure d’infraction’’ (Il Messaggero), « Flat tax, les doutes de Tria » (Il Mattino), « UE et flat tax, les bluffs de Salvini » (Fatto Quotidiano).

ENTRETIEN de Giovanni Tria (Indépendant), ministre de l’Economie : « ‘’ Que la majorité soit responsable, qu’elle pense à la croissance ’’ » (Libero) : « ‘‘Dans aucun autre pays européen, il n’y a un gouvernement bénéficiant d’un consensus auprès de l’électorat et du Parlement comme en Italie. La majorité a un grand capital politique et donc une grande responsabilité, qu’il faut mettre au service de la croissance. Les tensions ? Quand on participe à l’activité de gouvernement, on ne vit pas ce que les journaux écrivent. Personne, en Conseil des ministres, ne m’a jamais dit ce que je lis. Ma démission ? Je n’y ai jamais pensé, ni n’ai menacé de la donner. Je reste à ma place tant que je serai utile. La flat tax ? On travaille pour que la loi de finances accueille une réforme fiscale dans le cadre du programme de gouvernement et dans le respect des contraintes des finances publiques fixées dans le DEF que nous sommes en train de finaliser. Il s’agit en toute évidence d’un budget complexe qui devra considérer les dépenses et les recettes. Il faut miser sur les réformes, revoir les lois qui ne vont pas, pour faire redémarrer l’économie. Le débat sur le code des travaux publics est un exemple : les investissements doivent redémarrer. La dette ? Le DEF vise à la réduire. L’Italie demeure solide du point de vue économique. Il y a la conjoncture, par ailleurs il y a les fondamentaux. Les programmes différents de la Ligue et du M5S ? L’important est qu’il y ait une synthèse des programmes et que le résultat final favorise la croissance. Mon travail, en tant que ministre de l’Economie, est de faire en sorte que la synthèse politique ne soit pas uniquement compatible avec les chiffres de notre budget mais aussi qu’il configure une politique économique cohérente’’ » 

ARTICLE, La Stampa, A. Barbera et A. La Mattina « L’argent n’est pas là, mais Salvini et Di Maio imposent la promesse de la Flat Tax » « Matteo Salvini invoque un impôt sur le revenu à taux « unique », une taxe « plate et égale ». A quelques semaines des élections européennes, les exigences de la propagande deviennent prioritaires. Luigi Di Maio a confirmé que la « flat tax s’appliquera » tout en ajoutant qu’elle prendra en compte le nombre de membres de la famille et « bénéficiera à ceux qui en ont réellement besoin ». Mais les deux partis de la majorité ont des visions différentes pour réduire la pression fiscale. La formulation définitive de cette réforme fiscale est reportée à une réunion aujourd’hui dans l’après-midi, juste avant le début du Conseil des Ministre, prévu à 16h. Au-delà des mots, le fond est tout autre : le texte préparé par le ministre de l’Economie, Giovanni Tria, reporte la discussion après l’été, après l’excitation autour des élections européennes. Une fois de plus, Tria est assiégé et isolé. Mais cette fois, Tria se retranche derrière les exigences de la diplomatie européenne ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Salvini et l’accusation de ‘’ l’ami Luigi ‘’ : ‘’ Mais moi, je ne t’ai rien dit sur les gilets jaunes ‘’ » : « A propos des tensions au sein du gouvernement, et suite à la lettre que Luigi Di Maio a adressée hier au directeur du Corriere, Matteo Salvini a déclaré : ‘’ Moi, je ne commente pas les initiatives des autres. Par exemple, quand mon ami Di Maio, et je souligne mon ami et non seulement allié de gouvernement, s’est rendu à Paris et a rencontré quelqu’un qui pouvait mettre en difficulté le gouvernement, moi, je n’ai pas commenté ‘’. L’allusion est transparente, Salvini se réfère à la rencontre en France de Di Maio avec le plus extrémiste parmi les leaders des gilets jaunes, Christophe Chalençon, qui a provoqué le rappel en France de l’Ambassadeur français. Puis Salvini a souligné qu’il n’existe pas une flat tax progressive, comme son allié des Cinq Etoiles souhaiterait, parce qu’il s’agit d’une taxe unique et fixe. Pour ceux qui croient encore que Salvini va passer à nouveau au centre-droit, le ministre de l’Intérieur a affirmé que Forza Italia et le Parti Démocrate [centre-gauche] ne parlent pas du tout de changement en Europe, tandis que la Ligue pourra proposer une nouvelle idée parce que l’objectif est d’être décisifs, nommer des commissaires et compter ».

(Traduction : ambassade de France)

Gabriele Adinolfi à l'émission Faits & Documents à propos de son ouvrage sur Matteo Salvini.

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Italie. L'écrivain Gabriele Adinolfi à l'émission Faits & Documents à propos de son ouvrage consacré au dirigeant de la Ligue Matteo Salvini :


(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/14/ouv...)

08/04/2019

Conférence regroupant la Ligue, l'AfD, le Parti du Peuple danois et les (vrais) Finlandais.

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Italie et Union Européenne. Une conférence a été organisée par la Ligue ce 8 avril 2019 à Milan en présence de Matteo Salvini (Ligue - Italie), Jörg Meuthen (AfD – Allemagne), Olli Kotro (Les (vrais) Finlandais) et Anders Vistisen (Parti du Peuple danois). Elle est intitulée « Vers l’Europe du bon sens ! ». La particularité de cette conférence est qu’elle regroupe des patriotes qui appartiennent à trois groupes différents au sein du Parlement européen.

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Olli Kotro, Joerg Meuthen, Matteo Salvini et Anders Vistisen

"Flat tax, bras-de-fer entre Di Maio et Salvini."

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Italie. Revue de presse.

Les divergences de vues entre les deux partis de gouvernement sur la « flat tax » sont aussi largement reprises en Une : « Le gouvernement se divise maintenant sur le fisc » (Corriere della Sera), « Di Maio : stop à Salvini » - ‘’Non à un fisc favorisant uniquement les riches’’ (La Repubblica), « Flat tax : la querelle » - ‘’Les conditions de Di Maio et les doutes de Tria’’ (Il Messaggero), « Flat tax prévue dans le DEF, bras-de-fer entre Di Maio et Salvini » (Il Mattino), « Flat tax : voici la vérité » (Il Giornale).

ENTRETIEN de Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur : « ‘’ Impôts et chantiers : maintenant on fait à ma façon ’’ » (Libero) : « ‘ J’ai conseillé à tous les ministres du M5S et de la Ligue de travailler. Les polémiques sont totalement inutiles et une perte de temps. Dorénavant, je ne répondrai plus aux provocations. Tout cela rentre dans la logique de la campagne électorale, ceux qui sont derrière attaquent pour récupérer des voix. La flat tax est dans le contrat tout comme le revenu de citoyenneté et la réforme de la loi Fornero pour les retraites et il faut absolument l’adopter pour donner un signal fort aux familles. Je suis préoccupé pour la situation en Libye, mais surtout pour les travailleurs italiens qui sont là-bas, mais je ne crains pas une autre invasion des migrants, parce que tout le monde a compris que l’on ne peut plus arriver ici. J’ai plus peur d’une relance du terrorisme islamique. En Libye, certains pays causent des désastres depuis dix ans et maintenant il me semble qu’ils continuent sur la mauvaise voie ‘’ ».

LETTRE de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et ministre du Développement Economique au directeur du Corriere della Sera : « ‘’ Moi et Matteo, nous allons continuer mais la Ligue choisit mal ses alliés dans l’UE ’’ » : « ‘ Cher directeur, il est vrai qu’il y a une certaine tension au sein du gouvernement mais je voudrais quand même exprimer ma satisfaction pour le travail accompli jusqu’à présent, comme le revenu de citoyenneté, le quota 100, le décret « débloque chantiers » ainsi que les mesures d’aide pour les familles. Je considère très important le soutien de la Ligue à ces mesures et je veux remercier chaleureusement Matteo, merci Matteo pour le soutien. Bien sûr, nous sommes différents. Il est évident qu’il y a des différences entre la Ligue et le M5S et pour cette raison il y a un accord et une feuille de route pour arriver au terme de la législature. Pour ce qui concerne le système fiscal, il faut le réformer pour réduire la charge des entreprises et pour faire redémarrer la croissance du pays et il faut aussi adopter la flat tax, qui est dans le contrat, mais avec un principe de proportionnalité pour bien répartir les avantages à l’égard des familles et de la classe moyenne. Néanmoins, j’estime que ce gouvernement devrait aussi écouter la voix du Sud. Le débat sur les autonomies est ambitieux et complexe mais nous devons rester les garants de la cohésion nationale. Il y a beaucoup de défis qui nous attendent, le chemin est encore long et il y aura les prochaines élections européennes en mai. Je considère qu’il est paradoxal de s’allier en Europe avec les gouvernements qui refusent la redistribution des migrants qui arrivent en Italie. Il est contradictoire de se plaindre à l’UE parce qu’elle n’accepte pas les quotas et après s’allier avec les mêmes pays (je pense à Orbàn) qui sont la cause de notre urgence. Il s’agit d’une question de cohérence. Enfin, je veux exprimer toute ma reconnaissance au président du Conseil Giuseppe Conte pour le rôle extraordinaire de médiation et d’équilibre qu’il est en train de jouer ‘’».

ENTRETIEN de Giovanni Toti (Forza Italia) président de la Région de Ligurie « ‘’Ne me sous-estimez pas : je suis prêt à un nouveau parti’’ » (Fatto Quotidiano): « ‘’Mes amis de Forza Italia sont en train de se partager la dernière tranche de gâteau. On était à 25%, puis, 20, 15, 10... Je prévois un 7% pour la prochaine étape. Je ne fais qu’analyser la réalité. Il y a une grande nécessité d’un parti modéré, équilibré. Nous devrions lui trouver un nom. A ce stade, nous avons une association qui s’appelle Change. Je ne veux pas finir dans les abysses, j’ai un avenir, moi’’ ».

ENTRETIEN de Lorenzo Fontana (Ligue), ministre pour la famille « Pour chambouler l’Europe il faut les souverainistes » (La Stampa: « ‘’Aujourd’hui il y aura une rencontre qui souhaite représenter la volonté de trois groupes eurosceptiques : Efdd, Enl et Ecr : chacun lancera un projet d’unité de tous les groupes identitaires qui souhaitent réformer l’Europe. L’UE ne peut pas imposer des contraintes, en asphyxiant les économies des pays sans tenir compte des différentes histoires et traditions, en favorisant certains pays au détriment d’autres. Il faut harmoniser ces différents modèles et laisser plus de liberté par rapport aux paramètres de Maestricht. Des paramètres plus flexibles, ce qui ne veut pas dire de les changer. Et il faut revoir les traités, mais pour relancer l’économie. Je prévois un groupe allant de 120 à 140 parlementaires, avec 3-4-5 gouvernements représentés en Conseil européen et avec un certain nombre de commissaires européens, de 3 à 5. Ce sera une force qui ne pourra pas être ignorée : nous dirons ce que nous pensons et avec un poids non indifférent. Les 5 Etoiles ? je ne sais pas quelle sorte d’alliances ils sont en train de chercher. Ils avaient commencé avec les libéraux, soit les plus pro-européens, envers lesquels nous n’avons pas beaucoup de sympathie. Selon nous, l’Europe doit être réformée profondément’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Sahra Wagenknecht estime que son parti ne représente plus assez les intérêts des pauvres.

Allemagne. Sahra Wagenknecht du parti post-communiste die Linke estime que son parti ne représente plus assez les intérêts des pauvres. (Source : Neue Osnabrücker Zeitung)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/11/sah...)

Les électeurs du VVD partagés sur la question climatique.

Pays-Bas. Selon un sondage EenVandaag, la moitié des personnes qui ont voté lors des élections provinciales pour le parti libéral de droite VVD désirent que leur parti travaille avec le Forum voor Démocratie sur la question du climat plutôt qu’avec les écologistes, alors que 40 % préfèrent une collaboration avec les écologistes sur cette question.

Caio Giulio Cesare Mussolini, candidat aux élections européennes.

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Italie. Caio Giulio Cesare Mussolini, arrière-petit-fils de Benito Mussolini, figure sur les listes de Frères d’Italie pour les élections européennes dans la circonscription sud. Une vidéo le montrant aux côtés de la dirigeante du parti Giorgia Meloni devant le Palais de la civilisation italienne a été présentée. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_la_civilisation_i...)

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"En Europe pour tout changer"

07/04/2019

Estonie : accord conclu entre trois partis, dont l'EKRE, en vue de former un gouvernement.

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Estonie. Le Premier ministre a annoncé que son parti de centre-gauche a conclu un accord avec les conservateurs ainsi que les nationalistes de l’EKRE en vue de gouverner le pays :

https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1RJ09F/eston...

L'UKIP obtient 8,6 % lors de la législative partielle à Newport West.

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Royaume-Uni. Lors de l’élection législative partielle à Newport West, ce 4 avril 2019, au Pays de Galles, l’UKIP arrive troisième avec 8,6 % (soit + 6,1 points). Democrats & Veterans obtient 0,8 % et For Britain 0,7 %.

(https://www.bbc.com/news/uk-wales-politics-47786885)

Le Forum voor Democratie donné à 28 sièges.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet est donné, au sein d'un sondage Maurice de Hond, à 28 sièges sur 150 (contre 2 lors des législatives de 2017). Le PVV de Geert Wilders est donné à 8 sièges sur 150 (contre 20 en 2017).

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Forum voor Democratie : patriotes

VVD : Parti libéral [de droite]

Groenlinks : écologistes

CDA : Parti démocrate-chrétien

PvdA : Parti travailliste

D66 : Parti libéral [de gauche]

PVV : parti patriotique

SP : gauche de la gauche

Partij voor de Dieren : parti des animaux

Christen Unie : parti religieux

Denk : travaillistes immigrationnistes

50plus : parti des plus de 50 ans

SGP : Parti chrétien protestant

Autres partis

La Ligue donnée à 36 % pour les européennes.

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Italie. Un sondage Ipsos en vue des élections européennes donne la Ligue à 36 %, le M5S à 23 % et Frères d’Italie à 4 %. Le Parti Démocrate [centre-gauche] est donné à 19 % et Forza Italia à 10 %.

06/04/2019

HC Strache a 800.000 fans sur Facebook.

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Autriche. Le vice-chancelier et président du FPÖ Heinz-Christian Strache a, désormais, 800.000 fans sur Facebook.

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"Merci pour les 800.000 likes."

Meeting de Vox à Leganés.

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Espagne. Vox a réuni, ce 6 avril 2019, plusieurs milliers de personnes à Leganés, une ville située dans la Communauté de Madrid.

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Santiago Abascal, le dirigeant du parti

L'AfD donnée à 12 %.

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Allemagne. Un sondage Forsa donne l'AfD à 12 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

05/04/2019

L'hebdomadaire der Spiegel prétend que l'AfD est la marionette de la Russie.

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Allemagne. L'hebdomadaire der Spiegel prétend que l'AfD est la marionette de la Russie.

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"AfD. Marionettes de Poutine. Comment le Kremlin utilise le parti d'[extrême] droite pour sa cause."

Nigel Farage conduira le parti du Brexit lors des élections européennes.

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Royaume-Uni et Union Européenne. Le dirigeant de l’UKIP Nigel Farage conduira le parti du Brexit lors des élections européennes :

« Je conduirai le parti du Brexit aux élections européennes, car il semble maintenant certain qu'elles auront lieu.

Suis-je heureux à ce sujet ? Non, pas du tout - en fait, j'ai beaucoup d'autres choses dans ma vie que j'aimerais faire, je pensais que nous avions gagné la bataille du Brexit, mais je ne vais pas, après 25 ans d'efforts, regarder les politiciens britanniques nous rouler dessus.

C'est la contre-attaque et ils vont être très surpris de ce qui va se passer. »

Le co-chef de file du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Bavière désire rejoindre la CSU.

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Allemagne. Le co-chef de file du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Bavière Markus Plenk désire passer à la CSU. Il estime que l’AfD est trop radicale. Ce 5 avril 2019, Markus Plenk a quitté le groupe des élus de l’AfD et a annoncé quitter l'AfD.

Matteo Salvini rencontre Marine Le Pen à Paris.

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Italie et France. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini a rencontré ce 5 avril 2019 au matin à Paris la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen.

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Matteo Salvini et Marine Le Pen

"Di Maio attaque : "La Ligue, éblouie par le pouvoir, veut tout prendre.""

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Italie. Revue de presse.

L’adoption en Conseil des ministres du décret ‘’Croissance’’ fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment le report du décret en faveur des victimes des banques en faillite (cheval de bataille du M5S) après un bras-de-fer entre le leader 5 Etoiles L. Di Maio et le ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant), ce dernier insistant sur le respect des règles communautaires : « Remboursements, querelle au sein du gouvernement » - ‘’Tension entre Conte et Tria, le décret banques reporté’’ (Corriere della Sera), « Banques, Tria s’impose sur Di Maio » - ‘’Le décret pour les remboursements reporté’’ (La Stampa), « Feu vert au décret pour la croissance, report pour celui des banques » (Sole 24 Ore), « Banques, l’imbroglio des remboursements, bras-de-fer Ligue-Di Maio » - ‘’Feu vert au décret pour la croissance, allégements fiscaux pour les entreprises’’ (Il Messaggero), « Di Maio : ‘’La Ligue veut tout prendre’’ » - ‘’Selon Di Maio, la Ligue voudrait se débarrasser de Tria’’ (La Repubblica).

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de la sanction de l’autorité pour les données contre la plateforme Rousseau du M5S pour non-respect de la protection des données personnelles et pour le manque de transparence lors des consultations en ligne.

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Conte présente la ligne des Cinq Etoiles et le ministre ne donne pas son aval. Tensions entre les deux professeurs » : « Le décret pour la croissance a été adopté hier, lors du Conseil des ministres mais, après un bras-de-fer entre le leader 5 Etoiles L. Di Maio et le ministre de l’Economie G. Tria, le décret en faveur des victimes des banques en faillite (cheval de bataille du M5S) a été reporté. Giuseppe Conte s’était engagé personnellement à faire passer cette mesure en soulignant qu’il s’agissait d’une norme très importante en termes électoraux et déjà promise dans le programme du gouvernement, mais le ministre Tria n’a pas voulu donner le feu vert à une mesure qui doit absolument avoir une double voie de remboursement. Giancarlo Giorgetti a tenté de trouver une synthèse technique entre les deux positions, mais à la fin le décret a été reporté. Donc, un énième problème pour Giuseppe Conte, qui verra les victimes des instituts bancaire en faillite lundi prochain et qui devra ensuite décider rapidement de quel côté se positionner ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Sensini : « Décret croissance et prêt-pont pour Alitalia ‘’ » : « L’ensemble de mesures pour relancer l’économie, par lequel le gouvernement tente de freiner la récession, a du mal à décoller. Même le décret pour la croissance a été adopté hier, lors du Conseil des ministres, mais avec la clause ‘’ sous réserve d’accords ‘’. Il y a des positions différentes, au sein du gouvernement, sur la voie à suivre pour relancer l’économie. Giovanni Tria insiste sur le respect des règles communautaires, surtout au sujet du décret en faveur des victimes des banques en faillite. Les mesures adoptées par l’exécutif se basent sur la relance des investissements publics et privés, des allégements fiscaux aux entreprises et la protection du Made in Italy. Dans le décret il y a aussi une norme qui permettra au ministère de l’Economie de transformer une partie du prêt accordé à Alitalia en actions, pour pouvoir entrer dans la nouvelle compagnie ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Di Maio attaque : ‘’ La Ligue, éblouie par le pouvoir, veut tout prendre ‘’ » : « A la fin d’un après-midi passé à tenter de trouver une solution en faveur des victimes des banques en faillite, Luigi Di Maio a réagi durement en déclarant aux siens que le problème n’est pas le ministre de l’Economie Tria mais la Ligue, qui veut tout prendre. Il a affirmé que c’est la Ligue qui veut renvoyer Tria pour une question de pouvoir. Di Maio s’est rendu compte, lors du Conseil des ministres d’hier, que le M5S était seul et n’avait pas le soutien du président du Conseil Conte ni du leader de la Ligue Matteo Salvini. Le leader des Cinq Etoiles ne veut pas être considéré comme celui qui voulait renvoyer le ministre choisi par le Quirinal et il a souligné que Tria devait continuer de travailler. Le moment est délicat et il ne faut pas prendre des mesures hâtives ».

ARTICLE, La Stampa, P. Baroni « Le gouvernement prend en charge les maxi-dettes de Rome et sauve la maire V. Raggi » : « Un accord inédit a été conclu entre le gouvernement italien et la capitale de Rome. Il s’agit d’un tournant pour simplifier, encourager et galvaniser l’économie. C’est un véritable « cadeau » fait à la ville de Rome : l’accord est un moyen d’éviter l’énorme crise de liquidé qui va toucher la ville d’ici 2022, notamment avec la fermeture de la compagnie aérienne Alitalia. En effet, la compagnie est encore redevable de quelques 12 milliards d’euros à la ville de Rome. L’Etat soutient Rome en contribuant à cette dette historique à hauteur de 300millions par an. Cette somme revient au commissaire, et 200 millions sont alloués à la ville. »

ARTICLE La Repubblica A. Ginori « Salvini cherche la paix avec la France mais Paris prend ses distances ‘’obligés à collaborer’’ » : « Matteo Salvini a changé de ton et exhibe son sourire avant la visite à Paris. Arrivé à Paris, il envoie des messages de paix qui n’arrivent qu’en partie à baisser les tensions. Les efforts pour archiver la crise diplomatique sont évidents ‘’collaboration optimale, harmonie absolue’’ dit-il, satisfait, au sujet des discussions sur la lutte contre l’immigration illégale. Il va trop loin en disant que son homologue Castaner soutient sa bataille contre les ONG. Il est immédiatement corrigé par l’entourage du ministre français ‘’on a discuté uniquement de la collusion avec les passeurs de certaines ONG, pas de toutes, bien entendu’’. Et quand Salvini parle du navire Sea-Eye ‘’chez nous il ne peut pas débarquer, il y a un port confortable à Hambourg’’, là aussi Castaner est contraint de préciser que ‘’nous restons en désaccord’’, le gouvernement de Paris répète que Rome doit respecter le principe du débarquement ‘’dans le port le plus proche et le plus sûr’’. Aussi sur la question des ‘’terroristes en vacances à Paris’’, Castaner a déjà fait savoir ne pas être compétent, laissant les négociations en cours entre les ministres de Justice Belloubet et Bonafede. Quand Salvini annonce une rencontre avec Marine Le Pen, principale adversaire politique du Président, cela ne peut qu’irriter un macronien de fer comme Castaner ‘’Nous sommes obligés de travailler ensemble’’ dit le ministre français après un tête-à-tête avec son homologue italien ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Cremonesi « Salvini : avec Castaner une rencontre historique’’ mais Castaner garde ses distances » : « Pour Matteo Salvini la réunion d’hier a été, selon ses mots, une ‘’réunion historique’’ et une ‘’bonne journée de travail’’. Du côté du ministre de l’Intérieur français Castaner, le mot le plus utilisé dans sa déclaration a été ‘’différences’’, et il a souligné que ‘’les questions liées à la lutte contre le terrorisme et à l’immigration clandestine ne doivent pas nous opposer’’. Bref ‘’nous avons l’obligation de travailler ensemble’’. Les communications des deux ministres se font rigoureusement séparées. Salvini s’attribue le résultat du fait que ‘’l’immigration a été le premier point de discussion’’. Pour Castaner, c’est l’inverse : il faut collaborer mais sans donner trop de grains à moudre à la ligne du collègue italien (très lié à la grande ennemie Le Pen) pour lequel au contraire il est disposé de mettre fin aux ‘’discussions et questions’’ des mois précédents, ‘’les allers-retours des ambassadeurs’’, les tensions à Clavière et Bardonecchia. Quant aux déclarations de Salvini sur les ONG dans la Méditerranée, elles ne sont absolument superposables à celles du collègue français qui dit ‘’nous sommes tous mobilisés contre ces réseaux de passeurs’’ sans inclure les ONG. Bref, Castaner explique ‘’nous avons aussi certains désaccords, notamment sur le débarquement des navires qui portent secours dans le port le plus sûr’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)